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Bonjour, Pour partager la réalisation mon dernier dobson 🙂 J'ai profité d'une "solde" chez M. Lockwood sur un mirroir de 24 pouce F3.3 "léger" de 21kg avec le secondaire. J'ai démarré la construction fin octobre. J'ai choisi d'utiliser des profilés Alu VSlot. Avant j'avais fait des dobsons en peuplier découpé au laser. Là c'était trop grand pour demander à mon artisan préféré de faire les découpes. Je voulais éviter les découpes au maximum et surtout pouvoir positionner comme je voulais les différentes pièces car j'avais fait des plans très généraux et pas vraiment précis pour les inserts. La réception des pièces découpées : J'ai acheté le bois chez Auprotec. Le gros avantage c'est qu'il peuvent découper des disques et qu'ils les envoient dans la chute de découpe. Aussi pour les tourillons et la base c'est parfaitement circulaire à l'extérieur. Et j'ai pu utiliser la chute de découpe des tourillons pour faire les coté du rocker ! J'ai aussi utlisé des pièces imprimées pour le support du secondaire et les cales lattéralles du primaire. J'ai utilisé du PTEG+Carbone. J'ai eu beaucoup de déchets avant d'y arriver. Et à la fin j'ai du acheter une autre imprimante : une creality CR 10 S Pro. Elle est parfaite. Il faut une buze de 0.6 et chauffer à 250. J'ai imprimé aussi un secondaire à la bonne taille pour faire tout le système de support du secondaire. Ca m'a permit aussi de centrer le PO au secondaire à une erreur pronfeur près qui m'a obligé de décoller les supports lattéraux une fois vernis et collés... Le barillet est un 18 points. Il a été renforcé avec des triangles de carbone aux jonctions. La collimation se fait par le bas avec une une rotule en bout J'ai usiné au tour les cones des tubes et les diverses vis moletées. J'ai utilisé une tige filetée aux deux bouts en titane (utilisé pour les roues de moto) comme axe pour le secondaire pour réduire le poids. Elle est vissée/collé dans le support du secondaire et bloqué par le dessus par une vis molettée creuse. J'ai piquée l'idée à Franck Grière. C'est pas parfait car le secondaire est lourd et tourne un peu à la collimation. Mais une fois les 4 vis micrométriques callées ca bouge plus. Une fois bien avancé avec les encoders. J'ai fait au plus simple avec les tourillons : un demi cercle. C'est bien trop grand, plus lourd mais ca permet d'utiliser un profilé U alu qui étant en appuis sur les V des tubes carbone du coté rigidifie les tourillons en lattéral : Aucun flex. Et pour placer l'encoder Alt c'est simplissime. en plus les cables se cachent dans le U. L'arrière et le devant J'ai suivi les conseils de M. Lockwood pour le correcteur de Coma et j'ai pris un SIP que j'ai trouvé d"occasion. Ca m'a permit de viser une roue à filtre en sortie. Je trouve que c'est esthétique et très pratique. Le dobson doit peser autour de 55kg en ordre de marche et sans les roues. il doit bien y avoir 5kg de vis et boulons.... Sur le ciel ca fait un vraiment gros changement....Le mirroir est nickel. Et il n'y a aucun astigmatisme. Reste maintenant les finitions 🙂 Cyrille3 points
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Bonjour à tous, Voici un tuto sur l'utilisation de Siril pour empiler vos images sous Siril manuellement. Il s'inspire en grande partie de cet excellent tuto vidéo que je vous recommande vivement! EDIT du 04/04/2021 : un tuto plus "officiel" sur l'utilisation de Siril en mode manuel est en ligne ici sur le site du logiciel depuis quelques jours. Il dit à peu prêt la même chose que celui-ci, mais est un poil plus récent et s'applique à la version 0.99.8 de Siril alors que celui-ci se basait sur la 0.99.6. Si vous préférez utiliser Siril avec des scripts, il y a l'excellent tuto de Colmic, LA référence en la matière, à voir ici : https://www.webastro.net/noctua/astrophotographie/tutorial-siril-complet-pour-apn-fichiers-raw-et-camera-fichiers-fits-r185/. L'avantage des scripts c'est que c'est plus facile à mettre en œuvre : le tuto de Colmic m'a permis de découvrir Siril quand j'ai commencé l'astrophoto, un grand merci à lui !! Celui du mode manuel est de permettre de comprendre un peu mieux le processus et de vous donner plus de degré de liberté une fois que vous maitrisez le sujet. Le niveau au-dessus c'est de créer ses propres scripts mais je ne traiterais pas ça ici. Note : ce tuto est orienté photos sans filtre ou avec filtre unique (typiquement avec un caméra couleur ou un APN) car je ne me suis pas encore mis à l'imagerie à filtres je ne saurais donc pas vous en parler 🙂 Avertissement : je ne maitrise pas TOUT ce que je vais vous dire. J'ai appris à travers d'autres tutos ou conseils à droite à gauche, et pour certains réglages je me contente d'appliquer ce qu'on m'a conseillé sans vraiment comprendre. Chaque fois que ce sera le cas je vous le dirais clairement, si vous en savez plus n'hésitez pas à le dire en commentaire et je compléterais. 