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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 12/28/22 dans toutes les zones
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Mon 1er dessin de Mars (fait avec un C8 + oculaire ortho) Les couleurs ne sont pas exactement les bonnes mais content d'avoir distingué pour la 1er fois : la calotte polaire + deux albédo différents Lorsque je vois les dessins visible dans les 2 tomes d'astrodessin et ici sur le site, je me rends compte que j'ai une marge de progression Enorme 🙂 Chris BF2 points
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Pour relancer un peu le débat, je me permets de poster une image du croissant lunaire en date du 27 décembre 2022 que j'ai imagé avec ma lunette Takahashi FC76 montée sur monture équatoriale Ioptron GEM28 GoTo, équipée de ma caméra Player One Uranus C-II IMX585 et de mon bon vieux filtre Baader UV/Ir-Cut/L :2 points
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Bonjour à tous, Je lance aujourd'hui une série de tutos vidéo, afin de compléter ceux déjà présents (et à venir) sur mon site Photon Millenium que vous connaissez peut-être ! 🙂 L'objectif est de couvrir l'ensemble des aspects du traitement astrophoto : du prétraitement aux corrections finales, en passant par la montée d'histogramme, la réduction du bruit, l'amélioration des détails, le mixage HDR, la création de mosaïques, etc. Ces tutos seront disponibles sur la chaine Youtube de Photon Millenium (www.youtube.com/@photonmillenium1904) ainsi que sur le site (https://millenniumphoton.com/tutos-videos/) sur lequel j'ajouterai si nécessaire des ressources supplémentaires (process icons, liens, etc.). Le but est que ces tutos puissent être utiles à tous ceux qui débutent le traitement astrophoto, d'où un plan avec des étapes bien distinctes et des vidéos qui essaieront de rester courtes (autant que possible...). Je pense que la série complète devrait faire entre 20 et 25 épisodes, et j'essaierai d'en publier au moins un ou deux chaque semaine, afin que l'ensemble des tutos soit disponible rapidement. Pour le lancement, vous trouverez déjà les 5 premières vidéos : 1/ Une présentation générale des étapes de traitement qui seront abordées, ainsi qu'une réflexion sur les critères d'une "belle" astrophoto : 2/ 12 conseils essentiels pour le traitement astrophoto ! 3/ Présentation des logiciels de traitement (en particulier PixInsight et Photoshop) : 4/ Le prétraitement (1/2) : les principes 5/ Le prétraitement (2/2) : mise en pratique EDIT : MAJ des dernières vidéos sorties depuis le premier message : Petit message pour mettre à jour les dernières vidéos sorties : 6/ Crop et retrait de gradients 7/ Corrections du fond de ciel 8/ La déconvolution Les prochaines vidéos suivront bientôt ! 😉 Par ailleurs, outre ces tutos, cela me permettra d’aborder sur la chaine des thématiques plus spécifiques, des sujets d’actualités sur le traitement astrophoto ou encore de tester certains matériels, logiciels ou fonctionnalités… J'espère que cela pourra vous intéresser ! Je vous remercie par avance pour vos retours, qu'ils soient positifs, critiques ou négatifs, afin d'essayer de m'améliorer pour les prochaines vidéos ! N'hésitez pas à vous abonner à la chaine pour être informé des prochaines vidéos et à les partager si vous les trouvez intéressantes ! Merci et bonnes fêtes de fin d'année à tous ! JB PS : désolé de vous infliger ma tête sur les miniatures : ce n'est pas par narcissisme, mais la difficulté de trouver des éléments graphiques répétitifs pour que la série de vidéos ait une identité visuelle distincte et un peu reconnaissable m'a contraint à cette odieuse extrémité ! 😅1 point
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Bonjour, bonsoir, Quatrième et dernière sortie astro de l'année 2022 me concernant, après 8 mois sans voir de ciel étoilé. L'occasion de tester mon nouvel objectif grand champ. Une trouée d'une heure sans nuage, au milieu d'un océan de frustration, à peine 30 minutes de photo et c'est déjà fini. Je publie le résultat, pas fameux du tout (faut clairement pas zoomer), mais au moins pour me redonner un semblant de satisfaction personnelle. Des années que je voulais la faire cette constellation. Disons que c'est un début...et que ce set-up a du potentiel vu la quantité de signal pour si peu de temps de pose. En espérant des nuits meilleures et avoir des occasions de sortir le matos un peu plus souvent en 2023. Bon ciel et bonne fin d'année à toutes et tous ! Matériel : - a7s refiltré Astrodon - Sigma Art DG DN 85mm f1.4 ouvert à f2 (première lumière) - Monture Star Adventurer - MES par viseur polaire et application Polar Finder Acquisition : - 28 min (85 brutes de 20 secondes) - ISO 3200 - DOF x 30 Pré-Traitement : - SIRIL, en manuel . Traitement : - SIRIL ( recadrage, extraction du gradient, histo et supression du bruit vert) - Récupération de la starless et des étoiles grâce à Starnet++ - PS (réduction d'étoiles et assemblage avec la starless qui j'ai simplement contrastée et saturée). Je reprendrai avec PixInsight.1 point
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Bien joué ! On reconnaît bien Syrtis Major et la plaine d'Hellas 👍1 point
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https://www.telescopes-et-accessoires.fr/oculaire-de-collimation-3175-sky-watcher-c2x303288841 point
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et oui c'est la première chose que j'ai appris également : aucune soirée astro ne ressemble à une autre 😄 Pour la turbulence, connaître la valeur de "seeing" peut aider, pour ma part je me sers de Meteoblue : https://www.meteoblue.com/fr/meteo/outdoorsports/seeing/viviers_france_2967820 Après il y a des conditions très locales (quartier, terrasse, etc) qui peuvent influer grandement la qualité de l'observation. Sinon, pour la recherche d'objet, commencer d'entrée avec le plus faible grossissement c'est moins galère. Oui, la luminosité surfacique, pour les objets du CP, c'est une donnée majeure !1 point
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Non, ce n’est pas compliqué. Si on est seul et qu’il n’y a pas d’ascenseur on prend d’abord la monture et puis le tube. si on veut le transporter à vélo sans charrette c’est trop encombrant mais à part ça pas de problèmes. Personnellement je trouve un Dob 200/1200 une excellente idée. Il permet de tout faire, on peut éventuellement plus tard ajouter une table équatoriale si on est féru de la Lune et des planètes, et en ciel profond on en a (sous un bon ciel) pour des décennies de plaisir. question accessoires: rajouter un Cheshire, une lampe rouge, le Pocket Sky Atlas, un oculaire 6 mm à grand dégagement oculaire pour les olanètes (par exemple Skywatcher UWA 58°) et si les oculaires de base dont un 9/10 et un 25mm un APM UFF 18 mm pour le ciel profond. Si le budget le permet un Astrnomik « Profi » UHC pour les nébuleuses. Mais on peut acquérir le 18 mm et le filtre plus tard.1 point
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Salut, Avec un peu de retard , j'ai pu finir une planche de Mars avec 3 nuits pas totalement foutu! Materiels utilisés : TN 300m F4 powermate 5x filtre PlayerOne Saturn M logiciels: Autostakkert 3 Astrosurface 7 Winjupos ( il y a que de la derotation...) Pour les images du 12 decembre, je n'était pas parti sur du RVB classique , mais juste de l'infrarouge plus ou moins profond (ir610-685) pour le terrain et un peu de bleu pour les nuages.Mais pas de vert ! Alors, pour tester , j'ai voulu faire du RVB. Cela ne marche pas avec tous les filtres ( il faut du débordement infra filtre) : on voit que chaque filtre possede un peu de vert. Avec l'ancienne génération , il y a du débordement sur le bleu mais rien sur le rouge... donc je pense pas que cela soit possible ou du moins aussi facile. Donc avec un peu de technique de traitement (derotation winjupos avec heure commune de reference) j'ai pu recréé une couche verte. Si on regarde bien on voit peu de difference, ici c'est une capture de 8decembre mais bien lissée par la turbulence: Mars R610+V'+B 12decembre 23:43 et un petit tuto pour cette technique : Évidemment on est loin des possibilités d'un 300mm, mais c'est plaisant de sortir un peu avec cette belle Mars bien haute! SGo1 point
