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Bonjour, Pour partager la réalisation mon dernier dobson 🙂 J'ai profité d'une "solde" chez M. Lockwood sur un mirroir de 24 pouce F3.3 "léger" de 21kg avec le secondaire. J'ai démarré la construction fin octobre. J'ai choisi d'utiliser des profilés Alu VSlot. Avant j'avais fait des dobsons en peuplier découpé au laser. Là c'était trop grand pour demander à mon artisan préféré de faire les découpes. Je voulais éviter les découpes au maximum et surtout pouvoir positionner comme je voulais les différentes pièces car j'avais fait des plans très généraux et pas vraiment précis pour les inserts. La réception des pièces découpées : J'ai acheté le bois chez Auprotec. Le gros avantage c'est qu'il peuvent découper des disques et qu'ils les envoient dans la chute de découpe. Aussi pour les tourillons et la base c'est parfaitement circulaire à l'extérieur. Et j'ai pu utiliser la chute de découpe des tourillons pour faire les coté du rocker ! J'ai aussi utlisé des pièces imprimées pour le support du secondaire et les cales lattéralles du primaire. J'ai utilisé du PTEG+Carbone. J'ai eu beaucoup de déchets avant d'y arriver. Et à la fin j'ai du acheter une autre imprimante : une creality CR 10 S Pro. Elle est parfaite. Il faut une buze de 0.6 et chauffer à 250. J'ai imprimé aussi un secondaire à la bonne taille pour faire tout le système de support du secondaire. Ca m'a permit aussi de centrer le PO au secondaire à une erreur pronfeur près qui m'a obligé de décoller les supports lattéraux une fois vernis et collés... Le barillet est un 18 points. Il a été renforcé avec des triangles de carbone aux jonctions. La collimation se fait par le bas avec une une rotule en bout J'ai usiné au tour les cones des tubes et les diverses vis moletées. J'ai utilisé une tige filetée aux deux bouts en titane (utilisé pour les roues de moto) comme axe pour le secondaire pour réduire le poids. Elle est vissée/collé dans le support du secondaire et bloqué par le dessus par une vis molettée creuse. J'ai piquée l'idée à Franck Grière. C'est pas parfait car le secondaire est lourd et tourne un peu à la collimation. Mais une fois les 4 vis micrométriques callées ca bouge plus. Une fois bien avancé avec les encoders. J'ai fait au plus simple avec les tourillons : un demi cercle. C'est bien trop grand, plus lourd mais ca permet d'utiliser un profilé U alu qui étant en appuis sur les V des tubes carbone du coté rigidifie les tourillons en lattéral : Aucun flex. Et pour placer l'encoder Alt c'est simplissime. en plus les cables se cachent dans le U. L'arrière et le devant J'ai suivi les conseils de M. Lockwood pour le correcteur de Coma et j'ai pris un SIP que j'ai trouvé d"occasion. Ca m'a permit de viser une roue à filtre en sortie. Je trouve que c'est esthétique et très pratique. Le dobson doit peser autour de 55kg en ordre de marche et sans les roues. il doit bien y avoir 5kg de vis et boulons.... Sur le ciel ca fait un vraiment gros changement....Le mirroir est nickel. Et il n'y a aucun astigmatisme. Reste maintenant les finitions 🙂 Cyrille1 point
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Bonsoir à tous C'est à la fois un projet mûri depuis plusieurs années qui se concrétise, et un rêve de gosse qui se réalise ; je vous présente mon tout nouveau LUcky-imaging DObson, alias LUDO Donc laissez moi tout d'abord vous présenter ce magnifique instrument et le concept qui se cache derrière Je suis mordu d'astro depuis très très longtemps, mais parmi toutes les possibilités de ce loisir formidable, jamais un domaine ne m'a autant fasciné que le "lucky imaging" en ciel profond. J'entrevois par cette technique d'imagerie à la fois un potentiel encore sous-exploité d'obtenir des images fantastiques, mais également un moyen pratique de s'affranchir de certaines contraintes. J'ai commencé dans ce domaine avec un T150/750 qui m'a donné entière satisfaction et plus encore, mais rapidement j'ai eu envie de pousser plus loin, beaucoup plus loin. La question se pose alors : Quel est l'instrument le plus adapté à cette pratique ? Petit rappel, le lucky imaging consiste à réaliser des photos en pose courte ( de quelques secondes au plus long, à beaucoup moins si possible ) afin de s'affranchir en partie de la turbulence atmosphérique en sélectionnant les meilleures images avant de les empiler. Pour du lucky imaging, il faut poser court. Pour poser court, il faut beaucoup de lumière. Pour de la lumière il faut du diamètre. Le plus possible. Pour du lucky imaging, nul besoin d'une monture équatoriale de compétition ; il suffit d'un suivi correct en alt-az puisque cela la rotation de champ ne pose pas de problème avec des temps d'exposition rapides et un alignement des images correct. Pour du lucky imaging, il est appréciable d'avoir un instrument transportable afin de profiter d'emplacements ou la turbulence atmosphérique est plus clémente. Pour du lucky imaging, il faut un instrument à l'optique et la mécanique de grande qualité afin de pouvoir obtenir le plus fin détail possible. J'ai un temps lorgné sur des diamètres intermédiaires... 