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  1. francheu

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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 01/31/22 dans toutes les zones

  1. Oyez oyez cométeuses, cométeux ! 2021 a terminé plutôt en beauté, avec en particulier C/2021 A1 Leonard, qui a illuminé le réveil des plus téméraires en décembre. 2022 arrive avec son joli lot de comètes, et s'annonce comme un cru plutôt bon. Alors dans le désordre : 67P/ Churyumov-Gerasimenko : en phase descendante, elle sera encore une jolie cible à tenter en début d'année pour ceux qui l'auraient loupé en 2021, à chercher du côté du Cancer 19P/Borelly : à chercher en début de soirée fin janvier entre la Baleine et les Poissons, avec un pic à magnitude 9 C/2019 L3 ATLAS : déjà bien visible fin 2021, elle continue son show en début d'année dans les Gémeaux C/2017 K2 PanSTARRS : c'est LA comète attendue depuis des années, ce sera une excellente cible estivale avec une magnitude inférieure à 8, elle se baladera entre l'Aigle et Ophiuchus puis dans le Scorpion C/2021 O3 PanSTARRS : elle fera une brève apparition fin avril / début mai, son élongation la rendra difficile à trouver, et pas sûr que sa magnitude prédite (pic à m5) soit suffisante C/2020 V2 ZTF : à tenter en fin d'année, elle fera un beau passage dans plusieurs constellations circumpolaires, donc visible toute la nuit, avec un pic autour de magnitude 10 Les bons sites à suivre pour les comètes : http://aerith.net/ http://astro.vanbuitenen.nl/comets https://www.cobs.si/ https://theskylive.com/comets Bonne chasse ! 67P/ Churyumov-Gerasimenko 19P/Borelly C/2019 L3 ATLAS C/2017 K2 PanSTARRS C/2021 O3 PanSTARRS C/2020 V2 ZTF
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  2. Bonsoir la communauté ! Voilà... l'envie de réaliser un abri roulant pour mon newton 200/1000 (monté sur NEQ6 pour de l'astrohoto) me trottait en tête depuis quelques mois et ces dernières semaines ont vu aboutir le choix définitif : un coffre de jardin toutenplastik fixé sur une base équipée de roulettes pour permettre de le déplacer facilement et rapidement sur l'herbe. Le trépied reposant alors sur l'herbe (voir plus tard pour maçonner des petites bases dessous). Le choix du coffre VS un abri de jardin s'est fait sur plusieurs critères : - une prise au vent moins importante et un centre de gravité plus bas, limitant les risques de cacatastrophe en cas de fortes bourrasques, tempêtes... - un déplacement plus facile sur roulettes du fait d'un poids plus faible (et je ne souhaitais pas réaliser de travaux dans mon jardin qui n'est déjà pas immense, de style "fondations pour y fixer des rails sur lesquels auraient pu rouler des petites poulies") - on oublie pas au passage de prendre l'avis de madame qui compte aussi (le patron est aussi parfois un peu une patronne 😉 ) : le coffre est plus discret qu'un abri de jardin (surtout quand il se retrouve en plein milieu du terrain, recouvrant le matériel) Avant de me lancer dans les recherches, j'ai pris les mesures de l'encombrement du matériel (lunette guide 80/400, télescope 200/1000, EOS 350D, monture,NEQ6, trépied, le tout assemblé bien entendu). Les points clés : - la hauteur : 150 cm : pour valider que, une fois fermé, je ne vienne pas écraser le matos - la profondeur à prendre entre l'aplomb de la butée de contre-poids et l'aplomb de la lunette guide : pour valider que cela passe entre la porte du coffre et le fond vertical - la profondeur mesurée sur le plan intersection du trépied à la hauteur donnée par la position future du plancher OSB (face inférieure) sur lequel repose le plancher de la cabane : pour définir s'il va rester assez de matière au niveau du plancher du coffre une fois découpée (garder de la rigidité). - pour la largeur : longueur du tube (un peu plus de 1 m) Après cela, je me suis lancé dans les recherches et suis tombé sur le coffre "store it out XL" de 2000L de volume (dimensions intérieures : largeur 164 x profondeur 97 x hauteur 127 cm). A partir de ses dimensions, j'en ai déduit qu'il me fallait avoir une hauteur roulettes+poutres+plancher d'environ 30 cm pour garantir suffisamment d'espace entre le bord des découpes du plancher OSB autour du trépied et également avoir une hauteur > 150cm. Choix des matériaux : - 2 roulettes diamètre 160mm fixes, hauteur totale : 200mm - 2 roulettes diamètres 160 mm pivotante, hauteur totale : 200mm - 2 planches OSB3 (adaptée aux milieux humides, mais il faut tout de même prévoir une lasure) de 205x67cm 18 mm épaisseur - 3 poteaux en bois traités classe 3 (contact ponctuel avec l'eau, qu'il faut prévoir de lasurer aussi) 2400mmx90x90 mm - 8 équerres pour raccorder les morceaux de poteaux - 1 corde à couper en 2 pour piloter l'engin lorsqu'on veut recouvrir le matériel. On peut ainsi voir l'espace restant autour des pieds et on évite de mettre en vrac la