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Bonsoir à tous, N'ayant vu quasiment aucun retour sur cette série, je me suis dis que cela pouvait être intéressant de partager mon expérience avec vous. Il faut savoir que je les utilise uniquement en bino et que ça n'engage que sur mes ressentis. Et je ne vais pas passer par quatre chemins... Bon sang cette claque ! Ils sont monstrueux. Mais avant de rentrer dans le vif du sujet, voici quelques photos de famille : Le design. Vu du dessus: Vu du dessous: De tous les oculaires que j'ai possedé, je trouve clairement que la finition extérieure est superbe, même si c'est purement subjectif. Les couleurs sont magnifiques avec un effet anodisé. Le poids. En main les SSW font plus légers en sensations que les ES 82, alors qu'ils sont plus lourd de 10g/15g. On a l'impression que les ES sont plus denses. Le point noir de mes LVW en 3.5mm était vraiment le poids. À côté des ES l'équilibrage de la fourche devait être différent, plutôt contraignant lors des observations. Vixen SSW deux fois moins lourd que LVW (équivalent ES 82 à quelques grammes près) : Quelle superbe balance rose n'empêche, ça impose. Il faut savoir aussi que les SSW sont super compacts, légers et donc facilement maniable lors des changements de paire d'oculaires, c'est très appréciable. La lentille de sortie est plus généreuse que sur les ES, ce que j'apprécie particulièrement. Vixen SSW 7 vs ES 6.7 82°: La bonnette. Ma plus grande inquiétude se situait justement là, la bonnette hélicoïdale, à l'instar des Pentax XW. Oui, les bonnettes des Pentax je n'arrive pas à être à l'aise avec.. J'aime pas du tout Qui plus est, certains tests étrangers sur la toile stipule des ombres volantes avec un placement d'œil délicat, pas rassurant tout ça... Donc je teste... Et vlan ! Cette claque. De tous les oculaires bino que j'ai possedé, c'est de loin les plus confortables! Je retrouve la même sensation qu'en mono avec les Nikon HW. Aucun soucis d'ombres volantes si la bonnette est bien réglée ! Un réel confort d'utilisation, mon dieu quel bonheur. J'eclate de rire derrière mes p'tits Vixen A titre informatif, je me trouve à l'aise avec les ES, les Morpheus, LVW (un peu moins panoptic, Nagler pareil moyen, Pentax caca ). Mais les SSW ! vin de diouuuuu ! Une tite photo de la bonnette, une vissée, l'autre dévissée jusqu'au bout : Optiquement. Les SSW sont plus neutres (testés en diurne, les ES sont un peu jaune sur les bords du champ) et mieux corrigés que les ES sur les bords également. Le piqué au centre est équivalent dans les deux (de mon point de vue, je n'ai pas pu discerner de différences). Conclusion. Je peux dire que cette série est monumentale et qu'ils me conviennent à merveille. Ils sont pour moi, et de loin, les meilleurs oculaires en bino que j'ai pu tester. Je ne comprends pas qu'ils soient si peu présent sur le marché. J'avoue que, comme à mon habitude, que c'est la curiosité qui m'a poussé à vouloir tester ces oculaires. Et ce fut la découverte du siècle pour moi. (d'ailleurs ma liste de vente dans les PA actuelle, et futur liste... sont les conséquences de ma satisfaction extrême des SSW, en plus de devoir les acquérir en une fois, il faut que je les double tous ! ). Je précise encore une fois, que cet avis n'engage que moi, peut être que d'autres personnes ne sont pas ou ne seront pas à l'aise avec. N'hésitez pas à intervenir ici, de façon positive ou négative, avec vos expériences sur cette série. Sub'2 points
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Tutoriel – Faire la mise au point de nuit On retrouve souvent la question « Comment fait-on la mise au point de nuit pour photographier la Voie Lactée ? ». Plein de mauvaises réponses sont proposées « utilise le repère infini de l’objectif », « règle toi à l’hyperfocale », « fait la mise au point de jour sur un objet éloigné, scotche l’objectif et attend la nuit »… En général, le résultat sera loin d’être optimum et la photo manquera vraiment de peps. Ce papier tente de fournir une procédure détaillée pour obtenir la meilleure mise au point possible. Cette procédure vous garantit d’avoir la meilleure mise au point possible