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je suis entièrement d'accord avec toi !, la qualité est vraiment top !!!!!1 point
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J'aime toujours autant ta lulu et le rendu de tes photos1 point
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Hier, malgré des passages nuageux fréquents, j'ai pu rajouter 57x180s sur cette cible. La nébuleuse est désormais mieux définie et on commence à distinguer les volutes d'hydrogène en arrière plan mais les traces de satellites ne sont toujours pas complétement supprimées! J'espère pouvoir ajouter encore une nuit dessus et j'espère qu'ils seront alors indiscernables.1 point
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Bonjour à toutes et à tous, J'ai enfin reçu vers la mi-aout mon T400 fd4 PushTO SV, un délais de 9 mois initialement transformé en 15 ; un classique du genre mais néanmoins en partie du à de nouvelles options ajoutées au fur et à mesure de l'attente et à la covid. La relation client n'étant pas leur point fort ( merci à Tierry Ruiz qui à arrangé pas mal de choses et rassuré un nouvel utilisateur plein de questions et d'incertitudes ) l'attente jusqu'à la livraison fut ponctuée de pas mal de déceptions en particulier quand à la façon dont la communication et le respect clients est prise au sérieux, j'ai eu quand même parfois l'impression d'être pris pour un C... Bref dommage...Surtout à ces prix et à ces niveaux de qualité! La livraison à été faite sur place, habitant dans le sud de Nantes 3h30 de route était envisageable. J'ai eu la chance de rencontrer Monsieur Bonin dans son atelier, l'orfèvre qui travail et fabrique les miroirs. Merci à lui pour ce qu'il fait car comme bien souvent ce sont des personnes clefs dans une entreprise qui travaillent dans l'ombre et qui font le travail le plus complexe avec peu de reconnaissance. Et après une visite trop brève des ateliers et une explication rapide( le commercial que je ne citerai pas avait l'air pressé non je ne plaisante pas pressé devant un client qui à attendu prêt d'un an et demi et dépensé une coquette somme ) du fonctionnement du Dobson je rentre chez moi sous une chaleur accablante clim a fond excité comme un gamin qui vient de braquer le père Noël . Je passe les petits tracas comme la découverte au bout de 2 soirées de test avec la nouvelle machine que le nexus avait été mal calibré et inversait en azimut( il est sensé être testé AU COMPLET sous ciel en condition réel avant livraison), ou bien des traces de colle( voir photo) qui faisaient pas propre du tout sur les tubes carbone et qui heureusement peuvent s'enlever avec de l'alcool iso, ou un fil de connexion nexus légèrement entaillé, des détails mais qui s'additionnent au reste et qui entache un peu les premiers plaisir de prise en main du début. Une fois tout ça passé rentrons dans le vif du sujet! Voilà le résumé après environ 8 sorties: La machine est FANTASTIQUE, tout simplement, l'aspect général respire la qualité de fabrication et la noblesse des matériaux , le montage est d'une simplicité déconcertante, bien pensée, il faut tout de même compter 20 bonnes minutes en prenant son temps depuis le tout rentré voiture jusqu'à télescope prêt collimaté jupe installé tout branché avec table de camping et valise oculaire installée chaise etc... La collimation ( quand besoin une fois sur 3 si pas trop transporté en voiture) au laser se fait en 3 minute chrono. L'équilibre en altitude sans le frein engagé s'obtient avec paracoor2 plus un Ethos 21mm et un contrepoids de 1 kg en tête télescope à 45 degrés ce qui laisse une liberté de configuration idéale. Le viseur point rouge fourni ( voir photo) avec le télescope est assez bien et permet de travailler correctement dans les recherches de pointage et à la mise en station avec des choix d'intensités sur une croix rouge ou verte percée au centre . J'aurai préféré un telrad comme prévue initialement mais bon...Le bon point étant que SV à remplacé le porte chercheur en acier vendu avec par un fait en plastique imprimé 3d et donc un bon gain de poids. Le porte oculaire qui devait être un FT ( mais gros problèmes de finitions depuis qq temps) se transforme en un baader retravaillé par T. Ruiz et le résultat est excellent même avec Paraccor plus powermate X2 plus ethos 21mm ( voir photo) ce qui est une config qui sert à rien mais pour test rien ne bouge et la rigidité est parfaite. L'option brouette est très pratique surtout lorsque j'observe depuis chez moi car je peux aisément déplacer la base ( éviter de la faire avec la cage du secondaire montée avec les tubes carbone ou sur de très petites distances sans bosses) qui pese avec le miroir environ 25 kg de mémoire. Le visuel; dès les premières observations la qualité est au rendez-vous et je me régale, le piqué est exceptionnel pour un miroir et les 400 mm font parler la poudre sur le ciel profond. Très vite je me rend compte de la qualité principale d'un engin comme celui là, au delà de l'encombrement qui est le seul défaut, dû à la qualité la rigidité et la durabilité de la machine sa grande force est que l'on peux tout faire avec. Conçu plus spécialement pour le ciel profond avec un Fd4 donc assez rapide la qualité du miroir et de la chaine optique permettent absolument tout. Des dentelles du cygne en champ large au 21mm Ehos aux NP au 4,7mm ethos ( sous bon ciel) en passant par les Amas à l'ethos 13mm avec paracoor et au planétaire tout est excellent. Bien sur que l'on atteint pas le piqué d'une très bonne lunette ou la restitution des Cassegrain en planétaire mais on les titillent! La lune par exemple ressort avec un niveau de détail rarement retrouvé sur un dobson ( Commentaire d'un membre du club très expérimenté ) Et pour le ciel profond là on atteint des sommets le rendu est exceptionnel ...La première sur les dentelles au 21mm Ethos avec filtre OIII j'y suis resté 45mn ! Le nexus est un must et une fois la mise en station effectuée ( 3 mn chrono) et bim let's go, 70000 objets disponibles. La précision des encodeurs est bluffante et si on le désire on peux enchainer les objets avec une vitesse déconcertante. Je rajouterai les moteurs pour le suivi dans quelque temps je pense mais le pushto facilite énormément les choses et l'on ne reste presque jamais à chercher une cible longtemps sauf cibles très difficiles et pas facilement reconnaissables . Le suivi est lui aussi facile et l'équilibre du l'engin ( assez lourd ) permet une sensation de fluidité lors des mouvements pour suivre et changer de cibles une fois le fonctionnement du frein bien assimilé. Petit bémol sur le frein qui applique une force sur les tourillons, une amélioration serait appréciable car depuis 10 ans rien a changer; il s'agit d'une grosse vis en plastique ( de qualité néanmoins ) coiffée d'un feutre qui forcement s'écrase et comme il est collé finit par s'abimer et partir assez vite, il faut le changer très régulièrement. Je réfléchis à une modification qui permettrai d'augmenter la surface de contact. J'ai rajouté aussi ( voir photo tube carbone ou rien n'est modifié) des protections en plastique