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Hello, Je vous présente le dernier quartier lunaire de cette lunaison de Novembre, attrapé de bon matin le 16/11/2022. SCT Meade 10" 254/2500 RàF Asi290mm filtre Rouge CCD 72 tuiles Logiciels: Firecapture, AS3, DStation, ICE, Astrosurface, Photoshop Quelques morceaux choisis en guise de teaser suivi de l'image en entier. Version à 70% pour que ça passe sur le forum: Et la version 100% sur Zoomhub comme d'hab: https://zoomhub.net/zay42 Opérateur content.3 points
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J'ai pu profiter de cette belle soirée humide à souhait pour tester l'anneau chauffant de mon C11. J'ai d'abord laissé la buée venir, en 10 minutes la lame était complètement recouverte, impeccable.. Puis j'ai mis en marche l'anneau chauffant à 50% par le boitier Astrozap. La buée à commencé à partir mais pas totalement, pas mieux à 100%. Il est 21h27 Donc un coup de sèche cheveux pour repartir sur une base saine en laissant la chauffe à 100%. Photo prise 15 minutes plus tard (21h43) 22h25, la buée n'est quasiment pas revenue au bout de 55 minutes. Je suis congelé, je plie, de toutes façons le ciel est moche ! Ma boite d'accessoires et le couvercle du C11 qui sèche.. Pour moi c'est validé, un petit pare buée serait certainement un bon complément. Et un p'tit souvenir de cette heure passée au frais, j'ai du boulot..2 points
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Bonjour, je prépare un petit article pour les membres du clubcassini de Versailles, et je voulais vous en faire profiter en primeur. Je pense que ça peut être utile à plein de débutants, ici. Peut-être mériterait il d'être épinglé? je ne sais pas. Je laisse les administrateurs juger En tout cas, n'hésitez pas à compléter, commenter, m'insulter... ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- A l’approche des fêtes de noël, vous souhaitez peut être acheter de quoi observer le ciel, mais vous êtes complètement perdus dans la jungle des prix et le jargon des astronomes amateurs. Alors cet article est fait pour vous. Il a pour but de présenter le plus objectivement possible les avantages et inconvénients des formules optiques les plus populaires, et de discuter des options de vous pouvez avoir à l'achat d'un tube optique neuf ou d'occasion et qui justifient des prix différents d'un produit à l'autre pourtant d'apparence similaires. Je marquerai en gras les mots importants que vous retrouverez. Je traiterai également le sujet des montures car on s'y perd assez vite lorsque l'on est débutant: Equatoriale? azimutale? alt-azimutale? Dobson? Goto? Ca peut vite être compliqué et on peut rapidement être débordés et j'expliquerai sommairement leur fonctionnement et leur type d'emploi. Si vous êtes complètement débutant et ne savez pas trop vers quoi vous orienter vous pouvez commencer par ce test: https://www.webastro.net/Pages/choix_instrument_astronomie/ Comme je ne suis sponsorisé par personne (pourtant j’aimerai bien), j’essaierai de ne donner aucune marque. Aussi, je ne rentrerai pas dans le débat du pays de fabrication. Il a de très bons opticiens partout dans le monde, même en Chine! D'ailleurs le premier fabricant mondial de télescope et de lunettes est chinois et il tire très honorablement son épingle du jeu sur le plan qualité et finition. Mais il est évident que ces produits d’Extrême Orient restent globalement moins chers que les produits européens, (même si ces dernières années, les coûts d’importation inversent doucement la tendance). J'aborderai les sujets suivants: Les montures Le réfracteur ou Lunette Le réflecteur ou télescope de Newton Les Catadrioptiques (Schmidt Cassegrain et Maksutov Cassegrain) Les autres formules optiques telles que Richtey Chrétien, Cassegrain, Dall Kirkham, Rowe Ackermann ne seront pas abordées car hors scope du débutant et ce sont des tubes à mon sens tout à fait spécifiques. (Cela fera certainement l'objet d'un autre article). Préambule: Avant de rentrer dans le vif du sujet, voici deux rappels fondamentaux pour comprendre tout le reste: 1) un instrument est caractérisé par trois éléments: sa formule optique (c'est l'objet de l'article) son diamètre D (en mm): plus celui ci sera important, plus vous aurez de résolution sur les planètes et mieux vous verrez les objets du ciel profond. C'est LE paramètre pour celui qui veut faire du visuel. sa focale F (en mm): qui détermine la capacité d'un instrument à grossir l'image. Plus la focale est grande, plus la possibilité de grossir l'image est importante. En visuel on privilégie les gros diamètres afin d'avoir des images plus lumineuses et avoir plus de résolution sur les planètes. En astrophotographie, on caractérise l'instrument par son rapport F/D ou ouverture. Plus ce rapport est faible (4 ou 5 typiquement), plus il sera facile d'imager le ciel profond. Si le rapport est élevé (10 à 15), il sera plus facile de faire de l'imagerie planétaire. Que ce soit pour les lentilles ou pour les miroirs, le diamètre est l'élément le plus déterminant du prix d'un instrument. On m'a dit récemment que le prix était proportionnel à la surface S de l'optique (Pour Rappel S=π*(D/2)2 ). Je ne suis pas allé vérifier si c'était 100% exact, mais je crois qu'on est pas loin du compte! 2) Pour fonctionner correctement, il ne doit pas y avoir d'écart de température entre l'intérieur du tube et l'extérieur. Tout écart entraîne des problèmes, de turbulence, d'images floues, de buée... Donc, il est important que les instruments soient mis en température, avant d'obtenir les conditions idéales à l'observation. Les montures La monture azimutale: La monture azimutale est la monture la plus simple dans sa conception qui puisse exister. Elle s'apparente à un trépied photo amélioré. Elle dispose de deux axes: horizontal et vertical. Il existe des variantes avec des flexibles qui permettent des mouvements fins, voire même des mouvements particulièrement fin contrôlés par un système de courroies. C'est un produit très intuitif et c'est pourquoi elle équipe de nombreux instruments de débutant. C'est la monture idéale pour des enfants. Avantages: prix, facilité d'utilisation parfaite pour les enfants Inconvénients: vibrations, pas de motorisation, impossibilité de faire de la photo La monture Alt-azimutale ou Alt-Az ou encore la monture GOTO C'est une monture azimutale comme ci-dessus mais motorisée avec un système GOTO. Le GOTO est une fonction informatisée de la monture qui permet après avoir pointé une, deux ou trois étoiles (étalonnage) et renseigné la date et les coordonnées géographiques du lieu d'observation de retrouver tous les objets courants du ciel profond ou planétaires en quelques appuis sur les touches d'une raquette de commande ou de son téléphone. C'est très pratique pour trouver des objets et dans certains cas, les raquettes peuvent donner des informations sur les objets que l'on observe. Les montures GOTO peuvent même proposer une fonction découverte qui permet de pointer successivement des objets du ciel opportuns à pointer au moment de l'observation. La précision de pointage de ce type de monture dépend de la qualité de l'étalonnage et de la qualité de la monture. Cela marche plutôt bien sous réserve de ne pas utiliser de trop longue focale. Avantages : prix contenu encombrement, poids, simple d'utilisation, motorisation suffisante pour l'imagerie planétaire, idéal pour les tubes de poids modéré Inconvénients: précision du pointage, vibrations, insuffisant pour l'imagerie du ciel profond La monture Dobson C'est une monture azimutale adaptée à un type de télescope: le télescope de Newton qui sera abordé plus tard dans cet article. Ce qu'il faut retenir c'est son histoire qui date des années 60/70. Monsieur Dobson qui était moine se dit après avoir poli un miroir de 12" depuis un hublot de bateau de la Navy et observé la Lune avec, que tout le monde devrait voir ça. Il crée une organisation: The San Fransisco Sidewalk Astronomers: littéralement les astronomes de trottoirs de San Francisco qui se met à proposer des télescopes à moindre coûts sur des montures simplissimes juste pour le plaisir du visuel. L'idée est de pouvoir disposer de la monture la plus simple pour porter le télescope le plus gros afin de permettre à l'astronome de voir le plus de choses. Depuis quelques années on trouve des solutions de motorisation (table équatoriale, monture Dobson GOTO), ces motorisations ont un coût important voire très important mais permettent aux Dobson de sortir de leur cadre d'utilisation traditionnel: le visuel. Avantages: prix simplicité permet l'imagerie planétaire si la monture est motorisée permet le Visuel Assisté si la monture est motorisée Inconvénients: prix de la motorisation poids et encombrement ne permet pas de faire de la photographie de ciel profond en pose longue La monture équatoriale motorisée C'est la reine des montures pour l'astrophotographe, mais autant le dire tout