à l’infini pour avoir des étoiles bien définies. Si vous cadrez un paysage en premier plan, celui-ci ne sera pas nécessairement net. J’en parle en seconde partie. Faire une vraie mise au point à l’infini Régler la luminosité de l’écran au maximum Ne conserver ce réglage que pour la mise au point et le cadrage. Dès que ces étapes sont effectuées, réglez la luminosité de l'écran au minimum, sinon en plus de vous cramer les yeux à chaque fois que vous regardez l'écran, vous aurez l'impression que vos photos sont bien exposées alors qu'elles seront sous exposées. Activer la Simulation d’exposition (quand c'est possible, voir nota ci-dessous) Cela permet à l’image affichée sur le LiveView d’être approximativement aussi lumineuse que ce que les réglages pose/ouverture/ISO le permettent. Nota : ce réglage n'est pas possible avec les boîtiers grand public, comme les Canon à 2, 3 et 4 chiffres (ex. 70D, 500D, 1300D...), elle est dans ce cas est toujours activée. Si vous avez un boitier plus haut de gamme, il est possible que la simulation d'exposition ne soit pas activée par défaut (Canon 6D par exemple). Régler les ISO, temps de pose et ouverture au maximum Par exemple sur un Canon 6D, monter à 12800 ISO, 30 s et sur un objectif f/2.8, mettre l’ouverture à f/2.8. L’idée est d’avoir l’image la plus lumineuse possible à l’écran du LiveView. Si l’image est trop lumineuse (à cause de la pollution lumineuse), baisser les ISO. Attention avec les objectifs à ouverture manuelle : régler dès ce stade l’ouverture à la valeur de vos futures prises de vues, car il ne faut plus toucher à l’objectif une fois la mise au point effectuée. Vérifier que l’objectif est bien en mode « mise au point manuelle (MF) » et désactiver la stabilisation. Placer la bague de mise au point l’objectif sur le repère infini C’est pour avoir une assez bonne approximation de la mise au point. On l’affinera plus tard. Viser à l’œilleton une étoile ou une planète lumineuse (mais pas la Lune !) peu importe sa position dans le ciel, elle ne sert qu’à faire la mise au point. Lancer le Live View sans zoomer. Chercher l’étoile visée. Il faut bien la centrer sur l’image. Affiner la mise au point pour qu’elle paraisse bien nette. Grossir le Live View x5 et rectifier la mise au point Grossir le Live View x10 et rectifier la mise au point Lorsque la focale de l'objectif est supérieure à environ 35 mm, vous pouvez essayer de viser Jupiter. Lorsque la mise au point est correcte, vous distinguerez alors les satellites galiléens en chapelet autour de la planète. Si vous avez des problèmes de vision, et donc du mal à voir l'étoile sur l'écran, n'hésitez pas à utiliser une loupe, les autres peuvent s’en passer. En ce qui me concerne, comme je deviens de plus en plus bigleux, il va falloir que j'investisse dans une petite loupe de poche. Une loupe éclairée permet aussi d'illuminer temporairement les boutons de l'appareil photo. Voilà, la mise au point est faite, il reste à : Cadrer le paysage Remettre la luminosité de l’écran à la valeur la plus faible Régler les ISO, temps de pose et ouverture aux valeurs souhaitées. Tant que vous ne touchez pas à votre objectif, il y a peu de chance que la mise au point change. Cela peut cependant arriver quand il y a une forte variation de température, disons de plus de 5-6°C, surtout avec les longues focales (>200 mm), il faut penser à refaire la mise au point régulièrement. Attention aux téléobjectifs à pompe qui ont souvent tendance à bouger tous seuls quand l’objectif est dirigé vers le haut ou vers le bas. Si cela arrive, il faut recommencer la procédure de mise au point. Comment faire avec les objectifs qui ont de fortes aberrations Certains objectifs présentent de fortes aberrations optiques (sphéricité, coma...) et si une étoile parait bien nette au centre, plus on s'en éloigne, plus les étoiles sont déformées, jusqu'à devenir de la bouillabaisse dans les angles. C'est souvent le cas avec les Samyang/Rokinon. Il est alors préférable de ne pas ajuster la mise au point au centre de l'image, mais environ au tiers ou à la moitié d'une diagonale partant du centre. De cette façon, l'image paraîtra plus homogène, même