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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 03/03/23 dans toutes les zones
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Bonjour à tous, Voici une cible que je n'avais jamais essayée : le triplet du Lion. Le traitement est particulièrement intéressant car il permet de faire ressortir pas mal de détails, y compris avec une focale moyenne comme celle de ma lunette Askar FRA500. MErci de vos avis. Détails techniques : Lunette Askar FRA500 (F500/D90) Monture Celestron AVX Mise en station QHHY PoleMaster Guidage ZWO1200MM OAG + PHD2 Focuseur Pegasus FocusCube 2 Pilotage monture et Séquenceur : NINA Prise de vue par caméra ZWO ASI 2600 MC PRO (gain 101, Température - 10°C, Offset 50) Filtre L-Pro Lights 324x120s, 50 DOF soit plus de 10h d'intégration Empilement et prétraitement SIRIL Traitement PixInsight, BlurXterminator et Noise Xterminator Post-traitement Luminar NEO3 points
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Bonsoir à tous ! Quelques acquisitions de la soirée du 01.03.23 la lune est bien haute et les conditions idéales pour une session à la Barlow x2 Avant tout un peu de visuel à la Bino, quel régal !!! Puis quelques tuiles pour une mosaïque. Mak 127 + Barlow x2 + Asi 224 + filtre IR cut 1 La mosaïque 2 3 4 le mur droit 5 63 points
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Bonjour les amis, Je vous partage la même araignée que le post précédent mais vue au microscope de face avec l'objectif 4x et 10x. Ce serait une "zoropse à pattes épineuses" (https://fr.wikipedia.org/wiki/Zoropsis_spinimana) ou bien une "Tégénaire" (https://fr.wikipedia.org/wiki/Tegenaria_domestica) selon le dessin qu'elle a dans le "dos" : J'ai lu sur Internet qu'il y aurait 1700 espèces d'araignées en France ! Objectif 4x : Image stackée à partir de 132 photos dans Hélicon focus avec la méthode C Objectif 10x : Image stackée à partir de 63 photos dans Hélicon focus avec la méthode C Amicalement, FRanck3 points
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Bonjour à tous, plutôt adepte du ciel profond je ne viens pas trop par ici, mais trop de frustration acquise ces dernières semaines, quand j'ai vu le ciel hier soir, j'ai sorti le tube 🙂 Voici donc la lune du 3 mars, imagée au newton 200/1000 et asi 183 Acquisition de 500 images sous Sharpcap, empilement des 100 meilleures sous autostakkert et traitement des détails sous registax. Plutôt content du résultat poru une sortie "sur le pouce".2 points
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20230207 COMETE C2022E3.mp4 Bonjour, Une petite vidéo de la comète C2022 E3 Date : 07/02/2023 à ANGERS Canon 100D Défiltré ISO 800 15s Objectif CANON ESF 55-250MM à 154MM StarAdventurer Mini wifi Traitement SIRIL. Merci à @Vicc2803 pour le tuto Merci pour les Emojies et commentaires Bon ciel.2 points
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Oui les services publiques se doivent de décarboner leur pratique MAIS je ne crois pas que le mécanisme de résistance au changement soit spécifique au service publique : inutile de détourner l'attention sur un bouc émissaire en particulier. Sur les 10 tonnes d'impact moyen d'un français, il y a 8,6 tonnes qui ne sont pas dû au service public mais à des choix personnels ou collectifs (par exemple, privilégier la voiture plutôt que les transports en commun - qui peuvent être privés d'ailleurs-). Par contre, oui pour arriver à 2tonnes, il faudra que les services publics (police, justice, enseignement, hôpitaux, soins,...) se décarbone en même temps que les 8.6 tonnes. N'oublions pas également la demande de services publics peut venir des citoyens eux mêmes. Services publiques ou pas, les mécanismes de résistances au changement sont les mêmes: 1) méconnaissance (ou ignorance volontaire) de ce qu'est le réchauffement climatique en terme de conséquences et d'origine anthropique 2) méconnaissance des impacts carbone de nos actions et de nos choix. C'est valable pour toutes les personnes, a fortiori pour les élus, les citoyens, les personnels administratifs. 3) la résistance au changement avec des évolutions classiques comme celle ci: Beaucoup sont encore dans le déni (même si cela évolue tout doucement). On trouve de la colère qui se retourne contre des solutions (ex bashing de la voiture électrique). On trouve de la peur : "changer est impossible !" Cette résistance au changement, je la rencontre partout: dans les services publiques, dans les entreprises, chez les cadres comme chez les ouvriers, chez des décideurs comme chez des électeurs. Elle existe parce que cela remets en cause une manière de vie. Le changement met en cause nos valeurs ne serait que le prestige d'avoir une belle voiture/maison (symbole de réussite) ou le fait de faire un nouveau bâtiment, symbole d'une ville prospère ou d'une entreprise florissante. Parfois, c'est aussi simple que "c'est ma vie, je ne la changerai pas..." Ces mécanismes ne sont pas spécifiques aux services publiques. Par contre, il y a une vrai question systémique: Les discussions le montrent bien. Changer une chose dans la société implique de changer d'autres choses. S'attaquer aux émissions liées aux transports implique de: - développer l'électrification des usages --> réseaux électriques, production électrique, ... - développer les transports en commun parce que tous le parc de voiture ne pourra être transformé en électrique - modifier les lieux de travail/logement pour raccourcir les distances. - développer le télétravail mais sans pour autant rallonger les distances travail/logement. -... Les impacts carbone de nos sociétés sont profondément interdépendants. Il en est de même pour le logement, l'alimentation, les services publiques. N'hésitez pas à vous situer dans la courbe du changement si ce message suscite l'envie de répondre! Personnellement, je suis passé par là en partie grâce à ce forum. Le déni du réchauffement climatique de personnes (relire depuis le début) m'a amené à chercher la réponse à leurs contradictions. Comme dans toutes recherches, chercher des réponses m'a amené à les trouver mais aussi à tirer le fil ou les fils du réchauffement climatique. Du déni, je suis passé rapidement à la colère et la peur avant d'en déprimer. L'acceptation des faits permet de passer à l'action, d'effectuer les changements que je peux faire et d'aller vers un futur possible. Je ne peux que vous inviter à faire ce chemin parce qu'une chose est sûre : le futur ne sera pas sympa à vivre AVEC un réchauffement climatique important. On pourra avoir une technologie développée mais dans un climat plus chaud et sec (prévision pour la France), sans eau, il n'y aura pas de belles cultures et l'alimentation (y compris l'eau potable) sera une préoccupation majeure.2 points
