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LBN 331 - L'aile du dragon Une de mes nébuleuses à émission préférées dans la constellation du Cygne. 32 Cyg est un système binaire en étoile (32 Cyg A et B). Le plan orbital des deux étoiles est presque exactement aligné sur la ligne de visée de la Terre, raison pour laquelle le système ne peut pas être reconnu optiquement comme deux étoiles. : Antlia ALP-T Ha & OIII 5nm : 58x300" (Ha & OIII) : ZWO Asiair Pro : Askar FRA600 f/3.9 : ZWO ASI2600Mc Pro : iOptron GEM45 : ZWO ASI290MM Mini & guide scope Omegon 50mm : Siril - PixInsight - Affinity - Paint Shop Pro : env. Lyon : Bortle 6 : 16 juin 2023 La version full ici https://flic.kr/p/2oHUFbc4 points
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Bonjour à tous et toutes, Voici une reprise d'une image de la nébuleuse PK47+42.1/ Abell39 réalisée à la caméra couleur en 2020 à laquelle j'ai rajouté du signal OIII 6nm aux couches Verte et Bleu pour un temps total d'intégration d'environ 4h. La nébuleuse PK47+42.1 est située dans la constellation d'Hercule. Cette nébuleuse planétaire est distante de 6 800 années-lumière et a un diamètre de 5,0 années-lumière. La couleur vert-bleu de la nébuleuse provient d'émission d'Oxygène OIII. Comme toute nébuleuse planétaire, elle est constituée des couches externes de gaz en expansion d'une étoile en fin de vie devenant une naine blanche. Au centre, l'étoile (de 0,61 masse solaire) ionise le nuage de gaz qui devient une nébuleuse en émission. 2h couleur OSC Tri-Band (H-alpha, H-beta, OIII) avec couches Vert et Bleu renforcés avec 2h OIII CCD 6nm en comparaison, l'image 2h couleur OSC Tri-Band (H-alpha, H-beta, OIII) seule Détails techniques : * Acquisitions du 16/06/2023 (monochrone) : - Celestron C11 XLT à 1900mm, AZ-EQ6 - Caméra ASI533MM, capteur refroidi à -15°C. - Images brutes de l'objet : 27 images. 3008 x 3008 pixels. Exposition 5min. Gain caméra 100. Format fits. - Images brutes de pré-traitement pour chaque série : 110 images de darks, 1000 images d'offsets, 1000 images de flats. Format fits. - Autoguidage : Par diviseur optique ZWO. Caméra de guidage GPCAM2 IMX224. Dithering. Logiciels : Sharpcap 4.0.9556.0, PHD2 Guiding 2.6.11. * Acquisitions du 14/06/2020 (couleur) : - Celestron C11 XLT à 1900mm, AZ-EQ6 - Caméra ASI533MC, capteur refroidi à -15°C. - Images brutes de l'objet : 29 images. 3008 x 3008 pixels. Exposition 5min. Gain caméra 100. Format fits. - Images brutes de pré-traitement : 9 images de darks, 200 images d'offsets, 100 images de flats. Format fits. - Autoguidage : Par diviseur optique ZWO. Caméra de guidage GPCAM2 IMX224. Dithering. Logiciels : Sharpcap 3.2.6322.0, PHD2 Guiding 2.6.8. * Traitements des acquisitions du 16/06/2023 (monochrone) : - Alignement et empilement (moyenne additive + mise à l'échelle + rejet Winsorized sigma clipping) de 24 images (89% des images) avec masters dark, offset, flat. - Recadrage, symétrie, extraction du gradient, transformation de l'histogramme. - Réglage des tons foncés / tons clairs. - Masque de fusion : transformation de l'histogramme avec moins de basses lumières. - Ajustement des niveaux. - Masque de fusion : contraste. - Réduction de bruit. Logiciels : Siril 1.2.0-rc1, Photoshop CS6. * Traitements des acquisitions du 14/06/2020 (couleur) : - Alignement et empilement (moyenne additive + mise à l'échelle + rejet) de 23 images avec masters dark, offset, flat. - Extraction du gradient. Étalonnage des couleurs par photométrie. Transformation de l'histogramme. - Réduction du bruit chromatique. Réglage des tons foncés / tons clairs. - Masque de fusion : contraste. - Réduction du bruit par médiane. Ajustement des niveaux. Saturation. Correction gamma. Logiciels : Siril 0.9.12, Iris 5.59, Photoshop CS2. * Traitements de l'image finale : - Ajout de l'image monochrome aux couches V et B de l'image couleur par mode de superposition des calques [photoshop]. - Recadrage. Masque de fusion : Réduction de bruit. Ajustement des niveaux, Saturation, vibrance. Logiciels : Photoshop CS6, AstroSurface STELLAR-S2. http://encelade18.free.fr/photos/PK047_42_1.html3 points
