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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 12/15/21 dans toutes les zones

  1. Tout est dans le titre. Bonne lecture et découverte. Les modifs concernent l'onglet Capture (gestion de la temperature) et l'onglet Monture pour le retournement au méridien principalement. 1915137339_ManuelutilisateurKstars-Ekosv3.5.6.pdf
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  2. Bon ça y est. La nouvelle chaine Youtube Astro que nous préparons depuis peu avec @Brumeargentee se lance aujourd'hui. Elle se nomme "Astrobidouille". Comme son nom le laisse supposer, le thème général c'est la bidouille dans le sens large mais dans la pratique de l'astronomie amateur. Donc on va vous parler autant de bricolage, de réparation, de DIY que d'informatique et d'électronique. Le ton se veut humoristique et décalé même si on est aussi et avant tout là pour le partage. On vous donne rendez-vous ce soir à 21h30 pour la diffusion de notre première vidéo par ici -> https://www.youtube.com/watch?v=_T-rGLQ2bUU Sinon l'adresse de la chaîne, c'est par là -> https://www.youtube.com/channel/UCGbM39_efppSvpzk1Eh8h6w Et pour finir, nous serons sur le salon dédié #-youtube-astrobidouille d'ASTRO-FR pour la première diffusion, si vous voulez échanger --> https://discord.com/channels/489463570552324097/920365385478459422
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  3. Je voudrais parler d'un atlas que je trouve excellent, mais que je n'ai pas vu décrit sur ce forum. L'Interstellarum Deep Sky Atlas. Cet atlas existe en réalité en 4 versions : - deux langues : en allemand, édité par Oculum, et en anglais co-édité par Cambridge et Oculum, - et deux déclinaisons : la version "Desk" en papier, et la version "Field" en plastique. Un descriptif très complet se trouve ici : http://www.deepskyatlas.com/ Je possède la version Field en allemand (aujourd'hui épuisée), et la version Desk en anglais : Caractéristiques générales : - dimensions de l'atlas : 28 x 28 cm, reliure à spirales - poids : 1045g pour la version Field, 1400g pour la version Desk - 144 doubles planches en couleurs + 29 agrandissements de zones très denses - échelle 1.5 cm par degré (à peu près le double du Sky Atlas 2000) - étoiles jusqu'à la magnitude 9.5 - tracé des constellations (comme sur le PSA ) - 14835 objets du ciel profond (dont 9599 galaxies, 508 groupes de galaxies, 117 amas de galaxies, 1903 amas ouverts, 530 nébuleuses, 755 nébuleuses planétaires, 526 nébuleuses obscures…) - prix : environ 80€ la version Desk, et 180€ la version Field (du moins officiellement). Quelques singularités : - la caractéristique la plus marquante est la classification des objets du ciel profond en quatre catégories, selon le diamètre requis pour les observer : 100mm, 200mm, 300mm, ou plus de 300mm. Plus l'objet est facile à voir, et plus son contour et son nom sont épais, et plus sa couleur est intense. C'est vraiment très intuitif : au premier coup d'œil on sait si un objet est difficile ou au contraire s'il fait partie des immanquables. Le seul atlas à ma connaissance qui emploie le même procédé est le Star Guide 2000.0. Je trouve cette innovation très pratique. - Les nébuleuses à émission et les nébuleuses à réflexion sont représentées avec des couleurs différentes. - les nébuleuses à émission comportent une lettre indiquant le meilleur filtre à utiliser pour les observer : U pour UHC, O pour OIII, H pour Hβ. - l'atlas comporte aussi 2950 étoiles doubles, repérés avec un tiret indiquant la direction de la composante la plus faible. Les étoiles multiples peuvent ainsi avoir plusieurs tirets. La longueur et l'épaisseur du tiret donnent aussi une indication grossière sur la séparation et l'écart de magnitude des composantes. C'est un procédé semblable à celui employé sur le Millenium Star Atlas, qui me semble bien plus judicieux que le traditionnel symbole de l'étoile barrée. Les étoiles doubles sont par ailleurs nommées, et pas anonymes comme sur d'autres d'atlas. - les grilles de coordonnées sont assez resserrées, avec en moyenne une ligne par degré, ce qui permet de se repérer facilement quand on cherche un objet par ses coordonnées (je pense aux astéroïdes ou aux comètes par exemple). - 371 étoiles avec exoplanète sont aussi repérées, mais là franchement on est dans le gadget, vu qu'aucun observateur ne les verra jamais. Sans compter que cette liste est aujourd'hui totalement obsolète… J'avoue acquérir des atlas astronomiques plus par désir de collection que par nécessité pratique. J'utilise aussi SkySafari Pro, et par bien des aspects cette application surpasse n'importe quel atlas papier. Mais les atlas imprimés conservent quand-même leur intérêt pour leur uniformité de présentation. De plus, ils m'ont toujours fasciné par la beauté de leurs planches remplies d'étoiles et de symboles. De ce point de vue, l'Interstellarum Deep Sky Atlas est certainement le plus bel atlas que je possède. La qualité d'impression est parfaite. Feuilleter ses pages colorées en plein jour est un véritable régal pour les yeux ! Une autre de ses qualités est la très grande clarté de sa