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  1. LucaR

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Contenu populaire

Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 01/03/23 dans toutes les zones

  1. En cette veille de périhélie solaire 2023, il a fait beau quelques dizaines de minutes ! Lunt 60 + Player One Neptune-M (IMX178) pour une mosaïque de 2 tuiles, ça passe trop juste à 500 mm de focale.. Astrosurface/ICE/Pixinsight avec un petit coup du plugin spécial ciel profond BlurXterminator Et la plus jolie protu du jour avec une barlow Antares x1.5 en 2 tuiles Pour finir et pour le fun, j'ai poussé la Lunt 60 dans ses retranchements (peut être au delà..) avec un empilement de barlow x1.5 + x2..
    5 points
  2. Bonjour à tous, et tous mes voeux pour cette nouvelle année qui, astronomiquement parlant, démarre sur les chapeaux de roue en ce qui me concerne : en effet, entre deux périodes de grisaille et de pluie, Météoblue ne s'était pas trompée en annonçant une nuit claire...et une seule...pour la St Sylvestre !! Comme je n'ai pas pour habitude de faire la java jusqu'à point d'heure pour le nouvel an, je vais pouvoir profiter de cette éclaircie inespérée pour sortir le 450 . Donc, après une ou deux coupes de champagne, un bon petit repas en famille et un jeu de société avec les enfants, il n'est que 22h30 lorsque je rejoins mon tube qui m'attend sagement depuis 17h00 en prenant le frais. C'est une nuit assez exceptionnelle pour la Creuse en cette saison : il fait encore 13° ( j'ai bien trop chaud avec mon équipement) et, surtout, il n'y a pas une once d'humidité !! Les étoiles ne scintillent pas ce qui est très bon signe. D'autant plus qu'avec la Lune bien présente j'ai l'intention de me concentrer sur la planète du moment : Mars. Après avoir testé la collimation ( effectuée au "Cat's eye" quelques heures plus tôt ) sur la polaire, je suis prêt à commencer ! Je jette rapidement un coup d'oeil sur Jupiter qui devrait bientôt disparaitre derrière les grands chênes qui bordent mon terrain vers l'ouest : malheureusement même si la turbu ne semble pas très forte, la planète géante est déjà bien trop basse dans l'atmosphère et m'apparait en "trichromie" et sans beaucoup de détails visibles à part les deux principales bandes brunâtres....je passe ! Je me rattrape par une magnifique balade sur la Lune. Avec le 13mm ( 190X ) l'image est à couper le souffle : pour une fois le ciel est d'une stabilité peu commune par chez moi, c'est net et sans bavures, découpé au rasoir !!! De Platon jusqu'à Clavius en passant par Copernic et ses gradins, la chaine des Appenins, Rupes Recta, la mer des pluies...j'ai l'impression de survoler notre satellite. Les nuances de gris sont incroyables !! Jamais je n'ai eu une vision aussi fine avec le 250. Les optiques réalisées par Mirro-sphere tiennent enfin leurs promesses : pas de diffusion, un contraste de folie....je suis scotché !!! je décide de passer au 9mm ( 250 X ) : l'image commence à onduler légèrement mais ce n'est pas encore trop gênant. il y a d'assez longs "trous de turbu" et même si c'est un peu moins esthétique j'arrive à glâner quelques détails supplémentaires...l'image reste encore très belle et je m'éclate bien la rétine !! Finalement, un peu après 23h00 je me décide enfin à passer à ma cible principale de la soirée. Mars est bien haute dans le ciel et, vue la bonne stabilité de l'atmosphère cette nuit, je vais certainement pouvoir enfin profiter de la dernière fenêtre d'observation favorable de cette opposition. Je pointe directement avec le 9 mm...et je suis pas déçu !!! Après m'être grillé la rétine sur la Lune, je ne suis pas, pour une fois, totalement ébloui par la petite planète : au contraire, l'image est bien stable et je suis frappé immédiatement par les nuances de couleur ( de l'ocre au brun foncé en passant par le rose saumon et le rouge brique ) et le contraste prononcé entre les différentes zones ! Certes c'est bien petit ( en 2020 mars avait une taille apparente de 22" et j'avais eu des conditions exceptionnelles qui m'avait permis de grossir 500 X avec le 250, alors que là elle ne fait que 14" et je ne suis qu'à 250 X ) mais je suis ravi de percevoir autant de détails dès les premières secondes : une grande formation triangulaire qui me fait un peu penser à L'Afrique est visible, juste à l'est du méridien, qui ne peut être que Syrtis Major, avec une grande tache plus claire au dessus, Hellas Planitia. Je suis sous le charme ! Au bout d'un temps certain, je suis tiré de ma contemplation par une série de détonations : ça y est, il est minuit, nous sommes en 2023 ! Les pétards se calment et l'atmosphère aussi : je sors le 7 mm pour un GR de 330X...la planète ondule un peu, l'image est un peu floue par moment...mais quand ça veut bien se figer ça commence à causer !!! Je chope encore quelques détails : comme une épaisse ligne brunâtre qui prolonge Syrtis vers l'ouest et quelques formations isolées dans la partie nord du disque planétaire. Par contre, pas de calotte visible au sud comme en 2020, juste une zone légèrement plus claire. Vers 1h00, le ciel se couvre légèrement : un fin voile nuageux arrive par l'ouest, créant déjà un halo autour de la Lune. 30 minutes plus tard, c'est au tour de la planète rouge de se voiler : la luminosité dans l'oculaire diminue mais l'atmosphère semble se stabiliser de plus en plus ! Enfin, vers 2h00 du matin, c'est le miracle !!! Les images au 7mm sont de plus en plus belles alors je décide de tenter le coup : pour la première fois depuis que j'ai fait l'acquisition de mon nouveau tube, je m'en vais chercher le Vixen SLV 5mm !! C'est la toute première fois qu'il sort de la valise d'ailleurs car il n'y a que quelques mois qu'il a remplacé mon ancien TMB 5 mm......champagne !!! Bon, à 460X de Gr, l'image est loin d'être découpée au rasoir mais c'est suffisamment stable pour être plus qu'exploitable : ça ondule un peu, ça se floute plus ou moins pendant quelques minutes, j'ai parfois du mal à trouver la MAP, mais il y a aussi de longs moments où ça veut bien se calmer....et là ça claque !! Enfin, c'est la première fois où j'ai vraiment l'impression d'approcher le plein potentiel du 450 en planétaire !! Du coup, ça me permet de tester les qualités de suivi de la structure Sud-Dobson.... Rien à dire : les mouvements sont assez fluides, les vibrations s'atténuent en moins d'une seconde après un repointage...que du bonheur !! Je ne perds pas la planète une seule fois même lorsque je descends pour déplacer l'escabeau ! D'ailleurs, j'égrène mentalement les secondes pendant que la planète défile et j'en conclus que la petite boule orangée reste environ 20 à 30 secondes dans les 83° du Vixen....amplement suffisant pour un suivi manuel sans se prendre la tête... Je dois pouvoir monter encore plus dans les GR sans gros souci...la nuit où le ciel sera de la partie !! Bon, je m'éclate tellement que je reste l'oeil scotché à l'oculaire jusque vers 4h00 du mat avec seulement quelques courtes pauses pour ménager mon dos et changer un peu de position. Ensuite, le ciel se dégage de nouveau et la planète a déjà bien baissée : la turbu revient et je suis obligé de redescendre en Gr avec le 7 mm mais je continue encore jusqu'à 4H30. Avec près de 6h00 d'observation continue, la rotation de Mars est bien mise en évidence : Syrtis Major a eu le temps de disparaître à l'est et de nouvelles formations sont apparues par l'ouest. Moi, je me suis vraiment amusé et réconcilié avec le planétaire !! Pour être franc, je ne dirais pas que ce sont les plus belles images de Mars de ma vie car, en 2020, les conditions étaient bien meilleures pendant plusieurs jours et la plus grande taille apparente de Mars compensait largement la différence de diamètre entre les deux instruments, mais ce n'était pas loin...j'ai vraiment pris du plaisir et j'ai été bluffé par la qualité optique de mon nouveau tube! Pour finir, avant d'aller me coucher, je me suis fait un rapide tour des amas du Cocher et des Gémeaux....pas mal du tout dans le pano 24. Comme pour une fois j'observais depuis mon jardin j'ai pu me payer le luxe de tout laisser en plan pour un rangement ultérieur car pas de pluie prévue. Et cerise sur le gâteau, le lendemain après midi, j'ai finalement profité du fait que le matériel était déjà dehors pour donner son premier bain de l'année à ma galette de verre de 450 mm !! L'année 2023 commence plutôt bien ! Bon ciel à tous, merci de m'avoir lu, JC
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  3. Sur cette image, deux sortes de « bulles » qui n’ont l’air de rien, comme de petites bulles de savon fragile flottant dans l’espace… Mais c’est une apparence trompeuse, car ce qui s’y déroule est en réalité un des phénomènes les plus violents de l’univers ! On assiste ici aux derniers instants de très, très jeunes étoiles, des bébés en termes de temps sidéraux - encore engoncé dans leurs berceaux, les nébuleuses qui let ont vu naître. Pourtant, il s’agit d’étoiles parmi les plus gigantesques, massives et brillantes de notre galaxie ! Il en est ainsi chez les étoiles : plus elles sont grandes, plus elles brûlent rapidement leur carburant, et plus elles meurent jeunes. Ce genre d’étoile est vorace, un véritable ogre, qu’on qualifie de type « Wolf-Rayet », du nom de deux astrophysiciens français ayant découvert ce genre de monstre. Elle a dévoré d’une traite, en quelques millions d’années, à peine tout son carburant primaire, l’hydrogène – à titre de comparaison au bout de 5 milliards d’années le soleil, lui, n’a entamé que la moitié de ses propres réserves, pourtant bien plus réduites. L’ogre est ensuite passée à ses carburants dit secondaire : hélium, puis éléments plus lourds… L’énergie titanesque qui se dégage de ces nouvelles réactions nucléaires expulse peu à peu ses couches externes de matière dans l’univers - à des vitesses dépassant l’entendement, quelques milliers de kilomètres par seconde ! En rencontrant le gaz de la nébuleuse environnante – le berceau de l’étoile – elle crée tout autour d’elle une onde de choc terrible, un front déjà surchauffé que vient en plus illuminer et ioniser le rayonnement intense de l’étoile, qui s’éloigne peu à peu de l’étoile comme une bulle gigantesque. Comme beaucoup de monstres, cette étoile est destinée à une mort violente et tragique : quand elle aura brûlé tout ce qu’elle pourra, elle n’aura plus la force de retenir la matière de son noyau de s’effondrer sous l’effet de la gravité. Alors elle implosera puis explosera d’un coup en une supernova, l’évènement le plus puissant de l’univers après les quasars. A droite, on a une petite bulle « récente » en termes de temps sidéraux, nommée « Nébuleuse de la bulle » (NGC 7635) tout simplement. Son diamètre est de 10 années lumières, ce qui est énorme - à titre de comparaison la zone d’influence d’une étoile plus classique, comme le soleil, ne dépasse pas 12 heures lumières… A gauche, on a un phénomène qu’on pense similaire mais dont on voit des conséquences plus éloignées dans le temps (quelques millions d’années de plus), avec des gaz formant encore des sortes de fronts arrondis autour de l’étoile, probablement des résidus d’une bulle similaire à celle de droite - elle est surnommée « nébuleuse de la Pince de Homard » (Sh2-157), ce qui est assez bien vu ! Dans les deux cas, l’étoile-monstre n’en n’occupe pas le centre, mais elle est proche d’une de ses « parois » bleuté : en effet le milieu rencontré dans une direction par la matière expulsée est plus dense que de l’autre côté, ce qui en ralentit la progression et déforme donc la bulle. (EDIT: photométrie des étoiles corrigées) EXIFS: Prises sur les 5 rares nuits ou demi-nuits qu'on a eu cet automne, dans des conditions souvent pas terribles... Environs 14h de pose: 8h5 Ha, 3h30 Oiii, 2h15 Sii, filtres Antlia 3nm (Ha et Oiii) et 4.5nm (Sii) + Couleurs d’étoiles : 20x20s chaque couche R/G/B en bin2x2 avec les filtres Baader CCD Zwo 2600mm pro (-10°C/Gain 100/Offset 50) Lunette APO TS Photoline 102mm f/5 (avec réducteur) + focuseur Baader Steeldrive Monture AZEQ6 Guidage au chercheur + zwo 178mm Logiciels : Kstar/Ekos sur Stellarmate RPI4, PHD2, Siril, Photoshop Ciel Bortle 4 Il n'y a sans doute pas assez d'Oiii, il faudra que je complète un minimum - si la météo m'en laisse le loisir...