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Bonjour! Une belle période météo qui a le bon goût de se prolonger, avec une lunaison favorable, pour la recherche des objets du ciel profond... je n'ai profité que de deux belles nuits au mois de juin l'an passé pour découvrir les merveilles du Sagittaire , avec des conditions correctes d'observation. Une tentative au tout début du mois de juin cette année m'a plutôt déprimé, quand j'ai eu à l'oculaire une triste nébuleuse de la Lagune , toute palotte et délavée...😢 Et je décide que " je mérite mieux"!!!....mais il faut donc faire plus de route, pour s'eloigner au mieux possible du grand halo lumineux bruxellois... Une bonne heure de voiture , vers les Ardennes belges. m'amène à trouver un joli site assez bien dégagé , qui se mérite.... accès final via 500 mètres de route terreuse avec cratères lunaires... c'est ok en roulant doucement et la lunette 100ED est bien bordée et sanglée sur la banquette arrière dans son sac geoptik. (pas idéal par contre pour un télescope..) je m'installe, en appréciant le silence total de ce coin de campagne,la nuit tombe doucement, il faudra patienter avant d'espérer voir la voie lactée un 13 juin... Quelques passages de véhicules sur des routes proches en fin de soirée, pas d'éclairage public gênant ; deux lampadaires lointains s'eteindront de toute façon vers 23h30... La nuit s'epaissit, les amours rauques des chevreuils d'un petit bois voisin ont pris le relais des concerts batraciens du début du printemps. Je sursaute un peu au passage proche d'un grand oiseau de nuit... hululements lointains...la nature nocturne est à moi!.... J'ai décidé de privilégier donc la région du Sagittaire, et je suis surtout intriguée par une faible tâche blanche laiteuse , observée aux jumelles bas sur l' horizon , lors d'une soirée préalable de repérage. avec l'espoir que ce soit M 6 , un des grands amas ouverts au dessus de la queue du scorpion. En attendant la nuit la plus noire possible(vers 1h du matin ), je me fait un petit hors d'oeuvre de globulaires...( M 12, M5, M3,M13 et M92)... La voie lactée apparaît doucement,ainsi que le flocon lumineux du canard sauvage M11; je commence à distinguer deux bandes blanchâtres et avec petit tour d'inspection aux jumelles, le nuage M24, dévoile un fond un peu nébuleux, sous les " mouchetures étoilées"...somptueux! Comme tout devient plus facile avec un bon ciel!! Passage aux jumelles aussi sur M 51 et M104, galaxie du sombrero, qui file vers l'horizon ouest, elles sont bien visibles toutes les deux! C'est plutôt bon signe.. Je balaye maintenant l'horizon avec les jumelles pour retrouver ma tâche laiteuse...je n'ai pas trop d'espoir , vu la présence d'un horizon sud arboré.. Une fois repérée, il faut la retrouver dans le chercheur, moins lumineux que mes jumelles...je tâtonne, et j'y arrive!... je réalise que j'aurais dû abaisser le trépied de ma lunette! ...Je vais devoir observer sur la " pointe des pieds"...😉 Tant pis!... Je ne veux pas perdre ma précieuse tâche floue...et je passe à l'oculaire 24 mm.. C'est bien lui. !!...M6 l'amas du papillon !! Que je suis contente! .. je le reconnais, ayant bien potassé mon " Gilis", bible du ciel profond, en préparant ma soirée. Il n'est évidemment pas très spectaculaire à cette latitude, mais je suis heureuse de l' ajouter à mon tableau de chasse....