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  1. skyciel34

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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 05/11/21 dans toutes les zones

  1. Bonsoir à tous C'est à la fois un projet mûri depuis plusieurs années qui se concrétise, et un rêve de gosse qui se réalise ; je vous présente mon tout nouveau LUcky-imaging DObson, alias LUDO Donc laissez moi tout d'abord vous présenter ce magnifique instrument et le concept qui se cache derrière Je suis mordu d'astro depuis très très longtemps, mais parmi toutes les possibilités de ce loisir formidable, jamais un domaine ne m'a autant fasciné que le "lucky imaging" en ciel profond. J'entrevois par cette technique d'imagerie à la fois un potentiel encore sous-exploité d'obtenir des images fantastiques, mais également un moyen pratique de s'affranchir de certaines contraintes. J'ai commencé dans ce domaine avec un T150/750 qui m'a donné entière satisfaction et plus encore, mais rapidement j'ai eu envie de pousser plus loin, beaucoup plus loin. La question se pose alors : Quel est l'instrument le plus adapté à cette pratique ? Petit rappel, le lucky imaging consiste à réaliser des photos en pose courte ( de quelques secondes au plus long, à beaucoup moins si possible ) afin de s'affranchir en partie de la turbulence atmosphérique en sélectionnant les meilleures images avant de les empiler. Pour du lucky imaging, il faut poser court. Pour poser court, il faut beaucoup de lumière. Pour de la lumière il faut du diamètre. Le plus possible. Pour du lucky imaging, nul besoin d'une monture équatoriale de compétition ; il suffit d'un suivi correct en alt-az puisque cela la rotation de champ ne pose pas de problème avec des temps d'exposition rapides et un alignement des images correct. Pour du lucky imaging, il est appréciable d'avoir un instrument transportable afin de profiter d'emplacements ou la turbulence atmosphérique est plus clémente. Pour du lucky imaging, il faut un instrument à l'optique et la mécanique de grande qualité afin de pouvoir obtenir le plus fin détail possible. J'ai un temps lorgné sur des diamètres intermédiaires... 250mm ? 300mm ? Mais finalement pourquoi ne pas viser plus haut ? Le concept est solide, et je me connais assez pour savoir que cette passion ne s'évanouira pas du jour au lendemain. Donc changement de plan et de catégorie : ce sera l'instrument d'une vie. Rapidement je me tourne vers Frédéric Géa ( Stellarzac Instruments ) pour la structure et conception générale, et vers Térence Pelletier ( Bigowlbinoscope ) pour les optiques. Après de longues heures passées au téléphone avec Fred pour réinventer le télescope parfait les caractéristiques finales de l'instrument sont établies : - Diamètre 560mm - Focale 2240mm - F/D=4 - Miroir primaire en quartz, épaisseur 38mm en ménisque sur barillet astatique 18 points - Miroir secondaire de 140mm - Obstruction 25% - Champ de pleine lumière 30mm - Motorisation azimutale, Stellarcat + Nexus-DSC - Porte oculaire motorisé TCF-LEO Tout ceci en fait un instrument extrêmement adaptable à mes besoins actuels et futurs. Il est évidemment compatible avec mon matériel d'acquisition actuel, à savoir les correcteurs de champ GPU x1, ASA x0.73, et la barlow correctrice APM x2.7, ainsi que les caméras QHY290M et QHY462C J'ai ainsi un échantillonnage de 0.36"/pixel avec le réducteur ASA, 0.27"/pixel avec le correcteur GPU, et 0.10"/pixel à la barlow. Avec mes caméras, le champ est assez étroit ; cependant, mon but avoué étant la haute résolution, j'avoue que ça ne me préoccupe pas plus que ça, même si cela amène quelques contraintes supplémentaires. Mais la sortie du foyer est confortable, et le tube est conçu pour pouvoir supporter un âne mort à l'oculaire donc j'ai de quoi voir venir si je veux faire évoluer le setup. Caméra plus large, dérotateur de champ, et plein d'autres joyeusetés qui me trottent évidemment dans la tête, mais pour l'heure, on va déjà essayer de pousser la bête avec ce que j'ai Question encombrement et déplacement, le tube rentre sans problème dans une voiture à coffre haut ( type scénic ) ; le principal souci pour le moment étant que je n'ai pas de voiture :D Donc ce tube restera un certain temps utilisé sur ma terrasse de petite ville, à moins de 100m d'altitude, avec une pollution lumineuse certaine mais au seeing