de suite son prix est important et elle n'est absolument pas justifiée pour du visuel pur (quoique très confortable). Le principe est le suivant: On aligne l'axe de la monture avec l'axe de rotation de la Terre grâce à un viseur polaire (on appelle cela la mise en station), puis on dispose de deux mouvements: La Déclinaison et l'Ascension Droite. Avec ces deux axes de rotation et des cercles gradués, on peut pointer tous les astres visibles lors d'une séance et les retrouver facilement à l'aide d'une simple carte du ciel. Théoriquement si la mise en station est parfaite, il suffit de pointer un astre et de bouger l'axe d'ascension droite de manière régulière pour garder l'objet dans l'oculaire toute la nuit, l'autre axe ne servant presqu'à rien. La motorisation consiste donc juste à un moteur pas à pas qui tourne au rythme de la rotation de la Terre sur l'ascension droite. La motorisation de l'axe de déclinaison n'étant là que pour rattraper les erreurs de mise en station. Ces montures sont extrêmement performantes car elles peuvent être asservies sur une étoile (autoguidage) pour assurer des poses longues en astrophotographie. Le seul défaut qu'elles ont est l'erreur périodique liée à de toutes petites imprécisions de la mécanique de motorisation qui font qu'elles se décalent légèrement périodiquement. Ce défaut est aisément corrigé par l'asservissement évoqué plus haut (autoguidage). Une chose importante à savoir: La charge maximale indiquée par le fabricant est une charge utile pour du visuel pur. Pour pratiquer l'astrophotographie avec une bonne précision de suivi, il est recommandé de diviser systématiquement par 2 cette charge. Ainsi une monture qui annonce pouvoir porter une charge de 13kg sera adaptée pour porter des systèmes photographiques de 7kg environ avec précision. N'espérez pas plus. C'est d'ailleurs l'une des raisons pour lesquelles les astrophotographes s'orientent sur des tubes légers de type lunette pour l'astrophotographie. Le prix (et le poids) d'une monture est exponentiellement proportionnel à la charge utile en astrophotographie. Les montures équatoriales sont donc les plus chères. Outre la motorisation, les montures équatoriales proposent aujourd'hui presque toutes le système GOTO évoqué plus haut. Avantages: suivi de la rotation de la Terre permet les poses longues stable et peu de vibrations Inconvénients: prix le poids l'encombrement alignement polaire indispensable (même si ce n'est pas compliqué) mouvement contre intuitif pour les enfants Faisons une première synthèse de ce qui a été dit pour les montures en fonction de cas d'utilisation typiques. Visuel Planétaire Visuel Ciel Profond Astrophotographie Planétaire Astrophotographie Ciel Profond Visuel Assisté Azimutale ** ** * * * Alt-Az *** *** ** * ** Dobson ** ** * * * Dobson GOTO *** *** ** * ** Equatoriale GOTO *** *** *** *** *** La lunette ou télescope réfracteur La lunette est un instrument de choix pour l’astronome amateur, il est simple à utiliser, ne nécessite pas de collimation, et généralement propose de courtes focales pour ceux qui veulent observer/photographier les grands champs stellaires. C'est en effet l'un des instruments préférés des astrophotographes car c'est celui qui procure les images les plus contrastées. L'inconvénient est qu'a diamètre équivalent une bonne lentille est beaucoup plus coûteuse qu'un miroir. La lunette est composée d’un élément de verre (lentille) que la lumière traverse et qui “focalise” le faisceau lumineux jusqu’à l’oculaire, au point focal. Avantages: simplicité d'utilisation peu de réglages images très contrastées poids contenu idéal pour l'imagerie du ciel profond grand ou très grand champs (doublets ou lunettes apochromatiques) peut servir à l'observation de la nature si on s'équipe d'un redresseur terrestre Inconvénients: prix élevés donc diamètre réduit (doublet et lunettes apochromatiques) faible focale ne permettant pas d'aborder la photographie planétaire dans les meilleures conditions La lunette “simple”: Les lois de l’optique et de la diffraction indiquent que le foyer d’une lentille en verre est différent en fonction de la longueur d’onde de la lumière. En d’autres termes, pour un faisceau de lumière blanche qui rentre par la lunette, la composante rouge ne se focalise pas au même endroit que la composante verte ou bleue. Les opticiens appellent ce phénomène l'aberration chromatique. Les premiers prix sont souvent des verres simples et pour de courtes focales c’est un problème puisque l’on n’arrive pas à obtenir une image parfaitement nette dans le rouge et dans le bleu en même temps. Pour de longues focales (F/D 10) le problème est moins gênant car moins prononcé. Historiquement on trouvait donc sur le marché des lunettes rapport F/D proche de 10, aujourd'hui c'est un peu moins vrai et ce chiffre a tendance à ce rapprocher de 7 ou 8. Le doublet, lunette ED Pour compenser l’aberration chromatique, les opticiens ont inventé des formules à deux lentilles dont une est une lentille Extra low Dispersion (ED). Cette lentille, difficile à fabriquer, est coûteuse et peut être de différents types (nous ne rentrerons pas dans le détail mais c'est ici qu'on retrouve le FPL51, FPL53 ou encore FPL55). L’utilisation de ce verre, que l’on appelle verre de Crown (1) associé à un verre plus fin, le verre de Flint (2), permet de diminuer drastiquement les effets de l’aberration chromatique. Généralement seule la composante verte/bleue reste mal corrigée. C'est un instrument idéal pour aborder l'astrophotographie grand champs car relativement peut coûteux et la correction chromatique est suffisante pour commencer à obtenir de belles images. Le doublet fluorite Le doublet fluorite est un doublet comme les autres, c’est juste qu’il utilise un verre de Crown avec la plus faible dispersion chromatique possible. Ce verre n’en est pas un en réalité, il s’agit d’un cristal particulièrement difficile à travailler: La fluorite (ou fluorine) qui est composée de fluorure de calcium CaF2. Les fabricants n'utilisent pas le cristal naturel mais ils l'élèvent (oui on dit comme ça) de manière industrielle pour le travailler. Les verres au fluorite sont un peu plus fragiles que les verres "ordinaires" et sont notamment sensibles aux chocs thermiques. On trouve dans cette catégorie principalement des lunettes de fabrication japonaise (il y a plusieurs marques). Mais l'excellente qualité de fabrication japonaise associée et l'élément coûteux qu’est la fluorite en font des lunettes très chères, mais presque totalement exemptes d’aberration chromatique. Le triplet, ou lunette apochromatique ou APO Heureusement il existe une solution moins coûteuse que l’emploi de la fluorine pour réduire l’aberration chromatique: L’emploi de trois lentilles dans ce qu’on appelle le triplet ou lunette apochromatique. Il n’est pas rare qu’entre les 3 lentilles faites de matériaux différents on trouve des liquides avec des propriétés optiques particulières dans le but de ramener le foyer de toutes les longueurs d’onde au même endroit. Il en résulte des images très nettes. Ce sont les lunettes les plus chères, mais qui procurent avec les doublets fluorites les meilleures images. Toutefois elles sont plus lourdes que les doublets fluorites à cause de l’emploi de 3 éléments de verre. Les variantes: quadruplet et quintuplet Le chromatisme n’est pas le seul défaut des lunettes. Les lunettes souffrent d’un autre mal: le champ n’est plan que sur une portion de l’axe optique, les astronomes appellent cela la courbure de champs. Alors que cela ne pose pratiquement pas de problème à l’observateur visuel, le photographe peut se retrouver, s’il utilise un grand capteur, avec des étoiles étirées dans les coins. Pour corriger cela, il est possible d’utiliser un correcteur de champs qui est lui-même un doublet. Sur un quadruplet, le correcteur de champs est directement intégré dans le porte oculaire d’un doublet. Il y a alors 4 lentilles au total (Quadruplet). Pour un quintuplet, il est intégré dans le porte oculaire d’un triplet. Évidemment cela a un coût certain. Ces solutions sont essentiellement dédiées aux astrophotographes qui peuvent choisir d’équiper à posteriori leur doublet ou triplet, mais qui se trouvent alors à devoir régler avec un très grande précision la distance du capteur de leur APN/caméra à l'arrière du correcteur pour obtenir l’image souhaitée, c'est le réglage du Back Focus. Sur un quadruplet ou un quintuplet, cette distance est préréglée et optimisée. L'image ci-dessous montre l'emplacement dans le porte oculaire de l'élément correcteur de champs qui est un petit doublet en lui même Le carbone Lorsqu'on observe, il est fréquent que la température change au cours de la nuit. La plupart des tubes sont en aluminium. Ce matériau a un coefficient de dilatation important. Donc lorsque la température change de plus de 5°C, la mise au point change aussi. Pour un observateur visuel, cela n’a pas beaucoup