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Tuto posté également sur Noctua. Prérequis : être familier avec les techniques de base en prise de vue, empilement et traitement des images astro, ainsi qu'avec un logiciel de traitement tel que Photoshop ou The Gimp (notion de calques, masques, etc...). Voir ce tuto par exemple si vous débutez. Ce tuto vous présente une méthode pour capter les IFN (Integrated Flux Nebula), ces nébulosités de gaz et poussières extrêmement ténues que seule la lueur de la galaxie éclaire. Là où il y en a il faut poser très longtemps pour les chopper! Plus de détails sur le sujet: http://www.astrosurf.com/luxorion/univers-cirrus-ifn.htm http://www.skymonsters.net/docs/MandelWilsonCatalogue.html http://www.aicccd.com/archive/aic2005/The_unexplored_nebula_project-smandel.pdf La méthode présentée ici n'est pas la seule, et sans doute pas la meilleurs! Mais elle est assez simple pour des résultats que je trouve très corrects, je l'ai donc adopté. Rendons à César ce qui est à César, je l'ai moi-même Pompée (en grande partie) à "Crazed Conceptions" ici (en anglais): Outils utilisés : Siril, Photoshop, Starnet++. Mais les principes sont applicables à d'autres logiciels équivalents (The Gimp...). 1) Conseils pour la prise de vue Choisir une nuit sans lune! Poser avec une optique très lumineuse. Ce sera plus facile d'en trouver dans les grands champs => c'est pourquoi beaucoup de photos avec IFN sont grand champs. Poser longtemps! Le signal est ténu... Ne pas hésiter à étendre ses sessions sur plusieurs nuits. Attention à la règle des 3 sigmas pour maximiser son signal (voir ici) Dans la mesure du possible, ayez plus tendance à éxagérer votre temps de pose unitaire que l'inverse. Evitez les filtres! Sauf si votre ciel est vraiment très pollué. Mais vous allez avoir du mal à chopper les IFN dans ce cas... Sous un ciel Bortle 4 je n'en n'utilise pas. Soignez vos DOF encore plus que d'habitude, surtout les flats. Le traitement fait monter les gradients de PL et les défauts de flat en même temps que l'IFN, s'il en subsiste trop il est parfois difficile de les corriger! 2) Empilement Rien de particulier à l'empilement, faite le comme vous en avez l'habitude, sauf peut-être concernant le retrait de gradient: je recommande de l'appliquer d'abord sur les brutes avant empilement, puis l'affiner après empilement (c'est possible avec Siril par exemple si on l'utilise en manuel, voir cette doc) 3) Créer un masque starless en utilisant l'outils Starnet++ Pour apprendre à trouver et utiliser l'outils Starnet++, voir ce tuto. Ouvrir sa brute d'empilement image avec photoshop (ou The Gimp, etc...) Dupliquer le calque dans une nouvelle image, la mettre en noir et blanc (image/mode niveaux de gris), la sauvegarder en .tif. Appliquer Starnet++ mono sur l'image ainsi obtenue. Ouvrir l'image résultat en tant que calque dans son image initiale. On peut lui donner le nom de "Starless" par exemple. Appliquer au calque Starless un débruitage. Ne pas hésiter à pousser les curseurs, l'idée est de bien lisser l'image - elle ne va servir que de masque. Sous Photoshop je recommande le filtre Caméra Raw, section Details / Débruitage, qui permet de pousser plus loin. Appliquer au calque Starless un effet de courbe (ctrl-M): faire bien monter les blanc sans les saturer (du moins pas de manière trop visible), et descendre les noirs sans cliper non plus (idem, pas de manière visible) Dupliquer le calque et appliquer à la copie une inversion de couleur/négatif (image/réglages/négatif). Renommer le calque en "Starless inverse". Voici la tête d'un calque/masque de ce genre: Rendre invisible les deux calques starless 4) Faire monter les IFN Ajouter un effet Niveaux, le nommer IFN, lui donner un masque de fusion Rendre visible le calque starless, le copier entièrement (ctrl-a ctrl-c), le masquer à nouveau, éditer le masque de fusion de l'effet (alt-click), coller le masque (ctrl-v) Baisser le curseur du milieu (tons moyens). Amplitude à choisir au jugé, selon ce qu'on a envie! D'habiude je m'arrête juste avant que ça ne commence à saturer/cliper et donc perdre des détails. 