si les étoiles du centre ne seront pas parfaitement nettes. Il faudra tester car cela dépend de l'objectif. Faire la mise au point du paysage Le paysage n’est généralement pas à l’infini, surtout si des objets placés à quelques mètres de vous sont cadrés dans la photo. Dans cette situation, vous devrez prendre une série d’images pour le ciel, en suivant la procédure de mise au point à l’infini déjà expliquée, et une seconde série avec la mise au point sur le paysage. Vous combinerez ensuite les deux en post traitement en « focus stacking ». Pour faire la mise au point, reprendre les étapes 1 à 4 ci-dessus, puis : Placer la bague de mise au point approximativement à la distance de votre objet sur lequel doit être faite la mise au point, servez-vous de l’échelle de distance. Éclairer l’objet du paysage avec une torche puissante. Lancer le Live View, zoomer au maximum, et ajuster la mise au point manuellement La mise au point est maintenant faite, vous pouvez changer les réglages ISO, pose, ouverture à votre convenance, et affiner le cadrage. Ceux qui savent comment faire peuvent aussi faire la mise au point à l'hyperfocale. Pourquoi le réglage sur le repère infini de l’objectif n’est pas une bonne idée ? Quand on utilise la procédure décrite ci-dessus pour faire correctement la mise au point, on se rend compte qu’il suffit généralement d’une toute petite rotation de la bague de mise au point pour que la netteté soit perdue. Cette petite rotation est souvent si faible que la précision de gravure de l’échelle des distances sur l’objectif n’est vraiment pas suffisante. De plus les tolérances de fabrication et de calibration des objectifs font que le repère infini est très rarement au bon endroit. Il s’agit cependant d’une bonne valeur de départ pour avoir une image « à peu près nette » avant d’affiner la mise au point. Par contre, l’échelle de distance est généralement valable pour le paysage du premier plan. Pourquoi faire la mise au point de jour puis scotcher l’objectif n’est pas une bonne idée ? Le cerveau humain est plus tolérant sur la netteté d’un objet complexe comme un paysage que sur un ciel étoilé. Ainsi, alors que la netteté paraissait bonne de jour, il y a peu de chance qu'elle soit parfaite sur une étoile la nuit. De plus, scotcher l’objectif nécessite de toucher à la bague de mise au point, au risque de la bouger – et il ne faut pas grand-chose pour perdre la netteté. Enfin, vous allez probablement trimbaler votre appareil photo entre le réglage de jour et son utilisation de nuit, au risque là encore de bouger un peu la netteté. Pourquoi le réglage à l’hyperfocale n’est pas une bonne idée ? L’hyperfocale est une notion subjective. Tout repose sur la tolérance qu'ont l’œil humain et le cerveau pour déclarer qu’une image est nette ou floue. Cette tolérance est appelée « cercle de confusion » : un détail en théorie ponctuel, dont le diamètre sur le tirage (papier, écran) est inférieur à une certaine dimension sera considéré comme net. Évidemment plus on observe la photo de loin, plus ce cercle de confusion sera large. Au contraire, plus on observe la photo de près, plus il sera serré. Mais si le cerveau accepte qu’un détail d’un paysage ne soit pas exactement net, il n’en va pas de même avec les étoiles. Voilà pourquoi on ne parle pas d’hyperfocale avec les photos du ciel de nuit, le cerveau s’attend vraiment à y trouver des détails ponctuels, il faut donc que les étoiles soient le plus nettes possible. Par contre, vous pouvez très bien utiliser le réglage à l’hyperfocale pour le paysage du premier plan. Utilisation d'un masque de Bahtinov On peut utiliser un masque de Bahtinov pour aider la mise au point. J'en ai fabriqué un qui fonctionne plutôt bien À CONDITION d’avoir des focales supérieures à 40-50 mm environ (en dessous on ne voit pas les aigrettes). Le fil de discussion se trouve à ce lien. Le problème que j'ai rencontré est qu'il faut retirer le masque avant les prises de vues, et cela fait souvent bouger l'objectif même en faisant très attention. On perd tout l'intérêt du masque. Finalement je ne l'utilise jamais.1 point
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