d’importance, mais pour un astrophotographe qui vise la même cible toute une nuit sans toucher sa mise au point, les photos prises en fin de séance risquent bien de ne plus être au point du tout. Il est possible actuellement de corriger ce problème avec des moteurs de mise au point qui détectent les changements de température et corrigent tout seul la mise au point, mais l’une des solutions les plus efficaces reste encore d’utiliser le carbone en lieu et place de l'aluminium pour le corps du tube. Le carbone a un coefficient de dilatation beaucoup plus faible que l’aluminium (10 fois plus faible environ) et les corrections à apporter à la mise au point sont négligeables. Les autres intérêts du carbone sont la rigidité (si le tube est long) et la légèreté permettant de soulager la monture. Évidemment le carbone coûte bien plus cher que l’aluminium. La mise au point Un autre point important est la mise au point et le porte oculaire en particulier. Il est souvent proposé des mises au point démultipliées au 1:10 ou 1:7 qui permettent de trouver avec plus de précision le point focal de l’instrument. Bien que destiné plutôt aux astrophotographes, je dois admettre que c’est quand même bien pratique aussi en visuel pur. Outre la démultiplication un bon porte oculaire permet aussi de maintenir de lourdes charges sans bouger, tout en pointant au zénith et disposent d'un mécanisme de verrouillage qui ne modifient pas la mise au point. Un porte oculaire peut être constitué d’un rail à crémaillère ou bien d’un dispositif Crayford. Le second est constitué d’une plaque qui roule sur des rouleaux, et est beaucoup plus agréable, précis et souple à utiliser. Enfin d'autres options existent comme la possibilité de visser un filtre, ou de l’insérer dans le chemin optique, de faire tourner le porte oculaire autour de l’axe optique (bien pratique pour le cadrage). Outre le mécanisme de mise au point, on trouve des portes oculaires au coulant 31,75mm (1,25”) dédiés à porter des oculaires de même taille exclusivement et des portes oculaires au format 50,80mm (2”) avec une bague de réduction pour pouvoir utiliser des oculaires 1,25” et 2”. Ces derniers sont également intéressants en photographie car permettent généralement d’avoir des champs plus larges (sous réserve d’utiliser le capteur ad’hoc). La plupart des fournisseurs proposent actuellement des portes oculaires 2” de série, voire même plus gros, à part quelques marques notamment japonaises qui équipent leur lunette avec des portes oculaires de série en 31,75mm. C’est donc ainsi que l’on peut trouver des lunettes de 80mm à 100€ seulement ou à 1500€, voire plus. A cela peuvent s’ajouter des accessoires additionnels (collier, chercheur, masque de Bathinov, oculaires, renvois coudés) qui en fonction de leur qualité viendront également gonfler la note. Le télescope de newton Le Newton est un autre télescope de choix, il est peu coûteux par rapport à une lunette et propose des diamètres plus importants. C’est un télescope globalement plus polyvalent que la lunette, parfaitement utilisable par un débutant, mais qui nécessite d'être collimaté régulièrement. Les néophytes s'en font souvent une montagne mais la collimation est une opération très simple qui peut se faire de nuit sur une étoile ou de jour avec un laser de collimation et qui consiste à aligner tous les éléments sur l'axe optique à l'aide de 3 vis sur le miroir secondaire et de 3 ou 6 vis sur le miroir secondaire (Il existe de très bons tutoriaux pour cette opération). On peut l’utiliser sur une monture équatoriale ou sur une monture de type Dobson, l'intérêt étant alors d'acheter un plus gros diamètre pour le même prix. Il faut toutefois bien choisir son tube afin de pouvoir profiter au maximum de son instrument. Le télescope de Newton est constitué d’un miroir primaire de forme sphérique ou parabolique qui capte la lumière et qui fait son diamètre. Cet élément réflecteur focalise le flux lumineux en direction d’un miroir secondaire plan, incliné vers le porte oculaire. Comme le tube est ouvert, sa mise en température est plus rapide que sur une lunette ou un Schmidt Cassegrain. L'un des seuls défaut optique est la coma qui déforme les images dans les coins. Ce n'est pas vraiment gênant en visuel, mais ça l'est en astrophotographie. C'est pourquoi l'emploi d'un correcteur de coma qui se place sur le porte oculaire est indispensable en astrophotographie. Avantages: prix diamètre important polyvalence mise en température rapide Inconvénients: collimation encombrement poids coma La forme du miroir Les miroirs les plus faciles à fabriquer, et donc les moins chers, sont les miroirs sphériques. Seulement le problème des miroirs sphériques c’est qu'ils ne concentrent pas la lumière en un point focal unique Pour des instruments de petits diamètres (jusqu'à 130mm) c’est parfaitement acceptable puisque la parabole ou la sphère sont confondus. Toutefois pour les diamètres supérieurs à 130mm les miroirs sphériques ne procurent pas de bonnes images. Il faut utiliser des miroirs paraboliques, plus compliqués à polir. Plus le diamètre est grand, plus la parabolisation est importante et plus elle est difficile à obtenir. Ce qui explique en partie le coût des miroirs de gros diamètres. Au-delà de la forme générale, les miroirs industriels sont parfois “sous-parabolisés” ou “sur-parabolisés”, avec des bords rabattus ou de grosses bosses...Ces anomalies ne sont pas visibles à l'œil nu, mais visibles lorsqu'on réalise un test de Foucault. Certains vendeurs contrôlent ces miroirs avant de les expédier chez le client et fournissent un rapport de test. Cela a un coût certain, mais c’est important puisque c’est la garantie que votre miroir est de bonne qualité. Rassurez-vous toutefois, les miroirs industriels ont aujourd’hui un processus de fabrication et de polissage bien maîtrisé et il est particulièrement rare aujourd’hui de trouver des miroirs avec de grosses anomalies. L’état de surface Nous venons d’évoquer la forme générale du miroir, abordons à présent son état de surface. Comprenons: La façon dont le miroir est lisse. Cela se passe à présent au niveau microscopique. Lord Rayleigh a dit qu’une image de diffraction était obtenue si et seulement si l’objectif d’une lunette ou d’un télescope produit des sphères d’onde lumineuse espacées au maximum de Lambda/4. Lambda étant la longueur d’onde de la lumière incidente. 560nm pour la couleur jaune par exemple. L’image de diffraction garantit la résolution de votre instrument. Ce critère n’est pas le même pour le rouge que pour le bleu. Pour comprendre ce critère, j’utilise un petit schéma tiré de l’excellent site de Serge Bertorello http://serge.bertorello.free.fr/. La figure ci-dessus illustre le front d’onde traversant un objectif ayant un défaut de Lambda/4. On voit clairement que le front d’onde résultant est altéré, mais pas suffisamment pour empêcher l’image de diffraction de se produire. Si le défaut sur la lentille avait été plus important que Lambda/4, l’image de diffraction de l’étoile serait altérée. Seulement voilà: Si on prend la longueur d’onde du jaune (valeur communément admise pour ce critère), la valeur est de 560nm. Ce qui revient à dire que le plus petit défaut doit être inférieur à 140nm. Autant dire que c’est infime. Et puis ce critère est valable pour le jaune, mais le bleu profond a une longueur d’onde de 450nm. Le critère tombe donc à 112nm. Un télescope aura donc des performances moindres dans le bleu que dans le jaune. Lorsque l’on achète un miroir industriel, ce dernier est garantit "diffraction limited”, ce qui signifie que son fabricant garantit que l’image de diffraction est obtenue. C’est un critère assez relatif finalement puisque votre miroir peut aussi bien être à lambda/4 que lambda/16. Mais c'est un minimum. Pour obtenir de meilleures images, il est recommandé d'acquérir des miroirs avec une meilleure finition de leur état de surface. Vous l’avez compris. 