Aller au contenu

Classement

  1. Jeff Hawke

    Jeff Hawke

    Membre


    • Points

      5

    • Compteur de contenus

      16535


  2. stef41

    stef41

    Membre


    • Points

      3

    • Compteur de contenus

      4686


  3. Fulie28

    Fulie28

    Membre


    • Points

      2

    • Compteur de contenus

      1265


  4. banjo

    banjo

    Membre


    • Points

      2

    • Compteur de contenus

      4820


Contenu populaire

Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 03/07/21 dans toutes les zones

  1. Prolégomènes : Pointer au dobson relève d'une démarche qui de prime abord apparait comme instinctive, que l'on pourrait presque qualifier de "naturelle" au même titre que marcher ou faire du vélo. En fait, comme pour pour ces deux dernière activités, cela passe par un apprentissage concret, en situation (pas dans les livres, les cartes, les docs...). Il s'agit d'abord de pouvoir s'y retrouver en regardant là-haut, comme ça, simplement : Identifier les différentes zones, voir comment elles s'agencent les unes par rapport aux autres, comment elles bougent, délimiter des territoires....Ensuite de savoir repérer les étoiles qui sont les points de départ des chemins conduisant aux astérismes (petits motifs d'étoiles) balisant fréquemment les objets convoités. Utiliser un dobson suppose, selon moi, un goût pour une connaissance globale du ciel à l'oeil nu. La première étape donc, pour commencer à pointer avec un dobson, c'est de le laisser de côté (ça tombe bien il y a des délais de livraison...), observer à l'oeil nu (on dira par la suite "à l'oeil", simplement, par allusion à la beauté gratuite du monde céleste) et creuser un peu aux jumelles. Oui, il faut des jumelles quand on a un dobson (et aussi quand on n'en a pas). Une bonne vieille paire de 10X50 (50 est un diamètre OK pour la luminosité qui garde l'instrument léger, maniable pour être tenu à main levée - oui, en astronomie visuelle et désinvolte, les jumelles s'utilisent à main levée, en liberté. Les grosses jumelles sur pied, c'est autre chose, je n'en traite pas ici - et 10 X est un grossissement idéal pour combiner champ important et capacité à voir pas mal de choses du ciel profond.) Introduction : Je présente ici mon approche. Je ne la prétends ni universelle, ni optimale, ni même particulièrement intelligente ou astucieuse. Bien au contraire, elle est simple, voire simpliste, facile à mettre en oeuvre (ce qui ne veut pas dire que le ciel se livre sans résistance), progressive, lente, détendue, bref elle me convient. C'est celle que j'ai adoptée spontanément (en pillant - "Le plagiat est nécessaire, le progrès l'implique" (Lautréamont, Poésies)" - allègrement toutes les infos, idées et méthodes dans des bouquins, des posts, des sites où on parlait de ciel profond, de visuel et de star hopping, d'alignements et de constellations...). Deux yeux, une paire de jumelles, un dobson, des cartes élémentaires qu'on trouve un peu partout pour rien (C&E, Astromag, Sky and Telescope, site Dibonsmith, le parcellaire réalisé par LittleSoket, le site indiqué par Takaya sur les constellations...tout peut faire l'affaire pour le "travail" préparatoire de jour), quelques infos sur les constellations au fur et à mesure. Tout ça à étudier un peu avant, à reconsulter après. Mais rien sur le terrain, on n'ouvre pas un bouquin (encore moins un micro!). Les yeux dans le noir, bâtonnets à leur maximum d'efficacité, juste une frontale complètement masquée de ruban rouge, de quoi distinguer quelque obstacle à 50 cm, point barre. Tout dans le regard. Bien sûr, on peut se délecter à la consultation d'ouvrages tels que le Sky Atlas 2000, Night Sky Observer's guide, tout ça...mais rien n'est indispensble pour entamer le voyage et aller déjà assez loin. Donc dans l'explication de mon approche, pas de dessins, pas de croquis, pas de cartes...pour au moins trois bonnes raisons : 1 On trouve tout ça un peu partout . 