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  1. 'Bruno

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  1. Salut tout le monde, Lundi dernier (le 02/08/2021), nous avons décidé un peu sur un coup de tête, ma copine et moi même de partir une nuit au milieu des Cévennes pour imager M31, et en profiter pour faire une belle voie lactée. Nous avons donc, chargé le matériel, puis roulé 200km depuis Montpellier vers les Cévennes, sans savoir on nous allions ^^. Après 4h de prospection, nous avons retenu un site, au niveau du col de Finiels à 1543m d'altitude. Nous montons le camp en bord de route, mais les nuages étaient franchement présents. Finalement, vers 20h les nuages disparaissent, et nous commençons à voir apparaître les premiers étoiles, avec Vénus à l'ouest, puis Arcturus et Vega. Je profite du crépuscule pour faire mes flats sur le fond de ciel (100 flats), puis mes offsets . Mise en station et début de l'acquisition sur Andromède, a peine levée vers 23h. J'ai lancé une série de 70 images de 150s, sur un Nikon D800 monté sur une Skywatcher 80ED avec un correcteur de champ x0.85 sur monture Skywatcher EQ6-R pro sans autoguidage. Nous avons eu un ciel exceptionnel, aucuns nuages, une transparence de fou ! La voie lactée était une autoroute traversant la voute céleste. Nous avons profité du temps de pose sur M31 pour faire plusieurs essais de voie lactée au sud, avec un Nikon D750 avec un 16-35mm f/4.0, dont voici le meilleur : Le ciel à été obtenu par l'empilement de 20 images par médiane dans photoshop après alignement sur les étoiles, et le premier plan est une image unique et provient de l'image la plus nette de la série. En bas à gauche, Jupiter et Saturne, qui nous ont d'ailleurs bien facilité le travail de mise au point. Une voiture s'arrête près de nous vers 2h30, et un vieux monsieur est venu voir ce qu'on faisait, nous expliquant qu'il était astronome amateur et parcourait le parc des Cévennes afin de mesurer la noirceur du ciel. Je ne sais pas ce qu'il a utilisé comme appareil, mais la machine annonçait une valeur de 21.4, semblant satisfaite ce monsieur qui nous expliquait que c'était très bon (quelqu'un à une idée de l'unité de cette mesure ?) Vers 3h, la lune et les nuages se lèvent, j'arrête donc d'imager sur M31 et je lance la série de dark (40x150s) pendant que nous jetons un coup d'oeil sur Saturne, puis Jupiter. Malgré le petit diamètre, cette 80ED (avec un hyperion zoom 8-24mm) donne des images très contrastées et piquées. Nous voyons bien saturne et ses anneaux, mais pas la division de Cassini. Jupiter donne un résultat plus intéressant à mon gout, avec plusieurs bandes nuageuses clairement visibles et ses 5 lunes sur le côté du champ. A 4h30, il est l'heure de rentrer, 200km nous attendent (soit 2h40 de route environ) jusqu'à Montpellier. Nous rencontrons sur le trajets 7 biches, 1 sanglier, 2 renards, un animal indéterminé (putois ? petit blaireau ? raton laveur ?) qui a essayé de passer sous nos roue et de multiples lapins et écureuils. Nous arrivons à la maison à 7h, et je lance un prétraitement et empilement sur Siril avait de me coucher. Le traitement sur Siril consiste en : - Colorimétrie automatique par astrométrie - Retrait du gradient - Transformation asinh - Histogramme - Retrait du bruit vert - Un poil de saturation - Une petite déconvolution Le résultat part dans Photoshop où le traitement à consisté en : - Retrait du bruit de chrominance par un split frequency - Retrait du bruit de luminance par application d'un flou de surface sur un calque avec un masque de fusion d'étoile et de M31 - Un dodge & burn sur les zones claires et sombres de M31 pour les faires ressortir un peu - Un passe haut sur M31 avec retrait par masque de fusion des étoiles et du fond de ciel - Un léger assombrissement du ciel par un calque de réglage de niveau - Une légère correction de la balance des couleurs sur le coeur (un peu plus jaune) et les bras (un peu plus bleus) par des masques de fusions adaptées. - Discret équilibrage de la balance du fond de ciel. Ci dessous, 2 crops (pour montrer qu'on peut le faire ): Et enfin, voici 1 light non traité (pour vous faire une idée de la qualité du ciel ^^) : et en voici un second ou je me demande ce qui a traversé le champ : étoile filante ? Voila, merci de m'avoir lu et regardé mes images. Bonne journée à tous.
