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Après Mars, Jupiter et Neptune, c'est au tour d'Uranus d'être photographié par Webb. Et c'est superbe !! NASA’s Webb Scores Another Ringed World With New Image of Uranus | NASA Traduction automatique du communiqué de la NASA : Cette image infrarouge de la caméra proche infrarouge de Webb (NIRCam) combine les données de deux filtres à 1,4 et 3,0 microns, qui sont montrés ici en bleu et orange, respectivement. La planète affiche une teinte bleue dans l’image en couleur représentative résultante. Lorsque Voyager 2 a regardé Uranus, sa caméra a montré une boule bleu-vert presque sans caractéristiques dans les longueurs d’onde visibles. Avec les longueurs d’onde infrarouges et la sensibilité supplémentaire de Webb, nous voyons plus de détails, montrant à quel point l’atmosphère d’Uranus est vraiment dynamique. Sur le côté droit de la planète, il y a une zone d’éclaircissement au pôle face au Soleil, connue sous le nom de calotte polaire. Cette calotte polaire est unique à Uranus – elle semble apparaître lorsque le pôle entre en plein soleil en été et disparaît à l’automne; ces données Webb aideront les scientifiques à comprendre le mécanisme actuellement mystérieux. Webb a révélé un aspect surprenant de la calotte polaire : un subtil éclaircissement amélioré au centre de la calotte. La sensibilité et les longueurs d’onde plus longues du NIRCam de Webb peuvent expliquer pourquoi nous pouvons voir cette caractéristique polaire améliorée d’Uranus alors qu’elle n’a pas été vue aussi clairement avec d’autres télescopes puissants comme le télescope spatial Hubble et l’observatoire Keck. Au bord de la calotte polaire se trouve un nuage brillant ainsi que quelques caractéristiques étendues plus faibles juste au-delà du bord de la calotte, et un deuxième nuage très brillant est vu au membre gauche de la planète. De tels nuages sont typiques d’Uranus dans les longueurs d’onde infrarouges et sont probablement liés à l’activité des tempêtes. Cette planète est caractérisée comme une géante de glace en raison de la composition chimique de son intérieur. On pense que la majeure partie de sa masse est un fluide chaud et dense de matériaux « glacés » – eau, méthane et ammoniac – au-dessus d’un petit noyau rocheux. Uranus a 13 anneaux connus et 11 d’entre eux sont visibles dans cette image Webb. Certains de ces anneaux sont si brillants avec Webb que lorsqu’ils sont proches les uns des autres, ils semblent fusionner en un anneau plus grand. Neuf sont classés comme les anneaux principaux de la planète, et deux sont les anneaux poussiéreux plus faibles (tels que l’anneau zêta diffus le plus proche de la planète) qui n’ont pas été découverts avant le survol de Voyager 1986 en 2. Les scientifiques s’attendent à ce que les futures images Webb d’Uranus révèlent les deux faibles anneaux extérieurs qui ont été découverts avec Hubble lors de la traversée de l’anneau en 2007. Webb a également capturé plusieurs des 27 lunes connues d’Uranus (dont la plupart sont trop petites et trop faibles pour être vues ici); Les six plus brillants sont identifiés dans l’image grand angle. Ce n’était qu’une courte image d’exposition de 12 minutes d’Uranus avec seulement deux filtres. Ce n’est que la pointe de l’iceberg de ce que Webb peut faire en observant cette mystérieuse planète. En 2022, les Académies nationales des sciences, de l’ingénierie et de la médecine ont identifié la science d’Uranus comme une priorité dans leur enquête décennale 2023-2033 sur les sciences planétaires et l’astrobiologie. D’autres études sur Uranus sont en cours, et d’autres sont prévues au cours de la première année d’opérations scientifiques de Webb. Comparaison Hubble/Webb :5 points
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bonjour à tous, Second essai du quark chromo derrière mon vieux Nexstar 4 (Mak 102/1325) en ce 5 Avril. Depuis le premier essai (en Aout dernier!), j'ai fait quelque modification : - j'ai désolidarisé le tube du bras de la monture du Nexstar pour lui mettre des anneaux et une queue d'arronde vixen et l'installer sur la GP .... le suivi est nettement meilleur - remplacé la powermate x2 par un focal extender x2 Explorer Scientific qui, normalement, est télécentrique - racheté (car je n'ai pas retrouvé celui que j'utilisais ya 20 ans) un PO qui se visse à l'arrière du tube pour ne plus passer par le RC interne. - et une bague pour visser la caméra directement au Quark - j'ai pris aussi une bague de tilt mais je ne m'en suis pas servi cette fois ci. Il était déjà bien tard (autour de 17h30 HL) , le soleil commençait à être bien bas et des nuages se rapprochaient. ça sera pour l'essai suivant (mais j'ai quand même fait un flat ) En tout cas, pour l'instant, l'ensemble ressemble à ça avec un filtre D-ERF Altair à l'avant : et quelques images prises avec la zwo178mm en binning 2 je dirais que c'est prometteur mais encore à peaufiner En tout cas, j'espère que je vous proposerais bientôt une belle animation de protubérance avec cette config. a+ stéphane2 points
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Bonjour à tous, Je suis de retour avec une nouvelle image capturée durant la période de beau temps que l’on a eue début Févrirer. Malgré le ciel dégagé, le seeing lors de ces nuits était assez mauvais. Beaucoup de poussières dans l’air et donc forcément ça se ressent sur l’image finale. Conséquemment la finesse est en-dessous de mes attentes. J’ai été très sélectif dans le choix des brutes et ça a bien amélioré le résultat final. J’aime le faire à la main pour avoir un réel contrôle sur ce que je sélectionne. Au final, j’ai retenu 35 poses de 300 secondes pour la couche L (presque 3h). J’ai passablement bataillé pour obtenir un résultat correct. BXT m’a un peu aidé mais je l’ai très légèrement utilisé car il me donnait des résultat très inestétiques donc j’ai préféré une image un peu plus floue mais plus naturelle et cohérente avec mon matos (un 200 mm donc…). Voici ma photo: Ensuite, la version annotée avec quelques galaxies en arrière plan: Et finalement, l’image inversée permet de se rendre compte que le fond de ciel est très riche en toutes petites galaxies. Je trouve ça magnifique ! Après, en ce qui concerne les galaxies en elles-mêmes (NGC 4568 et NGC 