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Bonjour, Je ne sais guère où il aurait mieux valu que je poste ce sujet: dans le Matériel Général, les Tests, le Support Débutant... Ni si c'est d'avantage un compte rendu qu'une réflexion ou un simple billet d'humeur. Toujours est-il que c'est bien d'une observation récente que m'est venue l'idée d'enfoncer une porte ouverte: il faut absolument réhabiliter la vulgaire lunette achromatique 70/700 de débutant ! Avant le CROA à proprement parler, quelques éléments de contexte si vous le voulez bien. Ma lunette 70/700, une Bresser Skylux de 2e génération a rejoint le coffre de ma voiture il y a un peu moins de quinze ans lors d'une transaction menée pour une bouchée de pain sur une sortie d'autoroute. Parce qu'elle m'a toujours fidèlement suivi depuis, et même permis de ne jamais renoncer à l'observation visuelle à certains moments, j'y suis demeuré attaché. Malgré la concurrence d'instruments bien plus chers qui se sont succédé elle est restée spéciale, peut-être justement parce qu'elle ne s'est jamais prise pour un des ces instruments rutilants, mais en dépit de ça a toujours délivré des images bien au-delà de mes attentes. Comment lui trouver une place encore utile, et pas seulement affective, parmi un ensemble d'instruments chacun dix à trente fois plus cher? Ces dernières années elle a été la favorite des observations partagées car je ne crains de l'emmener nulle part, ni de la laisser entre les mains de néophytes car justement, elle ne ''vaut rien''. Et elle a dessiné une émotion sur les visages de beaucoup d'enfants et autant d'adultes. Dans ma propre pratique j'ai besoin de disposer d'un instrument rapide à mettre en œuvre, le fameux ''grab and go''. À ce rôle se sont succédé plusieurs instruments compacts, 80f11, 80ed, 72ed, Mak102... mais actuellement j'en pince à nouveau pour ma modeste 70/700. Et je me demande si ce nouvel engouement irrationnel ne méritait pas d'être partagé pour, si ce n'est tenter de le rendre rationnel, au moins redorer un peu le blason d'un instrument considéré comme la base de la chaîne alimentaire, qu'une armée de Dobson 200 avalent allègrement. Ce que la vénérable 60/900 fut à son époque me semble très éloigné de ce qu'est devenue sa version moderne. L'instrument classique de débutant ayant plongé dans un océan d'étoiles et de rêverie plusieurs générations d'astronomes amateurs, inspirant un ouvrage majeur de l'observation -J'observe le ciel avec une lunette de 60mm- a vu lui succéder un instrument qui en lieu et place est devenu presque indésirable: pas assez d'ouverture, pas assez stable, pas assez cher. Mais que s'est il passé? Le CROA, donc, j'y viens. Puisqu'elle est restée montée depuis le réveillon je n'ai eu aucun mal à la jeter dehors d'une seule main. Sans attente particulière, juste l'envie de jeter un coup d'œil, je pointais Jupiter. Les deux bandes visibles à 35x me rappelaient le nombre de sujets sur ce forum où de grands débutants se trouvaient perplexes de ne voir aucun détail dans leur Dobson 200. Poussant à 87.5x un spot sombre à la surface attirait immédiatement mon regard à l'Est du disque Jovien. À 104x il ne faisait aucun doute que c'était l'ombre projetée d'une lune de Jupiter, tandis que la Bande équatoriale nord s'épaississait et devenait tortueuse, et qu'une large irrégularité se demarquait de la bande Sud. Lançant Stellarium sur mon smartphone pour confirmation jeconstatais c'était bien l'ombre de Io et que la Grande Tâche rouge était exactement là où il fallait. Poussant déraisonnablement à 140x malgré une turbulence sensible, l'image toujours lisible bien que manquant de contraste ne laissait aucun doute sur la nature de la scène. Les nuages envahirent le ciel bien avant que le Mak 102 que je venais de sortir pour ce spectacle inattendu n'atteigne sa température de croisière, aussi je rentrais ma 70/700 d'une main aussi vite qu'elle fut sortie. Ce qui m'inspira ce billet. Qu'un instrument si modeste, si léger, si rapide et simple à mettre en œuvre puisse montrer immédiatement des détails satisfaisant de surfaces planétaires. Nonobstant qu'il puisse par ailleurs montrer l'intégralité du Messier et du Herschel 400. Alors certes, vous me direz qu'il y avait derrière un train optique de meilleure qualité (RC à prisme WO, ES 6.7 82...) et dessous une monture de meilleure qualité (Berlebach Report, SW Pronto) que les offres de base. Et je vous laisserai juger si mon expérience de l'observation fait aussi une différence.... Du reste: cette image qui s'est formée au foyer c'est bien ce modeste doublet achromatique de 70mm (67mm d'ailleurs) qui l'a créé. Et pour ça je suis convaincu qu'il faut absolument réhabiliter ces petites lunettes d'initiation. Bon ciel à toutes et tous!7 points
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Ça se prend comme une photo du ciel profond. Sans poser trop longtemps comme dit ci dessus par Chrismlt. Ensuite tu traites en 2 fois. Une version avec empilement axé sur les étoiles : la comète est étalée, les étoiles bien fixes. Puis version 2, empilement axé sur la comète : la comète est fixe, avec sa queue bien visible, les étoiles sont étirées. Dernière étape : assemblage des 2 photos pour avoir à la fois les étoiles et la comète bien fixes. Ça fait du boulot niveau traitement mais avec Siril qui gère les 2 modes, avec un peu d'entraînement et d'essais, ça aide beaucoup. Et à la fin quelle satisfaction de sortir son image du passage d'une comète qui traverse le système solaire 🙂3 points