( aux papillons...) Enhardie par cette belle découverte, pourquoi ne pas tenter M 7? Et là, c'est ma " nuit de chance".... Tâche blanche très vague plus bas juste au dessus des arbres aux jumelles. j'abaisse le trépied, la lunette est presque à l'horizontale, et je peux contempler Messier 7.... @Gildas974 avec sa Taka doit en avoir une vue beaucoup plus flatteuse dans son ciel austral....mais je suis contente de ce que j'arrive à voir dans mon ciel du nord!.... La " théière" du Sagittaire est bien visible sur l' horizon, le " pchitt" vapeur de M8 la lagune.. Je ne sais plus où " donner de ma lunette"...les Messiers défilent...les apprécier dans un bon ciel!!.. Je me sens mûre pour le marathon!!...😉 L'heure tourne hélas, j'ai eu le temps de refaire neanmoins tout le parcours de la lagune jusque M 16.. La voie lactée pâlit doucement ; je décide de traîner un peu pour admirer la magnifique conjonction du croissant de lune rosé,qui émerge de l'horizon vers 3h30, avec Jupiter. Un petit tour sur Saturne , qui monte dans le ciel et offre une image moins" turbulente": je suis frappée par le changement aussi important de l'inclinaison du plan des anneaux par rapport à l'an passé ; la division de Cassini se devine encore ,fin petit trait noir juste dans les anses... Et c'est la route du retour,... prudence bien sûr, même si une longue carrière de travail de nuit m'a donné une bonne aptitude à la vigilance et la résistance au sommeil... Quelle belle nuit!!... La plus belle de la semaine , j'en ai bien profité ! Me voici " calmée" pour un petit moment...😉 Maintenant les orages du sud peuvent venir !!!...2 points
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Voici mon récit de l'observation de M101 de la nuit dernière. − Lieu : le jardin de ma petite maison dans un village qui éteint les lampadaires la nuit. − Instrument : Dobson Orion Optics 300/1200. Comme j'étais fatigué, je n'avais qu'un objectif : observer M101 et voir sa supervova. Mais la supernova est-elle encore visible ? Elle devrait être en train de décroître, peut-être est-elle retombée à sa magnitude 14 de la découverte, voire pire ? Et la nuit sera-t-elle suffisamment noire ? Je suis un peu à la limite. D'après un site d'éphémérides, il n'y a pas de nuit noire à Nancy, mais à Épinal c'est OK un court instant. Je suis à une latitude intermédiaire, donc ça doit se jouer à une fraction de degré. Genre : le Soleil descend à -17,7° au lieu de -18,0°. Effectivement, entre 1h00 et 2h15 le ciel était pas mal, si j'en juge par la Voie Lactée. J'ai donc sorti le Dobson 300 mm, sans attendre de mise en température : il fait aussi frais dans la cuisine que dans le jardin. Pointage de M101, que je n'avais pas observé depuis une éternité. Au Pentax XW 20 mm, la galaxie est faible, sauf la petite région centrale parfaitement ronde. Mais le disque est bien plus faible : c'est une zone autour du bulbe, plus étendue d'un côté que de l'autre, où le ciel est plus clair. En fait, une fois qu'on s'est habitué, c'est plutôt facile. Elle est plut petite que je ne le croyais, il est vrai que j'ai 1° de champ. J'avais préparé un petit schéma pour situer la supernova, au cas où elle aurait faibli : ben elle n'a pas faibli du tout ! Comment ça se fait ? En tout cas on ne voit qu'elle. Normalement, une supernova, c'est une étoile faible cachée dans le disque de la galaxie. Là on voit une étoile brillante et une faible nébulosité un peu à l'écart. J'ai commencé le dessin au XW 7 mm : placement des étoiles, recherche des étoiles les plus faibles (le champ est pauvre...) et dessin des bras de M101. Oui, on voit les bras, mais c'est difficile ! La seule fois où j'ai bien vu la structure spirale de M101, c'était en 2004 (les débuts du 300 mm !) et je les avais vus mieux que ça. Mais je sais que je grossit trop. Alors je passe au XW 20 mm... Non : je ne sais pas pourquoi, je décide d'essayer le Nagler 9 mm d'abord. Ah, c'est mieux : on voit les mêmes étoiles (j'imaginais que le 7 mm montrerait mieux les plus faibles, en fait non) et on voit mieux les bras. Il faut utiliser la vision décalée à outrance, et même très décalée, et alors on devine une structure complète : plusieurs bras parallèles. Mais difficile à placer, c'est