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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 02/17/21 dans toutes les zones

  1. Première lumière / compte rendu / test d'utilisation de grosses jumelles APM 120mm 90 ° SD-Apo après une seule session d’une heure ! Introduction : Après des années en mode cyclope, j’ai craqué pour des grosses jumelles... pourquoi ? En un mot : Neowise... en juillet dernier, j’ai beaucoup profité de la comète aux jumelles du club : des Kepler 25x100 en visée droite, sublime champ, et purée que la comète était belle. Le reste du temps, les cibles hautes font trop de contorsions aux cervicales, c’est peu pratique... mais Neowise était basse. À la Taka, elle était moins brillante à mon œil, et au dobson, bien que hyper brillante, je manquais cruellement de champ... et ces jumelles Kepler me montraient tout ce que je voulais et pouvais voir. Puis une discussion avec un astronome amateur en Belgique, m’a petit à petit ouvert mon deuxième œil ; j’ai pourtant une tête bino que je mets pour du lunaire et du planétaire de temps en temps, mais 90% du temps j’observe avec l’œil gauche fermé... puis donc, confinement, météo naze, couvre feu, cogitations, lectures de forums, épargne, et on click sur le bouton d’achat... et en 90° car je ne veux pas me casser le cou... Caractéristiques : Doublets avec verre FPL 53 SD de chez Ohara, d’après APM, à faible dispersion, avec de beaux traitements anti reflets et un bafflage classique, collimatés chez APM (option collimation fort grossissement). Sur les photos, on ne se rend pas compte de la matière du corps de ces jumelles, ça ressemble à du plastique dur, mais pas du tout, c’est quasiment tout métallique, c’est solide, lourd mais maniable, ça fait vraiment énorme et sérieux à la fois. Ouverture : 120 mm (x2 donc) Focale 660 mm (pas x2 là hein...) Ratio focal : f/d 5,5 Poids : lourdes, environ 10kg sans oculaires ni chercheur, mais avec une poignée et un corps tout en métal (alliage de magnésium). Le centre de gravité est vers l’avant, mais avec des oculaires comme les 24mm, on ramène ça un peu plus vers le centre. Pares-buée coulissants à l’avant, système de visée sur la poignée, et fixations pour trépieds sous la patte d’appui. Longueur des jumelles : 65 cm environ. Coulant d’origine : 31.75mm (faut passer aux 150mm pour du coulant 50,8mm...) Accessoires d’origine : oculaires 24mm APM UFF, 65° de champ, pour un grossissement de 28x et un champ réel de 2,4° (à ma demande, sinon par défaut ce sont des 18mm). En option j’ai pris la fourche APM pour mettre sur mon trépied. Et j’ai bien fait, je ne vois pas quoi d’autre porterait ces jumelles... et c’est souple, costaud, super simple à installer et des boutons de pressions pour jouer sur la friction/dureté. En oculaires supplémentaires, j’ai trouvé des ES 82 en 11mm d’occasion, que je connaissais peu, pour un grossissement de 60x. Là j’attends un second Vixen SSW 5mm pour pousser à plus de 130x. Ah, pis j’ai des filtres DGM NPB que j’aime bien comme UHC. Prix : certes, c’est pas donné, mais par rapport à deux lunettes de 120mm, ou une grosse apo avec bino, ben c’est pas déconnant... bref, comptez 4500 à plus de 5500 avec plein d’accessoires : fourche APM, collimation aux petits oignons, caisse de transport, chercheur, oculaires en double, trépied costaud... Dans mon cas, avec monture alt/az et chercheur QuickFinder, on navigue facilement et très confortablement, assis. J’ai lu des heures et des heures (merci au test de Subwoof) ici et sur CN avant de me décider, et quelques échanges avec APM. Après avoir passé quelques froides minutes (environ 60), les deux yeux à l'oculaire, je fais ce tout premier rapport d'utilisation d’une seule courte soirée, pour partager un peu cette expérience. D’habitude je teste plusieurs jours avant de rédiger un post, plusieurs nuits, plusieurs conditions de ciel, plusieurs cibles, plusieurs grossissements... Là on a eu une soirée de ciel stable ou presque, mais à faible et moyen grossissement, ça passe. Sans Lune, et avec quelques cibles... il y a déjà des choses à dire... Il a fait beau quelques jours, c’est le couvre-feu et je ne peux pas aller au spot bien noir du club, je reste autour de la maison... (village en Lorraine qui n’éteint pas malheureusement) donc je rédige ça. Les essais ont eu lieu à -5°C avec du vent, donc entre les larmes aux yeux, le nez qui coule, les gants qui gênent pour visser ou dévisser les filtres UHC et les pieds qui gèlent, ça n’a pas été le meilleur moment de ma vie d’astram, mais