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Bonjour à tous, Après avoir acquis un Orion XT10 😍 et renoué avec l'astronomie après 30 ans d'abstinence... j'ai essayé de faire quelques photos avec mon smartphone mais j'ai vite vu les limites de la caméra 🤔. J'ai vu dans les forums qu'aujourd'hui il existe des cam pas trop chères et assez sensible et en lisant les topic concernant le VA je me suis dit que c'est exactement ce que je cherchais: voir en direct ce que mon oeil ne pouvais voir... J'ai aussi vu que tous ceux qui faisaient du VA utilisaient une monture motorisée... mais j'ai déjà mon Dob manuel donc impossible d'acheter une EQ6 ou un setup goto style 130/650 avec une alt/az. Donc je me suis dit que j'allais essayer de faire du live stack avec mon Dobson et voir ce que ça pouvait donner... 😎 donc je savais que j'allais travailler en pose ultra courte... Mes contraintes pour la cam étaient donc: - Le prix: moins de 300€ - Le moins de bruit possible avec le plus de sensibilité possible du fait des poses ultra-courtes - Une cam avec USB3 à cause du nombres d'images par seconde qui doivent être transmise à l'ordinateur - Une cam avec un capteur en longueur pour mettre l'objet d'un côté du capteur et stacker pendant qu'elle passe de l'autre côté - Une cam baton car avec un réducteur de focale je ne savais pas si j'aurais suffisamment de backfocus (et effectivement ça n'a pas loupé... j'ai du bricoler un truc pour rentrer la cam dans le PO 2") Mon choix s'est donc porté sur la Rising Tech IMX385, je l'ai eue à 285€ en promo et j'ai pris une reducteur X0.5 chez SVbony... je sais le réducteur n'est pas de bonne qualité (en plus il était monté à l'envers) mais bon comme je savais pas trop ou j'allais et j'ai préféré assurer au niveau budget ☺️ Quand j'ai comparé sans réducteur et avec... bon y a pas photo... avec le réducteur mis au bout de la cam (qui est fournie avec une rallonge) j'arrive à X0.4 ce qui fait que mon Dobson descend à F/D 2 et donc 500mm de focale pour 254mm de diamètre 😋 et donc c'est un vrai puits de lumière... 😎 J'utilise Sharpcap pro 3.2. Au niveau des poses 1s sans aucun suivi c'est trop long et on voit la trainée des étoiles donc je travaille entre 125ms et 500ms avec le gain à 5000. Je mets la caméra dans le sens ou les étoiles vont pour avoir plus de temps pour stacker. En géneral je commence le stacking avec 500ms et quand il y a trop de bruit, après qq secondes je descend à 250ms ou 125ms ce qui enlève une partie du bruit des images (j'imagine que cela revient à stacker des darks) et donc pour l'instant je ne fait pas de darks. J'attends vos conseils pour m'améliorer ☺️ mais je suis déjà super content de ce que je peux voir... le VA c'est vraiment géniallllllllll Assez parlé, voici les résultats: M42: 131 frames, total 33s M42 à nouveau: 72 frames, total 18s. La j'ai varié les poses en partant de 500ms et en finissant à 125ms M57: 103 frames total de 26s La flamme: 67 frames, total 34s M27: 59 frames, total 25s Helix: 56 frames, total 28s Galaxie du sculpteur NGC 253: 102 frames, total 39s Les pléiades (seulement une partie): 36 frames, total 18s M81: 127 frames, total 27s M82: 156 frames, total 60s M31: 101 frames, total 51s Comète wirtanen: 62 frames, total 62s1 point
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Bonjour à tous, Pour faire suite aux deux derniers articles sur l'astrophoto (Débuter l'astrophoto avec un simple trépied photo et Débuter en astrophoto avec une monture équatoriale motorisée), voici la suite logique de la progression de l'astrophotographe : l'autoguidage !!! L'autoguidage et ses secrets Config JackStrato Remplacer l'œil par un capteur Pour assurer un suivi parfait de votre télescope ou lunette pendant une pose photographique, vous pouvez rester près de lui, l'œil rivé à l'oculaire guide et apporter les corrections manuellement... Et ceci avec tous les inconvénients qui y sont liés, courbatures dues à la position de l'oculaire