250mm ? 300mm ? Mais finalement pourquoi ne pas viser plus haut ? Le concept est solide, et je me connais assez pour savoir que cette passion ne s'évanouira pas du jour au lendemain. Donc changement de plan et de catégorie : ce sera l'instrument d'une vie. Rapidement je me tourne vers Frédéric Géa ( Stellarzac Instruments ) pour la structure et conception générale, et vers Térence Pelletier ( Bigowlbinoscope ) pour les optiques. Après de longues heures passées au téléphone avec Fred pour réinventer le télescope parfait les caractéristiques finales de l'instrument sont établies : - Diamètre 560mm - Focale 2240mm - F/D=4 - Miroir primaire en quartz, épaisseur 38mm en ménisque sur barillet astatique 18 points - Miroir secondaire de 140mm - Obstruction 25% - Champ de pleine lumière 30mm - Motorisation azimutale, Stellarcat + Nexus-DSC - Porte oculaire motorisé TCF-LEO Tout ceci en fait un instrument extrêmement adaptable à mes besoins actuels et futurs. Il est évidemment compatible avec mon matériel d'acquisition actuel, à savoir les correcteurs de champ GPU x1, ASA x0.73, et la barlow correctrice APM x2.7, ainsi que les caméras QHY290M et QHY462C J'ai ainsi un échantillonnage de 0.36"/pixel avec le réducteur ASA, 0.27"/pixel avec le correcteur GPU, et 0.10"/pixel à la barlow. Avec mes caméras, le champ est assez étroit ; cependant, mon but avoué étant la haute résolution, j'avoue que ça ne me préoccupe pas plus que ça, même si cela amène quelques contraintes supplémentaires. Mais la sortie du foyer est confortable, et le tube est conçu pour pouvoir supporter un âne mort à l'oculaire donc j'ai de quoi voir venir si je veux faire évoluer le setup. Caméra plus large, dérotateur de champ, et plein d'autres joyeusetés qui me trottent évidemment dans la tête, mais pour l'heure, on va déjà essayer de pousser la bête avec ce que j'ai Question encombrement et déplacement, le tube rentre sans problème dans une voiture à coffre haut ( type scénic ) ; le principal souci pour le moment étant que je n'ai pas de voiture :D Donc ce tube restera un certain temps utilisé sur ma terrasse de petite ville, à moins de 100m d'altitude, avec une pollution lumineuse certaine mais au seeing parfois bon. Question orientation, ma terrasse me donne accès à toutes les cibles au nord jusqu'à une déclinaison de +20° environ. ça peu paraître "dommage" de ne pas avoir tout le ciel, mais j'estime avoir de quoi faire dans cette zone du ciel sans m'ennuyer pour quelques années au moins de toutes façons. Qui plus est, dans l'esprit de "lutte contre la turbu", on aime bien avoir les objets le plus proche possible du zénith ; donc les objets situés plus bas ne montent jamais très haut dans tous les cas. Et pour le planétaire, ce ne sera pas non plus pour tout de suite. Mais ce n'est pas mon domaine de prédilection de toute manière. Le télescope est arrivé chez moi il y a quelques jours, et murphy a été plus que clément puisque j'ai pu entamer un marathon avec neuf nuits complètes d'affillée ! C'est un vrai bonnheur à utiliser ! Le télescope est toujours hyper stable et respire le solide, soit tout le contraire des instruments que j'ai pu avoir auparavant Avec un peu de pratique niveau montage, si à 20h le tube est au chaud à l'intérieur et que je décide de sortir imager, à 21h je peux lancer les poses avec un tube collimaté et une motorisation opérationnelle ; et quand c'est fini, tout est plié en 15 minutes. Un régal Evidemment, un tube comme ça ne s'apprivoise pas non plus du jour au lendemain ; la période de pleine lune a été propice aux différents tests, réglages, et erreurs de débutant inévitables... avec en prime quelques tuiles, du genre une soudure qui lâche dans le boîtier du Nexus qu'il a fallu réparer, ou le viseur point rouge acheté pour l'occasion qui décide de ne plus fonctionner du tout après deux