pourtant, j’étais très content et satisfait de cette observation avec ces bino. Ce qui frappe en premier, c’est la taille de ces jumelles, 2x 120mm, ça en impose ! Puis on les pèse, on met une pichenette du bout du doigt, et ça respire le solide, belle réalisation ! La poignée, le support, les porte oculaires avec mise au point hélicoïdale, les serrages annulaires, son mécanisme d’écartement, tout semble précis et bien dimensionné ! On se rend compte de ce que la mécanique voulue par APM apporte. A part des 10x50 et les Kepler 25x100 du club, je n’avais rien vraiment essayé au fil des ans en jumelles, et surtout à 90° avec oculaires interchangeables. Donc là, la découverte est totale. D’après Subwoof, que j’ai consulté avant de prendre ces jumelles, c’est plutôt un effet wahou au début ce modèle, on a un confort et une qualité au rendez-vous : je confirme, c’est impressionnant de confort et de robustesse dès la première minute. En pratique : Nouvel An Chinois qui débute, le fin premier croissant de Lune se couche tôt, Orion est au sud à 20h30, et il n’y a que de la m*** à la TV... alors on s’habille et on affronte le froid (purée ce petit vent glacial)... Les jumelles sont vites en température et avec les 24mm d’origine, l’image est tout de suite nette, large, belle, piquée, immersive, ça claque, vite, des grandes cibles bien étendues pour voir : Pléiades, double amas, galaxie d’Andromède et M42... les jumelles se manipulent hyper facilement avec la fourche APM et le trépied, mais le vent soufflant par rafales les fait un peu vibrer parfois... sur ces grands classiques du grand champ, c’est bluffant : les géantes rouges du double amas donnent clairement un effet de relief à tout le champ, comme dans M42 entre les étoiles et la nébulosité, alors que toutes les étoiles des Pléiades semblent être sur le même plan, mais alors ce champ et ce confort de voir avec deux yeux, c’est top... et la vue de la grande nébuleuse d’Orion, wahou, qu’est-ce que la nébulosité ressort bien par rapport au mode cyclope (à diamètre égal) !! On voit des filaments de gaz incroyablement facilement par rapport à un seul œil !! Bref, il est temps de passer aux 11mm, et voir M35, qui remplit bien le champ, là encore un effet 3D qui fait très naturel grâce aux quelques géantes rouges de l’amas, étonnantes, on voit très facilement NGC 2158 en dessous, sublime amas ouvert. Je vérifie M1, et ça reste petit, il me faudra les 5mm pour en voir plus. Puis donc, assez de préliminaires, retour à M42 de nouveau, et là, re-claque, purée ça envoie du bois : ces filaments, ce contraste, ces nébulosités, le trapèze central qui est piqué, et ce champ qui englobe tout, wahou... et je n’ai pas mis de filtre encore, hein ! C’est de l’Alt/Az avec une fourche, donc on tourne, on se balade, on explore, on cherche, et on revient sur « la » nébuleuse, et re wahou... alors certes, j’ai le nez qui coule et les yeux qui pleurent avec le vent, le froid, les pieds congelés dans le peu de neige qui reste, les doigts engourdis, et je pense rentrer bientôt, mais il y a de la daube à la TV, donc je résiste, je repousse le retour sur le canapé le plus tard possible : entre saigner des oreilles et quelques frimas hivernaux, j’ai choisi... je décide de mettre les filtres UHC (put*** de gants).. et là, le contraste augmente, les étoiles s’éteignent un peu, et les filaments sont de plus en plus évidents, incroyables cette vue avec « seulement 120mm » de diamètre ! Puis je cherche M78, mais elle est riquiqui... alors je remets les 24mm avec filtres aussi, pour tester. Mouais, aucun apport par rapport aux 11mm avec filtres, donc je les retire et passe quelques minutes de plus à me balader... vraiment bluffante cette vue à deux yeux, on repasse aux pléiades et au double amas... de mon jardin, ce bout de ciel est restreint, je scrute les Hyades, et je décide de remballer, les yeux en larmes tout le temps avec le vent, c’est le plus pénalisant... le froid on s’y fait, on s’habille, mais le vent sur les yeux... Bref, petit diamètre de 120mm, comparé à mon Dobson 400, mais deux yeux, et imposantes et faciles à manipuler à la fois, finalement vite en température, absolument pas galères à utiliser, rapidement utilisables, et si cet instrument était le complément idéal à un gros Dob et une petite lunette de 100mm ? Elles ne se substituent à rien, mais ajoutent du confort et du champ. Attention, pour observer à plusieurs, c’est probablement aussi chiant qu’une bino : on n’a pas tous le même écartement pupillaire ni la même vue à chaque œil, donc