2 On peut toujours raconter les chemins d'étoiles avec des mots, n'en déplaise aux adeptes du laser vert. 3 La nuit sur le terrain, on n'a pas de doc. Juste les yeux et le cerveau - qui enregistre tout, se souvient de tout, pas seulement des schémas célestes, mais aussi des mouvements musculaires qu'on fait avec les jumelles pour pointer une galaxie ou un amas...- et bien sûr les extensions optiques simples que sont les jumelles et le dobson. Les balades dans l'ordre (à suivre scrupuleusement bien sûr, la désinvolture n'est pas l'anarchie... ) La Grande Ourse Cassiopée La Vierge Le Bouvier Ciel d'été Le Sagittaire Le Scorpion Ophiuchus Pegase-Andromède-Persée Le Lion
    1 point
  2. TUTORIEL pour le traitement complet d'une image avec les scripts SIRIL Mise à jour du 3 septembre 2020 : refonte complète du tuto prenant en compte les améliorations de SiriL 0.99. Ce tuto est utile à tout possesseur d'Appareil Photo Numérique (APN) ou de caméra Astro puisqu'une des améliorations de SiriL 0.99 est l'arrivée des scripts universels. Ces scripts sont dorénavant valables sans distinction pour APN (fichiers RAW) et pour caméra Astro (fichiers Fits). Les différentes tutos vous permettront de : pré- traiter vos images brutes (mono ou couleur) avec retrait des darks, flats et offsets sous SiriL de façon automatique à l'aide des scripts, dans plusieurs situations possibles réaliser un premier traitement sous SiriL (étalonnage des couleurs, ajustement de l'histogramme, retrait du gradient, etc..) et de sauvegarder l'image en FIT, TIF, JPG ou PNG pour traitement ultérieur réaliser une composition RVB pour vous apprendre à combiner une image SHO, HOO ou LRVB réimporter, réaligner et empiler 2 ou plusieurs images pour les combiner entre elles ou simplement les réaligner avant une composition RVB dans le cas d'une image mono. Les tutos décrits ci-dessous sont également disponibles en PDF ici : http://www.astrosurf.com/colmic/Traitement_SiriL/brutes/?C=N;O=A Les points abordés dans le tuto 1 (introduction) : ci-dessous Les pré-requis pour bien démarrer SiriL Passer Windows en mode développeur Comment bien réaliser ses brutes, darks, offsets et flats Les points abordés dans le tuto 2 (script couleur) : c'est ici Déposer ses images dans les bons dossiers avant le pré-traitement Nettoyer le dossier Process avant de lancer un script Lancer un script de traitement couleur basique Ouvrir l'image Résultat Modifier le mode d'affichage Les points abordés dans le tuto 3 (traitement couleur) : c'est là Recadrer l'image Extraire le gradient Étalonner les couleurs par photométrie Transformer l'image en linéaire avec asinh Ajuster l'histogramme Supprimer le bruit vert Augmenter la saturation Réaliser une déconvolution remettre l'image à l'endroit par inversion miroir sauvegarder l'image en FIT, TIF, JPG ou PNG Les points abordés dans le tuto 4 (extraction HaOIII) : c'est là-bas Lancer un script de traitement avec extraction HaOIII Réaliser la composition RVB pour obtenir une image HOO Étalonner les couleurs Transformer l'image en linéaire avec asinh Ajuster l'histogramme Supprimer le bruit vert Réaliser une déconvolution remettre l'image à l'endroit par inversion miroir sauvegarder l'image en FIT, TIF, JPG ou PNG Les points abordés dans le tuto 5 (composition RVB-HOO) : c'est tout là-bas Convertir les 2 images RVB et HOO dans SiriL Réaligner les 2 images entre elles Empiler les 2 images pour obtenir une image résultante Recadrer l'image Retoucher l'histogramme Augmenter la saturation Ajouter une déconvolution Remettre l'image à l'endroit par inversion miroir Sauvegarder l'image Logiciels nécessaires : SiriL 0.99.x pour Windows à télécharger ici : https://www.siril.org/fr/ Les nouveaux scripts pour SiriL 0.99, soit disponibles par défaut dans l'installation, soit téléchargeables ici : https://free-astro.org/index.php?title=Siril:scripts/fr#Obtenir_des_scripts Adresses et tutos utiles : Siril : https://www.siril.org/fr/ Les cours et tutos sur Siril : https://siril.linux-astro.fr/ Tout sur les scripts SiriL : https://free-astro.org/index.php?title=Siril:scripts/fr Liste des commandes utilisables dans les scripts SiriL : https://free-astro.org/siril_doc-fr/#Available_commands IMPORTANT AVANT DE COMMENCER : Si vous aviez une ancienne version de SiriL, il vous faut impérativement la désinstaller complètement (y-compris tous les scripts que vous auriez pu télécharger) avant d'installer la nouvelle. Si vous ne voyez pas de menu Scripts dans SiriL ou si ne vous ne voyez pas les nouveaux scripts, effectuez la procédure décrite ici : https://free-astro.org/index.php?title=Siril:scripts/fr#Utiliser_les_scripts Si vous avez changé le dossier de travail de SiriL (par défaut après installation dans \IMAGES ou \MES IMAGES selon votre version de Windows, ce qui correspond en réalité au dossier C:\USERS\VOTRE_NOM\PICTURES), vérifiez bien que les 4 sous-dossiers BRUTES, DARKS, FLATS et OFFSETS se trouvent dedans. La version 0.99 utilise les liens symboliques bien connus de Linux, ce qui permet d'économiser pas mal de Go sur votre disque lors du traitement, mais implique de passer votre Windows en mode développeur : cliquez sur le Menu Windows (ou la touche Windows du clavier) puis sur Paramètres (la roue crantée) cliquez sur Mise à jour et sécurité cliquez sur Espace développeurs, puis cochez Mode développeur c'est terminé, vous pouvez laisser comme ça éternellement, le mode développeur n'impacte rien sur le fonctionnement normal de Windows Allez, vous êtes prêts ? Attendez, tout d'abord, parlons de notre séance de prise de vue. Avant de continuer à lire ce tuto, vous devriez avoir obtenu : un certain nombre d'images BRUTES, soit avec un APN (fichiers RAW genre ARW sur Sony, CR2 sur Canon, etc...), soit avec une caméra Astro mono ou couleur (fichiers FIT ou FITS) entre 10 et 100 images de DARK (toujours des RAW ou des FITs, prises dans le noir absolu, au même temps de pose, ISO ou GAIN que les BRUTES) entre 10 et 20 images de FLAT (toujours des RAW ou des FITs), cette fois prises sous une lumière uniforme, par exemple à l'aide d'un écran à flat, ou de jour sur le fond de ciel tamisé par un T-shirt blanc, etc..., à l'ISO ou le GAIN le plus faible possible idéalement) Ajuster le temps de pose du FLAT de sorte que l'histogramme de l'image se situe environ aux 2/3 du maximum entre 10 et 100 images d'OFFSET (toujours des RAW ou des FITs, prises dans le noir absolu et au même temps de pose, ISO ou GAIN que les FLATS) Avec les capteurs CMOS, la notion d'offsets n'a plus beaucoup de sens, car généralement ces offsets sont très propres. Ce qu'on appelle ici OFFSETS sont en réalité des DARKS de FLATS (même temps de pose que les FLATS et dans le noir absolu) et sont utiles dans le cas de flats à temps de pose assez long (plusieurs secondes). Dans les tutos ci-dessous j'ai utilisé : une lunette de 106mm de diamètre et 388mm de focale (F/3.7) une monture équatoriale motorisée sur les 2 axes un diviseur optique équipé d'une caméra de guidage (ASI290 mini) une caméra ZWO ASI2600MC réglée au GAIN 100 un filtre anti-pollution Optolong L-Pro (car oui même dans la Drôme la pollution lumineuse fait son œuvre, surtout à l'horizon sud où se trouvaient M8 et M20) le tout piloté par un boîtier ZWO ASiair pro et obtenu : 15 images BRUTES de 180s à gain=100 des nébuleuses M8 et M20 15 DARKS de 180s à gain=100 15 FLATS de 3s à gain=100 15 OFFSETS de 3s à gain=100 (dans ce cas de pose assez longue, on appelle plutôt ça des DARKS de FLATS) Voici pour information une image brute de 180s, comme ça vous voyez de quoi on part... et à quoi on arrivera
    1 point
Ce classement est défini par rapport à Paris/GMT+01:00
×
×
  • Créer...

Information importante

Nous avons placé des cookies sur votre appareil pour aider à améliorer ce site. Vous pouvez choisir d’ajuster vos paramètres de cookie, sinon nous supposerons que vous êtes d’accord pour continuer.