    1 point
  2. Bonsoir a vous, suite au sujet de LYL sur l'astro 80 je me suis décidé de faire un petit sujet "résumé" des RC a prisme de l'époque Vintage. Le sujet a été posté dans le forum dans face mais il a aussi sa place ici vu que ceux sont tous de vieux tromblons dorénavant. Le démontage des RC par lyl m'a assez surpris surtout au niveau de la disparité dans les modes de constructions, prismes utilisaient etc... en démontant les renvois de mon stock, je me suis rendu compte qu'il y a clairement une différence de qualité suivant les fabricants ce que je ne soupçonnais pas avant cela. Petit tour d'horizon. Dans l'ordre de la photo de gauche a droite: GOTO, SYW YAMAMOTO, ROYAL TOKYO, TAKAHASHI, ROYAL TOKYO, NIKON, CARTON. GOTO "RC premium" entièrement bafflé, le prisme est le plus grand des exemplaires. Le système de maintien de l'oculaire se fait par un cylindre découpé en T assez efficace a l'avantage de ne pas marquer les jupes des oculaires. Taille du prisme: 25mmX35mm Nikon RC "premium" avec un pas de 43.2mm du côté scope au format propriétaire et fournit avec la 80/1200 de la marque. Le boitier est une merveille de fabrication, usiné de façon précise le prisme s’enchâsse parfaitement dedans sans aucun jeu mécanique. Même système de fixation de l'oculaire que sur le GOTO. Taille du prisme: 24mm X 34mm Royal Tokyo ( 1er exemplaire et idem au 2 ème) équivalent Perl royal: Premier exemplaire de la marque que je possède, la particularité de ce fabricant réside dans le mode de taillage des prismes assez similaire au nikon de LYL mais uniquement sur un côté ( cf photos). Le deuxième que je possède a exactement le même type de prisme ce qui pourrait laisser penser qu'AS n'avait qu’un seul fournisseur. Niveau finition, c'est basique le revêtement est assez fragile. La fixation de l'oculaire utilise le même système que GOTO et Nikon. Le capot du fond n'est pas revêtu. Taille du prisme: 22mm X 31mm La photo en bas a droite compare les prismes avec ceux de chez SYW ( ROYAL TOKYO gauche et droite, milieu SYW). SYW Yamamoto (1er exemplaire) équivalent du Perl Jupiter SYW Le plus petit des RC testait, la finition est standard et le boitier est clairement conçu pour des prismes venant de plusieurs marques. Le bafflage est un peu limite, le capot du fond n'a aucun revêtement noir seul, une feuille de papier fait office de bafflage. Système de fixation des oculaires via une seule vis. Le prisme est le plus petit du lot. Le calage est fait avec une espèce de mousse orange :=). Taille du prisme: 21mm X 31mm Takahashi ( 2eme génération) RC "premium" au format 24.5mm de la marque, la partie oculaire est un classique avec un serrage a anneau. Le RC bénéficie d'une bonne finition, le prisme est noirci sur les côtés et revêtu avec un traitement un peu particulier et les encoches carton sont noircies. le capot du dessous est également peint en noir. Taille du prisme => 24.5mm X 34.5mm CARTON Le format de ce renvoi coudé est a l'ancienne, forme de quart de cercle idem aux anciens takahashi. Il a également un bon niveau de finition, le maintien du prisme est bien pensé sans jeu mécanique. Taille du prisme => 24mm X 31.5mm Pour conclure: En démarrant ce petit comparatif, je ne m'étais pas jamais penché plus que cela sur ce sujet. Pour moi tout les RC de cette période étaient similaires si l'on excepte le boitier il n'en ai rien. Lorsque l'on commence a démonter, certains détails sautent aux yeux notamment la qualité de fabrication. Également le système de blocage/réglages du prisme, L'usinage etc... Entre un Nikon et un SYW il y a tout un monde. Cela peut valoir le coup de prendre un peu de temps pour rechercher la perle. Une vue globale des prismes pour un rendu des tailles: Dans l'ordre de gauche a droite, haut et bas => GOTO, NIKON, SYW, SYW, Takahashi, Royal tokyo, SYW , Astro royal Famille des grands prismes => GOTO, Nikon, Carton, Takahashi
