Aller au contenu

Classement

  1. fdudu

    fdudu

    Membre


    • Points

      5

    • Compteur de contenus

      2336


  2. lyl

    lyl

    Membre


    • Points

      2

    • Compteur de contenus

      2468


  3. adamckiewicz

    adamckiewicz

    Membre association


    • Points

      2

    • Compteur de contenus

      5502


  4. Jcco

    Jcco

    Membre


    • Points

      2

    • Compteur de contenus

      586


Contenu populaire

Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 01/28/22 dans toutes les zones

  1. au c8 et ethos 4,7 (x430) , filtre oiii, et les gémeaux bien au zenith , hier dans le jardin. superbe vision cette nuit. Le contraste est très marqué en vision décalée proche, mais difficile de positionner les zones sombres. Étoile centrale extrêmement brillante sans l’oiii.
    2 points
  2. Bonjour à tous, après un automne bien pourri, où la grisaille ne se dissipait que les soirs de pleine Lune ou lorsqu'il fallait se lever tôt pour bosser le lendemain, je commençais a avoir de sacrés démangeaisons dans les oculaires ! Et puis, en fin de semaine dernière, le temps se met au beau fixe sur la Creuse. Alors, dans l'espoir d'attirer la faveur des dieux et de tenir Murphy à l'écart, j'entame, tous les soirs, une série d'incantation et de sacrifices rituels en priant pour que la météo se maintienne jusqu'au milieu de semaine : je ne bosse pas le mercredi et il y a un appel à la grève pour Jeudi, donc deux soirées potentielles ! Et ça marche ! Non seulement il fait beau mais en plus l'atmosphère est d'une rare limpidité pour la région : quand je prends un peu d'altitude je perçois nettement ciselées les cimes enneigées du Sancy qui d'ordinaire sont noyées dans une brume bleutée. ça va déchirer grave !!! Pour l'occasion, j'ai prévu de me déplacer un peu. J'ai la malchance d'habiter la principale agglomération du coin et avec 200 habitants dans le bourg la mairie insiste pour laisser allumer toute la nuit la vingtaine de lampadaire du village. Au zénith j'ai un très beau ciel depuis mon champ mais il y a un unique lampadaire à 50m plein sud qui se reflète sur la grange du voisin : comme j'ai l'intention de viser quelques cibles bien basses dans cette direction, je suis obligé de déménager ! Je me rends donc 4 km plus loin au lieu-dit de Théolissat. Là c'est noir...très noir ! Guéret est à 30 km au nord-ouest, Aubusson ( 5000h , qui coupe son éclairage en coeur de nuit ) est à 20 km à l'ouest et Bourganeuf ( 4000 h ) est à 20 km à l'est. La petite ville la plus proche ( Ahun, 800 h) est à 12 km plein nord. Quant au sud ....c'est la RICE du PNR de Millevaches ! Pas une seule lumière sur près de 50 km dans cette direction, voire même plus car dans le prolongement du parc il y a les montagnes corréziennes puis le Cantal ! c'est tout bon car pas d'agglomération de plus de 15000 h sur plus d'une centaine de km ! D'ailleurs, j'observe depuis un site situé à moins de 2km d'une station NINOX ( mesures automatiques minute par minute ) installée par le PNR pour mesurer la qualité du ciel un peu partout dans la RICE : sur trois années cette station là a donné une valeur moyenne de 21,8 pour la zone !! Et vu le ciel, je pense qu'on est au dessus des valeurs moyennes ! Je m'installe vers 19h30 à l'entrée d'un chemin de terre entouré de prairies avec un horizon bien dégagé sur le sud. Le tube qui est habituellement stocké bien au sec dans une grange maintenue à peu près à la température extérieure est assez rapidement opérationnel. Vers 20h00, le ciel commence à être bien sombre et je pars à la recherche de ma première cible, une NP du Fourneau, NGC 1360 : Je ne la connais pas et j'en ai rarement entendu parler dans les CROA des copains. Je m'attends donc à une cible minuscule et/ou difficile. En plus, elle se situe à moins de 20° au dessus de l'horizon : heureusement pour moi, comme prévu, mon sud est exempt de halos lumineux et je discerne facilement les principales étoiles du Fourneau et de l' Eridan jusqu'au ras des arbres ! J'essaye de pointer directement la zone, à peu près à égale distance de Dalim ( alpha du fourneau ) et de Tau 6 Eridani, déjà prêt à galérer pour la repérer....Et PAF !...Je me suis fait du souci pour rien !...Elle me saute aux yeux immédiatement !! Quelle bonne surprise : elle est de belle taille, bien visible à seulement x50 comme une nébulosité allongée autour d'une centrale qui pète du feu de dieu ! Je ne distingue pas de structure particulière, le nuage grisé semble se fondre petit à petit dans le fond du ciel. En grossissant un peu avec le 13mm puis le 7mm, la forme de la nébuleuse se précise même si ses limites restent incertaines : elle est bien ovale, comme un petit oeuf ! Toujours pas de détails structurels, la nébulosité semble d'un gris homogène tout autour