140 nm c’est très très peu (800 fois plus fin qu’un cheveu), donc obtenir mieux que cela revient bien évidemment plus cher. Mais c’est important. Certains fabricants proposent l’option, d’autres non et c’est pourquoi les amateurs avertis se tournent vers des artisans pour l’obtention d’un miroir de qualité. L’image ci-dessous tirée du site d’un fabricant de télescope illustre la différence sur Saturne entre des miroirs polis à Lambda/4, Lambda/6, Lambda/8 et Lambda/10. Personnellement, je trouve cette illustration du constructeur un peu exagérée, mais l’idée est là quand même. Le traitement de surface et réflectivité Dans un télescope de newton, il y a deux miroirs. La réflectivité courante d’un miroir industriel est d’environ 93%. Ceci signifie que 93% de la lumière qui atteint le miroir est réfléchie, le reste est perdu. Or sur un télescope de newton, nous avons 2 miroirs. Donc la réflectivité totale (on peut parler de rendement) est de 86%. Sur des miroirs industriels on perd donc 14% de la lumière. Ce n’est pas rien! Certaines optiques sont traitées et aluminées avec des réflectivités à 96%, voire 99% dans de rares cas. 96% est une réflectivité courante pour des miroirs artisanaux ou industriels de bonne qualité. Le rendement passe alors à 92%. C’est nettement mieux, mais c’est plus cher. Évidemment. Ensuite, il faut savoir que l’aluminure a une durée de vie allant de 10 à 30 ans. Certains traitements de surface permettent de garder une aluminure avec un taux de réflectivité optimal plus longtemps. On trouve le traitement au SiO2 qui est un standard même industriel, mais aussi ZrO2, ou des traitements hydrophobes rendant les miroirs moins sensibles à la corrosion. Le barillet Un miroir c’est lourd, et plus le diamètre est important, plus il sera lourd. Ce miroir sera posé dans le fond du télescope dans une cellule qui permet grâce à un système de vis de le collimater. On appelle cette cellule, le barillet. Le télescope repose dans cette cellule sur trois points de contact. C’est un barillet à 3 points. Pour des miroirs de moins de 200mm qui ont une épaisseur de 30mm environ, cela ne pose “pas trop” de problème. Pour les miroirs plus grands, malheureusement pour des raisons évidentes de poids, l’épaisseur n’est pas forcément plus grande. Le miroir peut alors plier littéralement sous son propre poids, à l’échelle microscopique tout de même. Mais souvenez vous plus haut lorsque nous évoquions l’état de surface et les 140nm pour atteindre le Lambda/4. Eh bien sachez que malheureusement pour des miroirs de plus de 300mm s’ils font 30mm d’épaisseur, ces miroirs se plient dans des proportions proches des 35nm. Il est inutile donc d’avoir un miroir poli à Lambda/20 si on dispose d’un tel barillet! Voici un exemple d’un barillet 3 points. Quelle solution? Multiplier le nombre de points de contact du miroir dans son barillet en les positionnant astucieusement sous le miroir (pas sur les bords). En procédant ainsi, on diminue l’effet du poids du miroir sur sa déformation. Un classique dans le commerce c’est le barillet neuf points: On peut même pousser plus loin en utilisant 18 points de contact: Il existe un logiciel qui permet de dimensionner un barillet en fonction de la taille, l’épaisseur et le matériau d’un miroir. Ce logiciel s’appelle PLOP et simule la déformation du miroir et la quantifie. L’idée n’est pas de l’utiliser pour savoir quel télescope acheter, mais juste de vous illustrer la différence entre plusieurs types de barillets grâce à un simulation trouvée dans une discussion du forum https://www.webastro.net Les valeurs sont données en mm et il est intéressant de regarder la valeur du P/V (Peak to Valley). C’est l’écart maximal entre le creux et le sommet de la déformation. Pour le barillet 3 points, on est à 2.85x10e-5mm soit 28.5nm ce qui correspond à lambda/16. C’est déjà bien. Mais si le miroir est poli à Lambda/20 c’est insuffisant! Un barillet 6 points sera nettement plus adapté. Notez aussi comment finalement le barillet 9 points semble moins bien faire le travail que le barillet 6 points… Bref, tout est histoire de conception. Mais un bon barillet est important pour celui qui souhaite tirer le meilleur de son miroir. Le ventilateur de mise en température Sous le barillet on trouve parfois un petit ventilateur qui aide à la mise en température du télescope. Il est dit qu’il permet de diminuer de moitié le temps de mise en température. Je suis sceptique. Pour qu’il soit efficace, il faut que la circulation d’air soit possible. Généralement c’est un faible surcoût, et si le télescope que l’on achète dispose d’un barillet neuf points, il y a de fortes chances pour que le ventilateur soit livré avec. Le carbone Comme pour une lunette, il est possible d’obtenir un corps en carbone. A mon sens c’est encore plus important que pour une lunette. Les raisons sont les mêmes, mais le tube étant drastiquement plus long, la dilatation totale d’un tube aluminium sera plus grande éloignant alors le primaire du secondaire et changeant la mise au point au cours d’une nuit froide. Le tube carbone sera également plus léger, ce qui est mieux pour la monture et plus rigide permettant d’assurer que quelque soit sa position il ne ploie pas sous le poids de l’oculaire ce qui modifierait la collimation et les réglages. C’est assez cher par contre (comme toujours). La mise au point et le porte oculaire On retrouve les mêmes arguments que pour une lunette. Le choix d’un porte oculaire se fait sur les oculaires qu’il peut accepter (1,25” ou 2”), sur le mécanisme (à crémaillère ou Crayford) sur le poids qu’il peut soutenir, sur la présence ou non d’une démultiplication, etc… D’autres éléments peuvent entrer en compte (les anneaux, une araignée en carbone, une platine de fixation Losmandy ou Vixen…) Comme pour les lunettes, on y ajoutera des accessoires (oculaires, laser de collimation, bande chauffante pour secondaire, vis de réglage du secondaire moletées…) qui feront qu’un télescope de newton de 200/800 peut aussi bien coûter 650€ que 1500€ voire plus. Le Catadrioptique La définition selon wikipedia du mot objectif catadrioptique est que c'est un objectif qui utilise à la fois des lentilles et des miroirs. On combine donc le meilleur des deux mondes (simplicité d'emploi, faible encombrement, polyvalence) avec le pire des deux mondes (pauvre performance dans le bleu, poids). Ils permettent en revanche d'atteindre de très longues focales ce qui les rends particulièrement intéressants pour l'observation et l'imagerie lunaire ou planétaire. Il existe de nombreuse formules optiques mais je n'en présenterai que deux qui sont les plus couramment utilisées et les plus démocratisées. Le Schmidt Cassegrain (SCT) Les rayons traversent une lame en verre que l'on appelle lame de Schmidt, et atteignent un miroir sphérique (voir dans la section du newton la différence entre le miroir sphérique et parabolique), sont reflétés vers l'avant du tube jusqu'au miroir secondaire convexe et de forme sphérique aussi. L'association des ces deux miroirs, multiplie la focale totale de l'instrument. Comme le miroir primaire est sphérique il est important de corriger en amont, c'est le rôle de la lame de Schmidt qui a une forme très singulière. L'image ci-dessous illustre bien son rôle. Les principaux inconvénients de ces tubes sont la durée de mise en température, comme le tube est fermé, il peut être difficile d'évacuer l'air chaud (il existe des systèmes avec des ventilateurs), et la buée plus ou moins liée d'ailleurs au premier problème. Ces tubes prennent très rapidement la buée dans des conditions d'humidité moyenne. C'est pourquoi il est indispensable d'associé au moins un pare buée souple voire une bande chauffante. Ces tubes très populaires grâce à leur bonne portabilité et polyvalence souffrent de quelques défaut optiques dont la coma (comme le newton) et d'un champ qui n'est pas parfaitement plan. Les deux principaux fabricants de ces tubes ont des solutions pour ces deux problèmes: l'insertion tout les quadruplets et quintuplets évoqués plus haut d'un élément correcteurs qui aplanit le champs et supprime la coma. C'est absolument redoutable mais c'est très cher. Il existe comme pour les newton et les lunettes des variantes avec un corps en carbone qui apportent les même avantages, mais qui gonflent les prix. L'un des autres problèmes du Schmidt Cassegrain est la taille du miroir secondaire qui engendre une obstruction du tube d'environ 34%, ce qui est conséquent. Un optique obstruée ne réduit pas énormément les performances en ciel profond car la surface perdue est faible, mais diminue de manière assez conséquente le contraste, notamment sur les planètes. Cette aberration s'appelle le sphérochromatisme. En outre, La collimation est particulièrement importante pour ces télescopes et est malheureusement trop souvent négligée. Elle s'effectue grâce à trois vis sur le miroir secondaire. A cause de la sphéricité de celui-ci l'opération bien que pas vraiment compliquée doit être plus précise que sur un newton. Alors que le huitième de tour est suffisant sur le télescope de Newton, ici on doit être deux fois plus précis. Enfin pour la mise au point, il est nécessaire d'agir sur un vis sans fin à l'extérieur du tube qui fait coulisser l'ensemble de miroir primaire vers l'avant ou vers l'arrière. A cause du jeu de construction, le déplacement n'est pas parfaitement linéaire et peut changer légèrement et le cadrage de l'objet dans l'oculaire et très légèrement la collimation. C'est le Shifting. Avantages: compacité polyvalence performant en planétaire performant en Astrophotographie du ciel profond (pour les versions améliorées avec le correcteur intégré) Inconvénients: prix (surtout les pour les versions améliorées) la coma (si non amélioré) la courbure de champs (si non amélioré) l'obstruction importante qui génère du sphérochromatisme et une perte de contraste collimation plus délicate que sur un