1) Présentation de Siril Siril est un logiciel permettant le pré-traitement et l'empilement des photos astro, ainsi que les premiers traitements "de base" (suppression du gradient, colorimétrie, étirement d'histogrammes...). Il est moins complet que la référence pro Pixinsight mais à l'avantage non négligeable d'être gratuit et d'être développé par un français 🙂 Pour le ciel profond il est réputé d'un niveau très comparable à Pixinsight, ce qui est nettement supérieur à la plupart des autres outils existant à ce jour (DSS, Sequator...). En revanche pour le planétaire, ou la photo de voie lactée avec paysage par exemple, on préfèrera d'autres solution. A l'heure où j'écris ce tuto Siril est en à la version 0.99.6, une bêta 2 de la future 1.0. C'est cette version que je présente ici avec captures d'écran, sous Windows en l'occurrence mais à priori tout est identique sous Linux ou MacOS. Siril supporte en entrée beaucoup de format d'image dont la plupart des RAW de différents constructeurs de caméras/APN. Si ce n'est pas le cas des votre il faudra vous trouver un outil pour les convertir en FIT ou TIF. En sortie, Siril produit du FIT 16 ou 32 bits par défaut mais peut exporter en plusieurs formats dont TIF 16 bits pour traitement ultérieur sur Photoshop. Siril se télécharge ici : https://www.siril.org/fr/ Le développeur de Siril est très actif sur le groupe Facebook, ainsi qu'une grande communauté prête à vous aider ici et ailleurs si vous avez des soucis. N'hésitez pas à demander ! 2) DOF et empilement Je ne vais pas vous faire ici un cours sur les DOF et leur intérêt pour améliorer l'image. En résumé, ces images une fois empilées (on les nomme alors "master") permettent de cartographier les défauts optiques tel que tâches ou vignetage (FLATS) ou les différents types de bruit entrainés par le capteur (OFFSETS, DARKS), défaut qu'on va ensuite retirer (soustraire) de nos photos brutes (LIGHTS) avant leur empilement (donc au prétraitement). L'ordre des opérations de soustraction peut être variable, c'est pourquoi vous trouverez des versions différentes selon ou vous regarder, ce qui peut prêter à confusion... Mais en général elles reviennent toutes au même au final. L'avantage du mode manuel c'est que vous avez le choix ! Ici, on va procéder dans cet ordre : Au préalable on trie/filtre nos images. A. On empile les OFFSETs pour obtenir le master OFFSET B. On soustrait le master OFFSET à nos FLATS en pré-traitement C. On empile nos FLATS ainsi prétraitées pour créer le master FLAT D. On empile nos DARK pour créer le master DARK E. On soustrait le master DARK et on divise le master FLATS de nos LIGHT en pré-traitement F. On aligne les LIGHT ainsi prétraitées G. On effectue un tri ultime basé sur le FWHM après analyse des images H. On empile les LIGHT qui restent pour obtenir notre image de base Ensuite on passe au post-traitement de l'image. Très grossièrement, l'empilement consiste à prendre pour chaque pixel la moyenne de ses valeurs sur les différentes images. Le bruit s'annule statistiquement dans l'opération tandis que le signal s'additionne et se renforce. On augmente ainsi le rapport S/B. Le souci avec l'opération "moyenne" c'est qu'elle est assez sensible aux valeurs déviantes : si vous en avez plusieurs très éloignées de la moyenne, ça va la modifier et ça peu l'impacter fortement s'il y en a beaucoup. Une grosse partie du travail va donc consister à partir en chasse des images déviantes en triant et filtrant selon différents critères pour débusquer les mauvais élèves et les éliminer, impitoyablement. Oui, l'astrophoto c'est 1984, ça ne se sait pas assez... 