    1 point
  3. Il semble après plusieurs achats que cette forme soit standard sur les 80-90-102mm au moulage d'adaptation au tube près. Celui de la 80 et de la 90 sont identiques. C'est le barillet de la 90mm qui est plus long et plus gros pour faire un piège à lumière et que ça ne vignette pas dans le tube standard. Le tube standard Vixen pour les 80 et 90 fait 86.4mm (3.4") de diamètre interne : les 0.4mm m'ont déjà causé quelques déboires. Tout d'abord la crémaillère et le pignon : c'est un 14 dents, le plus petit que j'ai jamais vu. Il faut un très bon tour pour usiner cela. La course est de ~21.5mm par tour. Pour les manoeuvres à 1/64°° par tour ça fait +/- 1/3 mm, c'est bien pour f/12° ou plus mais ça manque de précision à f/11 et moins sauf si on règle bien la tension pour faire façon "toucher de plume" C'est la raison de ce démontage. ° la sensibilité au défocus est de +/- 0.227mm pour f/10 et varie au carré du rapport d'ouverture N=f/D °° je pense que tout le monde à la sensibilité dans les doigts pour tourner la molette à la précision de l'aiguille des minutes sur un cadran de montre ou d'horloge. J'ai pas vérifié mais cela doit être à l'échelle du crantage de la molette, ça devrait parler à la plupart des utilisateurs. Donc là, je parle de pouvoir régler un peu en-dessous de ce niveau de précision. Pour information sur une molette de 4cm de diamètre : 12.56cm de circonférence, ça fait 2mm de mouvement sur la circonférence. On est démultiplié par ~1/6 en linéaire. A retenir PO Vixen : 1mm sur la circonférence <-> 0.17mm sur la crémaillère ~ 0.28 lambda à f/11.1, ou passer de piqué max à 0.75 de strehl et de piqué max à 0.91 strehl à f/D15. C'est important d'avoir du doigté à fort grossissement : dés x1.6D à f/15 et même x1D à f/11.1. Le guidage et le glissement sont bien gérés par une association bi-métal acier chromé sur aluminium (alpax) dans le tube moulé. On notera l'allègement poussé que l'on peut faire en moulage de fonte d'aluminium : cf l'épaisseur un peu plus poussée pour la visserie. Le mouvement par le dessous nécessite que le pignon soit bien positionné. Dans mon cas il manquait des rondelles pour réduire l'appui des 4 vis qui tiennent fermement la plaque qui pousse l'axe. J'ai compensé avec deux épaisseurs de rondelles, probablement 1mm (quand même). L'axe grippait sur cette plaque et poussait le pignon sur la crémaillère au point de repousser le tube. Il y avait du tilt que je me suis expliqué plus tard. Probablement un entretien raté : les rondelles d'ajustement sont nécessaires. Le précédent propriétaire avait également un peu trop dégraissé. Sur les crémaillères, une graisse épaisse est nécessaire pour diminuer les backslash du jeu nécessaire entre les dents, même si c'est un hélicoïdal. Bref, dégraissage complet des parties durcies de la graisse avec de l'alcool : on enlève tout ce qui est crado. Ce n'est pas de la graisse noire mais un agglomérat inefficace avec le temps. Ensuite on ajuste en laissant un petit jeu à la précision voulue : ici moins de 1/10eme de mm. Une crémaillère hélicoïdale peut faire bien mieux. Et pour finir, on remplit tout l'engrenage à la graisse d'étanchéité silicone. (grade 3-4 ngli). Il semble que ce soit le standard sur les PO japonais que j'ai croisé : une graisse normalement transparente très collante et thixotropique (freine au démarrage du mouvement puis devient fluide). Ca