Bonsoir
Le mot "antiquité" ne s'applique pas vraiment à mes vieux tubes, mais je me risque quand même à en montrer des photos...
Ayant fait du ménage dans mes étagères aujourd'hui, j'ai exhumé deux instruments, les seuls à ne pas être conçus pour l'astronomie.
Des jumelles, objectifs de 30 mm, avec un modeste grossissement de 4 1/2 et un champ de 3° 40'. Ces valeurs sont inscrites sur l'un des porte-oculaires, le faible champ est typique du type "Galilée".
On trouve à peu près la même chose pour les jumelles de théâtre… mais là, il s'agit d'une "jumelle d'infanterie", c'est gravé sur l'autre porte-oculaire.
Ayant acheté l'objet dans une brocante, je n'ai aucune indication sur son histoire mais il s'agit très probablement d'un modèle datant de l'époque de la guerre de 1914-1918.
Une longue-vue "terrestre" (image non renversée), objectif de 40 mm, longueur (dépliée) 75 cm, grossissement 20.
Elle a appartenu à mon grand-père paternel, et elle était le seul instrument disponible à la maison quand j'étais gamin dans les années 1950.
C'est avec cette longue-vue que mon père m'a montré les cratères de la Lune mais je n'ai pas de souvenirs très précis de cette époque (très) lointaine !
Par contre, je me souviens bien avoir voulu observer davantage quand j'avais 12 ou 13 ans.
Comme cette longue-vue n'a pas de support et qu'elle est assez "flexible", mon père m'avait conseillé de bricoler un pied.
Je me souviens qu'il y avait un système en bois pour maintenir le tube bien droit, en forme de L, fait de deux tasseaux cloués. Le tout était articulé sur un manche à balai servant d'axe vertical.
Et ça fonctionnait suffisamment bien pour mes modestes observations de l'époque !
Le vieux livre qui est sur la table n'est pas seulement là pour la déco, je suis en train de le lire.
D'après son auteur Jean Bosler , ce pavé de 700 pages est "inspiré du cours professé (…) à la Sorbonne de 1919 à 1922" et tient compte "des grands progrès accomplis depuis", c'est-à-dire jusqu'en 1928.
A l'époque, l'Astrophysique était une science "jeune" et le tome III de Bosler a été le premier cours d'astrophysique publié en France.
J'ai d'autres vieux tubes à la cave, j'en parlerai un autre jour.
A bientôt !