mise en station - des tubes carrés à planter dans le sol ainsi que des tubes ronds qui réalisent la liaison entre le coffre et le sol par insertion dans les carrés, afin d'immobiliser la bête... - de la lasure pour le bois, de la bombe de peinture pour les tubes... - les vis qui vont bien Soit un budget global de 585€. J'ai donc dessiné sur PowerPoint (non, ne rigolez pas) le concept de la base. J'ai partagé cela avec mon papa et en 1 week-end nous avons réalisé les découpes et assemblages : - découpe des morceaux de poteaux : scie à onglet et huile de coude (oui, avec une scie à onglet électrique, c'eut été plus rapide, mais je n'en ai pas... et il en faut une qui accepte une hauteur > 90mm) - assemblage des morceaux entre eux grâce aux équerres - fixation des roulettes (les pivotantes étant coté matériel afin de faciliter le "créneau" lors de l'approche avant couverture) et premier test de déplacement consistant en la chose suivante : mon papa tirait les 2 cordes alors que j'étais étendu "en araignée" sur la structure afin de voir si le déplacement futur allait être laborieux (mon poids représentant peu ou prou celui du coffre). Conclusion : ça se manipule facilement malgré un roulage sur de l'herbe et un terrain pas forcément très régulier 🙂 - découpe des planches OSB à la scie sauteuse (vive le monde moderne) en prenant soin de réaliser la zone dans laquelle vient "s'insérer" le trépied au plus juste tout en laissant un peu de place autour pour éviter de percuter le pied lors des manœuvres - fixation des planches OSB sur la structure poteaux, permettant alors une rigidification de l'ensemble - fixation du plancher du coffre à l'aide de 4 tire-fonds traversant l'OSB (penser à faire des pré-trous) et vissés dans les poteaux (ça ne bougera pas...) - assemblage du coffre en faisant attention de ne pas y aller comme un bourrin pour le serrage des diverses vis, ici on visse dans du plastique, plus dans du bois... - réalisation de pièce à partir du tube carré (idée de génie de mon papa...) : 1 de chaque coté, visée dans la structure poteaux. Ces pièces permettent de "verrouiller" la position du coffre et éviter ainsi les basculements et déplacement causés par le vent - réalisation des piquets tube carrés ainsi que des "tiges-verrous". Ici mon papa a joué les ferronniers 🙂 Jusqu'à maintenant j'avais calé avec des pierres, ça a tenu mais c'est peu durable. - validation du concept : l'ensemble se déplace bien, reste rigide et sa manipule assez facilement, évitant les chocs avec le trépied notamment. Il tient bien la pluie également puisque aucune goutte n'a été vue dans le coffre lors de la forte pluie de début de semaine. De l'eau par contre arrive à stagner sur la planche OSB => il est urgent de lasurer !! - démontage du coffre hier (juste avant le nouveau déluge...) pour réaliser le lasurage de la strcture OSB+poteaux (activité du week-end) - peinture des piquets et verrous et plantage des piquets dans la zone de parking (lorsque le télescope est rangé dans la maison) et dans la zone active (emplacement à peaufiner). Voilà voilà. Avec ça, je devrais pouvoir laisser mon matériel monté de février à octobre (voire plus ?). J'espère que ce post vous aura inspiré. N'hésitez pas à me faire part de vos remarques, questions... Bonne soirée à toutes et tous. Cyrille - Près de Clermont-Ferrand.
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  3. Bonjour / Bonsoir à toutes et tous 😀 J'ai décidé de faire ce test après qu'on m'ait demandé des retours sur certains points de cette lunette sur Discord, sur le serveur de la Communauté Astro. Ce sera aussi une sorte de compte-rendu personnel de mes débuts avec ce matériel. 1) Explications Comme c'est mon premier poste par ici, je me permets une petite présentation : Ma petite histoire : J'ai 20 ans et je suis étudiant en licence de physique. Je pratique l'astrophoto depuis 3 ans et demi. Mon matériel jusqu'à très récemment était un Canon 1300D, avec une Star Adventurer, avec en objectif le 18-55mm fourni et 2 objectifs anciens , un Nikon 50mm, un Tokina 70-210mm puis Canon EF 75-300mm f/4-5.6 III (je m'en sers de comparatif dans ce test). Depuis septembre 2021, j'ai progressivement acheté du matériel, allant de la caméra planétaire et un mak90, à un 450D défiltré partiel. Et enfin, j'ai eu pour mes 20 ans un newton SW 200/1000mm sur eq6. Le choix de la Evoguide 50ED : Pendant que je m'équipe avec ce nouveau matériel, j'ai décidé qu'il me fallait pouvoir faire de l'autoguidage sur mon 200/1000. J'avais alors la caméra planétaire mais il me manquait l'optique pour. Puis il m'est venu l'idée de remplacer mes objectifs par une lunette. En effet, je ne peux pas avoir mon gros matériel avec moi la semaine dans ma chambre étudiante, et je commençais à ressentir le besoin d'upgrader mes objectifs dont la qualité d'image reste bien en deçà de ce qu'on peut voir sur