4567), on a à faire à deux galaxies qui se sont percutées (un peu comme ce qui va se passer entre notre galaxie et M31) et qui donc sont en interaction. Les forces de marées vont gentiment mais violemment distordre les structures de chaque galaxie pour engendrer une forme nouvelle. D’après ce que j’ai lu, les chercheurs estiment que les deux galaxies vont finalement engendrer une seule et même galaxie elliptique. Ce processus devrait prendre 500 millions d’années, autant dire que personne ne sera là pour contredire les dits chercheurs. Ce que je trouve beau dans cettte interaction, c’est que la collision a eu lieu mais les formes originelles de chaque galaxie sont encore conservées, donc c’est une espèce d’arrêt sur image juste avant les déformations irrémédiables qu’elles vont subir. En conclusion, je trouve ces galaxies magnifiques et je suis un peu déçu de mon image. Bien sûr, le seeing a joué un grand rôle et je dois absolument trouver un moyen de pouvoir ajouter un réducteur pour être un peu moins exposé aux conditions du ciel. Pour vous dire, là je suis presque à 2200 mm de focale. Pour les données techniques: Télescope: C8 EDGE HD à pleine focale Monture: Avalon M-Uno Caméra: Atik one 9.0 Focuser: Optec TCF-S avec compensation de la température Guidage par diviseur optique Poses unitaires de 300 secondes en LRGB (35L, 6R, 6G, 5B) J’en profite pour lâcher un petit graphe de guidage de la monture (guidage au diviseur optique à pleine focale): Merci à vous de m’avoir lu et à tout bientôt pour une petite image de M51 que je dois encore traiter ! Carlos2 points
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A force d'entendre les manifs, ça donne des envies de se rebeller contre la pleine lune ! Alors oui le 6/4 c'est la pleine lune, oui je suis en ville, oui il a plu à 17h et c'est tout mouillé et Meteoblue annonce 97% d'humidité le matin mais y en a marre de rester enfermé dans la malle ! Le C8 veut sortir (j'ai pas de chien). Alors tout le monde dehors ! On va quand même choisir une cible assez lumineuse pour que ça sorte qqchose. Ca sera M106 une bien belle galaxie que j'aime photographier chaque année. Donc toujours ce bon vieux C8 à F/6.3, altair 26C sur AZEQ6 et guidage PHD2. NINA en pilotage de l'ensemble Environ 5h conservées sur la nuit (car il y a eu en plus des passages nuageux !) J'ai un peu poussé les curseurs pour les bras extérieurs et ça se voit avec un aspect un peu cotonneux. Mais bon j'ai une image ! Si possible et si ça vaut le coup, je vais peut être tenter la couche Ha ce soir A+ Sam2 points
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Le premier "montage" SP-C8 ( Celestron 8 / Vixen Super Polaris) : puis le suivant, le GP-C8 (Celestron 8 / Vixen Great Polaris) : 9 ans après sa sortie en 1 993, le modèle SP-C8 fut équipé d'une monture équatoriale allemande VIXEN Great Polaris et renommée GP-C8. Pour en savoir plus : used_sct.pdf (brainiac.com) (pages 87 et 88)2 points
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Bonjour à tous, comme je vois passer régulièrement les mêmes questions autour des CMOS (caméras et APN), j'ai décidé de créer un nouveau topic unique qui permettrait de répondre à toutes vos interrogations. On centralisera ainsi toutes les règles, les bonnes pratiques, etc.. sur le même topic. Nous aborderons ainsi les sujets suivants : Petit aparté concernant les calculs numériques Empilement et dynamique Comment analyser le graphe d'un capteur Déterminer son temps de pose ou règle des 3 sigma DARKS, FLATS, BIAS (OFFSETS) et DITHERING Calcul de l'échantillonnage idéal avec un CMOS Petit aparté concernant les calculs numériques Notions de calcul binaire Nous travaillons ici en binaire, c'est à dire que l'électricité qui passe dans un fil (ou un bit) ne peut avoir que 2 états : état 0 éteint et état 1 allumé. Si nous travaillons cette fois sur 8 fils en parallèle (8 bits), nous pouvons obtenir 2 puissance 8 = 256 états différents (entre 0 et 255). Enfin si nous travaillons sur 16 fils (16 bits), nous pouvons obtenir 2 puissance 16 = 65536 états différents (entre 0 et 65535). Nous obtenons ainsi différentes puissances de 2, à savoir 2, 4 , 8, 16, 32, 64, 128, 256, 512, 1024, 2048, 4096, 8192, 16384, 32768 et 65536. Toute l'informatique repose sur ces notions et il est intéressant de les connaître pour bien assimiler son fonctionnement. Les octets Ainsi quand on parle d'octet, cela correspond à 8 bits (octo : 8 ). Attention également, en anglais octet se prononce Byte, donc 1 Byte = 8 bits (1B = 8b). Avec 256 états différents, il est ainsi possible de coder tout l'alphabet avec des caractères spéciaux, des symboles etc... L'invention de la table de caractères ASCII a permis de développer un langage informatique (cette table de caractères a depuis été remplacée par la table ANSI ou Unicode sous Windows). Par exemple, la lettre A possède le code ASCII 65 ce qui en binaire correspond à 0100 0001 ou encore 41 en hexadécimal. Ainsi, l'octet est devenu la base de toute l'informatique. Par exemple, le texte brut contenu sur une feuille A4 peut être codé sur seulement 2000 octets environ (2 kilo-octet ou 2ko), soit environ 400ko seulement pour un livre de 200 pages ! Poids d'une image en octets Pour une image en 16 millions de couleurs, un pixel peut être codé sur 3 octets seulement (1 octet pour chaque couche R, V, B), soit 256 puissance 3 =16 777 216. Une image BMP non compressée de 1024 x 768 pèsera alors exactement 1024 x 768 x 3 = 2.359.296 octets, soit 2.25 Mégaoctets* (2.25Mo) : En revanche une image FIT (par définition non compressée et codée sur 16 bits) issue d'une ASI6200MC de 62 millions de pixels pèsera environ 116Mo. En effet, avec 9576 x 6388 x 2 = 122.353.920 octets ou encore 116Mo (un pixel est codé sur 2 octets pour arriver à 16 bits) : * A noter qu'un Mégaoctet vu par l'ordinateur ne représente pas 1.000.000 (soit 10 puissance 6) mais 1.048.576 octets (soit 2 puissance 20). C'est pour cette raison que 2.359.296 / 1.048.576 = 2.25Mo et pas 2.36Mo. Merci à @keymlinux pour le complément d'explication suivant : Débits et vitesse de connexion Si on parle d'une connexion de 100Megabits par seconde, nous obtenons une vitesse de 10 Méga-octets par seconde environ (8 bits + des bits de contrôle). Idem quand on parle de Gigabits, 1 Gigabit/s équivaut à 100Mo/s (100 Méga-octets par seconde). Il faut donc faire très attention aux symboles utilisés. 