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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 01/03/23 dans toutes les zones
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En cette veille de périhélie solaire 2023, il a fait beau quelques dizaines de minutes ! Lunt 60 + Player One Neptune-M (IMX178) pour une mosaïque de 2 tuiles, ça passe trop juste à 500 mm de focale.. Astrosurface/ICE/Pixinsight avec un petit coup du plugin spécial ciel profond BlurXterminator Et la plus jolie protu du jour avec une barlow Antares x1.5 en 2 tuiles Pour finir et pour le fun, j'ai poussé la Lunt 60 dans ses retranchements (peut être au delà..) avec un empilement de barlow x1.5 + x2..5 points
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Bonjour à tous, et tous mes voeux pour cette nouvelle année qui, astronomiquement parlant, démarre sur les chapeaux de roue en ce qui me concerne : en effet, entre deux périodes de grisaille et de pluie, Météoblue ne s'était pas trompée en annonçant une nuit claire...et une seule...pour la St Sylvestre !! Comme je n'ai pas pour habitude de faire la java jusqu'à point d'heure pour le nouvel an, je vais pouvoir profiter de cette éclaircie inespérée pour sortir le 450 . Donc, après une ou deux coupes de champagne, un bon petit repas en famille et un jeu de société avec les enfants, il n'est que 22h30 lorsque je rejoins mon tube qui m'attend sagement depuis 17h00 en prenant le frais. C'est une nuit assez exceptionnelle pour la Creuse en cette saison : il fait encore 13° ( j'ai bien trop chaud avec mon équipement) et, surtout, il n'y a pas une once d'humidité !! Les étoiles ne scintillent pas ce qui est très bon signe. D'autant plus qu'avec la Lune bien présente j'ai l'intention de me concentrer sur la planète du moment : Mars. Après avoir testé la collimation ( effectuée au "Cat's eye" quelques heures plus tôt ) sur la polaire, je suis prêt à commencer ! Je jette rapidement un coup d'oeil sur Jupiter qui devrait bientôt disparaitre derrière les grands chênes qui bordent mon terrain vers l'ouest : malheureusement même si la turbu ne semble pas très forte, la planète géante est déjà bien trop basse dans l'atmosphère et m'apparait en "trichromie" et sans beaucoup de détails visibles à part les deux principales bandes brunâtres....je passe ! Je me rattrape par une magnifique balade sur la Lune. Avec le 13mm ( 190X ) l'image est à couper le souffle : pour une fois le ciel est d'une stabilité peu commune par chez moi, c'est net et sans bavures, découpé au rasoir !!! De Platon jusqu'à Clavius en passant par Copernic et ses gradins, la chaine des Appenins, Rupes Recta, la mer des pluies...j'ai l'impression de survoler notre satellite. Les nuances de gris sont incroyables !! Jamais je n'ai eu une vision aussi fine avec le 250. Les optiques réalisées par Mirro-sphere tiennent enfin leurs promesses : pas de diffusion, un contraste de folie....je suis scotché !!! je décide de passer au 9mm ( 250 X ) : l'image commence à onduler légèrement mais ce n'est pas encore trop gênant. il y a d'assez longs "trous de turbu" et même si c'est un peu moins esthétique j'arrive à glâner quelques détails supplémentaires...l'image reste encore très belle et je m'éclate bien la rétine !! Finalement, un peu après 23h00 je me décide enfin à passer à ma cible principale de la soirée. Mars est bien haute dans le ciel et, vue la bonne stabilité de l'atmosphère cette nuit, je vais certainement pouvoir enfin profiter de la dernière fenêtre d'observation favorable de cette opposition. Je pointe directement avec le 9 mm...et je suis pas déçu !!! Après m'être grillé la rétine sur la Lune, je ne suis pas, pour une fois, totalement ébloui par la petite planète : au contraire, l'image est bien stable et je suis frappé immédiatement par les nuances de couleur ( de l'ocre au brun foncé en passant par le rose saumon et le rouge brique ) et le contraste prononcé entre les différentes zones ! Certes c'est bien petit ( en 2020 mars avait une taille apparente de 22" et j'avais eu des conditions exceptionnelles qui m'avait permis de grossir 500 X avec le 250, alors que là elle ne fait que 14" et je ne suis qu'à 250 X ) mais je suis ravi de percevoir autant de détails dès les premières secondes : une grande formation triangulaire qui me fait un peu penser à L'Afrique est visible, juste à l'est du méridien, qui ne peut être que Syrtis Major, avec une grande tache plus claire au dessus, Hellas Planitia. Je suis sous le charme ! Au bout d'un temps certain, je suis tiré de ma contemplation par une série de détonations : ça y est, il est minuit, nous sommes en 2023 ! Les pétards se calment et l'atmosphère aussi : je sors le 7 mm pour un GR de 330X...la planète ondule un peu, l'image est un peu floue par moment...mais quand ça veut bien se figer ça commence à causer !!! Je chope encore quelques détails : comme une épaisse ligne brunâtre qui prolonge Syrtis vers l'ouest et quelques formations isolées dans la partie nord du disque planétaire. Par contre, pas de calotte visible au sud comme en 2020, juste une zone légèrement plus claire. Vers 1h00, le ciel se couvre légèrement : un fin voile nuageux arrive par l'ouest, créant déjà un halo autour de la Lune. 30 minutes plus tard, c'est au tour de la planète rouge de se voiler : la luminosité dans l'oculaire diminue mais l'atmosphère semble se stabiliser de plus en plus ! Enfin, vers 2h00 du matin, c'est le miracle !!! Les images au 7mm sont de plus en plus belles alors je décide de tenter le coup : pour la première fois depuis que j'ai fait l'acquisition de mon nouveau tube, je m'en vais chercher le Vixen SLV 5mm !! C'est la toute première fois qu'il sort de la valise d'ailleurs car il n'y a que quelques mois qu'il a remplacé mon ancien TMB 5 mm......champagne !!! Bon, à 460X de Gr, l'image est loin d'être découpée au rasoir mais c'est suffisamment stable pour être plus qu'exploitable : ça ondule un peu, ça se floute plus ou moins pendant quelques minutes, j'ai parfois du mal à trouver la MAP, mais il y a aussi de longs moments où ça veut bien se calmer....et là ça claque !! Enfin, c'est la première fois où j'ai vraiment l'impression d'approcher le plein potentiel du 450 en planétaire !! Du coup, ça me permet de tester les qualités de suivi de la structure Sud-Dobson.... Rien à dire : les mouvements sont assez fluides, les vibrations s'atténuent en moins d'une seconde après un repointage...que du bonheur !! Je ne perds pas la planète une seule fois même lorsque je descends pour déplacer l'escabeau ! D'ailleurs, j'égrène mentalement les secondes pendant que la planète défile et j'en conclus que la petite boule orangée reste environ 20 à 30 secondes dans les 83° du Vixen....amplement suffisant pour un suivi manuel sans se prendre la tête... Je dois pouvoir monter encore plus dans les GR sans gros souci...la nuit où le ciel sera de la partie !! Bon, je m'éclate tellement que je reste l'oeil scotché à l'oculaire jusque vers 4h00 du mat avec seulement quelques courtes pauses pour ménager mon dos et changer un peu de position. Ensuite, le ciel se dégage de nouveau et la planète a déjà bien baissée : la turbu revient et je suis obligé de redescendre en Gr avec le 7 mm mais je continue encore jusqu'à 4H30. Avec près de 6h00 d'observation continue, la rotation de Mars est bien mise en évidence : Syrtis Major a eu le temps de disparaître à l'est et de nouvelles formations sont apparues par l'ouest. Moi, je me suis vraiment amusé et réconcilié avec le planétaire !! Pour être franc, je ne dirais pas que ce sont les plus belles images de Mars de ma vie car, en 2020, les conditions étaient bien meilleures pendant plusieurs jours et la plus grande taille apparente de Mars compensait largement la différence de diamètre entre les deux instruments, mais ce n'était pas loin...j'ai vraiment pris du plaisir et j'ai été bluffé par la qualité optique de mon nouveau tube! Pour finir, avant d'aller me coucher, je me suis fait un rapide tour des amas du Cocher et des Gémeaux....pas mal du tout dans le pano 24. Comme pour une fois j'observais depuis mon jardin j'ai pu me payer le luxe de tout laisser en plan pour un rangement ultérieur car pas de pluie prévue. Et cerise sur le gâteau, le lendemain après midi, j'ai finalement profité du fait que le matériel était déjà dehors pour donner son premier bain de l'année à ma galette de verre de 450 mm !! L'année 2023 commence plutôt bien ! Bon ciel à tous, merci de m'avoir lu, JC2 points
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Sur cette image, deux sortes de « bulles » qui n’ont l’air de rien, comme de petites bulles de savon fragile flottant dans l’espace… Mais c’est une apparence trompeuse, car ce qui s’y déroule est en réalité un des phénomènes les plus violents de l’univers ! On assiste ici aux derniers instants de très, très jeunes étoiles, des bébés en termes de temps sidéraux - encore engoncé dans leurs berceaux, les nébuleuses qui let ont vu naître. Pourtant, il s’agit d’étoiles parmi les plus gigantesques, massives et brillantes de notre galaxie ! Il en est ainsi chez les étoiles : plus elles sont grandes, plus elles brûlent rapidement leur carburant, et plus elles meurent jeunes. Ce genre d’étoile est vorace, un véritable ogre, qu’on qualifie de type « Wolf-Rayet », du nom de deux astrophysiciens français ayant découvert ce genre de monstre. Elle a dévoré d’une traite, en quelques millions d’années, à peine tout son carburant primaire, l’hydrogène – à titre de comparaison au bout de 5 milliards d’années le soleil, lui, n’a entamé que la moitié de ses propres réserves, pourtant bien plus réduites. L’ogre est ensuite passée à ses carburants dit secondaire : hélium, puis éléments plus lourds… L’énergie titanesque qui se dégage de ces nouvelles réactions nucléaires expulse peu à peu ses couches externes de matière dans l’univers - à des vitesses dépassant l’entendement, quelques milliers de kilomètres par seconde ! En rencontrant le gaz de la nébuleuse environnante – le berceau de l’étoile – elle crée tout autour d’elle une onde de choc terrible, un front déjà surchauffé que vient en plus illuminer et ioniser le rayonnement intense de l’étoile, qui s’éloigne peu à peu de l’étoile comme une bulle gigantesque. Comme beaucoup de monstres, cette étoile est destinée à une mort violente et tragique : quand elle aura brûlé tout ce qu’elle pourra, elle n’aura plus la force de retenir la matière de son noyau de s’effondrer sous l’effet de la gravité. Alors elle implosera puis explosera d’un coup en une supernova, l’évènement le plus puissant de l’univers après les quasars. A droite, on a une petite bulle « récente » en termes de temps sidéraux, nommée « Nébuleuse de la bulle » (NGC 7635) tout simplement. Son diamètre est de 10 années lumières, ce qui est énorme - à titre de comparaison la zone d’influence d’une étoile plus classique, comme le soleil, ne dépasse pas 12 heures lumières… A gauche, on a un phénomène qu’on pense similaire mais dont on voit des conséquences plus éloignées dans le temps (quelques millions d’années de plus), avec des gaz formant encore des sortes de fronts arrondis autour de l’étoile, probablement des résidus d’une bulle similaire à celle de droite - elle est surnommée « nébuleuse de la Pince de Homard » (Sh2-157), ce qui est assez bien vu ! Dans les deux cas, l’étoile-monstre n’en n’occupe pas le centre, mais elle est proche d’une de ses « parois » bleuté : en effet le milieu rencontré dans une direction par la matière expulsée est plus dense que de l’autre côté, ce qui en ralentit la progression et déforme donc la bulle. (EDIT: photométrie des étoiles corrigées) EXIFS: Prises sur les 5 rares nuits ou demi-nuits qu'on a eu cet automne, dans des conditions souvent pas terribles... Environs 14h de pose: 8h5 Ha, 3h30 Oiii, 2h15 Sii, filtres Antlia 3nm (Ha et Oiii) et 4.5nm (Sii) + Couleurs d’étoiles : 20x20s chaque couche R/G/B en bin2x2 avec les filtres Baader CCD Zwo 2600mm pro (-10°C/Gain 100/Offset 50) Lunette APO TS Photoline 102mm f/5 (avec réducteur) + focuseur Baader Steeldrive Monture AZEQ6 Guidage au chercheur + zwo 178mm Logiciels : Kstar/Ekos sur Stellarmate RPI4, PHD2, Siril, Photoshop Ciel Bortle 4 Il n'y a sans doute pas assez d'Oiii, il faudra que je complète un minimum - si la météo m'en laisse le loisir...2 points