pour coiffer les vis de serrage des tubes par des embouts pour éviter de rayer la plaque carbone qui enveloppe le miroir pendant la manipulation. Pareil pour les manettes de serrage rapide type roue de vélo que j'ai enveloppée par du scotch électrique car elles frottaient les tubes carbone en position stockage et au montage/démontage et les rayaient. Je dirais donc que je suis très satisfait de la machine et que cela vaut le cout et le temps d'attente. C'est une machine d'exception faite pour durer et extrêmement polyvalente, on peux bien-sûr la retrofiter avec les moteurs de suivi et faire de la photo avec. Le SAV de SV est bon et on arrive assez vite à joindre son interlocuteur en l'occurrence directement le technicien qui à conçu le télescope et cela est aussi très appréciable. Pour finir il faut garder à l'esprit que SV sort un grosse vingtaine de machines pour les amateurs comme nous par an et travail en parallele avec des professionnels qui exigent beaucoup plus en performances que nous sur les machines qu'ils commandent, sans les contrats pro SV ne serait probablement plus là à l'heure actuelle ; cela nous permet de profiter chez SKYVISION d'un savoir faire extrêmement poussé mais aussi implique de l'attente et des délais parfois variables, on ne peut pas tout avoir! Bon ciel0 point
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Bonjour à toutes et à tous, C'est une annonce très particulière pour moi, de vous présenter "officiellement" le projet sur WA. Un défi qui me tient à cœur depuis plus de 4 ans (avec une pause entre les 2, merci le COVID), enfin en phase de se réaliser petit à petit. Le projet Ouranos consiste à photographier notre maison dans l'univers, la Voie Lactée, en très, très haute définition, le long de son plan galactique - pour cette version. C'est une invitation au voyage, à l'émerveillement, à la (re)découverte de la Voie Lactée. L'objectif est de permettre de découvrir la beauté de notre galaxie le temps d'une balade interactive et de se "perdre" dans son immensité en se déplaçant de constellations en constellations, d'étoiles en étoiles, dans une seule image d'un seul tenant. Il a pour ambition de proposer la plus grande photo de notre galaxie au monde, où vous pourrez zoomer et naviguer entre les étoiles, les nébuleuses et les galaxies, dans une image de 10 milliards de pixels. Une première version incomplète, lancée en 2018, permet de se faire une idée, avec une image de plus de 200 millions de pixels dans la région proche du coeur de la Voie Lactée : https://maximeoudouxphotographie.fr/ouranos135-la-voie-lactee-en-haute-definition/ La nouvelle version de la mosaïque, de plus de 2000 champs, sera ensuite disponible sur internet et accessible à toutes et à tous. Ce projet personnel a déjà bien avancé, notamment avec des prises de vues à AstroQueyras AQ (plus haut observatoire d'Europe - 3000m d'altitude) et à Obstech - Observatorio El Sauce au Chili, sous des ciels parmi les meilleurs au monde. Zone d'acquisition et planning pour la phase 2, menée en 2022 Le travail n’est pas terminé, loin de là. C’est un grand défi technique qui prend un temps absolument dingue (on n'a rien sans rien...). Il oblige à évoluer dans un environnement astrophotographique littéralement hors normes où tout est plus grand, plus long, plus lent, plus difficile à réaliser correctement. Il s'agit de réaliser l'acquisition et l'assemblage de 2000 images du ciel ensemble, prises à des moments de l'année bien spécifiques, tenant compte d'une multitude de paramètres. Hauteur des zones photographiées dans le ciel, rotation de la Terre, conditions atmosphériques, taille des images, temps de pose idéal... rien n'est laissé au hasard. En parallèle, il faut développer la partie interface graphique et visualisation de l'image, afin de profiter au mieux de la mosaïque. Je vous en parlerai plus tard mais de côté, ça avance plutôt bien. Manipuler autant de champs demande de réaliser plusieurs essais - avec des ratés - avant d'obtenir un résultat convenable. Je ne compte plus du tout mes heures dessus, mais encore une fois, on n'a rien sans rien. Après plusieurs semaines de recherches et de calculs sur un traitement adapté à cette échelle, les premières images à champ large commencent enfin à arriver... et à ressembler à quelque chose, notamment vu les objectifs du projet ! Image de 23000 x 9500px (mosaïque de +/- 200 champs) disponible en HD sur https://maximeoudouxphotographie.fr/ouranos-voie-lactee-hyper-haute-definition Celle-ci est la dernière en date - et la plus complexe à manipuler. En effet, pour cette mosaïque de plus de 200 champs, la partie gauche du ciel (Sirius, Orion) a été photographiée au Chili ( Obstech - Observatorio El Sauce) alors que la partie droite (Taureau, Persée) a été photographiée en France ( Observatoire AstroQueyras). Les ciels n'étaient pas DU TOUT les mêmes au moment des prises de vue, avec même du vent à 80 km/h côté France ! La gestion du gradient (voile atmosphérique) était indispensable, car il était extrêmement visible et disgracieux. Cette image est un prototype, une "proof of concept", qui permet de valider plusieurs points techniques du projet, notamment la dynamique globale pour des images en pose unitaire de 180s à f/2. On a quand même un peu de jus à manipuler, mais il ne faut pas être gourmand sur le traitement, sinon gare à la détérioration ! Il reste encore des choses à voir car il y a des défauts, mais cela avance dans le bon sens. Pour les curieuses et les curieux, je pourrai vous montrer un peu l'envers du décor côté essais (et plantages...) sections partielles. Il y a BEAUCOUP à dire sur un projet pareil, qui est vraiment passionnant, quasiment sur tous ces aspects. Un pas après l'autre, OURANOS avance pour une sortie prévue en 2023 !0 point
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Hier 28 décembre, la météo semblait ENFIN un tant soit peu clémente. Tandis que la journée touchait à sa fin, il n’y avait toujours aucun nuage à l’horizon l’ai semblait calme. On avait eu un peu le même cas de figure les jours précédents, et je ne compte plus les fois où j’ai sorti le télescope sur la terrasse en fin de journée pour le laisser se mettre à température tranquillement, pour au final le ranger car les nuages étaient arrivés… Du coup cette fois, je ne me ferai pas avoir ! Je sors le télescope et j’observe sans attendre ! Il fait beau, une petite dizaine de degrés, soit à peine quatre de moins que la pièce dans laquelle le scope est stocké. 17h30, je m’installe donc tandis qu’il fait encore bien clair, effectue une mise en station « à vue de nez » qui s’avèrera largement suffisante, et vais immédiatement pointer la Lune que je n’ai pas observée depuis longtemps. L’objectif principal de ce début de soirée était de tester le nouvel oculaire livré par papa Noël, à savoir un Explore Scientific 6,7mm 82°. Merci papa noël 😇 Donc en avant, je pointe la Lune au niveau du terminateur, tout d’abord avec mon fidèle Hyperion 13mm. Ah quel régal que cette vue ! La turbulence est assez faible et l’image à 140x est superbe. Je me balade le long du terminateur et repère une formation intéressante : on dirait un visage stylisé composé de trois cratères assez marqués. Après vérification sur l’appli LunarMap HD, il s’agit des cratères Hercules et Atlas formant les yeux, et Keldysh formant la bouche. Le cratère Atlas attire particulièrement mon attention. Mesurant 87km de diamètre pour 2000m de profondeur, c’est évidemment un cratère d’impact météoritique. Je passe rapidement le nouvel oculaire et le spectacle est grandiose. La turbulence fait un peu onduler l’image mais de manière régulière et assez « propre » ; ne gênant