internet... Je suis alors tombé sur la 50ED, qui me permettrait de remplir ces deux fonctions pour un prix correct. C'était aussi un point important, je n'avais pas la possibilité d'acheter une lunette apochromatique doublet, triplet ou plus, ni un objectif de qualité, mon budget devenant assez serré. C'est donc pour faire de l'autoguidage (partie que je n'ai pas encore pu tester) et la photo sur un petit setup que je me suis tourné vers la 50ED. Qu'est-ce que la Evoguide 50ED ? Mais du coup, qu'en est-il sur le papier de cette lunette ? C'est une lunette de chez Sky-Watcher, apparemment seule dans sa gamme, mais on peut peut-être la considérer comme la petite sœur de la 72ED , conçue comme une lunette guide ou chercheur. Sa longueur focale est de 242mm et son diamètre est de 50mm. On a donc un rapport focale/diamètre de f/4.8. Sa sortie est en 31.75mm avec un filetage T2, adaptée pour les caméras et oculaires 1.25" Sa particularité est d'avoir une lentille ED à 2 éléments en verre S-FLP53 (d'après Pierro-Astro), c'est-à-dire une conception similaire à une lunette apochromatique comme la 72ED. Elle a donc à priori un faible chromatisme. Mais il n'y a pas de correcteur de champs, son image étant alors déformée sur les bords. Il existe cependant des aplanisseurs de champs dédiés à cette lunette, la transformant en "astrographe". Il y en a un conçu par Sky-Watcher, que je n'ai pas pris car son back focus n'est que de 17.5mm (incompatible avec un apn donc) et le Starizona EVO-FF Field Flattener. Qu'est-ce que le Starizona EVO-FF Field Flattener ? Le Starizona EVO-FF Field Flattener est un correcteur/aplanisseur de champ de Starizona, trouvable chez Pierro-Astro, qui permet de corriger le champ de la 50ED, et qui est adapté pour des capteurs allant jusqu'à la taille d'un capteur APS-C. Son avantage sur le correcteur de champ de Sky-Watcher est que son back-focus est de 55mm, adapté pour un apn comme mes Canon. Il est en 31.75mm et s'introduit à l'arrière de la lunette, sans l'allonge. J'ai d'ailleurs été surpris de voir qu'il est muni d'un filetage femelle T2 avec un joint, pour se visser à l'arrière de la lunette. Avec le correcteur de champ, on obtient un champ de vue de 6.4° d'après Starizona. Le prix : C'est selon moi le point important de cette lunette : offrir un équivalent à une lunette apochromatique pour un petit prix. En effet, ses caractéristiques la rapproche d'un William Optics AP 51/250 RedCat 51 OTA qui est un triplet trouvable à .... minimum 920€. Elle est donc trouvable en deux configuration : avec support pour chercheur embase standard ou avec queue d'aronde pour monture vixen. On trouve la première autour de 225€ et la deuxième autour de 239€ . L'aplanisseur de champ Starizona est lui autour de 119€ (celui de SW est à 79€) (prix Pierro-Astro). Dans mon cas, j'ai acheté dans les petites annonces du site d'en face la 50ED à 190€. C'était la version avec embase chercheur, j'ai donc acheté pour 30€ à un astram la base avec queue d'aronde (très difficile de trouver une base adapté et celle de la 50ED n'est pas en vente seule). J'ai ensuite acheté l'aplanisseur à 119€ neuf cher PA. Le tout m'aura donc coûté 339€ (en neuf, cela aurait été 358€ ). Pour comparer, une 72ED neuve avec correcteur x0.85, c'est 628€ (PA), une Askar FMA 180mm F/4,5 (40/180mm), c'est 449€ (planete-astro.com), une Askar FMA 230mm F/4,6 (50/230mm), c'est 819€ (PA) et une TS-Optics 61/274 EDPH-II, c'est 907€ (PA) tandis qu'un objectif Samyang 135mm f/2 est à 578€ (Amazon). 2) Le matériel Je passe ici en revue la lunette et l'aplanisseur de champs : La 50ED : Elle est normalement livrée dans un simple carton et dans du polystyrène prédécoupé. La personne à qui je l'ai achetée n'avait pas gardé le carton et m'a envoyé la lunette dans son bloc de polystyrène entouré de beaucoup de papier bulle. Elle vient avec sa base, qui est une embase pour chercheur, et deux anneaux de support, une allonge 31.75mm (avec filetage T2) d'environ 38-40mm pour les oculaires et caméras. Ses lentilles ne sont pas directement à l'entrée du tube, qui fait office de pare-buée. Il y a un filetage juste devant les lentilles, qui semble être en 2 pouces pour des filtres. Le jeu de lentilles se trouve donc à l'arrière de la partie noire de la lunette, le reste du tube étant vide. La mise au point se fait avec un système hélicoïdal (la partie verte) très précis et très "doux". Il y a aussi un bouchon métallique pour l'avant avec du feutre à l'intérieur pour ne pas rayer le tube et un bouchon en plastique à l'arrière. Son poids est de 541g “nu”. Sa longueur est de environ 265mm avec l'allonge (225mm sans). Sa largeur est de 55mm en moyenne. Avec les anneaux (64mm de diamètre intérieur) et la queue d'aronde, le tout fait jusqu'à 100mm de large et 130mm de haut (avec les vis des anneaux). J'ai utilisé les anneaux qui étaient avec l'embase chercheur pour les