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Les rails font 2 à 3mm d'épaisseur, en acier zingué. Il y a des trous pour les fixer avec des vis. Chez moi, je n'ai jamais eu aucun soucis. Même pas de trace d'oxydation. Ou alors, tu voulais parler de hauteur ? Si c'est le cas, j'ai pris des rails à gorge ronde de 20, largeur 60mm. Le risque de soulèvement n'est pas présent lorsque le toit est fermé puisque le vent ne peut pas s'engouffrer par le dessous. C'est quand il est ouvert que le risque est le plus important. Et pour le soulever, vu son poids, il doit falloir un sacré vent, et dans ce cas, je n'en connais pas beaucoup qui font de l'astrophoto. Donc, ....... Les galets que j'ai font 60 ou 80mm de diamètre (je ne retrouve plus la commande. Je mesurerai les galets demain) et sont en acier inox avec roulements à billes. Il sont adaptés à la gorge du rail. En général, le galet à une gorge de 1mm plus grand que le rail, pour qu'il puisse rouler sans risque de coincement. A un rail de 19, on a des roues de 20. A une gorge de 20, on a des roues de 21. Par exemple, un rail omega de 20 : https://www.caujolle.fr/fr/rails-et-guidages-de-portail/1534-rail-de-portail-de-3-metres-a-profil-rond-de-19-mm-de-large-a-visser-dans-le-sol-charge-500-kg.html Les roues sont en bas de page. On trouve certainement moins cher en cherchant un peu, c'est juste pour l'exemple. Le type de roue dépend du montage. Il est prudent de prévoir un réglage latéral pour régler l'entre-axe de rails. Par contre, les rails doivent être rigoureusement parallèles, au risque de coincement des galets sur les rails. Au montage, il suffit de fixer le rail d'un coté, de positionner le rail parallèle et de poser le toit (ou l'abri) avec ses galets qui va donner le bon entre-axes. Il suffit ensuite de fixer ce 2ème rail. Chez moi, les galets sont encastrés dans les longerons latéraux du toit : L'entre-axes se règle en déplaçant les galets sur les tiges filetées, puis bloqués avec des contre-écrous : Une page dédiée à la détermination de la puissance nécessaire pour motoriser le toit : http://astrowick.fr/index.php/observatoire/motorisation-toit avec une méthode "simpliste" mais efficace pour déterminer l'effort nécessaire au déplacement. Pour info, mon toit pèse plus de 100kg, et l'effort pour déplacer le toit est inférieur à 5kg. C'est tout l'intérêt des rails et galets en métal. Avec des profilés en U et des roues avec bandage caoutchouc, l'effort sera plus important, d'autant que les bandages vont frotter sur les ailes du U.2 points
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Salut tout le monde ! Voici une nouvelle version de M31. Cette image clôt l'année 2022 et du même coup mes 2 années d'astrophotographie : Revenir régulièrement sur un objet est une démarche très instructive : cela permet d'estimer ses progrès en traitement et en acquisitions. Ce sera donc ma troisième version de cette superbe galaxie. M31 était au programme de ma première sortie en janvier 2021 (avec M42 et M45). A l’époque c’était avec un reflex photo montée sur mon newton 750 F5 J'y suis retourné quelques mois plus tard, le temps d'une soirée, en septembre avec une lunette TS de 350mm F4.5 et une caméra astro 294 couleur Cette version a été faite sur plusieurs soirées courant novembre et décembre. C’est un travail collaboratif avec des amis astrophotographes : Je me suis chargé de la couche de luminance de la couche H-Alpha et de quelques brutes RVB avec une 2600 mono @jdenis72 c’est chargé des couches couleurs avec une 2600 couleurs @Idirde conseils en traitement L'objectif était de mettre en évidence les gaz H-Alpha, fossile d’étoiles mortes ou pouponnières d’étoiles dans les bras de la galaxie. Pour cela nous avons retenu : 3h10 de luminance (96*120 secondes avec une TS76 et une 2600MM) 1H40 de RVB (54*120 secondes avec une TS76 et une 2600MM) 3H50 de H-Alpha (23 * 600 secondes avec une TS76, une 2600MM et un filtre Antlia Ha 3nm) 1h34en RVB (47 * 120 secondes avec une TS 61 et une 2600MC) Le prétraitement de ces données à été assez intéressant, les méthodes classiques via Pix ne donnant pas de bons résultats j’ai dû réaliser quelques acquisitions RVB pour permettre l’alignement des brutes de JD avec ma couche L. En effet, la différence d’échantillonnage de nos 2 setups et une différence de quelques degrés de cadrage ont été sources de beaucoup d'échecs. Finalement le pré-traitement des couches couleurs à été fait dans APP, qui a donné un meilleur résultat pour la fusion des différentes acquisitions, en particulier sur les zones de recouvrement de nos 2 cadres. Le traitement avait 3 objectifs : Mettre en évidences les structures sombre de M31 Mettre en évidences les détails fins, en particulier dans les extensions des bras (les fameuse céphéides variables) et dans le noyau Faire ressortir le H-Alpha Vous trouverez mon workflow de traitement ci-dessous (en bleu les étapes dans PIX, en rose dans Photoshop) : A noter que l’image n’a pas été traitée avec BXT (j'ai découvert cette diablerie en fin de traitement), j’ai cependant testé sur quelques zones : bien dosés avec les protections qui s'imposent, ce genre de traitement m’aurait fait gagner quelques heures... Ce que l’on peut voir sur cette photo : Les nuages de poussière dans le noyau : Quelques céphéides variables dans l’amas NGC206 (allez faire un tour dans le post de @Matthieu Conjat chez les voisins : http://www.astrosurf.com/topic/122690-les-céphéides-de-la-galaxie-dandromède-suite-et-fin/) (Extrait sur la luminance, avant denoise, sur la version drizzle) Les structures H-Alpha dans les bras galactiques : Le layer H-Alpha Et comme toujours la full est sur astrobin : https://www.astrobin.com/b5nxi7/E/ J'espère que cela vous plaira et bonne année à tous2 points
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J’avoue lire les réactions avec un peu de perplexité. En écrivant ce texte, j’avais plutôt l’impression d’enfoncer des portes ouvertes. Il s’agit pour l’essentiel de banalités déjà anciennes, que j’ai même hésité à les illustrer d’exemples tant elles sont répandues. Je me suis contenté de les réunir et de les classer. Il n’y a pas l’ombre d’une nouveauté la dedans, rien d’original, ni de révolutionnaire. Je craignais une indifférence polie, style « bof, pourquoi pas ?... ». Je me suis trompé. Je dois admettre que j’en suis plutôt content.2 points
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L’existence de civilisations technologiques extraterrestres est un fantasme. L’idée repose sur des théories fausses et démenties par les observations : CE QUI EST FAUX : - La civilisation technologique est l’aboutissement fatal du Progrès évolutif (c’est FAUX) - Car l’Evolution est un progrès (FAUX) - Et nous sommes l’aboutissement de ce progrès (FAUX) Le premier concept erroné [1] est que l’évolution est un progrès. C’est faux, c’est une interprétation fallacieuse du darwinisme. L’idée que nous sommes l’aboutissement de 4 milliards d’années d’évolution est séduisante mais véhiculée par des figurations erronées [2]. La suite qui en découle, est que notre civilisation technologique est un aboutissement logique de millions d’années de sélection naturelle [3]: si la Vie est un phénomène répandu, ce qui est vraisemblable [4], la multiplicité des mondes habitables [5] rendrait alors l’existence de telles civilisations inévitables. IL N’EN EST RIEN. 1- L’évolution n’est nullement un progrès. Une espèce n’évolue pas pour devenir meilleure dans un absolu inexistant, mais pour s’adapter au mieux aux conditions de vie immédiates [1a]. Il est possible de voir à un instant cette adaptation comme un progrès, mais il est pratiquement obligatoire que cette évolution s’avère nuisible dans un autre environnement [1b]. Or dans sa définition même, l’environnement est changeant. Il n’est donc jamais question d’un progrès continu, le changement rendant les adaptations caduques. 1a L’évolution est une adaptation aux conditions de vie du moment. Loin d’une amélioration directionnelle, l’évolution fonctionne par « bricolages » erratiques construits sur l’existant. Les exemples sont innombrables. Vivre dans l’eau implique des branchies ou un système analogue, et l’évolution a dû bricoler des poumons à partir d’une vessie natatoire pour qu’un vertébré colonise les continents. Mais il est du coup pratiquement perdu pour la vie aquatique, sauf nouveau bricolages genre cétacés ou pinnipèdes. Gould a célébré l’ours le plus mal fichu du monde : le panda. Le panda est un ours, et donc un carnivore. Son milieu de vie en Chine lui a fait intégrer des végétaux à son alimentation, jusqu’à en faire un végétarien exclusif, mangeur de bambous. Sa main a donc dû évoluer pour développer un faux pouce, bricolé à partir d’os du carpe permettant la préhension indispensable pour agripper les bambous. Car l’ours carnivore n’a pas de pouce opposable, n’en ayant nul besoin. Il n’empêche que l’animal garde un système digestif de carnivore, et doit passer tout son temps d’éveil à se nourrir d’une énorme quantité de bambous qu’il est très mal équipé pour digérer. Les détournements de fonction d’un organe sont si nombreux qu’un mot a été créé pour les désigner (préadaptation, ou exaptation). Très classique, les plumes, initialement protection contre le froid, devenues un accessoire essentiel au vol des oiseaux. Les pattes des vertébrés terrestres sont une déformation des nageoires de poissons primitifs. Le lait avec lequel les mammifères nourrissent leurs petits est une modification de la sueur de leurs ancêtres. Etc...etc... Toutes ces évolutions sont des adaptations contingentes à un contexte local et nullement une amélioration progressive vers une perfection. 1b Une évolution favorable à un moment est très souvent nuisible plus tard. On cite évidemment le fameux papillon anglais clair qui était bien camouflé sur les troncs blancs des arbres jusqu’à la révolution industrielle, qui a recouvert les troncs de suie : les papillons sont devenus noirs, après que tous les blancs aient été dévorés. Les rongeurs ont des dents qui poussent en continu (notamment les incisives). Cette croissance, favorable dans la nature où il se nourrissent de fibres dures, est aussi une source de malocclusions dentaires et d’infections si l’animal trouve à se nourrir de tissus mous. On peut facilement multiplier les exemples. Les adaptations à la vie en zone boréale seront évidemment létales sous les tropiques. C’est bien le drame du réchauffement climatique que le changement soudain qu’il nous impose est mortel pour la plupart des espèces qui nous entourent -voire pour nous. Elles sont adaptées à un monde qui disparaît. Pour ce qui est des humains, une récente publication cite la mutation du gène ERAP2 ; cette mutation a sauvé la vie de nombre d’Européens confrontés en 1348-1349 à la peste noire. Mais alors que la maladie a heureusement disparu chez nous (du fait de l’amélioration de l’hygiène), cette mutation qui s’est répandue du fait de la mort de ceux qui n’en bénéficiaient pas est à présent impliqué dans un risque accru de contracter la maladie de Crohn, inflammation auto-immune de l’intestin qui frappe notamment (pas seulement) les plus de 50 ans, peu nombreux en 1348. De même la pigmentation (mélanine) qui protège les Africains du soleil tropical priverait les Européens de vitamine D, synthétisée à la lumière : ils ont perdu la pigmentation en colonisant les terres boréales. (etc...etc...) 2 L’idée que nous sommes supérieurs est typiquement anthropocentrique. Les mammifères n’ont colonisé la Terre qu’après la disparition -purement accidentelle- des Dinosaures non aviens. Les Dinosaures (env. 250 MA jusqu’à l’actuel) non seulement n’ont pas disparu, mais dominent le monde des vertébrés sans interruption depuis leur apparition. Il y a de bonnes raisons à cela : leur anatomie est infiniment plus souple et plus efficace que celle des mammifères. La supériorité des Dinosaures est évidente à plusieurs titres. Leurs os creux sont plus légers et plus résistants que les os des mammifères. Ils ont ainsi pu développer des tailles imposantes inaccessibles aux mammifères. Ils ont inventé les plumes, bien plus efficaces que les poils pour se protéger du froid, et utilisables par la suite pour le vol qui nous est pratiquement interdit. Leur système respiratoire en sacs irriguant tout le corps en circulation continue est très supérieur à notre échange pulmonaire qui mélange air neuf et vicié : Au lieu d’une respiration à double sens qui mélange dans nos poumons l’air utilisé et l’air frais inspiré, les oiseaux, actuels dinosaures, disposent d’un système de sacs aériens répartis dans leur corps et alimentés par les poumons en un circuit à sens unique : c’est bien plus efficace, ce qui facilite l’effort exigé par le vol battu. Comme eux, leurs ancêtres du Mésozoique bénéficiaient d’os creux, à la fois