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1. Introduction Utiliser un ordinateur portable pour l'astrophotographie peut parfois être pénible et compliqué. Sur le terrain, vous devez vous soucier de la durée de vie de la batterie, des longs câbles reliant tous les accessoires (caméra, focuser, monture, roue à filtres, autoguidage...), des pilotes et de la compatibilité, etc. Cela peut rapidement devenir difficile. Une bonne alternative consiste à utiliser un Hub USB attaché à la monture, mais cela ne résout qu'un tiers des problèmes mentionnés ci-dessus. Afin de me sortir du pétrin, j'ai trouvé une solution légère, portable, fonctionnelle et bon marché pour tout équipement d'astrophotographie. Notes : J'ai attaché le Raspberry Pi au télescope en utilisant du velcro, ça fonctionne plutôt bien ! Ne pas oublier les attaches de câbles pour accrocher tout cela au tube optique et limiter ainsi le ballotement s'il y a du vent. 2. Équipement nécessaire Tout d'abord, nous supposerons que vous avez un tube optique, une monture GoTo, une caméra (APN ou astro) et une caméra de guidage. C'est tout ce dont nous avons besoin pour configurer un mini-ordinateur capable de gérer tous ces périphériques. Il est possible d’ajouter plus d’accessoires, notamment une roue à filtre, un focuser électronique, etc. Pour notre système, nous utiliserons : Raspberry Pi 4 avec boitier, dissipateurs thermiques et carte Micro SD (minimum 32Go) Batterie externe USB ayant une capacité d'au moins 15,000mAh et une sortie de 2.5A minimum Câble spécifique pour connecter la monture à la Raspberry Pi 4 (typiquement EQMOD pour une monture Skywatcher par exemple) GPS USB pour obtenir la localisation précise du lieu où le télescope se trouve (j'utilise un Vk-172, mais le Vk-162 est doté d'une meilleure antenne et est également compatible). Comme vous pouvez le constater, cela coûte environ 120€, bien moins cher qu’un ordinateur astro dédié fonctionnant sous Windows avec des logiciels commerciaux et nécessitant une grosse alimentation 12V. Note : Vous pouvez économiser un peu d'argent si vous possédez des résistances chauffantes USB pour vos tubes optiques comme celles-ci. En effet, l’achat d’une batterie externe USB d’une capacité supérieure à 10 000 mAh (disons +20 000 mAh) vous permet d’alimenter la Raspberry Pi et vos résistances chauffantes USB pendant une nuit. Et c'est plus pratique que d'avoir de longs câbles partant de votre batterie AGM 12V jusqu'au télescope en mouvement. Voir Consommation d'énergie mesurée du Raspberry Pi 4 pour plus d'informations. 3. Logiciel On va mettre Raspberry Pi OS sur la Raspberry Pi 4. Il s'agit d'un OS open-source basé sur Linux. Nous installerons des logiciels d’astronomie, notamment Kstars et Ekos (bibliothèque INDI), que nous utiliserons principalement. 3.1 Installation de Raspberry Pi OS Premièrement, vous pouvez obtenir l'image de Raspberry Pi OS depuis ce lien : https://www.raspberrypi.org/downloads/raspberry-pi-os/ Ensuite, si vous êtes sous Windows, téléchargez la dernière version de Etcher à partir de ce lien : https://www.balena.io/etcher/. Enfin, obtenez la version gratuite de Winrar pour décompresser le fichier image : https://www.win-rar.com/start.html?&L=0. Maintenant que nous avons terminé l’installation des logiciels, voyons comment installer Raspberry Pi OS sur la Raspberry Pi 4. Décompressez le fichier d’extension .xz téléchargé ci-dessus avec WinRar. Insérez simplement votre carte Micro SD (à l'intérieur de l'adaptateur pour le format SD) dans la fente pour carte SD de votre ordinateur. Lancez Etcher, sélectionnez le fichier d’extension .img précédemment décompressé, sélectionnez le lecteur de votre carte SD et cliquez sur Flash! Attendez la fin du processus ... La vitesse d'écriture dépend de votre carte Micro SD (classe 10 ou supérieure est un bon choix pour une utilisation avec Raspberry Pi). Une fois le process terminé, éjectez votre carte SD de votre ordinateur et insérez-la dans la Raspberry Pi 4. Note : Certains des logiciels cités ci-dessus existent également pour les distributions MacOS et Linux. 