vraiment à la limite, et la vision est fugace. Le disque de M101 est vu aussi bien qu'au 20 mm (donc faible !), mais il est plus grand et donne l'impression d'une structure laiteuse. Je retourne au XW 20 mm : les étoiles faibles sont éteintes, et la structure spirale n'est pas mieux qu'au 9 mm. Étonnant : le 9 mm est vraiment mon oculaire préféré sur cet objet. Le dessin d'hier soir (nord en haut) : http://www.astrosurf.com/bsalque/Dessins/2023/m101-sn2023.png (J'ignore pourquoi l'image ne s'affiche pas.) La supernova est facile : c'est l'étoile la plus brillante sur le dessin, sur un bras très faible (d'ailleurs l'étoile gênait...) Conclusion : voici une supernova qui devrait être facile à suivre !2 points
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DEUX JOYAUX DU CIEL D'ETE (OU D'HIVER AUSTRAL...) Bonjour à tous, Voici deux dessins effectués cette semaine au C11. Ce sont deux joyaux du ciel que j'aime voir et revoir sans cesse remis à l'ordre du jour. D'abord, Messier 5, splendide amas globulaire de la constellation du Serpent : le coeur de l'amas est dense et compact. Les chaînes d'étoiles se multiplient au fur et à mesure que l'on grossit. A 300x, ce fut sublime, certes, mais difficile à reproduire sur le papier, après une journée de travail !! J'ai donc opté pour un grossissement moindre : 164x Il est tard, alors, et le Sagittaire ne cesse de se rapprocher du zénith. Tel un rituel, à cette époque de l'année, je ne résiste pas à revoir cette fameuse nébuleuse dit du trèfle : 5 étoiles furent visibles au coeur de la nébuleuse. Voilà, c'est tout pour aujourd'hui après un joli week end aux Makes, tandis que l'observatoire de Paris utilisait en live le télescope de 60cm du site, afin de visualiser...un astéroide ! De belles explications de la part du personnel de ce fameux site réunionnais. Et une petite photo du ciel éclatant au petit matin... A bientôt tout le monde ! Et bon ciel ! Gildas2 points
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Bonjour, Sur le c6, je viens de faire mon tout premier essai solaire en lumière blanche avant d'équiper le c9 très bientôt. C'était superbe, un vrai vrai effet whaou de première fois, comme je les aime. J'en suis encore tout perturbé et ne pense qu'à ça. Ce souvenir restera gravé longtemps, tant par l'intérêt qu'ont suscité les jours précédents à me renseigner, que celui de sentir accélérer mon rythme cardiaque en collant la feuille d'astrosolar juste avant de pointer la belle étoile Observer une étoile de plus près, ça fait quelque chose quand même. En fait, le soleil, je ne connaissais pas du tout, mais en bon admirateur de la lune et des planètes, j'ai assez logiquement franchi le pas par la petite porte de l'astrosolar que j'ai trouvé en 50x100cm OD5 ; puis en avant, avec l'aimable aide de l'imprimante 3d de JM . Sur cette première expérience, précédent tout juste la levée d'un vent assez fort qui a mis fin à cette belle découverte, j'ai pu repérer aisément les facules qui étaient très très visibles en périphérie, avant d'aller observer attentivement les tâches présentes, dont l'ombre n'était pas un aplat, et dont la pénombre laissait apparaitre des nuances bien plus marquées encore. J'ai pense avoir pu observer des pores (c'est ce que j'espérais), qui apparaissent et disparaissent au grès de la turbu (si c'étaient bien eux évidemment). Il s'agissait de petit points noirs, au beau milieu de la belle granulation, et dont la taille apparente ne m'a pas semblé bien plus grosse qu'un satellite jovien. Les granules, quant à eux, étaient bien plus gros en taille apparente, et bien visibles sur 150mm obstrués. En laissant à l’œil le temps de s'acclimater, ils apparaissent bien plus marqués après quelques minutes, à 65x environ (eudia 35 en bino + gk 1.7). J'ai pris le temps de pousser un peu avec les bco 18mm, en bino la encore. C'était beau, vraiment beau. Sans en ressentir du