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Salut, tout d'abord une très bonne année 2023 à tous ! Je vous présente mes deux dernières images, prises entre les nuages pendant les rares moments de répit que nous laisse la météo en IdF, avec quand même une turbulence inhabituellement forte. Tout d'abord, prise le 26 décembre dernier, voici NGC2146, une galaxie spirale barrée dans la constellation de la Girafe à la forme inhabituelle (luminance 200*60sec, chrominance 30*60 sec par couche) Ensuite, prise le 2 janvier, une image de la galaxie NGC 2683 dans le Lynx, une galaxie spirale relativement proche (30 millions d'a.l.) vue presque par la tranche. Toujours autant de turbulence et en plus une lune gibbeuse bien envahissante. Les nuages se sont invités au milieu de la chrominance (luminance 220*60sec, 30*sec pour la couche rouge, 13*60sec seulement pour la couche bleue, couche verte synthétique) bonne fin de journée, Dan Équipement : Astrographe 200/800 carbone optiques Zen + correteur de Wynne 2.5" Monture AP900 ASI183mm + filtres LRVB ZWO Guidage OAG + ASI120MM, ASIAIRv12 points
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C'est un amateur, Bennett Bacon, qui s'est donné pour but de déchiffre l'écriture paléolithique. Parmi les représentations d'animaux bien connues, anatomiquement étonnamment exactes, figurent des signes comme / ou Y ou de simples points. Les archéologues ont depuis longtemps l'intuition que ces signes avaient une signification. Après de longues heures de travail et de recensement, Ben Bacon a fini par contacter un archéologue professionnel de Durham, qui se félicite aujourd'hui de l'avoir pris au sérieux. Pour les auteurs de la publication , ces signes sont des marques temporelles. Pas tout à fait une écriture, donc, mais une signification précise et bien utile pour des chasseurs : un décompte en mois lunaires des cycles de reproduction des animaux figurés, le Y signifiant la mise bas. Une extraordinaire avancée dans la compréhension des figurations pariétales, et un tout-à-fait remarquable exemple de collaboration amateur-professionnel. Bacon et al., 2023, fig.12 points
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Ha ! .... je vois que les trolls ont remonté ce post des enfers pout la nouvelle année !! Génial je préparais un nouveau post avec BXT et paint pro justement pour ce début 2023 😆 Allée bonne année à tous....2 points
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Bonjour à tous, Meilleurs vœux à chacun d'entre vous pour cette nouvelle année ! Qu'elle soit riche de beaux ciels et d'observations passionnantes (et pourquoi pas une belle comète, on peut rêver un peu...) ! J'avais initialement publié l'info dans la rubrique "Médiathèque", mais celle-ci étant (beaucoup) moins consulté que le forum astrophoto, je pense qu'il est préférable que je l'indique ici (ça touchera sûrement plus de personnes potentiellement intéressées...). J'ai lancé la semaine dernière une série de tutos vidéo, afin de compléter ceux déjà présents (et à venir) sur mon site (Photon Millenium que vous connaissez peut-être). L'objectif est de couvrir l'ensemble des aspects du traitement astrophoto : du prétraitement aux corrections finales, en passant par la montée d'histogramme, la réduction du bruit, l'amélioration des détails, le mixage HDR, la création de mosaïques, etc. Ces tutos seront disponibles sur la chaine Youtube de Photon Millenium (www.youtube.com/@photonmillenium1904) ainsi que sur le site (https://millenniumphoton.com/tutos-videos/) sur lequel j'ajouterai si nécessaire des ressources supplémentaires (process icons, liens, etc.). Le but est que ces tutos puissent être utiles aux débutants/intermédiares dans le traitement astrophoto, d'où un plan avec des étapes bien distinctes et des vidéos qui essaieront de rester courtes (autant que possible...). Les logiciels utilisés seront essentiellement Pixinsight et Photoshop (éventuellement APP pour des sujets ponctuels). Je pense que la série complète devrait faire entre 20 et 25 épisodes, et j'essaierai d'en publier au moins un ou deux chaque semaine, afin que l'ensemble des tutos soit disponible rapidement. Le but n'est pas d'étaler ça sur des mois et des mois... Les 8 premières vidéos sont en ligne (ce qui correspond à l'intro + aux étapes 1 à 3 sur le plan ci-dessus) : 1/ Une présentation générale des étapes de traitement qui seront abordées, ainsi qu'une réflexion sur les critères d'une "belle" astrophoto : 2/ 12 conseils essentiels pour le traitement astrophoto ! 3/ Présentation des logiciels de traitement (en particulier PixInsight et Photoshop) : 4/ Le prétraitement (1/2) : les principes 5/ Le prétraitement (2/2) : mise en pratique 6/ Crop et retrait de gradients 7/ Corrections du fond de ciel 8/ La déconvolution Les prochaines vidéos suivront bientôt ! 😉 Par ailleurs, outre ces tutos, cela me permettra d’aborder sur la chaine des thématiques plus spécifiques, des sujets d’actualités sur le traitement astrophoto ou encore de tester certains matériels, logiciels ou fonctionnalités… J'espère que cela pourra vous intéresser ! Je vous remercie par avance pour vos retours, qu'ils soient positifs, critiques ou négatifs, afin d'essayer de m'améliorer pour les prochaines vidéos ! N'hésitez pas à vous abonner à la chaine pour être informé des prochaines vidéos et à les partager si vous les trouvez intéressantes ! JB PS : désolé de vous infliger ma tête sur les miniatures : ce n'est pas par narcissisme, mais la difficulté de trouver des éléments graphiques répétitifs pour que la série de vidéos ait une identité visuelle distincte et un peu reconnaissable m'a contraint à cette odieuse extrémité ! 😅1 point