parfois bon. Question orientation, ma terrasse me donne accès à toutes les cibles au nord jusqu'à une déclinaison de +20° environ. ça peu paraître "dommage" de ne pas avoir tout le ciel, mais j'estime avoir de quoi faire dans cette zone du ciel sans m'ennuyer pour quelques années au moins de toutes façons. Qui plus est, dans l'esprit de "lutte contre la turbu", on aime bien avoir les objets le plus proche possible du zénith ; donc les objets situés plus bas ne montent jamais très haut dans tous les cas. Et pour le planétaire, ce ne sera pas non plus pour tout de suite. Mais ce n'est pas mon domaine de prédilection de toute manière. Le télescope est arrivé chez moi il y a quelques jours, et murphy a été plus que clément puisque j'ai pu entamer un marathon avec neuf nuits complètes d'affillée ! C'est un vrai bonnheur à utiliser ! Le télescope est toujours hyper stable et respire le solide, soit tout le contraire des instruments que j'ai pu avoir auparavant Avec un peu de pratique niveau montage, si à 20h le tube est au chaud à l'intérieur et que je décide de sortir imager, à 21h je peux lancer les poses avec un tube collimaté et une motorisation opérationnelle ; et quand c'est fini, tout est plié en 15 minutes. Un régal Evidemment, un tube comme ça ne s'apprivoise pas non plus du jour au lendemain ; la période de pleine lune a été propice aux différents tests, réglages, et erreurs de débutant inévitables... avec en prime quelques tuiles, du genre une soudure qui lâche dans le boîtier du Nexus qu'il a fallu réparer, ou le viseur point rouge acheté pour l'occasion qui décide de ne plus fonctionner du tout après deux utilisations. Le pointage "à l'oeil" au T560, c'est une epérience enrichissante je ne dis pas... mais là il va vraiment falloir que je me retrouve un chercheur Mais malgré tout, les images que je tirais durant cette première semaine n'étaient pas à la hauteur de ce que j'attendais vraiment. Des images certes "pas mal", un signal monstrueux comparativement au temps passé par cible , surtout en considérant la pleine lune ;) mais question résolution, c'était entre mauvais et moyen. Pourtant, ni l'instrument ni la turbulence n'étaient en cause : en ajoutant la barlow, j'ai obtenu une résolution impressionnante sur le centre de m13 entre autres. Alors quoi ? que reste-t-il dans la chaine optique ? Le correcteur de champ évidemment ! Je ferai certainement un post dédié pour expliquer la chose en détail, mais après un peu de recherche, ( je découvre que la distance correcteur/capteur recommandée par les fabricants pourrait être trop faible pour mon usage. ) EDIT du 08/05 : La distance préconisée était finalement la bonne, mais le calcul de la distance sur mon montage était faux. Du coup mon correcteur était bien trop près du capteur quand même. Le ciel se dégage après plusieurs jours de temps couvert, et je peux vérifier mon hypothèse le soir même. Le résultat est immédiat, l'amélioration crève les yeux Bien que j'aie passé quasiment toute la nuit à déterminer les positions optimales pour mes différents correcteurs, j'ai tout de même gardé un peu de temps pour une véritable "première lumière" en fin de nuit. La lune se levait, et j'ai un peu galéré au traitement car je manque d'étoiles dans le champ pour aligner ; tout ceci est encore très perfectible sur beaucoup de points. Mais ça reste néanmoins un bon aperçu des possibilités de ce scope, et la première d'une longue série j'espère Voici donc le héron, couple formé par les galaxies NGC5394 et NGC5395, sur fond de pétouilles T560 à F2.9, QHY290M, 4214x500ms soit 35 mn retenues sur 1h30 de prise de vue totale. Image à 120% de la taille d'acquisition. La FWHM avoisine 1.3" au centre de l'image après empilement. Vive l'astro, et a très bientôt Romain
    2 points