100MB/s en anglais correspond à 100 Méga-octets par seconde quand 100Mb/s correspond à 100 Mégabits par seconde. Avec une connexion fibre de 1Gb/s, en théorie on pourrait ainsi transférer une image FIT de 120Mo (issue d'une ASI6200) en moins de 2 secondes ! Empilement et dynamique Quand on empile 4 fois plus d'images, on obtient 1 bit de dynamique en plus. Ainsi on gagne 2 bits pour 16 images empilées, 3 bits pour 64, 4 bits pour 256 images, etc.. Il est intéressant de connaître cette notion, car si on perd 2 bits (ou 2 stops) en montant de 400 à 800 ISO par exemple, alors il faudra empiler 16 fois plus d'images à 800 ISO pour avoir la même dynamique qu'à 400 ISO. De même, avec une caméra 12 bits on devra empiler 16 fois plus d'images qu'une caméra 14 bits pour obtenir la même dynamique, et 256 fois plus qu'une caméra 16 bits ! Une grande dynamique d'image permet de faire ressortir les faibles extensions sans cramer le cœur d'une galaxie par exemple, mais aussi d'obtenir des dégradés de gris ou de couleurs plus riches. Comment analyser le graphe d'un capteur ? Nous allons d'abord voir les différentes notions qui vont nous permettre d'analyser correctement et simplement (sans trop de formules compliquées) les différentes valeurs dans les graphes mis à disposition des constructeurs. Pour cela nous allons avoir besoin de connaître le fonctionnement d'une caméra ou d'un APN. FW : Full Well Un capteur CMOS contient un certain nombre de pixels, composés de puits de potentiel qui vont, comme un entonnoir qui recueille de l'eau de pluie, recueillir les photons qui arrivent sur le capteur, les transformer en électrons, et les convertir en unités numériques (ADU) à l'aide d'un convertisseur Analogique/Digital (ADC). Ces entonnoirs ne sont pas infinis, c'est à dire que quand l'entonnoir déborde, le pixel est dit "saturé". La capacité de ces entonnoirs à photons est donnée par le premier graphe, à savoir le FW ou Full Well, ou encore la capacité des puits de potentiel des pixels. Une fois les électrons convertis numériquement, nous obtenons une valeur en ADU. Le convertisseur (ADC) est généralement donné sur un nombre de bits, entre 8 et 16 avec une capacité en ADU entre 256 (8 bits) et 65536 (16 bits). GAIN Le second graphe nous donne généralement le GAIN, à savoir combien d'électrons sont convertis en ADU pour un gain donné. GAIN et gain ne sont donc pas la même chose. le GAIN s'exprime en électrons par ADU (e-/ADU) alors que le gain n'est qu'une amplification du signal reçu (de la même façon qu'on retrouve les ISO sur les APN) et s'exprime en décibels (échelle 0.1dB sur les graphes). Ainsi pour une amplification donnée de xx décibels, le GAIN en électron par ADU évoluera. Une valeur intéressante de ce graphe du GAIN se situe quand 1 électron = 1 ADU, on appelle ceci le gain unitaire et c'est généralement la valeur qu'on va utiliser le plus souvent pour faire nos images, avec un bon compromis entre le bruit et la dynamique. DR : Dynamic Range Le 3ème graphe va nous montrer la courbe de la dynamique du capteur (DR ou dynamic Range) en nombre de stops (ou en bits), comparable à un APN. Cette dynamique est maximale au gain 0 et va décroître régulièrement si on monte le gain. Une dynamique de 16 bits va nous permettre d'avoir 65536 niveaux de gris ou de couleurs sur chaque pixel, quand une dynamique de 8 bits ne nous donnera plus que 256 niveaux de gris ou de couleurs possibles. Read Noise Enfin le dernier graphe nous donnera le bruit de lecture de la caméra, ou le Read Noise, en électrons. Le bruit de lecture dépend du capteur mais aussi du gain utilisé. Plus le gain est élevé, plus le bruit de lecture va baisser dans une certaine mesure pour finir par stagner. Prenons maintenant 2 exemples concrets et analysons-les. EXEMPLE 1 : ASI183MM Comment analyser cette caméra ? Tout d'abord nous voyons dans le premier graphe, que la capacité des puits de potentiels est de 15.000 électrons environ à gain 0. Pour convertir ces 15.000 électrons en ADU au gain 0 on voit sur le second graphe que le GAIN est de 3.6 environ. 3.6 = 15.000 / ADU donc ADU = 15.000 / 3.6 ce qui nous donne environ 4166 ADU pour 15.000 électrons. En numérique, la valeur la plus proche de 4166 est 4096, soit 2 puissance 12 en binaire ou encore 12 bits. Il est donc inutile d'utiliser un ADC supérieur à 12 bits avec cette caméra, puisque les puits de potentiel ne vont que jusqu'à 4096 ADU. Sur le second graphe, on voit que le gain unitaire (pour rappel l'endroit sur le graphe où 1 électron = 1 ADU) se situe au gain 120 (soit 12dB d'amplification).* A ce gain, la dynamique est de 11 bits environ et le bruit de lecture a bien chûté de 3.0e- à environ 2.2e-. C'est à ce gain qu'on fera la plupart de nos images. Travailler à un gain inférieur nous donnera une plus grande capacité des puits de potentiel, donc un risque de saturation moins élevé. Travailler à un gain supérieur nous donnera un bruit de lecture plus faible, mais une dynamique plus faible et une saturation qui arrivera plus rapidement. * Sur d'autres graphes ou mesures réalisées, on note un gain unitaire de 111 et non pas 120. Sur l'ASiair par exemple, ce gain unitaire est bien paramétré à 111. A noter que plus on monte le gain plus on réduit la dynamique du capteur. On voit que la courbe du bruit de lecture s'infléchit vers 200 de gain et le bruit ne descend plus beaucoup ensuite. A 300 de gain (soit 30dB d’amplification !), on n'a plus que 8 bits de dynamique pour 1.5e- de bruit de lecture, et il ne reste plus qu'une capacité de 400 électrons dans les puits de potentiel, la saturation des pixels intervient très rapidement. Monter le gain sur ce type de capteur peut toutefois être intéressant quand on travaille en narrowband (avec filtres SHO) car la perte de lumière due aux filtres est importante et les temps de pose unitaires deviennent très longs. Pour réduire ce temps de pose à des valeurs acceptables, on augmente alors le gain. Cela permet également de limiter l'ampglow de ce capteur (l'électroluminescence sur le côté du capteur) qui devient très difficile à retirer après 5 minutes de pose. EXEMPLE 2 : ASI2600MC Comment analyser cette caméra ? On voit