absolument pas l’observation à ce grossissement de 270x (1.8D). Le piqué et le contraste de cet oculaire ES sont superbes et tout à fait comparables au Hyperion qui se contente de 140x de grossissement, surtout le piqué. Pour ceux que ça intéresse, j’ai posté un petit test comparatif ICI La netteté de l’image est splendide et je me plais à scruter ce cratère avec sa formation centrale qui m’évoque immanquablement 2001 : l’Odyssée de l’espace. Je propose à ma femme de jeter un œil à l’oculaire avant de changer de cible. Elle n’est au départ pas trop emballée car « la Lune c’est bon on connaît » … Si vous aviez vu sa tête lorsqu’elle s’est assise derrière l’oculaire 😲 « Woooh purée c’est magnifique ». Elle écoute mes rapides explications sur le cratère Atlas puis s’amuse à naviguer un peu dans la région avec les molettes de déclinaison et d’ascension droite. C’est quand même un immense plaisir que de pouvoir partager cette passion – même un petit peu – avec nos proches ! Photo au smartphone derrière l'oculaire : extrêmement difficile ! Ma femme retourne vaquer à ses occupations, il n’est pas tout à fait 18h et le ciel commence à s’obscurcir assez rapidement. Je repasse un moment au 13mm pour réaliser que la partie sombre de la Lune est parfaitement discernable sur le fond plus sombre du ciel. Je n’avais jamais réalisé ça auparavant ! Impressionnant ! Bon maintenant, direction Jupiter. Je la pointe au chercheur pour me rendre compte assez rapidement qu’il est un peu dans les choux. Je ratisse un peu à l’oculaire pour la trouver et la mettre au centre du champ, puis je retourne fissa au chercheur pour le régler : il était effectivement un peu à la ramasse. J’avais déjà commencé à remarquer ça depuis quelques soirs, mais je n’avais pas touché à son réglage depuis… le déballage du télescope en juillet ! Au final ça aura bien tenu. Bref, c’est un problème réglé en moins de temps qu’il n’en faut pour vous le raconter, et je m’installe donc à l’oculaire et admire à 140x l’alignement Callisto, Ganymède, Jupiter, Io et Europe. L’image est bien nette et ça turbule assez peu (Meteoblue m’annonçait un seeing autour de 2’’, j’ai bien fait de ne pas l’écouter). Je vois que Io est très proche du bord de la planète mais ne projette aucune ombre, j’en déduis donc qu’elle s’apprête à passer derrière. Je passe l’oculaire ES pour presque doubler le grossissement et je constate avec un grand plaisir que la dégradation de l’image est tout à fait correcte, bien plus qu’avec mon Artesky 8mm qui est plus terne (Cf le test posté plus haut). La turbulence reste assez tranquille et la transparence du ciel assez bonne, malgré quelques passages laiteux de temps à autre. Ce n’est pas le meilleur ciel que j’ai eu depuis ma terrasse, mais on s’en rapproche. En ces temps de disette astronomique, ça fait du bien 🥰. Je vois le petit morceau d’obscurité diminuer assez rapidement entre Jupiter et Io, jusqu’à ce que cette dernière vienne toucher le bord du disque jovien puis y disparaître. Pour une observation astronomique, tout cela semble vraiment très rapide et j’en suis toujours stupéfait. La danse des satellites galiléens est décidément une surprise sens cesse renouvelée. Je m’attarde un peu sur ces lunes justement, et j’ai l’impression – c’est peut-être une vue de l’esprit – que Ganymède n’est pas seulement un point mais montre un semblant de début de disque avec des nuances propres. Très intéressant mais malheureusement rien de décelable. Un rapide tour sur Stellarium m’apprend que Jupiter ne me montrera rien de nouveau avant plusieurs heures : toujours pas de GTR pour moi 😬 Il est autour de 19h30 et je décide d’arrêter là ma première partie de soirée. Je vais aller préparer le repas et manger. Ma femme m’apprend qu’elle est crevée et qu’elle ira dormir direct après le repas : « t’en fais pas chérie, je laisse le scope sur la terrasse s’il fait toujours aussi beau après souper, je saurai m’occuper 😇 ». 20h30, après un repas bien roboratif (une délicieuse truffade maison 😋 ) et un bisou à ma femme, j’enfile ma tenue de cosmonaute ski et retourne dehors : à nous deux, Mars ! Elle est bien haute dans le ciel (à peu près 56° de hauteur) et quasiment au méridien. Je la pointe au chercheur, puis vérifie au 13mm : elle n’est pas loin mais il faudra que je règle mon chercheur plus précisément à l’occasion, de jour sur une cible fixe ça sera plus simple ! Comme je le craignais un peu, l’air turbule beaucoup plus que tout à l’heure. Mars danse pas mal dans l’oculaire. Je réalise aussi que je suis assez souvent obligé de corriger en déclinaison, signe que ma mise en station n’est pas top. Je desserre la monture, met l’œil dans le trou du viseur polaire (que je n’ai pas) et constate que la Polaire n’est effectivement pas centrée… mais elle est quand même dans le cercle ! pas mal pour une mis en station de jour sans instrument 😎 . Je corrige donc légèrement sur les deux axes, retourne à l’oculaire, me rend compte que j’ai oublié de resserrer la monture, donc recorrige les deux axes, RESSERRE LA MONTURE, et retourne enfin à l’observation. Je passe un moment à alterner entre le Artesky et le Explore Scientific, afin de déterminer les forces et faiblesses de chacun. Au final rien de spécial à ajouter à mon comparo posté plus haut, mais je remarque tout de même que la différence de contraste et de netteté, si elle est toujours à l’avantage de l’ES, est moins significative. Instinctivement, je mets ça sur le dos du ciel qui s’est un peu dégradé. Au bout d’un petit moment, je décide que l’ES restera en place pour le reste de la soirée, il est temps de prolonger le temps à l’oculaire sans en changer toutes les 5 minutes ! Mais avant ça, quelle musique choisir pour voyager sur Mars ? J’hésite deux minutes avant de me décider pour une excellentissime live de Air : https://youtu.be/3GALJl6Y16w Allez c’est parti. Mars m’offre donc au départ assez peu de détails puis au fil de la soirée, les flashs de netteté se font de plus fréquents et longs. Le relief à sa surface me rappelle furieusement une précédente observation de la planète rouge. Je reconnais assez rapidement Syrtis Major et la plaine d’Hellas. Cette dernière semble être proche d’une région particulièrement brillante, pourtant les nuages polaires sont me semble-t-il de l’autre côté ? 🙅♂️ étrange… Par moment, l’air se calme tout à fait m’offrant, pour quelques secondes, une image parfaitement nette et ciselée de la surface martienne, c’est saisissant mais malheureusement fugace. Mon cerveau s’accroche à ces vues et plus le temps passe, plus l’image est nette. Ça faisait longtemps que je n’avais pas vu Mars comme ça ! Quel plaisir que de pouvoir contempler ce monde si fascinant de nouveau ! Tiens, la musique s’arrête, le live est fini… ça fait une heure que je suis à l’oculaire donc, mais le ciel est vraiment devenu très propre au fil du temps, un peu comme en début de soirée : turbule très peu mais léger manque de contraste par rapport à ce que j’ai déjà vu de ma terrasse. Je n’arrive pas à quitter la planète rouge, j’y suis et me remémore mes lectures passées, notamment la superbe trilogie de Kim Stanley Robinson, et voit de mes yeux les lieux dans lesquels l’auteur à imaginé son histoire… Quelle émotion. Allez, il est 22h30, je commence à fatiguer il est l’heure de faire le bilan et de tout remballer. Au final j’ai passé une excellente soirée avec mon maksutov 150 et plus ça va, plus je suis content d’avoir fait ce choix comme premier télescope ! L’observation planétaire est vraiment prenante et je dois l’avouer bien pratique de pouvoir pratiquer en pantoufles depuis ma terrasse, profitant au dernier moment d’une soirée claire. J’ai hâte cela dit de retrouver une météo plus stable afin de pouvoir prévoir des sorties au-dessus de 1000m comme cet été 😊 Bon à ce moment-là, il me faudra un bon oculaire pour le ciel profond… Aïe aïe aïe dans quoi ai-je mis les pieds ? 😄0 point