    2 points
  4. Les rails font 2 à 3mm d'épaisseur, en acier zingué. Il y a des trous pour les fixer avec des vis. Chez moi, je n'ai jamais eu aucun soucis. Même pas de trace d'oxydation. Ou alors, tu voulais parler de hauteur ? Si c'est le cas, j'ai pris des rails à gorge ronde de 20, largeur 60mm. Le risque de soulèvement n'est pas présent lorsque le toit est fermé puisque le vent ne peut pas s'engouffrer par le dessous. C'est quand il est ouvert que le risque est le plus important. Et pour le soulever, vu son poids, il doit falloir un sacré vent, et dans ce cas, je n'en connais pas beaucoup qui font de l'astrophoto. Donc, ....... Les galets que j'ai font 60 ou 80mm de diamètre (je ne retrouve plus la commande. Je mesurerai les galets demain) et sont en acier inox avec roulements à billes. Il sont adaptés à la gorge du rail. En général, le galet à une gorge de 1mm plus grand que le rail, pour qu'il puisse rouler sans risque de coincement. A un rail de 19, on a des roues de 20. A une gorge de 20, on a des roues de 21. Par exemple, un rail omega de 20 : https://www.caujolle.fr/fr/rails-et-guidages-de-portail/1534-rail-de-portail-de-3-metres-a-profil-rond-de-19-mm-de-large-a-visser-dans-le-sol-charge-500-kg.html Les roues sont en bas de page. On trouve certainement moins cher en cherchant un peu, c'est juste pour l'exemple. Le type de roue dépend du montage. Il est prudent de prévoir un réglage latéral pour régler l'entre-axe de rails. Par contre, les rails doivent être rigoureusement parallèles, au risque de coincement des galets sur les rails. Au montage, il suffit de fixer le rail d'un coté, de positionner le rail parallèle et de poser le toit (ou l'abri) avec ses galets qui va donner le bon entre-axes. Il suffit ensuite de fixer ce 2ème rail. Chez moi, les galets sont encastrés dans les longerons latéraux du toit : L'entre-axes se règle en déplaçant les galets sur les tiges filetées, puis bloqués avec des contre-écrous : Une page dédiée à la détermination de la puissance nécessaire pour motoriser le toit : http://astrowick.fr/index.php/observatoire/motorisation-toit avec une méthode "simpliste" mais efficace pour déterminer l'effort nécessaire au déplacement. Pour info, mon toit pèse plus de 100kg, et l'effort pour déplacer le toit est inférieur à 5kg. C'est tout l'intérêt des rails et galets en métal. Avec des profilés en U et des roues avec bandage caoutchouc, l'effort sera plus important, d'autant que les bandages vont frotter sur les ailes du U.
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  5. Salut tout le monde ! Voici une nouvelle version de M31. Cette image clôt l'année 2022 et du même coup mes 2 années d'astrophotographie : Revenir régulièrement sur un objet est une démarche très instructive : cela permet d'estimer ses progrès en traitement et en acquisitions. Ce sera donc ma troisième version de cette superbe galaxie. M31 était au programme de ma première sortie en janvier 2021 (avec M42 et M45). A l’époque c’était avec un reflex photo montée sur mon newton 750 F5 J'y suis retourné quelques mois plus tard, le temps d'une soirée, en septembre avec une lunette TS de 350mm F4.5 et une caméra astro 294 couleur Cette version a été faite sur plusieurs soirées courant novembre et décembre. C’est un travail collaboratif avec des amis astrophotographes : Je me suis chargé de la couche de luminance de la couche H-Alpha et de quelques brutes RVB avec une 2600 mono @jdenis72 c’est chargé des couches couleurs avec une 2600 couleurs @Idirde conseils en traitement L'objectif était de mettre en évidence les gaz H-Alpha, fossile d’étoiles mortes ou pouponnières d’étoiles dans les bras de la galaxie. Pour cela nous avons retenu : 3h10 de luminance (96*120 secondes avec une TS76 et une 2600MM) 1H40 de RVB (54*120 secondes avec une TS76 et une 2600MM) 3H50 de H-Alpha (23 * 600 secondes avec une TS76, une 2600MM et un filtre Antlia Ha 3nm) 1h34en RVB (47 * 120 secondes avec une TS 61 et une 2600MC) Le prétraitement de ces données à été assez intéressant, les méthodes classiques via Pix ne donnant pas de bons résultats j’ai dû réaliser quelques acquisitions RVB pour permettre l’alignement des brutes de JD avec ma couche L. En effet, la différence d’échantillonnage de nos 2 setups et une différence de quelques degrés de cadrage ont été sources de beaucoup d'échecs. Finalement le pré-traitement des couches couleurs à été fait dans APP, qui a donné un meilleur résultat pour la fusion des différentes acquisitions, en particulier sur les zones de recouvrement de nos 2 cadres. Le traitement avait 3 objectifs : Mettre en évidences les structures sombre de M31 Mettre en évidences les détails fins, en particulier dans les extensions des bras (les fameuse céphéides variables) et dans le noyau Faire ressortir le H-Alpha Vous trouverez mon workflow de traitement ci-dessous (en bleu les étapes dans PIX, en rose dans Photoshop) : A noter que l’image n’a pas été traitée avec BXT (j'ai découvert cette diablerie en fin de traitement), j’ai cependant testé sur quelques zones : bien dosés avec les protections qui s'imposent, ce genre de traitement m’aurait fait gagner quelques heures... Ce que l’on peut voir sur cette photo : Les nuages de poussière dans le noyau : Quelques céphéides variables dans l’amas NGC206 (allez faire un tour dans le post de @Matthieu Conjat chez les voisins : http://www.astrosurf.com/topic/122690-les-céphéides-de-la-galaxie-dandromède-suite-et-fin/) (Extrait sur la luminance, avant denoise, sur la version drizzle) Les structures H-Alpha dans les bras galactiques : Le layer H-Alpha Et comme toujours la full est sur astrobin : https://www.astrobin.com/b5nxi7/E/ J'espère que cela vous plaira et bonne année à tous
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  6. J’avoue lire les réactions avec un peu de perplexité. En écrivant ce texte, j’avais plutôt l’impression d’enfoncer des portes ouvertes. Il s’agit pour l’essentiel de banalités déjà anciennes, que j’ai même hésité à les illustrer d’exemples tant elles sont répandues. Je me suis contenté de les réunir et de les classer. Il n’y a pas l’ombre d’une nouveauté la dedans, rien d’original, ni de révolutionnaire. Je craignais une indifférence polie, style « bof, pourquoi pas ?... ». Je me suis trompé. Je dois admettre que j’en suis plutôt content.
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  7. L’existence de civilisations technologiques extraterrestres est un fantasme. L’idée repose sur des théories fausses et démenties par les observations : CE QUI EST FAUX : - La civilisation technologique est l’aboutissement fatal du Progrès évolutif (c’est FAUX) - Car l’Evolution est un progrès (FAUX) - Et nous sommes l’aboutissement de ce progrès (FAUX) Le premier concept erroné [1] est que l’évolution est un progrès. C’est faux, c’est une interprétation fallacieuse du darwinisme. L’idée que nous sommes l’aboutissement de 4 milliards d’années d’évolution est séduisante mais véhiculée par des figurations erronées [2]. La suite qui en découle, est que notre civilisation technologique est un aboutissement logique de millions d’années de sélection naturelle [3]: si la Vie est un phénomène répandu, ce qui est vraisemblable [4], la multiplicité des mondes habitables [5] rendrait alors l’existence de telles civilisations inévitables. IL N’EN EST RIEN. 1- L’évolution n’est nullement un progrès. Une espèce n’évolue pas pour devenir meilleure dans un absolu inexistant, mais pour s’adapter au mieux aux conditions de vie immédiates [1a]. Il est possible de voir à un instant cette adaptation comme un progrès, mais il est pratiquement obligatoire que cette évolution s’avère nuisible dans un autre environnement [1b]. Or dans sa définition même, l’environnement est changeant. Il n’est donc jamais question d’un progrès continu, le changement rendant les adaptations caduques. 1a L’évolution est une adaptation aux conditions de vie du moment. Loin d’une amélioration directionnelle, l’évolution fonctionne par « bricolages » erratiques construits sur l’existant. Les exemples sont innombrables. Vivre dans l’eau implique des branchies ou un système analogue, et l’évolution a dû bricoler des poumons à partir d’une vessie natatoire pour qu’un vertébré colonise les continents. Mais il est du coup pratiquement perdu pour la vie aquatique, sauf nouveau bricolages genre cétacés ou pinnipèdes. Gould a célébré l’ours le plus mal fichu du monde : le panda. Le panda est un ours, et donc un carnivore. Son milieu de vie en Chine lui a fait intégrer des végétaux à son alimentation, jusqu’à en faire un végétarien exclusif, mangeur de bambous. Sa main a donc dû évoluer pour développer un faux pouce, bricolé à partir d’os du carpe permettant la préhension indispensable pour agripper les bambous. Car l’ours carnivore n’a pas de pouce opposable, n’en ayant nul besoin. Il n’empêche que l’animal garde un système digestif de carnivore, et doit passer tout son temps d’éveil à se nourrir d’une énorme quantité de bambous qu’il est très mal équipé pour digérer. Les détournements de fonction d’un organe sont si nombreux qu’un mot a été créé pour les désigner (préadaptation, ou exaptation). Très classique, les plumes, initialement protection contre le froid, devenues un accessoire essentiel au vol des oiseaux. Les pattes des vertébrés terrestres sont une déformation des nageoires de poissons primitifs. Le lait avec lequel les mammifères nourrissent leurs petits est une modification de la sueur de leurs ancêtres. Etc...etc... Toutes ces évolutions sont des adaptations contingentes à un contexte local et nullement une amélioration progressive vers une perfection. 