de la cenrale...je la trouve plutôt sympa et elle est franchement facile dans le 250. A revoir avec le futur 450 ! Je passe ensuite à M79 qui est aussi une première pour moi ( et oui je n'ai pas encore observé tous les Messiers malgré de nombreuses années de pratique ).Amas globulaire situé dans la constellation du lièvre, il n'est pas difficile à localiser et s'avère encore une bonne surprise : Il commence à se résoudre avec un coeur granuleux et quelques étoiles en périphérie dès 50X. La vision est vraiment agréable et il devient vraiment intéressant en grossissant avec le 7 mm qui fait apparaître de très fines étoiles nimbées d'une douce lumière diffuse dans le coeur pas tout à fait résolu de l'amas. Très joli ! Je continue avec une autre planétaire, NGC 1535, l'oeil de Cléopâtre, dans l'Eridan cette fois ci, mais un peu plus haut dans le ciel. Je la pointe par un cheminement d'étoiles à partir de Zaurak ( Gamma Eridani) et je la repère facilement grâce à sa couleur verdâtre et parce qu'elle claque vraiment fort. Par contre, elle est toute petite par rapport à NGC 1360 : une petite boule à peine plus grosse qu'une étoile dans le 24 mm ! Il ne faut pas hésiter à la grossir : le ciel étant bien stable, je monte progressivement jusqu'à 250X avec le 5 mm . Elle perd sa couleur et devient grise mais je commence à percevoir de la structure : la nébulosité semble circulaire avec un anneau intérieur plus brillant visible par intermittence en vision directe. La centrale est plus difficile que pour NGC 1360 mais je la perçois presque en permanence avec le 5mm. Je note aussi un effet "Blink" lorsque je la regarde en vision décalée (la neb devient plus brillante mais la centrale disparaît ). Elle fait penser à l'esquimau mais en beaucoup plus petit ! Très sympa ! Pour la suite, je reste dans l'Eridan pour une série de galaxies que je désire essayer de trouver pour le fun : NGC 1600, NGC 1637 et NGC 1653 . Je démarre ma recherche à partir de Mu Eridani et me focalise d'abord sur NGC 1653. Je cherche pendant plusieurs minutes, je m'énerve un peu, je fouille encore la région, l'oeil rivé à l'oculaire, et ne trouve RIEN ! Dépité, je tente alors la seconde, NGC 1637, et là encore je reste bredouille un long moment quand soudain, alors que j'allais abandonner, je perçois de façon fugace, dans le coin de l'oeil, une minuscule ombre fantomatique...C'est elle ! A peine visible, de forme légèrement allongée, elle se détache très faiblement sur le fond du ciel. Et encore, j'ai de la chance qu'elle se situe dans une zone pauvre en étoiles sinon elle serait certainement passée inaperçue ! C'est d'ailleurs ce qui a dû se passer avec la précédente. Je grossis un peu mais ça reste extrêmement difficile : je perçois quand même un léger renforcement lumineux vers le centre. Sachant à quoi m'attendre, je suis mieux armé pour débusquer la suivante que je trouve beaucoup plus rapidement : NGC 1600 est tout autant difficile que la précédente, même forme allongée mais orientation différente. Et puis, en grossissant avec le 13mm puis le 7mm je me rends compte qu'elle n'est pas seule : il me semble distinguer une seconde galaxie très proche, quasiment collée à NGC 1600. D'après l'atlas, il doit s'agir de NGC 1603 mais je n'en suis pas certain. Bon, je suis content d'avoir réussi à observer deux des trois galaxies mais c'est quand même pas du grand spectacle ! je passe donc à plus intéressant : Encore une NP, dans le lièvre cette fois-ci, IC 418, le spirographe. Si NGC 1535 était petite alors IC 418 est minuscule !!! Quasi stellaire dans le 24 mm et pourtant, je la repère tout de suite ! Normal....il est rare de voir une étoile de couleur " framboise bien mûre "...et oui, elle se trahit !! Là encore il faut grossir pour commencer à percevoir la nébulosité circulaire qui englobe la centrale bien brillante. On perd rapidement la couleur bien que je note un effet très particulier avec le 13 mm : En vision directe je vois bien la centrale et une petite partie de la nébulosité, le tout dans une teinte "rouge brique" assez terne, tandis qu'en vision décalée la nébulosité s'agrandit, devient très brillante au point de quasi effacer la centrale et prend une couleur gris/blanc tirant sur le vert! A plus fort grossissement je ne perçois plus la couleur rouge mais je note qu'à 250X la nébulosité n'apparaît plus circulaire mais légèrement ovale. C'est à ce moment que je commence à prendre conscience du froid mortel : il n'est pas encore 22h00 et le tube, la table, la mallette avec les oculaires sont déjà recouvert de givre ! Je n'ai pas de chaussures adaptées ( pourtant j'ai des bottes Sorel à la maison ) et j'ai oublié de prendre des gants. Heureusement que je protège en permanence mes chercheurs en les couvrant d'une mini couverture quand je ne m'en sers pas et que