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Salut, Je confirme que c’était une soirée sympa avec mon pote Michel 😊. Nous avons pu tester le petit routeur Opal wifi avec nos asiair pro/plus et il est vraiment génial et augmente considérablement la portée du signal wifi à plus de 60m à travers champs (5ghz) et encore nous aurions pu tester même plus loin et en mode 2.4ghz ! La prochaine fois… J’ai pu brancher aussi mes 2 setups complets avec un asiair pro et un plus et le tout fonctionne parfaitement bien sans perte de signal😊 La nuit à été très belle avec une température très légèrement négative -1 mais un vent glacial et heureusement que nous avions pu nous réchauffer dans le van de Michel 😁 ! Vive l'apéro, le repas chaud avec café ou thé 😁 J’ai fait aussi la méduse mais le cadrage est loupé et j’ai traité vite fait sans les DOF, je verrai un peu plus tard pour reprendre le traitement complètement avec les DOF cette fois-ci… et je pendrai certainement les étoiles au l-ultimate car les étoiles sont beaucoup plus fine que le L-pro ! IC443 : Photo prise au foyer de l’esprit, camera asi 2600mc au gain 200, filtre Optolon L-pro ( 40x60s) et filtre L-Ultimate (60x180s). Sinon lors de notre avant dernière sortie dans le Vexin mi-février toujours avec Michel, j’avais fait la nébuleuse du cône (NGC2264) toujours au foyer de l’esprit et le filtre l-ultimate en 60*180s gain 200. Bonne soirée à vous, David Merci beaucoup Alain et je te souhaite le bonjour également ☺️, c'est vrai que je ne participe et ne poste plus trop mes photos sur les forums... 🙄2 points
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Bonjour à tous, J'avais enfin l'occasion de sortir hier soir après pas mal d'occasion manqué ces derniers temps et je voulais tester mon nouveau newton sur des galaxies mais le vent était tellement fort que j'ai préféré me rabattre sur ma lunette. Malgré un guidage pas évident à cause des rafales j'ai quand même pu shooter 5h00 sur la nébuleuse de la méduse avec le matériel suivant: Lunette Askar FRA400 Caméra ASI2600MC Filtra Antlia ALPT guidage via diviseur optique et une caméra ASI290mm Monture CEM40 Pilotage avec un Asiair Pro 60x300s: Nico1 point
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Bonjour à tous, J'ai acquis récemment un nouveau newton 200/900 que je destine avant tout aux galaxies mais, comme j'étais impatient de le tester, je suis quand même sorti hier malgré la lune bien présente (et j'en ai d'ailleurs profité pour admirer le spectacle de la conjonction impressionnante entre Venus et Jupiter!). Vu les conditions j'ai décidé d'oublier les galaxies et de shooter une cible qui me tentait depuis longtemps: le casque de Thor. C'est une cible assez délicate car particulièrement basse sur l'horizon sud. Pour optimiser les acquisitions j'ai décidé d'utiliser mon réducteur Starizona 0,75X ce qui me donne une focale réelle de 654mm soit un rapport f/d d'environ 3,3. Voici le résultat de 60x300s avec le matos suivant: Newton TS ONTC 200/900 Correcteur/Réducteur Starizona Nexus 0,75x Caméra ASI 533MC Filtre Antlia ALPT Guidage avec un diviseur optique et une caméra ASI290mm Monture Ioptron CEM40 Pilotage avec un Asiair Pro Je suis très content du résultat pour une première utilisation du tube et je suis impatient de le tester également sur des galaxies à sa focale native dès que la lune se fera plus discrète. Nico1 point
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Bonsoir à tous, petite soirée très sympa dimanche dernier en compagnie de mon pote @David_LEGRANGER dans le Vexin pour tester nos nouveaux routeurs (j'en parle dans le topic dédié ASiair). Une très belle nuit mais alors un vent à décorner un cocu On s'est mis un peu à l'abri d'une grange avec mon camion pour protéger également. Température extérieure autour de 0 mais alors en ressenti avec le vent... Glagla Qu'est-ce qu'on était bien dans le camion avec le chauffage pendant que les poses s'accumulaient toutes seules Avec l'extinction des villages le Vexin est redevenu une très belle destination pour l'astrophoto à moins de 70 bornes de Paris. Voici une petite photo d'ambiance en début de soirée, c'était très joli ce rapprochement de Vénus et Jupiter : Bon c'était une nuit de tests mais autant imager si on peut... Alors voici IC443, la nébuleuse de la Méduse, accompagnée de IC444 également. Très difficile à traiter, notamment avec le gradient terrible que j'avais en OIII car la Lune en premier quartier était pas très loin. Setup : - FSQ106 au foyer sur EM400 Temma2 - ASI2600 mono + filtres ZWO (H et O 7nm) - guidage OAG-L + ASI174 mini - le tout piloté par l'ASiair Plus et donc le routeur Opal qui nous a donné les plus grandes satisfactions 50 poses de 180s en Ha (gain 100) 28 poses de 180s en OIII (gain 100) Pré-traitement SiriL, composition RVB en HHO, finition CS5 avec Plugins StarX et NoiseXterminator. Une starless pour commencer (cliquez dans l'image pour la full 4k) : Et la version étoilée (cliquez dans l'image pour la full 4k) :1 point
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La série continue grâce au beau temps dans l'ouest. Hier soir, après la conjonction j'ai pointé M51 que je voulais refaire depuis l'an dernier. Je n'étais pas très content de moi et je sais que je suis meilleur aujourd'hui 😊 Donc voilà la belle. Toujours C8 f/6.3, Altaïr 26C sans filtre en ville. Traitement Siril et Pix 8h40 au total par pose de 30s Ce soir reste une trouée, je pense faire le Ha de NGC 2403 Samuel1 point
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à Noël mon gamin (en CM2) m'a demandé un microscope Bresser LCD un appareil génial qui a toute sa place à coté de mon matos astro (surtout quand c'est nuageux) Nous avons recueilli de la mousse en forêt, un peu d'eau de mare et laissé croupi pendant 3 semaines. il y a un paquet de vie là-dedans (acariens, ect ...). Plus qu'à trouver le nom de toutes ces bébêtes...1 point