5) Diminuer le fond de ciel Ajouter un effet Niveaux, le nommer FDC, lui donner un masque de fusion Rendre visible le calque starless inverse, le copier entièrement (ctrl-a ctrl-c), le masquer à nouveau, éditer le masque de fusion de l'effet (alt-click), coller le masque (ctrl-v) Monter le curseur du milieu (tons moyens). Amplitude à choisir au jugé, selon ce qu'on a envie! D'habitude je vérifie à la pipette les zones les plus sombres et je ne descend pas au dessous de 20/25 voir 30 sur certaines images 6) Vérification des montés de gradient et retouches locales Le traitement précédent fait monter les IFN mais aussi les résidus de gradient de pollution lumineuses, s'il en reste trop, ainsi que les effets de mauvais flats. Je recommande donc de télécharger une série de photos références de la même région du ciel et avec IFN, faites par d'autres astrams (à chercher sur Astrobin ou Telescopius par exemple...). Si telle région plus claire se retrouve sur la plupart des photos c'est que c'est bien du signal nébuleux/IFN, si elle n'est que sur la votre c'est que c'est un artéfact! Pour diminuer les résidus une fois identifiés je n'ai pas vraiment de remède miracle. Il faut jouer avec des retouches de niveaux, luminosité/contrastes ou expositions locales - moi j'utilise le filtre "caméra raw" de photoshop qui propose les mêmes fonctions que Lightroom, avec des masques locaux. Le reste du traitement de la photo est plus classique: réduction d'étoiles, couleurs, débruitages éventuels... Ce n'est pas l'objet de ce tuto! 7) Traitement différencié des autres objets dans le champs et des couleurs d'étoiles Si vous avez des objets dans le champs en plus des IFN (exemple: M81/M82) vous voudrez peut-être leur appliquer un traitement parallèle plus classique en partant d'une copie de votre brute d'empilement, puis d'intégrer le résultat à l'image IFN avec un jeu de calques. En effet, le traitement décrit ici à tendance à crâmer complètement ces objets qui deviennent tout blancs... Et c'est un peu le même problème avec la couleur des étoiles qui a tendance à se perdre: on pourra dès lors se créer un calque "couleur" depuis ce traitement parallèle. => Exemples Quelques exemple de photos que j'ai réalisé avec cette méthode, prises avec un Samyang 135mm ouvert au max f/2, un APN Canon 650D défiltré partiel et la monture Star Advanturer. Prises unitaires de 2 minutes à ISO 800, cumul de 5h à 7h30 de pose selon les clichés: M81 - M82 Conjonction Mars- Pléïades Mosaïque polaire (full à voir ici)1 point
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Bien que le développement du système SuperHeavy/Starship soit suivi dans les Fils consacrés aux prototypes (BN et SN) il parait normal que dans le cadre du projet Artemis, il y ait un Fil pour la version lunaire qui sera un véhicule spécifique répondant aux besoins de la NASA. De même que les versions HLS de National Team et Dynetics ont leur prore Fil. On note que la sélection unique de ce Moon-Starship effectué récemment par la NASA (avec 2,9 G$ de financement) pour effectuer la mission Artemis III (les deux autres concurrents ayant été écartés) vient d'être remise en cause par le Sénat US. source : https://spacenews.com/senate-bill-would-direct-nasa-to-select-a-second-hls-company/ Le financement est augmenté fortement et porté à un peu plus de 10 G$ Le Sénat demande à la NASA de procéder à une nouvelle sélection (Space X inclus) afin de désigner au moins deux compagnies A noter que la formulation utilisée par le Sénat “not fewer than 2 entities” n'interdit pas de sélectionner et financer les trois projets. Le financement sera individualisé et le versement sera pluri-annuel Une vue d'artiste de ce que pourrait être le Moon-Starship (donc adapté à un atterrissage lunaire) qui n'effectuerait que la navette entre la Gateway et le sol lunaire. Les spécificités : sans ailerons ni protection thermique (ce modèle ne reviendra jamais atterrir sur terre) probablement une rétro-propulsion avec des moteurs spécifiques placés haut pour éviter les projections de cailloux/régolite (les Raptor du bas ne seront pas utilisés pour l'alunissage) des pieds plus écartés pour assurer une bonne stabilité sur un terrain assez accidenté : les premières missions Artemis habitées n'aluniront pas toutes au même endroit (pas de landing zone préparée)0 point