je garde les oculaires à l'abri dans mes poches, sinon j'aurais déjà dû interrompre la séance. Mais là j'ai trop froid et je suis obligé de me réfugier une vingtaine de minutes dans la voiture avec le chauffage à fond. Je croise les doigts pour le miroir secondaire ! Quand je reviens, il est temps de passer à une autre zone du ciel. Sirius est bien montée déjà dans le sud et je vois facilement à l'oeil nu, juste en dessous, une petite nébulosité blanchâtre qui n'est autre que M41 : beau tapis d'étoiles qui remplit tout le champ du Panoptic. Je m'en délecte quelques longues minutes avant de passer à la suite de mon programme : une nébulosité qui porte le doux nom de Sh2-308. C'est un peu une gageure cette Sharpless, qui de plus n'est pas bien haute dans le ciel, mais qui ne tente rien n'a rien ! Et puis, vu la qualité du ciel au ras des pâquerettes, si je n'y parviens pas aujourd'hui alors je n'y arriverai jamais ! Le pointage de la zone n'est pas bien difficile au départ de M41 : je scrute le champ un petit moment et, stupeur, il me semble bien voir un très faible arc nébuleux qui traverse le champ du panoptic. Avec fébrilité, je visse le filtre OIII et remet l'oeil à l'oculaire et tout devient évident !! je m'attendais à plus difficile mais j'ai bien un long filament en forme d'arc assez épais qui traverse tout le champ. Plutôt facile à voir même, comme une sorte de mini dentelle mais sans l'effet de filaments torsadés. je note même un peu de structure avec des renforcements lumineux de ci de là. je suis super content car c'est une bien belle vision qui s'offre à moi. Je pense que c'est dû à la qualité exceptionnelle du site : je vise à moins de 20° de l'horizon et je pense que le moindre soupçon de PL aurait ruiné cette magnifique observation !!! Puisque je suis dans le coin, je décide de rendre visite à un de mes AO d'hiver préférés : NGC 2362, l'amas Tau CMa . Une boule assez compacte de fines têtes d'épingles entourant une étoile blanche très brillante. C'est juste magnifique quand le ciel est de la partie et laisse entrevoir les plus fines étoiles qui semblent apparaître puis disparaître au gré de leur scintillement....SUPERBE !! Je passe ensuite rapidement sur M93, bel amas ouvert, assez riche et plutôt intéressant, mais je ne m'y attarde pas car c'est pour moi uniquement un jalon vers d'autres cibles de la constellation de la poupe que j'ai noté sur mon programme d'observation : Minkowski 3-4 et NGC 2467. M 3-4 : Rien de rien de rien....je ne trouve pas cette NP. peut-être aurais-je dû insister et chercher encore un peu, en essayant d'autres GR ou Filtres, mais j'ai trop froid pour vraiment batailler et je laisse tomber au bout d'environ 10 minutes. Je range ça dans les cibles pour le futur 450. NGC 2467 : Là c'est une belle surprise car malgré sa faible hauteur sur l'horizon la nébuleuse est évidente avec le filtre OIII. Elle s'étend très largement sur un fond parsemé d'étoiles, assez grande et de forme triangulaire allongée. Je note quelques renforcements lumineux, surtout autour des étoiles les plus brillantes. La partie la plus évidente est autour d'une étoile qui se trouve sur l'un des sommets du triangle. Difficile à décrire mais objet très intéressant ! Bon, après tout ça, je jette un petit coup d'oeil sur la voute céleste et je me rends compte que le grand moment est enfin arrivé : Orion atteint peu ou prou son maximum de hauteur and IT'S NOW OR NEVER !! J'attends ce moment depuis longtemps et Tonight is THE night ! Je passe rapidement sur M42 pour me prendre une petite claque tellement c'est beau mais je ne m'y attarde pas car j'y ai passé environ 3h la nuit du 31/12 et j'ai une autre cible en tête. Je file direction Alnitak et je ne m'arrête pas non plus sur la Flamme qui est pourtant magnifique cette nuit...Je vais chercher le filtre Hbeta dans la mallette...Je le visse sur le réducteur du PO...et c'est parti : Je chausse le pano et je me concentre. IC 434 est bien visible, surtout sur son bord est qui est le mieux définit. Je descend un peu, sors Alnitak du champ pour augmenter le contraste et...soudain...elle apparaît...en vision décalée d'abord...une simple échancrure....c'est B33, la tête du Canasson !!!! CHUIS trop content !!! C'est la première fois avec mon tube (J'ai le filtre depuis peu) !! C'est pas super évident, je vois juste une petite pointe d'obscurité, pas de forme reconnaissable...mais c'est bien là..toujours au même endroit. En vision directe elle apparaît seulement par intermittence mais en vision décalée elle devient de plus en plus facile quand on s'y habitue ! D'ailleurs je tente le coup et enlève le Hbeta...j'arrive finalement encore à la percevoir! Merci le ciel ! Je fais une petite danse de sioux autour du 250 tellement je suis content : le ridicule ne tue pas et de toute façon