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Au cœur de la rosette C’est encore une des stars de l’hiver, NGC 2237 se situe dans la constellation de la Licorne assez proche de la grande étoile Bételgeuse. La nébuleuse de la Rosette, aussi connue comme Caldwell 49, est une vaste région HII située à quelque 4700 années-lumière du système solaire. On estime la masse de la nébuleuse de la Rosette à environ 10 000 fois la masse du Soleil. NGC 2237 est une « pouponnière » d’étoiles très active, où se sont déjà formées de nombreuses étoiles. Données brutes issues du site "Telescope Live" et prises avec le télescope newtonien de 19,6 pouces (50 cm) à l'observatoire d'El Sauce (Chili) en janvier et février 2021. Gros travail de nettoyage des données avant reconstruction du SHO. 4 x 600s en Ha 4 x 600s en OIII 4 x 600s en SII Pré traitement Siril, traitement SHO Pixinsight, retouches Affinity. La version full ici https://flic.kr/p/2ojEts41 point
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Bonjour à tous , une animation qui ne restera pas dans l'histoire, j'ai attendu un flare mais rien n'est vraiment venu. on voit quelques mouvements autour de AR3234 Les conditions étaient mauvaises, j'ai utilisé la 150mm mais elle n'a pas surmontée les turbulences dues aux hauts nuages Paul chargement très long1 point
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Bonjour Christophe, j'allais justement faire un post ! Bonjour à tous, une petit update sur le projet qui continue à avancer et approche de sa version définitive. J'ajoute également une photo d'une cession sur notre belle nébuleuse Orion. Malheureusement avec un calendrier chargé et une météo capricieuse, les sorties ont été très réduites. Sur la photos vous voyez un petit boitier avec des fils, il s'agit d'une première étape pour ajouter l'autoguidage ST4 au boitier. Le programme intègre déjà la fonctionnalité, mais il faut que je fasse les tests pour valider le bon fonctionnement. Pour les nouvelles fonctionnalités, il y a eu pas mal d'ajouts dans cette nouvelle version du programme : - Des nouveaux filtres sur le mode Stacking : Smart Sharpen, Median Blur, Deconvolution Richardson Lucy, Deconvolution Wiener (applicable sur l'image stackée ou sur chaque frame avant stacking, en mode test car en toute logique la déconvolution doit s'appliquer sur l'image stackée). Certains de ces filtres pourront être supprimés si pas convaincants. - Les prises de vue sont dorénavant au format PNG sans compression et perte d'informations, - L'image visualisée sur l'écran embarqué de la box peut également être visualisé sur n'importe quel appareil connecté à la box (smartphone, ordinateur, tablette, ...) Voilà, on approche de la version finale !1 point
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Bonjour à tous ! La nuit dernière m'a permis d'imager la nébuleuse du cône en RVB, chose que je ne croyais pas vraiment possible depuis chez moi à cause de la pollution lumineuse. Cette image compte 248 x 60" après tri, capturées avec une ASI294MC sur RC8 + réducteur (1090 mm de focale résultante), un filtre Astronomik L3, le tout emmené par une AZ-EQ6. Pilotage NINA et traitement intégral avec Pixinsight. Je l'avais faite l'année dernière avec ma petite lulu de 80/400 + ASI2600MM en HOO version palette peau de renard, image retouchée récemment. Je ferai certainement un mix des deux prochainement Edit du 28/02 pour le mix HO/RVB1 point
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Bonjour les amis, Je vous partage une araignée capturée sur mon escalier et photographiée en macro taux 1/1 : Matériels utilisé pour les prises de vues : Dimension de l'araignée : L'araignée de face en macro taux de 1/1 : Image stackée à partir de 130 photos dans Hélicon focus avec la méthode C Amicalement, Franck PS : Je vais rechercher son nom . . .1 point
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Bonjour, Je continue les traitements des acquisitions réalisées début Février réalisées avec le nouveau SW 150/600 muni de son réducteur x0.86. Il mes monté sur une HEQ5 Pro (Rowan) guidée par une ASI 178 MM sur Askar FMA 40/180. Caméra ASI 2600 MC Pro à -15°C à gain unitaire de 100 J'ai fait mes premiers traitements avec Siril 1.2 et globalement c'est super et je suis loin d'avoir exploré toutes les possibilités du lmogiciel. La fonction réduction du bruit est super, et évite d'utiliiser Topaz Denoise sur PhotoShop. Voila le résultat NGC 1499 en 40 x 180 s avec un filtre IDAS LPS D3 le 11-02-2023 M 42 en 110 x 60 s avec un filtre Altair 4 Bands 5-12-2023 il y a un artefact en bas que je n'explique pas (fuite de lumière sur le filtre ?) Bonnes soirées Philippe0 point
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Aïe... Alors disons le tout de suite, autant ça peut le faire, autant pas du tout (l'instrument comme cadeau) et il y a toute une réflexion à mener pour trouver l'instrument "idéal", sans doute dans le budget des 300e que vous citez. Ce n'est d'ailleurs pas une question de budget, mais de choix dans des 10aines de matériels possibles...0 point
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Bonjour, ayant un Dobson 200 (f6), sincèrement vous ne sortirez que très très rarement le 3mm. Il faudra un ciel parfait et une collimation vraiment parfaite. En planétaire je navigue principalement avec un 6 et certain soir avec un 5. Pour le champ maxi, et souhaitant rester en 1,25’’, j’utilise un ES 24/68, il fonctionne vraiment pas mal. Je préfère cette pupille de sortie que celle d’un 30 que j’ai eu. Le fond du ciel est plus sombre, ce qui me permet de trouver rapidement certaines nébuleuses faibles. Bon ciel. Bruno0 point
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Bonsoir, Bon, le ciel était de la partie en journée et en première partie de soirée mais évidemment, vers 21h00 lorsque j'ai commencé à observer, les nuages avaient déjà fait leur entrée sur scène... la lune n'étant plus visible correctement que par intermittence. Courte séance déception qui malheureusement n'augure rien de bon pour les prochaines phases. Mais restons positifs ! De mon côté, j'aurai pu observer et imager notre satellite plusieurs jours d'affilée! Allez, deux trois petites photos au mak 127 et smartphone en afocale: Golfe des Iris et Gasendi en vedettes. Bons cieux à tous.0 point
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Mes traditionnelles mosaïques du jour au Baader continuum et k-line. Seeing moyen. Fine brume d'altitude mais ciel dégagé. Exceptionnellement, j'ajoute à cette série un compa entre mon filtre proche-UV de 8 nm FWHM et un vrai filtre Cak 2 angströms monté sur une lunette de 70 mm. L'acquisition et le matériel appartient à un ami parisien mais le traitement a été effectué par mes soins. Le contraste est saisissant ! A noter qu'un filtre proche-UV type Baader k-line ne montre que la photosphère solaire avec sa granulation déjà visible en lumière blanche là où le calcium pur autorise l'observation de la chromosphère et de ce qu'on appelle la super-granulation...0 point