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Bonsoir à tous C'est à la fois un projet mûri depuis plusieurs années qui se concrétise, et un rêve de gosse qui se réalise ; je vous présente mon tout nouveau LUcky-imaging DObson, alias LUDO Donc laissez moi tout d'abord vous présenter ce magnifique instrument et le concept qui se cache derrière Je suis mordu d'astro depuis très très longtemps, mais parmi toutes les possibilités de ce loisir formidable, jamais un domaine ne m'a autant fasciné que le "lucky imaging" en ciel profond. J'entrevois par cette technique d'imagerie à la fois un potentiel encore sous-exploité d'obtenir des images fantastiques, mais également un moyen pratique de s'affranchir de certaines contraintes. J'ai commencé dans ce domaine avec un T150/750 qui m'a donné entière satisfaction et plus encore, mais rapidement j'ai eu envie de pousser plus loin, beaucoup plus loin. La question se pose alors : Quel est l'instrument le plus adapté à cette pratique ? Petit rappel, le lucky imaging consiste à réaliser des photos en pose courte ( de quelques secondes au plus long, à beaucoup moins si possible ) afin de s'affranchir en partie de la turbulence atmosphérique en sélectionnant les meilleures images avant de les empiler. Pour du lucky imaging, il faut poser court. Pour poser court, il faut beaucoup de lumière. Pour de la lumière il faut du diamètre. Le plus possible. Pour du lucky imaging, nul besoin d'une monture équatoriale de compétition ; il suffit d'un suivi correct en alt-az puisque cela la rotation de champ ne pose pas de problème avec des temps d'exposition rapides et un alignement des images correct. Pour du lucky imaging, il est appréciable d'avoir un instrument transportable afin de profiter d'emplacements ou la turbulence atmosphérique est plus clémente. Pour du lucky imaging, il faut un instrument à l'optique et la mécanique de grande qualité afin de pouvoir obtenir le plus fin détail possible. J'ai un temps lorgné sur des diamètres intermédiaires... 250mm ? 300mm ? Mais finalement pourquoi ne pas viser plus haut ? Le concept est solide, et je me connais assez pour savoir que cette passion ne s'évanouira pas du jour au lendemain. Donc changement de plan et de catégorie : ce sera l'instrument d'une vie. Rapidement je me tourne vers Frédéric Géa ( Stellarzac Instruments ) pour la structure et conception générale, et vers Térence Pelletier ( Bigowlbinoscope ) pour les optiques. Après de longues heures passées au téléphone avec Fred pour réinventer le télescope parfait les caractéristiques finales de l'instrument sont établies : - Diamètre 560mm - Focale 2240mm - F/D=4 - Miroir primaire en quartz, épaisseur 38mm en ménisque sur barillet astatique 18 points - Miroir secondaire de 140mm - Obstruction 25% - Champ de pleine lumière 30mm - Motorisation azimutale, Stellarcat + Nexus-DSC - Porte oculaire motorisé TCF-LEO Tout ceci en fait un instrument extrêmement adaptable à mes besoins actuels et futurs. Il est évidemment compatible avec mon matériel d'acquisition actuel, à savoir les correcteurs de champ GPU x1, ASA x0.73, et la barlow correctrice APM x2.7, ainsi que les caméras QHY290M et QHY462C J'ai ainsi un échantillonnage de 0.36"/pixel avec le réducteur ASA, 0.27"/pixel avec le correcteur GPU, et 0.10"/pixel à la barlow. Avec mes caméras, le champ est assez étroit ; cependant, mon but avoué étant la haute résolution, j'avoue que ça ne me préoccupe pas plus que ça, même si