je suis tout seul ! j'aurais aimé tenté de grossir un peu avec le 13mm mais je ne peux pas y monter le filtre 2" directement dessus et la jupe du 13 est trop longue pour utiliser le filtre sur la réduction. Tans pis, j'attendrais le 450 qui lui sera équipé d'un passe filtre. Bon, je dis pas que le spectacle était merveilleux en lui même car, après tout, ce n'est qu'une toute petite tachouille sombre vue en vision décalée mais ça fait plaisir ! Et surtout ça prouve qu'avec du ciel c'est une cible accessible à un 250 ! Mais la soirée n'est pas encore finie : Il me reste quelques cibles à visiter avant que le froid mordant n'ait raison de ma détermination. Et puis après le Dada, je suis gonflé à bloc ! je m'arrête un instant sur deux amas faciles à trouver car visibles à l'oeil nu : M46 et M47. Si proches et si différents l'un de l'autre. Ma préférence va au premier avec ses petites étoiles fines et serrées, véritable tapis de minuscules diamants....et en prime...une NP, NGC 2438 ! L'amas est déjà magnifique mais je vous conseille de vous arrêter un instant sur NGC 2438 : avec un filtre OIII elle ressort vraiment bien. Elle est d'assez belle taille ( comparée à NGC 1535 par exemple ) et montre déjà pas mal de choses. On perçois très facilement la forme annulaire et on dirait vraiment une mini M57. Elle se laisse bien grossir, l'anneau est assez épais et je note une nébulosité assez diffuse à l'intérieur...A VOIR ! Je tente ensuite une autre NP, NGC 2346 dans la Licorne mais je dois renoncer au bout de quelques longues minutes : je suis bien sur la zone mais je ne vois rien de flagrant. J'ai la flemme de tester divers oculaires car j'ai froid et je commence à fatiguer. J'abandonne ! Je termine finalement cette première soirée par un dernier objet qui va me redonner un peu de peps : NGC 2359, le casque de Thor. La vache ! C'est la première fois que je le vois aussi bien ! je comptais y passer peu de temps mais je vais y rester plus de 30 minutes. Dommage qu'il fasse trop froid pour dessiner ! La vision avec le 13 mm OIII est top du top : le casque est bien brillant et les deux " cornes " facilement visibles. Mais bon, il faut une fin à tout. Vers minuit, je décide de tout plier car j'ai trop froid : je croyais que je serai arrêté par le givre sur les chercheur ou sur le secondaire mais non ! ...c'est le bonhomme qui ne résiste pas. La couche de givre sur les arbres alentours et sur mon matos est impressionnante ! En partant, je jette un dernier coup d'oeil au ciel et je me dis que j'ai vraiment de la chance : juste au dessus des arbres, à moins de 10° de l'horizon, le ciel est noir....je vois facilement Wazn et Phact dans la constellation de la Colombe ! Et puis ce n'est que la première nuit...il faut que je garde des forces pour la suivante ! NUIT 2 : Ben on prend les mêmes et on recommence ! Même lieu, à peu près la même heure de début sauf que ce coup-ci il fait encore plus froid ! Bien sûr je me suis mieux équipé ( collants, bottes Sorel, moufles/mitaines etc...) mais le matériel est soumis à rude épreuve : le tube commence à se couvrir de givre dès 21h00 et malgré toutes mes précautions je suis obligé de m'interrompre plusieurs fois dans la soirée pour mettre les chercheurs à dégivrer dans la voiture (et ensuite faut refaire les réglages). Parfois la condensation causée par ma respiration se dépose sur les oculaires en quelques minutes pendant les observations les plus longues et je suis là aussi obligé de faire une pause désembuage. Enfin, manipuler cartes et filtres avec des gants....quelle galère ! Donc, en y passant pourtant presque autant de temps que la veille je ne parviendrai à observer qu'un nombre assez limité d'objets ...c'est mieux que rien ! Je commence par prendre une petite revanche en pointant de nouveau NGC 2346 car je n'aime pas rester sur un échec : là, c'est le début de soirée et je suis d'attaque et en pleine forme. Je retrouve facilement la zone de recherche, je repère bien le champ et je monte dans les Gr....enfin, elle est là...mais à peine visible à 180x avec le 7mm ! la centrale claque bien mais la nébulosité qui l'entoure est faible et minuscule. Pas étonnant que je ne l'ai pas aperçue la veille car à faible G on la prend facilement pour une étoile du champ ! Avec le 5 mm c'est un peu mieux encore mais rien de fantastique non plus : une petite boule diffuse entourant une centrale blanche très brillante. Le taureau est haut dans le ciel et je décide de tenter M1, la célèbre nébuleuse du crabe, qui jusque là m'a toujours un peu déçu. Comme d'habitude, avec le pano 24 je ne vois qu'une assez grosse tache grise, bien brillante mais sans détails. Je monte quand même un peu dans les Gr et....pareil...juste un peu plus gros...la forme se précise. Je tente alors les filtres ( sans grande conviction car