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Hier soir, finalement le temps est resté clair et comem NGC2403 du début de semaine me faisait de l'oeil, et vu les images sur le net et les commentaires sur les énormes nébuleuses hydrogène présentes, je me suis dit que j'allais tenter la manip de faire du HaRGB. J'ai donc repris mon image RGB de 8h cumulées à laquelle j'ai ajouté via Pix la série de cette nuit avec presque 8h aussi de Ha au L extreme par pose de 90s cette fois. C'est la première fois que je tente cette manip donc merci pour votre indulgence et vos commentaires ! J'ai pas osé pousser un peu plus le Ha mais c'est possible, je sais pas trop... En tout cas, ça lui donne du peps 🙂 HaRGB à gauche et pour rappel après, la version originale en RGB Samuel0 point
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Bonsoir, J'a essayé de capter ce soir le rapprochement des deux plus brillantes planètes. Le ciel s'est brouillé assez vite, les deux images sont prises plutôt dans le crépuscule. Une image au bridge Lumix: Une autre au foyer de la L150/750 achro. Aucun détail sur les planètes. J'espérais avoir au moins les satellites mais comme j'avais eu la flemme de sortir la monture équatoriale et que le ciel s'est voilé... en fait j'ai des traces des satellites sur une image pas présentable, une image unique avec le 350D poussé à 1600 ISO... L'image présentée est plus propre mais sans détail. On est prié de reconnaitre les planètes à leur couleur. Cordialement, Claude0 point
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Quelques photos prises du rapprochement Vénus/Jupiter du 2 mars 2023 depuis Ayguemorte-les-Graves (33) entre deux passages nuageux !0 point
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La courbe du changement qui se termine avec le mot "croissance" et se termine plus haut qu'avant le changement, je suis pour. Dommage quand même que l'unité en ordonnée ne soit pas indiquée. On ne sait pas si c'est du PIB ou le nombre de réfractaires en rééducation. Non, non, ce n'est pas de l'extrémisme. C'est juste le plan de réorganisation de la société en fourmilières de taille contrôlable pour empêcher tout individualisme (1) et en assumant la semi-pauvreté généralisée, deux conditions nécessaires à l'emprise des chefs et des idéologues constructivistes sur les fourmis, mais cela n'a rien à voir avec de l'extrémisme puisque c'est juste ce que la situation impose objectivement, faut ouvrir les yeux, quoi. Dernière minute : bonne nouvelle pour la planète ; grâce à la sécheresse, des mairies commencent à refuser de nouvelles maisons à la campagne. C'est le bon sens qui vient tout doucement... (1) Ta quête de sens en tapant le carton au bistrot ne m'intéresse pas forcément, et je vais chercher mes services là où c'est commode parce que le folklore villageois n'intéresse pas davantage le pourtant néo-rural que je suis.0 point
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Oui, j’ai fait un traitement HDR qui est finalement un peu too much quand on utilise noir exterminator. Mais je la laisse comme cela car j’aime bien justement ce niveau de détails. C’est une affaire de goût 😉0 point
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bonjour, ben tu vois ça commence à donner de très bonnes images pour une 80mm . Paul0 point
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La lunette rentre avec le train d'imagerie et les câbles dans le sac. C'est 3 câbles à rebrancher (2 sur la monture et 1 sur la batterie). Avec l'ASiair c'est prêt à imager en moins de 20 minutes une fois arrivé sur le terrain, en nomade.0 point
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Bonsoir Voici deux traitements des acquisitions de ce midi. GRAND MERCI PAUL. ED 80 + PST modifié + DMK 31 SER 500 img 150 retenues AS30 point
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Bonjour Hier soir je n'arrivai pas à me décider à sortir la lunette pour une image planétaire incluant les deux astres. J'avais déjà tenté ce genre de cliché en 2015 et été déçus du résultat. Je vois aujourd'hui que je ne suis pas le seul. J'ai donc opté pour une image à grand champ. L'installation du matériel est beaucoup plus simple 😁. A bientôt Jean-Christophe0 point
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Même question..... Petit rappel : nous avons besoin de détails si vous voulez qu'on puisse résoudre votre problème. Dire juste, "moi aussi", ne nous aide malheureusement pas.0 point
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c'est vertigineux et trés raffiné à la fois.....vraiment superbe! Bravo!0 point
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Même au télescope, pas facile de retrouver Jupiter dans les voiles célestes, mais on y arrive. Heureusement que Vénus était présente pour baliser, quelques jolies vues quand même des deux comparses à 50x dans le 250mm, mais pas de photo souvenir, Jupiter bien trop pâlotte.0 point
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Bonjour @NGC1958, Dis comme cela ça parait brutal mais c'est tellement vrai ! Je ne vous répondrai pas sur tel ou tel matériel mais sur une méthodologie pour arriver au meilleur choix. Vouloir réaliser avec succès des photos du Ciel profond avec juste les notions au départ, non seulement cela va être terriblement difficile, mais peut-être même impossible. Autant en sociologie qu'en neurosciences, il est reconnu qu'au delà de cinq concepts majeurs à maitriser en même temps, le cerveau humain a atteint ses limites. Bien sûr il existe quelques très rarissimes individus qui peuvent aller jusqu'à 6 ou 7. A moins de faire partie de ce groupe très restreint, je vous inviterais bien à faire comme la plupart ici, y aller marche par marche. La première marche est l'apprentissage théorique. Fixez-vous comme objectif de bien comprendre et surtout maitriser le chapitre échantillonnage. En ciel profond c'est fondamental. Lorsque vous aurez acquis l'échantillonnage prenez la mesure exacte de ce que va vous imposer le seeing. Ce sont vos lieux d'observations et votre capacité/envie de déménager le matériel qui sera la limite. Une fois bien acquis ces connaissances, très au-delà des notions vous allez définir vos cibles privilégiées et les classer par dimension de champs. Ce n'est qu'à partir de là que vous pourrez commencer à définir votre setup en commençant par la caméra. Ce sont vos cibles privilégiées qui vont