tout le besoin mais par curiosité, j'ai pris le temps de tester avec un ND 0.6 en plus (comme j'en ai un qui traine), et la différence se ressent un peu. Pas certain du tout d'y gagner en revanche, et au contraire même, j'ai trouvé que je détaillais mieux sans. Cela peut venir de pleins de raisons qu je n'ai pas spécifiquement tenté d'expliciter. Dans la même optique, j'ai installé mon OIII pour test. C'était un peu plus contrasté, mais vert évidemment. Pourquoi pas retenter cela mais j'avoue avoir ressenti le besoin de revenir en lumière visible classique. Je développerai cela plus tard car là, j'étais dans les émotions, et j'en ai vécu beaucoup... Madame est également venu découvrir, après m'avoir vu "ermiter" pendant plusieurs jours lors des phases de prises d'informations. Le soleil, c'est quelque chose il faut dire..... Je referai des tests similaires sur le c9, qui donneront probablement des résultats un peu différents, mais l'idée finale est bien de profiter du soleil à mon plus grand diamètre de 235mm. Les eudias 35 faisant sans aucun souci rentrer l'astre en entier (en bino nue, sans gk, et avec un tirage très contenu de moins de 170mm, idéal sur SCT pour du planétaire/lunaire), tout en poussant bien davantage, à souhait, selon la qualité du ciel et ce que je souhaite observer. Bon vous l'aurez compris, c'est un whaou pour moi Désolé pour celles et ceux qui ont tout lu, c'était long !2 points
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Hello, J'ai retravaillé l'image en appliquant la photométrie SIRIL, et en retravaillant légèrement les couleurs, cette version me semble plus juste. Impossible par contre de tirer du bleu, mais le blanc est plus conforme. Le temps de pose n'est que de 1h30 par panneau, même à Fd 3 c'est peut-être encore léger, et le NBZ coupe pas mal. J'espère qu'elle vous plaira et je suis friand de tout commentaire, merci Bon ciel Pascal2 points
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Escapade espagnole en vue de l’éclipse solaire de 2026 C’est le vendredi 9 juin, à 5h15 du matin, que nous décidons de prendre la route vers l’Espagne avec Denis, Joël, Chara et moi-même, afin de faire du repérage pour l’éclipse solaire totale de 2026. La zone de centralité allant d’ouest en est, d’Oviedo à Castello de la Plana, est visible sur la carte ci-dessous. L’éclipse totale se verra sur la zone entre les traits bleus, le maximum étant sur la ligne rouge. La préparation consiste à contacter tous les campings présents entre Burgos et Soria, lieux les plus proches de Bordeaux en terme de kilomètres routiers, en tentant de se rapprocher le plus possible de la ligne rouge. Le premier à nous répondre est le camping el Concurso près d'Abejar, à gauche de Soria. Les autres ont répondu un peu plus tard. Partis de Bordeaux en ligne directe par l'A63, il nous faut deux heures pour atteindre la frontière à Irun (Behobi) au Pays Basque. Une fois la frontière franchie, première pause à 7h15 pour un café et un changement de conducteur. Puis nous prenons la direction de San Sebastian car, ma première idée est d'aller à Burgos et de redescendre vers Soria. Cependant, le mail du camping d'Abejar me parut tellement sympathique que je décide qu'ils auraient la primeur de notre visite. On décide donc de dévier vers Logrono dans la région La Rioja. Puis direction Soria en Castillon-et-Leon avant de bifurquer juste avant vers la gauche en direction d'Abejar. A 9h45, nous faisons une halte dans une station service... la voiture a faim ! Puis nouvelle halte à 11h30 pour une pause café et casse-croûte. La région est très vallonnée, on a l'impression de monter et descendre en permanence. Denis est gêné car ses oreilles se bouchent. Nous passons je ne sais combien de tunnel dont le plus long fait 5 km de long. Nous montons jusqu'à une altitude de 1.700 mètres pour tomber sur des travaux de réfection assez importants sur des