3.2 Installation des logiciels INDI, Ekos et Kstars Pour installer INDI, Ekos et Kstars, assurez-vous que votre Raspberry Pi est bien connecté à Internet et suivez les étapes : Ouvrez un terminal de commande en appuyant sur CTRL + ALT + T ou en faisant un clic-droit sur le Bureau puis en sélectionnant "Ouvrir dans un terminal". Entrez les commandes suivantes : wget -O - https://www.astroberry.io/repo/key | sudo apt-key add - sudo su -c "echo 'deb https://www.astroberry.io/repo/ buster main' > /etc/apt/sources.list.d/astroberry.list" sudo apt update Ensuite, une fois la MAJ finie, vous pouvez installer INDI avec la commande: sudo apt install indi-full gsc Enfin, pour installer Ekos et Kstars : `sudo apt-get install indi-full kstars-bleeding`. Tous les logiciels principaux ont été téléchargés et installés ! Source : https://indilib.org/get-indi/download-rpi.html Astrometry.net pour le Platesolving Afin d’obtenir le contrôle total de votre équipement astrophotographique, vous souhaiterez peut-être effectuer ce qu'on appelle le Platesolving. Si vous ne savez pas ce que c'est, voici une courte définition : Le Platesolving est une technique qui mesure avec précision le point de visée du télescope en prenant une image, puis en utilisant diverses techniques de correspondance de motifs, fait correspondre les étoiles de l'image à un catalogue d'étoiles donné. En sachant approximativement où le télescope est dirigé et la focale de l'image capturée, les algorithmes de platesolving peuvent calculer le centre de l’image avec une précision inférieure à la seconde d'arc. Si vous êtes loin de chez vous ou que vous ne pouvez pas utiliser Internet pour votre séance d'imagerie, vous devrez télécharger localement le catalogue d'étoiles sur votre appareil pour que le Platesolving fonctionne en hors-connexion : Ouvrez un terminal de commande en appuyant sur CTRL + ALT + T ou en faisant un clic-droit sur le Bureau puis en sélectionnant "Ouvrir dans un terminal". Normalement, astrometry.net devrait déjà être installé. Vous pouvez vérifier en entrant cette commande : sudo apt-get install astrometry.net Ensuite, récupérez les fichiers d’index à partir de cette page: http://data.astrometry.net/4100/. Je vous suggère de les télécharger à partir de votre ordinateur de bureau et de transférer les packages ultérieurement sur votre Raspberry Pi via une clé USB ou tout autre support de média externe. Sinon, vous pouvez ouvrir un terminal et choisir un chemin de destination, puis taper : wget http://data.astrometry.net/4100/index-4107.fits pour chacune des images. Copier les fichiers sur le bureau de votre Raspberry Pi dans un dossier appelé "Platesolving_files". Copiez le contenu de ce dossier dans le dossier spécifique où astrometry.net va chercher les fichiers de platesolving : sudo cp /home/pi/Desktop/Platesolving_files /usr/share/astrometry/ Tous les fichiers requis pour platesolve en hors connexion sont maintenant installés ! Par défaut, Ekos envoie une image sur le serveur astrometry.net. Veillez à bien modifier les paramètres en sélectionnant "offline". Sources : https://www.ccdware.com/help/ccdap5/hs670.htm ; https://indilib.org/about/ekos/alignment-module.html Appareil photo réflexe Cette sous-section vise à installer les pilotes requis si vous souhaitez utiliser un reflex numérique non reconnu directement par Ekos. Dans mon cas, je n’ai pas pu contrôler mon Nikon D3300 sous Windows malgré toutes les tentatives effectuées avec de nombreux logiciels (Sequence Generator Pro, BackyardNikon, APT Astrophotography Tool, etc). J'ai trouvé un pilote appelé gPhoto pour Linux disponible ici dans lequel vous pouvez trouver tous les appareils photo reflex numériques compatibles. J'ai également pu trouver un bon tutoriel qui m'a permis