cela amène quelques contraintes supplémentaires. Mais la sortie du foyer est confortable, et le tube est conçu pour pouvoir supporter un âne mort à l'oculaire donc j'ai de quoi voir venir si je veux faire évoluer le setup. Caméra plus large, dérotateur de champ, et plein d'autres joyeusetés qui me trottent évidemment dans la tête, mais pour l'heure, on va déjà essayer de pousser la bête avec ce que j'ai Question encombrement et déplacement, le tube rentre sans problème dans une voiture à coffre haut ( type scénic ) ; le principal souci pour le moment étant que je n'ai pas de voiture :D Donc ce tube restera un certain temps utilisé sur ma terrasse de petite ville, à moins de 100m d'altitude, avec une pollution lumineuse certaine mais au seeing parfois bon. Question orientation, ma terrasse me donne accès à toutes les cibles au nord jusqu'à une déclinaison de +20° environ. ça peu paraître "dommage" de ne pas avoir tout le ciel, mais j'estime avoir de quoi faire dans cette zone du ciel sans m'ennuyer pour quelques années au moins de toutes façons. Qui plus est, dans l'esprit de "lutte contre la turbu", on aime bien avoir les objets le plus proche possible du zénith ; donc les objets situés plus bas ne montent jamais très haut dans tous les cas. Et pour le planétaire, ce ne sera pas non plus pour tout de suite. Mais ce n'est pas mon domaine de prédilection de toute manière. Le télescope est arrivé chez moi il y a quelques jours, et murphy a été plus que clément puisque j'ai pu entamer un marathon avec neuf nuits complètes d'affillée ! C'est un vrai bonnheur à utiliser ! Le télescope est toujours hyper stable et respire le solide, soit tout le contraire des instruments que j'ai pu avoir auparavant Avec un peu de pratique niveau montage, si à 20h le tube est au chaud à l'intérieur et que je décide de sortir imager, à 21h je peux lancer les poses avec un tube collimaté et une motorisation opérationnelle ; et quand c'est fini, tout est plié en 15 minutes. Un régal Evidemment, un tube comme ça ne s'apprivoise pas non plus du jour au lendemain ; la période de pleine lune a été propice aux différents tests, réglages, et erreurs de débutant inévitables... avec en prime quelques tuiles, du genre une soudure qui lâche dans le boîtier du Nexus qu'il a fallu réparer, ou le viseur point rouge acheté pour l'occasion qui décide de ne plus fonctionner du tout après deux utilisations. Le pointage "à l'oeil" au T560, c'est une epérience enrichissante je ne dis pas... mais là il va vraiment falloir que je me retrouve un chercheur Mais malgré tout, les images que je tirais durant cette première semaine n'étaient pas à la hauteur de ce que j'attendais vraiment. Des images certes "pas mal", un signal monstrueux comparativement au temps passé par cible , surtout en considérant la pleine lune ;) mais question résolution, c'était entre mauvais et moyen. Pourtant, ni l'instrument ni la turbulence n'étaient en cause : en ajoutant la barlow, j'ai obtenu une résolution impressionnante sur le centre de m13 entre autres. Alors quoi ? que reste-t-il dans la chaine optique ? Le correcteur de champ évidemment ! Je ferai certainement un post dédié pour expliquer la chose en détail, mais après un peu de recherche, ( je découvre que la distance correcteur/capteur recommandée par les fabricants pourrait être trop faible pour mon usage. ) EDIT du 08/05 : La distance préconisée était finalement la bonne, mais le calcul de la distance sur mon montage était faux. Du coup mon correcteur était bien trop près du capteur quand même. Le ciel se dégage après plusieurs jours de temps couvert, et je peux vérifier mon hypothèse le soir même. Le résultat est immédiat, l'amélioration crève les yeux Bien que j'aie passé quasiment toute la nuit à déterminer les positions optimales pour mes différents correcteurs, j'ai tout de même gardé un peu de temps pour une véritable "première lumière" en fin de nuit. La lune se levait, et j'ai un peu galéré au traitement car je manque d'étoiles dans le champ pour aligner ; tout ceci est encore très perfectible sur beaucoup de points. Mais ça reste néanmoins un bon aperçu des possibilités de ce scope, et la première d'une longue série j'espère Voici donc le héron, couple formé par les galaxies NGC5394 et NGC5395, sur fond de pétouilles T560 à F2.9, QHY290M, 4214x500ms soit 35 mn retenues sur 1h30 de prise de vue totale. Image à 120% de la taille d'acquisition. La FWHM avoisine 1.3" au centre de l'image après empilement. Vive l'astro, et a très bientôt Romain0 point