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Bien le bonjour, Nous sommes le 26 décembre et c'est la saison des cadeaux ! Le Papa Noël (c'est-à-dire moi-même en partie) m'a apporté dans sa hotte de nouveaux jouets pour continuer de m'amuser avec le 250 et poursuivre mon initiation à l'astronomie. Coup de chance, après des jours et des jours de ciel couvert, ce soir c'est plutôt clair et les étoiles sont nombreuses dans mon ciel pollué de banlieue d'une ville moyenne (Bortle 6-7). Je range les courses, j'installe le Dobson sur la terrasse et je le laisse se mettre à température le temps de préparer ma quiche lorraine et de la mettre au four. Il ne fait pas hyper froid donc je mets juste un tour de cou et le blouson. De toute façon je ne vais pas y passer la soirée. Pas vraiment d'objectifs particuliers pour ce soir mis à part tester mes nouvelles acquisitions : une Barlow x2 et un oculaire 6.7mm en 82°, tous deux de chez Explore Scientific. Tout content, je me lance d'abord vers la Lune avec l'envie de pousser le grossissement maximum disponible pour voir ce que ça donne. Elle se trouve derrière les branches de l'arbre de la voisine mais tant pis je tente quand même. Je commence avec le 6.7 mais ça ne donne absolument rien. Tout est hyper flou c'est dégueulasse. Je m'inquiète mais je me dis que c'est sûrement à cause des branches et en plus elle est bien basse. Je me rabats donc vers Jupiter, plutôt haute vers le sud. Après l'avoir visé avec le chercheur, elle apparaît immédiatement dans le 6.7 à x180. C'est clairement plus gros qu'avec le 10mm (x120) mais aussi bien plus fou que lors de ma dernière observation. Ça doit turbuler un peu ce soir. Les satellites sont très visibles et j'en vois deux qui sont pas loin de la planète. Je regarde vite si un transit est prévu et c'est bien le cas vers 21h15 ! Je me dis que je retournerai voir ça après manger (spoiler : j'ai tout remballé bien avant ça 😁). Je rajoute la Barlow pour voir ce que ça donne. Ça grossit vraiment beaucoup mais qu'est-ce que c'est flou ! Impossible de faire un focus correct. Je suis légèrement déçu et je me dis que la Barlow ne verra sûrement pas le porte oculaire aussi souvent que je l'imaginais... Je réfléchis à ma prochaine cible en regardant sur Stellarium et je décide de retourner voir ma chouchoute M57 qui a une certaine valeur sentimentale pour moi, étant le tout premier objet du ciel profond que j'ai pu voir cet été (enfin le vrai premier c'était M31 aux jumelles dans ma jeunesse mais ça compte pas). Donc pour voir M57 je déplace le Dobson de quelques mètres sur la terrasse car ma haie me gêne. Je pointe vaguement la zone entre les 2 étoiles en bas de la Lyre et je regarde directement dans le 6.7 et paf, elle est là, immédiatement visible comme d'habitude. Je m'émerveille comme à chaque fois devant la facilité que j'ai, moi grand débutant, à voir cette nébuleuse planétaire si lointaine sans aucun effort. Là encore, c'est plus gros qu'avec le 10mm et le niveau de détail me semble semblable. Je distingue très bien l'anneau et la partie plus sombre en son centre. Pas d'étoile centrale par contre mais je ne m'en étonne plus vu ma localisation sous un ciel très pollué. On verra cet été quand j'emmènerai Dobby à la campagne un soir. Je poursuis avec une nouvelle cible : M33. Confiant, je laisse le 6.7mm dans le porte oculaire mais je galère avec le chercheur pour pointer le bon emplacement. Je tâtonne, j'essaie de repérer des étoiles pour me guider mais je galère comme un bleu. Que je suis ! Je trouve une zone qui me semble être la bonne, je regarde... Je ne vois absolument rien. Je recommence, je me repointe au bon endroit. Toujours rien. Je me dis que je grossis peut être trop donc je repasse au 10mm. Toujours rien. Je cherche encore : rien. Je repasse carrément le 25mm. C'est une grosse galaxie M33 me dis-je, je grossis encore trop. Je me recale au bon endroit ("si si ces deux étoiles là alignées puis les deux autre en dessous plus espacées et normalement elle est encore juste en dessous d'après Stellarium"). Mais là encore rien. Je ne distingue absolument aucune lumière à part celle des étoiles. Aucune tâche floue n'apparaît. Je n'y arrive pas. Après d'interminables minutes je laisse tomber. Est-ce que j'étais au bon endroit ? Trop de pollution lumineuse ? Mon oeil trop fatigué ? Une mauvaise technique/mauvais placement de l'oeil ? Pas très grave, je retenterai une prochaine fois. Pour finir, je décide de finir avec M76 (gros faible pour les nébuleuses planétaires). Je l'avais déjà observé en septembre mais j'avais pas vu grand chose à part une masse très floue. Je la trouve sans trop de difficultés. Elle apparaît plutôt grande dans le 6.7 mais je peine à distinguer des détails. Je note quand même une partie plus brillante et j'ai l'impression de voir un bras bien plus diffus et presque imperceptible à côté. Je regarde sur le téléphone (pas bien je sais) à quoi ça doit ressembler et effectivement, je vois bien un truc du genre. Enfin la moitié en fait. Je vois clairement la partie centrale ça c'est sûr. Pour l'autre partie, je me demande si je l'ai vraiment vu ou si c'est mon cerveau qui a reconstitué l'image, sachant ce qu'il était censé voir. Je me pose trop de questions sûrement 😅 Après cette bonne heure dehors, je remballe tout pour manger ma quiche. Le transit de Ganymède ce sera pour une autre fois. Ah oui au fait! J'ai repointé la Lune vite fait et j'ai pu voir un peu plus de détails mais toujours flou avec le 6.7mm. Un premier bilan de cet test de mon nouveau matériel : plutôt mitigé après cette première sortie. La Barlow, j'ai le sentiment que je l'utiliserai exclusivement sur Jupiter, Saturne, Mars et peut-être la Lune. A première vue elle ne sortira pas aussi souvent de sa boîte que je pensais. Le 6.7mm correspond plutôt bien à ce que je m'imaginais. Le champ apparent de 82° ajoute un très grand confort d'observation même si je pensais que l'objet resterait plus longtemps que ça dans le champ. Au final, je dois quand même recentrer très souvent. Pour le relief d'oeil je ne saurai vraiment juger si c'est bien ou pas. En tant que porteur de lunettes, je les enlève pour regarder. J'ai fait plusieurs essais pour positionner mon oeil plus ou moins près de l'oculaire. Quand je le colle presque, une tâche sombre commence à apparaître donc je me recule mais du coup ça nuit à l'immersion et je me retrouve à "bouger" mon oeil/mon visage autour de l'oculaire pour voir au mieux. Comment faites-vous ? Des conseils ? J'imagine que je vais perfectionner le placement de mon oeil avec la pratique, comme pour l'observation en décalé qui pour l'instant ne m'apporte pas de résultat flagrant malgré mes essais. Ça viendra sûrement avec le temps et la pratique. Je continue d'apprendre à chaque sortie. Hier soir j'ai pris conscience qu'aucune soirée d'observation ne sera la même. Certains soirs les astres seront bien nets et d'autres ils seront flous. Y'a-t-il un moyen de savoir si un ciel va avoir tendance à être turbulent avant d'observer ? Pour finir par un petit hors sujet, je me suis constitué un petit atlas des constellations (inspiré par une vidéo de Christophe sur sa chaîne astro) à base de captures d'écran de Stellarium. Je me suis sorti toutes les constellations visibles depuis chez moi en faisant apparaître les objets du CP les plus notables que j'ai méticuleusement surligné par couleur pour mes observations futures. Je testerai ça plutôt au printemps et cet été pour préparer mes futures sorties. Je me suis aussi fait un tableau Excel avec les objets de Messier, Caldwell et plein d'autres objets NGC sous forme de checklist à cocher pour faire l'inventaire de mes observations. Mais ça c'est mon côté geek/taré. A la prochaine !0 point