présentation. A aucun endroit il ne donne l'impression de fouillis, et il reste étonnamment lisible quelle que soit la région observée. D'un point de vue esthétique, il me semble difficile de faire mieux. Description des différentes versions : Les versions anglaises et allemandes sont quasiment identiques. Même sur la version en allemand, la plupart des noms sur les cartes sont en anglais, et pour les noms en allemand leur compréhension ne pose souvent pas de problème, comme pour "Orionnebel" par exemple. Les deux pages d'introduction sont certes en allemand, mais leur contenu est identique à celui du site deepskyatlas.com, donc on ne perd rien si on ne lit pas cette langue. La version Field se veut très novatrice par l'emploi de matériaux plastiques. Elle est conçue pour être invulnérable à l'humidité, comme le montre cette image : La couverture est assez rigide et semble très résistante. Les pages sont en matériau dénommé Polyart, dont le toucher est intermédiaire entre le papier et le plastique. C'est une sensation un peu étrange, avec un côté soyeux difficile à décrire. Elles sont fines et légères, ce qui permet de réduire significativement le poids de l'atlas. En principe, on peut écrire sur les cartes avec une encre soluble dans l'eau, et effacer ensuite les annotations d'un coup d'éponge. Je n'ai pas testé cette propriété… La version Desk est d'une facture tout à fait classique pour un atlas, et évoque un Pocket Sky Atlas sous stéroïdes. La couverture cartonnée est plus épaisse que celle du PSA. Les pages sont épaisses et relativement rigides, et ressemblent à du papier glacé sans reflets (je ne sais pas si je suis clair). Elles sont toutefois un peu moins épaisses que celles du PSA. Malgré son appellation "de bureau", cette version est tout à fait apte à affronter les nuits étoilées . Quelle version choisir ? On pourrait penser, indépendamment du prix, que le summum représente l'édition de terrain. Or pour posséder les deux, je trouve l'édition de bureau nettement meilleure. D'abord la couverture de l'édition de terrain est trop rigide, elle ne repose jamais à plat comme on peut le voir sur cette image : Car un des avantages de la reliure spirale, c'est de pouvoir retourner complètement les pages, de façon à réduire le format de l'atlas. Dans ce cas, voilà ce que ça donne : La rigidité de la couverture rend l'opération malaisée sur la version de terrain, et le repli n'est jamais total, ce qui rend l'emploi peu agréable. A l'usage, cette opération n'est pas pratique. Au contraire, la version de bureau se replie très naturellement et sans efforts, des rainures sur la couverture ayant été prévues pour cela. On peut donc très aisément tenir l'atlas d'une seule main quand il est ainsi replié. Le format raisonnable de l'atlas permet par exemple d'orienter facilement les cartes pour correspondre à la vision à l'oculaire. Autre défaut de la version de terrain, je trouve que la préhension des pages pose problème. Cette espèce de plastique étrange a du mal à accrocher aux doigts, et il faut souvent s'y prendre à plusieurs fois pour ne tourner qu'une page. C'est assez difficile à expliquer, mais je n'ai jamais été à l'aise avec cette sensation tactile. C'est peut-être une question d'habitude… La version de bureau ne semble pas poser pas de problème particulier, on retrouve la sensation bien connue du papier . Je dis "ne semple pas", parce que j'ai acquis cette version récemment, et je n'ai pas encore eu l'occasion de l'utiliser sur le terrain, mais je l'ai quand-même testée de diverses façons et mon avis est nettement plus favorable. Globalement, la manipulation de la version de bureau est plus agréable, les pages plus rigides laissent une meilleure impression de qualité et tournent plus facilement. Autre enseignement tiré de l'expérience, lors d'une soirée par conditions venteuses les pages en plastique n'ont pas arrêté de tournoyer, en raison de leur souplesse et de leur légèreté, ce qui s'est avéré assez pénible. Je suis à peu près certain que dans les mêmes conditions les pages de la version de bureau seraient restées en place, du fait de leur poids plus élevé et de leur meilleure rigidité. Enfin, un petit détail irritant concerne la légende sur la version de terrain. Il s'agit d'une fiche imprimée recto verso qui s'insère dans une pochette à l'intérieur de la couverture. En manipulant l'atlas, cette fiche tombe à chaque fois. (Peut-être que ce petit problème a été corrigé sur la version en Anglais ?). Pas de souci sur la version de bureau, puisque la légende est imprimée sur la couverture : Mon avis est tout simplement que la version Desk, contrairement à son appellation, est préférable pour le terrain. La version Field est peut-être intéressante si on laisse l'atlas ouvert toute la nuit, posé sur une table et exposé à la rosée, mais ce n'est pas ma façon de procéder. La version Desk est déjà assez chère comme cela. Cela dit, au vu de la qualité de la réalisation, son prix me parait amplement justifié, et je sais que ce sera désormais mon atlas préféré. Enfin pour info, il y a parfois de bonnes affaires sur ebay .
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