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La cascade de Kemble est l'une des plus belles figures du ciel d'hiver. Cette belle rivière de diamants stellaires est située dans la constellation de la Girafe. Ce motif d'étoiles n'est pas l'une des constellations visibles dans le ciel nocturne, mais un motif informel d'étoiles connu sous le nom d'astérisme . Rendue populaire par l'astronome Lucian Kemble (1922-1999), elle est constituée d’au moins 25 étoiles dispersées sur une longueur équivalente à 5 fois la largeur de la pleine Lune et s’achève par un petit amas ouvert d’étoiles, NGC 1502 (en bas à gauche). : Askar FRA600 f/3.9 : Optolong L-Pro : 120x60" : ZWO Asiair Pro : ZWO ASI2600Mc Pro : iOptron GEM45 : ZWO ASI290MM Mini & guide scope Omegon 50mm : Siril - PixInsight - Affinity - Paint Shop Pro : env. Lyon : Bortle 6 : 03 décembre 20221 point
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Bonjour à vous, Je viens vous proposer ma version de LDN 1235, la nébuleuse du requin dans Cephée. J'ai conservé environ 20h de poses par poses de 3 minutes unitaires. La caméra est une rising cam IMX571 Couleur et la lunette est une askar FRA400. Je vous dépose un fichier à 50% de l'échelle car j'ai bien conscience que l'image a des défauts et je reprendrais le traitement pour corriger tout ça. Ne soyez pas avare de critiques et conseils, ça ne pourra que m'aider Merci d'avance et bon ciel (bien qu'on ne soit pas verni ces derniers temps...) Full : https://www.astrobin.com/8kkunx/1 point
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Bonjour à toutes et à tous, C'est une annonce très particulière pour moi, de vous présenter "officiellement" le projet sur WA. Un défi qui me tient à cœur depuis plus de 4 ans (avec une pause entre les 2, merci le COVID), enfin en phase de se réaliser petit à petit. Le projet Ouranos consiste à photographier notre maison dans l'univers, la Voie Lactée, en très, très haute définition, le long de son plan galactique - pour cette version. C'est une invitation au voyage, à l'émerveillement, à la (re)découverte de la Voie Lactée. L'objectif est de permettre de découvrir la beauté de notre galaxie le temps d'une balade interactive et de se "perdre" dans son immensité en se déplaçant de constellations en constellations, d'étoiles en étoiles, dans une seule image d'un seul tenant. Il a pour ambition de proposer la plus grande photo de notre galaxie au monde, où vous pourrez zoomer et naviguer entre les étoiles, les nébuleuses et les galaxies, dans une image de 10 milliards de pixels. Une première version incomplète, lancée en 2018, permet de se faire une idée, avec une image de plus de 200 millions de pixels dans la région proche du coeur de la Voie Lactée : https://maximeoudouxphotographie.fr/ouranos135-la-voie-lactee-en-haute-definition/ La nouvelle version de la mosaïque, de plus de 2000 champs, sera ensuite disponible sur internet et accessible à toutes et à tous. Ce projet personnel a déjà bien avancé, notamment avec des prises de vues à AstroQueyras AQ (plus haut observatoire d'Europe - 3000m d'altitude) et à Obstech - Observatorio El Sauce au Chili, sous des ciels parmi les meilleurs au monde. Zone d'acquisition et planning pour la phase 2, menée en 2022 Le travail n’est pas terminé, loin de là. C’est un grand défi technique qui prend un temps absolument dingue (on n'a rien sans rien...). Il oblige à évoluer dans un environnement astrophotographique littéralement hors normes où tout est plus grand, plus long, plus lent, plus difficile à réaliser correctement. Il s'agit de réaliser l'acquisition et l'assemblage de 2000 images du ciel ensemble, prises à des moments de l'année bien spécifiques, tenant compte d'une multitude de paramètres. Hauteur des zones photographiées dans le ciel, rotation de la Terre, conditions atmosphériques, taille des images, temps de pose idéal... rien n'est laissé au hasard. En parallèle, il faut développer la partie interface graphique et visualisation de l'image, afin de profiter au mieux de la mosaïque. Je vous en parlerai plus tard mais de côté, ça avance plutôt bien. Manipuler autant de champs demande de réaliser plusieurs essais - avec des ratés - avant d'obtenir un résultat convenable. Je ne compte plus du tout mes heures dessus, mais encore une fois, on n'a rien sans rien. Après plusieurs semaines de recherches et de calculs sur un traitement adapté à cette échelle, les premières images à champ large commencent enfin à arriver... et à ressembler à quelque chose, notamment vu les objectifs du projet ! Image de 23000 x 9500px (mosaïque de +/- 200 champs) disponible en HD sur https://maximeoudouxphotographie.fr/ouranos-voie-lactee-hyper-haute-definition Celle-ci est la dernière en date - et la plus complexe à manipuler. En effet, pour cette mosaïque de plus de 200 champs, la partie gauche du ciel (Sirius, Orion) a été photographiée au Chili ( Obstech - Observatorio El Sauce) alors que la partie droite (Taureau, Persée) a été photographiée en France ( Observatoire AstroQueyras). Les ciels n'étaient pas DU TOUT les mêmes au moment des prises de vue, avec même du vent à 80 km/h côté France ! La gestion du gradient (voile atmosphérique) était indispensable, car il était extrêmement visible et disgracieux. Cette image est un prototype, une "proof of concept", qui permet de valider plusieurs points techniques du projet, notamment la dynamique globale pour des images en pose unitaire de 180s à f/2. On a quand même un peu de jus à manipuler, mais il ne faut pas être gourmand sur le traitement, sinon gare à la détérioration ! Il reste encore des choses à voir car il y a des défauts, mais cela avance dans le bon sens. Pour les curieuses et les curieux, je pourrai vous montrer un peu l'envers du décor côté essais (et plantages...) sections partielles. Il y a BEAUCOUP à dire sur un projet pareil, qui est vraiment passionnant, quasiment sur tous ces aspects. Un pas après l'autre, OURANOS avance pour une sortie prévue en 2023 !1 point