ce n'est pas non plus la première fois )....et là, miracle!...en vision décalée il me semble percevoir quelques surbrillances et un soupçon de structure à l'intérieur...Je confirme avec le 7 mm + UHC. Je sors alors l'arme ultime : un grand carré de tissu noir avec lequel je me couvre la tête pour éviter toutes lumières parasites et me concentrer sur mo sujet ( c'est souvent comme ça que je dessine ). Là, je peux observer les 2 yeux ouverts, ce qui évite la fatigue. Je suis donc complètement immergé dans cette vision...je laisse monter l'image et je jubile !...c'est la toute première fois que je perçois ce qui ressemble à des filaments à l'intérieur du crabe...c'est furtif...visible en décalé...je serai incapable de les placer correctement sur un dessin mais c'est bien là. Je passe au 7mm+OIII, l'image devient très sombre et il faut plusieurs minutes pour s'y habituer mais le résultat est encore meilleur...j'arrive parfois à choper quelques détails en vision directe !! Whaou !! Je suis super content et j'y passe un bon moment. Par contre, pris dans mon observation j'ai oublié de ranger les oculaires non utilisés dans les poches de ma doudoune et c'est donc le premier arrêt pour dégel du matos dans la voiture ! j'en profite pour décompresser après l'intense concentration et fumer une petite cigarette. De retour à mon poste d'observation, je constate que les chercheurs ( optique + quickfinder ) ont morflés eux aussi et sont couverts de givre ! Donc je suis obligé de prolonger les arrêts de jeu une bonne dizaine de minutes supplémentaires....deuxième cigarette !! Enfin, je peux passer à la suite : NGC 2261, la nébuleuse variable de Hubble. Sauf qu'en chemin, depuis Alhena, je tombe au passage sur NGC 2264, l'amas de l'arbre de Noël, très grand, qui rempli tout le champ du pano et je m'y arrête un petit moment. Composé d'étoiles assez brillantes et de forme générale triangulaire (on peut le voir comme un sapin couché sur le côté avec un peu d'imagination ) il est assez agréable à observer mais ce n'est pas cela qui attise ma curiosité : il est baigné en partie par la nébuleuse Sh 2-273 dans la partie sud de laquelle se trouve LDN 1613, une nébuleuse obscure plus connue sous le nom de nébuleuse du cône : je ne l'ai encore jamais tentée et justement je possède depuis quelques mois seulement le filtre KIVABIEN ! Allez hop, je sors le Hbeta de la mallette et je le monte sur la réduction du PO avant d'enfiler le panoptic. La nébulosité qui entoure l'amas apparaît immédiatement ( c'est magique ces filtres !) bien qu'assez faible : elle s'étend sur une large zone et disparaît petit à petit dans le fond du ciel. Elle se voit surtout près des étoiles les plus brillantes de l'amas mais on peut la suivre plus loin. Par contre, j'ai beau me déchirer la rétine pas de cône...Nada !! Comme quoi il y a pire que le dada...ou alors je ne sais pas trop a quoi m'attendre et mon cerveau n'a pas imprimé...faudra que je retente le coup une autre fois. Bon, nouvel arrêt antigel avant même d'arriver a ma destination initiale....Hmmm, j'aurai fumé plus que d'habitude !! Enfin, 20 minutes plus tard me voilà sur NGC 2261 : c'est petit ! Franchement, ça me surprend à chaque fois...je ne sais pas pourquoi je la vois toujours plus grosse dans mon souvenir ! Mais elle est facile à trouver car elle claque fort et c'est la 1ere "comète" à gauche dans l'oculaire !!! Car oui, elle ressemble à s'y méprendre à une petite comète avec un noyau bien brillant et une queue en éventail avec un bord légèrement plus long que l'autre. Elle se laisse bien grossir si le ciel est de la partie ce qui permet de préciser un peu la forme de la queue. J'adore cette nébuleuse que je trouve vraiment sympa et facile...je la conseille à tous les débutants !! Bien, avec toutes les galères et les interruptions liées au froid et au gel, il se fait déjà un peu tard et je commence à fatiguer ! Surtout, je commence à en avoir un peu marre de manipuler l'atlas avec les gants et je n'ai plus envie de les enlever. Je décide donc de terminer sur du facile sans prise de tête et je pointe donc le tube sur la constellation d'Orion. Comme j'ai toujours le filtre à porté de main je me refais d'abord un petit Canasson pour le plaisir...même joie que la veille ! Je m'arrête ensuite un bon moment sur la flamme qui ressort vraiment bien, une fois de plus, surtout lorsqu'on vire Alnitak du champ. Je passe donner un petit bonjour à M78, une petite nébulosité en forme de boule aplatie avec 3 pauvres étoiles à l'intérieur puis je descend du côté de M42 : toujours aussi merveilleuse, j'y passe tous mes oculaires et tous mes filtres (le Hbeta est surprenant). Je détaille le trapèze au 5mm (avec E et F visibles)...je me régale...et j'ai la chance avec le 24 mm de percevoir en plus des teintes marron/rouge brique dans un des bras du papillon, surtout par opposition avec le bleu/vert du trapèze ! Je n'oublie pas non plus de consacrer un peu de temps à M43, qui ressort aussi très bien dans ce ciel hyper limpide, ainsi qu'à NGC 1977 et NGC 1999 qui sont assez sympa aussi...Bref, je passe la fin de soirée à bien m'amuser sur des cibles hyper classiques....