définir votre caméra en partant de l'échantillonnage idéal pour la cible et du champ requis. Une fois votre caméra définie et son échantillonnage connu, vous pourrez alors commencer à chercher le tube idéalement adapté à votre caméra, toujours selon le critère d'échantillonnage. Parvenu à cela vous listez tout le matériel que vous souhaitez adjoindre à votre setup et vous en calculez le poids. Ajoutez à ce poids une marge de 10%, qui représente la filerie, les attaches, et le " on ne sait jamais", puis vous le multipliez par 1,43. En effet une monture ne peut porter en astrophoto que 70% de la charge en visuel annoncé par le fabricant. Vient enfin le choix de la monture qui portera tout cela. C'est le composant déterminant dans la qualité du suivi en poses longues. Ne "mégotez" alors pas sur les qualités mécaniques. Il ne vous reste plus qu'à choisir son dimensionnement. Pour cela choisissez un modèle dont la charge max annoncée par le fabricant est égale au moins au calcul que vous avez effectué ci dessus à savoir Capacité de charge de monture pour la photo = (Poids total de l'instrumentation + 10%) X 1,43. Là vous devriez ne pas être déçu par votre composition. Cependant si vous débutez avec votre matériel définitif que vous souhaitez de haut niveau, vous serez un peu comme ce jeune apprenti à la conduite qui décide de la faire sur une formule 1. Je vous laisse estimer les minces probabilités de réussite. Bonne réflexion Ney0 point
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Bonjour les amis , Chouette petite bestiole que l'on trouve dans les maisons , fdudu en tout cas c'est un super travail avec Hélicon focus et 130 images . J'aime aussi les photos du matériel utilisé et de la dimension de l'araignée . Pour ma part j'ai une bronchite ce qui me tiens à l'intérieur , mon épouse a trouvé une fleur d'orchidée au sol, j'en ai profité pour faire des clichés d'un des pétales déjà légèrement flétri La photo 1 est en normal et la 2 en négatif l'objectif est de 10X0 point
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Logiciel pipp , autostackkert et registax je découvre ça c est impressionnant0 point
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Non pas pour le moment, mais je le ferai c’est sûr. Pour mon dernier télescope j’avais fait ce post : Merci pour le lien, j’aurais préféré les plans, mon fils à une imprimante 3D. 😉0 point
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Bonjour, Je continue à suivre les comètes de la période qui sont visibles de mon balcon. Malheureusement je n'arrive pas à aligner sur la comète, DSS ne la détecte pas, trop faible sur les brutes... Cordialement, Claude0 point
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Bonjour à tous, Voici un tuto sur l'utilisation de Siril pour empiler vos images sous Siril manuellement. Il s'inspire en grande partie de cet excellent tuto vidéo que je vous recommande vivement! EDIT du 04/04/2021 : un tuto plus "officiel" sur l'utilisation de Siril en mode manuel est en ligne ici sur le site du logiciel depuis quelques jours. Il dit à peu prêt la même chose que celui-ci, mais est un poil plus récent et s'applique à la version 0.99.8 de Siril alors que celui-ci se basait sur la 0.99.6. Si vous préférez utiliser Siril avec des scripts, il y a l'excellent tuto de Colmic, LA référence en la matière, à voir ici : https://www.webastro.net/noctua/astrophotographie/tutorial-siril-complet-pour-apn-fichiers-raw-et-camera-fichiers-fits-r185/. L'avantage des scripts c'est que c'est plus facile à mettre en œuvre : le tuto de Colmic m'a permis de découvrir Siril quand j'ai commencé l'astrophoto, un grand merci à lui !! Celui du mode manuel est de permettre de comprendre un peu mieux le processus et de vous donner plus de degré de liberté une fois que vous maitrisez le sujet. Le niveau au-dessus c'est de créer ses propres scripts mais je ne traiterais pas ça ici. Note : ce tuto est orienté photos sans filtre ou avec filtre unique (typiquement avec un caméra couleur ou un APN) car je ne me suis pas encore mis à l'imagerie à filtres je ne saurais donc pas vous en parler 🙂 Avertissement : je ne maitrise pas TOUT ce que je vais vous dire. J'ai appris à travers d'autres tutos ou conseils à droite à gauche, et pour certains réglages je me contente d'appliquer ce qu'on m'a conseillé sans vraiment comprendre. Chaque fois que ce sera le cas je vous le dirais clairement, si vous en savez plus n'hésitez pas à le dire en commentaire et je compléterais. 1) Présentation de Siril Siril est un logiciel permettant le pré-traitement et l'empilement des photos astro, ainsi que les premiers traitements "de base" (suppression du gradient, colorimétrie, étirement d'histogrammes...). Il est moins complet que la référence pro Pixinsight mais à l'avantage non négligeable d'être gratuit et d'être développé par un français 🙂 Pour le ciel profond il est réputé d'un niveau très comparable à Pixinsight, ce qui est nettement supérieur à la plupart des autres outils existant à ce jour (DSS, Sequator...). En revanche pour le planétaire, ou la photo de voie lactée avec paysage par exemple, on préfèrera d'autres solution. A l'heure où j'écris ce tuto Siril est en à la version 0.99.6, une bêta 2 de la future 1.0. C'est cette version que je présente ici avec captures d'écran, sous Windows en l'occurrence mais à priori tout est identique sous Linux ou MacOS. Siril supporte en entrée beaucoup de format d'image dont la plupart des RAW de différents constructeurs de caméras/APN. Si ce n'est pas le cas des votre il faudra vous trouver un outil pour les convertir en FIT ou TIF. En sortie, Siril produit du FIT 16 ou 32 bits par défaut mais peut exporter en plusieurs formats dont TIF 16 bits pour traitement ultérieur sur Photoshop. Siril se télécharge ici : https://www.siril.org/fr/ Le développeur de Siril est très actif sur le groupe Facebook, ainsi qu'une grande communauté prête à vous aider ici et ailleurs si vous avez des soucis. N'hésitez pas à demander ! 