  2. Tuto posté également sur Noctua. Prérequis : être familier avec les techniques de base en prise de vue, empilement et traitement des images astro, ainsi qu'avec un logiciel de traitement tel que Photoshop ou The Gimp (notion de calques, masques, etc...). Voir ce tuto par exemple si vous débutez. Ce tuto vous présente une méthode pour capter les IFN (Integrated Flux Nebula), ces nébulosités de gaz et poussières extrêmement ténues que seule la lueur de la galaxie éclaire. Là où il y en a il faut poser très longtemps pour les chopper! Plus de détails sur le sujet: http://www.astrosurf.com/luxorion/univers-cirrus-ifn.htm http://www.skymonsters.net/docs/MandelWilsonCatalogue.html http://www.aicccd.com/archive/aic2005/The_unexplored_nebula_project-smandel.pdf La méthode présentée ici n'est pas la seule, et sans doute pas la meilleurs! Mais elle est assez simple pour des résultats que je trouve très corrects, je l'ai donc adopté. Rendons à César ce qui est à César, je l'ai moi-même Pompée (en grande partie) à "Crazed Conceptions" ici (en anglais): Outils utilisés : Siril, Photoshop, Starnet++. Mais les principes sont applicables à d'autres logiciels équivalents (The Gimp...). 1) Conseils pour la prise de vue Choisir une nuit sans lune! Poser avec une optique très lumineuse. Ce sera plus facile d'en trouver dans les grands champs => c'est pourquoi beaucoup de photos avec IFN sont grand champs. Poser longtemps! Le signal est ténu... Ne pas hésiter à étendre ses sessions sur plusieurs nuits. Attention à la règle des 3 sigmas pour maximiser son signal (voir ici) Dans la mesure du possible, ayez plus tendance à éxagérer votre temps de pose unitaire que l'inverse. Evitez les filtres! Sauf si votre ciel est vraiment très pollué. Mais vous allez avoir du mal à chopper les IFN dans ce cas... Sous un ciel Bortle 4 je n'en n'utilise pas. Soignez vos DOF encore plus que d'habitude, surtout les flats. Le traitement fait monter les gradients de PL et les défauts de flat en même temps que l'IFN, s'il en subsiste trop il est parfois difficile de les corriger! 2) Empilement Rien de particulier à l'empilement, faite le comme vous en avez l'habitude, sauf peut-être concernant le retrait de gradient: je recommande de l'appliquer d'abord sur les brutes avant empilement, puis l'affiner après empilement (c'est possible avec Siril par exemple si on l'utilise en manuel, voir cette doc) 3) Créer un masque starless en utilisant l'outils Starnet++ Pour apprendre à trouver et utiliser l'outils Starnet++, voir ce tuto. Ouvrir sa brute d'empilement image avec photoshop (ou The Gimp, etc...) Dupliquer le calque dans une nouvelle image, la mettre en noir et blanc (image/mode niveaux de gris), la sauvegarder en .tif. Appliquer Starnet++ mono sur l'image ainsi obtenue. Ouvrir l'image résultat en tant que calque dans son image initiale. On peut lui donner le nom de "Starless" par exemple. Appliquer au calque Starless un débruitage. Ne pas hésiter à pousser les curseurs, l'idée est de bien lisser l'image - elle ne va servir que de masque. Sous Photoshop je recommande le filtre Caméra Raw, section Details / Débruitage, qui permet de pousser plus loin. Appliquer au calque Starless un effet de courbe (ctrl-M): faire bien monter les blanc sans les saturer (du moins pas de manière trop visible), et descendre les noirs sans cliper non plus (idem, pas de manière visible) Dupliquer le calque et appliquer à la copie une inversion de couleur/négatif (image/réglages/négatif). Renommer le calque en "Starless inverse". Voici la tête d'un calque/masque de ce genre: Rendre invisible les deux calques starless 4) Faire monter les IFN Ajouter un effet Niveaux, le nommer IFN, lui donner un masque de fusion Rendre visible le calque starless, le copier entièrement (ctrl-a ctrl-c), le masquer à nouveau, éditer le masque de fusion de l'effet (alt-click), coller le masque (ctrl-v) Baisser le curseur du milieu (tons moyens). Amplitude à choisir au jugé, selon ce qu'on a envie! D'habiude je m'arrête juste avant que ça ne commence à saturer/cliper et donc perdre des détails. 5) Diminuer le fond de ciel Ajouter un effet Niveaux, le nommer FDC, lui donner un masque de fusion Rendre visible le calque starless inverse, le copier entièrement (ctrl-a ctrl-c), le masquer à nouveau, éditer le masque de fusion de l'effet (alt-click), coller le masque (ctrl-v) Monter le curseur du milieu (tons moyens). Amplitude à choisir au jugé, selon ce qu'on a envie! D'habitude je vérifie à la pipette les zones les plus sombres et je ne descend pas au dessous de 20/25 voir 30 sur certaines images 6) Vérification des montés de gradient et retouches locales Le traitement précédent fait monter les IFN mais aussi les résidus de gradient de pollution lumineuses, s'il en reste trop, ainsi que les effets de mauvais flats. Je recommande donc de télécharger une série de photos références de la même région du ciel et avec IFN, faites par d'autres astrams (à chercher sur Astrobin