dans le premier graphe que la capacité des puits de potentiel est bien plus élevée sur cette caméra que l'ASI183 du dessus. A gain 0, elle est de 50.000 électrons. Ce qui veut dire qu'elle saturera nettement moins rapidement, permettant une bonne dynamique sur les objets à fort écart de luminosité (M42, M31, etc..). Pour convertir ces 50.000 électrons en ADU au gain 0, le GAIN du second graphe est de 0.8 environ. Ce qui nous donne 50.000 / 0.8 = 62500 ADU environ. Il nous faudra cette fois un ADC de 16 bits (65536 étant la valeur la plus proche en numérique). Sur ce capteur, on voit une chute rapide du bruit de lecture qui survient à gain 100 (10dB d'amplification). Cette chute s'explique car à ce gain de 100 le capteur déclenche son boost d'ampli et passe en mode HCG (High Conversion Gain). Cet ampli va booster le gain du capteur avec pour conséquence un bruit fortement réduit tout en conservant la dynamique d'origine. Ceci est assez révolutionnaire et typique chez Sony depuis le réputé A7S qui déclenche son mode HCG à partir de 2000 ISO. Sur ce type de capteur, on ne peut pas parler de gain unitaire puisque le GAIN démarre seulement à 0.8, mais on prend alors le gain de déclenchement du mode HCG, à savoir 100 sur ce capteur. On continue l'analyse et on voit ensuite que le bruit de lecture ne descend plus au-delà du gain 100. Il est donc inutile de dépasser le gain 100 puisqu'on baisserait alors la dynamique du capteur sans réduire le bruit. Si un APN était équipé de ce capteur, on dit alors qu'il devient ISOLess à partir de l'ISO correspondant au déclenchement du mode HCG. Pour revenir au Sony A7S, il est donc particulièrement intéressant de travailler à 2000ISO mais monter plus haut en ISO ne fera rien gagner, au contraire, on perdra en dynamique. Sur ce capteur IMX571 de l'ASI2600MC, on n'a finalement que 2 gains de travail : 0 dans les cas où limiter la saturation est importante (photométrie par exemple, ou conserver la couleur des étoiles brillantes), et 100 pour tout le reste.1 point
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Bonjour, Depuis un moment, j'ai envie de me lancer dans la fabrication d'un dobson. C'est parti je me lance. Je lorgne depuis un moment sur les dobson de Sud dobson, mais c'est un peu hors de mon budget surtout que j'aimerais partir sur un diamètre de 400mm. Le miroir primaire qui sera la dépense principale. Je pense partir sur un miroir de chez Astroreflect. J'ai trouvé sur le site une tonne d'informations et de réalisations, merci pour tous ces partages, c'est top ! J'ai réalisé le dimensionnement à l'aide du site de Serge Bertorello http://serge.bertorello.free.fr/calculs/dimplan.html#usuel J'arrive au dimensionnement suivant: Primaire: Astroreflect D=398mm; f/D=4,5; f=1791mm; épaisseur=25mm; poids=6,3kg Champ pleine lumière: d=tan(0,5°)*f=15,58mm Distance foyer/axe optique primaire: p=320mm Diamètre min secondaire: a(mini)=p*D/f=71,1mm Diamètre secondaire: a=83,9mm => 88mm (diameter minor axis); l=88*√2=124mm; épaisseur=18,7mm; poids=0,420kg Champ pleine lumière effectif: d=20,5mm Décalage du secondaire: 4mm Porte oculaire: Kineoptics HC-2 J'ai aussi réalisé un plan à l'aide de Fusion360. Je ne sais pas trop si je me trompe quelque part car j'ai fait des simulations à l'aide du site http://www.bbastrodesigns.com/NewtDesigner.html mais cela ne confirme pas les résultats, du coup je doute. Soit, il y a une erreur dans les calculs, soit j'ai du mal à utiliser le site, je ne vois pas où est l'erreur. Du coup, de l'aide et des conseils sont les bienvenus . Merci d'avance, Nicolas1 point
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La nébuleuse du casque de Thor. NGC 2359 est un nuage cosmique en forme de casque ailé, évocateur du casque du dieu de la mythologie nordique. Il s’agit d’une bulle interstellaire d’une trentaine d’années-lumière, soufflée par les vents violents de l'étoile géante et chaude HD 56925. Elle est également dotée de structures filamenteuses complexes. On pense que les interactions avec le vaste nuage moléculaire situé à proximité sont à l’origine de sa forme plus complexe. Le taux d’expansion de la bulle varie entre 10 km/s et 30 km/s selon l’endroit considéré. L’âge estimé selon ces vitesses se situe entre 78 500 et 236 000 années. Située dans la constellation du Grand Chien, elle se trouve à environ 15 000 années-lumière du système solaire. Données brutes issues du site "Telescope Live" et prises avec le télescope de 1 m (Ritchey Chrétien) de Observatoire d'El Sauce (Chili) en novembre 2020. Gros travail de nettoyage des données avant reconstruction du SHO pour une pose d'1h seulement. 8 x 180s en Ha 8 x 180s en OIII 4 x 180s en SII Pré traitement Siril, traitement SHO Pixinsight, retouches Affinity. La version full ici https://flic.kr/p/2orN9L81 point
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bonjour à tous , première partie de l'animation 5 avril , j'arrive pas à registrer la totale (même avec ce bon vieil IRIS en plusieurs passages ) Paul la version full forma ici https://filedn.eu/l2nPBH98WiObh3PvvEdlhNQ/5avril23.gif la version format réduit1 point
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Bonjour, Qq remarques sur les infos que tu mets avant d'acheter un autre instrument. Comme déjà dit sur le forum et plein d'autres astrams aussi, bcp observent ou ont observé dans des Dobson du commerce (= Dobs industriels). 2 exemples et on en parlait encore aux JOA Communay ce samedi à Lyon : pas vu une seule x une image délavée de Jupiter dans le Dob de l'astram avec qui je parlais et il s'agissait d'un Flextube 10" Go-To. Pour peu que l'on prenne le temps de faire la collimation correctement (il faut pas bien de temps avec un simple laser de collimation) et qu'on utilise pas des Plossl à 30 Euros, mais des oculaires adaptés à la qualité de cette optique, c'est-à-dire au moins des X-Cel Celestron ou par exemple des SLV Vixen. Même constat plus ancien à une starpartie avec un club Astro dans le Jura il y a qq mois où un "simple" Dumbbell Perl 10" (équivalent Dob 10" SW) donnait vraiment de très bons résultats avec une image là aussi piquée et contrastée de Jupiter (dessus il y a avait des Delos et des Pentax XW). Strictement inadapté lunaire/solaire/planétaire que ce soit en regardant dans l'oculaire ou sur écran. En CP, oui. Pour la lunette, réfléchis bien aussi au côté rangement/transport, si on est au-dessus d'une 80ED, qui reste sur une monture Alt-Az légère, LA lunette de référence, à moins que le budget soit là pour partir sur une FC-100 comme souvent évoqué. Derrière aussi, faudra les accessoires en conséquence que ce soit le RC ou les oculaires. Bon ciel.1 point