2) DOF et empilement Je ne vais pas vous faire ici un cours sur les DOF et leur intérêt pour améliorer l'image. En résumé, ces images une fois empilées (on les nomme alors "master") permettent de cartographier les défauts optiques tel que tâches ou vignetage (FLATS) ou les différents types de bruit entrainés par le capteur (OFFSETS, DARKS), défaut qu'on va ensuite retirer (soustraire) de nos photos brutes (LIGHTS) avant leur empilement (donc au prétraitement). L'ordre des opérations de soustraction peut être variable, c'est pourquoi vous trouverez des versions différentes selon ou vous regarder, ce qui peut prêter à confusion... Mais en général elles reviennent toutes au même au final. L'avantage du mode manuel c'est que vous avez le choix ! Ici, on va procéder dans cet ordre : Au préalable on trie/filtre nos images. A. On empile les OFFSETs pour obtenir le master OFFSET B. On soustrait le master OFFSET à nos FLATS en pré-traitement C. On empile nos FLATS ainsi prétraitées pour créer le master FLAT D. On empile nos DARK pour créer le master DARK E. On soustrait le master DARK et on divise le master FLATS de nos LIGHT en pré-traitement F. On aligne les LIGHT ainsi prétraitées G. On effectue un tri ultime basé sur le FWHM après analyse des images H. On empile les LIGHT qui restent pour obtenir notre image de base Ensuite on passe au post-traitement de l'image. Très grossièrement, l'empilement consiste à prendre pour chaque pixel la moyenne de ses valeurs sur les différentes images. Le bruit s'annule statistiquement dans l'opération tandis que le signal s'additionne et se renforce. On augmente ainsi le rapport S/B. Le souci avec l'opération "moyenne" c'est qu'elle est assez sensible aux valeurs déviantes : si vous en avez plusieurs très éloignées de la moyenne, ça va la modifier et ça peu l'impacter fortement s'il y en a beaucoup. Une grosse partie du travail va donc consister à partir en chasse des images déviantes en triant et filtrant selon différents critères pour débusquer les mauvais élèves et les éliminer, impitoyablement. Oui, l'astrophoto c'est 1984, ça ne se sait pas assez... 😄 2) Préparation du travail Vous devez bien sûr avoir des LIGHT, c'est à dire plusieurs photos d'un même objet du Ciel Profond (nébuleuse, galaxie, amas...) et prise dans des mêmes conditions (même temps de pose, etc...) que vous voulez empiler pour optimiser le signal et diminuer le bruit. Il fortement recommandé d'avoir pris des DARK, FLAT et OFFSETS (ou BIAS) même si techniquement on peut empiler sans (auquel cas il faudra simplement sauter les étapes correspondantes). Ainsi que d'avoir vos LIGHT en format RAW, et d'avoir fait du dithering à la prise de vue (petites déviations aléatoires du cadre à chaque image). Vous trouverez plein de tuto pour vous y aider sur ce site ou sur YouTube. Un avantage du mode manuel est qu'on peut organiser son espace de travail comme on veut 🙂 Voici mon arborescence de répertoire perso quand je travaille une image, mais chacun peut faire comme ça l’arrange ! L'important ici c’est : _SirilWD est mon répertoire de travail pour la session. J'en supprime le contenu une fois l'image terminée. Master me sert à déposer mes master DOF mais aussi l'image finale empilée avant et après post-traitement, images que je ne toucherais plus ensuite (j'en ferais de export/copies de travail pour Photoshop), au cas où je veuille reprendre ces étapes à zéro sans avoir à tout refaire. DARK/FLAT/LIGHT c'est assez parlant. Je ne fais pas d'OFFSETS (ou BIAS) à chaque session, j'utilise les master de ma bibliothèque. Une fois mon image terminée je supprime les répertoire DARK et FLAT pour faire de la place, je ne conserve que les master. Les sous-répertoire "Rejected" me servent de poubelle lors de mes tri/filtres préalable. Les autres répertoires me servent à d'autres étapes du processus, pas importants ici. 3) Tri des images, la chasse aux déviants ! La première étape du travail est le tri des images, les LIGHT bien sûr mais aussi les DOF - d'où les répertoire "Rejected". Affichez vos images avec un simple logiciel de visionnage (perso j'utilise "FastStone Image Viewer", très bien pour les RAW) et parcourez-les pour rejeter les déviants. L'empilement fonctionne avec des valeurs moyennes : des images qui seront trop en dehors de la moyenne (pour cause de passage nuageux, problème de guidage, problème de focus, etc...) vont tirer le résultat dans une mauvaise direction. Il ne faut pas hésiter à être drastique dans son tri: mieux vaut se retrouver avec un petit nombre d'image mais qui se tiennent toutes bien dans une moyenne, qu'avec des images trop différentes qui vont donner un résultat incertain. 4) Lancement de Siril et définition du répertoire de travail Lancez Siril. Voici à quoi ça ressemble : Les différentes étapes du processus sont organisées dans les onglets que vous voyez en haut à droite : Conversion, Pré-traitement, etc... En gros à chaque étape vous allez lui donner une série de fichiers qu'il faudra d’abord convertir en .FIT (onglet Conversion) et rassembler en séquences (onglet "Séquence" pour les gérer), puis les prétraiter (onglet Pré... oui bon vous avez compris quoi :-D) si besoin, les aligner si besoin, analyser le graphique pour effectuer un dernier tri avant empilement si besoin, et enfin empiler. Les outils pour traiter les images après empilement sont, eux, dans le menu "Traitement de l'image" en haut à gauche (à côté du menu Script => tuto de Colmic !) ainsi que la barre d'icônes et curseurs tout en bas. Votre image apparaitra dans le grand cadre. En haut à droite il y a le menu de sauvegarde et export ainsi que le menu "hamburger" pour les préférences générales. Enfin vous pouvez décider de travailler en 32 bit ou 16 bits mais comme on peut exporter le résultat en 16 bits je vois pas l'intérêt de ne pas être en 32bits. => Cliquez sur la petite icone "maison" afin de lui indique le répertoire de travail pour cette session. Il y mettra tous les fichiers qu'il va créer. 5) Génération du master OFFSET (ou BIAS) On va d’abord empiler vos OFFSET (ou BIAS). Bien sûr si vous n'en n'avez pas, ou si vous avez déjà un master BIAS dans votre bibliothèque, vous pouvez sauter cette étape. Onglet Conversion : La première étape est de convertir vos fichiers RAW en FIT, ça se fait via l'onglet "Conversion". Vous pouvez charger vos images soit en cliquant sur le "+", soit par drag'n drop depuis l'explorateur fichier (sous Windows en tout cas, je ne sais pas si ça marche sous Linux). Il y a une case "Lien symbolique" qui permet sous Linux de gérer des liens vers des fichiers (équivalents de raccourcis sous Windows) mais qui a priori n'a pas d'effet sous Windows - je n'y ai jamais touché. Dans "Nom de la séquence" mettez... ce que vous voulez ! Moi je choisis des noms de séquence qui me permettent de trier plus facilement les master (qui porteront le même nom) dans mes bibliothèque, par exemple : OFFSETS ISO800 32bits 201107. Ne cochez PAS "Dématricer" (séparation des couches RGB) même si vous êtes en photo couleur. On ne dématricera nos images qu'au moment du