ou Telescopius par exemple...). Si telle région plus claire se retrouve sur la plupart des photos c'est que c'est bien du signal nébuleux/IFN, si elle n'est que sur la votre c'est que c'est un artéfact! Pour diminuer les résidus une fois identifiés je n'ai pas vraiment de remède miracle. Il faut jouer avec des retouches de niveaux, luminosité/contrastes ou expositions locales - moi j'utilise le filtre "caméra raw" de photoshop qui propose les mêmes fonctions que Lightroom, avec des masques locaux. Le reste du traitement de la photo est plus classique: réduction d'étoiles, couleurs, débruitages éventuels... Ce n'est pas l'objet de ce tuto! 7) Traitement différencié des autres objets dans le champs et des couleurs d'étoiles Si vous avez des objets dans le champs en plus des IFN (exemple: M81/M82) vous voudrez peut-être leur appliquer un traitement parallèle plus classique en partant d'une copie de votre brute d'empilement, puis d'intégrer le résultat à l'image IFN avec un jeu de calques. En effet, le traitement décrit ici à tendance à crâmer complètement ces objets qui deviennent tout blancs... Et c'est un peu le même problème avec la couleur des étoiles qui a tendance à se perdre: on pourra dès lors se créer un calque "couleur" depuis ce traitement parallèle. => Exemples Quelques exemple de photos que j'ai réalisé avec cette méthode, prises avec un Samyang 135mm ouvert au max f/2, un APN Canon 650D défiltré partiel et la monture Star Advanturer. Prises unitaires de 2 minutes à ISO 800, cumul de 5h à 7h30 de pose selon les clichés: M81 - M82 Conjonction Mars- Pléïades Mosaïque polaire (full à voir ici)
    2 points
  3. Bonjour les astram, Voilà enfin la réception tant attendue de mon SD 12". Je suis allé le chercher directement chez Mr Vincent car aucune confiance dans les services de livraisons. Et bien je ne regrette pas … quel accueil par Mr Vincent et sa femme et quel endroit ! J’ai pris une sacrée claque dans le lieu où se trouve Sud Dobson. Cela fait une belle bouffée d’oxygène et une belle cure culinaire d’ailleurs. Vraiment le paradis, je n’exagère pas pour celui qui aime la nature, les couleurs, le coté sauvage, la bonne cuisine Française et surtout le calme ainsi que la gentillesse des gens dans les petits villages. Ma petite histoire et mon choix en quelques mots, j’ai eu lors de mon adolescence une 70/900 Bresser, ensuite un Mak127 que j’avais posé sur une EQ1( !!) …. Mais malgré tout j’étais assez content des résultats puisque j’ai découvert Saturne, Jupiter, M31, M42,M13 Je n’ai pas su optimiser ces deux instruments et j’ai laissé de coté l’astronomie et donc revendus les instruments que je regrette vraiment d’ailleurs. Et oui tout restaient quand même minuscules et j’ai été assez frustré au final mais content. Pourtant lorsqu’on a 14/15 ans et découvrir soi-même Saturne et Jupiter c’est vraiment incroyable mais on est ado … on en veut toujours plus… J’ai décidé de me remettre à l’astro , après 15 ans d’arrêt et depuis j’ai beaucoup lu webastro,cloudy night, les annonces, les sites afin de réfléchir ce qui me correspondrait le plus. J’ai vraiment pesé le pour et le contre et je peux vous dire que ça été très compliqué ! J’ai eu beaucoup de contradictions lors de ces dernières années. J’ai mis 4/5 ans avant de choisir … c’est dire ! je ne voulais pas me planter et en attendant le budget augmentait petit à petit. Mon choix ? Je souhaitais faire du visuel pur, notamment le CP, donc idéalement le plus de diamètre possible. Sauf que j’avais un problème concernant l’encombrement ! Je voulais quelque chose d’assez simple à mettre en œuvre rapidement. J’avais assez peur de la collimation, ainsi que la monture équatoriale. Donc là première contradiction puis que je me suis tourné rapidement entre une bonne APO Japonaise sur une monture azimutale ou un Dobson … et là ça été très compliqué puisqu’au final se sont des instruments assez complémentaires. Inscription en 2018 dans le club astro de ma ville, et ça m’a vraiment conforté dans mes choix. Le GO TO hors de question pour moi, je veux découvrir moi-même, chercher avec une carte, apprendre, à l’ancienne. La facilité et la technologie ce n’est pas le but rechercher dans mon activité. La monture équatoriale, très confortable mais pas à l’aise encore. Pour le Dobson le choix s’est vite porté sur une structure en serrurier, pour cause de poids, de