Newton Shifting Le Maksutov Cassegrain (Mak) Le Maksutov Cassegrain, ou Mak pour les intimes est très similaire au Schmidt Cassegrain. Sa différence fondamentale est lié à la lame de fermeture qui n'en est pas une. Il s'agit d'un ménisque de Maksutov. Ce ménisque est sphérique, tout comme le miroir primaire et le miroir secondaire qui est tout simplement une aluminisation d'une partie interne du ménisque. Comme tous les éléments sont sphériques, tout est industrialisable facilement et dans une bonne qualité, surtout le ménisque qui bien que plus lourd qu'une lame de Schmidt est beaucoup moins cher. Il en résulte des instruments de bonne à très bonne qualité (y compris de manière industrielle). Les Maksutov Cassegrain sont plus longs à mettre en température (le ménisque est assez épais), mais il ne produit presque pas de shifting et propose généralement des focales plus élevées que les Schmidt Cassegrain. Il ne souffre ni de coma, ni de chromatisme. Ca en fait l'un des meilleurs instruments pour l'observation et l'imagerie planétaire. En plus, le miroir secondaire étant directement déposé sur le ménisque. Ce télescope ne nécessite presqu'aucune collimation. Enfin l'obstruction étant plus faible, l'image sera plus contrasté que sur un Schmidt Cassegrain. Avantages: prix qualité optique performance en planétaire pas de collimation moins de sphérochromatisme qu'un SCT Inconvénients: poids durée de la mise en température sa longue focale le rend peu adapté à l'imagerie du ciel profond Conclusion Sans avoir été exhaustif, j’espère que ce document vous permet d’y voir un peu plus clair sur les différentes formules optiques et de comprendre un peu mieux le jargon des astronomes. Normalement vous devriez comprendre à présent pourquoi une lunette apochromatique est idéale pour l'astrophotographie grand champs, qu'un Dobson est idéal pour du visuel. Comprendre aussi pourquoi certains ne jurent que par des miroirs artisanaux et que pour l'imagerie planétaire l'idéal est un gros Maksutov. Je me jette dans l'exercice du tableau comparatif, mais attention pour cet exercice je pars du principe que l'on dispose d'un budget de 2000€ environ(c'est purement indicatif). Je donne alors une indication du diamètre accessible pour ce prix et une note sur 5 étoiles. visuel planétaire visuel ciel profond imagerie planétaire imagerie ciel profond visuel assisté lunette sur monture azimutale (150mm) *** *** * * * doublet sur monture équatoriale (100mm) ** ** ** **** *** lunette apochromatique sur monture équatoriale (80mm) * ** ** ***** ***** Newton sur monture équatoriale (200mm) *** *** *** **** ***** Dobson (350mm) ***** ***** * * * Dobson artisan (200mm) **** **** * * * Dobson Goto (250mm) **** **** **** ** **** Schmidt Cassegrain sur équatoriale (200mm) *** *** *** *** ** Masutov sur Alt-Az (180mm) **** ** **** * * Maksutov sur Equatoriale (180mm) **** ** **** * * Vous constatez à présent qu'il n'existe aucun instrument parfait, mais plutôt des instruments pour chaque domaine. Enfin si nous n'avions pas eu de budget max, nous aurions pu évaluer un newton d'artisan de 300mm très allégé sur une monture équatoriale, un gros triplet de 150mm, ou encore un Makstov de 250mm. Mais il faut savoir se limiter. Si vous pratiquez l’astronomie en dilettante ce n’est pas la peine d’opter pour un télescope de newton en carbone avec un miroir d’artisan. Honnêtement les télescopes industriels sont déjà très très bien! De même si vous souhaitez opter pour une lunette et ne faire que du visuel, vous n’avez pas besoin d’un triplet! Un doublet suffira largement et vous permettra d'opter pour un plus grand diamètre. Gardez aussi votre argent pour les accessoires. De bons oculaires sont au moins aussi importants qu’un bon instrument! Je terminerai en disant qu'il existe d'autres formules dédiées à des domaines précis: le Dall Kirham par exemple qui est probablement le meilleur en imagerie planétaire, ou le Richtey Chrétien qui est idéal pour l'imagerie en ciel profond de petits objets et encore d'autres dédiés à l'observation et l'imagerie du Soleil. Bref l'astronomie c'est un vaste sujet... Pour allez plus loin... Le débutant peut s'arreter ici s'il le souhaite puisque le reste n'est que discussion ouverte, théorie. Si vous souhaitez en savoir plus sur les différentes formules optiques, je ne peux que vous recommander cette lecture (en anglais) qui est excellente: https://www.handprint.com/ASTRO/ae2.html et celle-ci en français: http://astrosurf.com/laurent/magnitude.htm qui bien que purement théorique donne de très bonnes notions de la qualité optique des instruments. On y trouve notamment un tableau en fin d'article que j'aime beaucoup et qui classe les instruments en fonction de leur performance en ciel profond et en planétaire. Je me permets de le reprendre ici pour en discuter un peu avec vous quitte à lancer un pavé dans la marre. Dans les colonnes en blanc on trouve des règles de calculs qui se basent sur la formule optique (nombre d'élements reflecteur, nombre de lentilles, obstruction) ainsi que des postulats sur la qualité optique, le taux de transmission dans le verre et la réflectivité. Dans les colonnes de droite, on retrouve des magnitudes limites calculées qui sont bien différentes de celles données par le contructeur (première colonne blanche à gauche). Enfin la colonne la plus à droite donne une grandeur qui pourrait correspondre à un diamètre équivalent si l'optique était parfaite (une sorte de diamètre utile). Si on classe ce tableau de différentes manières on obtient un classement par performance en ciel profond: En gros, l'analyse de ce tableau montre que l'on ne peut que confirmer la supériorité du diamètre par rapport à la formule optique pour les performances en ciel profond (à part quelques exceptions). Ou un classement par performance en planétaire: Par contre, on a quelques surprises sur ce tableau... Bien sur ces tableaux ne sont que purement théorique et ne tiennent pas compte de tout, mais une première lecture, montrent que finalement les newtons sont excellents et meilleurs que les SCT en planétaire grâce à un moindre nombre d'élements dans le chemin optique et un obstruction moindre. On voit sans surprise que les APO sont les meilleures en presque tout, mais que leur seule limite est le diamètre. Bref, à titre purement personnel cela confirme mon choix d'un newton 250/F5 par rapport à un C11 pour de l'imagerie planétaire. Bertrand POLLET1 point
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Salut, Quelques retours sur cet anneau chauffant:https://www.cloudynights.com/topic/843939-celestron-sct-dew-heater-ring/ Jean Louis1 point
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Plein de trous et d'ondulations comme j'aime 🌛 Du grand @sebseacteam bien détaillé 👍 encore bravo à toi 😉1 point
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Parfait, J'adore les ombres de Platon. Ca ferait un super poster géant 👍👍 Comment tu fais pour ne pas rater un morceau?1 point
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J'ai pris les valeurs utilisées par Laurent Bourgon (Felopaul) qu'on peut trouver sur son site ou sur AS (faut que je les retrouve...). Ca donne de bons résultats pour certaines nébuleuses (comme la trompe) mais pas pour d'autres. Je pense que ça pourrait coller pour le coeur et l'âme. Pour Siril, la version 1.2 (que je teste actuellement) intègre directement Starnet++ avec la gestion de calques pour mixer le starless avec le calque d'origine et réduire ainsi les étoiles. A mon sens c'est intéressant d'attendre un peu cette 1.2 car il y a énormément d'améliorations. Comme mentionné plus haut, c'est un choix à faire, soit on investit en temps et en argent dans Pix, soit on préfère du gratuit et on doit s'en accommoder. Disons que je suis un cas à part puisque je participe aux tests et à l'amélioration de Siril + les tutos, et à vrai dire je m'en fous de sortir des images de la mort Siril a fait énormément de chemin depuis ses débuts, surtout depuis que la bande Cyril + Vinvin + Cissou a repris le projet A titre perso, c'est SiriL + CS5 pour la finalisation (notamment avec le plugin NoiseXterminator qui est vraiment énorme), CS5 que j'ai eu "gratuitement" à une certaine époque et que je n'éprouve pas le besoin de remplacer. Couplé avec les plugin Astronomy-Tools et Troy-Astro pour Photoshop. Mais j'avoue qu'avec cette 1.2 de SiriL je fais de moins en moins de choses dans Photoshop D'ailleurs je prépare un tuto qui devrait correspondre à la sortie de la 1.2 montrant qu'on peut pré-traiter et traiter une image de A à Z uniquement avec SiriL sans besoin d'outil externe.1 point