de l'installer sur le Raspberry Pi 3. Vous avez juste à suivre ces instructions : Install libgphoto2 and gphoto2 from source on Raspberry Pi GPS Si vous utilisez le Vk-162 ou le Vk-172, procédez comme suit : Branchez le GPS sur le port USB du Raspberry Pi. Ouvrez un terminal de commande en appuyant sur CTRL + ALT + T ou faites un clic droit sur le bureau et sélectionnez "Ouvrir dans le terminal". Installer le package gpsd : sudo apt-get install gpsd. Pour voir sur quel port le GPS est connecté, tapez : ls /dev/tty*. Lors du branchement / débranchement du GPS, certaines adresses telles que /dev/ttyACM0 or /dev/ttyACM1 devraient apparaître et disparaître . Notez-les. Maintenant, vous devez configurer le fichier GPS par défaut. Tapez sudo pico /etc/default/gpsd and replacez le champ DEVICES="port obtenu à l'étape 4" tel quel. Appuyez sur CTRL + X pour quitter et enregistrer les modifications en appuyant sur Y lorsque vous y êtes invité. Toujours dans le terminal de commande, tapez : service gpsd restart. Enfin, pour savoir si le GPS fonctionne, regardez si le voyant vert clignote et tapez : cgps -s, vous devriez voir les informations actuellement reçues par le GPS. Le GPS doit maintenant fonctionner ! Vous pouvez également regarder cette vidéo où l'auteur procède de manière similaire: https://www.youtube.com/watch?v=tQz8Fo5u7Lc&t=820s Note 1: À l'intérieur, le GPS peut ne pas trouver le signal. Je vous recommande de faire ça dehors. Note 2: Je branche toujours le GPS sur le même port USB afin de conserver le même fichier par défaut. Sinon, je devrais probablement répéter les étapes 4 et 5 à chaque fois que je le branche sur un autre port USB. 3.3 Mise en place Kstars et Ekos Je ne vais pas expliquer en détail comment configurer Ekos pour une utilisation générale avec votre équipement, car il existe de nombreux bons tutoriels en ligne. Voici une liste : Daté mais excellent tutoriel pour utilisation et configuration générale : https://www.youtube.com/watch?v=wNpj9mNc0RE (seule l'interface a été modifiée) Cette liste de lecture explique chaque module et son utilisation: https://www.youtube.com/playlist?list=PLn_g58xBkqHuPUUOnqd6TzqabHQYDKfK1 Une courte session live qui explore quelques modules et fonctionnalités: https://www.youtube.com/watch?v=3uwyRp8lKt0 La documentation officielle propose des tutoriels: https://www.indilib.org/about/ekos.html Note : Pour des sujets spécifiques, vous pouvez rechercher sur le forum officiel INDI, ou demander de l'aide sur les groupes Facebook... GPS Pour utiliser le GPS Vk-162 ou Vk-172 dans Ekos, procédez comme suit (à l'issue de l'étape 2.2): Assurez-vous que le GPS est correctement connecté au Raspberry Pi (voir l’étape 2.2). Lancez Kstars, accédez à Settings > Configure Kstars > INDI et sélectionnez GPS Updates Kstars sous Time & Location updates. Assurez-vous que Time et Location sont également cochés. Cliquez sur Apply et OK. Maintenant, afin de l'ajouter à votre profil Ekos, vous devez modifier votre profil Ekos et, dans Auxiliary, ajoutez GPSD. Lorsque vous démarrez INDI, vous devriez voir quelque chose comme ceci dans la section GPSD: Note : Si vous cliquez sur GPS dans la section Refresh, les coordonnées seront mises à jour. 3.4 Configurer le Raspberry Pi pour une utilisation "bureau à distance" VNC Sur le terrain, vous ne pourrez peut-être pas disposer d'un moniteur de bureau, d'un clavier, d'une souris, etc. Mais vous pouvez utiliser votre ordinateur portable ou votre smartphone pour contrôler la Raspberry Pi avec Connexion réseau virtuelle. Bien pratique en hiver, de rester dans la voiture à l'abri du froid et de pouvoir contrôler son matos durant la session d'acquisition en mode, le tout sans-fil ! Nous utiliserons RealVNC, qui est gratuit et facile à configurer. Vous pouvez obtenir l'application RealVNC Viewer pour n'importe quelle plateforme ici: https://www.realvnc.com/fr/connect/download/viewer/ Voyons comment