rangement et de transport (et je tiens à préciser que ces trois contraintes sont vraiment à prendre en compte pour les débutants) Dès lors plus beaucoup de choix dans l’industriel, j’ai été attiré par quelques mois par l’explorer scientific mais au vue des problèmes rencontrés j’ai jeté l’éponge, recevoir un instrument à 1200 euros avec des problèmes de finitions ou abimé etc c’est pas la peine. Donc clairement l’artisanat est arrivé petit à petit bien que la lunette APO soit toujours dans la tête. Et puis j’ai commencé grâce à Webastro à rechercher des Dobson d’artisans et 2 artisans sont sortis du lot, Summerian optic et Sud Dobson, j’ai donc choisi SD, avec d’excellents retours, le site est assez détaillé en photos et caractéristiques, j’aimais bien le look des Dobson SD, le bois j’adore et … c’est Français. Oui ça compte pour moi le « Made in France » Après moultes échanges sur Webastro, je me suis dit que le Dobson est juste l’instrument qui répondra à mes attentes. J’ai donc décidé de signer un devis pour un SD compact de 300mm. Pancho61 à fait définitivement tourner la balance suite à son CROA. Rendez-vous donc chez Mr Vincent afin de prendre possession du Dobson, ça vaut franchement le détour d’aller le réceptionner. (Désolé si je me répète) Nous l’avons donc monté, c’est assez déconcertant de le monter aussi rapidement, 6 vis au total et la cage secondaire avec des attaches type vélo et ensuite collimation. En moins de 5min le Dobson est monté, génial donc. Ensuite démontage encore plus rapidement et rangement dans la caisse conçu pour avec chaque élément dans leurs places respectives. Le télescope fait environ 21 kilos tout compris, c’est parfait. Puis Mr Vincent me propose de l’essayer le soir même avec un autre Dobson SD mais de 600mm afin d’y faire quelques réglages. Rendez-vous pris le soir afin d’installer les télescopes et vers 20H30 le spectacle a commencé, le ciel était magnifique, rarement vu comme cela, première cible Venus afin d’y régler le chercher point rouge, ensuite direction M42, et là ce fut vraiment magnifique !! des nuances de gris vert et de roses, 6 étoiles dans le trapèze. On a enchainé beaucoup d’objets tous incroyables et magnifiques au 300, enfin j’ai vue des bras de galaxies ! le sombrero, l’aiguille magnifique, la chaine de Markarian, Il y a énormément à faire avec ce genre de télescope…. La prochaine étape sera évidemment d’être plus à l’aise avec le ciel, le repérage ainsi que le Dobson en lui-même. Ensuite optimiser le Dobson, la collimation avec le HG, acheter un voir deux oculaires en plus, pour le moment je n’ai que le 11 et 6.7 en ES en 82°. Acheter un filtre UHC ou OIII, pourquoi pas si le besoin s’en fait de repolir le miroir (je veux bien vos retours à ce sujet), acheter d’autres filtres pour le contraste. Tout ça pour conclure que je suis vraiment heureux, très content, de mon Dobson que je trouve évidemment très beau, que sans l’aide de webastro je n’aurais pas fait ce choix, les avis et conseils de nombreux astram que je n’ai jamais rencontrés et m’ont beaucoup aidés, je remercie (et j’y tiens) @Gildas974, @etoilesdesecrins, @Subwoofque j’ai dû fatigué plus d’une fois avec mes questions, parfois stupides, @martial_julian pour ses précieux conseils, @Guilaume, pour ses bon plans et son avis aussi. @paradise( lorqu’il était encore en retraite d’astronome) @popov et son expériences positives sur les SD, @Foldedol qui m’a bien aidé en comparant les 2 instruments que je souhaitais. @Joan Bepour ses retours sur le ES (mais où es-tu ??) et son aide sur les oculaires et bon plans aussi ainsi que @CDLCpour ses vidéos et conseils, @pancho61 qui à fait basculer définivement mon choix. Pour terminer merci Mr & Mme Vincent pour avoir réalisés un magnifique Dobson, un accueil chaleureux, de m’avoir fait découvrir un endroit sublime. Choisir un instrument est vraiment compliqué si l’on commence à se mettre à l’astronomie sérieusement. L’inscription dans un club me semble primordiale, et il faut vraiment réfléchir à ses besoins, voir les instruments en réel, ne pas se précipiter et prendre vraiment en compte le poids, comment et où se déplacer avec et surtout profiter des rencontres astro, poser des questions et évidemment le budget qu’on est prêt à y consacrer. Merci le site et les membres Webastro. Arnaud
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