fixer à un support bricolé sur le newton 200/1000 pour l'autoguidage. J'utilise donc la base avec queue d'aronde qui a les mêmes anneaux, montés sur une queue d'aronde muni de très nombreux trous pour les anneaux, ainsi de deux trous filetés au pas Kodak. Avec la queue d'aronde, on est 1023g. (il y avait les bouchons là) Le Starizona EVO-FF : Il est livré dans une toute petite boîte cubique (5,5cm) avec l'aplanisseur dans un sachet en plastique, une notice, et deux bouchons en caoutchouc. L'avant est un tube en 31.75mm qui s'insert dans la lunette, avec un filetage pour filtre 1.25", et son arrière est un filetage T2. La lentille se trouve à ras à l'arrière, sans dépasser. Il y a un filetage T2 femelle vers l'avant pour le visser à la lunette, avec un joint en caoutchouc. L'aplanisseur rentre tout juste dans l'arrière de la lunette. C'est tellement juste qu'il vaut mieux enlever les vis de serrage (qui ne servent pas comme on le visse au T2) et l'air dans le tube fait résistance et sort difficilement (si on ne pousse pas, l'aplanisseur revient un peu en arrière). Une fois vissé, il tient extrêmement bien et se voit à peine, la partie ressortant faisant moins de 5mm. On peut le laisser en place sans soucis, et mettre son bouchon à l'arrière. Son poids est de 36g (sans bouchon) (il n'est pas vissé complètement sur la dernière) Avec un APN : Pour fixer un apn, il suffit d'une bague d'adaptation T2 (M42) vers l'appareil. Dans mon cas c'est une bague T2-EOS. Le back-focus de l'EVO-FF étant de 55mm, il n'y a pas besoin d'autres bagues (l'adaptateur T2-EOS fait 11mm et le capteur se trouve 44mm dans l'apn). Il est possible de mettre l'allonge fourni avec la lunette derrière pour avoir une allonge d'environ 40mm. C'est limite pour les caméras de 17.5mm de back-focus, mais avec une caméra de 12,5mm de back-focus, on peut ajuster avec un adaptateur 31.75mm. A tester Le poids avec mon Canon EOS 450D est de 1590g. On a ainsi une lunette avec apn faisant 1.6 kg, ce qui tient parfaitement sur une Star Adventurer par exemple. L'APN est très solidement fixé et le tout tient parfaitement en le vissant sur la bague T2. Comme l'aplanisseur est dans la lunette et qu'il n'y a pas besoin d'allonge, l'apn se retrouve vissé directement sur la lunette et le tout a une longueur d'environ 280mm. Transport et stockage : J'ai acheté une valise en aluminium de 320x150x230mm (Toolcraft 1409407) à une vingtaine d'euros, où j'ai mis le polystyrène de la lunette. J'ai dû découper de 1 à 2cm de chaque côté en largeur pour bien l'insérer. Cela fait un transport léger, compact et solide de la lunette et de quelques accessoires. Voilà, si vous cherchiez ce genre de valise pour la 50ED, qui n'a malheureusement pas sa propre valise comme la 72ED. Accessoires : Comme déjà dit, on a le droit à une allonge, mais au final, elle n'a pas besoin de beaucoup plus d'accessoires. J'ai imprimé en 3D un masque de Bahtinov (trouvé sur Thingiverse) qui s'insert dans le tube. Il est tout petit et a été imprimé en 45min. Il fonctionne très bien sur les étoiles très brillantes mais la figure de diffracton est rapidement trop petite sur des étoiles moins brillantes. J'utilise des résistances chauffantes pour objectif et petite lunette, ce qui marche plutôt bien. 3) Les tests Tous les tests ont été fait dans un petit village du Sud de l'Essonne, avec l'éclairage du village allumé, mais masqué par les arbres et la maison qui couvrent tout le Nord, l'Ouest et le Sud. Le ciel est noté Bortle 5 sur mon application. Je peux observer tout au dessus de 45° de hauteur, et au dessus de 20° de hauteur côté Est. Orion était observable à travers les branches des arbres au Sud. Et la Voie Lactée est observable à l'oeil nu. Bref un ciel moyen de campagne. Pourquoi faire tous ces tests ? J'ai décidé de faire tous ces tests, premièrement car s'amuse bien 😁, mais aussi car j'ai eu du mal à trouver des retours sur cette lunette. Il y a quelques vidéos sur Youtube, mais seulement une détaillée et de qualité, traitant de l'aspect astrophoto (de la chaîne Andrea Minoia). Mais surtout, il y a assez peu de retours sur les forums. Je ne l'ai jamais vu recommandée et j'en ai surpris quelques-uns en proposant la 50ED comme solution photo. Et peu de photos au final, à part celles proposées par Starizona. Je veux donc la tester et partager mes tests car je pense que cette lunette à beaucoup de potentiel. - Sur "banc d'essai" : J'ai mené quelques essais dans mon garage. Avant je l'ai un peu testé comme un objectif photo "de jour" Niveau poids, c'est supportable mais la mise au point est vraiment difficile lorsqu'on porte la lunette car elle est très précise, et il faut beaucoup tourner la bague hélicoïdale pour faire la mise au point sur à peine quelques centimètre. Pas pratique mais ce n'est pas sa fonction 😅. Le résultat est clair, l'image est assez lumineuse et sans déformation. La