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bonjour Olivier , en Ha c'est pas facile , chaque capteur à son aspect , même avec mes 2 ASI174MM avec le montage tout vissé , donc bien ou mal alignées mais forcement pareil , ça fait pas au même endroit ???? moi en ce moment c'est mon capteur qui est dégeu et j'arrive pas a faire de flats quand je fait les protus avec la surface surexposée plus je nettoie plus il y a de Merd.... dessus une d'aujourd'hui , elle est faiblarde la coquine. Paul1 point
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Cette fois, nous en avons choisi un classique... Et c’est exceptionnel pour nous, nous trouvons que la version starless est la meilleure, mais nous présentons la version SHO avec une palette riche avec des étoiles réduites et starless et aussi une SH-HO-O starless. La Tarentule et ses voisins en SHO Aussi connue comme 30 Doradus ou NGC 2070 ou Caldwell 103, la nébuleuse de la Tarentule se trouve à 170 000 années-lumière dans le Grand Nuage de Magellan (LMC) dans le ciel austral et est clairement visible à l’œil nu comme une grande tache laiteuse. Les astronomes pensent que cette petite galaxie irrégulière traverse actuellement une période violente de son cycle de vie. Elle est en orbite autour de la Voie lactée et a eu plusieurs rencontres rapprochées avec elle. On pense que l’interaction avec la Voie lactée a provoqué un épisode de formation d’étoiles énergétiques – dont une partie est visible comme la nébuleuse de la Tarentule. La tarentule est la plus grande pépinière stellaire que nous connaissons dans l’Univers local. En fait, si cet énorme complexe d’étoiles, de gaz et de poussière était à la distance de la nébuleuse d’Orion, il serait visible pendant la journée et couvrirait un quart du ciel. Situé en bas de l’image, la luminosité de cette énorme nébuleuse en émission est due à un amas d’étoiles jeunes et massives : R136a. Cet amas pose un petit problème aux astronomes, la théorie explique qu’une étoile ne peut pas dépasser 150 masses solaires et l’étoile R136a est estimée entre 200 et 300 masses.... Dans ce complexe, nous pouvons également identifier de nombreuses autres nébuleuses et amas. Details and Full : https://astrob.in/5pa88c/D/1 point
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Bonsoir, Que dire - hormis que « Les Brahms m'en tombent »* - ? Je crois que, là, toute l'équipe s'est surpassée, il risque d'être difficile de faire mieux. Chapeau bas, les amis ! J'ai eu l'occasion d'imager voilà quelques jours, et après m'être plongé dans la doc et avoir parcouru les tutoriels (pas la peine de me regarder avec ces yeux en forme de soucoupes, faut bien qu'elle serve à quelque chose, cette prose !) je suis parvenu à sortir quelque chose de pas trop moche... je vous laisse juger. Et, une fois de plus, * : Le grand blond avec une chaussure noire.1 point
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Salut les astrams ! J'ai reçu et assemblé le fameux Sol'Ex de Christian Buil, que j'ai monté derrière ma lunette Photoline de 80mm et une caméra ASI678MC , en binning 2 mono. J'ai pas mal galéré pour trouver le point focal sur ma lunette, il m'a fallu ajouter un tube d'allonge. Au final, l'image du soleil n'est pas complète, mais c'est déja un bon début ! Voici donc la toute première: Et une version compositée de 2 images, avec colorisation: Bref, je débute dans le solaire mais il marche plutôt bien ce Sol'Ex, bravo Christian et bravo Valérie pour INTI !0 point
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Bonjour à tous! Ce matin, il faisait (presque) beau dans le Calvados, j'ai donc ressorti tout l'attirail dehors : la NEQ6, la lulu modifiée PST, l'ordi et la caméra 290. Le premier test fait mal : j'ai péniblement une vue de la surface du soleil avec des poses de 25ms et un gain calé à 300. Le résultat est celui attendu : la turbulence n'est pas figée et les images sont bruitées. Je ne comprenais pas comment tirer une image correcte de mon montage, donc j'ai ressorti le PST et regardé plus attentivement : l'ITF était quasiment opaque! Petite opération à coeur ouvert, retrait de l'ITF et mise en place d'un filtre IR cut dans la bague d'adaptation du PST (comme je ne fais que de l'imagerie ça passe). On vise le soleil et le miracle se produit : j'ai des détails en surface avec une expo de l'ordre de la milliseconde et le gain à 0. Je ne maîtrise clairement pas encore le setup, mes images de la surface sont encore trop bruitées à mon goût. Voici cependant quelques petites images obtenues entre 2 nuages : Bon ciel à tous! Anthony0 point
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Une image de 2018 traitée avec les derniers logiciels. Il n'y a que 5 brutes de 1200s en Ha et 2x3 brutes de 600s bin 2 en OIII et SII. Toutes les brutes sont sur la capture d'écran. Le télescope est le 1 mètre RC de Chilescope. 6,80m de focale. Plusieurs déconvolutions modérées successives. Et pas mal d'essais... L'image est inversée, je suis au courant 😉0 point
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Après la super image de @danielode NGC3718, j'avais envie de tester cette galaxie que je ne connaissais pas. Bon au C8 à F/6.3 ça va moins vite qu'à F/4. En plus je suis en ville et c'est quasi la pleine Lune. Mais comme je me plains du mauvais temps, j'ai donc fait une première nuit (3/4) mais comme un des bras n'était vraiment pas très visible, j'ai décidé hier soir de faire une 2ème nuit direct ! Voilà donc un peu plus de 13h cumulé, poses de 30s (1580 images en gros) et mon PC a failli exploser ! C8 sans filtre et 26C donc grosses images. Traitement ultra long forcément avec Siril et Pix derrière. Bon c'est pas à la hauteur de ce que j'aurais voulu faire mais vu les conditions, je vais m'en satisfaire 🙂 J'ai tout rentré avant la petite pluie mais ça pourrait revenir un peu pour le week end. Sam 4 Après, entre 6h30 (à droite) et 13h, je vois pas trop de différence :0 point