c’est un instrument hyper égoïste, car trop de trucs à ajuster d’un astram à l’autre... pour ça, le mode cyclope est mieux. On s’en fout, on est en couvre feu... déjà qu’on subit nos apéros sans potes... La qualité des optiques : Optiquement, je savais que ça serait beau, ces jumelles ont de bons retours sur CN le disaient : c’est sûrement ce qu’il se fait de mieux en jumelles de cette taille en Europe, il y a peut-être des marques japonaises qui font mieux ? Deux objectifs avec verre à faible dispersion, un bon polissage et de bons traitements, il y a du contraste, de la transmission, de la maîtrise du chromatisme (je n’ai pas dépassé 60x), de la maîtrise de la diffusion, c’est quand même très très bon. Le ciel à venir nous le dira avec les 5mm. Hâte d’observer la Lune et les planètes. Sirius a montré du chromatisme, mais c’est bien la seule, et à part ma Taka, on en a souvent sur cette voisine proche... Conclusion: En une heure, pour mon ressenti, je trouve qu’ APM a vu juste avec ces grosses juju de 120mm, sublimes à regarder « dedans », les réglages sont simples et souples, la monture est agréable, un régal pour le visuel, vite en température, bref, vraiment bluffante. Points positifs : Sublime champ et confort, image piquée, sans diffusion, zéro chromatisme à faible grossissement, effet relief impressionnant... Si je devais émettre une critique, ce serait sur le placement prévu pour le chercheur, il faut le monter plus haut ou le mettre sur un coté car là les oculaires cachent le chercheur. Je vais changer ça... mais... belle paire 😬 !
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  2. Bancs de mesure collimation Schmidt-Cassegrain. Dans ce cas, la solution idéale est d’utiliser un instrument conçu spécialement pour le contrôle des Schmidt-Cassegrain. Basée sur l'idée de DrRobin https://stargazerslounge.com/topic/148427-hotech-advanced-ct-laser-collimator/ Voici mon première essais sur une planche de CP avec un C11 --------------------------------------------------------------- Collimation impossible suivant fiche d'instruction paragraphe 7.1 V8 ACT Laser Collimateur V8-fr.pdf L'image ne peut pas être mise au point en un point au centre du réflecteur SCA comme indiqué dans la vidéo du didacticiel Les trois points ne peuvent pas former un triangle équilatéral dans mon cas il s'agit d'un triangle isocèle. L'image ne peut pas être centrée sur le miroir réflecteur SCA. Ce qui me dérange, c'est que leur vidéo montre un point parfait (Image ci-joint de la vidéo) Le principal problèmes : les défauts proviennent du collimateur advanced CT. Réglage du collimateur : Le collimateur laser CT advanced dispose de quatre lasers parallèles positionnés derrière la plaque cible. Le motif de la cible offre une vue claire de l’état d’alignement des trois lasers (FIG. 1). Il est extrêmement important que les lasers soient alignés pour une bonne collimation du SC. Il faut bien entendu que le réticule (crosshair laser) soit parfaitement aligné aussi. Sinon aligné celui-ci. Organigramme du processus : 1. Dupliqué le motif de la cible (Ex : Scan) ci joint motif de la cible en PDF à l'échelle 1 ici 2. Définir la distance du collimateur 3. Installer la copie de la cible. 4. Positionné le motif de niveau sur le collimateur crosshair (FIG. 2A) 5. Ajuster les laser 1 ; 2 ; 3 pour que les trois points laser soient sur le même cercle du motif. (FIG. 2B) Ajustement approximatif : Le laser en mode 2. Installation de la cible à 4.5 mètres de distances du mur il est important que la cible soient parallèle au mur. Position du motif sur le mur. Faire correspondre la ligne horizontal est vertical (Crosshair) avec le motif (FIG. 2A). Réglage et ajustement des lasers. Le laser en mode DT (trois lasers d’alignement allumés). Il y a trois vis de réglage par laser, serrer ou desserrer pour ajuster. Les trois points lasers doivent se trouver sur le même cercle du motif à 120 degrés l’un de l’autre dans un rayon de 85 mm du centre (FIG. 2B). Remettre les bouchons de protection sur les lasers une fois la collimation faite. Modifications du Bancs de mesure collimation Schmidt-Cassegrain prochainement par une plaque aluminium de 1500x160x16 Avec plateforme manuel linéaire étapes XYZR 60x60, goniomètre 20° (support Laser Advanced HOTECH) Plateforme Largement utilisé dans les équipements de contrôle, la mesure de précision de laboratoire optique, le déplacement à réglage fin. Sera beaucoup plus pratique que le support d'origine AZ/ALT A suivre
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