installer RealVNC Server sur la Raspberry Pi: Accédez à cette page et téléchargez le fichier: https://www.realvnc.com/en/connect/download/vnc/raspberrypi/. Déplacez-le sur le bureau de votre Raspberry Pi, ouvrez un terminal et exécutez sudo dpkg -i name_of_package.deb. Une fois terminé, si vous exécutez vncserver, une connexion VNC sera établie à partir du Raspberry et vous donnera l’adresse IP. Avec votre autre appareil (smartphone, ordinateur portable ...), accédez à l'application VNC Viewer, puis ajoutez la connexion Raspberry Pi avec l'adresse IP ci-dessus et le mot de passe de session. Vous devriez pouvoir contrôler la Raspberry à partir de votre autre appareil sans aucun fil ! Note : pour vous connecter au VNC, assurez-vous que les deux appareils sont connectés au même réseau. Hotspot Si vous ne disposez pas d'une connexion Internet, la Raspberry peut créer son propre point d'accès WiFi. Vous pouvez procéder de la sorte pour créer le Hotspot. Vous pouvez également définir la connexion en mode automatique. Désormais, lorsque la Raspberry démarrera, il créera automatiquement un réseau sans fil personnel. En connectant votre smartphone ou votre ordinateur portable à ce point d'accès WiFi, vous pouvez utiliser le VNC et contrôler facilement la Raspberry Pi. Se connecter à un réseau WIFI/Ethernet disposant d'une connexion internet Mettre à jour la Raspberry Pi avec sudo apt update Installez network-manager : sudo apt install network-manager-gnome Désactivez les services dhcpcd : sudo systemctl stop dhcpcd + sudo systemctl disable dhcpcd Redémarrez la Raspberry Pi avec sudo reboot -h now Configurez les connexions en cliquant en haut à droite sur le nouvel icône du gestionnaire de réseau. Ajoutez un réseau en cliquant sur le bouton + Sélectionnez le type Wifi Sélectionnez le mode Hotspot Redémarrez et les changements devraient être effectifs Vous remarquerez que même si vous êtes connecté au Hotspot, vous ne pouvez pas utiliser VNC car le service doit être démarré à partir du Raspberry Pi lui-même. Ce que je recommande, c’est d’abord de vous connecter à votre Raspberry en SSH, puis de démarrer le service VNC. Installez PuTTY si votre deuxième appareil est un ordinateur portable Windows ou JuiceSSH s'il s'agit d'un Android. Connectez-vous au hotspot Raspberry Pi et obtenez son adresse IP (par défaut : 10.42.0.1) Entrez l'adresse IP dans PuTTY. Une fois connecté, entrez votre identifiant et votre mot de passe. Ensuite, lancez vncserver. Vous pouvez maintenant ouvrir VNC Viewer et contrôler votre Raspberry Pi! 4. Workflow habituel Connectez tous vos équipements au Raspberry Pi (DSLR, caméra de guidage, GPS, support ...). Démarrez la Raspberry Pi. Il créera automatiquement son propre Hotspot. Connectez votre PC ou votre smartphone au Hotspot. Lancez le client SSH sur votre appareil et connectez-vous au Raspberry Pi. Démarrez le serveur VNC à partir de SSH. Connectez votre appareil au VNC. Lancez Kstars et démarrez votre session d'imagerie !1 point
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Salut a tous. Début octobre c'est vraiment la fin de la "saison de la voie lactée" mais n'ayant pas eu beaucoup d'occasion de monter passer la nuit en montagne plus tôt j'ai quand même décidé d'y aller même si je savait que la lune serait de la partie (premier croissant à 25,6%) Tout d'abord une image de l'heure bleue avec la lune et Vénus dans un ciel presque totalement dégagé. (200ISO f:8.0 10" 27mm) Moon & Venus at Blue Hour [EXPLORED] by jean-paul mission, sur Flickr Mais au fur et a mesure que la nuit tombait des nuages d'altitudes ont fait leur apparition en plein dans la direction de mon shoot. J'espérais un ciel très pur pour contenir la diffusion de la lumière de la Lune qui se trouvait en plein dans la Sagitaire. Au final il s'est produit exactement l'inverse. La brume a énormément diffusé la lumière mais j'aime bien le résultat avec cette lumière douce sur la