Aller au contenu

Classement

  1. ursus

    ursus

    Membre association


    • Points

      3

    • Compteur de contenus

      5421


  2. martial_julian

    • Points

      3

    • Compteur de contenus

      7776


  3. MF_Erwan

    MF_Erwan

    Membre


    • Points

      2

    • Compteur de contenus

      3129


  4. Pedritto

    Pedritto

    Membre


    • Points

      2

    • Compteur de contenus

      90


Contenu populaire

Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 10/24/19 dans toutes les zones

  1. Prendre une photo de la Tour Eiffel contenue dans la Lune, possible ou non ? L'idée de cet article n'est pas de faire cette photo, qui n'est qu'un photomontage à la va-vite, mais de cadrer quand la Lune à la même taille que la Tour Eiffel. Où se placer, quelle focale utiliser, quand prendre la photo ? À quelle distance se placer ? La Tour Eiffel mesure 324 m à la pointe de son antenne. La Lune mesure entre 29.4 et 33.5 minutes d’arc (angle apparent). Il faut se placer à une distance telle que : Où : · H est la hauteur de l’objet qui doit faire la même taille apparente que la Lune · α est l’angle apparent de la Lune · D est la distance à laquelle il faut se placer Avec les données indiquées on a : La Lune se couchant vers l’Ouest, l’un des meilleurs endroits où se placer serait en haut d’une des attractions de Disneyland Paris à 35 km de la Tour Eiffel, idéalement depuis la Tour de la Terreur qui culmine à 66 m, ou d'une autre attraction plus basse mais à la vue dégagée vers Paris. Malheureusement, le relief sur le chemin remonte trop pour voir le bas de la Tour Eiffel, on ne la verra au mieux qu’à partir du 1er étage. Ci-dessous le relief simulé par le site Geoportail.gouv.fr. Mais cette simulation ne tient pas compte de la rotondité de la Terre. Plus on est éloigné, plus l’objet observé disparaît sous l’horizon. La hauteur masquée se calcule assez facilement avec la relation : Où : · D est la distance à l’objet, en m · R⊕ est le rayon de la Terre = 6 371 000 m · L est la hauteur masquée sous l’horizon, en m À 35 km de distance, les objets « s’enfoncent » donc en apparence de 94 m. À l’exception des platistes, on ne verra la Tour Eiffel qu’au-dessus de son 1er étage. La réalité est légèrement différente à cause de la réfraction atmosphérique qui peut faire « remonter » les objets lointains au-dessus de l’horizon. Il peut aussi y avoir des immeubles et arbres entre les deux points qui masquent la vue, Geoportail ne donne que le relief naturel. Bref, il est important de faire des repérages sur place pour vérifier que le point de vue est correct. Par exemple depuis la Cabane des Robinson, on voit bien la Tour Eiffel, mais comme la cabane n'est qu'à 25 m de haut, on voit moins bien la tour que depuis un endroit plus élevé : (extrait d’une photo de Maxfan, 2012) Malheureusement, une antenne téléphonique a été construite dans l’axe, comme le montre cette photo plus récente prise à peu près du même endroit : (extrait d’une photo de Jeff Lang, 2016) Le Panoramagique offre lui aussi une vue sur la Tour Eiffel. Il existe des bâtiments des les villes voisines capables d'avoir un point de vue plus dégagé. À vous de les chercher ! Quelle focale utiliser ? Prenons par exemple le boitier Nikon D850 avec ses 45 megapixels (capteur plein format de 8256x5504 pixels). Pour que la Tour Eiffel (ou la Lune) occupe le tiers de l’image en orientation paysage, soit 8 mm sur le capteur, ou 1835 pixels, il faut une focale telle que : Où : · h est la taille de l’objet sur le capteur · α est l’angle apparent de l’objet vu depuis l’endroit où la photo est prise · f est la focale à utiliser C’est beaucoup mais pas impossible. Cela impose d’utiliser un téléobjectif allant jusqu’au moins 500 mm de focale auquel on ajoute un doubleur. Le Canon 7D mk II a un capteur APS-C de 15x22.4 mm pour 5472x3648 pixels. La focale requise pour que la Lune occupe le tiers de l’image, ou 1216 pixels (donc 15/3=5 mm sur le capteur) est donc : Un téléobjectif allant jusqu’à 600 mm de focale suffirait, mais l’image serait moins résolue (1216 px contre 1835 avec le D850). Quand prendre cette photo ? PhotoPills calcule les créneaux suivants, et voici quelques simulations : 3 janvier 2020 à 0h35, le quartier de Lune sera à moitié derrière la Tour Eiffel 5 mai 2020 à 5h38, presque pleine au-dessus de la Tour Eiffel 11 mars 2020 à 8h19, presque pleine Lune en haut de la Tour Eiffel 8 août 2020 à 11h14, 3 quart au-dessus de la Tour Eiffel 29 octobre 2020 à 4h49, presque pleine Lune au-dessus de la Tour Eiffel 12 novembre 2020 à 16h11, ce sera un fin croissant juste derrière la Tour Eiffel 2 février 2021 à 10h44, lune au ¾ centrée en haut de la Tour Eiffel 25 août 2021 à 09h57, la Lune sera presque pleine et derrière la Tour Eiffel 19 mars 2022 à 07h38, la Lune sera presque pleine et derrière la Tour Eiffel 17 décembre 2022 à 13h31, quart de Lune au-dessus de la Tour Eiffel 9 mars 2023 à 8h08, la Lune sera presque pleine et derrière la Tour Eiffel 15 mai 