ne cliquette plus et ça devient vide doux en réchauffant la graisse en quelques mouvements. Ensuite, le serrage. c'est un patin bi-matière type papier imprégné comme dans les joints de lavabo, sur lequel est collé un morceau de plastique flexible. C'est une feuille possédant des rainures (5-6) qui peut s'écraser sur quelques dixièmes de mm. La tension vient principalement de l'écrasement de cette partie qui freine le tube dans son mouvement. La crémaillère, elle, n'oppose quasiment pas de résistance au glissement. Deux réglages de tension par vis 6 pans creux sont présents devant la molette plus imposante de blocage de la course du PO. Egalement ça tient la partie papier en place : les pointes des vis rentre dans la masse brun-orange pour éviter qu'elle change de place. Ce n'est pas fixé par collage. Attention c'est fondamental pour un bon fonctionnement. Le réglage se fait à votre goût, néanmoins, celle la plus en avant doit être préférablement amenée juste à contact pour commencer. On maintient le tube contre les glissoirs et on visse jusqu'à rencontrer de la résistance. On procède idem pour la vis du milieu. La position la plus lâche, force d'appui minimale : le po ne doit pas tilter. Dans ce réglage il bouge tout seul avec un faible effort si on le pousse ou tire manuellement. Ça ne convient pas pour des oculaires au-delà de quelques grammes et la MAP tiendra difficilement à la moindre vibration. Serrez par étape de 1/4 de tour sur les deux vis jusqu'à ce que vous soyez satisfait. La goutte de vernis à ongles transparent peut la aussi servir, mais ne "bloquer" pas avant une session d'observation. Qualité opto-mécanique : une bonne surprise. Le tube fait 20.5cm de long et il est blaffé 3 fois en entrée côté tube. Deux baffles de 34mm je pense et un première un peu plus large de 35mm je pense située à 1.5, 5.5 et 10.5cm du bord. Le filetage est un M43 femelle sur 1cm de profondeur. Il existe un adaptateur assez cher chez Baader M43/T2 et particulièrement mal ajusté par rapport au M43-M36.4 livré avec la lunette. C'est le deuxième que je commande et il grippait tous les deux, j'ai du limer l'adaptateur : la rectification du filetage n'a pas été faite sur les pointes. On peut donc compter sur un champ pleine lumière un peu plus gros qu'avec le coulant 24.5 qui se limite à 18mm sur le plan focal. Probablement entre 27 et 29mm. La baisse de luminosité n'est pas censée être sensible sur l'erflé 32mm qui est donné à 65° donc l'Ortho & Kellner 40 passent également. J'ai un petit doute sur le champ du Kellner 50 mais c'est rarissime alors... edit : je rajoute que je ne me souviens pas du bafflage sur le PO de ma 102M, je ne sais pas si il a été enlevé ou si c'est natif. Quoi qu'il en soit ça monte le diamètre à ~42mm et probablement le champ PL à 32/34mm. Je me souviens de ce chiffre pour avoir monté un erflé Edmund Scientific qui ne donnait pas d'impression de vignettage. Donc dans l'ensemble un PO conçu pour les 80/910, 90/1000 et f/D 11 et plus long. Il faut l'entretenir de temps à autre si il devient dur, probablement du à de la perte de graisse. J'en ai trouvé facilement à Bricomarché. Du bon matériel bien conçu, ça tient bien 700g, peut-être 1kg sans broncher, au-delà faut prendre le modèle en M60 du R200SS (le newton astrographe). Largement suffisant pour mettre mon RC 2" avec l'adaptateur M43/T2, un coulant T2-2" le RC 2" et mon hypérion 36mm. Ca fera peut-être pas le champ non vignetté au bord mais sur une 90/1000, ça fait l'accès sympa au grand champ (1°40' d'arc avec pleine lumière, peut-être 2° ou plus avec un peu de perte)
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