😄 2) Préparation du travail Vous devez bien sûr avoir des LIGHT, c'est à dire plusieurs photos d'un même objet du Ciel Profond (nébuleuse, galaxie, amas...) et prise dans des mêmes conditions (même temps de pose, etc...) que vous voulez empiler pour optimiser le signal et diminuer le bruit. Il fortement recommandé d'avoir pris des DARK, FLAT et OFFSETS (ou BIAS) même si techniquement on peut empiler sans (auquel cas il faudra simplement sauter les étapes correspondantes). Ainsi que d'avoir vos LIGHT en format RAW, et d'avoir fait du dithering à la prise de vue (petites déviations aléatoires du cadre à chaque image). Vous trouverez plein de tuto pour vous y aider sur ce site ou sur YouTube. Un avantage du mode manuel est qu'on peut organiser son espace de travail comme on veut 🙂 Voici mon arborescence de répertoire perso quand je travaille une image, mais chacun peut faire comme ça l’arrange ! L'important ici c’est : _SirilWD est mon répertoire de travail pour la session. J'en supprime le contenu une fois l'image terminée. Master me sert à déposer mes master DOF mais aussi l'image finale empilée avant et après post-traitement, images que je ne toucherais plus ensuite (j'en ferais de export/copies de travail pour Photoshop), au cas où je veuille reprendre ces étapes à zéro sans avoir à tout refaire. DARK/FLAT/LIGHT c'est assez parlant. Je ne fais pas d'OFFSETS (ou BIAS) à chaque session, j'utilise les master de ma bibliothèque. Une fois mon image terminée je supprime les répertoire DARK et FLAT pour faire de la place, je ne conserve que les master. Les sous-répertoire "Rejected" me servent de poubelle lors de mes tri/filtres préalable. Les autres répertoires me servent à d'autres étapes du processus, pas importants ici. 3) Tri des images, la chasse aux déviants ! La première étape du travail est le tri des images, les LIGHT bien sûr mais aussi les DOF - d'où les répertoire "Rejected". Affichez vos images avec un simple logiciel de visionnage (perso j'utilise "FastStone Image Viewer", très bien pour les RAW) et parcourez-les pour rejeter les déviants. L'empilement fonctionne avec des valeurs moyennes : des images qui seront trop en dehors de la moyenne (pour cause de passage nuageux, problème de guidage, problème de focus, etc...) vont tirer le résultat dans une mauvaise direction. Il ne faut pas hésiter à être drastique dans son tri: mieux vaut se retrouver avec un petit nombre d'image mais qui se tiennent toutes bien dans une moyenne, qu'avec des images trop différentes qui vont donner un résultat incertain. 4) Lancement de Siril et définition du répertoire de travail Lancez Siril. Voici à quoi ça ressemble : Les différentes étapes du processus sont organisées dans les onglets que vous voyez en haut à droite : Conversion, Pré-traitement, etc... En gros à chaque étape vous allez lui donner une série de fichiers qu'il faudra d’abord convertir en .FIT (onglet Conversion) et rassembler en séquences (onglet "Séquence" pour les gérer), puis les prétraiter (onglet Pré... oui bon vous avez compris quoi :-D) si besoin, les aligner si besoin, analyser le graphique pour effectuer un dernier tri avant empilement si besoin, et enfin empiler. Les outils pour traiter les images après empilement sont, eux, dans le menu "Traitement de l'image" en haut à gauche (à côté du menu Script => tuto de Colmic !) ainsi que la barre d'icônes et curseurs tout en bas. Votre image apparaitra dans le grand cadre. En haut à droite il y a le menu de sauvegarde et export ainsi que le menu "hamburger" pour les préférences générales. Enfin vous pouvez décider de travailler en 32 bit ou 16 bits mais comme on peut exporter le résultat en 16 bits je vois pas l'intérêt de ne pas être en 32bits. => Cliquez sur la petite icone "maison" afin de lui indique le répertoire de travail pour cette session. Il y mettra tous les fichiers qu'il va créer. 5) Génération du master OFFSET (ou BIAS) On va d’abord empiler vos OFFSET (ou BIAS). Bien sûr si vous n'en n'avez pas, ou si vous avez déjà un master BIAS dans votre bibliothèque, vous pouvez sauter cette étape. Onglet Conversion : La première étape est de convertir vos fichiers RAW en FIT, ça se fait via l'onglet "Conversion". Vous pouvez charger vos images soit en cliquant sur le "+", soit par drag'n drop depuis l'explorateur fichier (sous Windows en tout cas, je ne sais pas si ça marche sous Linux). Il y a une case "Lien symbolique" qui permet sous Linux de gérer des liens vers des fichiers (équivalents de raccourcis sous Windows) mais qui a priori n'a pas d'effet sous Windows - je n'y ai jamais touché. Dans "Nom de la séquence" mettez... ce que vous voulez ! Moi je choisis des noms de séquence qui me permettent de trier plus facilement les master (qui porteront le même nom) dans mes bibliothèque, par exemple : OFFSETS ISO800 32bits 201107. Ne cochez PAS "Dématricer" (séparation des couches RGB) même si vous êtes en photo couleur. On ne dématricera nos images qu'au moment du pré-traitement des LIGHTS. Laissez le format de travail FITS, pas de raison d'en changer. Enfin, cliquez sur "Convertir". Siril