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Bonjour à tous J’ai le plaisir de vous présenter un projet arrivé à son aboutissement. Je projetai depuis quelques années de changer d’instrument et de passer sur plus gros. J’observe régulièrement de chez moi (campagne Sqm 21,3) et aussi en montagne dans les Pyrénées (sqm 21,75). Je possédais un explore 300 précédemment qui me donnait satisfaction mais il manquait un peu de patate et de finesse… Quand la diamétrite vous gagne… Déjà une petite photo pour vous présenter le bestiau. Le cahier des charges : - L’instrument le plus gros possible et transportable que je puisse mettre en œuvre seul (ca dépend des gens mais je me suis fixé de 450 à 508mm) - Une très bonne optique (dommage d’avoir un cheval de course qui boite.) - De bons mouvements fluides et pas de freins - Structure très rigide car FD Rapide - Double cage pour la rigidité /pratique et protection secondaire - Pas de GOTO (j’aime bien chercher au TELRAD) - Une possibilité de suivi avec table équatoriale (voire même de photo occasionnelle) - Optimisation pour utiliser une bino ( Denkmeier Binotron 27 dans mon cas) Optique : Après moultes comparatifs, devis et négociations j’ai commandé aux Canada. MISE à JOUR : aujourd'hui le miroir a été repri par skyvision... Mécanique : Le nombre d’artisans actuels pour la réalisation de télescopes de cette gamme est vite limité… On entend surtout parler de Df/SD /Stellarzac et Sv et plus récemment Doctelescope... Je leur ai tous demandé de me faire un devis (sauf pour le plus cher…). J’allais quasiment franchir le pas avec l’un d’entre eux quand une connaissance m’a parlé de Fred Amirayan (ARP 83). J’ai un peu fouiné sur son site et j’ai vu que son travail avait l’air très soigné. Je n’ai finalement pas mis très longtemps à me décider à réaliser le projet avec lui. Les raisons : - Travail hyper soigné (il fait tout sur demande !) - Suivi tout le long du projet avec photos etc.. - Prix concurrentiels - matériaux de qualité (Carbone 35mm , bois de bouleau…) - Le barillet : 18 points à 4 points d’appuis latéraux pour mon miroir (une pièce d’orfèvrerie) - Travail en France, il est plus facile d’aller chercher le scope et/ou de le faire modifier. Mouvements et stabilité : En bref, après quelques utilisations je dois dire que le télescope est un vrai bonheur à utiliser ! Le télescope est toujours hyper stable et respire le solide. Ce n’est pas de l’ultra léger mais ça n’est pas ce que je lui demandais. Les mouvements en azimuth sont freinés par le contact du téflon sur la table équatoriale. Les mouvements en hauteur sont assurées par un couple Téflon / roulements (2 et 2). Pas besoin de freins ni contrepoids alors que j’utilise une tête bino qui pèse un bon 1,5kg avec un porte filtre ! Montage et collimation : Fred m’a confectionné un système de montage rapide vu que je sors régulièrement en montagne avec. Je monte le scope en 5 Minutes chrono. J’ai identifié les 4 tubes carbones pour avoir un réglage qui bouge le moins possible à chaque remontage. Et ça fonctionne ; Je n’ai qu’une petite rectification à l’autocollimateur Catseye à chaque remontage (je rappelle que c’est 7 fois le trajet optique donc on est assez loin de la précision au laser). Je ne touche presque pas au primaire. Les molettes de collimations sont très bien faites (vis tirantes incorporées au poussantes) Table équatoriale : J’aime bien trouver mes cibles et