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Hello le forum, Ce petit test rapide s'adresse à ceux/celles qui chercheraient un "bon plan" pour leurs jumelles à oculaires interchangeables. Cela peut intéresser les possesseurs des clones ou quasi-clones de 100 et de 120 mm des marques APM / Explore Scientific / TS / Kepler / Oberwerk /... équipés de base en oculaires APM 18 mm UFF ou équivalent. Tous ces modèles sont à F/D 5.5. Les miennes sont des Kepler 30x100 achromatiques de base. Les APM 18 mm sont vraiment très bien mais n'offrent pas le champ maximal ainsi que la pupille de sortie optimale. Le champ "sur le ciel" est quand même de 2.1° avec une pupille de sortie de 3.3 mm. Idéalement il y a aussi les APM 24 mm UFF 65° de champ. Mais à 180 Euros l'oculaire, soit 360 Euros la paire, ça calme bien des ardeurs ! Et en occasion ils ne sont pas facile à dénicher et restent encore chers. Donc il est intéressant de chercher une alternative moins onéreuse et plus accessible. J'ai d'abord testé avec une paire de Skywatcher UWA 25 mm 58° (à 80 Euros l'unité, neuf). Ce sont des Plossl améliorés. Ils sont basiques mais corrects. Par contre déception, dans mes Kepler 100 mm la courbure de champ est assez sensible sur environ 30% du champ, donc 70% du champ reste exploitable. Il me faut plus convaincant.... Et tout récemment j'ai aussi trouvé la gamme proposé par TS. Trop tard en tout cas pour moi. Notamment le TS Optics NED 25 mm 60° FF, ici à 110 Euros l'unité : https://www.teleskop-express.de/shop/product_info.php/info/p4932_TS-Optics-1-25--ED--eyepiece-25-mm---60--flat-field--long-eye-relief.html Donc je laisse la main à un généreux samaritain qui j'espère nous fera un retour... Arès recherche je suis tombé sur un autre modèle très prometteur : l'Omegon/Artesky Flat Field 27 mm 53°. Prix très intéressant, 70 Euros l'unite donc 140 Euros les deux. Le champ n'est certes pas énorme mais ramené sur le ciel on gagne un demi-degré par tapport aux APM 18 mm UFF. Et la pupille de sortie passe de 3.3 à 4.9 mm, ce qui est idéal. https://www.pierro-astro.com/materiel-astronomique/accessoires-optiques/oculaires/oculaires-grand-champ/oculaire-flatfield-27mm-53-artesky_detail La question restait de savoir si la promesse de champ plan serait bien tenue... J'ai tenté ma chance et j'ai pu les tester hier soir dans une rapide trouée de nuages. Je suis allé rendre visite au double amas de Persée, à M31 et M33. Et j'ai été très agréablement surpris. Certes le champ de 53° n'est pas énorme mais au moins cette fois il est piqué d'un bord à l'autre avec des étoiles bien fines. Un régal, le double amas est magnifique, bien piqué et rentre très très largement dans le champ ! M31 accompagnée de M110 est étonnamment brillante et M33 est diffuse mais "facile". Je n'ai pas eu plus d'un 1/4 d'heure mais franchement je me suis "rincé l'oeil".... En conclusion, je suis vraiment ravi de cette acquisition, c'est le choix que j'aurais dû faire dès le départ. La rapport qualité/prix/performance est vraiment imbattable. Ajout du 2 Mars 2023 : Pour rester dans un esprit de budget contenu j'ai aussi décidé de filtrer pour réduire le fort chromatisme. Sachant que mes jumelles Kepler sont de simples achromatiques et que la limite de grossissement est de 55x environ, le planétaire n'a que peu d'intérêt. Elles sont taillées pour le CP a grand champ (faible grossissement sans filtrage) et aussi pour aller jeter un oeil sur la Lune à 55x. Les filtres finge-killer sont quand même chers et j'ai donc opté pour de simples filtres jaune léger 31.75 mm à environ 15 Euros l'unité (Kepler n°8 ). J'ai testé hier soir. OK la Lune prend une légère coloration jaune, comme quand on l'observe près de l'horizon, mais ça n'a rien de choquant. Il reste un léger liséré bleu, qui disparait selon la position de l'oeil. Au final le résultat est très bien vu la somme dépensée... Important, j'ai moi-même collimaté mes Kepler 30x100 mm et pour cela j'avais acheté cet outil générique pour objectif photo : https://www.amazon.fr/dp/B00J5F73GA/ref=pe_27091421_487030221_TE_SCE_dp_3 C'est suffisamment rigide en prenant soin de n'utiliser que les vis à tête hexagonale pour bien les serrer avec une clé et éviter les risque de "riper". La collimation se fait avec des excentriques au niveau des objectifs.. Sur mes jumelles les bagues de maintient étaient serrés relativement fort. donc prendre bien soin à l'ajustement de l'écartement des embouts plats. Je me suis inspiré de ces documents et fait la collimation de jour avec mes oculaires de 10 mm en visant de grandes antennes distantes de 15 km environ . https://nimax-img.de/Produktdownloads/53076_Collimation_instructions_APMAPOBino_Version_1_3.pdf http://r2.astro-foren.com/index.php/de/10-beitraege/02-ed-optiken-halb-apos-und-frauenhofer-systeme/677-b045-02-how-to-collimate-a-apm-100-bino http://r2.astro-foren.com/index.php/de/10-beitraege/02-ed-optiken-halb-apos-und-frauenhofer-systeme/522-b045-01-apm-fernglas-100mm-ed-apo-doppelbilder-zentrierung Google Trad est votre ami.. En notant la position de départ des objectif de chaque côté et en les tournant comme indiqué dans le second lien, on finit à force par "sentir" l'effet des réglages. C'est déroutant au début mais on s'y habitue. J'ai fait les réglages en déplaçant le regard à l'horizontale d'un oculaire à l'autre. Avec un peu d'entrainement on détermine vite ce qui ne va pas entre les deux images. Sur mes jumelles, j'ai bien amélioré la collimation. Maintenant ça fusionne correctement avec les oculaires de 10 mm. Mais je n'ai pu aller plus loin, j'ai remarque que je suis au taquet pour rattraper l'offset vertical. Impossible de faire plus, il faudrait carrément retoucher le positionnement des prismes ! C'est ce que j'ai finalement fini par faire et je vous propose un post à part pour la collimation, complète cette fois, ici : Albéric0 point
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Le Trapèze d'Orion : aux portes de Noel. Bonsoir à tous, Une petite soirée de la semaine dernière au clair de lune encore bien imposant...C'est un classique de chez classique : le trapèze d'Orlon avec E et F en prime... L'observation a été menée à l'aide du C11 et Dun Nagler 17mm (164X) Orion sonne toujours comme un avant goût des fêtes de fin d'année... Bon ciel à tous ! Gildas.0 point
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Bonjour, Tout est dans le titre. C'est ce que semble m'indiquer Carte du Ciel pour 6h10 le matin du 8 décembre vers 21° de haut 284° d'azimut pour Lyon. Et émersion vers 12° de haut. Cordialement, Claude0 point
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Bonsoir Rien de bien original effectivement. Mmais avant l'arrivée de la brume, les images étaient plutôt stables j'ai donc installé la caméra derrière le C11. Les résultats en couleurs de L'ASI294 n'étaient pas à la hauteur de mes espérances. Par contre l'ASI178MM n&b s'en est plutôt bien tirée. Jupiter ( je pense que vous l'avez reconnue 😉) : Avec un filtre rouge : Et Mars (également avec un filtre rouge) : A bientôt Jean-Christophe0 point
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Bonsoir à toutes et bonsoir à tous , Effectivement, le jeudi 8 décembre 2022 de bon matin il y aura vers 05 heures (Temps Universel Coordonné - UTC) une occultation assez rare de la planète Mars par la Lune (voir : https://www.stelvision.com/astro/loccultation-de-mars-par-la-lune-du-8-decembre-2022/ ) ; Voici, grâce au site Internet "Stelvision" les détails de cette occultation [ https://www.stelvision.com/astro/loccultation-de-mars-par-la-lune-du-8-decembre-2022/ ] : A Paris l'immersion aura lieu à 05h03 UTC [06h03 heure légale française à UTC + 1 heure] et l'émersion à 06h01 UTC [07h01 heure légale française] : A Clermont-Ferrand l'immersion aura lieu à 05h09 UTC [06h09 heure légale française] et l'émersion à 06h04 UTC [07h04 heure légale française] : Roger le Cantalien.0 point
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Bonjour C'est une technique à laquelle je me suis déjà essayé. Avec des résultats mitigés car j'utilise un filtre rouge pour la luminance. Néanmoins lors de cette soirée, j'avais fait des images à l'ASI178 sans le filtre rouge. Donc j'essaie pour voir. Difficile de faire correspondre les deux images qui n'ont pas le même échantillonage. De plus entre les deux prises de vues la rotation de Jupiter a fait son œuvre et je ne maitrise pas encore les logiciels de dérotation. A bientôt Jean-Christophe0 point
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Bien testé et très fonctionnel, mais en visuel uniquement et pendant des durées raisonnables. Sur des sorties de plus de 4h, qui plus est en visant haut, cela sera plus compliqué je pense... (mais c'est quasi gratuit).0 point
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C’est très simple : pour faire grossièrement un 200mm te donnera 2x plus de détails sur Jupiter qu’un 100mm, et des galaxies ou nébuleuses 4 fois plus lumineuses et donc entre 200 et 250mm oui il y a une grosse différence sur la richesse de détails et la luminosité des objets peu lumineux0 point