ça fait du bien aussi ! Finalement, je me décide à plier vers minuit. De toute façon je suis pas sûr que le secondaire aurait tenu bien plus longtemps car je vois qu'il commence à être attaqué par la condensation sur l'un de ses bord ! j'ai passé deux nuits merveilleuses et je suis requinqué pour un moment. J'ai eu vraiment du bol car ça y est !...les nuages sont déjà revenus !!! Bon ciel à tous, merci d'avoir tenu jusqu'au bout de ce CROA fleuve, JC
    1 point
  3. Chers Astros, Je tiens tout d’abord à saluer votre implacable patience devant ces innombrables posts de débutants avides de conseils. Cela fait plusieurs mois maintenant que je parcours -entre autres- la rubrique débutant de Webastro, et force est de constater votre inépuisable bienveillance…! Donc un grand MERCI à toutes et tous pour votre générosité ! Grand débutant, j’aimerais donc à mon tour vous partager mes quelques réflexions au sujet du choix de mon futur et premier instrument. Et si quelqu’un se reconnaît dans le bazar qui règne dans ma tête, ce topic pourra peut-être servir à d’autres …? J’en serais ravi 😁 En préambule mon ciel est un ciel de « grande banlieue », j’habite dans le Vexin aux portes de l’Oise avec un petit bout de jardin. D’ici, quand le ciel est bien dégagé je peux « lire » à l’œil nu les 7 étoiles de la petite ourse (bien que certains soirs ce soit plus délicat que d’autres). Mon futur instrument sera utilisé à 80% dans le jardin et 20% en déplacement. Comme beaucoup de débutants j’essaie d’imaginer un setup que je vais pouvoir faire évoluer… Ce Graal serait dédié à 80% pour de l’exploration/observation et 20% pour de la photo. Pour l’instant je n’ai pas les idées très claires sur le budget à consacrer, j’imagine un investissement initial de 1000€ maximum mais je ne suis pas pressé… Ciel profond ou planètes… comme tous les débutants : les 2 évidemment. Mais si je devait privilégier un « type » d’observation alors ce serait plutôt CP. A ce stade, et selon l’implacable moulinette de Newton je tombe tantôt sur un mak, tantôt sur une lunette ce qui me parait en phase avec mes critères notamment de transportabilité… Rangement/stockage/transport : Ce sujet est crucial pour moi car je ne peux pas imposer mes affaires encombrantes à toute la maison. Je me dis aussi que plus c’est gros plus c’est galère à sortir/installer/refroidir et moins j’arriverai à glisser tout ça entre les bagages dès qu’on va bouger en famille (famille nombreuse oblige, on bouge beaucoup !) J’ai donc tendance à écarter le newton pour son encombrement, la difficulté à le ranger et à le déplacer (pire pour ceux avec une monture dobson?) Pour les Schmidt Cassegrain c’est leur coût qui aurait tendance à me freiner.. Restent donc les Mak et les lunettes ? Je me dis qu’une lunette (même un peu longue) serait plus simple à ranger dans sa housse sous mon lit, quand au mak, si le diamètre est plus grand qu’une lunette il restera toujours plus court qu’un newton d’ouverture équivalente et je devrais lui trouver une petite place dans ma penderie Monture J’imagine pour l’instant une EQ5 sur laquelle je mettrai plus tard une motorisation…? Focale et diamètre Le grossissement à outrance ne me fait pas vibrer et je préfère voir dans l’oculaire une belle image, lisible et bien contrastée qu’un gros crop un peu flou. Ceci étant dit je veux voir des objets qui seraient invisibles à l’œil nu/sans instrument et vivre cette émotion de la découverte des profondeurs (au moins les objets de Messier et plus si affinité :)) Bien que je n’ai pas la moindre idée de la focale adaptée à mes exigences, et en ce qui concerne le diamètre je me dis que 150mm serait un joli point de départ pour un télescope… et 100mm pour une lunette …? Voilà pour mes premières réflexions. Merci d’avance pour vos avis éclairés ! Ficelle
    0 point