pré-traitement des LIGHTS. Laissez le format de travail FITS, pas de raison d'en changer. Enfin, cliquez sur "Convertir". Siril vous affiche le dernier onglet, la console, qui vous montre ce qui est en train de se passer. Tout ce qu'il fait à ce stade c'est convertir vos RAW en format FIT, qu'il place dans son répertoire de travail, et de les rassembler en une séquence portant le nom que vous lui avez donné. Une fois vos images converties vous pouvez passer en mode d'affiche "Histogramme" (à la place du "Linéaire" par défaut) dans le menu tout en bas vers le milieu, ça vous permettra de mieux voir ce qui se passe. Pas de prétraitements ni alignements pour les OFFSETS, vous pouvez donc passer directement à l'onglet Empilement. Onglet Empilement : C'est le cœur de Siril. Vous pouvez choisir entre plusieurs méthodes d'empilement. Si vous placez la souris sur le menu déroulant il vous affiche une info-bulle avec un petit texte explicatifs des différentes méthodes. La plus utilisée, celle qu'on utilisera tout le temps ici, c'est "l'Empilement par moyenne avec rejet des pixels déviants" qui est celle par défaut - ne la modifiez pas, donc 🙂 Elle permet d'effectuer des moyennes sur les valeurs des pixels de chaque image en rejetant ceux qui sont trop loin de la moyenne. En gros ça permet un tri sélectif par pixel en plus du tri d'image que vous avez déjà effectué auparavant. La normalisation est un pré-traitement appliqué aux images juste avant l'empilement pour égaliser certains niveaux en se basant sur le fond de ciel (de ce que j'en ai compris, quelqu'un qui s'y connait mieux confirmera ou corrigera). Plusieurs méthodes dont proposées. Ca n'a pas de sens d'en faire pour les OFFSET ou les DARK, on en fera en revanche pour les FLATS et les LIGHT avec des méthodes différentes. Donc là pour les OFFSETS on se met en "Aucune normalisation" La méthode de rejet permet de choisir la façon avec laquelle les pixels déviants seront rejetés, et d'en régler les critères. Je serais bien incapable d'en comprendre les subtilités, mais si vous passez la souris une info-bulle vous donnera quelques infos. Dans ce tuto nous choisirons toujours celle par défaut "Winsorized Sigma Clipping" avec les valeurs de sigma haut et bas par défaut (3.000 et 4.000). "Empiler x images sur x de la séquence" ne sera utilisé qu'au moment de l'empilement des LIGHT pour un dernier tri => voir ci-dessous. Pour le moment laissez sur "Toutes". "Enregistrer dans" vous permet de donner un nom de fichier résultat. Par défaut c'est le nom de la séquence suivi du suffixe _stacked suivi de l'extension .FIT. Moi je laisse cette valeur qui me convient. Cliquez sur "Débute l'empilement". Il vous affiche à nouveau la console avec le résultat qui défile. Une fois terminé, vous verrez le fichier résultat _stacked.fit apparaitre dans le répertoire de travail. C'est votre master offset. Je vous recommande de le copier dans votre répertoire "Master" pour le retrouver plus facilement ensuite et ne pas le perdre en fin de traitement quand vous effacerez tout le répertoire de travail de Siril. Ou bien dans votre bibliothèque d'OFFSET si vous en maintenez une. Maintenant on passe aux FLATS. 6) Création du master FLAT Onglet Conversion : Exactement pareil que pour les OFFSETS ! Attention comme vous pouvez le voir les offsets sont toujours affichés dans l'onglet, vous devez vider la fenêtre avant d'ajouter vos FLAT. Et surtout ne pas oublier de changer le nom de la séquence, qui n'a pas non plus été effacé, sans quoi il va vous faire des trucs bizarres... Exemple de nom que je donne à une mes séquences flat: FLATS R8.5 NoFilter ISO800 angle 90G. En revanche cette fois on va faire du pré-traitement avant empilement. Onglet Prétraitement : On va prétraiter nos FLATS avec nos OFFSETS - ce qui veut dire qu'on va soustraire notre master OFFSET de nos FLATS. On clique sur "Utiliser offset" puis l'icône fichier et on récupère le master OFFSET qu'on vient de créer. "Préfixe de sortie" permet d'ajouter un préfixe à votre nom de séquence pour nommer les images une fois prétraitées. Par défaut "pp_", je ne l'ai jamais modifié il me convient très bien. On ne dématrice rien à ce stade => on ne coche pas la case "Dématricer avant sauvegarde". Je ne me suis jamais vraiment penché sur les autres paramètres de cet onglet, j'ai toujours laissé par défaut - sauf "Egaliser CFA" que je coche parce qu'on me l'a conseillé mais sans bien savoir pourquoi (j'ai essayé avec et sans, pas vu de différence. D'après l'info-bulle ça normalise les couches R, V et B ) Si quelqu'un peut donner plus de précisions ce sera bienvenu ! Cliquez sur "Prétraiter" : comme d'habitude la console s'affiche pour montrer le traitement. Si vous vous étiez mis en mode de visualisation "Histogramme" vous pouvez constater de visu l'effet du pré-traitement. On peut maintenant empiler nos FLATS prétraitées. Onglet empilement : Exactement pareil que pour les OFFSET sauf pour la normalisation qu'on positionne à "multiplicative" - je ne sais pas trop pourquoi mais apparemment c'est conseillé pour de meilleurs résultats. Si quelqu'un peut expliquer ? Une fois l'empilement effectué même topo : le master _stacked.fit est créé dans le répertoire de travail, je recommande de le copier dans un répertoire master et/ou dans votre bibliothèque. 7) Création du master DARK Pour le coup c'est très exactement identique que pour le master OFFSET, donc je ne détaille pas plus. Exemple de nom de séquence que je donne ici : DARKS ISO800 120s ExtT 2 SenT unknown 26x A la fin comme d'hab vous pouvez copier votre master DARK dans le répertoire master et/ou votre bibliothèque. 