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un ciel qui se dégage en fin de journée en ce début d'année 2023 cela ne se rate pas 😉 de plus les conditions étaient au top ! Sortie du p'tit Mak 127 pour une mise en température et roule ma poule ! session qui s'est terminée par du visuel avec ma bino, sur la lune et là j'ai fait waouh !!! petites mosaïques lunaire partielles avec des captures faites à la barlow x2, toutes les conditions étaient là pour se faire plaisir... 1 petit transit de Ganymède et la GTR 2 3 4 5 6 Mars 8 Mosaïque partielle 91 point
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Salut Ismael, La vitesse King sur une monture, consiste à prendre en charge la réfraction atmosphérique lorsqu'on vise un astre relativement bas sur l'horizon, et donc ... rien à voir. En fait, le plus simple est de prendre une série d'image de ta comète, avec un suivi stellaire classique, en ne dépassant pas une certaine limite sur le temps d'exposition, dépendant de la vitesse apparente de ta comète sur le fond de ciel (plus elle va vite plus la pose doit être courte) et de ta focale. Et ensuite de compenser avec un logiciel de traitement d'images le déplacement de la comète. L'image cométaire se fige, et les étoiles s'allongent. Sinon, en seconde approximation, une monture sophistiquée, ou un logiciel de guidage peuvent compenser directement le déplacement cométaire. En ce qui me concerne, j'ai toujours compensé au compositage, et ça va bien. Il n'y a pas à se prendre la tête. c1 point
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belles images Vincent, comme quoi il vaut profiter de la moindre opportunité !1 point
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Bravo à vous trois, collectivement vous avez trouvé les deux parties de l'énigme. 😃😀 C'est Joseph Ratzinger qui par ses recherches dans les archives du Vatican a fait réhabiliter Galilée . Merci à lui et Lutz Schmadel lui a attribué un astéroïde à son nom : 8661 Ratzinger. C'est le même Schmadel qui m'a envoyé dans le ciel en 1992 avec l'astéroïde 3446 Combes avec un objet découvert par Karl Reinmuth en 1942 cinq jours avant ma naissance ! Un beau cadeau pour mes 50 ans pour me remercier d'une petite aide pour la mise au point de son fameux dictionnaire des noms des astéroïdes, aujourd'hui référence incontournable de l'Union Astronomique Internationale.1 point
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Oui, c'est justement cet article qui m'a donné envie de faire cette capture 😄 Oui, c'est un pluging qui peut être utilisé sur Affinity. (starSpikes Pro)1 point
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Rien que ça justifie tout... ❤️ Très agréable à lire comme réflexion, qui rejoint un peu le conseil : "le meilleur télescope est celui dont on se sert"1 point
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Sur cette image, deux sortes de « bulles » qui n’ont l’air de rien, comme de petites bulles de savon fragile flottant dans l’espace… Mais c’est une apparence trompeuse, car ce qui s’y déroule est en réalité un des phénomènes les plus violents de l’univers ! On assiste ici aux derniers instants de très, très jeunes étoiles, des bébés en termes de temps sidéraux - encore engoncé dans leurs berceaux, les nébuleuses qui let ont vu naître. Pourtant, il s’agit d’étoiles parmi les plus gigantesques, massives et brillantes de notre galaxie ! Il en est ainsi chez les étoiles : plus elles sont grandes, plus elles brûlent rapidement leur carburant, et plus elles meurent jeunes. Ce genre d’étoile est vorace, un véritable ogre, qu’on qualifie de type « Wolf-Rayet », du nom de deux astrophysiciens français ayant découvert ce genre de monstre. Elle a dévoré d’une traite, en quelques millions d’années, à peine tout son carburant primaire, l’hydrogène – à titre de comparaison au bout de 5 milliards d’années le soleil, lui, n’a entamé que la moitié de ses propres réserves, pourtant bien plus réduites. L’ogre est ensuite passée à ses carburants dit secondaire : hélium, puis éléments plus lourds… L’énergie titanesque qui se dégage de ces nouvelles réactions nucléaires expulse peu à peu ses couches externes de matière dans l’univers - à des vitesses dépassant l’entendement, quelques milliers de kilomètres par seconde ! En rencontrant le gaz de la nébuleuse environnante – le berceau de l’étoile – elle crée tout autour d’elle une onde de choc terrible, un front déjà surchauffé que vient en plus illuminer et ioniser le rayonnement intense de l’étoile, qui s’éloigne peu à peu de l’étoile comme une bulle gigantesque. Comme beaucoup de monstres, cette étoile est destinée à une mort violente et tragique : quand elle aura brûlé tout ce qu’elle pourra, elle n’aura plus la force de retenir la matière de son noyau de s’effondrer sous l’effet de la gravité. Alors elle implosera puis explosera d’un coup en une supernova, l’évènement le plus puissant de l’univers après les quasars. A droite, on a une petite bulle « récente » en termes de temps sidéraux, nommée « Nébuleuse de la bulle » (NGC 7635) tout simplement. Son diamètre est de 10 années lumières, ce qui est énorme - à titre de comparaison la zone d’influence d’une étoile plus classique, comme le soleil, ne dépasse pas 12 heures lumières… A gauche, on a un phénomène qu’on pense similaire mais dont on voit des