1b Une évolution favorable à un moment est très souvent nuisible plus tard. On cite évidemment le fameux papillon anglais clair qui était bien camouflé sur les troncs blancs des arbres jusqu’à la révolution industrielle, qui a recouvert les troncs de suie : les papillons sont devenus noirs, après que tous les blancs aient été dévorés. Les rongeurs ont des dents qui poussent en continu (notamment les incisives). Cette croissance, favorable dans la nature où il se nourrissent de fibres dures, est aussi une source de malocclusions dentaires et d’infections si l’animal trouve à se nourrir de tissus mous. On peut facilement multiplier les exemples. Les adaptations à la vie en zone boréale seront évidemment létales sous les tropiques. C’est bien le drame du réchauffement climatique que le changement soudain qu’il nous impose est mortel pour la plupart des espèces qui nous entourent -voire pour nous. Elles sont adaptées à un monde qui disparaît. Pour ce qui est des humains, une récente publication cite la mutation du gène ERAP2 ; cette mutation a sauvé la vie de nombre d’Européens confrontés en 1348-1349 à la peste noire. Mais alors que la maladie a heureusement disparu chez nous (du fait de l’amélioration de l’hygiène), cette mutation qui s’est répandue du fait de la mort de ceux qui n’en bénéficiaient pas est à présent impliqué dans un risque accru de contracter la maladie de Crohn, inflammation auto-immune de l’intestin qui frappe notamment (pas seulement) les plus de 50 ans, peu nombreux en 1348. De même la pigmentation (mélanine) qui protège les Africains du soleil tropical priverait les Européens de vitamine D, synthétisée à la lumière : ils ont perdu la pigmentation en colonisant les terres boréales. (etc...etc...) 2 L’idée que nous sommes supérieurs est typiquement anthropocentrique. Les mammifères n’ont colonisé la Terre qu’après la disparition -purement accidentelle- des Dinosaures non aviens. Les Dinosaures (env. 250 MA jusqu’à l’actuel) non seulement n’ont pas disparu, mais dominent le monde des vertébrés sans interruption depuis leur apparition. Il y a de bonnes raisons à cela : leur anatomie est infiniment plus souple et plus efficace que celle des mammifères. La supériorité des Dinosaures est évidente à plusieurs titres. Leurs os creux sont plus légers et plus résistants que les os des mammifères. Ils ont ainsi pu développer des tailles imposantes inaccessibles aux mammifères. Ils ont inventé les plumes, bien plus efficaces que les poils pour se protéger du froid, et utilisables par la suite pour le vol qui nous est pratiquement interdit. Leur système respiratoire en sacs irriguant tout le corps en circulation continue est très supérieur à notre échange pulmonaire qui mélange air neuf et vicié : Au lieu d’une respiration à double sens qui mélange dans nos poumons l’air utilisé et l’air frais inspiré, les oiseaux, actuels dinosaures, disposent d’un système de sacs aériens répartis dans leur corps et alimentés par les poumons en un circuit à sens unique : c’est bien plus efficace, ce qui facilite l’effort exigé par le vol battu. Comme eux, leurs ancêtres du Mésozoique bénéficiaient d’os creux, à la fois solides et légers, et d’organes sensoriels inconnus. Les Dinosaures ont explosé en milliers d’espèces (un petit millier en sont répertoriées actuellement) colonisant tous les environnements. Le groupe auquel ils appartiennent (Archosaures) domina la Terre en absolu pendant des millions d’années (Ichtyosaures et Mosasaures, Ptérosaures, etc...). Nous n’avons colonisé l’ensemble des continents qu’il y a quelques milliers d’années. Parmi les mammifères, l’Homme est sans doute un des plus mal foutu. Mal armé de dents petites et d’ongles ridicules, il a dû développer l’aptitude à la course pour survivre, puis s’aider d’outils pour les tâches les plus simples. Il est vaincu par n’importe quel carnivore, même petit, et incapable de capturer un herbivore par ses seuls propres moyens. Une bactérie ou un simple virus en tue facilement quelques milliers... L’Homme a du reste bien failli disparaître lui-même. Et même plusieurs fois… L’idée que l’Homme est le sommet de l’évolution est véhiculée par différentes illustrations erronées. Tout le monde a vu la spirale de l’Evolution qui voit surgir du néant primitif notre monde moderne. Cette représentation figure une succession du -reste très partielle- des formes de vie que notre Terre a connues, mais aucunement un progrès, ni même une complexification. Les nombreux récifs du Paléozoique (500 à 250 MA) ne sont ni plus simples, ni moins riches ou variés que les récifs actuels. Au moins cinq écosystèmes vivants se sont succédé sur Terre, et chacun a duré pendant des millions d’années avant de sombrer dans une catastrophe qui a permis la naissance du suivant. Ces catastrophes ont tué aveuglément, touchant le plus durement le sommet de la chaîne alimentaire qui pouvait prétendre dominer le règne vivant : il est en fait le plus dépendant... Aucun n’était moins adapté que nous ne le sommes, et tous ont dominé le monde bien plus longtemps que les quelques millénaires dont nous nous glorifions. Le monde juste précédent (Cénozoique, ou Secondaire) est le mieux connu, une vie foisonnante colonisait la Terre pendant plus de 250 millions d’années. Les vertébrés de ce monde vivaient une vie sociale, en troupeaux ou groupes organisés, et bénéficiaient de sens aiguisés et d’une céphalisation qui n’avait rien à nous envier. Sur toute cette durée, les différents groupes ont évolué, souvent rapidement, et ont colonisé tous les milieux, y compris les airs, les pôles et les mers les plus profondes. Certains ont adopté la station debout, et pratiqué la course. D’autres organisaient des nurseries où des adolescents surveillaient les plus jeunes. Certains chassaient en groupe, se retrouvaient pour se reproduire, mettre leurs petits au monde et en prendre soin. Et soit dit en passant, eux n’ont pas détruit le monde dans lequel ils vivaient... Une autre réprésentation fantasmatique est celle de la succession du singe vers l’Homme, en une marche continue vers le triomphe. Tout est faux dans cette caricature : du singe qui n’est aucunement notre ancêtre à la succession de morphotypes imaginés à partir de fragments d’os ou de dent, alignant des espèces qui n’ont aucune filiation entre elles, accompagnées d’un changement de posture entièrement imaginaire. De façon plus générale, l’idée que l’Evolution admet des tendances (=une direction, donc un but) est complètement abandonnée. Les vieux schémas présentant par exemple une succession de supposés ancêtres du cheval, perdant progressivement des doigts pour arriver au cheval actuel est en fait une sélection d’espèces qui ne sont pas une succession généalogique, mais une simple juxtaposition d’animaux sans liens de descendance. De même l’idée que la capacité cranienne des humains suit une augmentation continue est fausse, comme le prouve le simple fait que Néanderthal ait une capacité supérieure à sapiens. Les plus récentes études indiquent que l’évolution humaine est le reflet d’événements climatiques soudains, d’épidémies brutales, de famines, et nullement d’une tendance vers une perfection dont nous nous targuons d’être le stade ultime. La question des tendances, souvent discutée en paléontologie, a été résolue (notamment par Gould) comme l’effet trompeur d’une modification de la variance dans une population. 3 La civilisation technologique N’EST PAS l’aboutissement logique et fatal du Progrès. Le premier fait qui montre le contraire est sous nos yeux : si la civilisation techno-industrielle était une fatalité, pourquoi les vertébrés supérieurs du Mésozoique, nombreux, largement céphalisés avec un cerveau bien développé, vivant en sociétés organisées, n’ont pas développé une telle société en quelques 250 millions d’années où ils ont dominé un monde offrant les mêmes potentialités que le nôtre, alors que notre industrie n’a eu besoin que d’une douzaine de milliers d’années pour surgir ? Les Archosaures ont colonisé tous les environnements, mers, air, tous les territoires y compris polaires, ont explosé en milliers d’espèces dont des bipèdes, pendant une durée incommensurable, ils auraient eu tout le loisir d’atteindre ce prétendu stade ultime, s’il était fatal. On trouve dans cette idée d’un aboutissement à nouveau le nombrilisme qui biaise tous nos raisonnements. La course à la technologie caractérisant notre monde occidental, nous la croyons fatale. Les principes de base de la sélection darwinienne ne s’appliquent pas qu’aux êtres vivants. Toutes les entités concurrentes obéissent aux mêmes règles. Gould a ainsi démontré que l’évolution des équipes de base-ball américaines, ou encore les claviers de machines à écrire (et d’ordinateurs) étaient régulés par les mêmes règles simples de sélection naturelle. En particulier, leur succès est contingent, lié aux conditions d’environnement immédiates, et aucunement à une perfection mieux aboutie que celle des concurrents (regardez le clavier que vous utilisez, il a été conçu pour gêner la frappe des premières machines mécaniques...). Il en est de même de notre civilisation techno-industrielle. Nous croyons à un progrès continu en sélectionnant les épisodes qui nous conviennent. Dans les faits, il en va bien autrement. Selon une étude américaine, le développement du charbon ne serait dû qu’à une sécheresse prolongée au Royaume-Uni dans la première moitié du XIXème siècle. Les moulins à eau, source d’énergie traditionnelle ne pouvant plus faire face à la demande, l’industrie se serait alors tournée vers le charbon, localement abondant, avant que l’expansion de l’empire britannique ne lui ouvre accès aux hydrocarbures. Le monde chinois a développé une civilisation non technologique, que nous croyons inférieure parce que la puissance occidentale en a eu raison. Il reste à décider si la plus forte est toujours la meilleure : le désastre environnemental créé par l’occident n’est pas une preuve de supériorité. On peut trouver bien des défauts aux sociétés théocratiques, mais certaines tendances actuelles peuvent représenter un avenir alternatif, sans doute peu attrayant, mais qui pourraient bien triompher du modèle occidental à terme. Même dans le pays le plus développé d’occident, un des deux principaux partis politiques développe actuellement une rhétorique anti-scientifique affichée, nie le réchauffement climatique, appelle au boycott des vaccins, et brandit la lecture stricte de la Bible comme règle absolue. Toute une partie du monde s’en tient à la primauté du Coran. En nombre, il fait peu de doute que la Science (et la technologie) fait bien moins d’adeptes que les religions. Notre civilisation technologique est d’ailleurs bien fragile ; nous la croyons à l’abri des cataclysmes qui ont éradiqués des empires plus anciens. Il suffit de voir à nos portes les ravages d’une guerre encore limitée pour comprendre que les âges des ténèbres sont à proximité. Et si notre technologie nous permet d’alerter sur le réchauffement en cours, notre brillante civilisation n’en tire aucune décision, alors même que la menace est immédiate, et mortelle pour des millions d’entre nous : une civilisation supérieure, vraiment ?…. 4 La Vie est certainement un état assez banal d’ordre de la matière. Les unités de base du vivant sont des composés chimiques suffisamment simples pour être accessibles dans des environnements courants. Si le soleil est la source d’énergie la plus commune dans notre quotidien, la découverte d’écosystèmes construits sur la chimiosynthèse montre que les sources peuvent être variées. La découverte de communautés vivant dans des environnements hydrothermaux montre que les modèles qui nous sont proches ne sont nullement les seuls possibles : on n’imaginait pas il y a quelques dizaines d’années une vie non dépendante de l’ensoleillement… La sélection naturelle explique ensuite le foisonnement du vivant, et sa vaste répartition. Le nombre de mondes habitables simplement selon les critères terrestres augmente de plus considérablement la probabilité.Par ailleurs, la chimie du vivant sur Terre est évidemment tributaire des conditions locales. On a pu imaginer une vie basée sur le silicium... Il est donc très probable que la Vie, définie comme l’autoréplication d’entités autonomes, soit un phénomène commun dans l’univers. Il n’en est pas de même de la civilisation technologique. 5 Si la Vie est commune, on peut évidemment argumenter que sur le nombre de cas où elle se produit, un au moins conduise à une civilisation technologique. Cet argument est basé sur le principe qu’un événement qui se produit une fois peut dès lors se reproduire. Reste à estimer sa probabilité. Charles et moi prétendons qu’elle est tellement infime qu’il est vain de chercher.