paysage. (5000 ISO f:3.5 20" 16mm 20 images fusionnées dans SLS) Hazy Night by jean-paul mission, sur Flickr Après mon shooting, sur le chemin du retour vers ma tente je passe a coté du plus grand des lacs de Morgon et là, stupéfaction: un reflet incroyablement net et lumineux de la Grande Ourse sur la surface de l'eau. Il n'y avait pas un souffle de vent et le lac était un vrai miroir. De plus la légère brume d'altitude a eu pour effet de diffuser la lumière des étoiles les plus brillantes (comme un Fog filter) ce qui a fait super bien ressortir la Grande Ourse. Une photo qui n'étais pas prévue donc. ( 6400 ISO f:3.5 20" 16mm 20images fusionnées dans SLS) Double Big Dipper by jean-paul mission, sur Flickr1 point
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Bonsoir a tous, Après avoir vadrouillé beaucoup de temps sur les sites et collectaient quelques infos, je voulais tenter de lister les différentes tourelles qui ont été produite sur la période 1950 => 1980 par les constructeurs. La liste est exhaustive et si des personnes souhaitent en rajouter n'hésitez pas!! La liste sera par fabricant. Bonne lecture 😁 VIXEN - Tourelle miroir quatre positions, la sortie scope est au pas pour les schmidts cassegrain. Tourelle bien construite tout métal, les adaptateurs peuvent être changé pour le coulant 24.5mm. On peut la trouver sous différentes marques Vixen, Celestron, Meade. - Mini tourelle 4 positions, sortie 36.4mm donc adaptable en 24.5/31.7mm. Trois entrées 24.5mm et une entrée en 36.4mm pour les gros oculaires au format Vixen. Idem que sa cousine les entrées peuvent être changé pour du 24.5mm. Visible sur le catalogue de 1981. La tourelle ne possède pas de prisme ni de miroir. - Une tourelle trois positions deux en 24.5mm et une 36.4mm vissante, sortie 24.5mm, le modèle est assez rare par nos contrées. Après avoir contacté Vixen japan qui n'a pas retrouvé de trace de celle-ci, elle proviendrait de la microscopie. Idem que celle du dessus elle ne possède pas de miroir ni de prisme. Takakashi - Petite tourelle takahashi quatres positions 24.5mm non changeable, la sortie est en 36.4mm assez étonnant car la marque est plus habituée au 43mm. Pas de prisme ni de miroir. Tourelle de qualité entièrement en monobloc. - Grosse tourelle ( le mot n'est pas petit) de chez taka, entièrement faite en un bloc elle fait quasiment 1kg avec le RC a prisme d'origine. Il s'agit vraiment d'une pièce d'orfèvrerie. La tourelle possède cinq position toutes interchangeables via les adaptateurs 31.7 actuelle par défaut, elle arrive avec 3 serrage 24.5mm et 2 serrage 36.5mm pour les deux gros oculaires de la marque. Il faut beaucoup de tirage pour la mettre sur un scope. TANI - Récente découverte, il semble que le célèbre fabricant d'oculaire est produit une tourelle, pas plus d'informations car je ne l'ai jamais vu. Photo provenant du catalogue, la conception est similaire a la takahashi. pas de prisme ni de miroir intégré. Zeiss N'étant pas un grand expert de la marque, je laisse les pros corriger si il y en a d'autres. EIKOW Un des plus ancien fabricant de télescope du Japon, ils ont produit une tourelle trois positions. Coulant Japonais oblige celle-ci est en 24.5mm sortie en 31.7mm. Pas de prisme/miroir intégré. Elle semble pouvoir s'intégrer sur les newtons de la marque notamment ceux escamotable. Unitron - Grande tourelle relativement courante au US, cinq positions avec in miroir?prisme? Il y a un brevet du Japan Seiko Research Institute avec une conception similaire, le brevet provenant de la microscopie la tourelle tient "probablement"sa conception de ce domaine. - Petite tourelle légère, quatre position je n'en ai jamais vu. Quatre entrées au format 24.5mm typique de la marque. Voila en espérant que cela vous a plu. Je rajoute quelques photos de famille, il y a domaine qui n'a pas été abordé, celui des spoting scope type unitron ou les tourelles sont assez courantes.0 point