conséquences plus éloignées dans le temps (quelques millions d’années de plus), avec des gaz formant encore des sortes de fronts arrondis autour de l’étoile, probablement des résidus d’une bulle similaire à celle de droite - elle est surnommée « nébuleuse de la Pince de Homard » (Sh2-157), ce qui est assez bien vu ! Dans les deux cas, l’étoile-monstre n’en n’occupe pas le centre, mais elle est proche d’une de ses « parois » bleuté : en effet le milieu rencontré dans une direction par la matière expulsée est plus dense que de l’autre côté, ce qui en ralentit la progression et déforme donc la bulle. (EDIT: photométrie des étoiles corrigées) EXIFS: Prises sur les 5 rares nuits ou demi-nuits qu'on a eu cet automne, dans des conditions souvent pas terribles... Environs 14h de pose: 8h5 Ha, 3h30 Oiii, 2h15 Sii, filtres Antlia 3nm (Ha et Oiii) et 4.5nm (Sii) + Couleurs d’étoiles : 20x20s chaque couche R/G/B en bin2x2 avec les filtres Baader CCD Zwo 2600mm pro (-10°C/Gain 100/Offset 50) Lunette APO TS Photoline 102mm f/5 (avec réducteur) + focuseur Baader Steeldrive Monture AZEQ6 Guidage au chercheur + zwo 178mm Logiciels : Kstar/Ekos sur Stellarmate RPI4, PHD2, Siril, Photoshop Ciel Bortle 4 Il n'y a sans doute pas assez d'Oiii, il faudra que je complète un minimum - si la météo m'en laisse le loisir...1 point
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La voici ! La nébuleuse de la Rosette ( constellation de la Licorne. NGC 2237). Une superbe nébuleuse en émission, elle mesure 130 années-lumière et située à 4700 années-lumière de nous. Ce fut assez difficile de la capturer en raison des conditions météo défavorables étalées sur plusieurs nuits, nuages de haute altitude, humidité, vent, gel...une faible partie des 300 images ont pu être utilisées. C'est donc 15 heures d'intégration qui ont servi pour cette image en plusieurs couches ( gaz, gaz faible, étoiles). J'ai eu beaucoup de "truc" bizarre sur mes traitements , encore une fois des flats inversés ( même avec offset synthétique) Je me demande si ne surexpose pas mes flats ...C'est à plus rien comprendre. J'ai aussi eu des Trames très marquées , parfois des cadrillages de pixels...je me demande si ce n'est pas du a de la bué sur le capteur. J'ai essayé une palette de couleurs "Hubble" le tout pris avec la 76edph+294mc sur eq6r. Passez un bon réveillon de Noël et à bientôt ! Images prises aux Esperelles1 point
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Je voudrais vous présenter mon nouveau dobson ARP 83, fait par Frédéric Amirayan un artisan basé à Saint-Zacharie dans le Var. Déjà possesseur d’un dobson 400 Sud Dobson depuis 4 ans et comptant mes nuits d’observation au nombre de 32 en moyenne chaque année, j’ai été pris d’un mal bien connu des dobsoniens, la diamétrite. Elle ne m’a plus quittée jusqu’à ce que je rencontre Frédéric Amirayan, un quasi-voisin, et qui fabrique des dobsons de haute qualité. Pour couronner le tout, j’ai adjoint à cet instrument un miroir de 600 mm de diamètre et son secondaire de 150 mm, tous deux fabriqués par Franck Grière de Mirro Sphere. Voici quelques images qui montrent les options choisis et la qualité du travail réalisé. Le barillet, ses 18 points sur 6 triangles reposant sur des bascules et les 2 supports latéraux montés sur 2 galets pour soutenir et contenir l’astigmatisme de surface. Les 7 emplacements pour les ventilateurs, 3 dans le bas de la caisse, 2 poussants et 2 tirants latéraux. Le miroir de 150 mm montés sur tubes carbones et araignée à 3 branches. Le bas de la caisse Les premiers tests ont été réalisés dans un ciel de qualité mais saturé en humidité. Le télescope et ses optiques semblent tenir toutes leurs promesses. La maniabilité de l’engin en hauteur et en azimut est très confortable avec ses tourillons reposant sur le rocker grâce à 2 galets et 1 patin en téflon. L’équilibrage sera parfait avec la batterie fixée à l’arrière du rocker. Je viens d’exposer les éléments les plus évidents et apparents, mais plein de petits détails bien pensés et utiles sont placés à tous les étages de la conception du télescope. Un immense merci à Fred de m’avoir tenu au courant de touts les étapes de la fabrication, photos et commentaires à l’appui pendant les 4 mois de la réalisation du télescope. Son travail est remarquable et méritait de vous être montré.0 point
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Salut à tous, mes meilleurs vœux pour 2023 (santé surtout! le ciel ensuite.). Ca faisait longtemps que je n'avais pas posté. Je vous présente un test, NGC 7635, la bulle, en LRGB, honnêtement, si vous avez le choix, faites là en SHO, c'est carrément plus intéressant ^^. En fait j'ai fait cette photo pour continuer/compléter mes tests sur mon nouvel instrument (acquis il y a un peu plus d'un an déjà...) et c'est seulement ma troisième photo avec. J'ai galéré à le collimater, et encore c'est pas parfait. Je suis passé par tout les états, miroir trop serré (déformation d'étoiles) , primaire légèrement décentré(minime), mais surtout le baffle qui m'empêchait d'utiliser correctement le microscope de collimation taka sur l'alignement du primaire(du fait du décentrage). Du coup méthode DSI pour la finition, mais pour un amateur dans le Nord Est, c'est franchement la merde vu notre météo et je suis loin d'être familier avec l'opération, j'ai été jusqu'à utiliser une étoile artificielle pour compenser la météo, il m'a fallu plus de 100m pour approcher la mise au point xD. J'étais à deux doigts d'abandonner. J'ai eu des problèmes de reflets, pour pallier, j'ai mis une deuxième chaussette et un pare-buée qui fait double emploi. Fini les