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  8. Bonjour à tous, Meilleurs vœux à chacun d'entre vous pour cette nouvelle année ! Qu'elle soit riche de beaux ciels et d'observations passionnantes (et pourquoi pas une belle comète, on peut rêver un peu...) ! J'avais initialement publié l'info dans la rubrique "Médiathèque", mais celle-ci étant (beaucoup) moins consulté que le forum astrophoto, je pense qu'il est préférable que je l'indique ici (ça touchera sûrement plus de personnes potentiellement intéressées...). J'ai lancé la semaine dernière une série de tutos vidéo, afin de compléter ceux déjà présents (et à venir) sur mon site (Photon Millenium que vous connaissez peut-être). L'objectif est de couvrir l'ensemble des aspects du traitement astrophoto : du prétraitement aux corrections finales, en passant par la montée d'histogramme, la réduction du bruit, l'amélioration des détails, le mixage HDR, la création de mosaïques, etc. Ces tutos seront disponibles sur la chaine Youtube de Photon Millenium (www.youtube.com/@photonmillenium1904) ainsi que sur le site (https://millenniumphoton.com/tutos-videos/) sur lequel j'ajouterai si nécessaire des ressources supplémentaires (process icons, liens, etc.). Le but est que ces tutos puissent être utiles aux débutants/intermédiares dans le traitement astrophoto, d'où un plan avec des étapes bien distinctes et des vidéos qui essaieront de rester courtes (autant que possible...). Les logiciels utilisés seront essentiellement Pixinsight et Photoshop (éventuellement APP pour des sujets ponctuels). Je pense que la série complète devrait faire entre 20 et 25 épisodes, et j'essaierai d'en publier au moins un ou deux chaque semaine, afin que l'ensemble des tutos soit disponible rapidement. Le but n'est pas d'étaler ça sur des mois et des mois... Les 8 premières vidéos sont en ligne (ce qui correspond à l'intro + aux étapes 1 à 3 sur le plan ci-dessus) : 1/ Une présentation générale des étapes de traitement qui seront abordées, ainsi qu'une réflexion sur les critères d'une "belle" astrophoto : 2/ 12 conseils essentiels pour le traitement astrophoto ! 3/ Présentation des logiciels de traitement (en particulier PixInsight et Photoshop) : 4/ Le prétraitement (1/2) : les principes 5/ Le prétraitement (2/2) : mise en pratique 6/ Crop et retrait de gradients 7/ Corrections du fond de ciel 8/ La déconvolution Les prochaines vidéos suivront bientôt ! 😉 Par ailleurs, outre ces tutos, cela me permettra d’aborder sur la chaine des thématiques plus spécifiques, des sujets d’actualités sur le traitement astrophoto ou encore de tester certains matériels, logiciels ou fonctionnalités… J'espère que cela pourra vous intéresser ! Je vous remercie par avance pour vos retours, qu'ils soient positifs, critiques ou négatifs, afin d'essayer de m'améliorer pour les prochaines vidéos ! N'hésitez pas à vous abonner à la chaine pour être informé des prochaines vidéos et à les partager si vous les trouvez intéressantes ! JB PS : désolé de vous infliger ma tête sur les miniatures : ce n'est pas par narcissisme, mais la difficulté de trouver des éléments graphiques répétitifs pour que la série de vidéos ait une identité visuelle distincte et un peu reconnaissable m'a contraint à cette odieuse extrémité ! 😅
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  9. Nous revenons sur des cibles plus communes, un couple de Galaxies dans Fornax NGC 1316 & 1317 Elle trône, immense et fantomatique, à plus de 60 millions d’années-lumière de la Terre, dans la constellation australe du Fourneau. NGC 1316 est une galaxie géante, mesurant près de cinq cent mille années-lumière de diamètre, et comptant plusieurs milliers de milliards d’étoiles… A ses côtés, comme un flocon perdu dans la nuit cosmique, la délicate galaxie spirale NGC 1317(FornaxB) semble presque intimidée… Et il y a de quoi : la galaxie NGC 1316 a déjà, voici environ trois milliards d’années, absorbé une autre galaxie, les vestiges de cette collision cosmique étant encore visibles, sous la forme d’immenses nuées stellaires auréolant la galaxie, et aussi de nuages de gaz et de poussières chaotiques, zébrant sa région centrale. Région centrale où se tapit, invisible, un trou noir géant… Un autre attribut surprenant de NGC 1316, également connue sous le nom de Fornax A, est ses lobes géants de gaz qui brillent fortement en radio Cette image nous offre une perspective cosmique. En avant plan, quelques étoiles, qui appartiennent à notre galaxie, la Voie lactée, puis les deux galaxies NGC 1316 et NGC 1317, à une soixantaine de millions d’années-lumière. (d’après S. Brunier dans S&V) Full & details astrobin :
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  10. Fin d’année entre les taureaux céleste et terrestre ! Pour le 31 décembre 2022, nous avions programmé une soirée d’observation officielle pour tous les amoureux des étoiles, qu’ils soient astronomes amateurs ou simples curieux. Plusieurs membres d’AG33 étaient présents à cette dernière nuit de l’année 2022 : Denis, Jérémy, Joël, Patricia et moi-même. A notre arrivée avec Denis et Chara au Mémorial vers 16h30, nous avons remarqué une petite nouveauté. Dans les champs, l’agriculteur avait planté de l’herbe… mais cela, nous l’avions déjà constaté quinze jours plus tôt lors d’une sortie improvisée. Ce sont plutôt les ruminants, bovins et équidés, dont la présence était inédite si près du Mémorial. En regardant de plus près, je m’aperçus que de l’autre côté du fossé, pratiquement collé à la haiew, côté ouest et sud, il y avait un fil tendu sur de petits piquets à environ 1 mètre de haut : du fil électrique apparemment pour éviter que les bêtes ne viennent embêter les touristes venant admirer le Mémorial. Je vérifiais rapidement que notre prise était bien en dehors du secteur autorisé au bétail… ce qui était le cas. Elle se trouvait bien à l’extérieur, en environ 50 centimètres du fil. Chara, notre chienne, allait et venait d’un côté et de l’autre de la clôture, ne risquant aucunement de toucher le fil au vu de sa hauteur. Elle aussi était étonnée de sentir ces odeurs fortes et inédites. Passé cette surprise, on commença à s’installer… au loin, le grougrou des grues cendrées nous indiquait leur position au sud-ouest dans les champs. Elles étaient posées se délectant de quelques graines traînant dans les terres cultivées. J’emmenais mon setup grand champ tout près de la prise électrique : une petite rallonge, un trépied, une StarAdventurer, une table, une chaise, un marchepied, un sac photo contenant l’APN, l’objectif, la résistance antibuée + le contrôleur, et une sacoche d’ordinateur + sa tente de protection. Il me fallut faire plusieurs voyages. Pendant ce temps, Denis avait déjà bien entamé le montage de son Dobson 400. Je vis qu’il arrivait à la partie délicate de la pose du secondaire et décidais d’aller l’aider avant de poursuivre mon installation. Une fois le secondaire bien vissé sur les tiges, on remarqua qu’une vache se dirigeait tranquillement vers notre position, suivant un sillon entre les parcelles de champs. Ce devait être la cheffe car elle avait autour du cou une énorme cloche qui tintait assez fort. C’est d’ailleurs à cause du bruit qu’elle faisait qu’on avait remarqué son déplacement. Derrière elle, d’autres vaches et un taureau lui emboîtait le pas. Certaines de ces vaches, des génisses sûrement, devaient être jeunes car certaines s’arrêtaient pour jouer entre elles. Quand la distance avec la meneuse se faisait trop importante, les bovins retardataires se mettaient à galoper pour rattraper la file indienne. Le champ est grand et on vit ce petit manège plusieurs fois. Puis on s’aperçut que les bovins étaient en train de venir vers nous. Elles venaient de pénétrer dans le carré au sud de notre position et, très rapidement, étaient presque coller au fil électrique, à environ 5 mètre, pour nous détailler des pieds à la tête. Quand la chienne se montra, les bovins s’excitèrent… à croire que ces derniers n’avaient jamais vu la gente canine. Heureusement Chara, bien que courageuse, est loin d’être téméraire. L’odeur lui suffit à lui faire comprendre que ces animaux n’étaient aucunement intéressants pour elle et alla reprendre des forces en grimpant sur les fauteuils douillets de la voiture. La Lune était déjà bien présente… et le ciel parfaitement dégagé. La nuit s’annonçait belle mais un petit vent insistant était présent. Je me demandais si avec tous ces paramètres, il était bien raisonnable de faire des acquisitions. La suite me prouvera que non. Une fois le soleil couché, on prit le temps d’observer les grues aux jumelles qui venaient de prendre leur envol, sûrement pour rejoindre leur site de repos nocturne. Elles s’élevèrent en tourbillonnant avant de disparaitre à l’horizon. Je retournais donc près de la prise. Bien sûr les vaches s’avancèrent pour mieux voir ce que je venais faire. Il me restait peu de choses à installer. Je m’attachais à faire une mise en station assez fine mais j’avoue que la proximité des animaux de ferme était plutôt troublante. Avaient-elles bien consciences de l’électrification du fil ? N’allaient-elles pas tenter de venir renifler de plus près mon setup ? Mais elles ne bougeaient pas, me regardant fixement… enfin pour celles qui étaient tout près de moi. Derrière, certaines jeunes vaches semblaient minauder près du taureau. Ce dernier était plutôt chaud patate, voulant couvrir ces jeunes femelles. Mais elles n’étaient de toutes évidences pas prêtes à copuler et le taureau se voyait chassé du dos robustes de ces demoiselles sans conclure l’affaire. On peut dire qu’il était têtu le bougre. Il recommença son cirque jusqu’à ce que la nuit tombe. Je tentais de me concentrer sur ma cible. Au départ, je voulais faire la nébuleuse de la Tête de Singe. Cependant, même le filtre L-enhance n’a pas su atténuer suffisamment la lumière de l’astre sélène. Je me rabattais alors sur Orion… facile et lumineux, je ne devrais pas avoir trop de mal à faire une image finale. Je cadrais la célèbre nébuleuse et réduisais les poses unitaires à 30s… d’abord pour ne pas cramer le cœur, puis à cause du vent qui soufflait en rafale souvent gênante. Une fois les poses lancées, je fermais la petite tente protectrice de l’ordinateur pour cacher un peu la luminosité de l’écran. Les vaches étaient plutôt tranquilles et le taureau commençait à se calmer. J’entendais plus loin les chevaux qui hennissaient, galopant et jouant dans les champs. Je retournais voir les amis autour du Mémorial. Je remarquais que le site RTE au sud-est était tout illuminé alors qu’habituellement éteint. Peut-être était-ce exceptionnel ? Patou proposa alors de passer voir dans la semaine suivant si cette illumination était ponctuelle ou si un employé avait simplement oublié d’éteindre. Un couple et ses deux enfants étaient présents et profiter de l’observation de la Lune, Jupiter, Mars et l’amas ouvert d’E.T. Je sortis mes jumelles, les mit sur trépieds photo et invita les enfants à venir voir également la Lune. La petite famille resta avec nous une petite heure avant de partir réveillonner. A leur place, un curieux s’invitât. Lui aussi voulait profiter un peu de ce beau ciel avant d’aller rejoindre des amis pour le repas de la Saint-Sylvestre. Il était encore tôt : 18 h 30 environ. Patou et Jérémy avaient installé leur instrument. On continua les observations sur les trois télescopes, comparant les qualités optiques de chaque instrument. J’eus l’idée d’aller voir une comète située au-dessus de l’étoile polaire : C/2020 V2 (ZTF). Je pensais être un peu trop optimiste car à magnitude 10, sous cette lune gibbeuse et au-dessus de la cloche lumineuse de Bordeaux, on risquait de se heurter à une tache un peu trop faiblarde… la suite me prouva que non ! Dans le 400, elle se détachait bien du fond du ciel… et il me semblait même voir une courte queue de poussière. On essaya alors les nouveaux filtres Swan Band Comet. Le contraste s’en trouvait amélioré… mais avec la Lune et la PL de la capitale girondine, c’était difficile de juger ces filtres. Il faudra refaire des essais sous un ciel plus noir. On voyait bien aussi l’astre chevelu dans le C9 de Jérémy. Avec notre visiteur, nous avons fait un peu le tour des cibles possibles aux jumelles. Mais la plupart étant au zénith, cela devenait un peu sport. Nous pûmes voir la planète Jupiter et ses satellites galiléens, le rémanent de supernova du Crabe, la galaxie d’Andromède, deux amas ouverts de la constellation du Cocher, le double amas de Persée et bien sûr, la grande nébuleuse d’Orion. Nos nouveaux voisins étaient tranquilles, se déplaçant au gré de leur envie de manger ou d’uriner bruyamment. La nuit était maintenant bien installée et nos amis à quatre pattes s’étaient couchés pour ruminer. Pour nous aussi, il était temps de manger… On ouvrit la bouteille de cidre pour se faire un petit apéritif improvisée avec quelques bricoles à grignoter. Avec Denis, nous dînâmes d’un sandwich au saumon fumé suivi d’un sandwich à la crème de Roquefort. Chara qui s’était endormie dans la voiture, arriva vers nous pour tenter d’avoir un petit bout à se mettre sous la dent. Comme nous étions immobiles, on sentit le froid. La température était correct, vers 9/10°C mais le vent s’était un peu renforcé et devenait désagréable. Patou nous offrit alors de goûter à son jus de pomme chaud, aromatisé comme le vin chaud mais sans l’alcool. Nous fûmes agréablement surpris par le goût de ce breuvage inédit. Alors que notre visiteur nous quittait, Joël arriva. Il avait dîné en famille et venait finir l’année avec nous. Alors que je voulais lui montrer les bovins, ces derniers étaient parti plus loin… oh, pas très loin mais assez pour qu’on ne voit plus que leurs silhouettes se détachaient. J’allais vérifier mes poses et tout se passait bien de ce côté-là… il n’était pas loin de 22h. Je retournais voir les astropotes. On constata qu’à l’ouest une bande claire montait doucement dans le ciel. Notre soirée allait être écourtée malheureusement. Est-ce qu’on pourra la finir au Mémorial ? On verrait bien. Je décidais de poursuivre mes acquisitions jusqu’à ce que les nuages envahissent le zénith. On attaqua alors le dessert : une galette des rois… et deviner qui eut la fève ? C’est bibi ! Malheureusement (ou heureusement), le bonnet ne permettait pas d’y poser la couronne de papier ; Cette nouvelle pause « réconfort » nous fit comprendre que la température avait baissé d’un ou deux degrés et que le vent était toujours aussi agaçant. Les vaches étaient de retour mais cette fois mêlées aux chevaux. Encore quelques observations entrecoupées de discussions, toujours autour de l’astronomie. Nous étions en symbiose total, passant d’un télescope à l’autre. Mais le vent qui s’était renforcé encore une fois, nous amena les nuages plus vite que prévu. Je retournais à mon setup pour arrêter les acquisitions et lancer les dark. Il y en avait pour un petit quart d’heure. Quand je revins sur le site, Patou et Jérémy rangeaient leurs instruments. Les nuages ne laissaient plus assez de ciel pour trouver des cibles à observer… même Orion commençait à se voiler. Voici le résultat décevant mais attendu, au vu des conditions environnantes, sur la grande nébuleuse… je ferais sûrement mieux la prochaine fois. 213 poses de 30s – ISO 1600 – 25 DOF – focale à 200 mm – ouvert à f/5.6 – image cropée. Je partis alors ranger à mon tour. Denis et Jérémy me rejoignirent peu de temps après pour m’aider à tout rapatrier en un seul voyage. Une vache s’était approchée très près de nous pour mieux voir ce que nous faisions. Là, le taureau s’interposa tout en douceur mais fermement et lui fit faire demi-tour. Apparemment, n’étant plus sous l’emprise de ses pulsions, il avait repris son rôle de protecteur du troupeau et, même si nous n’avions rien d’inquiétant, le principe de précaution prévalait. Nous repartîmes alors vers le Mémorial et on prit encore quelques minutes pour tout ranger dans le coffre de la voiture, y compris la table de réconfort et le thermo de café. Il n’était que 23h40. J’invitais mes camarades à aller se mettre au chaud à la salle communale en attendant minuit… ici, le froid et le vent n’incitaient pas à faire la fête. Alors que le Taureau céleste culminait au zénith, le taureau terrestre s’était endormi au milieu de ses probables futures conquêtes ! Quant à nous 5, on rejoignit la salle, au chaud. Minuit venait de sonner et on se souhaitât le meilleur pour la nouvelle année. Encore une heure et demie de discussion autour de nos observations de l’année précédente, un peu de café, des biscuits au chocolat… et nous regagnâmes nos maisons, heureux d’avoir pu passer le réveillon de la Saint-Sylvestre sous un ciel étoilé, même si ce dernier n’a pas été au bout de nos ambitions ! Une très bonne année à vous toutes et tous et surtout un très bon ciel !