routes de stations de ski. Un ouvrier nous arrête et nous parle en espagnol. Il ne parle ni anglais, ni français. Je tente d'utiliser mon traducteur sur le téléphone, mais à cet endroit, pas d'internet. Notre premier contact avec un Espagnol et la barrière de la langue s'impose à nous brutalement. Mais l'ouvrier finit par nous faire comprendre avec des mots simples et des gestes, que la route était en travaux sur une sacré longueur et qu'il faut rouler doucement. Après l'avoir remercier, nous repartons tout doucement... impossible d'aller plus vite car, effectivement, la route est bien défoncée. De gros engins travaillent, parfois pour défoncer le bitume, parfois pour le refaire... et sur environ un kilomètre de distance. C'est avec soulagement que nous quittons cette zone bien chaotique et reprenons notre route. Peu de temps après, vers 12h30, nous arrivons au camping qui est assez simple à trouver. Pour moitié, il est rempli de mobilhomes et de caravanes qui stationnent à l'année. Certaines ont des auvents, la plupart des carports. Très peu sont occupés en ce début du mois de juin mais il y a quand même quelques vacanciers. L'autre moitié du camping se sépare en emplacement tentes et camping-car. Et puis, répartis ça et là, quelques bungalows en bois. Nous avançons vers l'accueil où une charmante jeune femme nous demande le but de notre visite. Joël, en utilisant la langue de Shakespeare, lui explique qu'on vient pour voir les logements que le camping peut nous proposer. Elle le comprenait mais on voit que son anglais est primitif. Je lui montre sur mon téléphone notre échange par courriel et elle semble nous remettre. Elle nous donne quelques papiers dont le plan du camping et nous montre deux rangées de bungalows tout au fond du site, du côté du camping appelé "le mirador". Elle désigne une dame qui va nous servir de guide pour aller les visiter. Nous grimpons alors en pente douce vers ce fameux mirador... quelques minutes de marche et voilà l'alignement des bungalows devant nous. Il y a en de plusieurs sortes mais ceux qui nous intéressent le plus, sont les 6 places. La dame ne parle ni anglais, ni français. Mais jusque là, nous n'avons pas beaucoup d'échanges verbaux, uniquement des gestes et des sourires. Elle nous fait visiter un bungalow qui nous convient parfaitement. Apparemment il y a en bien plus que ce dont nous avons besoin. Nous tentons de lui expliquer, via l'application de traduction, que nous souhaitons réserver pour dans 3 ans et lui en expliquons aussi la raison. Elle semble comprendre la démarche, nous dit que des observateurs d'étoiles viennent souvent chez eux car le ciel est très bon. La vue est imprenable ici, c'est vrai mais l'horizon ouest est bouché par de grands arbres. Alors elle nous montre un château d'eau au loin, plein sud, de l'autre côté de la route. Elle nous dit que c'est là que les observateurs des étoiles vont souvent. Puis un homme arrive en voiture. Il semble s'occuper de l'entretien. Mais en fait il s'agit du patron et, au miracle, il comprend un petit peu le français. Quand nous lui expliquons nous intention de réserver pour dans 3 ans, il nous demande de redescendre à l'accueil pour voir cela sur l'ordinateur. En quelques minutes, nous revoilà à l'accueil. Le patron nous explique en mi-français mi-espagnol qu'il peut faire la réservation. J'indique donc qu'il nous faut 7 bungalows de 6 personnes pour deux nuits, celle du mardi 11 et celle du mercredi 12 août 2026. Il faut répéter plusieurs fois, histoire de ne pas se tromper. Je lui tends une carte du club afin qu'il ait toutes les coordonnées. Il tente de nous expliquer que le prix indiqué aujourd'hui ne sera pas forcément le même dans 3 ans. Bien sûr on comprend. Il me tend alors un papier où notre réservation paraît en toutes lettres. Je l'avertis qu'il risque d'avoir d'autres demandes d'ici quelques mois pour la même raison. De ce