reflets! J'ai également eu des soucis avec mon ancien autofocuser (usb focus v3), remplacé par l'italien, problème résolu. Aujourd'hui, même si la prise n'a rien d'originale, j'en suis fier ! C'est un peu un début d'aboutissement de mon chemin de croix. Le début du plaisir avec cet instrument pas facile à maitriser. Côté traitement, je suis passé du bin 1x1 à 2x2 pour la Luminance et de 2x2 à 3x3 pour la couleur. Grâce à cela j'ai maintenant de la couleur. J'ai pas trop l'impression d'avoir perdu en précision. Bref assez parlé. Equipement ASI 2600 MM (Mono) Caméra principale QHY5 III 178M Caméra Guidage ZWO OAG-L Diviseur Optique Filtres RVB Astronomik Deep Sky + CLS_CCD pour la Luminance ZWO EFW 36mm RaF Monture CEM120 d'Ioptron Instrument Ritchey Chrétien 250 (10'') 2000mm de focale F/D ~ 8 de chez SkyVision. Porte oculaire Starlight Feather Touch 2'' (fabrication américaine d'époque) Autofocuser SESTO SENSO (PrimaLuceLab) PrimaLuceLab Eagle 4 pour l'acquisition avec N.I.N.A + phd2 Light Gain100 -20°C 45 * 60sec 3x3 R - Astronomik Deep Sky 45 * 60sec 3x3 V - Astronomik Deep Sky 45 * 60sec 3x3 B - Astronomik Deep Sky 460 * 60sec 2x2 L - CLS_CCD Astronomik (7h40 retenu sur plus de 8h d'expo, principalement des trainées de satellites, gros coups de vents.) Dark Gain 100 40 * 60sec 3x3 60 * 60sec 2x2 Flat Gain 0 30 * L 2x2 30 * R 3x3 30 * V 3x3 30 * B 3x3 DarkFlat Gain 0 30 * L 2x2 30 * R 3x3 30 * V 3x3 30 * B 3x3 Pour la next, je ferais le Dithering toutes les poses et pas une sur deux, voir si ça change un peu. La même en SHO avec mon newton (même diam)0 point
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Merci beaucoup pour vos messages je vais essayer la pratique maintenant mais j'espère juste qu'il fera beau 😅. Et j'avais oublié le nom mais je parlais de c/2022 e3 (ZTF). Merci à vous😉👋0 point
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et pensez surtout à bien fermer le diaph à fond si possible, tester avec 2 objectifs pour comparer les tâches et déterminer si elles viennent bien du capteur.0 point
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OK avec ces valeurs je comprends mieux pourquoi l'image manque légèrement de finesse, c'est un pareil chez moi ces derniers mois pas une seule nuit stable... Mais avec un CMOS tu n'as rien à gagner à binner à l'acquisition, mis à part le temps de traitement et le stockage. C'est mieux de tout faire en bin1 et éventuellement de redimensionner à la toute fin du traitement en fonction de la finesse de l'image.0 point
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Hello, tentative pour ma part de contact de 2 artisans FR (dont Terence) et 1 US l'été dernier. Terence est le seul à n'avoir jamais répondu. Il semblerait cependant, qu'il aille très loin côté micro-mamelonnage. Je suis admiratif de la tolérance d'une majorité d'Astrams FR vis à vis du niveau de communication de certains de nos artisans FR et des délais qui dépassent parfois 2 ans. Je suggère de choisir une activité non commerciale dans ce cas, cela sera moins pénible pour l'artisan qui arrêtera d'être interrompu inutilement tout comme pour le client qui n'aura pas l'impression de déranger ou de paraître insistant.0 point
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Pousse la clarté et le contraste, baisse le curseur dans les rouges, toussa toussa dans Photoshop évidemment et le steak sera à point !!!0 point
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Tu trouveras quelques pages en arrière (plusieurs pages en fait !) des compte-rendu avec les différents VONets. Perso j'en ai 3 des VONets dont celui que tu mentionnes à double bande (4 antennes). Le soucis de ces VONEts c'est qu'ils décrochent régulièrement dès que la tablette n'est plus en vue. J'ai posté différentes solutions dans ce fil, dont les CPL qui fonctionnent très bien avec un super débit. Le soucis des CPL c'est qu'il faut du 220V. Comme mentionné plus haut, la solution câble RJ45 fonctionne bien mais uniquement si on branche un routeur RJ45 (ou un extender). Et sinon, une antenne directionnelle type Yagi ou carrément un pont Wi-Fi avec 2 antennes directionnelles. Le soucis des antennes des VOnets ou celle de l'ASiair c'est qu'elle sont prévues pour fonctionner verticalement. Dès l'instant où la monture tourne, l'antenne n'est plus verticale et perd toute sa puissance. Pour pallier à ceci il faut donc une antenne déportée, si possible fixe sur le trépied ou à la base de la monture et toujours tournée vers la tablette.0 point
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Certains connaissent Philippe Tosi, et la qualité de ses miroirs est plus que excellente, et oui il les mesures sont faites avec le Foucault et les retouches au fur et à mesures. Je préfère un miroir fait par Philippe que celui acheté en magasin.0 point
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Et sur le soleil avec un simple filtre en ce moment on voit énormément de détails. Pour rappel, Charles Messier observait avec moins qualitatif que cela quand il éditait son catalogue!0 point
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@damien-astro on t'aime Damien, mais ici on est taquins 😊 si tu savais, parfois, ce que j'endure...... t'oserai pas !0 point
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J'en appelle au grand @kiwi74 ... Après 3 ans d'enfers et d'humiliation pourrait-on enfin fermer ce post infernal pour que mon casier d'astram redevienne enfin vierge de toutes erreurs et que je puisse reprendre enfin ma petite vie d'observateur du ciel nocturne en paix et retombé dans l'anonymat le plus total, je promet de ce fait de ne plus jamais appuyer sur un déclencheur et même d'ouvrir un logiciel astro. Sinon.... Rdv ici même en 2024 ..... bsx. 😭0 point