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Je suis d'accord avec Ney, les trous noirs sont un sujet très complexe et avec un niveau terminale, on ne peut rester que dans de la vulgarisation au risque de raconter meme des aneries ! Si tu n'as pas deja lu "Les trous noirs" de Jean-Pierre Luminet, commence par ca pour voir a quoi tu t'attaques. Avec un bagage terminale, c'est un peu comme l'ascension de la face nord de l'Annapurna en espadrille. Un bon sujet astro pourrait etre le telescope James Webb et l'astronomie Infra rouge, il y a plein de chose a en dire...0 point
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Bon, j'ai réussi en passant par Siril. J'ai repris une calib des couleurs en mode non linéaire qui ma donné un peu plus de bleu et là en jouant avec des masqies dans Pix et des images sur le net j'ai remonté le bleu dans les bras extérieurs. Siril a aussi baissé le FDC et c'est plus noir. J'ai revu mon image de 2022 qui était bien plus bleue aussi. Voilà ce que ça donnerait. C'est mieux comme ça ?0 point
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j'irais pas jusque là elle a quelques soubresauts mais c'est quand même fluide et bien détaillée ! voici ma version en partant de ton gif ( fait avec registax 5.1 , iris et virtualdub à 10img/s) ça secoue un peu moins (j'ai pas peaufiné non plus) mais il y a un gros décalage (surement dans le temps) entre les images 130 et 131 difficile à réaligner. a+ stéphane0 point
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Je ne partage pas vraiment le truc... Quel intérêt de faire une calibration des couleurs si c'est pour enlever le vert ensuite avec SCNR ? Je ne connais pas Siril mais sous Pix, SCNR a un curseur pour doser le retrait du vert (ou R ou B d'ailleurs) ainsi qu'une méthode de protection. On utilise quoi comme paramètres ? Le process PhotometricColorCalibration (PCC) est un peu obsolète et remplacé par SpectrophotometricColorCalibration (SPCC). Pour fonctionner correctement il faut télécharger les fichier Gaia DR3/SP sur le site de Pix (https://pixinsight.com/dist/browser.php). Il s'applique sur une image linéaire uniquement. La doc du process est assez claire mais un peu longue : https://pixinsight.com/doc/docs/SPCC/SPCC.html mais le tuto de JB Aurousx est pas mal (SPCC à 47:46) : L'avantage de SPCC est qu'il peut prendre en compte le capteur utilisé si connu ainsi que les bandes passantes des filtres ou de la matrice de Bayer. Là c'est pour ma 294MC, le capteur n'est pas connu et donc le plus proche est Ideal QE curve. Comme c'est un capteur Sony, la matrice de Bayer est celle qui est renseignée pour Red, Green et Blue filter. J'avais trouvé ces infos dans la doc du process, sur le forum Pix et sur CN. Cette M51 est faite comme ça avec la saturation réhaussée.0 point
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Bonjour, Je vous propose cette nébuleuse au seul spectre du H-alpha. IC 1396 est un amas d'étoiles situé à environ 3 000 années-lumière de la Terre dans la constellation de Céphée. IC 1396 contient la nébuleuse de la Trompe d'éléphant, une grande nébuleuse en émission qui fait 3 à 5 fois le diamètre de la pleine lune dans le ciel terrestre Mosaïque de 4 tuiles de 30minutes unitaires. (30*60secondes) Setup : FRA500+red.0,7, filtre L-enhance, ASI 533MC Pro (gain 100 à -20°C) sur monture GEM 28. Bon ciel les astros0 point
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J'ai essayé mais les masques de bleu ou cyan ne donnent rien du tout. J'ose pas pousser à la main...😕 Non, je n'ai pas d'où ma limite à 30s pour les poses. Déjà que je suis en plein centre-ville, avec la pleine lune, le FDC monte super vite...0 point
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@le greolois: Merci! Pour la modif PST je n'ai pas pris de photo et comme le calage du filtre ERF est fixé définitivement dans la lunette... Tout ce que je peux dire c'est qu'il ne faut pas s'en faire une montagne, ça se fait assez facilement. Il ne faut juste pas avoir peur de couper la lunette quand elle est trop longue pour la mise au point du PST. Le reste c'est du bricolage : découpe d'un anneau dans une tablette de pin, peinture de celui-ci en noir mat (j'ai pris de la peinture tableau en bombe, ça marche bien et ça sèche vite), calage du filtre ERF avec des cales en bois, mise en place de l'anneau dans le tube (dans le bon sens) et vissage de celui-ci; remontage du PO et le tour est joué, cela m'a à peine pris une heure. @banjo: superbes images, j'aimerais bien en rater des comme ça! @jpb37: superbes images également, je suis toujours bluffé de voir les images sorties du Sol ex, ça donne clairement envie d'en avoir un!0 point
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Tu as bien fiat de braver la plein lune ! Une bien belle image !! Bravo0 point
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Moi aussi,quand imppg n'arrive pas a aligner les images,j'utilise registax 5...et ,parfois,ça marche0 point
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@sebseacteam voici comme convenu 3 fichiers : - RGB linéaire, retrait gradient, photométire, bruit vert (caméra Uranus-C) - Luminance, retrait gradient (Caméra QHY183M) - Ha, retrait gradient (idem) NOTE : pour le Ha, je n'avais pas fait de darks à 120s, il faut que je le fasse ce we, j'ai donc mis le master dark de 90s (mais reste de l'amp glow...) PAr ailleurs, dans ma photo et SIRILIC, Ha a été intégré à L et pas en couche à part, pas eu le temps... Suis preneur de vos recettes car ne suis pas à votre niveau et y tend pour autant M81-LRGB_Ha_GRADIENT.fitM81-LRGB_L_GRADIENT.fitM81-LRGB_RGB_GRADIENT-SCNR-PMETRIE.fit0 point
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Magnifique ! On ne verra plus jamais Uranus de la même façon maintenant.0 point