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Noël approche, les parents souhaitent offir des télescopes pour leurs enfants et consultent Webastro pour trouver de l'aide comme l'indiquent plusieurs discussions récentes. Du coup voici une réflexion à ce sujet. Il y a deux parties : 1) Quelques réflexions. Ce ne sont pas des affirmations mais des idées voire des interrogations. 2) Des témoignages. Là c'est à vous de jouer ! Je pense qu'il serait très utile que les webastrams qui ont découvert l'astronomie suite à un cadeau (de Noël ou autre) témoignent. Ma première lunette 60/700, je l'ai achetée avec mes économies, ce n'était pas un cadeau et je ne peux pas apporter de témoignage, aussi la suite de mon message ne concerne que la première partie. A/ Comment offrir un télescope à un enfant ? Je n'ai pas d'enfant, donc je ne suis pas crédible pour donner des leçons, je sais. Mais je le répète, il s'agit ici plutôt de réflexions que d'affirmations (si j'ai l'air un peu trop affirmatif, c'est parce que je crois en ce que je dis). Et puis j'ai eu la chance, autrefois, d'être un enfant, et je m'en souviens encore... - Observer le ciel se fait dehors la nuit. Mine de rien, c'est très contraignant pour un jeune enfant. Je pense qu'offrir un télescope à un très jeune enfant est une mauvaise idée, à moins d'être sûr de son coup. Si vous n'avez pas de lieu d'observation (pas de jardin ou pas de balcon), ne croyez pas qu'on peut faire de l'astronomie par la fenêtre. Si vous n'habitez pas un endroit favorable à la pratique de l'astronomie, offrez-lui autre chose plutôt que de le dégoûter. - Pour un enfant, un cadeau est important. Nous, adultes, on s'offre des trucs par politesse. « Tiens, machin m'invite, je vais lui offrir un bibelot. » Pour un enfant je crois qu'on ne doit pas raisonner ainsi : il est interdit de se tromper. (Je parle d'un cadeau important, genre un télescope.) - Je suis contre les surprises. Une surprise est destinée à faire plaisir à celui qui offre. Or un cadeau doit d'abord faire plaisir à celui à qui on l'offre. Surtout pour un télescope, à cause de ce qui suit. - Dans un petit télescope d'initiation (j'emploie le mot télescope au sens large, lunette comprise), on ne voit pas grand chose. Il faut être passionné d'astronomie pour exploiter un petit télescope. Donc je crois qu'un télescope n'est pas un cadeau qu'on fait à la légère. « Tiens, on va lui offrir un télescope, ça devrait lui plaire vu qu'il aime bien la nature » --> mauvaise idée ! (Il risque de l'utiliser deux ou trois fois épicétou.) Il faut lui offrir s'il est passionné d'astronomie, s'il en a vraiment envie, s'il le demande. D'où l'intérêt de le consulter au lieu de vouloir lui faire une surprise. - On pourrait même imaginer qu'il lise la discussion initiée au sujet de son cadeau sur Webastro, voire qu'il y participe. B/ Sur quelles bases choisir le télescope ? - Il est normal que le budget soit modéré. Mais en entrée de gamme, il y a beaucoup de machins inutilisables qu'il faut à tout prix éviter. Si votre budget est trop faible, peut-être bien qu'il vaut mieux lui offrir autre chose qu'un truc inutilisable qui le dégoûtera de l'astronomie. - Je suis persuadé qu'un télescope destiné à un enfant doit être d'aussi bonne qualité qu'un télescope destiné à un adulte. Si un enfant veut une voiture, il se contentera d'une voiture à pédales, on ne va pas lui offrir une « voiture pour adulte ». Mais pour un télescope la logique est différente : un jouet ne permet tout simplement pas de faire de l'astronomie, or le but de ce cadeau est de permettre à son enfant de découvrir l'astronomie, donc un télescope de mauvaise qualité est inacceptable (il existe réellement des télescopes tellement mauvais qu'on ne peut pas faire d'astronomie avec). - Il existe des petites lunettes montées sur des montures tellement instables qu'on ne peut pas observer avec. Offir à un enfant ce genre d'instrument, c'est