zone de netteté est très petite. Je vous laisse mon chat et le chien du voisin pour juger du résultat, faite avec le 450D défiltré (mise au point bof, sans retouche, ni balance des blancs, mais je l'ai redimensionné pour éviter les grosses images) : Test du chromatisme et de la déformation de l'image : J'ai testé dans mon garage le chromatisme et la déformation de l'image, que j'ai comparé avec mon Canon EF 75-300mm f/4-5.6 III. J'ai créé une image noir avec 9 points blancs, en carré , avec le point centrale un peu plus grand. Mon téléphone ayant un écran oled, je peux afficher l'image avec un contraste parfait (noir réellement noir). Je le place dans un meuble au fond de mon garage, l'image en pleine écran, la luminosité au maximum, et je place la lunette sur l'EQ-6 à l'autre bout du garage, avec le Canon 450D dessus, et l'aplanisseur de champ, à une distance de 10.5 mètres : Je cadre ensuite points exactement au milieu de l'image, en utilisant le viseur de l'apn . Je fais la mise au point avec le maque de bahtinov. La figure de difraction est alors quasi invisible mais je peux voir 3 petits points assez nettes quand la mise au point est bonne. Elle ne m'a pas l'air parfaite après coup, mais c'est assez dur de l'avoir parfaitement quand on n'a pas les figure de diffraction. Je n'y touche plus et prends une photo avec les ISO à 100, et l'exposition à 1/5s. Cela donne ceci : Je cadre ensuite les points au centre, en haut et en bas, puis à droite et à gauche au milieu, puis dans les coins de l'image. J'ai ensuite croppé et mis côte à côte les points obtenus : J'installe ensuite mon objectif Canon EF 75-300mm f/4-5.6 III sur le 450D, à 250mm de focale, ouvert à f/5.6, que j'installe sur une rotule et sur mon trépied de Star Adventurer. Je le mets juste à côté de l'EQ-6, à la même distance, et je fais exactement la même procédure (excepté la mise au point faite sans masque). J'obtients cette image composition des points : Les deux images côte à côte nous donne ceci : On constate que les points sont un peu partout déformés avec un léger halo. Cette déformation est un peu plus forte sur le bords gauche et dans les coins. Elle a l'air d'être dans la même direction sur un peu toute l'image. C'est possiblement un problème de mise au point ou de collimation. Par rapport à l'objectif Canon, les points sont un peu plus ponctuels au centre mais sont de la même forme sur les bords. Le point qui diffère principalement est le chromatisme : on a quasiment pas de chromatisme ! Comparé à l'objectif Canon qui bave bien fort, c'est très propre ! En zoomant fort, on remarque un léger chromatisme, avec un côté un peu vert ou bleu ou rouge, mais c'est léger : au centre : Dans le coin inférieur gauche : Test du vignetage : J'ai ensuite fait un flat en mettant une image blanche sur mon téléphone devant la lunette, afin de voir si on avait du vignettage. On est à 1/250s en temps de pose et 100 ISO (j'ai un peu monter le contraste pour mieux voir le vignetage) : On a un léger vignetage dans les coins, qui apparaît sur les prises longues (j'ai fait une série de photos de 30min sur Andromède et au traitement, le vignetage apparaissait). Ca reste je trouve assez gérable. On voit bien que la taille APS-C du capteur est la limite niveau vignetage. Un FF ne passerait pas. Equilibrage sur EQ-6 : Petit test à part pour répondre à une question sur Discord : l'équilibrage de la 50ED sur une grosse monture comme l'EQ-6. Sans contrepoids, même avec l'allonge de la barre, ce n'est pas équilibré. J'ai testé un poids de 5kg et ça ne passe pas non plus. Mais j'ai eu l'idée de scotcher le contre-poids de 1kg de la Star Adventurer et ça marche : Plus sérieusement, un poids d'altère de 1kg ferait l'affaire. - Observation : J'ai pu observé un peu avec un oculaire Plössl de 30mm, un filtre UHC, et elle est pas mal du tout. L'image était propre, je n'ai pas vu de défauts optiques et j'ai bien distingué Andromède, Orion et les Pléiades. A travers l'APN, il m'est arrivé de voir un léger et fin halo bleu. Rien de plus, mais j'aime bien l'image qui en résulte. A voir ce qu'on pourrait observer de plus avec, la focale restant assez courte. A tester, peut-être que sous un bon ciel, on pourrait observer les Messier (avec un oculaire de 25mm, on serait à x10, ce qui la rapproche de jumelle 10x50) - En astrophoto : J'ai pu faire une séance astrophoto le soir du 21 janvier 2022. Le ciel était clair, avec une très légère brune, et il faisait autour -1°C / 0°C, avec du gel sur mon 200/1000 vers 23h. J'ai installé rapidement la Star Adventurer sur son trépied dédié, avec une mise en sation assez correcte, et j'ai commencé à tester la lunette sur quelques objets sympas : L'équilibrage n'est pas parfait au niveau de la queue d'aronde, la lunette penchant du côté apn. Je pense qu'il faudra que je revisse les anneaux plus en avant de la queue d'aronde. Voici une