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Bonjour à tous, Je poursuis mes expérimentations avec ma nouvelle lunette. Après lui avoir mis un APN, je lui monte une caméra astro, la 178 mc. Avec 360mm de focale, j'ai un échantillonnage de 1.37"/pixel (soit presque 600mm de focale avec un APN) Etant donnée qu'il s'agit de la caméra qui me sert à l'autoguidage, bein, pas d'autoguidage cette fois. Et pour encore corser la chose, je choisie un soir venteux (rafales autour de 40km/h d'après la météoagricole) et bien sur, une lune quasi pleine Je pointe l'ensemble vers un amas ouvert dans le cancer, M67. Il se fait trop souvent voler la vedette par M44, mais je trouve qu'il mérite largement le détour Setup : TS 60/360, avec aplaniseur x1.0 caméra ASI178 mc, filtre l-pro Star adventurer Poses de 20 secondes avec un gain de 150 299 poses de retenues (sur 600) Traitement SIRIL, gimp Vu le résultat, et malgré le grand nombre de déchets, je suis plutôt content. Manifestement, ca marche plutôt bien sur les amas d'étoiles Je testerai ce setup sur des galaxies (sans pleine lune cette fois) et sur des nébuleuses planétaires cet été. Comme toujours, critiques et conseils sont les bienvenues0 point
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c'est entre autre pour ca que j'ai pris cette caméra, elle est capable de tout faire (ou presque) Elle me sert en CP, pour la lune et pour guider J'ai pas encore essayé avec les planètes, il me manque une optique digne de l'exercice. Et puis l'avantage des petits capteurs, c'est qu'on peut faire beaucoup de prise, sans prend pas trop de place (utile si les poses sont relativement courtes)0 point
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Je suis d'accord qu'Alex a loupé des tas de trucs avec son Dobson après c'est à lui de nous en parler. Les Mak oui sont compacts c'est d'ailleurs leur atout principal dans les diamètres jusqu'à 150mm. Mais j'insiste une Lunette de 100 mm de diamètre, y compris la mienne, n'a rien de compliqué à manipuler ni à stocker. 3.6 kg sur la balance, 920 mm de long... faut pas pousser. Pour moi c'est un faux sujet et ce n'est pas un argument. Après c'est sûr qu'une 80 ED c'est plus court mais 2.6 kg soit 1kg de moins , mouai mouai ... J'utilise un trépied photo/vidéo pour la 80 ED ça pèse rien et la 102 pareil (1 kg de différence). La seule différence c'est le bras de levier de la 102, trop important.. certainement pas le poids pour trimballer.0 point
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Salut, Je ne dis pas le contraire, Astro, et j'ai rien contre les lunettes Apo ou pas, mais faut reconnaître qu'une 100mm comme ta Vixen (qui a le même encombrement que ma FL-102), soit 1m de long, c'est pas la même chose à transporter qu'une 80ED (SW dont le pare-buée n'est même pas rétractable) ou qu'une FC-100 (c'est pas pour rien si tout le monde en nomade et en neuf, part sur ce modèle, quand on a le budget) et cela n'a rien à voir en rangement avec un simple mais très bon Mak 127 qui tient, lui, dans un sac à dos ou le sac livré avec qui doit faire de l'ordre de 20x20x30cm. Une 80ED/FC-100 sur Vixen Porta, tu la portes sans problème d'un bras sur des dizaines de mètres. Quand je lis plus haut "aspect délavé des Dobsons sur Jupiter...", cela signifie qu'Alex a soit des oculaires pourris, soit jamais véritablement pu collimater son Dobson, soit jamais regardé si le primaire n'était pas contraint (cas classique des Newton), soit jamais observé Jupiter dans de très bonnes conditions (méridien et pas bas sur l'horizon ou avec une horrible turbu), soit jamais regardé dans un autre Dob (ce qui n'est pas non plus dramatique), soit que son oeil n'est pas habitué à observer (faut bien apprendre, c'est pas un pb, mais d'où les "tâchouilles" en CP aussi...). En aucun cas, on ne peut dire qu'on ne voit rien dans un Dob ou que l'image n'est pas pas bonne si on pas essayé de le régler ou de l'exploiter. Après, en effet, si on s'intéresse principalement à l'observation des objets brillants comme ceux listés dessus et qu'on ne veuille pas se casser à la tête avec la collimation (il semble que ce soit ce qu'Alex souhaite faire), la lunette ou le Mak sont des tubes optiques à envisager (enfin, certains ont quand même des surprises avec la collimation des Mak).0 point
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Bonjour @Morgurgh, Vous êtes déjà très expérimenté au regard des instruments que vous avez possédés avant. J'ai bien conscience que ce sont des problèmes physiques qui vous ont conduit à vous en séparer. Cependant si un instrument de 120 ou 127 mm va vous permettre de le déplacer facilement, il ne vous donnera malheureusement que peu de détails sur le planétaire à part sur la Lune bien sûr. Sur Saturne, à condition d'avoir de bons oculaires, vous devinerez la division de Cassini si bien sûr le ciel est de qualité. Pour les détails, au regard des conditions météo qui ne s'arrangent pas avec le temps, au regard des différents types de pollution, lumières, particules fines diffusantes, nous n'allons pas du tout non plus vers une amélioration. Si vraiment votre recherche est le détail, alors il vous faut avant tout penser diamètre. Un instrument très dépouillé comme un newton Serrurier de 200 mm mini sur une monture dobson avec un Goto light pourra satisfaire en partie votre besoin de détails. Plus petit vous courrez le risque d'une déception. Voilà en réaction à chaud. D'autres avis viendront. Ney0 point
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Bonjour, Coté observation, 120 ED (une bonne) vs Mak 150, le match est serré et la différence doit rester infime ... Coté manipulation, l'avantage est au Mak. Pour le solaire : avantage à la lunette. NB : je n'aborde pas la lulu de 80 : la comparaison est trop inégale. J'écarte le Mak 180 pour sa manoeuvrabilité médiocre (jugement certainement influencé par mon âge avancé). Enfin, Hyperion bof (c'est un point de vue très personnel, perso c'est TV pour les coûts encore contenus).0 point
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J'ai regardé en curieux ce fil bravo à tous pour la qualité des images et le partage0 point