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  11. Dans une taverne de St Malo. Par le plus grand des hasards un gueux complètement ivre qui se trouvait là, en attente d’un embarquement sur une caravelle à destination de l’empire du milieu a piqué ma curiosité. Dans son ivresse celui-ci m’interpella en criant OU OU OU. Mais OU quoi lui demandai-je.?OU, OU….. Pouvait il s’agir de notre OU? A coup d’hydromel , je fis parler encore et encore notre manant. Alors qu’il s’écroulait vaincu par l’ivresse, il fint par bredouiller, …bien… bien…bientôt. …2 jours… argh argh…ap…apr…après dernier ….quartier de lune…2 jours……Sésame….ou…ouvre toi….Après réflexion, ce fut clair. 2 jours après le dernier quartier de lune soit le mardi 17…..C’est cela!!!!! Le 17 Janvier mes amis. Derechef j’ai fait armer ma mule, et direction l’Est……
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  12. Salut, en attendant des soirs plus clairs, le 14/12/2022 petite éclaircie entre les nombreux nuages. Il n'en faut pas plus pour sortir le petit tube FC-100 DF sur monture AZ4, déjà monté à demeure dans le salon. Mars n'est pas bien haute et la turbulence est sensible mais tout de suite à 148 X je vois deux grandes zones grises, très pâles d'abord. Au fur et mesure des minutes elles prennent plus de consistance et de petites irrégularités s'y distinguent. Je prends le crayon pour immortaliser tout cela, bien content de cette petite éclaircie. J'enchaîne ensuite sur le repas, mais, gros doute, ne vaudrait-il pas mieux monter le 300 car les nuages se font de plus en plus rares ? En attendant je laisse la lunette dehors. Après manger de gros voiles diffus menaçants m'incitent finalement à laisser tomber la piste du ciel profond et de revenir sur Mars à la lunette. Oulà c'est mieux ! Elle est plus haute, la mise en température du petit tube de 100 mm est totale, le léger vent s'est calmé et la turbulence est plus faible. Le disque est très tranché sur les bords, et les formations précédemment vues sont un peu plus marquées. Mais je dois avouer que tout à l'heure sans mise en température le principal était déjà bien là. La qualité de l'image à 148 X me pousse à chausser ma plus petite focale donnant 211 X. Le disque assez nettement saumon avant, devient plus jaune orangé . Le suivi est encore largement possible sur AZ4. J'ai l'impression de constater un très léger décalage des formations, témoin de la rotation de la planète ? En tous cas, avec 211 X je détaille mieux l'intérieur des 2 grosses zones grises, des différences de ton apparaissent, mais cela reste très ténu. Par très rares intermittences j'ai l'impression de voir encore des détails dans les détails, mais c'est trop furtif pour être confirmé et dessiné. Et comme lors de la belle opposition de 2020, à mon Gr max j'ai l'impression d'en avoir encore sous les baskets, l'image est propre, encore assez lumineuse, les formations assez contrastées pour le diamètre. Un peu frustrant et de quoi réfléchir à une formule pour pousser plus, Barlow (je n'aime pas entasser les optiques ...) ou oculaire de 2.5 ou 3 mm. Après, il n'y a guère que sur Mars et la Lune que j'ai constaté une bonne tenue au Gr, même sur les doubles pas mal de soirs ça brouille un peu. Env 1 h à l'oculaire, scan et reprise sous Gimp
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  13. Pas prises par moi bien sûr. Ces photos de la Terre vue de la Lune prises par la sonde coréenne Danuri sont à couper le souffle ! Enfin, surtout pour la Lune. N'hésitez pas à double cliquer. Bonne fin de journée. https://universemagazine.com/en/danuri-takes-amazing-pictures-of-the-earth-rising-over-the-moon/
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  14. J imagine mais j ai peut être tort qu' une civilisation qui aurait des centaines de milliers d avance aurait forcément les moyens de nous détecter facilement , vu nos propres balbutiements sur la découverte d exoplanètes pseudo habitables. De ce principe et vu l intérêt qu ils porteraient à la découverte de nouvelles espèces ( dont la notre ) il serait donc déjà à nos portes . Donc soit ils y sont , soit ils m existent pas , soit nous sommes les premiers .....ou encore ils existent et n en ont rien à faire vu l intérêt infinitésimal que nous leur inspirons . Personnellement et ayant été témoin d un phénomène que je n expliquerai jamais je suis plutôt convaincu de leur existence mais cela reste à prouver .
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  15. Beaucoup de retard dans mes acquisitions , les voici pour la fin de l'année . Malgré un soleil bas et un forte turbulence . En suspension une bestiole solaire au dessus du limbe solaire Lunette 150 mm apo double étalon PST et camera Apollo IMX 429
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  16. Ca n’est pas réglable facilement mais de toutes façons ça n’a aucune incidence sur la qualité de la mise en station. La video indiquée n'est pas vraiment précise. Si on veut faire correctement les choses voici la marche à suivre (désolé c'est pas une vidéo, j'aime pas ça !). Ici pour une Star Adventurer mais c'est valable pou toutes les montures équatoriales qui utilisent un réticule du type Skywatcher.
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  17. Côté Revere oui, ça n'est ouvert que lors des soirées de l'Astrorama, et encore pas jusqu'en haut. Mais côté Justice il n'est pas impossible qu'on puisse passer (la route sert à accéder à un centre d'équitation et je ne sais plus quoi d'autre). Ceci dit, l'endroit avait la réputation d'être assez mal famé la nuit... (EDIT : j'ai demandé, ce n'est pas fermé, on peut passer mais pas stationner sous peine de se faire dégager par les gardes. Donc on oublie cette option, désolé)
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  18. Merci pour ton commentaire. Quand j'ai commencé l'astro, en 86 ( bigre !! ça fait déjà 37 ans ! ), j'ai eu plusieurs instruments sur monture équatoriale allemande et même un "cul de bouteille " de 200mm sur monture à fourche artisanale de style P. Bourge. Je pense qu'à cette époque on ne se posait pas beaucoup la question et que l'équato allait de soi si on voulait être un astronome sérieux ! Mais, ne pratiquant pas la photo, et avec l'arrivée en France des premiers Dobs, je me suis vite rendu compte qu'avec les faibles Gr utilisés sur nos petits instruments amateurs le suivi équatorial n'avait qu'un très faible intérêt. Finalement, quand je me suis remis à l'astro en 2010, après une assez longue pause, mon choix s'est porté sur un Dob 100% manuel...et je ne le regrette pas ! Si la mécanique est bonne le suivi manuel est un jeu d'enfant ! ça devient très vite une habitude...un geste qu'on fait machinalement sans y penser...une seconde nature !! En fait, quand j'observe je n'y fait vraiment plus attention : je mets l'objet en bord de champ, je laisse défiler, j'observe, je pousse ( ou je tire ) le tube sans m'en rendre compte quand l'objet commence à sortir du champ...et je recommence. C'est comme le vélo !! Si j'en parle dans mon post c'est que justement je viens de changer de tube et que je voulais tester ses mouvements, et les vibrations qui s'en suivaient, avec un fort Gr que j'utilisais pour la première fois : j'ai dû me faire violence et concentrer mon attention sur le suivi pendant quelques minutes pour faire ce test...mais ensuite je n'y ai même plus pensé de la soirée tellement j'étais absorbé par l'observation de Mars. Vu les conditions météo qui règnent en France on ne dépasse pas tous les jours les 300X , surtout en CP, et les objets restent assez longtemps dans l'oculaire. Et même à 500X on a encore un peu plus de 20 secondes avec les oculaires qui vont bien : ça semble peu mais en fait c'est suffisamment long pour avoir le temps de descendre tranquillement de l'escabeau pour aller chercher un filtre ou un oculaire dans la valise, remonter et remettre l'oeil à l'oculaire avec la planète qui est toujours là !! Il m'est arrivé de suivre des NP à près de 800X en manuel avec les 500 et 600 des copains....sans problèmes, surtout avec un oculaire 100° de champ apparent ! Donc, pour l'instant, vu le peu de fois où j'aurai l'occasion de pousser à plus de 500/600X, je n'envisage pas l'acquisition d'une table équatoriale dans un avenir proche. Mais, qui sait? Peut-être que je changerai d'avis un jour !
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  19. Bonjour @Jacques0563 Ce n'est pas grave. En revanche, lorsque tu feras ta MES, il faudra qu'il doit bien à l'horizontal (en faisant pivoter). Tout est expliqué dans cette vidéo à partir de 1'35. https://www.youtube.com/watch?v=8UJcTGNzDyM&t=121s J'espère que cela répond à ta question François
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  20. Merci à tous pour ces développements intéressants. BlurXterminator est un excellent logiciel. Simplement, je ne maîtrise pas encore totalement le traitement... Mon amie Mary Bonell de Nantes a repris quelques unes de mes photos récentes et a refait le traitement complet en partant de la brute d'empilement. Voila ce que cela donne pour la nébuleuse de l'Iris : Nébuleuse de l'Iris (NGC7023) traitement par moi : Nébuleuse de l'Iris, traitement par Mary : Il me semble que c'est probant. Qu'en pensez vous les amis ?
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  21. Bonne et heureuse année 2023 aussi les amis
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  22. Salut, hier soir le ciel était enfin dégagé ce qui m'a permis de finir cette image dont j'avais fait la luminance au début du mois. Ce champ contient la galaxie elliptique NGC1023 en compagnie d'une galaxie satellite NGC1023a, qui figure dans le catalogue de Arp avec le numéro 135, et dans l'angle opposé la galaxie spirale de face IC 239 à faible brillance de surface. Elles font toutes deux partie du groupe dit de NGC1023 relativement proche de nous (20 millions d'a.l.). Bon WE, Dan Détails techniques : Astrographe 200/800 carbone optiques Zen + Wynne 2.5" sur AP900 ASI183mm + filtres LRVB ZWO Guidage OAG + ASI120MM, ASIAIRv1 Luminance 169*60sec Chrominance 60*60 sec par couche Turbulence variable, forte humidité et brouillard pour la luminance, pollution lumineuse (Tour Eiffel à 20km)
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  23. La nébuleuse dite de la « Trompe d’éléphant » est une des plus grande et belle de notre ciel, avec cette structure délicate en pilier autour de laquelle dansent de petits fantômes, et cette (fausse) impression de point de fuite ou de trou dans l’espace-temps… Comme presque toutes les nébuleuses c’est une pouponnière d’étoiles, mais qui montre particulièrement bien les « spots » de création : en effet, les dizaines de petites tâchouilles noires qui se détachent sur le fond coloré sont les zones ou le nuage de gaz originel s’est effondré localement, devenant opaque et de plus en plus denses et chaudes, jusqu’à ce que leur cœur s’allume. Ce sont des cocons d’étoiles. Au centre de la structure en pilier on aperçoit une cavité sphérique enfermant quelques étoiles : ces bébés d’1 million d’année à peine ont tant braillé de vents stellaires qu’ils en ont soufflé les gaz qui les étouffaient ! Au fil des prochains millionnaires la cavité va s’agrandir, tout autour les gaz vont s’agiter, se comprimer puis s’effondrer à nouveau par endroit, créant de nouveaux cocons. Cette nébuleuse est si grande qu’elle ne rentre pas entière dans mon capteur ! Elle fait dans les 150 années lumières de diamètre. Ainsi le faire-part de la naissance d’une étoile n’arrive à l’autre bout que 15O ans plus tard… Quant à nous, nous ne l’apprenons encore que 3000 ans plus tard ! Dans l’univers il faut savoir s’armer de patience. J’ai pris cette image en même temps que la précédente de l’Aigle et des piliers de la création : en effet, cette dernière cible disparaissait chaque nuit sur les coup de 2h du matin derrière la maison de mon voisin : plutôt que de ranger le matériel je pointais alors l’éléphant comme deuxième cible, histoire d’aller jusqu’au bout de la nuit. Ce sont donc les mêmes EXIFS ! Soit : EXIFS (données techniques) : Fait pendant 12 nuits de canicule la première moitié d'aout :-) Au début sans lune, à la fin à la pleine lune. Environs 15h de pose, 2/3 Ha, 1/6 Oiii, 1/6 Sii, filtres Antlia 3nm (Ha et Oiii) et 4.5nm (Sii). + Couleurs d’étoiles : 20x20s chaque couche R/G/B en bin2x2 avec les filtres Baader CCD Zwo 2600mm pro (-10°C/Gain 100/Offset 50) Lunette APO TS Photoline 102mm f/5 (avec réducteur) + focuseur Baader Steeldrive Monture AZEQ6 Guidage au chercheur + zwo 178mm Logiciels : Kstar/Ekos sur Stellarmate RPI4, PHD2, Siril, Photoshop Ciel Bortle 4
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  24. Nouvelle version avec des détails renforcés - au prix d'un peu plus de bruit ! Laquelle vous préférez? Habituellement je n'applique pas de déconvolution sur les images CP, mais les discussions sur le nouvel outils miracle là m'ont fait réfléchir à la question. N'ayant pas PIX je ne peux pas utiliser cet outils, mais comme il est basé sur la déconvolution (en plus de l'IA) je me suis dit que ça pourrait quand même donner quelques résultats. J'ai donc repris ma luminance, qui ici est la couche Ha (yavait rien de plus sur les autres couches pour valoir de les mettre en luminance), et j'ai choisi une étoile d'intensité moyenne vers le centre de l'image que j'ai pris comme PSF. Ensuite sous AstroSurface j'ai appliqué une déconvolution Richardson-Lucy à la luminance version Starless (pour éviter d'impacter les étoiles) avec cette PSF - j'ai testé la Wiener aussi mais elle donnait de moins bons résultats. Et dans ma pile originale photoshop j'ai remplacé la luminance initiale par cette nouvelle starless déconvolué - le reste je l'ai laissé tel quel. Résultat: c'est clairement plus détaillé et plus net, mais au prix d'un peu plus de bruit - avec cette forme de bruit en granules propre aux process de déconvolution. Pour limiter celui-ci j'ai quand même réappliqué un peu de débruitage sur les parties moins détaillées de l'image, et voilà. Du coup qu'en pensez-vous? Vous préférez laquelle?