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il y avait des "choses" autour de nous, on était tout près d'une petite ville en bord de plage, de la vegetation, une autre ville au loin, quelques gros nuages dans le ciel et la quasi pleine lune qui éclairait très bien tout ce petit monde.... bref, pas mal de repères dans l'espace. Autant pour certains "trucs" que j'ai vu dans le ciel (boule brillante en plein jour par exemple il y a longtemps, ou même quelques bolides visuellement plus gros que les habituelles étoiles filantes) je suis bien incapable de dire quoi que ce soit sur la taille ou la distance, encore moins sur la vitesse, ici c'était clair que ça volait bas et pas vite, et que ce n'était pas très gros. c'est ce que je pense, mon fils en a un tout petit (c'est flippant ces machines , l'attaque des drones..), mais ça bourdonne quand même pas mal. Après le "cas de couche d'inversion atmosphérique", c'est inconnu pour moi, mais si tu dis que ça peut empêcher le son d'arriver à moi.. pourquoi pas. Si ça se trouve il y avait trop de vent pour que le son assez faible nous parvienne, ce qui est possible aussi. En y repensant je me dis que le coup de la lumière qui s'évapore colle bien avec le drone qui se retourne et fait demi tour. Du coup de nuit et à une certaine distance... il disparait de nos vues. Enfin pour moi c'était pas un ovni. Par contre, le truc arrêté devant ma fenêtre depuis ce matin, en forme de cigare cubain qui clignote et fait du stationnaire sans un bruit, ... je ne sais qu'en penser 😁0 point
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Salut, il y en a peut-être sur Internet. De grands classiques pour commencer : http://www.astrosurf.com/lecurieux/Evenement ciel/Liste des etoiles doubles.pdf Je ne sais pas de quels ouvrages tu disposes. Je me fais les miennes d'après la Revue des Constellations, the Night Sky Observer's Guide et le logiciel Coelix Pour revenir à Mars, j'ai oublié d'utiliser les filtres bleu et rouge, pris dans l'action de la recherche de détail en lumière classique ! Pas sûr qu'à 100 mm ils soient très utiles0 point
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J'utilise toujours ma lulu Lid.. achetée en 2008, pour la Lune principalement en visuel ou avec une caméra et suivi manuel.0 point
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Salut, Je possède en effet la Benro Polaris, et j'en suis globalement satisfait. Avant tout, il ne s'agit pas d'une monture au sens astro, mais d'une tête panoramique motorisée sur deux axes (pan et tilt). Un module optionnel "astro" permettra d'ajouter un 3ème axe motorisé pour le suivi céleste. Le système ne fonctionne pas comme une monture azimutale ou équatoriale, c'est un système hybride avec 3 axes motorisés. Pour la partie astro, avec le Samyang 135 il ne faudra pas espérer aller au delà d'une minute de pose unitaire. Avec un 75mm, je peux aller jusqu'à 90 sec, voir 120 sec. En suivi astro pure, et pour cette utilisation uniquement, les petites montures de Skywatcher ou Ioptron sont peut être plus adaptées et moins chères. Par contre l'avantage de la Polaris sera la diversité de fonctions proposées, notamment des panoramiques ou mosaïques en suivi, le goto, le contrôle de l'appareil à distance via l'application, la mise en station simplifiée sans nécessité de voir la polaire, etc. David0 point
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Bonjour à tous 😀 et bonne année à tous 😀. Pour la nouvelle année, je vous propose une petite énigme, facile pour certains et pas évidente pour d'autres. Pourquoi Benoît XVI est et restera le seul pape à avoir un astéroïde à son nom, et quel rapport avec le vieux Whiston ?0 point
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Il faisait quand même des belles images, mais utilisait aussi Photoshop 🤣0 point
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C'est lié à la turbulence. ça fait "vibrer" la planète d'image en image, au moment du stacking, ça crée une sorte d'image triple, un peu décalée à gauche (arc sombre à l'intérieur de la planète, la planète elle-même, et un peu vers la droite, arc clair visible sur le fond noir du ciel. Un soir où c'est hyper calme, ce sera invisible. On a ça aussi sur Mars. Sur Saturne on n'a pas ce phénomène. Un peu comme sur les rebonds visibles en lunaire dans les ombres des cratères. ça se corrige très bien avec photoshop. Pinceau noir pour l'arc clair sur fond du ciel et outil "goutte" pour arc sombre sur la planète. Ha oui là tu as le droit de l'utiliser, Noël est passé Jolie session en tous cas, tu démarres bien 2023.0 point
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Ce n' est pas faux , le soucis principal étant à mon sens les pièces plastiques souvent de mauvaise qualité . Je mettrai en avant les vielles lulu japonaises plus sérieuses que l on trouve assez régulièrement à la vente. (60/800 , perl etc..) . Je trouve que bresser fait de beaux efforts aussi pour offrir des achros au meilleur prix avec des PO par exemple de meilleur qualité . Quoiqu'il en soit il y a de quoi se faire plaisir avec ces petites lunettes faciles à mettre en oeuvre .0 point