fait, je souhaite payer un acompte et je dégaine la carte bleue. Mais il refuse. Il préfère attendre janvier 2026 pour ce genre de paiement. Par contre, il nous assure que les bungalows seront bien réservés pour notre groupe. Nous repartons rassurés concernant le logement. Maintenant il s'agit de voir où observer. Nous reprenons la voiture en direction de ce château d'eau. Il faut entrer dans le village d'Abejar et suivre le site touristique "Torre de Abejar". La route se transforme vite en chemin qui passe à travers un lotissement qui semble plutôt récent. On gare la voiture tout près du château d'eau. En allant vers l'ouest, nous constatons que la "Torre de Abejar" n'est plus que ruine éparse assez basse. L'image d'une ancienne tour se devine à peine. Par contre, de gros tas de bois sont entreposés de ci de là et quelques cabanons semblent être la demeure de meutes de chiens de chasses. Un homme arrive et commence à actionner la serrure d'un des cabanons. Avec Joël et Denis, nous l'approchons rapidement pour le questionner sur le lieu. Là encore, l'espagnol ne parle ni anglais ni français, alors nous dégainons l'application. Il est très accueillant et souriant, ce qui nous rassure sur la collaboration. On lui explique dans un premier temps ce que nous sommes venus faire ici. Nous lui demandons si le site est public ou privé. Il nous confirme que c'est bien un site public et touristique ouvert en permanence aux touristes, un peu comme le Mémorial de la Ferme de Richemont où nous observons habituellement. Après moultes remerciements, nous le saluons et il retourne aussitôt à ses occupations. De notre côté, nous faisons le tour du site et une fois derrière les tas de bois, on constate que l'horizon ouest est parfaitement dégagé. Quelques montagnes au loin mais rien de très haut ne seront pas gênantes. Avec l'application Stellarium qui s'adapte aussitôt au lieu, nous avançons le temps jusqu'au 12 août 2026 à 20h15. Nous sommes alors parfaitement rassurés... nous pourrons voir l'éclipse totale sur ce site. Nous continuons à explorer le plateau. Au nord, il y a le camping... on distingue bien les bungalows sous "le mirador". Ce site d'Abejar est l'idéal... nous n'avons pas besoin d'aller plus loin. A 14h15, nous commençons à avoir faim. Je vois sur Google Map qu'il y a une cafétéria juste en bas du village. Nous nous y installons à une table en terrasse car les chiens ne sont pas admis à l'intérieur. Joël et Denis entrent dans l'établissement pour faire leur choix. Puis, à mon tour, je vais passer commande. Au retour, quelques gouttes de pluie commencent à tomber. On se précipite alors avec nos couverts vers la terrasse couverte. A cette heure-ci, personne. Nous serons tranquilles. Nous prenons trois quarts heures pour nous restaurer tranquillement et refaire le point sur nos trouvailles en vu de l'observation de l'éclipse solaire. Un esquimau clôturera la pause. Nous repartons à 15h... nous avons 3h15 de route pour rejoindre la frontière française. Nous empruntons la nationale en direction de Soria, puis remontons au nord vers Pampelune. Nous quittons la Castille et traversons un petit bout de La Rioja où nous faisons la petite pause pour finir le thermo de café, donner la gamelle à Chara et changer de conducteur. Très vite, un panneau nous indique le changement de région... nous sommes en Navarre. Depuis quelques minutes, le paysage très vallonné a fait place à des étendues plutôt plates de terres cultivées entre blé et vigne. Au loin, des cumulo-nimbus gris nous montrent les voiles de pluie et des éclairs qui tranchent sur le fond sombre des nuages d'orage. Nous allons droit dessus, ce que nous confirment les voitures que nous croisons tous phares allumés. Et bien sûr, on n'y coupe pas. Très vite, nous nous retrouvons sous une pluie battante, éclairs et tonnerre se disputant la vedette. Nous réduisons la vitesse de 120 à presque 60 par