vous affiche le dernier onglet, la console, qui vous montre ce qui est en train de se passer. Tout ce qu'il fait à ce stade c'est convertir vos RAW en format FIT, qu'il place dans son répertoire de travail, et de les rassembler en une séquence portant le nom que vous lui avez donné. Une fois vos images converties vous pouvez passer en mode d'affiche "Histogramme" (à la place du "Linéaire" par défaut) dans le menu tout en bas vers le milieu, ça vous permettra de mieux voir ce qui se passe. Pas de prétraitements ni alignements pour les OFFSETS, vous pouvez donc passer directement à l'onglet Empilement. Onglet Empilement : C'est le cœur de Siril. Vous pouvez choisir entre plusieurs méthodes d'empilement. Si vous placez la souris sur le menu déroulant il vous affiche une info-bulle avec un petit texte explicatifs des différentes méthodes. La plus utilisée, celle qu'on utilisera tout le temps ici, c'est "l'Empilement par moyenne avec rejet des pixels déviants" qui est celle par défaut - ne la modifiez pas, donc 🙂 Elle permet d'effectuer des moyennes sur les valeurs des pixels de chaque image en rejetant ceux qui sont trop loin de la moyenne. En gros ça permet un tri sélectif par pixel en plus du tri d'image que vous avez déjà effectué auparavant. La normalisation est un pré-traitement appliqué aux images juste avant l'empilement pour égaliser certains niveaux en se basant sur le fond de ciel (de ce que j'en ai compris, quelqu'un qui s'y connait mieux confirmera ou corrigera). Plusieurs méthodes dont proposées. Ca n'a pas de sens d'en faire pour les OFFSET ou les DARK, on en fera en revanche pour les FLATS et les LIGHT avec des méthodes différentes. Donc là pour les OFFSETS on se met en "Aucune normalisation" La méthode de rejet permet de choisir la façon avec laquelle les pixels déviants seront rejetés, et d'en régler les critères. Je serais bien incapable d'en comprendre les subtilités, mais si vous passez la souris une info-bulle vous donnera quelques infos. Dans ce tuto nous choisirons toujours celle par défaut "Winsorized Sigma Clipping" avec les valeurs de sigma haut et bas par défaut (3.000 et 4.000). "Empiler x images sur x de la séquence" ne sera utilisé qu'au moment de l'empilement des LIGHT pour un dernier tri => voir ci-dessous. Pour le moment laissez sur "Toutes". "Enregistrer dans" vous permet de donner un nom de fichier résultat. Par défaut c'est le nom de la séquence suivi du suffixe _stacked suivi de l'extension .FIT. Moi je laisse cette valeur qui me convient. Cliquez sur "Débute l'empilement". Il vous affiche à nouveau la console avec le résultat qui défile. Une fois terminé, vous verrez le fichier résultat _stacked.fit apparaitre dans le répertoire de travail. C'est votre master offset. Je vous recommande de le copier dans votre répertoire "Master" pour le retrouver plus facilement ensuite et ne pas le perdre en fin de traitement quand vous effacerez tout le répertoire de travail de Siril. Ou bien dans votre bibliothèque d'OFFSET si vous en maintenez une. Maintenant on passe aux FLATS. 6) Création du master FLAT Onglet Conversion : Exactement pareil que pour les OFFSETS ! Attention comme vous pouvez le voir les offsets sont toujours affichés dans l'onglet, vous devez vider la fenêtre avant d'ajouter vos FLAT. Et surtout ne pas oublier de changer le nom de la séquence, qui n'a pas non plus été effacé, sans quoi il va vous faire des trucs bizarres... Exemple de nom que je donne à une mes séquences flat: FLATS R8.5 NoFilter ISO800 angle 90G. En revanche cette fois on va faire du pré-traitement avant empilement. Onglet Prétraitement : On va prétraiter nos FLATS avec nos OFFSETS - ce qui veut dire qu'on va soustraire notre master OFFSET de nos FLATS. On clique sur "Utiliser offset" puis l'icône fichier et on récupère le master OFFSET qu'on vient de créer. "Préfixe de sortie" permet d'ajouter un préfixe à votre nom de séquence pour nommer les images une fois prétraitées. Par défaut "pp_", je ne l'ai jamais modifié il me convient très bien. On ne dématrice rien à ce stade => on ne coche pas la case "Dématricer avant sauvegarde". Je ne me suis jamais vraiment penché sur les autres paramètres de cet onglet, j'ai toujours laissé par défaut - sauf "Egaliser CFA" que je coche parce qu'on me l'a conseillé mais sans bien savoir pourquoi (j'ai essayé avec et sans, pas vu de différence. D'après l'info-bulle ça normalise les couches R, V et B ) Si quelqu'un peut donner plus de précisions ce sera bienvenu ! Cliquez sur "Prétraiter" : comme d'habitude la console s'affiche pour montrer le traitement. Si vous vous étiez mis en mode de visualisation "Histogramme" vous pouvez constater de visu l'effet du pré-traitement. On peut maintenant empiler nos FLATS prétraitées. Onglet empilement : Exactement pareil que pour les OFFSET sauf pour la normalisation qu'on positionne à "multiplicative" - je ne sais pas trop pourquoi mais apparemment c'est conseillé pour de meilleurs résultats. Si quelqu'un peut expliquer ? Une fois l'empilement effectué même topo : le master _stacked.fit est créé dans le répertoire de travail, je recommande de le copier dans un répertoire master et/ou dans votre bibliothèque. 