solides et légers, et d’organes sensoriels inconnus. Les Dinosaures ont explosé en milliers d’espèces (un petit millier en sont répertoriées actuellement) colonisant tous les environnements. Le groupe auquel ils appartiennent (Archosaures) domina la Terre en absolu pendant des millions d’années (Ichtyosaures et Mosasaures, Ptérosaures, etc...). Nous n’avons colonisé l’ensemble des continents qu’il y a quelques milliers d’années. Parmi les mammifères, l’Homme est sans doute un des plus mal foutu. Mal armé de dents petites et d’ongles ridicules, il a dû développer l’aptitude à la course pour survivre, puis s’aider d’outils pour les tâches les plus simples. Il est vaincu par n’importe quel carnivore, même petit, et incapable de capturer un herbivore par ses seuls propres moyens. Une bactérie ou un simple virus en tue facilement quelques milliers... L’Homme a du reste bien failli disparaître lui-même. Et même plusieurs fois… L’idée que l’Homme est le sommet de l’évolution est véhiculée par différentes illustrations erronées. Tout le monde a vu la spirale de l’Evolution qui voit surgir du néant primitif notre monde moderne. Cette représentation figure une succession du -reste très partielle- des formes de vie que notre Terre a connues, mais aucunement un progrès, ni même une complexification. Les nombreux récifs du Paléozoique (500 à 250 MA) ne sont ni plus simples, ni moins riches ou variés que les récifs actuels. Au moins cinq écosystèmes vivants se sont succédé sur Terre, et chacun a duré pendant des millions d’années avant de sombrer dans une catastrophe qui a permis la naissance du suivant. Ces catastrophes ont tué aveuglément, touchant le plus durement le sommet de la chaîne alimentaire qui pouvait prétendre dominer le règne vivant : il est en fait le plus dépendant... Aucun n’était moins adapté que nous ne le sommes, et tous ont dominé le monde bien plus longtemps que les quelques millénaires dont nous nous glorifions. Le monde juste précédent (Cénozoique, ou Secondaire) est le mieux connu, une vie foisonnante colonisait la Terre pendant plus de 250 millions d’années. Les vertébrés de ce monde vivaient une vie sociale, en troupeaux ou groupes organisés, et bénéficiaient de sens aiguisés et d’une céphalisation qui n’avait rien à nous envier. Sur toute cette durée, les différents groupes ont évolué, souvent rapidement, et ont colonisé tous les milieux, y compris les airs, les pôles et les mers les plus profondes. Certains ont adopté la station debout, et pratiqué la course. D’autres organisaient des nurseries où des adolescents surveillaient les plus jeunes. Certains chassaient en groupe, se retrouvaient pour se reproduire, mettre leurs petits au monde et en prendre soin. Et soit dit en passant, eux n’ont pas détruit le monde dans lequel ils vivaient... Une autre réprésentation fantasmatique est celle de la succession du singe vers l’Homme, en une marche continue vers le triomphe. Tout est faux dans cette caricature : du singe qui n’est aucunement notre ancêtre à la succession de morphotypes imaginés à partir de fragments d’os ou de dent, alignant des espèces qui n’ont aucune filiation entre elles, accompagnées d’un changement de posture entièrement imaginaire. De façon plus générale, l’idée que l’Evolution admet des tendances (=une direction, donc un but) est complètement abandonnée. Les vieux schémas présentant par exemple une succession de supposés ancêtres du cheval, perdant progressivement des doigts pour arriver au cheval actuel est en fait une sélection d’espèces qui ne sont pas une succession généalogique, mais une simple juxtaposition d’animaux sans liens de descendance. De même l’idée que la capacité cranienne des humains suit une augmentation continue est fausse, comme le prouve le simple fait que Néanderthal ait une capacité supérieure à sapiens. Les plus récentes études indiquent que l’évolution humaine est le reflet d’événements climatiques soudains, d’épidémies brutales, de famines, et nullement d’une tendance vers une perfection dont nous nous targuons d’être le stade ultime. La question des tendances, souvent discutée en paléontologie, a été résolue (notamment par Gould) comme l’effet trompeur d’une modification de la variance dans une population. 3 La civilisation technologique N’EST PAS l’aboutissement logique et fatal du Progrès. Le premier fait qui montre le contraire est sous nos yeux : si la civilisation techno-industrielle était une fatalité, pourquoi les vertébrés supérieurs du Mésozoique, nombreux, largement céphalisés avec un cerveau bien développé, vivant en sociétés organisées, n’ont pas développé une telle société en quelques 250 millions d’années où ils ont dominé un monde offrant les mêmes potentialités que le nôtre, alors que notre industrie n’a eu besoin que d’une douzaine de milliers d’années pour surgir ? Les Archosaures ont colonisé tous les environnements, mers, air, tous les territoires y compris polaires, ont explosé en milliers d’espèces dont des bipèdes, pendant une durée incommensurable, ils auraient eu tout le loisir d’atteindre ce prétendu stade ultime, s’il était fatal. On trouve dans cette idée d’un aboutissement à nouveau le nombrilisme qui biaise tous nos raisonnements. La course à la technologie caractérisant notre monde occidental, nous la croyons fatale. Les principes de base de la sélection darwinienne ne s’appliquent pas qu’aux êtres vivants. Toutes les entités concurrentes obéissent aux mêmes règles. Gould a ainsi démontré que l’évolution des équipes de base-ball américaines, ou encore les claviers de machines à écrire (et d’ordinateurs) étaient régulés par les mêmes règles simples de sélection naturelle. En particulier, leur succès est contingent, lié aux conditions d’environnement immédiates, et aucunement à une perfection mieux aboutie que celle des concurrents (regardez le clavier que vous utilisez, il a été conçu pour gêner la frappe des premières machines mécaniques...). Il en est de même de notre civilisation techno-industrielle. Nous croyons à un progrès continu en sélectionnant les épisodes qui nous conviennent. Dans les faits, il en va bien autrement. Selon une étude américaine, le développement du charbon ne serait dû qu’à une sécheresse prolongée au Royaume-Uni dans la première moitié du XIXème siècle. Les moulins à eau, source d’énergie traditionnelle ne pouvant plus faire face à la demande, l’industrie se serait alors tournée vers le charbon, localement abondant, avant que l’expansion de l’empire britannique ne lui ouvre accès aux hydrocarbures. Le monde chinois a développé une civilisation non technologique, que nous croyons inférieure parce que la puissance occidentale en a eu raison. Il reste à décider si la plus forte est toujours la meilleure : le désastre environnemental créé par l’occident n’est pas une preuve de supériorité. On peut trouver bien des défauts aux sociétés théocratiques, mais certaines tendances actuelles peuvent représenter un avenir alternatif, sans doute peu attrayant, mais qui pourraient bien triompher du modèle occidental à terme. Même dans le pays le plus développé d’occident, un des deux principaux partis politiques développe actuellement une rhétorique anti-scientifique affichée, nie le réchauffement climatique, appelle au boycott des vaccins, et brandit la lecture stricte de la Bible comme règle absolue. Toute une partie du monde s’en tient à la primauté du Coran. En nombre, il fait peu de doute que la Science (et la technologie) fait bien moins d’adeptes que les religions. Notre civilisation technologique est d’ailleurs bien fragile ; nous la croyons à l’abri des cataclysmes qui ont éradiqués des empires plus anciens. Il suffit de voir à nos portes les ravages d’une guerre encore limitée pour comprendre que les âges des ténèbres sont à proximité. Et si notre technologie nous permet d’alerter sur le réchauffement en cours, notre brillante civilisation n’en tire aucune décision, alors même que la menace est immédiate, et mortelle pour des millions d’entre nous : une civilisation supérieure, vraiment ?…. 4 La Vie est certainement un état assez banal d’ordre de la matière. Les unités de base du vivant sont des composés chimiques suffisamment simples pour être accessibles dans des environnements courants. Si le soleil est la source d’énergie la plus commune dans notre quotidien, la découverte d’écosystèmes construits sur la chimiosynthèse montre que les sources peuvent être variées. La découverte de communautés vivant dans des environnements hydrothermaux montre que les modèles qui nous sont proches ne sont nullement les seuls possibles : on n’imaginait pas il y a quelques dizaines d’années une vie non dépendante de l’ensoleillement… La sélection naturelle explique ensuite le foisonnement du vivant, et sa vaste répartition. Le nombre de mondes habitables simplement selon les critères terrestres augmente de plus considérablement la probabilité.Par ailleurs, la chimie du vivant sur Terre est évidemment tributaire des conditions locales. On a pu imaginer une vie basée sur le silicium... Il est donc très probable que la Vie, définie comme l’autoréplication d’entités autonomes, soit un phénomène commun dans l’univers. Il n’en est pas de même de la civilisation technologique. 5 Si la Vie est commune, on peut évidemment argumenter que sur le nombre de cas où elle se produit, un au moins conduise à une civilisation technologique. Cet argument est basé sur le principe qu’un événement qui se produit une fois peut dès lors se reproduire. Reste à estimer sa probabilité. Charles et moi prétendons qu’elle est tellement infime qu’il est vain de chercher.1 point
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Nous revenons sur des cibles plus communes, un couple de Galaxies dans Fornax NGC 1316 & 1317 Elle trône, immense et fantomatique, à plus de 60 millions d’années-lumière de la Terre, dans la constellation australe du Fourneau. NGC 1316 est une galaxie géante, mesurant près de cinq cent mille années-lumière de diamètre, et comptant plusieurs milliers de milliards d’étoiles… A ses côtés, comme un flocon perdu dans la nuit cosmique, la délicate galaxie spirale NGC 1317(FornaxB) semble presque intimidée… Et il y a de quoi : la galaxie NGC 1316 a déjà, voici environ trois milliards d’années, absorbé une autre galaxie, les vestiges de cette collision cosmique étant encore visibles, sous la forme d’immenses nuées stellaires auréolant la galaxie, et aussi de nuages de gaz et de poussières chaotiques, zébrant sa région centrale. Région centrale où se tapit, invisible, un trou noir géant… Un autre attribut surprenant de NGC 1316, également connue sous le nom de Fornax A, est ses lobes géants de gaz qui brillent fortement en radio Cette image nous offre une perspective cosmique. En avant plan, quelques étoiles, qui appartiennent à notre galaxie, la Voie lactée, puis les deux galaxies NGC 1316 et NGC 1317, à une soixantaine de millions d’années-lumière. (d’après S. Brunier dans S&V) Full & details astrobin :1 point
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Salut, en attendant des soirs plus clairs, le 14/12/2022 petite éclaircie entre les nombreux nuages. Il n'en faut pas plus pour sortir le petit tube FC-100 DF sur monture AZ4, déjà monté à demeure dans le salon. Mars n'est pas bien haute et la turbulence est sensible mais tout de suite à 148 X je vois deux grandes zones grises, très pâles d'abord. Au fur et mesure des minutes elles prennent plus de consistance et de petites irrégularités s'y distinguent. Je prends le crayon pour immortaliser tout cela, bien content de cette petite éclaircie. J'enchaîne ensuite sur le repas, mais, gros doute, ne vaudrait-il pas mieux monter le 300 car les nuages se font de plus en plus rares ? En attendant je laisse la lunette dehors. Après manger de gros voiles diffus menaçants m'incitent finalement à laisser tomber la piste du ciel profond et de revenir sur Mars à la lunette. Oulà c'est mieux ! Elle est plus haute, la mise en température du petit tube de 100 mm est totale, le léger vent s'est calmé et la turbulence est plus faible. Le disque est très tranché sur les bords, et les formations précédemment vues sont un peu plus marquées. Mais je dois avouer que tout à l'heure sans mise en température le principal était déjà bien là. La qualité de l'image à 148 X me pousse à chausser ma plus petite focale donnant 211 X. Le disque assez nettement saumon avant, devient plus jaune orangé . Le suivi est encore largement possible sur AZ4. J'ai l'impression de constater un très léger décalage des formations, témoin de la rotation de la planète ? En tous cas, avec 211 X je détaille mieux l'intérieur des 2 grosses zones grises, des différences de ton apparaissent, mais cela reste très ténu. Par très rares intermittences j'ai l'impression de voir encore des détails dans les détails, mais c'est trop furtif pour être confirmé et dessiné. Et comme lors de la belle opposition de 2020, à mon Gr max j'ai l'impression d'en avoir encore sous les baskets, l'image est propre, encore assez lumineuse, les formations assez contrastées pour le diamètre. Un peu frustrant et de quoi réfléchir à une formule pour pousser plus, Barlow (je n'aime pas entasser les optiques ...) ou oculaire de 2.5 ou 3 mm. Après, il n'y a guère que sur Mars et la Lune que j'ai constaté une bonne tenue au Gr, même sur les doubles pas mal de soirs ça brouille un peu. Env 1 h à l'oculaire, scan et reprise sous Gimp1 point