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Bonjour à tous, Tout d'abord, merci aux contributeurs de ce forum qui est une vraie mine d'or. J'ai hérité, par la grâce d'un voisin généreux dont le fils ne s'intéressait pas du tout à son télescope, d'un Maksutov 127 mm Skywatcher avec monture azimutale goto (si j'ai bien compris). Je suis vraiment ravi, car j'ai toujours voulu me lancer, sans jamais n'avoir vraiment eu le budget. Après quelques recherches, ce télescope correspond réellement à ce que je souhaite faire (à savoir, de l'observation planétaire). Simplement, j'ai comme l'impression qu'il manque quelques pièces pour que je puisse l'utiliser à son plein potentiel. C'est donc pour cela que je suis ici. J'ai 2 questions principales, qui sont les suivantes : La seule optique que j'ai est une "Super 25 Wide Angle Long Eye Relief". Même grand débutant que je suis, je comprends bien qu'il va me falloir du meilleur matos pour observer saturne (mon rêve) et les autres. Mais quoi ? Si l'un d'entre vous pouvez m'orienter, je lui en serai très reconnaissant. Il est fait mention sur le mode d'emploi d'un pointeur laser, mais je n'en ai pas. À la place, une espèce de "mini longue-vue" (désolé pour le vocabulaire de débutant) avec une croix en son milieu. Est-ce que la fonction est la même ? Si oui, je peux donc me passer du pointeur laser ? Merci d'avance, à ceux/celles qui pourront me répondre ! J'ajoute à ce post une photo de la bête, en espérant que j'arrive à la dompter.0 point
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Il faut croire que j'ai été très sage cette année car papa noël m'a apporté un nouvel oculaire Explore Scientific 6,7mm 82°. 😇 Le tout est de savoir s'il vient en complément ou en remplacement de mon Artesky 8mm 60° Super ED du coup ce soir, le ciel est clair : petit test rapide ! Niveau poids/encombrement, les deux sont relativement similaires. Le ES est légèrement plus long mais plus étroit. Par contre, la qualité perçue n'est pas la même. Sans aller jusqu'à dire que le Artesky fasse "jouet", on dirait que ce n'est pas le même monde que le ES, qui est "full metal" et dont l'usinage et le traitement des surfaces et très flatteur. J'ai fait ces observations ce soir avec mon Maksutov 150 sur monture EQ5 manuelle. Le ciel est bien clair, pas un nuage, et ça turbule un peu mais pas trop (clairement le meilleur ciel que j'ai eu ici depuis cet été 😄) Sur la Lune tout d'abord, qui nous offre un beau croissant tandis que le soleil se couche à peine Premier point, le placement de l’œil est plus difficile sur le ES, là où sur le Artesky je déploie l'oeilleton au maximum et pose mon oeil contre. Avec le ES, la distance n'est pas si évidente à trouver et il m'a fallu plusieurs minutes voire dizaines de minutes pour être à peu près à l'aise. Question d'habitude ? Peut-être. Si la différence de grossissement ne saute pas aux yeux (225x pour le Artesky, 270x pour le ES), le champ apparent si 😄Les 82° de l'ES sont beaucoup plus immersifs que les 60° de l'Artesky, la vision à l'oculaire est de-suite plus agréable. Niveau contraste la différence, sans être monstrueuse, est quand même flagrante. L'ES donne une image plus profonde est moins terne (malgré le grossissement légèrement supérieur). Je remarque du coup que la mise au point est plus facile à trouver avec l'Explore Scientific. Sur Jupiter qui est maintenant à son zénith: Là, la différence est plus flagrante. Le contraste est vraiment meilleur sur l'ES que sur le Artesky. Les bandes de Jupiter apparaissent plus distinctement et les couleurs sont plus franches. Le piqué de l'image est aussi bien meilleur : les lunes joviennes sont bien ponctuelles et définies là où avec l'Artesky elles sont plus "pâteuses". Le piqué de l'image est vraiment excellent avec l'ES, il est plus comparable au Hyperion 13mm qui grossit 2x moins qu'au Artesky. Au niveau du champ apparent, les 82° sont effectivement appréciables avec mon setup sans suivi (à vue de nez je gagne 10 secondes d'observation par rapport aux 60°, ça doit se calculer plus précisément pour ceux que ça tente 😇). Par contre, il y a un peu de diffraction quand Jupiter est en bord de champ, je dirais sur une distance à peu près égale au diamètre apparent de Jupiter, ce qui n'est pas négligeable. J'ai comparé avec mon Baader Hyperion 13mm, qui a le même problème : c'est beaucoup moins présent sur le ES, mais visible quand même. Le champ de l'Artesky est peut-être plus petit, mais l'image reste parfaite de bord à bord. En conclusion : Je ferai évidemment d'autres tests, et j'essayerai d'attendre d'avoir eu de très bons ciels avant de me prononcer définitivement mais clairement, l'Explore Scientific donne une meilleure image. La différence de grossissement entre les deux est assez faible et ne justifie pas je pense de garder les deux, à voir dans le temps. L'Artesky est quand-même deux fois moins cher que l'ES, c'est un point à prendre en compte Je suis curieux d'avoir vos avis sur ces oculaires si vous les connaissez. En espérant que ce petit test comparatif puisse éclairer certains débutants.0 point
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Ok merci pour l'info. C'est rassure quand on débute d'avoir des gens bienveillants qui prennent le temps de répondre Bonne soirée0 point
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Bonsoir, Reponse rapide (je te ferais une reponse plus fournie) : Par rapport a tes besoins, part sur une binoviewer avec tes 2 oculaires 25mm, le tout sur le mak 127. Pour pousser les grossissements, il vaut mieux mettre une Barlow de bonne qualité devant la bino car si tu va en dessous de 14 mm de focale pour les occulaires, tu risque davoir un deboublement d'image. Pour mars et le planetaire en general, ca va dépendre plus de la qualité du seeing car si mauvais seeing, ca va trop danser et etre flou Franck0 point
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Après avoir suivi vos conseils, j’ai pointé mon chercheur sur la lune (facile pour commencer)… toujours aussi magnifique. Il me tarde de voir la pleine lune. J’ai ensuite pointé vers Jupiter, le fameux point blanc que je voyais hier. Complètement différent aujourd’hui, j’ai pu voir la planète et 3 de ses compagnons. 🤩 Désolé pour la qualité des photos, c’est pris avec le téléphone tenu dans la main. Mais c’était juste pour illustrer que j’arrivais enfin à voir convenablement les choses du ciel.0 point
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Cela va sans dire 😊 Moi je vous ai remercié paracerque vous étiez 2 a avoir répondu. Oui, je n'ai pas précisé mais c'est bien mon idée. Je me débrouille en mécanique et en math, je vais essayer de faire un truc sympa avec un axe qui ai les bon coefficients de frottement statique/dynamique pour bouger facilement sans coups et tout en gardant la position. Je ne prend pas le soin de répondre à chaque point, mais globalement merci pour les tuyaux. Je suis aussi la fabrication de ton PO.0 point