  4. Gary Myers (StellarCAT) part à la retraite et c'est donc la fin du ServoCAT qui équipe la plupart des Dobson GOTO partout dans le monde. Gary Kopff (Wildcard Innovations) fabriquant de l'Argo Navis va prendre la relève et proposera le Wildcard GOTO controller. Ayant rencontré Gary K. à Sydney en 2007 lors d'une Star Party, l'Argo Navis rencontrait déjà un grand succès qui est toujours d'actualité. Il est certain que ce nouveau système sera très attendu par de nombreux astronomes. " Wildcard Innovations will be introducing a new advanced servo motor GOTO controller. A release date is yet to be announced. Recently Gary Myers at StellarCAT has announced that he will be retiring and that StellarCAT will soon cease production of the ServoCAT GOTO controller. We wish Gary Myers all the best in his retirement. Wildcard has had a close working relationship with StellarCAT over many, many years. We co-developed the "ServoCAT" communications protocol and closely collaborated on the development of advanced features such as SmartTrack. This feature allows Argo Navis and ServoCAT to track solar system objects, including man-made satellites, in real-time. In discussions with Gary Myers, we have been aware of his pending retirement for some time and the plan had been for Widcard to make a new GOTO controller available seamlessly once the ServoCAT ended production. However, the ongoing global semiconductor supply crises has resulted in a delay in those plans. The Wildcard GOTO controller incorporates state-of-the-art electronics and advanced features. It is compatible with existing servo motor installations. Manufacturing of all our products is at a state-of-the-art facility in Sydney, Australia. We hope this announcement will alleviate some concern as to the availability of servo motor GOTO controllers for telescope owners. We will make further announcements in due course. Best Regards Gary Kopff Managing Director Wildcard Innovations Pty. Ltd. sales@wildcard-innovations.com.au "
    0 point
  5. Bonsoir à tous C'est à la fois un projet mûri depuis plusieurs années qui se concrétise, et un rêve de gosse qui se réalise ; je vous présente mon tout nouveau LUcky-imaging DObson, alias LUDO Donc laissez moi tout d'abord vous présenter ce magnifique instrument et le concept qui se cache derrière Je suis mordu d'astro depuis très très longtemps, mais parmi toutes les possibilités de ce loisir formidable, jamais un domaine ne m'a autant fasciné que le "lucky imaging" en ciel profond. J'entrevois par cette technique d'imagerie à la fois un potentiel encore sous-exploité d'obtenir des images fantastiques, mais également un moyen pratique de s'affranchir de certaines contraintes. J'ai commencé dans ce domaine avec un T150/750 qui m'a donné entière satisfaction et plus encore, mais rapidement j'ai eu envie de pousser plus loin, beaucoup plus loin. La question se pose alors : Quel est l'instrument le plus adapté à cette pratique ? Petit rappel, le lucky imaging consiste à réaliser des photos en pose courte ( de quelques secondes au plus long, à beaucoup moins si possible ) afin de s'affranchir en partie de la turbulence atmosphérique en sélectionnant les meilleures images avant de les empiler. Pour du lucky imaging, il faut poser court. Pour poser court, il faut beaucoup de lumière. Pour de la lumière il faut du diamètre. Le plus possible. Pour du lucky imaging, nul besoin d'une monture équatoriale de compétition ; il suffit d'un suivi correct en alt-az puisque cela la rotation de champ ne pose pas de problème avec des temps d'exposition rapides et un alignement des images correct. Pour du lucky imaging, il est appréciable d'avoir un instrument transportable afin de profiter d'emplacements ou la turbulence atmosphérique est plus clémente. Pour du lucky imaging, il faut un instrument à l'optique et la mécanique de grande qualité afin de pouvoir obtenir le plus fin détail possible. J'ai un temps lorgné sur des diamètres intermédiaires... 250mm ? 300mm ? Mais finalement pourquoi ne pas viser plus haut ? Le concept est solide, et je me connais assez pour savoir que cette passion ne s'évanouira pas du jour au lendemain. Donc changement de plan et de catégorie : ce sera l'instrument d'une vie. Rapidement je me tourne vers Frédéric Géa ( Stellarzac Instruments ) pour la structure et conception générale, et vers Térence Pelletier ( Bigowlbinoscope ) pour les optiques. Après de longues heures passées au téléphone avec Fred pour réinventer le télescope parfait les caractéristiques finales de l'instrument sont établies : - Diamètre 560mm - Focale 2240mm - F/D=4 - Miroir primaire en quartz, épaisseur 38mm en ménisque sur barillet astatique 18 points - Miroir secondaire de 140mm - Obstruction 25% - Champ de pleine lumière 30mm - Motorisation azimutale, Stellarcat + Nexus-DSC - Porte oculaire motorisé TCF-LEO Tout ceci en fait un instrument extrêmement adaptable à mes besoins actuels et futurs. Il est évidemment compatible avec mon matériel d'acquisition actuel, à savoir les correcteurs de champ GPU x1, ASA x0.73, et la barlow correctrice APM x2.7, ainsi que les caméras QHY290M et QHY462C J'ai ainsi un échantillonnage de 0.36"/pixel avec le réducteur ASA, 0.27"/pixel avec le correcteur GPU, et 0.10"/pixel à la barlow. Avec mes caméras, le champ est assez étroit ; cependant, mon but avoué étant la haute résolution, j'avoue que ça ne me préoccupe pas plus que ça, même si cela amène quelques