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  25. Bonjour à tous, Après avoir lu les commentaires sur ma dernière M42, compte tenu du nombre de poses et du ciel très dégagé, j'étais un peu déçu du résultat. Cela provenait certainement du traitement. J'ai tout repris à 0 en éliminant les 6 premières poses qui avaient un fort gradient lié à l'éclairage urbain qui n'est éteint qu'à 23h00. J'ai ajouté un trratement BlurXterminator et j'ai un peu moins poussé les curseurs. Voilà le nouveau résultat pour lequel je suis preneur de vos commentaires... Détails techniques : Lunette Askar FRA500 (F500/D90) Monture Celestron AVX Mise en station QHHY PoleMaster Guidage ZWO1200MM OAG + PHD2 Focuseur Pegasus FocusCube 2 Pilotage monture et Séquenceur : NINA Prise de vue par caméra ZWO ASI 2600 MC PRO (gain 101, Température - 10°C, Offset 50) Filtre L-Pro Lights 174x60s, 50 DOF Empilement et prétraitement SIRIL Traitement PixInsight et Noise Xterminator Post-traitement Luminar NEO
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  26. Voilà j'ai reçu mon matériel astro fin septembre 2022. Depuis il faisait mauvais tous les week-end. J'ai donc étudié vos post et conseils et fais quelques tests à la sauvette entre les nuages. Mais voilà la nuit de jeudi à vendredi il a fait beau, clair et froid -6°. J'ai donc passé la nuit à faire 4 photos et j'ose enfin en montrer 2 qui je trouve enfin bonnes. Mais vos avis et conseils sont bien entendu bienvenus. M42 que je ne présente plus, mais c'était un bon premier sujet pour la saison: Photos réalisées à la lunette Skywatcher Esprit 120ED à 860mm de focale sur monture AZ-EQ6 lunette guide 60/240 et ASI290MM et Asiair plus Nikon Z7 non défiltré et filtre IDAS LPS-P3 Pose de 1h40 en 30x 200sec à 800 iso 30 flats 30 darks 30 bias Faite à Hamois en Belgique le 16/12/2022 Traitement: Siril, Starnet, darktable, GIMP et La rosette NGC2244 Photos réalisées à la lunette Skywatcher Esprit 120ED à 860mm de focale sur monture AZ-EQ6 lunette guide 60/240 et ASI290MM et Asiair plus Nikon Z7 non défiltré et filtre IDAS LPS-P3 Pose de 3h20 en 20x 10 minutes à 800 iso 30 flats 30 darks 30 bias Faite à Hamois en Belgique le 16/12/2022 Traitement: Siril, Starnet, darktable, GIMP
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  27. Bonjour à tous, Deux petites nuits de beau temps depuis des semaines... Vers quoi se tourner. Il se trouve que je n'ai jamais visé M42 avec ma lunette Askar FRA500 car c'est une cible d'hiver et que je n'ai cette lunette que depuis le printemps dernier. Alors j'ai tenté cette cible de deux façons différentes. La première est une composition HOO-RVB de 60 + 60 lights de 60s. Et la seconde est une version purement RVB de 180 lighjts de 60s. Le résultat est très différent dans les deux cas. Laquelle préférez vous ? Et, comme toujours, merci de vos conseils... Détails techniques : Lunette Askar FRA500 (F500/D90)Monture Celestron AVX Mise en station QHHY PoleMaster Guidage ZWO1200MM OAG + PHD2 Focuseur Pegasus FocusCube 2 Pilotage monture et Séquenceur : NINA Prise de vue par caméra ZWO ASI 2600 MC PRO (gain 101, Température - 10°C, Offset 50) Lights pour la version HOO-RVB : 60x60s avec filtre L-Extreme et 60x60s sans filtre Lights pour la version RVB : 180x60s 50 DOF Empilement et prétraitement SIRIL Traitement PixInsight et Noise Xterminator Post-traitement Luminar NEO Version RBV-HOO : Version RVB :
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  28. Bonjour à tous, En complément de M42, j'ai observé la nébuleuse de la Rosette. Pas facile depuis chez moi car assez basse sur l'horizon et donc bien cachée par la pollution lumineuse de la ville. Au départ, je ne voyais pas grand chose sur la capture de NINA. MAis paprès le traitement, il s'avère que la Rosette est bien là. Merci de vos avis. Détails techniques : Lunette Askar FRA500 (F500/D90) Monture Celestron AVX Mise en station QHHY PoleMaster Guidage ZWO1200MM OAG + PHD2 Focuseur Pegasus FocusCube 2 Pilotage monture et Séquenceur : NINA Prise de vue par caméra ZWO ASI 2600 MC PRO (gain 101, Température - 10°C, Offset 50) Filtre L-Pro Lights 62x180s, 50 DOF Empilement et prétraitement SIRIL Traitement PixInsight et Noise Xterminator Post-traitement Luminar NEO
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  29. Une nouvelle candidate NP imagée StDr143 C’est une des raisons qui explique le peu de nouvelles publications que nous ayons faite ces derniers temps, nous nous sommes mis à essayer d’imager les candidates NP et rémanents des découvreurs Marcel Drechsler & Xavier Strottner, ca prend pas mal de temps et ce n’est pas toujours couronné de succès, des fois le signal n’est pas capté par notre set-up… Mais sur celle-ci ce fut un succès, nous avons pû donner donner une apparence à StDr 143. Vous trouverez 2 versions (voir ci-dessous), la première est celle du magicien des signaux faibles Marcel Drechsler et la seconde est la maximum que nous avons pû réussir à faire ressortir… Nous vous dévoilons aujourd’hui la toute première image d’une candidate nébuleuse planétaire inconnue jusqu’à ce jour. Ce nouvel objet a été analysé et ajouté à notre catalogue par Pascal Le Dû, référencé Strottner-Drechsler 143. Nous avons découvert cet objet en janvier 2020 lors d’une session de recherche dans l’hémisphère sud avec mon coéquipier Marcel Drechsler. Cette candidate nébuleuse planétaire candidate est située dans la constellation du Microscope (Microscopium). L'objet est relativement brillant et se révèle dans un bleu azur intense. La nébuleuse planétaire candidate StDr 143 relativement brillante dans la constellation australe Microscopium brille d’un bleu azur vif. L’image montre le noyau interne riche en [O III] de la structure, qui ne fait que quelques minutes d’arc. StDr 143 est entouré d’un énorme halo de H-alpha (hydrogène ionisé), de 53 minutes d’arc de diamètre. Catalog: StDr 143 / PN-G 013.0-39.1 Constellation: Microscopium Coordinates: 20 56 03.57 -31 29 37.93 Diameter: 53 arcmin Distance: 4230 Ly (+/- 530 Ly) Discoverers: Marcel Drechsler, Xavier Strottner Data acquisition and preparation: Los Calvos (Didier Rediger-Lizlov, Fabio Mirra, JC Philippe) dispo sur astrobin : https://astrob.in/d6oszd/0/ version Marcel Drechsler . notre version...