utilisations. Le pointage "à l'oeil" au T560, c'est une epérience enrichissante je ne dis pas... mais là il va vraiment falloir que je me retrouve un chercheur Mais malgré tout, les images que je tirais durant cette première semaine n'étaient pas à la hauteur de ce que j'attendais vraiment. Des images certes "pas mal", un signal monstrueux comparativement au temps passé par cible , surtout en considérant la pleine lune ;) mais question résolution, c'était entre mauvais et moyen. Pourtant, ni l'instrument ni la turbulence n'étaient en cause : en ajoutant la barlow, j'ai obtenu une résolution impressionnante sur le centre de m13 entre autres. Alors quoi ? que reste-t-il dans la chaine optique ? Le correcteur de champ évidemment ! Je ferai certainement un post dédié pour expliquer la chose en détail, mais après un peu de recherche, ( je découvre que la distance correcteur/capteur recommandée par les fabricants pourrait être trop faible pour mon usage. ) EDIT du 08/05 : La distance préconisée était finalement la bonne, mais le calcul de la distance sur mon montage était faux. Du coup mon correcteur était bien trop près du capteur quand même. Le ciel se dégage après plusieurs jours de temps couvert, et je peux vérifier mon hypothèse le soir même. Le résultat est immédiat, l'amélioration crève les yeux Bien que j'aie passé quasiment toute la nuit à déterminer les positions optimales pour mes différents correcteurs, j'ai tout de même gardé un peu de temps pour une véritable "première lumière" en fin de nuit. La lune se levait, et j'ai un peu galéré au traitement car je manque d'étoiles dans le champ pour aligner ; tout ceci est encore très perfectible sur beaucoup de points. Mais ça reste néanmoins un bon aperçu des possibilités de ce scope, et la première d'une longue série j'espère Voici donc le héron, couple formé par les galaxies NGC5394 et NGC5395, sur fond de pétouilles T560 à F2.9, QHY290M, 4214x500ms soit 35 mn retenues sur 1h30 de prise de vue totale. Image à 120% de la taille d'acquisition. La FWHM avoisine 1.3" au centre de l'image après empilement. Vive l'astro, et a très bientôt Romain1 point
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Salut ! Bon, dimanche soir c'était dégagé, selon prévisions météo, jusque minuit, puis de nouveau à partir de 2/3h. Le crépuscule astro tourne autour de 22h15/30 ces jours-ci, 1h30 de pose ca ne permettait pas de faire une galaxie u une nébuleuse. Je ne suis pas trop fan des amas, autant en visuel ils font leur petit, autant en photo ce n'est pas une cible qui me laisse une forte impression généralement (hors considération qualitative de l'image), sauf quand ils sont bien accompagnés comme celui de la région d'Antares, ou de la nébuleuse de la bulle... Et sauf le fameux de l'hémisphère sud bien sur. Enfin, je n'vais pas le temps pour autre chose donc je me suis dit quand j'allais en tenter un, faut bien essayer quand même Fait au TS UNC 200mm F4 avec ASI533MC et Optolong L-pro Mélange de poses de 50 secondes et 15 secondes pour tenter de décramer le coeur Le positif : - Amas plutôt étendu, je suis content, il occupe bien la photo - Etoiles plutôt rondes malgré une collim hasardeuse, l'étoile défocalisée n'était pas symétrique quand j'ai fait la MAP, et vu que c'était juste pour une photo souvenir d'une heure j'ai eu la flemme de la refaire - Des étoiles visibles jusqu'au plus près du coeur, cramage évité Mais : - Un manque de résolution, sûrement dû à cette collim - Un FDC carrément dégueu, mais pas étonnant avec si peu de poses et de si courte durée - J'ai coupé la galaxie en haut à droite Ca fera une photo souvenir Par contre ! A minuit je regarde mon portable, je vois que le guidage est niquel, et pas de nuage sur les brutes, mais tellement fatigué que je n'ai pas le courage de sortir voir à quoi ca ressemble dehors. Autant dire que les 3 météos que j'utilise habituellement se sont bine plantées, que Windy qui sort son épingle du jeu. Bref j'ai pointé M101 depuis mon lit, et lancé 4 heures en 60 x 240sec Et là je suis plutôt content. Bien que la réduction de bruit soit un peu trop forte sur le FDC, il faut que je la refasse, pour le reste ca va Toujours pas de couleurs, mais quasi jamais sur mes galaxies, on ne change pas une équipe qui perd. Désolé pas moyen de zoom, avec ma connexion forestière pour pouvoir poster je dois réduire et compresser (M3 est à 1mo là). J'espère qu'elles vous plairont1 point
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