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Pas prises par moi bien sûr. Ces photos de la Terre vue de la Lune prises par la sonde coréenne Danuri sont à couper le souffle ! Enfin, surtout pour la Lune. N'hésitez pas à double cliquer. Bonne fin de journée. https://universemagazine.com/en/danuri-takes-amazing-pictures-of-the-earth-rising-over-the-moon/1 point
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J imagine mais j ai peut être tort qu' une civilisation qui aurait des centaines de milliers d avance aurait forcément les moyens de nous détecter facilement , vu nos propres balbutiements sur la découverte d exoplanètes pseudo habitables. De ce principe et vu l intérêt qu ils porteraient à la découverte de nouvelles espèces ( dont la notre ) il serait donc déjà à nos portes . Donc soit ils y sont , soit ils m existent pas , soit nous sommes les premiers .....ou encore ils existent et n en ont rien à faire vu l intérêt infinitésimal que nous leur inspirons . Personnellement et ayant été témoin d un phénomène que je n expliquerai jamais je suis plutôt convaincu de leur existence mais cela reste à prouver .1 point
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Ca n’est pas réglable facilement mais de toutes façons ça n’a aucune incidence sur la qualité de la mise en station. La video indiquée n'est pas vraiment précise. Si on veut faire correctement les choses voici la marche à suivre (désolé c'est pas une vidéo, j'aime pas ça !). Ici pour une Star Adventurer mais c'est valable pou toutes les montures équatoriales qui utilisent un réticule du type Skywatcher.1 point
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Côté Revere oui, ça n'est ouvert que lors des soirées de l'Astrorama, et encore pas jusqu'en haut. Mais côté Justice il n'est pas impossible qu'on puisse passer (la route sert à accéder à un centre d'équitation et je ne sais plus quoi d'autre). Ceci dit, l'endroit avait la réputation d'être assez mal famé la nuit... (EDIT : j'ai demandé, ce n'est pas fermé, on peut passer mais pas stationner sous peine de se faire dégager par les gardes. Donc on oublie cette option, désolé)1 point
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Merci pour ton commentaire. Quand j'ai commencé l'astro, en 86 ( bigre !! ça fait déjà 37 ans ! ), j'ai eu plusieurs instruments sur monture équatoriale allemande et même un "cul de bouteille " de 200mm sur monture à fourche artisanale de style P. Bourge. Je pense qu'à cette époque on ne se posait pas beaucoup la question et que l'équato allait de soi si on voulait être un astronome sérieux ! Mais, ne pratiquant pas la photo, et avec l'arrivée en France des premiers Dobs, je me suis vite rendu compte qu'avec les faibles Gr utilisés sur nos petits instruments amateurs le suivi équatorial n'avait qu'un très faible intérêt. Finalement, quand je me suis remis à l'astro en 2010, après une assez longue pause, mon choix s'est porté sur un Dob 100% manuel...et je ne le regrette pas ! Si la mécanique est bonne le suivi manuel est un jeu d'enfant ! ça devient très vite une habitude...un geste qu'on fait machinalement sans y penser...une seconde nature !! En fait, quand j'observe je n'y fait vraiment plus attention : je mets l'objet en bord de champ, je laisse défiler, j'observe, je pousse ( ou je tire ) le tube sans m'en rendre compte quand l'objet commence à sortir du champ...et je recommence. C'est comme le vélo !! Si j'en parle dans mon post c'est que justement je viens de changer de tube et que je voulais tester ses mouvements, et les vibrations qui s'en suivaient, avec un fort Gr que j'utilisais pour la première fois : j'ai dû me faire violence et concentrer mon attention sur le suivi pendant quelques minutes pour faire ce test...mais ensuite je n'y ai même plus pensé de la soirée tellement j'étais absorbé par l'observation de Mars. Vu les conditions météo qui règnent en France on ne dépasse pas tous les jours les 300X , surtout en CP, et les objets restent assez longtemps dans l'oculaire. Et même à 500X on a encore un peu plus de 20 secondes avec les oculaires qui vont bien : ça semble peu mais en fait c'est suffisamment long pour avoir le temps de descendre tranquillement de l'escabeau pour aller chercher un filtre ou un oculaire dans la valise, remonter et remettre l'oeil à l'oculaire avec la planète qui est toujours là !! Il m'est arrivé de suivre des NP à près de 800X en manuel avec les 500 et 600 des copains....sans problèmes, surtout avec un oculaire 100° de champ apparent ! Donc, pour l'instant, vu le peu de fois où j'aurai l'occasion de pousser à plus de 500/600X, je n'envisage pas l'acquisition d'une table équatoriale dans un avenir proche. Mais, qui sait? Peut-être que je changerai d'avis un jour !1 point
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Bonjour @Jacques0563 Ce n'est pas grave. En revanche, lorsque tu feras ta MES, il faudra qu'il doit bien à l'horizontal (en faisant pivoter). Tout est expliqué dans cette vidéo à partir de 1'35. https://www.youtube.com/watch?v=8UJcTGNzDyM&t=121s J'espère que cela répond à ta question François1 point
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Salut, hier soir le ciel était enfin dégagé ce qui m'a permis de finir cette image dont j'avais fait la luminance au début du mois. Ce champ contient la galaxie elliptique NGC1023 en compagnie d'une galaxie satellite NGC1023a, qui figure dans le catalogue de Arp avec le numéro 135, et dans l'angle opposé la galaxie spirale de face IC 239 à faible brillance de surface. Elles font toutes deux partie du groupe dit de NGC1023 relativement proche de nous (20 millions d'a.l.). Bon WE, Dan Détails techniques : Astrographe 200/800 carbone optiques Zen + Wynne 2.5" sur AP900 ASI183mm + filtres LRVB ZWO Guidage OAG + ASI120MM, ASIAIRv1 Luminance 169*60sec Chrominance 60*60 sec par couche Turbulence variable, forte humidité et brouillard pour la luminance, pollution lumineuse (Tour Eiffel à 20km)1 point
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La nébuleuse dite de la « Trompe d’éléphant » est une des plus grande et belle de notre ciel, avec cette structure délicate en pilier autour de laquelle dansent de petits fantômes, et cette (fausse) impression de point de fuite ou de trou dans l’espace-temps… Comme presque toutes les nébuleuses c’est une pouponnière d’étoiles, mais qui montre particulièrement bien les « spots » de création : en effet, les dizaines de petites tâchouilles noires qui se détachent sur le fond coloré sont les zones ou le nuage de gaz originel s’est effondré localement, devenant opaque et de plus en plus denses et chaudes, jusqu’à ce que leur cœur s’allume. Ce sont des cocons d’étoiles. Au centre de la structure en pilier on aperçoit une cavité sphérique enfermant quelques étoiles : ces bébés d’1 million d’année à peine ont tant braillé de vents stellaires qu’ils en ont soufflé les gaz qui les étouffaient ! Au fil des prochains millionnaires la cavité va s’agrandir, tout autour les gaz vont s’agiter, se comprimer puis s’effondrer à nouveau par endroit, créant de nouveaux cocons. Cette nébuleuse est si grande qu’elle ne rentre pas entière dans mon capteur ! Elle fait dans les 150 années lumières de diamètre. Ainsi le faire-part de la naissance d’une étoile n’arrive à l’autre bout que 15O ans plus tard… Quant à nous, nous ne l’apprenons encore que 3000 ans plus tard ! Dans l’univers il faut savoir s’armer de patience. J’ai pris cette image en même temps que la précédente de l’Aigle et des piliers de la création : en effet, cette dernière cible disparaissait chaque nuit sur les coup de 2h du matin derrière la maison de mon voisin : plutôt que de ranger le matériel je pointais alors l’éléphant comme deuxième cible, histoire d’aller jusqu’au bout de la nuit. Ce sont donc les mêmes EXIFS ! Soit : EXIFS (données techniques) : Fait pendant 12 nuits de canicule la première moitié d'aout :-) Au début sans lune, à la fin à la pleine lune. Environs 15h de pose, 2/3 Ha, 1/6 Oiii, 1/6 Sii, filtres Antlia 3nm (Ha et Oiii) et 4.5nm (Sii). + Couleurs d’étoiles : 20x20s chaque couche R/G/B en bin2x2 avec les filtres Baader CCD Zwo 2600mm pro (-10°C/Gain 100/Offset 50) Lunette APO TS Photoline 102mm f/5 (avec réducteur) + focuseur Baader Steeldrive Monture AZEQ6 Guidage au chercheur + zwo 178mm Logiciels : Kstar/Ekos sur Stellarmate RPI4, PHD2, Siril, Photoshop Ciel Bortle 41 point
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Nouvelle version avec des détails renforcés - au prix d'un peu plus de bruit ! Laquelle vous préférez? Habituellement je n'applique pas de déconvolution sur les images CP, mais les discussions sur le nouvel outils miracle là m'ont fait réfléchir à la question. N'ayant pas PIX je ne peux pas utiliser cet outils, mais comme il est basé sur la déconvolution (en plus de l'IA) je me suis dit que ça pourrait quand même donner quelques résultats. J'ai donc repris ma luminance, qui ici est la couche Ha (yavait rien de plus sur les autres couches pour valoir de les mettre en luminance), et j'ai choisi une étoile d'intensité moyenne vers le centre de l'image que j'ai pris comme PSF. Ensuite sous AstroSurface j'ai appliqué une déconvolution Richardson-Lucy à la luminance version Starless (pour éviter d'impacter les étoiles) avec cette PSF - j'ai testé la Wiener aussi mais elle donnait de moins bons résultats. Et dans ma pile originale photoshop j'ai remplacé la luminance initiale par cette nouvelle starless déconvolué - le reste je l'ai laissé tel quel. Résultat: c'est clairement plus détaillé et plus net, mais au prix d'un peu plus de bruit - avec cette forme de bruit en granules propre aux process de déconvolution. Pour limiter celui-ci j'ai quand même réappliqué un peu de débruitage sur les parties moins détaillées de l'image, et voilà. Du coup qu'en pensez-vous? Vous préférez laquelle?1 point
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Bonjour à tous, Deux petites nuits de beau temps depuis des semaines... Vers quoi se tourner. Il se trouve que je n'ai jamais visé M42 avec ma lunette Askar FRA500 car c'est une cible d'hiver et que je n'ai cette lunette que depuis le printemps dernier. Alors j'ai tenté cette cible de deux façons différentes. La première est une composition HOO-RVB de 60 + 60 lights de 60s. Et la seconde est une version purement RVB de 180 lighjts de 60s. Le résultat est très différent dans les deux cas. Laquelle préférez vous ? Et, comme toujours, merci de vos conseils... Détails techniques : Lunette Askar FRA500 (F500/D90)Monture Celestron AVX Mise en station QHHY PoleMaster Guidage ZWO1200MM OAG + PHD2 Focuseur Pegasus FocusCube 2 Pilotage monture et Séquenceur : NINA Prise de vue par caméra ZWO ASI 2600 MC PRO (gain 101, Température - 10°C, Offset 50) Lights pour la version HOO-RVB : 60x60s avec filtre L-Extreme et 60x60s sans filtre Lights pour la version RVB : 180x60s 50 DOF Empilement et prétraitement SIRIL Traitement PixInsight et Noise Xterminator Post-traitement Luminar NEO Version RBV-HOO : Version RVB :1 point
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Bonjour à tous, En complément de M42, j'ai observé la nébuleuse de la Rosette. Pas facile depuis chez moi car assez basse sur l'horizon et donc bien cachée par la pollution lumineuse de la ville. Au départ, je ne voyais pas grand chose sur la capture de NINA. MAis paprès le traitement, il s'avère que la Rosette est bien là. Merci de vos avis. Détails techniques : Lunette Askar FRA500 (F500/D90) Monture Celestron AVX Mise en station QHHY PoleMaster Guidage ZWO1200MM OAG + PHD2 Focuseur Pegasus FocusCube 2 Pilotage monture et Séquenceur : NINA Prise de vue par caméra ZWO ASI 2600 MC PRO (gain 101, Température - 10°C, Offset 50) Filtre L-Pro Lights 62x180s, 50 DOF Empilement et prétraitement SIRIL Traitement PixInsight et Noise Xterminator Post-traitement Luminar NEO1 point