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@stephane7, concernant un oculaire ciel profond grand champ tel 14mm....18mm, un correcteur de coma deviendra probablement votre souhait afin d'obtenir une image plus qualitative notamment en bord de champ à cause du rapport f/d court de votre newton, cependant votre monture eq5 est presque en limite de charge déjà pour du visuel avec un tel tube. L'oculaire APM UFF 18mm par exemple comme indiqué plus haut est léger et de dernière génération avec une bonne correction pourrait éventuellement vous satisfaire même sans correcteur, mais il faudrait confirmation. L'hypérion 17mm que je ne connais pas semble moins bien corrigé en bord de champ, et déjà 2 fois plus lourd. En tout cas prenez le temps des informations et de la réflexion pour la capacité de charge de votre monture avec votre tube et le poids des différents accessoires sans parler de l'astrophotographie que vous n'avez pas complétement épargnée qui nécessite l'apport conséquent de poids.0 point
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Je partage mille fois. Pour les fêtes, j'ai retenue des Alhena sur AZ2. Les récipiendaires ont exprimé leur vif contentement0 point
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Bonjour hibou, La qualité de ces lunettes me surpend également à chaque fois que j'y observe. Je profite de ton sujet pour y joindre mon temoignage récent. J'ai pas mal laissé tomber l'observation depuis une bonne année pour des raisons personnelles. Avant-hier soir, il y avait un rapprochement de la lune et de mars. J'ai voulu jeter un oeil rapide, j'ai sorti la lunette de ma fille qui était prête, une 70/700 skywatcher, un peu modifiée, avec une queue d’aronde et un chercheur. Il était environs 22h, les 2 astres étaient très haut et, avec un eudia 35mm, les 2 entraient dans le champ. La lune était éblouissante et très propre, les ombres bien dessinées et mars, un petit disque orange. J'ai grossi sur mars, avec une barlow x3 et un 11mm. J'y ai distingué assez nettement les zones sombres et je me suis dis, soulagé, que l'émotion était toujours là (j'avais un doute). Faute de temps et à cause du travail, j'ai replié. Je n'aurais pas sorti un instrument plus volumineux. Pour moi, ça reste un bon instrument dont les défauts sont principalement la monture et le chercheur. En tout cas, c'est celui qui m'a servi à me rappeler que c'est toujours aussi beau le ciel, la nuit. Bon ciel.0 point
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Je redéterre ce post pour faire un mea culpa concernant ce qui été précédemment dit ici. Je possède cette caméra depuis maintenant 4 mois et j'ai pu la tester sous un peu toutes les coutures et sur différentes cibles. Tout d'abord, je reviens sur la question d'un éventuel filtre bloquant l'IR évoqué hypothétiquement auparavant. J'ai pu réaliser quelques images en lunaire/planétaire à travers trois filtres IR-pass différents. L'un à 642 nm, l'autre à 850 nm et le dernier à 890 nm, dans la bande du méthane. La caméra se comporte très bien à ces longueurs d'onde ce qui infirme l'hypothèse de la présence d'un filtre bloquant les infrarouges à l'entrée du capteur. Cela dit, le fait qu'en IR la 462 soit supérieure à la 662 reste d'actualité. En UV, la caméra fait également le job. Je n'ai malheureusement pas pu la tester sur Vénus ( faute au fait qu'elle soit restée inobservable pendant cette période ) mais j'ai pu sortir des choses intéressantes sur Jupiter et, surtout, Mars. Couplée à un filtre U-Bessel de chez Chroma ( centré à 360 nm et passant sur 80 nm pour une transmission de quasiment 100 % ), elle ne réalise pas de merveilles mais donne un aperçu intéressant. Quoiqu'il en soit, la 662 est une caméra couleur et pour faire de l'imagerie en UV ou en proche IR ( en-deçà de 800 nm ), il sera préférable de se tourner vers un capteur monochrome. Reste l'imagerie IR au-delà de 800 nm ( dont la bande du méthane ) où les couches couleurs se neutralisent, laissant alors le capteur se comporter comme un capteur monochrome ( après un méticuleux équilibrage des canaux, de préférence ). C'est alors, à mon sens la meilleure utilisation que l'on puisse faire de la 662 ( ou d'une 462 ) dans ce domaine des infrarouges. Pour illustrer ce compte-rendu, je terminerai la rédaction de ce post en y joignant quelques images réalisées en-dehors du spectre visible avec ma 662 mc... Jupiter et Saturne, au CH4, à 889 nm pour 20 nm de bande passante... ... avec un filtre passe-haut IR 850 nm...0 point
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C'est coloré, j'aime bien ! Petite question comme je suis en train de traiter une image du même type (double amas de Persée), comment as-tu fait les aigrettes, Affinity ?0 point
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Très belle cascade, à comparer avec l'APOD publiée hier : https://apod.nasa.gov/apod/ap230103.html0 point
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Coucou La Terre est toujours là, et le Soleil ne l'a pas encore mangée. Peut-être qu'un tsar parano-mégalo autopromu et à l'esprit (très) dérangé le fera avant la star... c'est une autre histoire. En tous cas, la naine blanche que deviendra le Soleil devrait faire environ 53% de la masse actuelle du Soleil et n'aura plus qu'un diamètre de l'ordre 10 000 à 15 000 km (à peu près le diamètre de la Terre). En prenant en considération sa vitesse de rotation actuelle de 1 tour en 27,3 jour en moyenne, ça veut dire que la naine blanche fera 1 tour toutes les 1min à 2min30s. Ca donne le tournis !0 point
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M'en fout j'en ai un . Et oui la période de l'abondance c'est fini, terminé, c'est du passé. Il faudra s'y faire et apprendre à vivre avec plus de sobriété et de modération.0 point
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Et vu comment cela se passe niveau économique, sûrement pas près qu'on en revoit de sitôt... Bon ciel.0 point
Ce classement est défini par rapport à Paris/GMT+01:00