2023 à 16h25, croissant en haut de la Tour Eiffel 5 août 2023 à 10h59, donc dans la journée, et la Lune sera aux ¾ et au-dessus de la Tour Eiffel Malheureusement aucune de ces dates ne se passe de nuit dans les 5 minutes qui suivent chaque heure du coucher du Soleil jusqu'à 1h05 du matin, on ne pourra donc pas cadrer la Lune avec la Tour Eiffel scintillante. Il reste à : avoir une bonne météo éventuellement avoir l'autorisation du parc pour photographier pendant les heures de fermeture... Et depuis l'Ouest parisien ? En se plaçant à l’Ouest de la Tour Eiffel, on obtient un beau panorama depuis les coteaux de Chènevière / Mézy-sur-Seine. La route d’Apremont semble un bon spot d'après Google Street View. De là, on peut voir la tour Montparnasse, la Tour Eiffel et l’ensemble des gratte-ciel de la Défense. (Photo 2014 Agence B. Folléa - C. Gautier paysagistes urbanistes / DRIEE-IF / Conseil Général des Yvelines) La Tour Eiffel se trouve à 35 km. Les dates où la Lune se lèvera sur la Tour Eiffel sont : 5 novembre 2019 à 15h14 30 décembre 2019 à 11h47 21 mars 2020 à 6h19 19 décembre 2020 à 12h35 5 mai 2021 à 4h40 5 novembre 2021 à 8h24 30 décembre 2021 à 4h45 29 mars 2022 à 7h07 19 juin 2022 à 1h45 26 octobre 2022 à 9h44 20 décembre 2022 à 5h07 11 mars 2023 à 23h37
    1 point
  2. Bonsoir à tous, N'ayant vu quasiment aucun retour sur cette série, je me suis dis que cela pouvait être intéressant de partager mon expérience avec vous. Il faut savoir que je les utilise uniquement en bino et que ça n'engage que sur mes ressentis. Et je ne vais pas passer par quatre chemins... Bon sang cette claque ! Ils sont monstrueux. Mais avant de rentrer dans le vif du sujet, voici quelques photos de famille : Le design. Vu du dessus: Vu du dessous: De tous les oculaires que j'ai possedé, je trouve clairement que la finition extérieure est superbe, même si c'est purement subjectif. Les couleurs sont magnifiques avec un effet anodisé. Le poids. En main les SSW font plus légers en sensations que les ES 82, alors qu'ils sont plus lourd de 10g/15g. On a l'impression que les ES sont plus denses. Le point noir de mes LVW en 3.5mm était vraiment le poids. À côté des ES l'équilibrage de la fourche devait être différent, plutôt contraignant lors des observations. Vixen SSW deux fois moins lourd que LVW (équivalent ES 82 à quelques grammes près) : Quelle superbe balance rose n'empêche, ça impose. Il faut savoir aussi que les SSW sont super compacts, légers et donc facilement maniable lors des changements de paire d'oculaires, c'est très appréciable. La lentille de sortie est plus généreuse que sur les ES, ce que j'apprécie particulièrement. Vixen SSW 7 vs ES 6.7 82°: La bonnette. Ma plus grande inquiétude se situait justement là, la bonnette hélicoïdale, à l'instar des Pentax XW. Oui, les bonnettes des Pentax je n'arrive pas à être à l'aise avec.. J'aime pas du tout Qui plus est, certains tests étrangers sur la toile stipule des ombres volantes avec un placement d'œil délicat, pas rassurant tout ça... Donc je teste... Et vlan ! Cette claque. De tous les oculaires bino que j'ai possedé, c'est de loin les plus confortables! Je retrouve la même sensation qu'en mono avec les Nikon HW. Aucun soucis d'ombres volantes si la bonnette est bien réglée ! Un réel confort d'utilisation, mon dieu quel bonheur. J'eclate de rire derrière mes p'tits Vixen A titre informatif, je me trouve à l'aise avec les ES, les Morpheus, LVW (un peu moins panoptic, Nagler pareil moyen, Pentax caca ). Mais les SSW ! vin de diouuuuu ! Une tite photo de la bonnette, une vissée, l'autre dévissée jusqu'au bout : Optiquement. Les SSW sont plus neutres (testés en diurne, les ES sont un peu jaune sur les bords du champ) et mieux corrigés que les ES sur les bords également. Le piqué au centre est équivalent dans les deux (de mon point de vue, je n'ai pas pu discerner de différences). Conclusion. Je peux dire que cette série est monumentale et qu'ils me conviennent à merveille. Ils sont pour moi, et de loin, les meilleurs oculaires en bino que j'ai pu tester. Je ne comprends pas qu'ils soient si peu présent sur le marché. J'avoue que, comme à mon habitude, que c'est la curiosité qui m'a poussé à vouloir tester ces oculaires. Et ce fut la découverte du siècle pour moi. (d'ailleurs ma liste de vente dans les PA actuelle, et futur liste... sont les conséquences de ma satisfaction extrême des SSW, en plus de devoir les acquérir en une fois, il faut que je les double tous ! ). Je précise encore une fois, que cet avis n'engage que moi, peut être que d'autres personnes ne sont pas ou ne seront pas à l'aise avec. N'hésitez pas à intervenir ici, de façon positive ou négative, avec vos expériences sur cette série. Sub'
    1 point
Ce classement est défini par rapport à Paris/GMT+01:00
×
×
  • Créer...

Information importante

Nous avons placé des cookies sur votre appareil pour aider à améliorer ce site. Vous pouvez choisir d’ajuster vos paramètres de cookie, sinon nous supposerons que vous êtes d’accord pour continuer.