série test avec mon Canon 1300D (non défiltré), sans filtre, avec 30s de temps de pose, ISO 800 (aucune retouche, ce sont les brutes passé de CR2 en jpg) : (Double Amas de persée, M33, les Pléiades) Personnellement, je n'ai jamais eu des étoiles aussi nettes avec mes objectifs de grandes focales (mon 70-210 et mon 75-300). Les brutes me plaisent énormément ! J'ai ensuite procédé à une série de 19 photos de 120s, avec le 450D, et un filtre Optolong L-Pro. Un brute ressemble à ça : J'ai ensuite traité l'image avec 50 darks (de 180s, issus de la photo suivante), 20 flats et 50 offsets. C'était mon premier traitement sous Siril (puis ajustement sous Photoshop). Elle est un peu crop à cause du vignetage : Le résultat est juste incroyable pour seulement 38min de poses ! J'avais déjà fait Andromède en 2020, mais là, rien avoir, c'est tellement plus propre... Pour comparer, voici mon image au Tokina 70-210mm, à 210mm, f/5.6, avec le 1300D, sur Star Adventurer, sous un bien meilleur ciel (dans le Lot), 55x210s, 25 darks, 40 flats, 40 offsets, traités sous DSS et Photoshop : C'est le jour et la nuit.... On notera la déformation assez visible sur le bord de l'image du Tokina.... qui n'est pas sur la lunette ! L'aplanisseur de champ marche très très bien sur toute l'image ! J'ai ensuite fini la soirée avec un test de mon filtre Astronomik Ha 12nm sur NGC 1499, Nébuleuse Californie. C'était ma première séance sérieuse avec un filtre Ha. J'ai donc laissé tourné un peu près deux heures. Je n'ai pas fait de couleurs (je complèterais peut-être plus tard) c'est donc uniquement du Ha. Il y avait la Lune (ma prise était de minuit à 2h) bien brillante, pour ça que je n'ai fait que du Ha. Il y a eu aussi de la buée sur la lunette. Je l'ai viré très vite au sèche-cheveux et j'ai laissé des résistantes chauffautes dessus. Il aura fallu bien 1h30 avant d'avoir de la buée. Il n'y a pas eu de dépôts de givre sur la lunette au cours de la soirée, sûrement à cause de mes interventions au sèche-cheveux, et des résistances. Bien sûr, toujours avec le 450D défiltré, on a ici 38x180s, 50 darks, 20 flats et 50 offsets, traitement sous Siril et Photophop. Voilà un brute : Et le résultat : Ici on atteint un peu les limites de mon suivi mais le résultat est aussi génial ici ! Bon le final est assez bruité masi j'imagine que c'est lié à mon traitement et au Ha... Je ne sais pas trop Je suis fier de mes captures et je suis pleinement satisfait de cette lunette ! 🤩 4) Conclusion Eh beh, c'était long, non ? 😅 J'ai vraiment beaucoup aimé faire ce poste ! Une expérience sympa 😄 J'espère que ça vous a aidé ! Pour conclure, d'un point de vue personnel, je suis complètement emballé par ma lunette ! Fini les étoiles baveuses, j'ai enfin des points blancs ! Ils ne sont pas parfaits, j'imagine qu'un triplet à 800€ en aurait de meilleurs, mais par rapport à ce que j'ai vu de fait avec des 72ED ou 80ED par exemple, je trouve le piqué très bon ! Aussi, elle est plus lumineuse que mes objos et je le ressens sur les prises de vue, on a vite plus de détails. En clair, je pense que c'est la meilleure solution pour mon setup léger ! Et à ce prix là, je suis persuadé que c'est imbattable. Enfin l'aplanissur de champ de Starizona rempli parfaitement son rôle et est très bien pensé ! Solide et discret, on l'installe et c'est bon ! Bref, je suis ouvert à toutes les questions, et à des critiques aussi 😊 J'espère vraiment que ça pourra en aider certains et certaines ! Ou au moins donné une idée de ses capacités, sachant qu'en plus, c'était un test presque à la sortie de la boîte de la lunette. Je vous remercie d'avance de m'avoir lu et j'ai hâte de discuter avec vous. Paul
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  4. Bonjour à tous, Comme vous le savez, la situation sanitaire due à l'épidémie de Covid 19, nous a conduit à annuler les deux dernières éditions des Nuits Astronomiques de Touraine en 2020 et 2021. C"est avec l’espoir de vous retrouver en mai prochain, que nous lançons aujourd’hui les inscriptions pour les NAT 2022, qui se tiendront du Jeudi 26 au dimanche 29 mai, quatre journées pour partager le plaisir d’observer et échanger sur les pratiques, les matériels, les savoir-faire de l’astronomie amateur. Nous vous accueillerons dans un observatoire rénové et agrandi, pour tous ensemble partager dans la clairière notre passion, notre amitié, Un village regroupera exposants, associations, barnums pour les conférences et ateliers et le traiteur. Bien entendu, l’organsation tiendra compte des conditions sanitaires en vigueur à cette date. - la possession du Pass sanitaire ou vaccinal - selon la règlementation - sera bien sur nécessaire lors de votre arrivée. - nous proposons, des repas servis aux tables ou sur plateaux suivant les contraintes du moment, - les effectifs des ateliers seront limités, suivant les espaces, - certains ateliers seront proposés en plusieurs sessions, Des gestes barrières renforcés devront être respectés…et ces contraintes seront ajustées en fonction de l’évolution des règles sanitaires d’ici mai. L'accueil sera ouvert dès le mercredi, permettant des arrivées la veille de l'ouverture officielle. Les personnes souhaitant arriver plus tôt (lundi ou mardi) peuvent nous contacter directement. Le pré-programme des Nuits Astronomiques de Touraine 2022 est en cours d’élaboration et sera communiqué prochainement. Vous trouverez ci-joint le lien vers la page d’inscription: https://www.astrotouraine.fr/les-n-a-t-cest-quoi/ En comptant sur le plaisir de vous retrouver bientôt dans la clairière. JLD