8 ) Traitement des LIGHT On arrive au point culminant, le traitement de nos images LIGHT ! Onglet Conversion : Exactement pareil que pour les autres types d'image. Exemple de nom de séquence que je donne ici : NGC 6946 Fireworks Galaxy. Onglet prétraitement : C'est comme pour les FLATS sauf que : On n'utilise pas le master OFFSET (on ne va pas le soustraire une seconde fois !). En revanche on utilise les master FLAT et DARK à aller chercher là où vous les avez copié. C'est là qu'on fait enfin le dématriçage ! Il faut donc cocher "Dématricer avant sauvegarde" avant de cliquer sur "Prétraiter". Une fois le traitement terminé vous verrez apparaitre quatre onglets Red, Green, Blue et RGB - les couches de couleur auront été séparées. On peut maintenant passer à l'alignement. Onglet Alignement : Vos images ne sont pas exactement alignées, surtout si vous avez fait du dithering à la prise de vue (recommandé !), si vous avez eu un retournement de méridien pendant la prise, si vous avez shooté sur plusieurs nuits, si vous n'avez pas d'autoguidage, etc... Il faut donc les réaligner. Siril va faire ça en se basant sur les étoiles. L'écran permet d'aligner toutes les images ou seulement celles sélectionnée (la sélection peut se faire depuis l'onglet "Séquence"/Ouvrir la liste des images). Plusieurs méthodes sont possibles, l'info-bulle vous en donne des détails. Pour le ciel profond la plus précise est "Alignement global (ciel profond)" qui se base sur beaucoup d'étoiles et aligne en translation et rotation. Si vous travaillez avec plusieurs canaux vous pouvez choisir celui sur lequel il va faire son calcul. Un préfixe est ajouté à vos images une fois alignées, par défaut "r_" j'ai toujours laissé comme ça. S'il doit effectuer une rotation l'algorithme à utiliser est sélectionnable. J'ai toujours laissé celui par défaut (Bicubique). Vous pouvez aussi lui interdire les rotations en cochant la case si vous pensez qu'au pire elles sont vraiment très faibles, car l'application de l'algorithme dégrade forcément un peu l'image. Vous pouvez demander à Siril de calculer son alignement seulement sur une portion de votre image. Auquel cas il faut simplement cadrer sa sélection à la souris depuis une des couches de l'image (pas la RGB qui ne sert qu'à la visualisation) et cocher la case. Il faut qu'il y ait quand même pas mal d'étoile dans la sélection pour que ça donne un bon résultat ! Vous pouvez aussi lui donner un nombre minimum d'étoiles communes détectées pour procéder à l'alignement. Enfin en cliquant sur la petite roue vous pouvez faire d'autres affinages mais je n'ai jamais essayé, à explorer ! Et puis il y à la case "Drizzle x2 simplifié". Cette option permet d'étendre un pixel sur 4, et donc de doubler les dimensions de votre image. C'est une sorte de rééchantillonnage qui peut être intéressant si à la base vous étiez sous-échantillonné avec votre setup. Il semble que derrière ça permette plus de latitude au traitement - mais à vrai dire je n'ai encore jamais testé donc je sais pas trop dire 🙂 En contrepartie ça démultiplie l'occupation sur disque ainsi que le temps de traitement et les ressources utilisées - il faut donc avoir un bon PC !! Vous n'avez plus qu'à cliquer sur "Aligner". Le traitement peut-être long, allez vous faire un café en attendant ! Pour info toute la deuxième moitié de l'onglet est consacré à un outils d'alignement manuel, qui peut servir pour des objets qui bougent par rapport au ciel (comète...). J'ai tenté un jour avec la comète Neowise mais je ne suis pas parvenu à bien maitriser le processus donc je n'en parlerais pas ici... On va se contenter de l'alignement auto ! Onglet Graphique : Siril va profiter de l'alignement pour analyser vos images et en calculer des valeurs de FWHM qu'il vous montre graphiquement sur cet onglet. J'aurais du mal à vous expliquer en détail - déjà que je ne comprends pas tout moi-même 😄 En gros c'est une valeur statistique calculée sur l'image et qui donne une mesure de distance par rapport à la moyenne. Chaque point du graphique représente une image, et sa hauteur est son FWHM. Plus le point est haut, plus l'image est déviante. On va donc vouloir supprimer les images qui ont un FWHM vraiment trop haut par rapport aux autres. L'idée est de compter sur la courbe les point vraiment beaucoup plus haut que les autres. Là pas vraiment de règle c'est un peu du jugé, selon chacun... on peut être très strict et en supprimer beaucoup, ou très large et en supprimer peu... Faut faire des tests, voir ce qui vous donne les meilleurs résultats. A noter que sur l'onglet "Empilement" Siril lui-même vous fera une suggestion, mais vous n'êtes pas forcé de la suivre. Sur l'exemple de la capture ci-dessus moi j'ai retiré les 10 images au dessus du trait 3.7 mais c'est assez large, un autre aurait pu en retirer bien plus. Bref comptez le nombre d'images que vous considérez comme déviantes, et soustrayez les au nombre total : retenez le résultat, c'est le nombre d'images que vous allez conserver. Note : j'ai vu passer sur les forum un message annonçant qu'il sera bientôt possible de supprimer les images directement depuis le graphique en cliquant sur les points à retirer, ce qui sera plus pratique. Onglet Empilement : On sélectionne un empilement par moyenne avec rejet des pixels déviants, et une normalisation additive avec mise à l'échelle. Dans "Empilement de xx image..." à la place de "Toutes" vous sélectionnez "FWHM". Puis vous baissez (ou élevez) la limite avec les touches + et - jusqu'à ce que le nombre d'image qu'il prévoit d'empiler soit bien celui que vous avez déterminé ci-dessus. Habituellement j'ajoute au nom de fichier qu'il propose le nombre d'images finale empilées x la durée des poses, pour m'en souvenir ensuite. Exemple : r_pp_NGC 6946 Fireworks Galaxy 76x180s_stacked.fit Cliquez sur Empilement. Ça peut être très long selon le nombre d'images, si vous avez mis du drizzle, la puissance de votre PC... Faites-vous un thé ! Une fois terminé, je vous recommande, comme pour les autres images, de copier votre .fit résultat dans votre répertoire master. Moi je n'y touche plus, ensuite : comme ça je peux y revenir si je veux reprendre le traitement à zéro (on peut charger une image depuis le menu "Ouvrir" en haut à gauche) sans devoir refaire tout l'empilement. 8 ) Traitement de l'image Ce tuto s'arrête là... parce que la suite a déjà été traité par Colmic ! En effet, qu'on ai utilisé des scripts ou la méthode manuelle ci-dessus, le traitement à partir de ce point est identique. Vous pouvez donc enchaîner sur votre traitement en suivant ce lien, c'est le Tuto n°3: Après on peut exporter son image et la travailler sous Photoshop, The Gimp ou autre... Et là il faudra se tourner vers d'autres tutos en fonction du type d'objet que vous avez imagé, à chercher ici ou sur YouTube il n'en manque pas ! Voilà pour ce tuto ! Vous en trouverez ici: Processus Siril.txt une version condensée sous fichier texte, juste la liste des étapes avec les paramètres. C'est une sorte de check-list/mémorandum que j'ouvre sur Notepad à chaque traitement, ça pourrait vous servir aussi. A la fin j'y ai laissé aussi ma check-list de post-processing Photoshop qui n'est pas présentée ici, à toute fin utile. Et si vous voulez voir l'image de la galaxie du feu d'artifice que j'ai traité en capturant mon écran à chaque étape pour faire ce tuto, c'est par ici 🙂 :0 point
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