7) Création du master DARK Pour le coup c'est très exactement identique que pour le master OFFSET, donc je ne détaille pas plus. Exemple de nom de séquence que je donne ici : DARKS ISO800 120s ExtT 2 SenT unknown 26x A la fin comme d'hab vous pouvez copier votre master DARK dans le répertoire master et/ou votre bibliothèque. 8 ) Traitement des LIGHT On arrive au point culminant, le traitement de nos images LIGHT ! Onglet Conversion : Exactement pareil que pour les autres types d'image. Exemple de nom de séquence que je donne ici : NGC 6946 Fireworks Galaxy. Onglet prétraitement : C'est comme pour les FLATS sauf que : On n'utilise pas le master OFFSET (on ne va pas le soustraire une seconde fois !). En revanche on utilise les master FLAT et DARK à aller chercher là où vous les avez copié. C'est là qu'on fait enfin le dématriçage ! Il faut donc cocher "Dématricer avant sauvegarde" avant de cliquer sur "Prétraiter". Une fois le traitement terminé vous verrez apparaitre quatre onglets Red, Green, Blue et RGB - les couches de couleur auront été séparées. On peut maintenant passer à l'alignement. Onglet Alignement : Vos images ne sont pas exactement alignées, surtout si vous avez fait du dithering à la prise de vue (recommandé !), si vous avez eu un retournement de méridien pendant la prise, si vous avez shooté sur plusieurs nuits, si vous n'avez pas d'autoguidage, etc... Il faut donc les réaligner. Siril va faire ça en se basant sur les étoiles. L'écran permet d'aligner toutes les images ou seulement celles sélectionnée (la sélection peut se faire depuis l'onglet "Séquence"/Ouvrir la liste des images). Plusieurs méthodes sont possibles, l'info-bulle vous en donne des détails. Pour le ciel profond la plus précise est "Alignement global (ciel profond)" qui se base sur beaucoup d'étoiles et aligne en translation et rotation. Si vous travaillez avec plusieurs canaux vous pouvez choisir celui sur lequel il va faire son calcul. Un préfixe est ajouté à vos images une fois alignées, par défaut "r_" j'ai toujours laissé comme ça. S'il doit effectuer une rotation l'algorithme à utiliser est sélectionnable. J'ai toujours laissé celui par défaut (Bicubique). Vous pouvez aussi lui interdire les rotations en cochant la case si vous pensez qu'au pire elles sont vraiment très faibles, car l'application de l'algorithme dégrade forcément un peu l'image. Vous pouvez demander à Siril de calculer son alignement seulement sur une portion de votre image. Auquel cas il faut simplement cadrer sa sélection à la souris depuis une des couches de l'image (pas la RGB qui ne sert qu'à la visualisation) et cocher la case. Il faut qu'il y ait quand même pas mal d'étoile dans la sélection pour que ça donne un bon résultat ! Vous pouvez aussi lui donner un nombre minimum d'étoiles communes détectées pour procéder à l'alignement. Enfin en cliquant sur la petite roue vous pouvez faire d'autres affinages mais je n'ai jamais essayé, à explorer ! Et puis il y à la case "Drizzle x2 simplifié". Cette option permet d'étendre un pixel sur 4, et donc de doubler les dimensions de votre image. C'est une sorte de rééchantillonnage qui peut être intéressant si à la base vous étiez sous-échantillonné avec votre setup. Il semble que derrière ça permette plus de latitude au traitement - mais à vrai dire je n'ai encore jamais testé donc je sais pas trop dire 🙂 En contrepartie ça démultiplie l'occupation sur disque ainsi que le temps de traitement et les ressources utilisées - il faut donc avoir un bon PC !! Vous n'avez plus qu'à cliquer sur "Aligner". Le traitement peut-être long, allez vous faire un café en attendant ! Pour info toute la deuxième moitié de l'onglet est consacré à un outils d'alignement manuel, qui peut servir pour des objets qui bougent par rapport au ciel (comète...). J'ai tenté un jour avec la comète Neowise mais je ne suis pas parvenu à bien maitriser le processus donc je n'en parlerais pas ici... On