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  5. Bonjour à tous, Pour les 6 ans de mon fils j'ai décidé de lui offrir son premier instrument d'astronomie. Après quelques (nombreux) jours de lecture j'ai choisi de lui prendre un mini Dobson : un 76/300. Edit, puisque, le plus important, c'est quand même le ressenti et l'utilisation que mon fils en (a) fait : Cela fait maintenant plus d'un an que mon fils a reçu ce cadeau et il me semblait intéressant pour les parents à la recherche d'un télescope (ou d'une lunette) pour leur enfant d'avoir le retour d'un autre parent qui a fait le choix controversé d'offrir un télescope à un enfant "trop jeune" 😁. Si vous choisissez d'ouvrir un sujet pour demander "Quel télescope offrir à ma fille / mon fils de 5-6-7-8 ans ?", vous aurez probablement rapidement la réponse "C'est trop jeune." et, effectivement, dans le cas de mon fils : c'est trop jeune (pas la peine de faire du suspens... je peux spoiler tout de suite, surtout que je me contredis un peu ensuite 😅). Mais je vous partage tout de même une sorte de FAQ pour développer : - L'a-t-il utilisé ? Oui, quelques fois (une grosse dizaine) - L'utilise-t-il encore ? Oui, de temps en temps (une fois par mois environ) - Combien de temps ? 1 à 10 min par séance - Les observations sont-elles de qualité ? Non - Est-ce que ça l'embête ? Pas vraiment - Est-il content de l'avoir ? Oui, beaucoup et surtout : - Est-ce que je regrette de lui avoir acheté ce modèle particulier à cet âge particulier ? Non Alors, pourquoi est-ce que je ne regrette pas alors que je dis que c'est trop jeune 🤔 ? Et bien oui, 6 ou 7 ans c'est trop jeune pour qu'un enfant (le mien en tout cas...) se lance dans l'astronomie pratique. Toutes les raisons avancées par les parents sont vraies (on observe trop tard et/ou dans le froid - l'attention des enfants est courte - etc.) mais, dans mon cas, cet objet participe à la création lente mais croissante d'une curiosité sur l'univers qui nous entoure et cela suffit à me faire dire que je n'ai pas fait d'erreur en offrant ce télescope assez bas de gamme à mon fils alors qu'il était trop jeune pour vraiment en profiter. Et en bref, ça donne quoi ? Pour moi, un outil pas cher (un de mes élèves - je suis instit' - m'a fièrement apporté sa petite lunette 50/360 en classe aujourd'hui ; c'est clairement bas de gamme mais je sais qu'il va s'en servir dès que possible pour observer la Lune parce qu'on l'a regardée ensemble, et avec les autres, et qu'il voudra nous raconter ce que ça donne) peut, parmi toute une panoplie d'autres objets (livres, cartes, livres, globes, livres, planétariums, livres, posters, livres, jouets, livres et, éventuellement, quelques livres aussi 😁), parfaitement participer à rendre un enfant plus astronome. Par contre, et là je rejoindrai beaucoup d'avis lus sur ce forum, l'accompagnement par un tuteur ou un adulte intéressé est, sinon indispensable, au minimum décisif. Et si on veut offrir un meilleur modèle ? Pourquoi pas, je ne sais pas... mon exemple n'est qu'un exemple et chaque enfant est différent 😉. Pour que le sujet soit compréhensible, l'ancien contenu est ici : Cela fait un peu plus de 2 mois maintenant que je l'utilise en douce pendant qu'il dort et je pense en savoir assez pour vous faire un premier retour. Premier point : le chercheur. Celui fourni est un 5x24 bas de gamme. Sensiblement le même que celui qui était sur ma première "lunette" en plastique, il y a plus de 20 ans... il est casse-pieds à régler et peu pratique. J'ai fait le choix de le remplacer par un point rouge afin de permettre à mon fils de gagner en autonomie. J'ai été étonné de découvrir qu'utiliser un chercheur point rouge n'était pas forcément facile pour un enfant. Il faut se placer de façon à voir le point et mon fils a éprouvé quelques difficultés au début. A mon avis, la faible capacité à grossir de ce télescope fait que le choix d'un chercheur de type point rouge correspond parfaitement. On verra combien de temps il faudra à mon fils pour s'approprier cet outil. Deuxième point : la monture. C'est le point qui m'a fait choisir ce type d'outil. J'avais déjà utilisé des petites lunettes achromatiques sur AZ-1 et je savais à quel