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Bon, puisque personne ne semble trouver la solution à cette énigme, en voici la solution (d’après “La Connaissance des Temps pour 1961” à la page 55 [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9630807r/f93.highres] : D’autre part, si vous vouliez savoir les autres années où la Pleine Lune tombe un 1er janvier, en voici une partie : • 1°) le mercredi 1er janvier 2048 à 06h 57mn (UTC) ; • 2°) le vendredi 1er janvier 2094 à 16h 52mn (UTC) [donc 46 ans plus tard] ; • 3°) le samedi 1er janvier 2124 à 16h 13mn (UTC) [donc 30 ans plus tard] ; • 4°) le mardi 1er janvier 2143 à 16h 13mn (UTC) [donc 19 ans plus tard, soit 1 cycle de Méton de 235 lunaisons ou encore de 6 940 jours (voir : https://fr.wikipedia.org/wiki/Cycle_m%C3%A9tonique)] ; • 5°) le vendredi 1er janvier 2162 à 12h 44mn (UTC) [donc 19 ans plus tard, soit 1 cycle de Méton] ; • 6°) le lundi 1er janvier 2181 à 01h 05mn (UTC) [donc 19 ans plus tard, soit 1 cycle de Méton] ; • 7°) le mercredi 1er janvier 2200 à 08h 19mn (UTC) [donc 19 ans plus tard, soit 1 cycle de Méton] ; • 8°) le vendredi 1er janvier 2219 à 18h 56mn (UTC) [donc 19 ans plus tard, soit 1 cycle de Méton] ; • 9°) le lundi 1er janvier 2238 à 13h 26mn (UTC) [donc 19 ans plus tard, soit 1 cycle de Méton] ; • 10°) le jeudi 1er janvier 2257 à 13h 11mn (UTC) [donc 19 ans plus tard, soit 1 cycle de Méton]. Les dix dernières Pleines Lune avant 2023 où la Pleine Lune tombe un 1er janvier : • 1°) le vendredi 1er janvier 1961 à 23h 06mn (UTC) [donc 87 ans plus tôt que la pleine Lune du 1er janvier 2048] ; • 2°) le vendredi 1er janvier 1915 à 12h 20mn (UTC) [donc 46 ans plus tôt] ; • 3°) le jeudi 1er janvier 1885 à 05h 26mn (UTC) [donc 30 ans plus tôt] ; • 4°) le lundi 1er janvier 1866 à 06h 48mn (UTC) [donc 19 ans plus tôt, soit 1 cycle de Méton] ; • 5°) le jeudi 1er janvier 1847 à 14h 43mn (UTC) [donc 19 ans plus tôt, soit 1 cycle de Méton] ; • 6°) le dimanche 1er janvier 1809 à 21h 58mn (UTC) [donc 38 ans plus tôt, soit 2 cycles de Méton] ; • 7°) le vendredi 1er janvier 1790 à 07h 05mn (UTC) [donc 19 ans plus tôt, soit 1 cycle de Méton] ; • 8°) le mardi 1er janvier 1771 à 09h 05mn (UTC) [donc 19 ans plus tôt, soit 1 cycle de Méton] ; • 9°) le samedi 1er janvier 1752 à 08h 32mn (UTC) [donc 19 ans plus tôt, soit 1 cycle de Méton] ; • 10°) le samedi 1er janvier 1741 à 23h 55mn (UTC) [donc 11 ans plus tôt]. Sources : • 1°) l’excellent ouvrage du remarquable calculateur astronomique belge Jean Meeus (voir : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Meeus) intitulé « Astronomical Tables of the Sun, Moon and Planets » (3ème édition parue en 2015) qui indique aux pages 181 à 207 les dates et les horaires (en “Temps Terrestre” [c’est-à-dire en ne tenant pas compte des variations de la rotation de la Terre], à la seconde près !…), des phases de la Lune sur 80 années, entre 1970 et 2050) ; • 2°) l’excellent site Internet du remarquable astrophysicien américain Fred Espenak (voir : https://fr.wikipedia.org/wiki/Fred_Espenak) qui indique les dates et les horaires (en “Temps Universel Coordonné” [c’est-à-dire en tenant compte des variations de la rotation de la Terre]) des phases de la Lune sur six millénaires [de 2000 avant Jésus-Christ à 4000 après Jésus-Christ] : http://astropixels.com/ephemeris/phasescat/phasescat.html. Pour confirmer la date et l’heure d’une phase de la Lune (en “Temps Universel Coordonné”) voyez le très intéressant tableau de l’IMCCE qui les indique sur 6 500 ans, entre -4000 et +2500 : https://promenade.imcce.fr/fr/pages4/441.html. Si vous connaissez d’autres sources que ces deux-là, n’hésitez pas à nous les faire connaître, merci d’avance. La place est libre pour une nouvelle énigme. Roger le Cantalien.0 point
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Bjt @Magathe Offrir un télescope c'est forcément un peu compliqué. A 15 ans, c'est déjà un grand garçon qui sait ce qu'il veut. Au risque de taper à côté de la plaque, je lui demanderai son avis. Pas de surprise est préférable à mauvaise surprise. Par contre, le point crucial, à mon avis, c'est le poids, l'encombrement et la possibilité de stockage. 2 étages sans ascenseur, il ne faudrait pas que la séance astro se transforme en galère.0 point
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Bonjour, le temps a donné de beaux détails. Par contre, on dirait que tu as poussé fort les basses lumières (à l'inverse de la classique courbe en S) et ça donne un manque de contraste : un peu comme s'il y avait un voile sur l'ensemble de l'image. Je pense qu'un équilibrage améliorerait sensiblement le rendu final. Je me suis permis un test rapide avec le téléphone donc pas du tout optimisé pour expliquer mon point de vue0 point
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Je pense, au moins au début, qu il sera déplacé en voiture ou à pied pour aller dans le jardin de la résidence . Enfin tant que l ado acceptera que je l accompagne 🤣0 point
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Ouais, je me suis mal exprimé. C'est le thème de ton post que je cherchais. D'autant plus que nous n'avons pas le même telescope ni le même œil. MAIS, j'aime bien les comparos d'amateur sur leur matos, ça aide à se faire une idée. Quelque soit le niveau de l'astram.0 point
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Salut et Bienvenue à toi sur le forum et dans le monde merveilleux de l'astronomie . Une fois qu'on a mis le pied dedans, on ne s'arrête plus . N'hésites surtout pas à poser toutes tes questions, tu trouveras toujours quelqu'un pour y répondre. Bon ciel à toi.0 point
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Bienvenue sur le forum ! Tu trouvera ici certainement les réponses aux questions que tu ne manquera pas de te poser, et également de nouvelles questions à te poser 😄Enfin tu trouvera surtout beaucoup de bienveillance de la part d'astronomes amateurs très compétents. Au plaisir0 point
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Bonjour Kanoe, le nouvel astronome amateur de la région toulousaine , Bienvenue sur le forum astronomique (et astronautique) Webastro. Je te signale tout d'abord que je ne suis hélas plus depuis des années (à cause de mes problèmes de vision nocturne ) un “astronome amateur” super bien équipé en instruments d'observations astronomiques et d'astrophotographie, mais un très modeste “amateur d'astronomie” . En effet, en ce qui me concerne, mon matériel “astronomique” actuel se compose principalement de mes deux yeux, de mes logiciels astronomiques et de mes très (trop ?) nombreux ouvrages ou revues traitant de l'astronomie et de l'astronautique. Aussi, je vais me borner tout d'abord à te donner une information importante concernant l'astronomie, qui pourra enrichir tes connaissances dans le domaine des “Choses du Ciel” : pour que tu en saches encore davantage sur l'astronomie je te suggère de consulter ce très intéressant document : “La lettre d'information de l'IMCCE” n° 196 qui concerne le mois de décembre 2022 ) : https://www.imcce.fr/lettre-information/archives/196. La prochaine lettre d'information de l'IMCCE paraitra début janvier 2023. Au cas où tu l'ignorerais, je te signale que l'IMCCE est “l'Institut de Mécanique Céleste et de Calculs des Éphémérides” qui dépend de l'Observatoire de Paris. Depuis la première lettre d'information de l'IMCCE qui concernait le mois d'avril 2005 tu constateras qu'une somme considérable d'informations, difficilement trouvables ailleurs, est à la portée de tous ceux, astronomes professionnels, astronomes amateurs, ou simples amateurs d'astronomie (comme moi) qui s'intéressent aux “choses du ciel”. Pour avoir la liste complète de toutes les 196 lettres d'information de l'IMCCE, voir : https://www.imcce.fr/lettre-information/#4. En ce qui concerne l'astronomie proprement dite, voici quelques informations ; je te conseille préalablement de consulter régulièrement ces trois liens Internet pour parfaire et actualiser un peu tes connaissances avec le milieu astronomique en cette fin du mois de décembre 2022 et les mois suivants : ● que dirais-tu, tout d'abord