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Une nouvelle candidate NP imagée StDr143 C’est une des raisons qui explique le peu de nouvelles publications que nous ayons faite ces derniers temps, nous nous sommes mis à essayer d’imager les candidates NP et rémanents des découvreurs Marcel Drechsler & Xavier Strottner, ca prend pas mal de temps et ce n’est pas toujours couronné de succès, des fois le signal n’est pas capté par notre set-up… Mais sur celle-ci ce fut un succès, nous avons pû donner donner une apparence à StDr 143. Vous trouverez 2 versions (voir ci-dessous), la première est celle du magicien des signaux faibles Marcel Drechsler et la seconde est la maximum que nous avons pû réussir à faire ressortir… Nous vous dévoilons aujourd’hui la toute première image d’une candidate nébuleuse planétaire inconnue jusqu’à ce jour. Ce nouvel objet a été analysé et ajouté à notre catalogue par Pascal Le Dû, référencé Strottner-Drechsler 143. Nous avons découvert cet objet en janvier 2020 lors d’une session de recherche dans l’hémisphère sud avec mon coéquipier Marcel Drechsler. Cette candidate nébuleuse planétaire candidate est située dans la constellation du Microscope (Microscopium). L'objet est relativement brillant et se révèle dans un bleu azur intense. La nébuleuse planétaire candidate StDr 143 relativement brillante dans la constellation australe Microscopium brille d’un bleu azur vif. L’image montre le noyau interne riche en [O III] de la structure, qui ne fait que quelques minutes d’arc. StDr 143 est entouré d’un énorme halo de H-alpha (hydrogène ionisé), de 53 minutes d’arc de diamètre. Catalog: StDr 143 / PN-G 013.0-39.1 Constellation: Microscopium Coordinates: 20 56 03.57 -31 29 37.93 Diameter: 53 arcmin Distance: 4230 Ly (+/- 530 Ly) Discoverers: Marcel Drechsler, Xavier Strottner Data acquisition and preparation: Los Calvos (Didier Rediger-Lizlov, Fabio Mirra, JC Philippe) dispo sur astrobin : https://astrob.in/d6oszd/0/ version Marcel Drechsler . notre version...1 point
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Salut, en ces temps de disette astronomique j'ai pu shooter dix heures de luminance sur deux nuits ces dernières semaines, que j'ai consacrées à un objet fascinant, l'amas de galaxies de Persée. La chrominance provient de l'année dernière. Toujours au newton 200/800 depuis la banlieue parisienne. Cet amas, l'un des plus massifs connus de l'Univers et situé à environ 240 millions d'a.l., contient des milliers de galaxies et le gaz très chaud qui les entoure est un important émetteur de rayons X (c'est l'amas le plus brillant en rayon X de tout le ciel). Il est dominé par la galaxie de Seyfert NGC1275, abritant un trou noir supermassif en son centre, et est composée en réalité d'une galaxie elliptique supergéante et d'une galaxie type de type HVS ("high velocity system") qui apparaît au premier plan sur l'image. Voici tout d'abord le champ complet : et un recadrage sur la partie centrale (pas facile de recadrer il y a des galaxies partout !). Finalement la luminance annotée avec les galaxies NGC et PGC, ainsi les quasars étiquetés par leur décalage vers le rouge, pour se rendre compte de la richesse du champ. La magnitude limite mesurée par ASTAP est m=21,1. L''objet le plus lointain catalogué est un quasar de redshift z=2,9, sa lumière a donc été émise il y a environ 11,6 milliards d'années avant de finir son voyage dans un jardin de banlieue parisienne... Bon WE, Dan Détails techniques : Astrographe 200/800 carbone optiques Zen + Wynne 2.5" sur AP900 Guidage OAG + ASI120MM, ASIAIRv1 Luminance 600*60sec avec l'ASI183mm Chrominance : 40x60sec par couche avec l'ASI1600mm Turbulence variable, forte humidité et pollution lumineuse (Tour Eiffel à 20km)1 point
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Bonjour à tous, vous le connaissait tous ce bel amas connu sous le nom des "Sept Sœurs" . Je l'ai réalisé cet été sous un ciel épargné par la pollution lumineuse (Dordogne). : 20x300" (2h) : Askar FRA600 F3.9 : ZWO ASI2600Mc Pro : iOptron GEM45 : ZWO ASI290MM Mini : PixInsight - Affinity - Paint Shop Pro : Bortle 2.7 La full se trouve ici https://flic.kr/p/2nHukea1 point
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Bonjour La nuit prochaine, du 6 au 7 décembre, la Lune et les Pléïades seront dans un mouchoir de poche. Mais je profite du ciel dégagé de ce soir, entre les nuages, pour préparer la séance. 105x0.5" 800 ISO 70 mm de focale environ, Canon 6D, obj Sigma 70-200/2.8 S. Empilement sur Sequator+Photoshop. Évidemment, on ne peut pas avoir les Pléïades et la Lune bien exposées ensemble... A+ Fred1 point
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Voici la nébuleuse du Cœur (IC1805) avec mon nouveau process HOO qui fonctionne plutôt bien . Bon ok, le cadrage est un peu serré 🙄 : Antlia ALP-T Ha & OIII 5nm : 42x300" (3,50h) : Askar FRA600 f/3.9 : ZWO ASI2600Mc Pro : iOptron GEM45 : ZWO ASI290MM Mini : PixInsight - Affinity - Paint Shop Pro : Cantal : Bortle 2.41 point
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Bonjour à tous On les voit rarement (certaines carrément jamais) voici les extensions faibles des dentelles du cygne : Cette image est une mosaïque (2 tuiles) réalisée à partir d'acquisitions Ha (20h30 de pose 123* 600) Suite à diverses erreurs il en résulte une image assez compliquée à traiter : Premier point : 10 minutes avec une 2600mm c’est trop long, à refaire je partirai plus sur des poses de 5 minutes. Je n’ai pas l’impression que cela fut très favorable au RSB Deuxième point : ciel de vacances assez pollué (genre bortle 5/6), j’étais en Toscane dans les montagnes mais la passion (déjà plusieurs fois constaté) de nos voisins italiens pour les éclairages de jardins (à base de Led maintenant, c’est plus écolo…) a produit des gradients particulièrement rock and roll à traiter Troisième : pas de polaire, merci le mode all Sky de l’Asiair, je le trouve cependant moins précis donc beaucoup de déchet lié à la rondeur des étoiles (amplifiées par les 600 secondes d’expo…) j’ai dû virer 4 ou 5 heures (et ça fait mal…) Pour l’assemblage : APP (je débute mais ce soft semble démentiel) Traitement Pix avec montées masquées en plusieurs passes pour contenir la taille des étoiles et bosser les détails de la nébuleuse et ses extensions faibles Et…. (c'est mal je sais) un petit peu de noise exterminator pour réduire un bruit vraiment trop important à mon gout Comparaison entre la brute d'empilement (après DBE) et la délinéarisé, débruité La montée masquée permet d'affiner les étoiles mais aussi de les faire ressortir Setup : TS-Optics 76EDPH ZWO ASI2600MM Pro HEQ5 PRO Antlia H-alpha 3nm La full sur Astrobin : https://www.astrobin.com/a56jzg/B/ Voilà, c'est une première version, perfectible sur beaucoup de points, n'hésitez pas à me faire part de vos remarques1 point
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Bonjour à tous, Après plus d'un mois sans rien pouvoir observer à cause de la météo pourrie dans l'Ouest de la France, j'ai profité d'un créneau de ciel à peu près clair entre 0h30 et 04h00 du matin, la nuit dernière, pour pointer les Pléiades (M45). Un très bel amas ouvert que, bizarrement, je n'avais jamais photographié... Voici le résultat après traitement (avec la méthode que m'a proposée @julienESPsur M33 et qui marche fort bien ici. Merci @julienESP !). Merci de vos commentaires. Détails techniques : Lunette Askar FRA500 (F500/D90)Monture Celestron AVX Mise en station QHHY PoleMaster et NINA Guidage ZWO1200MM OAG + PHD2 Focuseur Pegasus FocusCube 2 Pilotage monture et Séquenceur : NINA Prise de vue par caméra ZWO ASI 2600 MC PRO (gain 101, Température - 10°C, Offset 50) pas de filtre Lights 117x60s, 50 DOF Empilement SIRIL Traitement PixInsight Post-traitement très léger avec Luminar NEO1 point
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Salut, Le temps n'étant pas très propice à l'astro c'est le moment idéal pour revoir ses méthodes de traitement. J'ai repris l'image de M33 postée le mois dernier, prise au 200/800 depuis la banlieue parisienne : et j'ai repris le traitement avec trois changements importants : déconvolution sans masquage (suivant le tuto de Jon Rista) qui fait de plus belles étoiles que la déconvolution avec masquage que j'utilisais jusquà maintenant. remplacement de la montée d'histo classique par le nouveau script "Generalised Hyperbolic Stretch" réduction de bruit en utilisant uniquement NoiseXTerminator en fin de traitement. Voici le résultat, ça claque plus et c'est plus propre que l'ancien traitement, mais je n'ai peut-être pas assez de recul pour avoir un avis objectif (clic droir pour la full) bonne soirée, Dan1 point
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Salut les astrams ! Très pudique sur la publi de mes images car il y a toujours mieux ailleurs, voici mes 2 cibles de ce week-end. Acquisition avec une 72ED+correcteur de champ+Hypercam 183C V1 (non refroidie) sur HEQ5, autoguidage 30/120+385MC M33= 26x3min M45=20x3min 20 darks et 20 flats Traitement sur Siril Un peu de tilt sur les images ( je pense qu'un PO avec serrage annulaire corrigerai cela)1 point
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Salut tout le monde, cette magnifique galaxie spirale vue par la tranche à environ 15 millions d'a.l., dans la constellation d'Andromède, est une des vedettes du ciel d'automne. Son environnement est très riche en galaxies plus lointaines (de l'ordre de 200 millions d'a.l. de distance pour les plus brillantes) aussi j'ai choisi de décentrer le sujet principal pour en inclure un certain nombre. La nuit dernière le ciel était plutôt calme, donnant 1,8 secondes d'arc de FWHM sur la luminance après empilement, mais l'humidité du ciel d'automne n'arrange pas les choses du point de vue de la noirceur du ciel avec la pollution lumineuse de l'IdF. Voici tout d'abord le champ complet que je vous invite à visiter (clic droit pour la full) Un recadrage sur NGC 891 et enfin la luminance annotée bon WE, Dan Détails techniques : Astrographe 200/800 carbone optiques Zen + Wynne 2.5" sur AP900 ASI183mm, guidage OAG + ASI120MM, ASIAIRv1 Luminance 240*60sec à gain 110, -10 °C Chrominance 30*60sec à gain 110, -10 °C par couche Conditions de turbulence plutôt bonne (FWHM de 1,8" après empilement pour la luminance), humidité, pollution lumineuse (Tour Eiffel à 20km).1 point
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Bonjour à Tous, J'ai réussi à profiter des derniers jours de beau temps la semaine dernière pour imager la petite voisine d'Andromède, à savoir la galaxie du triangle. Comme pour mon précédent post sur Andromède, j'ai voulu mesurer les progrès accomplis par l'homme et son matériel. En effet M33 est un de mes objets préférés du ciel et je l'ai photographié à plusieurs époques... Pour commencer, en 2013, en découvrant mon premier APN défiltré (35 poses de 5 min) : Puis en 2020 avec ma première caméra monochrome (une ASI183) qui m'a servi à m'initier aux joies de l'assemblage des couleurs (L=60x180s + 18x180s R-V-B + 18x180s Ha)... Et enfin la toute dernière prise avec mon ASI2600, dont j'ai réalisé 2 versions : une première développée rapidement avec SiriL + PSD (NoiseXterminator + réduction d'étoiles + Lightroom pour peaufiner le rendu des couleurs) : suivi d'une deuxième version traitée avec Pix que j'essaie d'apprivoiser... (+ une petite touche finale sous lightroom pour finaliser la saturation et les couleurs) Une fois de plus, je ne suis pas complètement satisfait du résultat, je suis donc ouvert à vos commentaires et remarques pour progresser... Pour être complet, voici les données EXIF (sur 2 nuits) : lunette TS102 Imaging Star sur Losmandy G11 Luminance : 150x 90s Ha : 39x 300s combiné au final dans la couche rouge R-V-B : 40x 60s sur le rouge et le vert & 51x 60s sur le bleu1 point