guide, froid, immobilité... Cette méthode était appliquée par presque tous les astrophotographes en argentique il y a quelques années encore... Mais à l'heure de la révolution du numérique, voici l'autoguidage !!! Il s'agit désormais de remplacer votre œil par un capteur numérique et de relier ce dernier à un ordinateur. Autoguider revient donc à remplacer l'œil par une caméra, et les doigts actionnant les boutons de la raquette de commande par une interface électronique. Cette dernière solution offre davantage de souplesse et une certaine liberté à l'observateur qui peut alors observer le ciel à l'aide d'un dobson par exemple, et de vérifier de temps à autres qu'il n'y a pas de plantage du système !!!! Cette solution vous intéresse ???? Alors détaillons tout cela !! Config Kiwi174 Deux méthodes possibles Afin de traquer une étoile guide avec une caméra, on utilise généralement un petit instrument fixé en parallèle de l'instrument imageur. L'ensemble est généralement maintenu par un support mécanique muni de réglages permettant de choisir une étoile guide proche de l'objet imagé. Toutefois, ce montage n'est pas sans inconvénients... En premier lieu, il induit une charge supplémentaire sur la monture. Il faut donc être vigilent aux caractéristiques de la monture car surcharger une monture la fera vieillir plus vite et créera une usure prématurée des moteurs.... Autre point délicat, le montage doit être le plus rigide possible pour limiter voire éliminer les flexions entre le tube imageur et le tube «*guidage*». Deuxième méthode, si votre monture est déjà en capacité de charge proche du maximum en visuel, il reste une dernière solution pour limiter la charge : le diviseur optique. Ce dispositif permet, grâce à un prisme, de dévier une partie du faisceau optique de l'instrument principal vers un porte oculaire où est montée la camera de guidage. Ce système est simple mais limite très fortement le choix de l'étoile guide. Pour ce dernier choix, il faut privilégier une caméra sensible. Choix du système En fonction des moyens de chacun, de votre matériel, diverses solutions s'offrent à vous afin de mettre en place un système de guidage. Ce dernier se compose de trois points : la camera l'interface électronique le logiciel La Camera : Plusieurs choix s'offrent à vous, des solutions coûteuses aux solutions «*bricolages*». En solution couteuse, vous pouvez choisir une camera CCD équipée d'un double capteur. Le capteur principal qui servira à imager, et le second à autoguider. Cette solution a l'avantage de vous passer de tout système ou bricolage pour le montage d'une lunette en parallèle ou l'ajout d'un diviseur optique. Malheureusement, ces caméras coûtent très chers... Pour le commun des astrophotographes, il existe deux autres solutions. La webcam modifiée longue pose. Actuellement, c'est la Philips SPC 900 qui a le vent en poupe car elle est équipée d'un vrai capteur CCD, donc plus sensible qu'une webcam classique. La seconde solution est de vous proposer une caméra type PL1-M. Très simple à mettre en œuvre par rapport à une webcam modifiée, elle a cependant un défaut. Un capteur CMOS, moins sensible qu'une CCD. Pour les astrophotographes utilisant un APN uniquement, il existe depuis quelques mois une nouvelle camera d'autoguidage, se passant d'ordinateur : la LVI. En effet, grâce à elle, plus besoin d'ordinateur (ou alors à la limite, il servira à faire la MAP, puis hop, on le met en veille et on le rallume de temps à autres, via sa batterie, pour voir que la MAP n'a pas bougé), et de ce fait, on dispose d'une autonomie accrue si on utilise une batterie sur le terrain. Philips SPC900 PL1-M LVI L'interface : Une fois la caméra choisie, il vous faudra mettre en place une interface de guidage. Cette dernière fait office de raquette de commande pilotée par ordinateur. C'est elle qui donne les instructions de correction à la monture. Pour la webcam modifiée, il y a un câble USB qui part de la caméra à l'ordinateur, et un autre qui