d'un “cours d'astronomie” gratuitement à domicile sur Internet ? Je te propose le “Cours d'astronomie générale” de Jacques Gispert, ancien professeur d'astronomie retraité à l'Université de la Méditerranée, faculté des Sciences de Luminy à Marseille (Bouches-du-Rhône), membre de l'association astronomique “Andromède” à Marseille : https://astronomia.fr/ ; ● après cela, le site Internet de Gilbert Javaux “PGJ - L'astronomie une passion à partager” : http://pgj.pagesperso-orange.fr/ ; ● enfin, le site Internet de Jean-Pierre Martin, membre de la prestigieuse Société Astronomique de France, “Planetastronomy” : http://www.planetastronomy.com/ . ● si tu disposes de 34,00 € je te conseille en plus de d'acheter l'excellent “Guide du Ciel” de l'Héraultais Guillaume Cannat, édition 2022-2023 (28ème édition) qui t'informera sur tout ce qu'il faut savoir pour observer le ciel diurne et nocturne jusqu'au 30 juin 2023 : https://www.amds-edition.com/ . J'ajoute deux liens Internet très intéressants pour parfaire un peu tes connaissances, en matière d'astronomie (et d'astronautique) : le QAC de Webastro (Quizz Alternatif Convivial) : https://www.webastro.net/forums/topic/57434-quizz-alternatif-convivial-les-origines/ et https://www.webastro.net/forums/topic/181392-quizz-alternatif-convivial-la-résurrection/ . N'hésite pas à y participer en nous posant une énigme de ton cru que nous tenterons de solutionner. Alors, à très bientôt peut-être sur le QAC Mon Cher Kanoe. Un autre point que tu pourrais peut-être répercuter autour de toi : comment apprécier immédiatement, en observant à l’œil nu (si possible un soir où la Lune n'est pas présente dans le ciel) la constellation de la Petite Ourse, la qualité du ciel où l'on compte observer ? C'est un indicateur très important en matière de pollution lumineuse, car si l'on compte combien d'étoiles l'on arrive à voir à l’œil nu dans le “Petit Chariot” l'on saura si le ciel du où l'on observe habituellement est relativement pur ou non ? Si l'on a la chance d'en voir sept : son ciel est excellent , si l'on n'en voit que trois (l'étoile Polaire et les deux du bout du “Petit Chariot”) son ciel est hélas très médiocre en ce qui concerne la pollution lumineuse... Cette procédure permettant à chacun d'évaluer très simplement et assez rapidement la pureté de son ciel nocturne m'avait été indiquée dans les années soixante par une sommité de l'astronomie française (et qui était comme moi un postier français retraité ), Robert Sagot (1910-2006), un des deux co-auteurs de la très célèbre “Revue des Constellations” (voir : https://images-na.ssl-images-amazon.com/images/I/51%2B8GtB2hLL._SX323_BO1,204,203,200_.jpg) et pendant plus de quarante ans le bibliothécaire de la Société Astronomique de France (voir : http://www.webastro.net/forum/showpost.php?p=2517885&postcount=71265). Pour situer exactement la constellation de la Petite Ourse [en partant de la très célèbre constellation de la Grande Ourse dite “la grande casserole”] (un soir sans Lune de préférence), voir ce dessin dû à Gilbert Javaux : Voici un souvenir merveilleux lorsque j'ai quitté la région parisienne (où je suis né à Antony, commune située à 10 kilomètres au Sud de Paris, et où j'ai vécu 55 ans, jusqu'à ma retraite en septembre 2004 pour m'installer dans la commune du Cantal d'où est originaire mon épouse), ce souvenir restera sans doute le plus beau observé dans le ciel, il concerne tout simplement une superbe voie lactée étincelante !!!... C'était à l'automne 2009, un soir de Nouvelle Lune je suis sorti par hasard à l'arrière de mon terrain et ai vu un spectacle inhabituel : la merveilleuse Voie Lactée (qu'évidemment je n'ai jamais pu voir à Antony, ma ville natale, dans les Hauts-de-Seine et qui n'est jamais visible chez moi dans le Cantal au-dessous de 45° d'élévation) barrait entièrement la voûte étoilée du Nord au Sud jusqu'à 20° au-dessus de l'horizon. J'ai alors appelé mon épouse Josette (qui est une pure cantalienne de naissance, mais qui est très peu intéressée par l'astronomie, elle préfère cent fois l'astrologie ) pour qu'elle puisse admirer ce merveilleux spectacle et elle m'a dit en voyant cette extraordinaire Voie Lactée scintillante : « Oh !... Je n'ai jamais vu autant d'étoiles dans le ciel du Cantal, on dirait qu'il y a un incendie dans le ciel !... » Je te souhaite, Mon Cher Kanoe, et je souhaite à tous ceux qui liront ma prose de pouvoir observer également un soir un tel incendie dans le ciel !... Roger le Cantalien.0 point
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Et oui.. J'ai quand même demandé comment commander la bague astromechanics vu que j'aimerai bien utiliser 2 objectifs en grand champ. La réponse : Hello, We have temporarily suspended all our activities due to the war and sanctions (we are from Russia). We really hope to resume our work, but I cannot say when this will be possible. Now we try to find a solution. Best regards, Sergey.0 point
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Bonsoir, afin de réaliser ces photos, j’ai utilisé les oculaires fournis (k25 et k9) en ce qui concerne les photos planétaires et lunaires. Pour mes photos du ciel profond j’ai un 30mm (que j’ai pris à nature et découverte dans un coffret) et un 40 qui m’est très utile (que j’ai acheté en ligne sur astroshop pour 45€ à peu près)0 point
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27/12/22 vers 11h30 au Daystar. Beaucoup de turbu cette fois, difficile de trouver le focus! (APO 102 f/5 diaphragmed down to 70 f/7.5, barlow telecentric 3x, Daystar Quark chromo combo, ASI2600mm)0 point
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Bonjour, Nous avons masqué un message, considérant hors charte les propos tenus dans celui-ci. Toute récidive entraînera des sanctions. La Modération.0 point
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Anticonstitutionnellement était jusqu a présent le mot le plus long de la langue française mais spectrophotometriccolorcalibration vient de l éclater0 point
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merci JB Tes tutos sont une bible et ta collection/organisation de process icon est plus que la bienvenue.0 point
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Très bonne session Thierry ! La bino c'est le top en planétaire, je ne peux plus m'en passer. Bon ciel Vincent0 point
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Excellentes images, j'adore ! Et merci pour toutes les infos techniques. Bon ciel Vincent0 point
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Superbe instrument 🙂 De nombreuses améliorations sont apparues depuis les premiers modèles comme celui que j'ai, la cage secondaire est plus élaborée, les tubes sont de plus gros diamètre, les attaches en aluminium anodisé rouge sont plus massives. Mais l'esprit et le design reste identique . Depuis presque 15 ans d'utilisation, je n'ai aucun jeu, la qualité est toujours au rendez-vous. J'ai récemment du faire un peu de maintenance, les bandes de roulement en nylon des tourillons s'était décollées. J'ai abandonné la vis avec son patin de feutre, je préfère utiliser un jeu de CP en plomb que j'ajoute ou enlève selon la masse sur le PO, avec un peu d'habitude je sais ce qu'il faut mettre et je ne suis jamais ennuyé par un déséquilibrage. Pendant une période j'avais remplacé cette grosse vis en nylon qui frotte sur une face latérale d'un tourillon par un patin en feutre qui venait frotter sur la bande de roulement, actionné par un levier avec une masse coulissante. C'était mieux que la vis mais le fait de rajouter un frein diminuait beaucoup la fluidité des mouvements.0 point
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