va se contenter de l'alignement auto ! Onglet Graphique : Siril va profiter de l'alignement pour analyser vos images et en calculer des valeurs de FWHM qu'il vous montre graphiquement sur cet onglet. J'aurais du mal à vous expliquer en détail - déjà que je ne comprends pas tout moi-même 😄 En gros c'est une valeur statistique calculée sur l'image et qui donne une mesure de distance par rapport à la moyenne. Chaque point du graphique représente une image, et sa hauteur est son FWHM. Plus le point est haut, plus l'image est déviante. On va donc vouloir supprimer les images qui ont un FWHM vraiment trop haut par rapport aux autres. L'idée est de compter sur la courbe les point vraiment beaucoup plus haut que les autres. Là pas vraiment de règle c'est un peu du jugé, selon chacun... on peut être très strict et en supprimer beaucoup, ou très large et en supprimer peu... Faut faire des tests, voir ce qui vous donne les meilleurs résultats. A noter que sur l'onglet "Empilement" Siril lui-même vous fera une suggestion, mais vous n'êtes pas forcé de la suivre. Sur l'exemple de la capture ci-dessus moi j'ai retiré les 10 images au dessus du trait 3.7 mais c'est assez large, un autre aurait pu en retirer bien plus. Bref comptez le nombre d'images que vous considérez comme déviantes, et soustrayez les au nombre total : retenez le résultat, c'est le nombre d'images que vous allez conserver. Note : j'ai vu passer sur les forum un message annonçant qu'il sera bientôt possible de supprimer les images directement depuis le graphique en cliquant sur les points à retirer, ce qui sera plus pratique. Onglet Empilement : On sélectionne un empilement par moyenne avec rejet des pixels déviants, et une normalisation additive avec mise à l'échelle. Dans "Empilement de xx image..." à la place de "Toutes" vous sélectionnez "FWHM". Puis vous baissez (ou élevez) la limite avec les touches + et - jusqu'à ce que le nombre d'image qu'il prévoit d'empiler soit bien celui que vous avez déterminé ci-dessus. Habituellement j'ajoute au nom de fichier qu'il propose le nombre d'images finale empilées x la durée des poses, pour m'en souvenir ensuite. Exemple : r_pp_NGC 6946 Fireworks Galaxy 76x180s_stacked.fit Cliquez sur Empilement. Ça peut être très long selon le nombre d'images, si vous avez mis du drizzle, la puissance de votre PC... Faites-vous un thé ! Une fois terminé, je vous recommande, comme pour les autres images, de copier votre .fit résultat dans votre répertoire master. Moi je n'y touche plus, ensuite : comme ça je peux y revenir si je veux reprendre le traitement à zéro (on peut charger une image depuis le menu "Ouvrir" en haut à gauche) sans devoir refaire tout l'empilement. 8 ) Traitement de l'image Ce tuto s'arrête là... parce que la suite a déjà été traité par Colmic ! En effet, qu'on ai utilisé des scripts ou la méthode manuelle ci-dessus, le traitement à partir de ce point est identique. Vous pouvez donc enchaîner sur votre traitement en suivant ce lien, c'est le Tuto n°3: Après on peut exporter son image et la travailler sous Photoshop, The Gimp ou autre... Et là il faudra se tourner vers d'autres tutos en fonction du type d'objet que vous avez imagé, à chercher ici ou sur YouTube il n'en manque pas ! Voilà pour ce tuto ! Vous en trouverez ici: Processus Siril.txt une version condensée sous fichier texte, juste la liste des étapes avec les paramètres. C'est une sorte de check-list/mémorandum que j'ouvre sur Notepad à chaque traitement, ça pourrait vous servir aussi. A la fin j'y ai laissé aussi ma check-list de post-processing Photoshop qui n'est pas présentée ici, à toute fin utile. Et si vous voulez voir l'image de la galaxie du feu d'artifice que j'ai traité en capturant mon écran à chaque étape pour faire ce tuto, c'est par ici 🙂 :1 point
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Bonjour à tous, Ce topic est dédié essentiellement à l'ASiair et son remplaçant l'ASiair pro. Merci d'éviter les discussions polémiques ou déontologiques, les comparatifs avec les autres solutions Stellarmate, Nafabox, Astropibox, etc.. Ici le but c'est de discuter de tout ce qui tourne autour de l'ASiair, les paramètres, les accessoires divers, le fonctionnement et la prise en main. Vous trouverez ici le résumé des informations principales distillées sur les nombreuses pages de ce topic, très complet, proposé par @Sebriviere : ASIAIR PRO Webastro V3a.pdf Ainsi que le manuel complet de l'ASiair/Asiair Pro, traduit entièrement en français toujours par @Sebriviere, un gros boulot, merci à lui : https://drive.google.com/file/d/1inZAL9RVx0A2EGi2qgpdQw5Cl6iBCvpm/view?usp=sharing EDIT du 10/09/2021 : voici également la doc traduite en FR (encore une fois merci à Seb) pour l'ASiair PLUS : https://drive.google.com/file/d/1n97b7Y-Drs97tgThp7C86-pu3-RAUhsO/view?usp=sharing -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Post original sur la prise en main de l'ASiair : bon ben voilà, j'attendais depuis des jours l'arrivée de ma caméra de guidage pour pouvoir tester l'ASiAir, c'est fait !! Voici donc mes toutes premières impressions après une soirée d'essais... Tout d'abord qu'est-ce que l'ASiAir ? C'est un petit boîtier Raspberry/Tinkerboard qui embarque un OS Linux + des softs astro basés sur le projet indilib.org. Ce boîtier est muni d'une carte micro-SD contenant les logiciels et pouvant enregistrer les images, de 4 ports USB2.0 (pour y raccorder caméras imageur et guidage, roue à filtres, moteur de mise au point, monture), et d'une connexion Wi-Fi pour être piloté depuis une tablette, un smartphone ou un PC. Vous trouverez quelques autres références disponibles telles : Nafabox, stellarmate, etc.. Lectures intéressantes sur le sujet : https://www.webastro.net/forums/topic/154988-contrôle-setup-astrophotographie-nomade/ https://www.webastro.net/forums/topic/171122-nafabox-version-32/ Certaines de ces solutions sont gratuites (en dehors de l'achat de la Tinkerboard), d'autres sont payantes (Stellarmate, ASiAir). L'aSiAir est à 199 euros habituellement (190 chez P.A). Mais alors, quels sont les avantages de l'ASiAir ? Toutes les solutions proposées plus haut sont basées sur le socle INDI, contenant les outils astro Kstars, Ekos, etc.., avec une interface Linux. La grosse amélioration de ZWO a été de développer entièrement une interface iOS ou Android qui prend en charge l'ensemble de ces softs, avec une facilité d'utilisation déconcertante. Le point négatif, c'est que ASiAir n'accepte que les produits ZWO : caméras, roues à filtres et bientôt son nouveau moteur de mise au point. Je vous invite à découvrir ces 3 vidéos qui expliquent très bien le fonctionnement de l'ensemble : Qu'est-ce qu'il est capable de faire ? ASiAir est capable de gérer entièrement une soirée de prise de vue en pilotant : - caméra imageur ZWO - APN Canon et Nikon - caméra de guidage ZWO - roue à filtres ZWO - moteur de mise au point ZWO (quand celui-ci sortira en juin) - monture (toutes les montures reconnues par Indi le sont également ici, soit la quasi-totalité des montures du marché) Il peut enchaîner plusieurs séries d'images, par exemple 50xL puis 20xR, 20xV et 20xB, puis ordonner à la monture de se parker et éteindre l'ASIAir. Il peut gérer le dithering automatique entre les poses. Et le tout à distance, par Wi-Fi, depuis une tablette ou un smartphone !! ASiAir est fourni avec une micro-SD de 32Go, les câbles qui vont bien, un bloc convertisseur 12V/5V, des velcros pour le coller sur l'instrument. Première soirée de tests J'ai fini de récupérer hier l'ensemble des pièces ZWO manquantes. Hier soir le ciel était clair, j'ai donc décidé de tester tout ce beau monde depuis mon jardin qui se trouve à 3km du périph nord de Paris, autant dire sous un ciel des plus pourris Le matériel est le suivant : - monture Takahashi EM200 Temma2 - Lunette Takahashi FSQ106 au foyer - caméra imageur ASI183MM pro - caméra de guidage ASI290 mini - roue à filtres ZWO EFW-mini (5 filtres) - diviseur optique ZWO AOG - boîtier ASiAir Voici l'ensemble complet, monté à l'arrache vite fait dans le jardin. Par la suite, je ferai des jolis tresses de câbles J'ai donc commencé par brancher l''ASiAir directement à : - la monture via le câble USB-RS232 fourni - la caméra imageur ASi183 - la caméra de guidage ASi290 mini - la roue à filtres J'allume la tablette (Une Galaxy Tab A), j'ai installé au préalable l'application ASiAir directement depuis le Play Store, et je la lance. L'application va paramétrer automatiquement le Wi-Fi pour trouver le nom réseau de l'ASiAir, puis elle reconnaît automatiquement les caméras et la roue ZWO. Je découvre l'interface, je n'ai pas lu la notice volontairement pour me faire une idée de l'ergonomie et je dois dire que cette interface est vraiment USER-friendly Tout est bien foutu, tombe sous le sens, et pourtant c'est en anglais, mais les icônes sont faciles à comprendre. C'est simple comme une tablette en somme ! Et le tout piloté par le doigt Je commence par me familiariser avec la caméra imageur. On a 3 options pour elle : focus pour l'aide à la mise au point, Preview pour le cadrage et juger