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Bonjour à tous, L'automne pointant le bout de son nez et les nuits claires revenant sur les Pays de la Loire, je me suis tourné vers un grand classique pas si facile : M33, la galaxie du triangle. La difficulté est d'intégrer une couche Ha à la photo RVB pour rendre compte des nombreuses zones de naissance d'étoiles dans cette galaxie assez proche de nous (2,76 millions d'années lumière). Pour ce faire j'ai d'abord réalisé une photo en HOO puis une autre en RVB. Après avoir essayé, sans résultat probant, diverses pméthodes d'intégration (script AIP ou Pixelmath) bien expliquées sur PhotonMillenium par Jean-Baptiste Auroux (et oui, désolé cher Jean-Baptiste), je suis revenu à la bonne vieille composition RVB-HOO décrite dans ses tuto par @Colmic. Et là ça marche plutôt bien à condition de bien rééquilibrer les éclairages et les couleurs ce que j'ai fait sous PixInsight. Il y a encore de la lune ce qui fait que le fond de ciel est assez bruité mais les traitements antibruit (Topaz Denoise, TGV Denoise etc..) me faisaient perdre trop de détails dans la galaxie. Je m'en suis donc passé... Ci-dessous le résultat et je suis évidemment preneur de vos commentaires et conseils... Détails techniques : Lunette Askar FRA500 (F500/D90) Monture Celestron AVX Mise en station QHHY PoleMaster Guidage ZWO1200MM OAG + PHD2 Focuseur Pegasus FocusCube 2 Pilotage monture et Séquenceur : NINA Prise de vue par caméra ZWO ASI 2600 MC PRO (gain 101, Température - 10°C, Offset 50), filtre L-extreme pour le HOO, sans filtre pour le RVB Lights : 30x180" en HOO + 50 DOF et 350x120" en RVB + 50 DOF (sur deux nuits) soit un temps total d'intégration de de 13h10' environ Empilement et prétraitement SIRIL Traitement PixInsight Post-traitement et Luminar NEO1 point
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Bonjours à tous, voici ma petite dernière : J’ai décidé de vous faire quelques lignes de bafouille (très inspiré par l’article de photon millénium, merci monsieur Auroux🤗) pour expliquer l’objet. Donc IC1396 : la nébuleuse de la trompe, diamètre : 5 fois la pleine lune. Distance 2400 ~ 3000 AL et donc une taille de ~ 150 AL (c’est gros ! très gros ! exemple M42 c’est 25 AL) Gros nuage de gaz, en majorité composé d’hydrogène illuminé par les jeunes étoiles qui naissent en son sein. Elles se forment essentiellement dans les « globules de Bok », gros tas de poussière et de gaz, qui représente des proto-systèmes stellaires, le plus représentatifs étant celui-ci : Ainsi dans cette zone on estime la présence de nombreuses étoiles très jeunes (100 000 ans) ainsi que quelques centaines en cours de formation. Le rayonnement très énergétique de ces jeunes étoiles « pousse » la matière environnante et créer des cavités comme celle-ci : 2 étoiles sont remarquables : HD206267 : au centre de la nébuleuse (une géante bleue) qui est la principale source de l’ionisation des gaz de la nébuleuse : Mu Cephei (l’étoile grenat) : une supergéante rouge de 25 masses solaire 350 000 fois plus lumineuse que le soleil et 1200 fois plus grosse : Une petite nébuleuse planétaire est visible aussi à droite en dans le OIII, raie caractéristique pour ce genre d’objet. Je n’ai pas trouvé de données particulière et je suis une quiche sur Aladin, si vous avez des infos je prends On distingue bien aussi les petites grenouilles - LDN 1104-1006 (nébulosités sombres) Concernant les acquisitions, J’ai fait ça dans le Berry sur 6 nuits début Aout (pourvoir dormi dans un vrai lit avec le setup qui tourne, c’est à peu près la définition du bonheur…). C’est fait avec une TS76EDPH, une 2600mm et des filtres Antlia en 3nm sur une HEQ5 Après tris j’ai conservé 18H (108x300 en Ha, 40x300 en OIII et 68x300 en S2). Concernant le traitement c’est fait avec Pix. Le mixage SHO avec le plugin SHO AIP. Un travail très attentif a été appliqué aux couleurs, principalement avec des masques de chrominance. Une passe de renforcement des détails dans les structures sombres a été appliqué. J’ai une façon de traité très itérative, en laissant « poser » l’image pour la revoir avec un œil neuf : j’ai fait 18 versions avant d’obtenir cet équilibre qui me convient. La plus grande difficulté à été la gestion du pourtour de la nébuleuse. Full : https://www.astrobin.com/vi97gu/1 point
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Voici la nébuleuse de l’aigle – une des rares bien nommée, tant sa forme peut facilement évoquer un aigle qui déploie son envergure pour prendre son envol ! EDIT: nouvelle version avec détails renforcés et recherche d'un équilibre entre détails et bruit. Merci à @*Axel* pour ses conseils. Précédente pour comparer : https://storage.googleapis.com/dso-browser.com/astrophotography/picture-d4422c01523d2f1ffc09278cb585dd3d-original.png En soit cette cible n’a rien de particulier par rapport aux nombreuses nébuleuses qui parsèment notre ciel. Il s’agit d’un gigantesque nuage de gaz et poussières qui, secoués par des courants gravitationnels, s’effondrent parfois localement sur eux-mêmes pour former une boule de matière tellement dense que des réactions de fusion nucléaires s’y déclenchent : une nouvelle étoile s’allume ! C’est donc une véritable pouponnière d’étoiles qui, une fois allumées, éclairent et font luire les gaz et poussières de la nébuleuse, mais aussi les sculptent en les dardant de particules énergétiques qu’on nomme les vents stellaires, nous offrant in fine ce beau spectacle. Pourtant cette nébuleuse tient une place toute particulière dans l’histoire contemporaine : c’est son cœur que Hubble a photographié en avril 1995 pour produire une photographie célèbre, restée iconique, et qui a changé la donne : les fameux « piliers de la création ». Si vous zoomez dans le cœur de ma photo, vous les verrez… évidemment, pas avec la même qualité :-D Hubble et la Nasa sortaient alors de quelques années bien chaotiques, notamment une erreur de conception qui avait rendu myope le télescope spatial lors de son lancement en 1990. Trois ans plus tard, une couteuse mission de maintenance avait enfin permis de le chausser de lunettes pour lui rendre sa vue. Hubble était alors la risée du grand public, cible d’attaques récurrentes : les gens ne comprenaient pourquoi de telles fortunes étaient dilapidées dans des projets qui ne semblaient servir à rien ! Bien sûr ce n’était pas vrai. La communauté scientifique profitait de résultats fantastiques du télescope, malgré ses défauts, et des découvertes importantes étaient déjà faites grâce à lui. Mais rien de très vendeur pour le grand public… Il fallait trouver un moyen de réconcilier les gens avec le processus, surtout si on voulait à l’avenir obtenir d’autres financements pour d’autres projets (tel que le James Webb !). C’est surtout pour ça – une opération de séduction/communication – que cette image à été produite. Et elle a largement dépassé cet objectif ! Les techniques pour la réaliser n’étaient pas nouvelles (bien que rendues un peu compliquée du fait que tout se passait à distance en orbite :-D) pourtant le soin donné à sa prise et son traitement, et les choix de colorisation à la foi scientifiques et esthétiques, en ont fait une image tel qu’on n’en n’avait jamais vraiment vu auparavant. L’impact culturel de cette photo à été particulièrement fort (voir cet article si vous voulez en savoir plus). Non seulement elle a fait taire la plupart des critiques à l’égard de Hubble, mais plus profondément elle nous a fait découvrir une nouvelle façon de voir l’univers. Plus que jamais auparavant, cette photo nous a fait prendre conscience de l’immensité de ce qui nous entoure en dehors de ce minuscule caillou sur lequel nous évoluons. Et bien sûr elle a fait naître des vocations, dont sans doute la mienne - même si j’ai mis un peu de temps derrière à la concrétiser 😊 Elle a créé un nouvel étalon standard pour la photographie astronomique, donnant des orientations pour les caméras, filtres, etc… que les astrophotographes amateurs utilisent de plus en plus aujourd’hui. Et comme justement je viens d’acquérir cet été du matériel me permettant de faire des photos « à la Hubble » comme dit – à mon échelle, évidement, qui n’est largement pas la même !), c’est tout naturellement que j’ai voulu pointer cette cible dès qu’elle a pointé le bout de son nez ! Quant aux « piliers de la création », on pense qu’ils n’existent probablement plus, soufflés il y à 6000 ans par l’explosion catastrophique d’une supernova à proximité. Mais comme ils sont situés à 7000 années lumières de nous, on ne sera fixé sur leur sort que dans 1000 ans… Si on est encore là ! EXIFS (données techniques) : Fait pendant 12 nuits de canicule la première moitié d'aout 🙂 Au début sans lune, à la fin à la pleine lune. Environs 15h de pose, 2/3 Ha, 1/6 Oiii, 1/6 Sii, filtres Antlia 3nm (Ha et Oiii) et 4.5nm (Sii). + Couleurs d’étoiles : 20x20s chaque couche R/G/B en bin2x2 avec les filtres Baader CCD Zwo 2600mm pro (-10°C/Gain 100/Offset 50) Lunette APO TS Photoline 102mm f/5 (avec réducteur) + focuseur Baader Steeldrive Monture AZEQ6 Guidage au chercheur + zwo 178mm Logiciels : Kstar/Ekos sur Stellarmate RPI4, PHD2, Siril, Photoshop Ciel Bortle 41 point
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Hello les astrams, Voici ma nébuleuse du lion, prise sur 3 nuits, cible pas facile. (sans lune) Source: https://damien-lasserre.com/products/sh2-132-la-nebuleuse-du-lion Localisée dans la constellation de Céphée, non loin de celle du lézard, cette nébuleuse en émission. Elle est située à environ 10 400 années lumière. C'est une nébuleuse peu photographier, car relativement complexe à imager. Nous l'appelons la nébuleuse du lion, car elle ressemble à un lion avec une belle crinière. Deux composantes dans cette nébuleuse, une belle région d'hydrogène (HA) et le corp et la queue dans l'oxygène (OIII). Paramètres d'acquisition : 210 poses de 120" (3 nuits) DOF Traitement sous PIX / Photoshop et Lightroom Matériel astronomique utilisé : Tube Celestron RASA11 (280mm) Monture Ioptron CEM70G Lunette de guidage TS80 Camera principale ZWO6200MC Caméra de guidage ZWO120MM Filtre IDAS NBZ A plush1 point
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Hello les Astrams, J'espère que vous allez bien ! Voici mon croissant et sa petite bulle qui le suit dans son sillage Plus sérieusement, encore quelques anomalies sur le tilt, pas facile sur un RASA et un FF pour le régler, mais c'est presque good. Traitement de type HOO pour bien mettre en évidence les gaz. Pour les curieux voici les EXIFS RASA 11 Filtre IDAS NBZ CEM70G / Guidage TS80 450 poses de 30" DOF (Darks, Flats et Offsets) Acquisition NINA / PHD2 Traitement sous PIX / Photoshop et Lightroom 15h de travail cumulés entre l'acquisition et le traitement. PS: Pour sa bulle il faut la chercher un peu A bientôt.1 point
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Voici mon projet de printemps, le célèbre duo galactique fait avec une 76EDPH, une 2600mono et des filtres astronomiks deep sky J'ai fais quelques acquisitions en ile de France pour les couches couleurs (10h en RVB) , la luminance elle à été faites dans le Berry durant 4 nuits (pour un total de 20H conservé) Le traitement n'a pas été simple et les étoiles ne me donnent pas encore satisfaction, si vous avez des bons conseils pour leurs redonner une forme gaussienne je prends 😃 (j'ai tester pas mal de truc plus ou moins ésotérique (montée masquée, injection de couche starnet...) J'y reviendrai avec un peu plus de pratique sur Pix La full est ici : https://www.astrobin.com/kq5wzc/1 point
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Au sud de la Vierge, nous pouvons trouver beaucoup de galaxies. Plus de 100 peuvent être recensés sur la version annotée, mais vous pouvez en trouver plus en parcourant la full. Elles appartiennent toutes à l’amas de la Vierge, une collection massive de plus de 2000 galaxies. Les principales sont ici : NGC 5054 : Galaxie spirale dans la Vierge et classée spirale (SAbc). Située à 79 millions d’IA, sa classe de luminosité est II-III avec une large bande HI. NGC 5044 : NGC 5044 est une galaxie elliptique située à environ 127 millions d'années-lumière de la Voie lactée. NGC 5044 est une galaxie LINER, c'est-à-dire une galaxie dont le noyau présente un spectre d'émission caractérisé par de larges raies d'atomes faiblement ionisés. NGC 5037 : NGC 5037 est une faible galaxie spirale qui fait partie du groupe de galaxie 5044. La galaxie est située à 91 millions d’années-lumière. NGC 5037 héberge un noyau galactique actif (AGN) fortement obscurci par la poussière. NGC 5035 : c’est une galaxie spirale barrée de type Sba D située à environ 99 millions d’années-lumière. NGC 5046 : petite galaxie elliptique située dans la constellation de la Vierge à environ 101 millions d'années-lumière NGC 5047 : NGC 5047 est une galaxie lenticulaire vue par la tranche et située à environ 86 millions d'années-lumière. NGC 5047 présente une large raie HI NGC 5049 : NGC 5049 est une galaxie lenticulaire vue par la tranche et à environ 138 millions d'années-lumière. NGC 5049 est une galaxie brillante dans le domaine des rayons X et elle fait partie du groupe de NGC 5044. Full and details Astrobin : https://astrob.in/dz6hzw/0/1 point