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Salut, La bienvenue sur le forum (même si tu le lisais déjà !). Le petit Heritage 130 a une optique de très bonne qualité au regard du prix. Avantages/inconvénients : il faut le poser sur un support stable ou te mettre à niveau du sol pour observer (sympa l'été dans l'herbe, moins l'hiver, après, on peut toujours trouver un solution). Il est aussi facile à ranger/déplacer si important pour toi. Dans ton budget, voir aussi la SW 90/900 EQ2, classique qui existe depuis des années. Relativement facile à mettre en oeuvre et de très bonne qualité optique également. On est quand même une classe au-dessus de la 70/700 AZ ou même de la 70/900 EQ1. La 90 EQ2 est vraiment très bien pour son prix ; elle mérite d'être optimisée par de meilleurs accessoires (oculaires, RC). Bon ciel.0 point
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Salut les astros, Je continue mon apprentissage et partage ma maigre contribution sur la Nébuleuse de la trompe d'éléphant depuis un ciel danois pollué (bortle 7). Pas simple sans filtre mais un L-pro est en approche dans le traineau de vous savez qui. Pour les exfis: 242x30s + dofs Star adventurer 2i, canon eos 100d dp, Askar FMA 180. Merci d'avance pour vos retours.0 point
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Oui, on attends tous un ciel degagé, peut-être ce weekend en espérant pas trop de vent0 point
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Bonjour juste pour compléter les échanges. j’ai un lx200R (acf) et pour ces optiques meade acf, il faut un réducteur dédié moi j’ai pris chez Optec le lepus 0.62 Car les réducteurs standard celestron ou les meade série 4000 ne marche pas pour les acf mais attention avec le Optec car ce n’est pas du montage par vissage …. bonciel Victor0 point
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T'inquiète, c'est la classique des classiques et même après des années et des années d'observation on ne s'en lasse toujours pas ! Que ce soit pour l'ambiance à grand champ avec toute l'Epée, le détail des volutes centrales, le Trapèze, M43 ou autre y a de quoi observer ! ET elle commence à sortir à l'est en soirée0 point
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Quand le budget est fixé par une fourchette, il y a toujours des propositions bien plus onéreuses. Elles sont, je pense, le reflet du seul proposant lequel ne tient pas compte du point de l'acheteur : bref, on se fait plaisir sans répondre correctement.0 point
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C'est superbe. Le seul problème avec ce genre de résultat, c'est que ça devient de plus en plus difficle de faire mieux !0 point
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Je crois qu'il faut se méfier des schémas qui donnent l'intégralité du "périple" et montrent la Terre et la Lune ainsi que les trajectoires suivies. Les distances ne sont pas intégralement conservées (pas une seule échelle) et donc pas les formes. source : https://www.nasa.gov/feature/around-the-moon-with-nasa-s-first-launch-of-sls-with-orion La description dans ce texte indique les valeurs des altitudes lors du fly-by (qui a été trés basse 100 km), puis la nouvelle orbite dont le "rayon" est 70 000 km (soit 700 fois plus !) distance qui correspondra ultérieurement à l'apogée de l'orbite NRHO visée pour Orion lors d'Artemis III et celle pour faire orbiter le premier module PPH de la Gateway quand il y sera envoyé par une F9 Heavy... Pas vraiment possible de faire tout tenir à la même échelle sur un format écran. Par ailleurs ce sont des schémas réalisés en 2D .... alors que les trajectoires réelles utilisent les 3 D .... (sans oublier que la Lune n'arrête pas de tourner autour de la Terre) Cette image (prévision - devenue obsolète - en vue Artemis IV) tente de donner un effet de perspective .... pas idéal mais qui permet de mieux relativiser une trajectoire de retour (celle en bleu à partir du repère 19) Alors à moins d'avoir accès à la séquence en Virtual Reality à charger dans le casque adéquat .... il faut se faire une raison .... il est vraiment difficile de se créer une image mentale réaliste de la réalité . 😊0 point
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ah la chaleur de la bande chauffante, quel bonheur d'y mettre ses mains quand ca caille chouette si ca turbule pas l'idee de diminue l'intensité de la chaleur en l'appliquant au plus près de la lame ne peut etre que bonne, avec la bande chauffante plus chaude, ca doit provoquer plus de turbulence (j'ai jamais rien noté viuellement ceci dit, et un peu de turbulence vaut mieux que beaucoup de buée)0 point
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Oui c'est sûr que si la camera n'est pas bien orienté c'est quasi impossible. Faut bien prendre le temps pour orienter correctement la camera du coup. Mais quand tu arrives en bas, pour la bande suivante tu remontes plutôt, non ? Merci 👍0 point
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Au départ il faut orienter la caméra dans le PO dans l'axe de la monture, de telle sorte que la surface lunaire se déplace bien horizontalement et verticalement, surtout pas de travers quand on utilise les flèches de direction de la raquette. Ensuite je pars du haut et je shoote petit à petit en descendant tuile après tuile, en prenant soins d'avoir une bande commune entre les morceaux. Tu as un exemple avec les images #5/#6 et #7/#8 qui se suivent verticalement, pour te donner une idée du recouvrement. Ensuite une fois qu'une bande verticale est faite, je décale un peu vers l'est pour avoir une zone commune et je descends de nouveau par étapes. Chaque tuile est un film de 500 images, 300 retenues dans AS3. ça prend 5s pour chaque tuile à enregistrer, ça va vite finalement.0 point
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Tu n'es pas le premier a qui ça arrive, c'est des fois pas évident surtout la nuit avec un touchpad. Pour éviter ça la prochaine version ne lancera plus de seconde instance si une première est déjà là. A la place ça renvoie la première instance en avant plan quand on essaie de lancer la seconde. C'est déjà disponible en installant la version beta 4.3.0 point
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Bonjour à tous, Pas trop présent en ce moment (temps pourri, bien occupé au taff et à la maison. Pour souffler un peu rien de tel que... de faire de l'astro pardi Meade 10" 254/2500, RaF, ADC ZWO En couleur avec la Player One Neptune-C II IMX464 J'ai réussi à choper IO de justesse avant qu'il ne disparaisse. Session mono LRGB avec la 290mm L R G B Dérotation WinjupOs IR685nm0 point
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Non. Je fais la différence entre un amateur d'astronomie confirmé et un débutant. Le premier ne sera jamais content et c'est normal car sa pratique est exigeante (enfin, devrait l'être). Le second se contentera aisément d'une achro longue de petit diamètre bien construite. Ma première fut acquise dans un supermarché, j'avoue je ne l'ai pas conservée alors que j'en fus satisfait. Mais je garde la suivante : je la prête parfois (une 60 mm Vixen). Un débutant non assisté gagnera à s'acheter une lunette neuve qui se revend bien (on ne sait jamais ) donc on privilégie SW, Perl, notamment. Pourquoi neuve ? Je doute qu'il puisse juger de l'état d'une occasion et comme c'est un instrument d'initiation, je doute que le précédent usagé fut très soigneux.0 point
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Peut on faire des œufs au plat dessus?0 point
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Salut les lecteurs, Ce matin interview de Jonathan Coe chez Rebecca, France Inter 9:30, émission Totemic. L'écrivain y a présenté son nouveau roman : Le Royaume désuni. https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/totemic/totemic-du-mardi-22-novembre-2022-3155812 J'aime beaucoup lire cette production Made in UK. Toujours bien écrit, et bien traduit, ce qui ne va pas toujours de paire. Il y a vraiment beaucoup de livres dans la biblio de Jonathan Coe, et je ne pourrai pas tous les présenter. Quelques-uns qui m'ont particulièrement marqués : Bienvenue au club, la femme de hasard, le cercle fermé et surtout Expo 58. https://www.babelio.com/auteur/Jonathan-Coe/5359 Ses livres dépeignent, avec pas mal de réalisme, le déclin de l'Empire Britannique et la montée des désillusions dans la seconde moitié du 20ieme siècle en Angleterre. Le tout avec passablement d'humour et de péripéties. Mais pas que. On ne pourrait pas résumer son oeuvre à cela seulement. Si vous ne connaissez pas, Expo 58 est sympa, et plus court que ses autres opus. Le Royaume désuni m'apparait comme furieusement intéressant également ;-) Christophe0 point
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@Vesper C'est bien la première fois que ça m'arrive. @sebseacteam OK, ça tombe bien c'est ce que je fait maintenant. Surtout que je viens de découvrir qu'AstroSurface avait une fonction de traitement par lot dont j'avais rêvé depuis quelque temps @RyoMerci :)0 point