l'image, et enfin Autorun pour lancer les séries de poses. La fonction Focus est basée sur la FWHM de l'étoile, c'est ce qu'on trouve un peu partout sur la plupart des logiciels de prise de vue. Ensuite je vais paramétrer le dialogue avec la monture. A ce moment, je ne maîtrise pas encore les subtilités de l'application. Par exemple, j'aurais pu activer le GPS de la tablette, il aurait alors pris automatiquement les valeurs latitude, longitude, date et heure. Je ne l'ai vu qu'après en lisant la notice. La Taka est parfaitement reconnue, je peux la piloter depuis les 4 boutons présents à l'écran. Plus du tout besoin de la raquette ! L'autoguidage est piloté non pas depuis le port ST4 mais directement depuis le port RS232. Je passe ensuite sur Skysafari pour aligner la monture, et tout le reste pourra se faire directement depuis l'App de l'ASiAir (Choose Object et Goto). Je fais quelques tests de plate-solving, ça fonctionne parfaitement et réaligne automatiquement la monture sur Skysafari. Je lance ensuite l'autoguidage, qui est basé sur l'interface de PHD2, je ne suis donc pas dépaysé. Je pointe une étoile, j'appuie sur le bouton guidage et il fait automatiquement la calibration puis démarre l'autoguidage. A noter que l'ASiAir gère parfaitement le dithering entre les poses. On peut paramétrer le décalage en pixels et le temps de stabilisation avant de reprendre les poses. Voici une image de l'écran. On y voit l'image de M51 (pris juste au-dessus de Paris, ne m'en veuillez pas !!), le graphe d'autoguidage, et des infos comme la température du capteur, l'histogramme de l'image, etc.. Résultat de 10 poses de 60s au gain maxi, avec filtre L : bon c'est pas terrible hein ? Bah je suis déjà content de sortir ça à 3 km de Paris Je passe ensuite aux choses sérieuses. Je définis les filtres de la roue à filtres et je peaufine les paramétrages divers. Un essai sur M57, avec 2 poses de 180s en halpha avec retrait des darks de 120s (d'où la sous-correction sur l'ampglow à droite) : Je termine enfin la soirée par une série de 20 poses de 120s en Halpha sur NGC6888, suivis automatiquement par 10 darks. Et le tout en visualisant l'ensemble sur la tablette depuis mon lit bien au chaud !! Ce soir j'ai récupéré les images directement sur mon PC depuis le Wi-Fi en me connectant à l'ASiAir (mais il est possible aussi de transférer le contenu de la micro-SD) et réalisé un traitement rapide sous SiriL. 20 images de 120s en halpha, 20 darks. Aucun flat ni offset. Bon c'est pas l'image du siècle bien sûr, c'est pris juste au-dessus de l'horizon de Paris, mais le filtre halpha fait quand même des miracles ! Conclusion : Alors là je dois dire que cet ASiAir va au-delà de mes espérances. Le couple ASiAIR + Skysafari est fantastique ! Et le tout sans fil, bien au chaud Dans quelques semaines sortira le moteur de MAP ZWO qui est déjà pris en charge par l'ASiAir, on aura alors un ensemble entièrement autonome piloté à distance depuis la tablette. Tout est très simple à paramétrer pour un néophyte, En une soirée seulement, sans prendre connaissance de la notice, j'ai pu sortir une image avec autoguidage, dithering et pilotage de la monture + plate-solving. Je vais maintenant me pencher à fond sur les différents manuels disponibles sur le site de ZWO pour voir un peu plus les quelques petites subtilités (comment reprendre une pose le lendemain grâce au plate-solving par exemple) A noter que l'ASiAir pilote maintenant depuis la dernière version les APN Canon et Nikon, ça serait bien si ZWO prenait en compte le pilote ASCOM du A7S pour l'intégrer également, je pourrais alors revendre le Lacerta M-GEN En tout cas mon boîtier SkyBT ne me sera plus d'aucune utilité puisque l'ASiAir se comporte comme un SkyFi (qui est sensiblement au même prix d'ailleurs !) pour piloter la monture depuis SkySafari... ASIairPRO_fr.pdf0 point
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C'est toujours sympa de voir un nouvel oculaire débarquer, surtout dans notre hobby de niche. Nouveau Zoom en production donc, prévu pour courant juin 2021. Zoom de 15.4mm à 7.7mm. C'est plutôt restreint niveau focale , pas de longue focale, ni de courte. Mais bon, il possède l'avantage de garder ses 75° de champ. Prévu en 3 versions, dont un coulant 1"25 et recul d'oeil variant de 20mm à 18mm, donc bien pour les porteurs de lunettes. Il aura aussi une version spécifique au jumelles APM, vissante ? Estimé à 295€ Bon par contre niveau esthétique c'est... particulier Bref à voir0 point
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