j’avais acheté cette table ( Tom’O) d’occasion avant la réalisation de ce projet. J’ai donc demandé à Fred de me l’adapter spécialement pour ce dob (il a réalisé un axe fixé à la table qui se glisse directement dans le rocker). Le scope est tellement ramassé avec ce FD à 3,3 que je le laisse carrément posé sur un support roulant avec sa table équatoriale tout monté dans ma chambre et je le sors comme ça ! Sans la table le Po doit se trouver à un petit 1,60m, avec à 1,75 au zénith. Refroidissement du miroir : Après quelques discussions avec des habitués du forum et des gros dobsons, je souhaitais que le scope soit rapidement en température. C’est un problème récurrent sur les gros dobs, on est donc partis sur 3 ventilos en dessous et 4 ventilos au niveau du miroir sur le côté pour enlever la couche limite. Je peux activer les deux en même temps ou les différencier. Premières soirées : J’ai pu utiliser trois fois de télescope à la maison. C’est la première fois que j’ai un aussi gros diamètre en ma possession mais j’ai très régulièrement la possibilité d’observer avec mon voisin qui possède un 620 (oui oui je sais j’ai du cul xD). Mes premières impressions sont excellentes. Le piqué est superbe quand le télescope est à température (45min avec les ventilos je dirais). J’ai déjà pu voir que le FD court imposait une collimation PARFAITE ! Dès que mes images à l’autocollimateur sont un peu décalées je constate une perte de qualité de l’image (je l’ai vu sur mars), heureusement qu’il tient bien la colim ! Les premiers objets que j’ai pu observer ; M13 /M101/M51/ l’œil de chat/ de nombreuses galaxies dans la vierge / quelques amas et d’autres nébuleuses planétaires… UN REGAL. Sur M51 je vois depuis mon jardin le pont de matière qui relie les deux galaxies et de nombreux détails dans les bras… J’ai l’impression que le grossissement est très bien tenu par le télescope, les images se dégradent à partir de 400 fois mais j’ai pu pousser à 500 le meilleur soir des trois sorties sur l’œil de chat. j’ai pris une baffe sur pas mal d’objets.. Vivement le test à la montagne! Binoculaire : Denkmeier binotron 27 Je l’utilise pour le moment avec une paire de Pano 24. Je l’utilise avec le commutateur de puissance (1,3X ; 2,3X et 3X qui me donnent environ 90x/160x/220x) et je vais tester d’ici peu avec une paire de Pentax xw 10mm. 😃 Le résultat est tout simplement bluffant. Sur les amas, c’est juste exceptionnel. Le piqué est aussi bon qu’avec mon paracorr 2 et les pentax Xw en mono. Le confort d’observation est incroyable. Sur les galaxies, je perçois la même quantité de détails même sur les galaxies faibles mais je constate une petite perte de luminosité (je le vois surtout à l’assombrissement du fond de ciel). J’ai quand même pu observer des galaxies autour des magnitudes 14. Je trouve que la différence majeure est dans les grossissements. Quand je peux pousser facilement à 400 voire plus en Mono, il est difficile de faire la même chose en bino. A 220 je trouve que l’image se dégrade un peu, je me demande si c’est parce que je dois reculer un peu la bino pour avoir la map à se grossissement ? Voilà pour mes premières impressions , j’ai vraiment hâte de tester ce petit bijou en montagne. J’espère que ça éclairera ceux qui sont dans la même recherche 😃0 point
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Voici la première mouture de la documentation française de notre outil préféré KStars-Ekos-Indi. Je l'espère aussi complete que possible. Certains passages sont marqués d'un point d'interrogation. J'attends vos suggestions sur ces passages. J'ai fusionné toutes les documentations qui étaient à l'origine séparées, en un seul document. Certains découvriront peut être à cette occasion toute la richesse du planétarium KStars et ses synergies fortes avec Ekos.. Toutes vos remarques seront les bienvenues. Bonne lecture. 611858993_ManuelutilisateurKstars-Ekosv3.5.3.pdf0 point
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