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  30. Salut, en ces temps de disette astronomique j'ai pu shooter dix heures de luminance sur deux nuits ces dernières semaines, que j'ai consacrées à un objet fascinant, l'amas de galaxies de Persée. La chrominance provient de l'année dernière. Toujours au newton 200/800 depuis la banlieue parisienne. Cet amas, l'un des plus massifs connus de l'Univers et situé à environ 240 millions d'a.l., contient des milliers de galaxies et le gaz très chaud qui les entoure est un important émetteur de rayons X (c'est l'amas le plus brillant en rayon X de tout le ciel). Il est dominé par la galaxie de Seyfert NGC1275, abritant un trou noir supermassif en son centre, et est composée en réalité d'une galaxie elliptique supergéante et d'une galaxie type de type HVS ("high velocity system") qui apparaît au premier plan sur l'image. Voici tout d'abord le champ complet : et un recadrage sur la partie centrale (pas facile de recadrer il y a des galaxies partout !). Finalement la luminance annotée avec les galaxies NGC et PGC, ainsi les quasars étiquetés par leur décalage vers le rouge, pour se rendre compte de la richesse du champ. La magnitude limite mesurée par ASTAP est m=21,1. L''objet le plus lointain catalogué est un quasar de redshift z=2,9, sa lumière a donc été émise il y a environ 11,6 milliards d'années avant de finir son voyage dans un jardin de banlieue parisienne... Bon WE, Dan Détails techniques : Astrographe 200/800 carbone optiques Zen + Wynne 2.5" sur AP900 Guidage OAG + ASI120MM, ASIAIRv1 Luminance 600*60sec avec l'ASI183mm Chrominance : 40x60sec par couche avec l'ASI1600mm Turbulence variable, forte humidité et pollution lumineuse (Tour Eiffel à 20km)
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  31. Bonjour à tous, vous le connaissait tous ce bel amas connu sous le nom des "Sept Sœurs" . Je l'ai réalisé cet été sous un ciel épargné par la pollution lumineuse (Dordogne). : 20x300" (2h) : Askar FRA600 F3.9 : ZWO ASI2600Mc Pro : iOptron GEM45 : ZWO ASI290MM Mini : PixInsight - Affinity - Paint Shop Pro : Bortle 2.7 La full se trouve ici https://flic.kr/p/2nHukea
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  32. Bonjour La nuit prochaine, du 6 au 7 décembre, la Lune et les Pléïades seront dans un mouchoir de poche. Mais je profite du ciel dégagé de ce soir, entre les nuages, pour préparer la séance. 105x0.5" 800 ISO 70 mm de focale environ, Canon 6D, obj Sigma 70-200/2.8 S. Empilement sur Sequator+Photoshop. Évidemment, on ne peut pas avoir les Pléïades et la Lune bien exposées ensemble... A+ Fred
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  33. Voici la nébuleuse du Cœur (IC1805) avec mon nouveau process HOO qui fonctionne plutôt bien . Bon ok, le cadrage est un peu serré 🙄 : Antlia ALP-T Ha & OIII 5nm : 42x300" (3,50h) : Askar FRA600 f/3.9 : ZWO ASI2600Mc Pro : iOptron GEM45 : ZWO ASI290MM Mini : PixInsight - Affinity - Paint Shop Pro : Cantal : Bortle 2.4
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  34. Bonjour à tous On les voit rarement (certaines carrément jamais) voici les extensions faibles des dentelles du cygne : Cette image est une mosaïque (2 tuiles) réalisée à partir d'acquisitions Ha (20h30 de pose 123* 600) Suite à diverses erreurs il en résulte une image assez compliquée à traiter : Premier point : 10 minutes avec une 2600mm c’est trop long, à refaire je partirai plus sur des poses de 5 minutes. Je n’ai pas l’impression que cela fut très favorable au RSB Deuxième point : ciel de vacances assez pollué (genre bortle 5/6), j’étais en Toscane dans les montagnes mais la passion (déjà plusieurs fois constaté) de nos voisins italiens pour les éclairages de jardins (à base de Led maintenant, c’est plus écolo…) a produit des gradients particulièrement rock and roll à traiter Troisième : pas de polaire, merci le mode all Sky de l’Asiair, je le trouve cependant moins précis donc beaucoup de déchet lié à la rondeur des étoiles (amplifiées par les 600 secondes d’expo…) j’ai dû virer 4 ou 5 heures (et ça fait mal…) Pour l’assemblage : APP (je débute mais ce soft semble démentiel) Traitement Pix avec montées masquées en plusieurs passes pour contenir la taille des étoiles et bosser les détails de la nébuleuse et ses extensions faibles Et…. (c'est mal je sais) un petit peu de noise exterminator pour réduire un bruit vraiment trop important à mon gout Comparaison entre la brute d'empilement (après DBE) et la délinéarisé, débruité La montée masquée permet d'affiner les étoiles mais aussi de les faire ressortir Setup : TS-Optics 76EDPH ZWO ASI2600MM Pro HEQ5 PRO Antlia H-alpha 3nm La full sur Astrobin : https://www.astrobin.com/a56jzg/B/ Voilà, c'est une première version, perfectible sur beaucoup de points, n'hésitez pas à me faire part de vos remarques
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  35. Bonjour à tous, Après plus d'un mois sans rien pouvoir observer à cause de la météo pourrie dans l'Ouest de la France, j'ai profité d'un créneau de ciel à peu près clair entre 0h30 et 04h00 du matin, la nuit dernière, pour pointer les Pléiades (M45). Un très bel amas ouvert que, bizarrement, je n'avais jamais photographié... Voici le résultat après traitement (avec la méthode que m'a proposée @julienESPsur M33 et qui marche fort bien ici. Merci @julienESP !). Merci de vos commentaires. Détails techniques : Lunette Askar FRA500 (F500/D90)Monture Celestron AVX Mise en station QHHY PoleMaster et NINA Guidage ZWO1200MM OAG + PHD2 Focuseur Pegasus FocusCube 2 Pilotage monture et Séquenceur : NINA Prise de vue par caméra ZWO ASI 2600 MC PRO (gain 101, Température - 10°C, Offset 50) pas de filtre Lights 117x60s, 50 DOF Empilement SIRIL Traitement PixInsight Post-traitement très léger avec Luminar NEO
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  36. Salut, Le temps n'étant pas très propice à l'astro c'est le moment idéal pour revoir ses méthodes de traitement. J'ai repris l'image de M33 postée le mois dernier, prise au 200/800 depuis la banlieue parisienne : et j'ai repris le traitement avec trois changements importants : déconvolution sans masquage (suivant le tuto de Jon Rista) qui fait de plus belles étoiles que la déconvolution avec masquage que j'utilisais jusquà maintenant. remplacement de la montée d'histo classique par le nouveau script "Generalised Hyperbolic Stretch" réduction de bruit en utilisant uniquement NoiseXTerminator en fin de traitement. Voici le résultat, ça claque plus et c'est plus propre que l'ancien traitement, mais je n'ai peut-être pas assez de recul pour avoir un avis objectif (clic droir pour la full) bonne soirée, Dan
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  37. Salut les astrams ! Très pudique sur la publi de mes images car il y a toujours mieux ailleurs, voici mes 2 cibles de ce week-end. Acquisition avec une 72ED+correcteur de champ+Hypercam 183C V1 (non refroidie) sur HEQ5, autoguidage 30/120+385MC M33= 26x3min M45=20x3min 20 darks et 20 flats Traitement sur Siril Un peu de tilt sur les images ( je pense qu'un PO avec serrage annulaire corrigerai cela)
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  38. Bonjour à tous, Je vous présente ma M31 dite la Galaxie d'Andromède pour ne plus la présenter. C'est photo m'a demandé beaucoup de temps de traitement, notamment à cause de la grosseur et de la quantité des photos de la 6200 C'est une composition RVB et HA, j'ai volontairement pas poussé le HA, je ne trouve pas ca naturel quand le HA prédomine le reste de la galaxie. Vous remarquerez aussi que je n'ai pas mis les IFN de HA, je trouve aussi que cela dénature la galaxie. Pas moins de 650x15" pour la couche RVB et 120x120" pour la couche HA faite au DUAL (IDAS NBZ), j'ai bien sur séparé les canaux pour ne garder que la couche rouge. Pour le traitement, je suis partie sur un smooth process comme je les appelle. Essayer de garder une cohérence entre les couleurs, la saturation et les étoiles. Tout à été fait sous PIX / PS. Un process simple basé sur XNoise / Xstart et les composantes de base ACDNR / PixelMath. N'hésitez pas l'ouvrir en grand, les détails y sont fins et bien définis ! Merci la 6200 La full: https://www.astrobin.com/rxtbfc/ Au plaisir les coupains ! Bon ciel.
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  39. Hello la compagnie ! Voici NGC6888 dite la nébuleuse du croissant, c'est uniquement la satrless pour le moment car il me manque encore de faire la couche RGB pour les étoiles 450x30s au RASA11 CEM70G Filtre IDAS NBZ CEM70G Bortle 4 Traitement sous PIX / PS Qu'en pensez-vous ? A plush sous le ciel.
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  40. Salut tout le monde, cette magnifique galaxie spirale vue par la tranche à environ 15 millions d'a.l., dans la constellation d'Andromède, est une des vedettes du ciel d'automne. Son environnement est très riche en galaxies plus lointaines (de l'ordre de 200 millions d'a.l. de distance pour les plus brillantes) aussi j'ai choisi de décentrer le sujet principal pour en inclure un certain nombre. La nuit dernière le ciel était plutôt calme, donnant 1,8 secondes d'arc de FWHM sur la luminance après empilement, mais l'humidité du ciel d'automne n'arrange pas les choses du point de vue de la noirceur du ciel avec la pollution lumineuse de l'IdF. Voici tout d'abord le champ complet que je vous invite à visiter (clic droit pour la full) Un recadrage sur NGC 891 et enfin la luminance annotée bon WE, Dan Détails techniques : Astrographe 200/800 carbone optiques Zen + Wynne 2.5" sur AP900 ASI183mm, guidage OAG + ASI120MM, ASIAIRv1 Luminance 240*60sec à gain 110, -10 °C Chrominance 30*60sec à gain 110, -10 °C par couche Conditions de turbulence plutôt bonne (FWHM de 1,8" après empilement pour la luminance), humidité, pollution lumineuse (Tour Eiffel à 20km).
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  41. Bonjour à Tous, J'ai réussi à profiter des derniers jours de beau temps la semaine dernière pour imager la petite voisine d'Andromède, à savoir la galaxie du triangle. Comme pour mon précédent post sur Andromède, j'ai voulu mesurer les progrès accomplis par l'homme et son matériel. En effet M33 est un de mes objets préférés du ciel et je l'ai photographié à plusieurs époques... Pour commencer, en 2013, en découvrant mon premier APN défiltré (35 poses de 5 min) : Puis en 2020 avec ma première caméra monochrome (une ASI183) qui m'a servi à m'initier aux joies de l'assemblage des couleurs (L=60x180s + 18x180s R-V-B + 18x180s Ha)... Et enfin la toute dernière prise avec mon ASI2600, dont j'ai réalisé 2 versions : une première développée rapidement avec SiriL + PSD (NoiseXterminator + réduction d'étoiles + Lightroom pour peaufiner le rendu des couleurs) : suivi d'une deuxième version traitée avec Pix que j'essaie d'apprivoiser... (+ une petite touche finale sous lightroom pour finaliser la saturation et les couleurs) Une fois de plus, je ne suis pas complètement satisfait du résultat, je suis donc ouvert à vos commentaires et remarques pour progresser... Pour être complet, voici les données EXIF (sur 2 nuits) : lunette TS102 Imaging Star sur Losmandy G11 Luminance : 150x 90s Ha : 39x 300s combiné au final dans la couche rouge R-V-B : 40x 60s sur le rouge et le vert & 51x 60s sur le bleu
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  42. Bonjour à tous, L'automne pointant le bout de son nez et les nuits claires revenant sur les Pays de la Loire, je me suis tourné vers un grand classique pas si facile : M33, la galaxie du triangle. La difficulté est d'intégrer une couche Ha à la photo RVB pour rendre compte des nombreuses zones de naissance d'étoiles dans cette galaxie assez proche de nous (2,76 millions d'années lumière). Pour ce faire j'ai d'abord réalisé une photo en HOO puis une autre en RVB. Après avoir essayé, sans résultat probant, diverses pméthodes d'intégration (script AIP ou Pixelmath) bien expliquées sur PhotonMillenium par Jean-Baptiste Auroux (et oui, désolé cher Jean-Baptiste), je suis revenu à la bonne vieille composition RVB-HOO décrite dans ses tuto par @Colmic. Et là ça marche plutôt bien à condition de bien rééquilibrer les éclairages et les couleurs ce que j'ai fait sous PixInsight. Il y a encore de la lune ce qui fait que le fond de ciel est assez bruité mais les traitements antibruit (Topaz Denoise, TGV Denoise etc..) me faisaient perdre trop de détails dans la galaxie. Je m'en suis donc passé... Ci-dessous le résultat et je suis évidemment preneur de vos commentaires et conseils... Détails techniques : Lunette Askar FRA500 (F500/D90) Monture Celestron AVX Mise en station QHHY PoleMaster Guidage ZWO1200MM OAG + PHD2 Focuseur Pegasus FocusCube 2 Pilotage monture et Séquenceur : NINA Prise de vue par caméra ZWO ASI 2600 MC PRO (gain 101, Température - 10°C, Offset 50), filtre L-extreme pour le HOO, sans filtre pour le RVB Lights : 30x180" en HOO + 50 DOF et 350x120" en RVB + 50 DOF (sur deux nuits) soit un temps total d'intégration de de 13h10' environ Empilement et prétraitement SIRIL Traitement PixInsight Post-traitement et Luminar NEO