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He bein, faut presque deviner ton équipement si on t'avait pas demandé et pour le temps de pose, à nous deviner !!! Par image, combien d'heures ou de minutes ? Traitement avec quel logiciel. Est-ce que tu avais fait de l'autoguidage ? La dentelle est inversée miroir.0 point
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Salut @Guy53, Y a du mieux côté traitement! Un retour sur ton image pour améliorer les choses: - tu as un FDC encore sombre (la pointe est en dessous de 1/8): Il faut passer ta pipette sur ton image dans pix et t'assurer que le fdc tourne autour de 0.125. - As-tu essayé sans flats le traitement du fait de ton pb d'écran? je ne sais pas si cela vient de là mais tu as des zones violacées sur ton image à gauche notamment (à moins que Luminar n'en soit la cause..je vois pas l'utilité de cet outil en ayant Pix et NoiseXterminator. Si c'est pour de la correction cosm, le pré-traitement manuel sous pix le fait déjà très bien): - si tu as un filtre à bandes étroites, je shooterai de nouveau l'objet: cela te permettra de mélanger ta couche Halpha avec celle de ta luminance couleur (tu feras ressortir les nébulosités et réduira la taille/présence de tes étoiles. Pour te donner une idée (à gauche un master avec un filtre L/ à droite, un master avec filtre Halpha avec cam mono 😞0 point
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https://esawebb.org/news/weic2219/ (traduction automatique) Le télescope spatial James Webb de la NASA/ESA/CSA a révélé les caractéristiques autrefois cachées de la protoétoile dans le nuage noir L1527 avec sa caméra proche infrarouge (NIRCam), donnant un aperçu de la formation d’une nouvelle étoile. Ces nuages flamboyants dans la région de formation d’étoiles du Taureau ne sont visibles qu’en lumière infrarouge, ce qui en fait une cible idéale pour Webb. La protoétoile elle-même est cachée à la vue dans le « cou » de cette forme de sablier. Un disque protoplanétaire sur bord est vu comme une ligne sombre au milieu du cou. La lumière de la protoétoile fuit au-dessus et au-dessous de ce disque, éclairant les cavités dans le gaz et la poussière environnants. Les caractéristiques les plus répandues de la région, les nuages bleus et oranges, dessinent des cavités créées lorsque la matière s’éloigne de la protoétoile et entre en collision avec la matière environnante. Les couleurs elles-mêmes sont dues à des couches de poussière entre Webb et les nuages. Les zones bleues sont celles où la poussière est la plus mince. Plus la couche de poussière est épaisse, moins la lumière bleue peut s’échapper, créant des poches d’orange. Webb révèle également des filaments d’hydrogène moléculaire qui ont été choqués lorsque la protoétoile éjecte de la matière. Les chocs et les turbulences inhibent la formation de nouvelles étoiles, qui autrement se formeraient dans tout le nuage. En conséquence, la protoétoile domine l’espace, prenant une grande partie de la matière pour elle-même. Malgré le chaos causé par L1527, il n’a qu’environ 100 000 ans – un corps relativement jeune. Compte tenu de son âge et de sa luminosité en lumière infrarouge lointaine, L1527 est considérée comme une protoétoile de classe 0, le premier stade de la formation des étoiles. Des protoétoiles comme celles-ci, qui sont encore enfermées dans un nuage sombre de poussière et de gaz, ont un long chemin à parcourir avant de devenir des étoiles à part entière. L1527 ne génère pas encore sa propre énergie par la fusion nucléaire de l’hydrogène, une caractéristique essentielle des étoiles. Sa forme, bien que principalement sphérique, est également instable, prenant la forme d’un petit amas de gaz chaud et gonflé quelque part entre 20% et 40% de la masse de notre Soleil. Au fur et à mesure qu’une protoétoile continue de prendre de la masse, son noyau se comprime progressivement et se rapproche de la fusion nucléaire stable. La scène montrée dans cette image révèle que L1527 fait exactement cela. Le nuage moléculaire environnant est composé de poussière dense et de gaz qui sont aspirés vers le centre, où réside la protoétoile. Au fur et à mesure que le matériau tombe, il tourne en spirale autour du centre. Cela crée un disque dense de matière, connu sous le nom de disque d’accrétion, qui alimente la protoétoile. Au fur et à mesure qu’il gagne de la masse et se comprime davantage, la température de son cœur augmente, atteignant finalement le seuil de début de la fusion nucléaire. Le disque, vu sur l’image comme une bande sombre devant le centre lumineux, est à peu près de la taille de notre système solaire. Compte tenu de la densité, il n’est pas inhabituel qu’une grande partie de ce matériau s’agglutine – les débuts des planètes. En fin de compte, cette vue de L1527 offre une fenêtre sur ce à quoi ressemblaient notre Soleil et notre système solaire à leurs débuts.0 point
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Non. Perso je vois cette chaîne un peu comme un signe des temps. les jeunes rament pour trouver du boulot et la précarité est de plus en plus forte. Elle essaye de se créer le sien en vivant de sa passion mais en montant un truc pas très solide. En dehors de ça, il est clair que le niveau et l'expérience sont très lights et que l'essentiel des infos distillées se trouvent ailleurs et en grande partie gratuitement. Il faut lui souhaiter de réussir dans la vie, mais c'est sûr qu'elle ne s'est sans doute pas mis sur les bons rails d'entrée de jeu. Merci pour cette remarque ça donne l'occasion d'apporter des précisions que les gens n'ont souvent pas en tête. La différence entre youtube et la presse c'est qu'il y a des chartes de déontologie dans la presse. La simple obtention de la carte de presse donne des obligations que n'ont aucun youtubeurs. Et on peut se donner des lignes de conduites comme celle de la charte de Munich. Elle est peu utilisée en France car la profession est structurante. Quand vous regardez un contenu sur youtube vous avez 3 cas de figure 1. Le youtubeur est payé et ne le dit pas 2. Le youtubeur est payé et il le dit 3. Le youtubeur a juste eu un prêt et dans ce cas il fait un boulot comme un journaliste, ... sauf qu'il peut être tenté de devenir le n°2 ou le n°1, ... Et dans tous les cas en apparence rien ne le différencie du n°1. Dans tous les cas il peut y avoir des liens d'affiliation liés à des vidéos. Ca peut être un biais ou pas selon les cas. Mais ce n'est pas un si mauvais système pour financer les tests. C'est au youtubeur de construire sa crédibilité en montrant notamment des produits qu'il n'a pas aimé. A la limite une chaine youtube qui dit que du bien, ... méfiance. Si on teste du matériel même avec de bons à priori on ne peut pas tomber bien à 100%. Je ne sais pas si la FNAC fait encore des tests, mais c'était un système où le test et la vente étaient liés. Leurs tests avaient une certaine réputation même si ils ont été contestés en terme d'impartialité parfois. Dans la presse on ne compte plus les médias qui se sont fâchés avec des annonceurs. Perso il y a quelques marques (y compris prestigieuse) et enseignes qui ne m'apprécient pas beaucoup, et c'est plutôt un motif de fierté. Pour finir sur le lien entre C&E et la pub, je pense que les revenus ont été divisés quasi par 10 en gros depuis que je suis à C&E. Ca se passe sur internet maintenant. Donc actuellement C&E est devenu très faiblement dépendant de la pub économiquement. Si demain elle disparait à 100%, la structure n'est pas en péril (mais tout ça a obligé à pas mal se réinventer). Mais même à l'époque où il y avait de gros revenus, les tests se faisaient indépendamment des annonceurs. Depuis que je suis là il y a eu 2 ou 3 tentatives de coups de pression des annonceurs. C'est 2 ou 3 de trop, mais ça ne fait pas tant que ça en plus de15 ans.0 point
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Autre solution, bien isoler le secondaire pour ne pas avoir besoin de le chauffer. En gros : - placer un isolant thermique fin sous le secondaire et autour de son support - placer de la couverture de survie sur toutes les parties du secondaire et de son support exposées au ciel (ne peindre en noir mat que les zones visibles depuis le porte oculaire, soit directement, soit par réflexion sur le primaire) - utiliser un pare buée de bonne longueur (généralement de 1,5 à 2xD) Accessoirement, coller de la couverture de survie sur les branches de l’araignée. Aucun reflet à craindre si l’intérieur du tube est bien mat et correctement bafflé. Avec ça je n’ai jamais eu de problème de buée sur le secondaire de mon Newton, sans besoin de résistance chauffante, ou alors quand j’en avais, c’est qu’il était temps de rentrer car tout ruisselait (caméra, ordinateur…). En Normandie, ça arrive assez régulièrement !!!i J’avais pourtant installé une résistance, je ne m’en suis jamais servi et j’ai fini par la retirer :0 point
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