point c'était difficile, surtout pour un enfant, de centrer un objet avec ce genre de pied. Aucune déception sur ce point. C'est simple, c'est stable, c'est (assez) fluide et, petit bonus : ça se range sur une étagère sans souci 👍. Troisième point : la mise au point. La crémaillère en plastique ne fait pas rêver mais elle n'est pas particulièrement mauvaise. Il n'y a pas de jeu et, à faible grossissement (<40x), la mise au point est assez facile à faire, au moins pour un adulte. Quand on dépasse 60x, c'est un peu plus critique. Le manque de piqué fait que l'on passe de part et d'autre du point sans trop savoir où il se trouve exactement 😅. Dernier point : la qualité d'image. - A faible grossissement (avec l'oculaire de 25 mm, 12x) le télescope offre des images agréables. Se balader dans le ciel au hasard en gardant l'œil à l'oculaire est un plaisir. Par rapport à ses petites jumelles 6x21, la différence est flagrante. Le nombre d'étoiles accessibles et impressionnant. - Avec l'oculaire de 10 mm (30x), la Lune est assez belle bien que manquant un peu de piqué. Elle n'occupe pas tout le champ mais cela permet de la trouver et de la garder plus aisément dans le champ. Les planètes les plus faciles sont accessibles mais le grossissement est un peu trop faible pour rendre leur observation vraiment intéressante. On voit les 4 satellites les plus éclairés de Jupiter (qui reste une bille sans détails) et on distingue tout juste un anneau autour de Saturne. - Avec une barlow 2x (Celestron omni, impossible de faire le point avec une barlow Celestron X-cel LX, le porte oculaire ne rentre pas assez), la Lune devient plus intéressante et il est plus facile de distinguer l'anneau autour de Saturne mais ça reste petit. - Ayant des oculaires plus courts, j'ai voulu essayer. Avec le Celestron X-cel LX de 7 mm, la Lune est un peu plus nette qu'avec le 10 fourni mais ne montre pas plus de détails qu'avec le 10 derrière la barlow. Mettre le 7 derrière la barlow n'apporte rien. Je n'ai même pas essayé mon oculaire Vixen LV de 2.5 mm 🙈. C'est clairement le point noir de ce type de télescope. Son miroir primaire sphérique rend impossible les "forts" grossissements. Une tâche floue vient se superposer sur l'image de la planète. Une lunette achromatique basique de type 60/700 offre plus de détails à grossissement équivalent. Sachant que ce télescope n'était pas conçu pour grossir, j'ai fait le choix de prendre un zoom 8-24 (la version proposée par Celestron) afin de permettre à mon fils de (re)trouver plus facilement les cibles sur lesquelles il souhaite "zoomer". A 24 mm, l'image est semblable à celle visible à travers l'oculaire de 25 fourni. A 8 mm, l'image est nettement plus piquée qu'à travers le 10 fourni. Sur la Lune, je la trouve même un peu plus belle qu'à travers le X-cel LX de 7 mm (alors que sur ma lunette c'est l'inverse... j'imagine que le 7 mm en demande trop au tube), c'est plus lumineux et plus contrasté. J'avais aussi fait le choix de commander une barlow 2x sur laquelle on peut dévisser la partie optique pour la visser directement devant l'oculaire et obtenir une barlow de 1.5x (la Celestron Omni). J'espérais que cet assemblage et la plage de grossissement qu'il permet d'obtenir (~20-60x) serait plus intéressant que l'oculaire zoom seul (~12-40x). Finalement, j'ai choisi de revenir à l'oculaire sans barlow pour le plus grand champ qu'il permet d'obtenir et parce que la différence sur les planètes était insignifiante. Edit : En fin de compte, il n'utilisait pas tellement le zoom et j'ai choisi de lui offrir un petit plossl de 12 mm qui offre un bon compromis grossissement-qualité d'image pour la Lune. La mise au point est beaucoup plus simple à gérer ainsi. Voilà, je tenais à partager ce premier ressenti en attendant que mon fils commence réellement à s'approprier son télescope avec les observations qui deviennent possibles de plus en plus tôt. Je vous ferai un point sur ce que lui en pense ; c'est quand même pour qu'il puisse l'utiliser de manière autonome que je suis parti sur ce genre d'outil. J'espère qu'il ne sera pas frustré par l'incapacité à grossir sur les planètes et qu'il saura "se contenter" du ciel profond et de la Lune. En tout cas, mon but principal étant de le rendre curieux et autonome, je pense que ce premier outil pourrait remplir ce contrat. Affaire à suivre 😉. Si vous avez des questions ou des remarques, n'hésitez pas 👍. N.B. : j'ai pu tester 2 modèles de ce même télescope (même marque, même revendeur). La collimation semblait être un peu moins bonne sur l'un d'eux. La tâche floue visible en planétaire était plus diffuse et moins centrée. Au delà de 30x c'était vraiment gênant. J'essaierai de voir ce qu'il est possible de faire avec les vis du miroir secondaire à l'occasion (ce télescopes me servira auprès des élèves de mon école).
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