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Bonjour les amis, Je vous partage des vues d'une feuille et d'une coupe de la tige d'un bouquet de persil dit commun mais surtout mes premiers essais avec mon microtome fait "maison". Eh bien, ce n'est pas évident ! d'avoir une coupe franche et surtout d'épaisseur égale. Le morceau de tige commence avec l'épaisseur voulue puis l'épaisseur devient de plus en plus fine Bon, je dois pas faire comme il le faut et certainement un manque d'expérience. Coupe d'une tige de persil au microscope 10x : Le microtome avec les bouts de carottes pour "caler" la tige (ça doit être ça que je ne fait pas bien ... à voir) : Image stackée à partir de 40 photos dans Hélicon focus avec la méthode B - Obligé de stacker à cause du problème de régularité de l'épaisseur lors de la coupe avec le microtome. Le "foutoire" après mes essais de coupes Détails d'une feuille du persil au microscope avec l'objectif 10x : Image stackée à partir de 26 photos dans Hélicon focus avec la méthode B Macro d'une partie du bouquet de persil : Taux de 1/5 : Image stackée à partir de 10 photos dans Hélicon focus avec la méthode B Taux de 1/1 : Pas de stacking. Je n'y suis pas arrivé car il y avait trop de profondeur de champ Amicalement, FRanck0 point
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Salut à tous, je rentre d'une semaine astro du 18 au 25 mars... L'an dernier, sur 4 séjours dans la Drôme on s'est tapé la flotte voire la neige les 4 fois, on a décidé de partir moins loin cette année... On avait le choix entre la Creuse ou le Morvan. C'est la Creuse qui a gagné, plus particulièrement les Monts de Gueret ! Ca fait 3h30 de route depuis ma banlieue nord de Paris, pour trouver un ciel vraiment très très bon et très peu turbulent. Malgré la météo qui annonçait une semaine de flotte, on a eu 3 belles nuits dont une avec un seeing exceptionnel. J'ai des valeurs de guidage sur cette nuit entre 0.09 et 0.15" d'arc sur l'EM400 ! Une FWHM en L a 1.8" avec la 130, je n'avais encore jamais eu ça dans la Drôme. Le gîte vraiment très sympa, peut accueillir jusqu'à 10 personnes, avec un grand terrain pour l'astro et même une grande piscine (bon un peu fraiche en mars !!). Les proprio sont fraichement retraités et font ça uniquement pour arrondir les fins de mois, très gentils et serviables. Si vous êtes en recherche de gîte à moins de 4 heures de Paris avec un excellent ciel, je recommande chaudement https://www.tourisme-creuse.com/offres/les-fagots-naillat-fr-3522293/ Une petite photo d'ambiance, ma 130 est à droite : Passons à l'astro... C'est la saison des galaxies qui arrive, aussi je n'ai emporté que l'APM130 et l'ASI2600MM. Pour toutes les images, c'est donc : - APM130 F/6 avec correcteur Riccardi sur EM400 Temma2 - ASI2600MM bundle complet ZWO (OAG + roue + filtres) - le tout piloté par l'ASiair Plus connecté à un routeur Wi-Fi OPAL posé sur le trépied (15 mètres entre la monture et mon camion et un débit de 30Mo/s à l'intérieur) Côté traitement, c'est SiriL 1.2 béta par moi-même et un coup de BlurXterminator par mon ami @David_LEGRANGER Merci à toi Cliquez dans les images pour obtenir les full pleine trame. On commence la première nuit par NGC3953, avec 80x120s en L et 20x120s en RGB - cette galaxie a un joli effet de relief, un peu comme NGC7331 ! On continue avec M101 et sa copine NGC5474, 40x180s en L uniquement : La seconde nuit, je me suis amusé avec quelques supernovae extragalactiques, les infos dans l'image : C'est marrant et simple à faire, on peut contribuer un peu à la recherche en envoyant ses images. Pour ceux que ça intéresse : https://www.rochesterastronomy.org/supernova.html Je me suis aussi amusé à imager le rapprochement entre l'astéroïde Cérès et M100 (Cérès passera sur M100 le 27 mars) : 82x30s à gain 0 : On continue avec la classique chaîne de Markarian et M87 en prime (on distingue le jet) : 42x180s en L, j'ai fait des R et B mais elles sont inexploitables malheureusement (grosses passages nuageux) : Et on termine avec le classico, M81 et M82, 33x120s en L et 12x180s en Ha, avec une jolie résolution (là encore, les R et B sont inexploitables, c'est vraiment dommage, à combler une prochaine fois) : Voilà c'est tout pour cette semaine et c'est mieux que rien, on pensait n'avoir aucune nuit de potable et au final on s'en tire vraiment pas mal !0 point
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Première voie lactée 2023 pour moi avec cette arche. Les nuages font ressortir la violente PL de la côte et du Pô mais ils apportent aussi quelque chose à la photo. (Et puis je n'aurais pas trimballé tout le matos sur mon dos avec un sac à 18-19Kg- pour rien). Panorama de 22 photos (beaucoup de recouvrement par peur de ne pouvoir réaliser l'assemblage du pano) au 35mm avec un EosRP0 point
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Bonjour a toutes et tous et merci encore pour vos conseils, dans mes premiers pas vers l'astrophoto. J'ai réussi à encore amélioré ma mise au point en m'équipant d'une démultiplication au 1/10. Je suis passe à des poses d'une mn Je n'en suis pas encore à l'auto guidage. Voici une photo d'IC434 60 poses d'une minute, iso 800,reflex canon 450 D, defiltrage partiel. 15 dof. Traitement Siril et lighroom Je n'atteint pas encore les sommets et j'aurais aimé avoir votre avis. Encore merci et bon ciel.0 point
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@Ryanastro c'est le ciel le grand chef, c'est avant tout lui qui décide avant toute autre paramètres, de ci l'image va être bonne ou non. Il suffit de sortir 3 ou 4 fois d'affilée sous un ciel capricieux pour commencer a regarder son instrument de travers. Jupiter particulièrement est est très sensible en observation aux conditions atmosphérique. On peu d'une nuit a l'autre et quelques soit l'instrument passer d'une vision de la planète sans aucun détails avec un mal de chien a discerner les bandes principales, a une image explosif tellement résolue qu'on a l'impression de regarder une photo dans un livre. Lundi ; lunette 150ed ; aucun détail, a peine les bandes principales. Hier ; même lunette ; vision très net et stable avec un niveau de détail qui commençait a devenir très intéressant. Les conditions peuvent changer également en cours de nuits et celon la hauteurs de l'astre. Mais pour avoir cette vision exceptionnel de cette planète, faut la tenter le plus souvent possible, et le jours ou l'atmosphère va être comme 'inexistant" tu va le savoir tout de suite, tu va voir tout le potentiel de ton instruments, tu va avoir une image qui te restera gravé, que tu cherchera a retrouver nuits apres nuits. Et puis sa trouve le lendemain ; plus rien. Après la lune, Jupiter et l'objet du ciel sur lequel il y a le plus de choses a voir. Mais elle demande un ciel de bonne qualité au minimum.0 point
Ce classement est défini par rapport à Paris/GMT+01:00