détruire son rêve de découvrir le ciel. Ne faites surtout pas ça ! (Comme c'est un cadeau il ne pourra pas se plaindre, donc il sera malheureux.) - Il faut favoriser l'autonomie de l'enfant, donc lui choisir un télescope qu'il pourra utiliser tout seul. Si seuls les parents peuvent le manipuler, ce sera le télescope des parents ─ c'est pas un cadeau, c'est une arnaque ! Il doit pointer tout seul (ce qui n'empêche pas de le surveiller (*)), regarder tout seul dedans. D'abord il est toujours bon de favoriser l'autonomie d'un enfant (qui ne demande pas mieux), et surtout il n'y a rien de tel pour le stimuler que de le laisser découvrir les choses. Imaginez sa fierté lorsqu'il vous appellera : « hé, j'ai trouvé Saturne, venez-voir ! ». (Bien sûr il faut lui donner les moyens de progresser, mais ne faites pas les choses à sa place.) Il se trouve que tous les télescopes ne sont pas adaptés à une utilisation autonome, surtout pour un jeune enfant. Les montures équatoriales sont compliquées à manipuler (il faut desserrer les axes avant de bouger le télescope) et il faut d'abord apprendre à les manipuler. Un Dobson, par contre, est bien adapté à la manipulation par un enfant. Ce sont juste deux exemples pour illustrer l'intérêt de se poser la question. (*) Observer en plein jour sera bien sûr interdit. - Certaines personnes conseillent parfois des jumelles. Je crois que c'est un mauvais conseil pour deux raisons essentielles : 1° des jumelles, ce n'est pas un télescope, ça compte pas ; 2° on ne peut pas observer les planètes. Beaucoup d'enfants vivent en ville, et comme ils n'ont pas le droit de prendre la voiture pour observer en rase campagne sous un ciel bien noir, les jumelles ne serviront qu'à mater les voisins. C/ Quelques exemples de matériel - La petite lunette azimutale 60/700 ou 70/700 : souvent livrée avec une monture qui la rend inutilisable ─ dans ce cas, à proscrire absolument. Toutefois il existe des modèles utilisables, et alors ce sont des modèles tout à fait recommandables. Exemple : la Skywatcher 70/700 (pour 100 € en neuf, c'est probablement le meilleur choix). - Newton catadioptrique 114/1000 ou 150/1400. Ces modèles sont moins bons que les Newton "normaux" pour des raisons optiques. Cela dit ce n'est pas forcément catastrophique (surtout à faible grossissement), et en étant bricoleur on peut améliorer les choses. Mais pour un enfant, je pense que ce serait lui mettre des bâtons dans les roues. - Le 114/900 équatorial : je pense que pour un jeune enfant il faut éviter, à cause de la monture équatoriale qui nécessite un apprentissage pour la manipuler. Pour un adolescent, ça devrait aller, surtout s'il est motivé. Ce télescope a comme principal intérêt de s'initier à la manipulation d'une monture équatoriale, chose très utile plus tard pour faire de la photo, mais c'est un intérêt qui ne concerne pas forcément un enfant. - Petit Dobson 114/900, 150/1200 ou même 200/1200 : excellent choix ! Voilà les télescopes idéaux pour enfant si j'en crois mon expérience et pas mal de témoignages (et pas que pour enfant bien sûr). Évidemment, ce n'est pas le même budget. Mais pour seulement deux ou trois fois plus cher que le matériel bas de gamme, on a dix fois plus de choses à voir (façon de parler). À partir de 150 mm on a du matériel qui pourra servir des années durant (une petite lunette aura vite épuisé ses possibilités). - Lunette courte, genre 80/400 : je n'aime pas trop, principalement parce que les images planétaires seront moins contrastées à cause du chromatisme. Mais c'est un instrument qui a des avantages, surtout si on dispose d'un bon ciel. ---- Et maintenant, je pense qu'il serait utile de lire vos témoignages. Que vous a-t-on offert ? Était-ce adapté à vos attentes ? Qu'aurait-il fallu faire ou ne pas faire ? Quels sont les pièges à éviter, les choses auxquelles on ne pense jamais ? Etc.0 point
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