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Bonjour, cette fois nous avons imagé une nébuleuse par réflexion bien colorée : NGC-2626 NGC 2626 est en même temps une nébuleuse par réflexion, par émissionet par absorption située dans la constellation des Voiles. Cette nébuleuse a été découverte par l'astronome britannique John Herschel en 1835. Cette nébuleuse est à environ 3300 années-lumière de nous. Elle réfléchit de lumière d'une étoile bleu (CD -40°4432) de type spectral B1 et dont la magnitude visuelle est égale à 10. Cette étoile est située dans la nébuleuse même. Le jet brillant qu’on peut distinguer à14h de cette étoile de cette étoile est l'objet Herbig-Haro HH 132 qui provient de la source brillante en infrarouge IRAS 08337-4028. L'étoile brillante à 3h de CD -40°4432 est l'étoile variable pulsante EM Velorum, une possible étoile Herbig Ae de masse intermédiaire. Une étude basée sur l'émission H-Alpha a permis de découvrir 32 jeunes étoiles à l'intérieur de la nébuleuse. Certaines d'entre elles sont des étoiles variables et possiblement des étoiles de type T Tauri. IRAS 08337-4028 est probablement une étoile en formation, mais l'image de 2MASS révèle aussi quelques autres jeunes étoiles dans le nuage sombre situé au nord de NGC 2626 et aussi ailleurs dans cette nébuleuse par réflexion. Presqu’au centre, on remarque un gros point rouge-orangé : une nébuleuse planétaire PK260+00.2 ou PN Vo 3 Full & Details astrobin : https://astrob.in/agm6zh/0/1 point
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Hello les astrams ! Je vous propose cette NGC7024, dite la nébuleuse de l'iris ! Elle résulte de 150 poses de 60" sous un bortle 4-5 et la Lune ! Mais je suis plutôt content, malgré mes quelques problèmes de BF, du résultat ! Qu'en pensez-vous ? EXIFS : RASA11 150x60" Caméra ZWO 6200MC CEM70G Guidage TS80 + 120MX Sans filtre. Amicalement ! On se voit aux RAP pour ceux qui y vont !1 point
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Hello, notre cible es tune nébuleuse pas très souvent imagée, elle nous a pris beaucoup de temps pour trouver une belle colorimétrie, qui , nous l’espérons, vous plaira. NGC-3199 & Me-WE 1-2 NGC 3199 se trouve à quelque 15 000 années-lumière de nous, dans la constellation australe de la Carène. Elle est également connue comme la nébuleuse de la Banane. Cette nébuleuse mesure quelque 75 années-lumière sur la plus grande dimension de cette image en fausses couleurs évoquant quelque fantomatique apparition. Bien que l'image révèle une forme d'anneau plus ou moins complet, ce dernier semble très déséquilibré, le bord inférieur étant nettement plus brillant. Près du centre de l'anneau se trouve une étoile de Wolf-Rayet (WR 18 ou HD 89358), un objet stellaire chaud et à la faible espérance de vie qui génère d'intenses vents stellaires. Les étoiles de Wolf-Rayet sont connues pour former des nébuleuses aux formes originales lorsque leurs vents puissants balayent le matériau interstellaire environnant. Dans le cas présent, on pensait jusqu'alors que le bord brillant de la nébuleuse correspondait à une onde de choc formée par l'étoile traçant sa route dans un milieu homogène, comme l'étrave d'un bateau fendant les flots. Mais de récentes mesures ont montré que l'étoile ne se déplaçait pas directement en direction du bord brillant. Aussi l'explication la plus probable serait que le matériau environnant ne soit en fait pas si homogène que ça, mais forme au contraire des concentrations plus denses au voisinage du bord brillant de NGC 3199. Dans le coin en haut à gauche de l’image, on peut discerner une bulle, c’est la Nébuleuse planétaire Me-WE 1-2 ou PK283-01.2 Full & Details astrobin : https://astrob.in/s7iug0/0/1 point
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Cette fois, nous retournons vers les galaxies avec des galaxies pas trop souvent imagées... Galaxies jumelles NGC 4567/68 & M58 NGC 4567&4568 Cette paire de galaxies spirales en Vierge est connue sous le nom de « Les Jumelles Siamoises » ou « Les Galaxies Papillon ». Les deux sont des galaxies spirales classiques avec de petits noyaux brillants, plusieurs bras noueux et des segments de bras. Les deux ont également un soupçon d’anneau intérieur. La paire est probablement un membre de l’amas de galaxies de la Vierge. Comme ils ont tous les deux presque le même décalage vers le rouge, ils peuvent très bien être très proches ou en contrat réel. Cependant, à part une faible lueur générale de rayons X impliquant les deux galaxies, il n’y a aucune indication d’interaction. Ni la galaxie n’est déformée ni la queue de marée. S’ils sont sous contrat, leur dynamique orbitale est telle qu’ils ne se sont pas déformés. Sur la base de leurs décalages vers le rouge, ils sont à environ 120 millions d’années-lumière (constante de Hubble de 62 km par seconde, par mégaparsec) et à cette distance, la distance projetée entre leurs noyaux n’est que de 45 200 années-lumière. Messier 58 - M58 - Galaxie spirale barrée SAB(rs)6 M58 est une galaxie spirale barrée de magnitude +9,8 qui est l’un des membres les plus brillants de l’amas de la Vierge. À une distance de 68 millions d’années-lumière, c’est l’un des objets les plus éloignés du catalogue Messier, mais suffisamment lumineux pour être visible dans de grandes jumelles et de petits télescopes. Bien qu’il n’ait pas été réalisé au moment de la découverte, M58 était l’objet le plus éloigné - jusqu’à cette date - jamais observé. Il est mieux vu pendant les mois de mars, avril et mai. Le centre de l’amas de la Vierge est positionné approximativement à mi-chemin le long d’une ligne reliant Denebola (β Lion - mag. +2.1) à Vindemiatrix (ε Vir - mag. +2.8). M58 est situé à quelques degrés au sud-est de la région centrale. Positionnés à un degré à l’est de M58 sont M59 et M60, avec M89 situé à un degré au nord-ouest de M58. Avec M91, M95 et M109, M58 est l’une des quatre spirales barrées du catalogue Messier. M58 a un noyau galactique actif, qui contient un trou noir supermassif et une certaine activité de sursaut d’étoiles. Deux supernovae ont été observées dans M58, une de type II à mag. +13,5 en 1998 et une mag. +12,2 de type I un an plus tard. Si vous explorez l’image complète, vous pouvez également trouver une multitude d’autres galaxies, la plus grande est NGC 4564 près du centre, et d’autres vont au delà de la Magnitude 22 Full & Details Astrobin : https://astrob.in/w8kn3z/0/1 point
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Bonjour, encore un grand classique que nous vous présentons en SHORGB et en LRGB et en version normale ou starless.(à voir sur astrobin) Autour du trou de serrure de la Carène NGC 3372. La nébuleuse de la Carène (ou Grande nébuleuse de la Carène, NGC 3372) est une nébuleuse en émission et une nébuleuse par réflexion située dans la constellation de la Carène. Elle a été découverte par l'astronome français Nicolas-Louis de Lacaille en 1752 depuis le cap de Bonne-Espérance en Afrique du Sud[2]. À une distance d'environ 8 500 années-lumière estimée à l'aide des données récentes du satellite Gaia[4] et une dimension apparente de 120 minutes d'arc, cette nébuleuse est l'une des plus vastes régions HII connues de notre galaxie avec une envergure approchant les 300 années-lumière. Bien que quatre fois plus grande et plus lumineuse que la nébuleuse d'Orion, la nébuleuse de la Carène est moins célèbre en raison de sa position lointaine dans le ciel de l'hémisphère sud. Comme la nébuleuse d'Orion, NGC 3372 est visible à l'œil nu, mais on ne distingue pas les couleurs que l'on voit sur les photos télescopiques, seulement une tache blanchâtre[8]. La nébuleuse de la Carène renferme la grande association stellaire OB Carina OB1 (en) et plusieurs amas ouverts contenant de très nombreuses étoiles de type O ainsi que plusieurs étoiles Wolf-Rayet. L'association Carina OB1 englobe les amas Trumpler 14 et Trumpler 16. Trumpler 14 est l'un des plus jeunes amas connus, âgé de seulement 6,8 millions d'années[9]. L'étoile WR 25 est la plus lumineuse connue de la Voie lactée et elle se trouve dans Trumpler 16. Le célèbre système stellaire d'Eta Carinae et la supergéante bleue de classe O HD 93129 A se trouvent aussi dans Trumpler 16. Trumpler 15, Collinder 228, Collinder 232, NGC 3293 et l'amas de la nébuleuse NGC 3324 sont aussi considérés comme membres de l'association Carina OB1. NGC 3293 est l'amas le plus vieux et le plus éloigné de Trumpler 14, indiquant ainsi une séquence de formation d'étoiles toujours active. · Êta de la Carène (η Car, Eta Carinae) Êta de la Carène (η Car) est une étoile hypergéante extrêmement lumineuse. Les estimations de sa masse vont de 100 à 150 fois celle du Soleil et sa luminosité est environ quatre millions de fois supérieure à celle du Soleil. C'est l'étoile la plus massive que l'on peut étudier de manière très détaillée à cause de son emplacement et de sa taille. Plusieurs autres étoiles connues peuvent être plus lumineuses et plus massives, mais les données les concernant sont beaucoup moins fiables. Les étoiles dont la masse est supérieure à 80 fois celle du Soleil sont des millions de fois plus lumineuses. Elles sont rares, à peine quelques dizaines dans notre galaxie et elles approchent une situation hors de contrôle connue sous le nom de limite d'Eddington, c'est-à-dire une situation où leur pression de radiation prend le dessus sur la gravité. Des constituants de l'étoile sont alors éjectés. Les étoiles de plus de 120 masses solaires dépassent la limite théorique d’Eddington et leur gravité est à peine suffisante pour retenir leur rayonnement et leurs gaz, ce qui pourrait entraîner une supernova ou une hypernova dans un proche avenir. Les effets d'η Car sur la nébuleuse peuvent être observés directement. Les globules sombres et certains autres objets moins visibles ont des queues pointant directement dans la direction de l'étoile massive. L'apparence globale de la nébuleuse de la Carène devait être passablement différent avant la grande éruption d'η Car en 1841, éruption qui a entouré l'étoile de poussière réduisant ainsi considérablement le rayonnement ultraviolet qu'elle déversait dans son environnement. · Nébuleuse de l'Homoncule Dans la nébuleuse, on retrouve une composant beaucoup plus petite qui entoure l'étoile η Car. On lui a donné le nom de nébuleuse de l'Homoncule, du mot latin homunculus qui signifie petit homme. On pense que ce nuage bipolaire a été éjecté de l'étoile lors d'une énorme explosion en 1841 qui a fait brièvement d'η Car la deuxième étoile la plus brillante du ciel. La nébuleuse de l'Homoncule est une petite région HII renfermant des gaz soumis à des chocs les propulsant soit dans des états ionisés ou excités. L'Homoncule absorbe aussi une grande partie du rayonnement du système stellaire central extrêmement lumineux et le réémet dans le domaine de l'infrarouge. L'Homoncule est l'objet le plus brillant du ciel aux longueurs d'onde de l'infrarouge moyen. · Nébuleuse du trou de serrure Cette nébuleuse a aussi été surnommée le doigt de Dieu en raison de sa ressemblance avec un doigt d'honneur. Le trou de serrure, ou nébuleuse de trou de serrure, est un petit nuage sombre de molécules froides et de poussière dans la nébuleuse de la Carène. Il contient aussi contenant des filaments brillants de gaz chaud et fluorescent se découpant sur la nébuleuse de fond beaucoup plus lumineuse. Le diamètre de la structure en trou de serrure est d’environ sept années-lumière. Son apparence a considérablement changé depuis sa première observation, probablement en raison de modifications du rayonnement ionisant d’η CaR . · Trumpler 14 Trumpler 14 est un amas ouvert d'un diamètre de six années-lumière (1,8 pc) situé dans les régions intérieures de la nébuleuse de Carina, à environ 2 733 pc (8 900 années-lumière) de la Terre[9]. Il s’agit de l'un des principaux amas de l’ association stellaire Carina OB1, la plus grande association de la nébuleuse Carina[11]. Cet amas est très jeune, environ 6,8 millions d'années[9]. Environ 2 000 étoiles ont été identifiées dans Trumpler 14[18] et la masse totale de l'amas est estimée à 4300 M. · Trumpler 15 Trumpler 15 est un amas d'étoiles situé au nord-est de la nébuleuse de la Carène. Les premières études étaient en désaccord sur sa distance, mais les mesures astrométriques effectuées par la mission Gaia ont confirmé qu'il s'agissait d'une distance comparable au reste de l'association Carina OB1[4]. Selon la base de données WEBDA, Trumpler 15 est à 1 853 pc de la Terre, soit à environ 6 044 années-lumière et son âge