part de l'ordinateur à la monture. Cette solution, un peu lourde à mettre en œuvre, car elle oblige l'utilisateur à chercher les pilotes ASCOM sur internet, jongler avec différents logiciels... Les caméras type PL1-M, sont plus simple à mettre en œuvre. Elles sont pourvues d'un seul câble USB, reliant la camera à l'ordinateur, et d'un autre câble, de la camera à la monture via le port ST4. Les instructions de guidage sont données directement à la monture. Le logiciel : Il permet de sélectionner l'étoile guide qui s'affichera sur l'écran. Après une petite période de calibration de la monture, voici cette dernière prête à autoguider. Heureusement pour l'astrophotographe, il en existe plusieurs, des payants et des gratuits. Les plus utilisés sont PHD Guiding (à gauche) et Guidemaster (à droite). Voici deux tutos au format PDF vous expliquant le fonctionnement de ces deux petits programmes : http://www.pixelsetphotons.com/index.php/Docs-Autoguidage/Voir-categorie.html Voilà pour la théorie... car la pratique est tout autre.... Voici une liste non exhaustive des points à ne pas négliger : La mise en station : A ne pas négliger. Plus la mise en station est précise, moins il y aura de corrections à réaliser pendant l'acquisition. Le Backlash : Il s'agit d'un temps de réponse plus ou moins long lorsqu'un ordre de rattrapage est donné à la monture. Il a pour origine un jeu mécanique plus ou moins prononcé dans les roues dentées de la monture. Ces jeux peuvent être réduits en optimisant les serrages, en changeant les graisses.... L'équilibrage : Bien équilibrer la monture (avec les contrepoids surtout) est très important afin de ne pas forcer sur les moteurs à chaque correction. Voici un lien avec des photos de configurations photos : http://www.webastro.net/forum/showthread.php?t=53580 (ne pas hésiter à ajouter votre configuration Des liens pratiques : M42 Optic (PL1-M) => http://www.m42optic.fr/pro/catalog/product_info.php?products_id=383 Pierre Astro (modifif de votre webcam SPC900) => http://www.pierro-astro.com/Webcam.html#1 Pierre Astro (interface pour EQ6 - Atlas EQ-G) => http://www.pierro-astro.com/EQMod.html PHDGuiding => http://www.stark-labs.com/phdguiding.html Guidemaster => http://www.guidemaster.de/index_en.asp ASCOM (pour la communication du PC vers la monture) => http://ascom-standards.org/ Combien ça coûte ???? Pour des raisons pratiques, voici combien coûte une configuration photo comme la mienne (la deuxième photo) avec les liens vers les pages directes des magasins : Monture Atlas EQ-G : 1300€ (chez Optique Unterlinden) Orion 150/750 optimisé photo : 400€ (chez Optique Unterlinden) Lunette Nilta 70/700 : 100€ (chez Optique Perret) camera PL1-M : 250€ (chez M42 Optic) Anneaux de guidage et sa platine : 55€ (chez Optique Unterlinden) batterie auto 45Ah : 60€ Ordinateur : pas besoin du dernier cri, on peut compter 400€ TOTAL : 2 565€ Ce total ne prend pas en compte la DSI Pro II et ses filtres LRVB (625€ chez L'Astronome, la roue à filtre Orion (120€ chez Optique Unterlinden). Ça c'est pour la CCD, le montant TOTAL s'élève à 3 310€) Si on y met mon EOS 1000D (350€) et un correcteur de coma MPCC (126€), le total s'élève cette fois-ci à 3 041€. Les prix peuvent varier d'un vendeur à un autre (voire d'un pays à l'autre)... Si vous avez d'autres configurations et que vous voulez donner le tarif de la votre, c'est possible en m'envoyant un MP précisant les différents éléments et leur prix ainsi qu'une photo, je la rajouterai ici. Ça serait intéressant de pouvoir comparer, car même s'il est vrai que l'imagerie sérieuse a un coût certain, il n'est pas rare de voir de très jolies photos sur le forum avec des configs très light, genre autoguidage sur une EQ3-2 !!!!! ======================================================= Voilà, merci de m'avoir lu Maintenant place aux commentaires, précisions à apporter.... n'hésitez pas à donner votre contribution Kiwi0 point
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