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  43. Bonjours à tous, voici ma petite dernière : J’ai décidé de vous faire quelques lignes de bafouille (très inspiré par l’article de photon millénium, merci monsieur Auroux🤗) pour expliquer l’objet. Donc IC1396 : la nébuleuse de la trompe, diamètre : 5 fois la pleine lune. Distance 2400 ~ 3000 AL et donc une taille de ~ 150 AL (c’est gros ! très gros ! exemple M42 c’est 25 AL) Gros nuage de gaz, en majorité composé d’hydrogène illuminé par les jeunes étoiles qui naissent en son sein. Elles se forment essentiellement dans les « globules de Bok », gros tas de poussière et de gaz, qui représente des proto-systèmes stellaires, le plus représentatifs étant celui-ci : Ainsi dans cette zone on estime la présence de nombreuses étoiles très jeunes (100 000 ans) ainsi que quelques centaines en cours de formation. Le rayonnement très énergétique de ces jeunes étoiles « pousse » la matière environnante et créer des cavités comme celle-ci : 2 étoiles sont remarquables : HD206267 : au centre de la nébuleuse (une géante bleue) qui est la principale source de l’ionisation des gaz de la nébuleuse : Mu Cephei (l’étoile grenat) : une supergéante rouge de 25 masses solaire 350 000 fois plus lumineuse que le soleil et 1200 fois plus grosse : Une petite nébuleuse planétaire est visible aussi à droite en dans le OIII, raie caractéristique pour ce genre d’objet. Je n’ai pas trouvé de données particulière et je suis une quiche sur Aladin, si vous avez des infos je prends On distingue bien aussi les petites grenouilles - LDN 1104-1006 (nébulosités sombres) Concernant les acquisitions, J’ai fait ça dans le Berry sur 6 nuits début Aout (pourvoir dormi dans un vrai lit avec le setup qui tourne, c’est à peu près la définition du bonheur…). C’est fait avec une TS76EDPH, une 2600mm et des filtres Antlia en 3nm sur une HEQ5 Après tris j’ai conservé 18H (108x300 en Ha, 40x300 en OIII et 68x300 en S2). Concernant le traitement c’est fait avec Pix. Le mixage SHO avec le plugin SHO AIP. Un travail très attentif a été appliqué aux couleurs, principalement avec des masques de chrominance. Une passe de renforcement des détails dans les structures sombres a été appliqué. J’ai une façon de traité très itérative, en laissant « poser » l’image pour la revoir avec un œil neuf : j’ai fait 18 versions avant d’obtenir cet équilibre qui me convient. La plus grande difficulté à été la gestion du pourtour de la nébuleuse. Full : https://www.astrobin.com/vi97gu/
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  44. Voici la nébuleuse de l’aigle – une des rares bien nommée, tant sa forme peut facilement évoquer un aigle qui déploie son envergure pour prendre son envol ! EDIT: nouvelle version avec détails renforcés et recherche d'un équilibre entre détails et bruit. Merci à @*Axel* pour ses conseils. Précédente pour comparer : https://storage.googleapis.com/dso-browser.com/astrophotography/picture-d4422c01523d2f1ffc09278cb585dd3d-original.png En soit cette cible n’a rien de particulier par rapport aux nombreuses nébuleuses qui parsèment notre ciel. Il s’agit d’un gigantesque nuage de gaz et poussières qui, secoués par des courants gravitationnels, s’effondrent parfois localement sur eux-mêmes pour former une boule de matière tellement dense que des réactions de fusion nucléaires s’y déclenchent : une nouvelle étoile s’allume ! C’est donc une véritable pouponnière d’étoiles qui, une fois allumées, éclairent et font luire les gaz et poussières de la nébuleuse, mais aussi les sculptent en les dardant de particules énergétiques qu’on nomme les vents stellaires, nous offrant in fine ce beau spectacle. Pourtant cette nébuleuse tient une place toute particulière dans l’histoire contemporaine : c’est son cœur que Hubble a photographié en avril 1995 pour produire une photographie célèbre, restée iconique, et qui a changé la donne : les fameux « piliers de la création ». Si vous zoomez dans le cœur de ma photo, vous les verrez… évidemment, pas avec la même qualité :-D Hubble et la Nasa sortaient alors de quelques années bien chaotiques, notamment une erreur de conception qui avait rendu myope le télescope spatial lors de son lancement en 1990. Trois ans plus tard, une couteuse mission de maintenance avait enfin permis de le chausser de lunettes pour lui rendre sa vue. Hubble était alors la risée du grand public, cible d’attaques récurrentes : les gens ne comprenaient pourquoi de telles fortunes étaient dilapidées dans des projets qui ne semblaient servir à rien ! Bien sûr ce n’était pas vrai. La communauté scientifique profitait de résultats fantastiques du télescope, malgré ses défauts, et des découvertes importantes étaient déjà faites grâce à lui. Mais rien de très vendeur pour le grand public… Il fallait trouver un moyen de réconcilier les gens avec le processus, surtout si on voulait à l’avenir obtenir d’autres financements pour d’autres projets (tel que le James Webb !). C’est surtout pour ça – une opération de séduction/communication – que cette image à été produite. Et elle a largement dépassé cet objectif ! Les techniques pour la réaliser n’étaient pas nouvelles (bien que rendues un peu compliquée du fait que tout se passait à distance en orbite :-D) pourtant le soin donné à sa prise et son traitement, et les choix de colorisation à la foi scientifiques et esthétiques, en ont fait une image tel qu’on n’en n’avait jamais vraiment vu auparavant. L’impact culturel de cette photo à été particulièrement fort (voir cet article si vous voulez en savoir plus). Non seulement elle a fait taire la plupart des critiques à l’égard de Hubble, mais plus profondément elle nous a fait découvrir une nouvelle façon de voir l’univers. Plus que jamais auparavant, cette photo nous a fait prendre conscience de l’immensité de ce qui nous entoure en dehors de ce minuscule caillou sur lequel nous évoluons. Et bien sûr elle a fait naître des vocations, dont sans doute la mienne - même si j’ai mis un peu de temps derrière à la concrétiser 😊 Elle a créé un nouvel étalon standard pour la photographie astronomique, donnant des orientations pour les caméras, filtres, etc… que les astrophotographes amateurs utilisent de plus en plus aujourd’hui. Et comme justement je viens d’acquérir cet été du matériel me permettant de faire des photos « à la Hubble » comme dit – à mon échelle, évidement, qui n’est largement pas la même !), c’est tout naturellement que j’ai voulu pointer cette cible dès qu’elle a pointé le bout de son nez ! Quant aux « piliers de la création », on pense qu’ils n’existent probablement plus, soufflés il y à 6000 ans par l’explosion catastrophique d’une supernova à proximité. Mais comme ils sont situés à 7000 années lumières de nous, on ne sera fixé sur leur sort que dans 1000 ans… Si on est encore là ! EXIFS (données techniques) : Fait pendant 12 nuits de canicule la première moitié d'aout 🙂 Au début sans lune, à la fin à la pleine lune. Environs 15h de pose, 2/3 Ha, 1/6 Oiii, 1/6 Sii, filtres Antlia 3nm (Ha et Oiii) et 4.5nm (Sii). + Couleurs d’étoiles : 20x20s chaque couche R/G/B en bin2x2 avec les filtres Baader CCD Zwo 2600mm pro (-10°C/Gain 100/Offset 50) Lunette APO TS Photoline 102mm f/5 (avec réducteur) + focuseur Baader Steeldrive Monture AZEQ6 Guidage au chercheur + zwo 178mm Logiciels : Kstar/Ekos sur Stellarmate RPI4, PHD2, Siril, Photoshop Ciel Bortle 4
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  45. Hello les astrams, Voici ma nébuleuse du lion, prise sur 3 nuits, cible pas facile. (sans lune) Source: https://damien-lasserre.com/products/sh2-132-la-nebuleuse-du-lion Localisée dans la constellation de Céphée, non loin de celle du lézard, cette nébuleuse en émission. Elle est située à environ 10 400 années lumière. C'est une nébuleuse peu photographier, car relativement complexe à imager. Nous l'appelons la nébuleuse du lion, car elle ressemble à un lion avec une belle crinière. Deux composantes dans cette nébuleuse, une belle région d'hydrogène (HA) et le corp et la queue dans l'oxygène (OIII). Paramètres d'acquisition : 210 poses de 120" (3 nuits) DOF Traitement sous PIX / Photoshop et Lightroom Matériel astronomique utilisé : Tube Celestron RASA11 (280mm) Monture Ioptron CEM70G Lunette de guidage TS80 Camera principale ZWO6200MC Caméra de guidage ZWO120MM Filtre IDAS NBZ A plush
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  46. Hello les Astrams, J'espère que vous allez bien ! Voici mon croissant et sa petite bulle qui le suit dans son sillage Plus sérieusement, encore quelques anomalies sur le tilt, pas facile sur un RASA et un FF pour le régler, mais c'est presque good. Traitement de type HOO pour bien mettre en évidence les gaz. Pour les curieux voici les EXIFS RASA 11 Filtre IDAS NBZ CEM70G / Guidage TS80 450 poses de 30" DOF (Darks, Flats et Offsets) Acquisition NINA / PHD2 Traitement sous PIX / Photoshop et Lightroom 15h de travail cumulés entre l'acquisition et le traitement. PS: Pour sa bulle il faut la chercher un peu A bientôt.
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  47. Voici mon projet de printemps, le célèbre duo galactique fait avec une 76EDPH, une 2600mono et des filtres astronomiks deep sky J'ai fais quelques acquisitions en ile de France pour les couches couleurs (10h en RVB) , la luminance elle à été faites dans le Berry durant 4 nuits (pour un total de 20H conservé) Le traitement n'a pas été simple et les étoiles ne me donnent pas encore satisfaction, si vous avez des bons conseils pour leurs redonner une forme gaussienne je prends 😃 (j'ai tester pas mal de truc plus ou moins ésotérique (montée masquée, injection de couche starnet...) J'y reviendrai avec un peu plus de pratique sur Pix La full est ici : https://www.astrobin.com/kq5wzc/
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  48. Au sud de la Vierge, nous pouvons trouver beaucoup de galaxies. Plus de 100 peuvent être recensés sur la version annotée, mais vous pouvez en trouver plus en parcourant la full. Elles appartiennent toutes à l’amas de la Vierge, une collection massive de plus de 2000 galaxies. Les principales sont ici : NGC 5054 : Galaxie spirale dans la Vierge et classée spirale (SAbc). Située à 79 millions d’IA, sa classe de luminosité est II-III avec une large bande HI. NGC 5044 : NGC 5044 est une galaxie elliptique située à environ 127 millions d'années-lumière de la Voie lactée. NGC 5044 est une galaxie LINER, c'est-à-dire une galaxie dont le noyau présente un spectre d'émission caractérisé par de larges raies d'atomes faiblement ionisés. NGC 5037 : NGC 5037 est une faible galaxie spirale qui fait partie du groupe de galaxie 5044. La galaxie est située à 91 millions d’années-lumière. NGC 5037 héberge un noyau galactique actif (AGN) fortement obscurci par la poussière. NGC 5035 : c’est une galaxie spirale barrée de type Sba D située à environ 99 millions d’années-lumière. NGC 5046 : petite galaxie elliptique située dans la constellation de la Vierge à environ 101 millions d'années-lumière NGC 5047 : NGC 5047 est une galaxie lenticulaire vue par la tranche et située à environ 86 millions d'années-lumière. NGC 5047 présente une large raie HI NGC 5049 : NGC 5049 est une galaxie lenticulaire vue par la tranche et à environ 138 millions d'années-lumière. NGC 5049 est une galaxie brillante dans le domaine des rayons X et elle fait partie du groupe de NGC 5044. Full and details Astrobin : https://astrob.in/dz6hzw/0/
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  49. Salut à tous, mes meilleurs vœux pour 2023 (santé surtout! le ciel ensuite.). Ca faisait longtemps que je n'avais pas posté. Je vous présente un test, NGC 7635, la bulle, en LRGB, honnêtement, si vous avez le choix, faites là en SHO, c'est carrément plus intéressant ^^. En fait j'ai fait cette photo pour continuer/compléter mes tests sur mon nouvel instrument (acquis il y a un peu plus d'un an déjà...) et c'est seulement ma troisième photo avec. J'ai galéré à le collimater, et encore c'est pas parfait. Je suis passé par tout les états, miroir trop serré (déformation d'étoiles) , primaire légèrement décentré(minime), mais surtout le baffle qui m'empêchait d'utiliser correctement le microscope de collimation taka sur l'alignement du primaire(du fait du décentrage). Du coup méthode DSI pour la finition, mais pour un amateur dans le Nord Est, c'est franchement la merde vu notre météo et je suis loin d'être familier avec l'opération, j'ai été jusqu'à utiliser une étoile artificielle pour compenser la météo, il m'a fallu plus de 100m pour approcher la mise au point xD. J'étais à deux doigts d'abandonner. J'ai eu des problèmes de reflets, pour pallier, j'ai mis une deuxième chaussette et un pare-buée qui fait double emploi. Fini les reflets! J'ai également eu des soucis avec mon ancien autofocuser (usb focus v3), remplacé par l'italien, problème résolu. Aujourd'hui, même si la prise n'a rien d'originale, j'en suis fier ! C'est un peu un début d'aboutissement de mon chemin de croix. Le début du plaisir avec cet instrument pas facile à maitriser. Côté traitement, je suis passé du bin 1x1 à 2x2 pour la Luminance et de 2x2 à 3x3 pour la couleur. Grâce à cela j'ai maintenant de la couleur. J'ai pas trop l'impression d'avoir perdu en précision. Bref assez parlé. Equipement ASI 2600 MM (Mono) Caméra principale QHY5 III 178M Caméra Guidage ZWO OAG-L Diviseur Optique Filtres RVB Astronomik Deep Sky + CLS_CCD pour la Luminance ZWO EFW 36mm RaF Monture CEM120 d'Ioptron Instrument Ritchey Chrétien 250 (10'') 2000mm de focale F/D ~ 8 de chez SkyVision. Porte oculaire Starlight Feather Touch 2'' (fabrication américaine d'époque) Autofocuser SESTO SENSO (PrimaLuceLab) PrimaLuceLab Eagle 4 pour l'acquisition avec N.I.N.A + phd2 Light Gain100 -20°C 45 * 60sec 3x3 R - Astronomik Deep Sky 45 * 60sec 3x3 V - Astronomik Deep Sky 45 * 60sec 3x3 B - Astronomik Deep Sky 460 * 60sec 2x2 L - CLS_CCD Astronomik (7h40 retenu sur plus de 8h d'expo, principalement des trainées de satellites, gros coups de vents.) Dark Gain 100 40 * 60sec 3x3 60 * 60sec 2x2 Flat Gain 0 30 * L 2x2 30 * R 3x3 30 * V 3x3 30 * B 3x3 DarkFlat Gain 0 30 * L 2x2 30 * R 3x3 30 * V 3x3 30 * B 3x3 Pour la next, je ferais le Dithering toutes les poses et pas une sur deux, voir si ça change un peu. La même en SHO avec mon newton (même diam)
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