est de 8,4 millions d'années. · Trumpler 16 Trumpler 16 est l’un des principaux amas de l’ association stellaire Carina OB1 et il est plus grand et plus massif que Trumpler 14[11]. L'étoile η Car fait partie de cette amas. Selon la base de données WEBDA, Trumpler 16 est à 2 673 pc de la Terre, soit à environ 8 718 années-lumière et son âge est de 6,1 millions d'années. · Montagne mystique La montagne mystique est un surnom que l'on a donné à un pilier de poussière et de gaz que le télescope spatial Hubble a pris en photo pour célébrer son 20e anniversaire. · WR 22 WR 22 est un système stellaire binaire à éclipses dont l'étoile massive est de type Wolf-Rayet et la plus petite de type O. Les données orbitales recueillies ont permis de calculer les masses des deux étoiles du système : 55,3 ± 7,3 M l'étoile la plus massive et 20,6 ± 1,7 M pour la plus petite. · WR 25 WR 25 est un système binaire situé dans la partie centrale de la nébuleuse de la Carène. Ce système stellaire fait partie de l'amas Trumpler 16. L'étoile la plus massive principale est de type Wolf–Rayet. C'est peut-être l'étoile la plus lumineuse de la galaxie. La plus petite secondaire est difficile à observer, mais on pense qu’il s’agit d’une étoile de type OB. · HD 93129 HD est un système stellaire composé de trois étoiles de type O. Les trois étoiles de HD 93129 sont parmi les plus lumineuses de la Voie lactée[23]. HD 93129 est constitué de deux composantes clairement résolues : HD 93129 A et HD 93129. HD 93129 A est lui-même un système binaire dont les deux étoiles sont beaucoup plus rapprochées. · HD 93250 HD 93250 est l’une des étoiles les plus brillantes de la nébuleuse de la Carène. On sait qu'il s'agit d'une étoile binaire, mais les spectres individuels des deux composantes n’ont jamais été observés. Le système est à seulement 7,5 minutes d'arc d'η Car. On considère que HD 93250 fait partie de l'amas Trumpler 16, même s'il semble plus rapproché de Trumpler 14. · HD 93205 HD 93205 est un système binaire de deux étoiles de la séquence principale. L'étoile la plus massive est de type 03.5. Sa masse a été calculée à partir des paramètres orbitaux des orbites. Elle est comprise entre 40 et 60 M. L'étoile la moins massive est de type 08 et sa masse est d'environ 20 M. Elle se déplace très rapidement sur son orbite à une vitesse de plus de 300 km/s. · Catalogue des amas ouverts de NGC 3372 En 1998, il y avait 8 amas ouvert connus dans le nébuleuse de la Carène[2] : · Bochum 10 (Bo 10) ; · Bochum 11 (Bo 11) ; · Collinder 228 (Cr 228) ; · Collinder 232 (Cr 232) ; · Collinder 234 (Cr 234) ; · Trumpler 14 (Tr 14, Cr 230) ; · Trumpler 15 (Tr 15, Cr 231) ; · Trumpler 16 (Tr 16, Cr 233). · Au sud de l’image Dans ce qu’on appelle les piliers sud (de Carina), l’image la plus remarquable du télescope spatial Hubble est HH666, elle occupe la majeure partie du côté droit de l’image et est assez faible et apparemment ombragée par rapport aux gaz du premier plan. Le reste de ces piliers n’a pas de noms que je peux trouver, et il y en a beaucoup. Voyez si vous pouvez les trouver. Le pilier hippocampe, le pilier Cat-a-pillar, le pilier Knifes Edge, les piliers Twin Peaks, le petit pilier, le pilier de la ruche, les piliers jumeaux, les piliers shady Mountain... Full & Details astrobin : https://astrob.in/wz36c1/0/1 point
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La nébuleuse dite des "Spaghetti" - quelle poésie 😅 - est ce qu'on nomme un rémanent de Supernova. Il y a 200 000 ans, à environs 2 000 années lumières de la Terre, s'est déroulé un évènement catastrophique: la mort d'une grosse étoile! A court de matière première, n'ayant plus rien à fusionner en son cœur, les réactions de fusion thermonucléaires qui s'y déroulent ont vacillé. Or c'est l'énergie gigantesque dégagée par ces réactions qui empêche une étoile de s'effondrer sur elle-même sous l'effet de sa propre gravité. Plus rien ne retenant la quantité phénoménale de matière composant l'étoile, elle est simplement... tombée! Tout d'un coup, en se précipitant vers le centre. Le cœur de l'étoile a été compressé comme nul part ailleurs dans l'univers, au point que les atomes se sont cassés, déstructurés et réorganisé, fusionnant les protons et les électrons en un seul genre de particule: des neutrons. Or il s'agit là d'une structure de la matière bien plus solide que tout ce qui existe ! La matière des couches externes de l'étoile continuant à tomber vers le centre à une vitesse folle, elle a soudain rencontré un mur totalement infranchissable, brusquement apparue devant elle. Ne pouvant le transpercer, elle a rebondit dessus et est reparti dans l'autre sens avec une force et une vitesse dépassant l'entendement, entrainant avec elle tout le reste de matière de l'étoile - une quantité pharaonique de plasma s'est ainsi vu dispersé dans l'espace en s'échauffant comme jamais et se mettant à briller de mille feux. Tout ceci s'est déroulé en quelques secondes à peine ! Nos ancêtres d'alors (du moins de 2 000 ans plus tard le temps que la lumière de l'évènement leur parvienne) on été témoins d'une immense explosion, l'un des phénomènes les plus puissants que l'univers connaisse: une Supernova. Celle-ci étant assez proche de nous, en terme cosmologiques, elle a dû offrir un spectacle incroyable : une nouvelle étoile plus lumineuse encore que la pleine lune, mais qui n'a duré que quelques semaines dans le ciel avant de s'éteindre, la matière s'éloignant et se refroidissant dans le vide de l'espace. La bulle de filaments que l'on voit sur l'image est le résidu de cette explosion, qui continue de s'éloigner et se disperser dans l'espace tout autour. De la matière qui rejoint les gaz et poussières interstellaires, les enrichissant de tous les éléments créés au cœur de l'étoile pendant sa vie flamboyante, et qui se retrouveront un jour peut-être dans une nouvelle étoile, une nouvelle planète, voir même de la vie. Ce sont des résidus d'étoiles de ce genre qui nous constituent, nous-même: comme le disait Hubert Reeves, nous ne sommes que poussières d'étoiles. C'est le cycle de l'univers! Quand au cœur de l'étoile morte, il est devenu un bien étrange objet qu'on nomme une étoile à neutron, elle aussi éjectée par l'explosion - elle n'est donc déjà plus au centre de la bulle, mais on l'a quand même retrouvé! Car non contente d'avoir été expulsée, elle s'est mise à tourner comme une toupie à très, très grande vitesse et à "illuminer" l'univers d'un jet d'ondes radios invisibles, comme un phare dans la nuit. C'est ce qui nous a mis sur sa piste. Elle n'a pas vraiment à se plaindre: son destin aurait pu être encore plus tragique! Eut-elle été un peu plus massive, elle aurait continué à se contracter malgré la solidité de la matière neutronique, jusqu'à former un trou noir dans lequel elle aurait été engloutie à tout jamais. C'est un cible bien difficile. J'atteins vraiment là les limites de mon matériel, du moins de mon capteur photo - un simple APN Canon 650D. J'ai eu beaucoup de mal à faire ressortir un signal très ténu malgré... presque 20h de poses cumulées à f/2 ! Pour donner une idée, voici la tête de couche Oiii : Plus chaud encore que le Calamar, je pense 🙂 Je n'ai pas réussi à obtenir un résultat qui me satisfasse vraiment, mais je ne pense pas être capable de faire mieux à ce stade. Je crois avoir atteint les limites de mon setup, il faudra que je la retente quand j'aurais enfin une nouvelle caméra astro! EXIFS (données techniques) : 386x180s =19h18 en 7 sessions fin février et début mars 2022 Canon 650D (APS-C) défiltré partiel, ISO 800 Samyang 135mm ouvert à f/2 Monture AZEQ6 Pas de guidage Logiciels : Kstar/Ekos sur Stellarmate RPI4, PHD2, Siril, Photoshop Ciel Bortle 4 dans le Vexin, pas de lune, qualité de ciel moyen. Températures nocturnes autour des 3°C, sauf a dernière session 8°C.1 point
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Hello les astram ! Je vous propose un triplet du lion avec la queue de NGC3628, des copains m'ont dit que c'était rare de l'avoir, alors je suis content. Beaucoup de chose à corriger encore sur mon instrument, comme notamment le tilt et le BF et des artefacts de flare, mais sur un RASA et une 6200 c'est compliqué, mais je lâche rien Qu'en pensez-vous ? J'ai cropé le champs de 60% au moins. Celestron RASA11 V2 ASI ZWO 6200 MC Sans filtre Monture CEM70G Guidage -> 72ED 120MM NINA + Siril + PS + LR 120x120" bortle 4-51 point
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Nous vous présentons cette fois un groupe de petites galaxies de l'hémisphère austral. Le groupe de galaxies NGC3166-3169, 3165 & 3156 dans Sextans NGC 3156, NGC 3169, NGC 3166 et NGC 3165 (de gauche à droite dans l’image de Kopernik ci-dessus) forment un groupe particulier et probablement en interaction de galaxies spirales dans la constellation des Sextans. Elles ont toutes à peu près le même décalage vers le rouge et les observations radio montrent qu’elles se trouvent à l’intérieur d’une enveloppe commune d’hydrogène neutre. Le plan déformé de NGC 3169 et la morphologie particulière de NGC 3166 confirment presque certainement que des marées d’une rencontre rapprochée se sont produites. NGC 3169 a un petit noyau brillant et de multiples voies de poussière qui apparaissent en silhouette contre le grand renflement central. Le motif du bras spiral est de type filamentaire. Les régions H-II sont évidentes, en particulier dans le bras brillant du côté proche. Il existe des bras extérieurs très faibles d’une luminosité de surface si faible qu’ils ne sont évoqués que dans l’image de Kopernik. (Spirale, en forme de S, particulière). NGC 3166 est une étrange galaxie spirale avec un noyau très petit et très brillant dans une courte barre lisse (0,5' x 0,14'). Le motif en spirale n’est que dans la lentille et il y a une grande enveloppe étendue très faible. (Spirale mixte barrée non barrée, anneau intérieur mixte - en forme de S, type LINER Noyau galactique actif) NGC 3165 est une petite et sombre galaxie spirale qui est également membre du groupe. (galaxie spirale, en forme de S, (incertaine) de type Magellan) NGC 3156 est une galaxie lenticulaire. L’estimation de la distance est de 65 millions d’années-lumière pour ce groupe de galaxies. Nous pouvons voir de nombreuses galaxies autour, avec à gauche un grand amas de galaxies faibles. Je suppose que certains objets ont une mag autour de 21.. Full & détails Astrobin : https://astrob.in/full/snu4fq/0/1 point
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Les IFN sont des volutes de poussières qui parsèment notre galaxie entre les étoiles, faite de la même matière que les nébuleuses mais pas assez dense pour faire naître des étoiles, et n'ayant pas la chance d'en avoir assez proche pour les ioniser ou les éclairer. Du coup elles ne sont éclairées que par la lueur générale de voie lacté elle-même, ce qui les rend difficile à capter - il faut cumuler des heures de poses pour y arriver. Ici, plus de 21h! Les deux galaxies qui trônent au centre de l'image sont bien, bien plus loin - environs 12 millions d'années lumières. En fait on les voit à travers les rideaux de poussière des IFN. M81 ou Galaxie Bode (du nom de son découvreur) est une galaxie spirale assez semblable à la notre, M82 ou Galaxie du cigare (pour sa forme allongée) lui papillonne autour depuis des centaines de millionnaires, voir plus encore - mais elle s'en brûle les ailes, montrant des déformations dues à leurs interactions gravitationnelles. M82 est une des galaxies les plus actives que l'on connaisse: des étoiles y naissent et meurent sans arrêt, souvent sous forme de supernovas visibles jusqu'à chez nous. C'est une photo que j'avais commencé ici l'an dernier: https://www.webastro.net/forums/topic/191257-bode-et-son-cigare-dans-un-grand-champs-de-poussières-m81-m82-et-ifn Pis là ces dernières semaines on a eu 7 nuit de beau temps (enfin!) en deux salves, où j'ai shooté le plat de Spaghetti (à venir donc!) - mais comme à 2h il disparaissait derrière mon jardin j'enchaînait sur M81/M82 histoire de compléter. Je suis arrivé jusqu'à... 21h21 d'intégration en cumulant les deux! 319x180s (cette année) + 216x90s (l'an dernier) =21h21 en 8 sessions Canon 650D (APS-C) défiltré partiel, ISO 800 Samyang 135mm ouvert à f/2 Monture Star Adventurer l'an dernier, AZEQ6 cette année. Pas de guidage Logiciels : Kstar/Ekos sur Stellarmate RPI4, PHD2, Siril, Photoshop Ciel Bortle 4 dans le Vexin, pas de lune, qualité de ciel moyen. Températures nocturnes autour des 0°C, sauf a dernière session 5°C.1 point
Ce classement est défini par rapport à Paris/GMT+01:00