contraintes supplémentaires. Mais la sortie du foyer est confortable, et le tube est conçu pour pouvoir supporter un âne mort à l'oculaire donc j'ai de quoi voir venir si je veux faire évoluer le setup. Caméra plus large, dérotateur de champ, et plein d'autres joyeusetés qui me trottent évidemment dans la tête, mais pour l'heure, on va déjà essayer de pousser la bête avec ce que j'ai Question encombrement et déplacement, le tube rentre sans problème dans une voiture à coffre haut ( type scénic ) ; le principal souci pour le moment étant que je n'ai pas de voiture :D Donc ce tube restera un certain temps utilisé sur ma terrasse de petite ville, à moins de 100m d'altitude, avec une pollution lumineuse certaine mais au seeing parfois bon. Question orientation, ma terrasse me donne accès à toutes les cibles au nord jusqu'à une déclinaison de +20° environ. ça peu paraître "dommage" de ne pas avoir tout le ciel, mais j'estime avoir de quoi faire dans cette zone du ciel sans m'ennuyer pour quelques années au moins de toutes façons. Qui plus est, dans l'esprit de "lutte contre la turbu", on aime bien avoir les objets le plus proche possible du zénith ; donc les objets situés plus bas ne montent jamais très haut dans tous les cas. Et pour le planétaire, ce ne sera pas non plus pour tout de suite. Mais ce n'est pas mon domaine de prédilection de toute manière. Le télescope est arrivé chez moi il y a quelques jours, et murphy a été plus que clément puisque j'ai pu entamer un marathon avec neuf nuits complètes d'affillée ! C'est un vrai bonnheur à utiliser ! Le télescope est toujours hyper stable et respire le solide, soit tout le contraire des instruments que j'ai pu avoir auparavant Avec un peu de pratique niveau montage, si à 20h le tube est au chaud à l'intérieur et que je décide de sortir imager, à 21h je peux lancer les poses avec un tube collimaté et une motorisation opérationnelle ; et quand c'est fini, tout est plié en 15 minutes. Un régal Evidemment, un tube comme ça ne s'apprivoise pas non plus du jour au lendemain ; la période de pleine lune a été propice aux différents tests, réglages, et erreurs de débutant inévitables... avec en prime quelques tuiles, du genre une soudure qui lâche dans le boîtier du Nexus qu'il a fallu réparer, ou le viseur point rouge acheté pour l'occasion qui décide de ne plus fonctionner du tout après deux utilisations. Le pointage "à l'oeil" au T560, c'est une epérience enrichissante je ne dis pas... mais là il va vraiment falloir que je me retrouve un chercheur Mais malgré tout, les images que je tirais durant cette première semaine n'étaient pas à la hauteur de ce que j'attendais vraiment. Des images certes "pas mal", un signal monstrueux comparativement au temps passé par cible , surtout en considérant la pleine lune ;) mais question résolution, c'était entre mauvais et moyen. Pourtant, ni l'instrument ni la turbulence n'étaient en cause : en ajoutant la barlow, j'ai obtenu une résolution impressionnante sur le centre de m13 entre autres. Alors quoi ? que reste-t-il dans la chaine optique ? Le correcteur de champ évidemment ! Je ferai certainement un post dédié pour expliquer la chose en détail, mais après un peu de recherche, ( je découvre que la distance correcteur/capteur recommandée par les fabricants pourrait être trop faible pour mon usage. ) EDIT du 08/05 : La distance préconisée était finalement la bonne, mais le calcul de la distance sur mon montage était faux. Du coup mon correcteur était bien trop près du capteur quand même. Le ciel se dégage après plusieurs jours de temps couvert, et je peux vérifier mon hypothèse le soir même. Le résultat est immédiat, l'amélioration crève les yeux Bien que j'aie passé quasiment toute la nuit à déterminer les positions optimales pour mes différents correcteurs, j'ai tout de même gardé un peu de temps pour une véritable "première lumière" en fin de nuit. La lune se levait, et j'ai un peu galéré au traitement car je manque d'étoiles dans le champ pour aligner ; tout ceci est encore très perfectible sur beaucoup de points. Mais ça reste néanmoins un bon aperçu des possibilités de ce scope, et la première d'une longue série j'espère Voici donc le héron, couple formé par les galaxies NGC5394 et NGC5395, sur fond de pétouilles T560 à F2.9, QHY290M, 4214x500ms soit 35 mn retenues sur 1h30 de prise de vue totale. Image à 120% de la taille d'acquisition. La FWHM avoisine 1.3" au centre de l'image après empilement. Vive l'astro, et a très bientôt Romain
    0 point
Ce classement est défini par rapport à Paris/GMT+01:00
×
×
  • Créer...

Information importante

Nous avons placé des cookies sur votre appareil pour aider à améliorer ce site. Vous pouvez choisir d’ajuster vos paramètres de cookie, sinon nous supposerons que vous êtes d’accord pour continuer.