moment... Cet épisode dure un petit moment, ce qui rallonge notre temps de route. Nous finissons par arriver à Pampelune et, très vite, tout proche de la frontière française à Behobi, un village "ventas" proche d'Irun. Il est presque 19h. Nous décidons de faire une pause repas. Mais avant, nous profitons des magasins encore ouverts pour acheter quelques spécialités du coin. Pour le dîner, nous allons chez Sergio, une petite brasserie que nous connaissons et où on mange bien et vite. A 20h15, nous voilà à nouveau en voiture... il nous reste deux heures de route qui seront faites d'une traite jusqu'à Bordeaux. Nous refaisons le plein de diesel au niveau de la Rocade et continuons sur l'A62 pour rejoindre la maison à quelques minutes. Joël y retrouve sa voiture et nous quitte avec la promesse de se revoir dès le lendemain pour une partie de pétanque et notre sortie astro. C'est donc bien fatigués que nous repensons à ce périple de plus de 1.000 km en Espagne, nous remémorant cette escapade espagnole en vue de l’éclipse solaire de 2026, avec en poche la promesse d'un logement et d'un site d'observation pour la quarantaine de membres de notre club AG33. Ci-dessous la vidéo résumant le voyage :1 point
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Le Saint Graal des astronomes « vintages » je l’ai enfin découvert, avec ce magnifique coffret de 7 oculaires de la fin du XIXe siècle, dont 2 oculaires solaires et un coffret avec de petits accessoires ! Cela faisait plus d’un an que je recherchais ces pièces pour ma lunette astronomique Grégoire de 1895. Je ne possédais qu’un oculaire d’origine avec son tube allonge. Maintenant j’ai la gamme complète. J’ai testé les oculaires, ils sont comme neuf malgré plus de 140 ans… et leur luminosité est incroyable, cela me semble supérieur en terme de lumière à mes oculaires japonais des années 1980 type H, SR, OR et à mes Plösll ! C’est vraiment magique. La qualité de fabrication de ces oculaires est impeccable, c’est beau et c’est fonctionnel, ce qui ne gâche rien. Chaque oculaire est à « guillotine » pour protéger l’optique. A cette époque ont visait la perfection dans le travail des instruments astronomiques. Désormais je vais pouvoir m’immerger dans l’astronomie télescopique telle qu’ont pouvait la vivre à l’époque de l’Astronomie Populaire de Camille Flammarion. Mon réfracteur peut travailler comme en notre temps le XXIe s. Ou comme au XIXe s. A moi le royaume céleste des étoiles, des planètes, des galaxies, du ciel profond et des mystères de l’Univers. Je sens que je vais plus beaucoup dormir !!!! La tête dans les étoiles et les pieds sur la terre… Beau ciel à tous et amitiés astronomiques.1 point
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bonjour à tous, une petite animation de la protubérance volante de mercredi dernier avec pas mal de turbulence et, malheureusement, une mise au point encore fluctuante. au Mak 102/1325 muni de son D-ERF , powermate x2.5, quark combo chromo, ADC et zwo178mm en binning x2 296 films de 600 images toutes les 30s entre 15h16 et 18h45 HL acquisition et autoguidage firecapture 2.6 traitements AS!3, photoshop, ImPPG et virtualdub2 Gif réduit à 85% à 10 img/s (60Mo) a+ stéphane1 point
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Salut, voici un amas globulaire de la constellation de Hercule bien moins célèbre que M 13 et que M 92, NGC 6229 ; on comprend pourquoi il n'est pas bien gros ! Le champ inclut aussi une paire de galaxies en interaction, PGC 59110 et PGC59113 ou Arp 208, situées à environ 400 millions d'années-lumière. Je ne m'attendais pas à ce qu'elles soient aussi petites ! Imagé depuis l'IdF en milieu de semaine, ça devient difficile le ciel profond dans le nord avec des nuits quasi-inexistantes... Le champ complet (clic droit pour la full) : Crop sur l'amas : Crop sur les confettis galactiques : Et enfin la luminance annotée avec les autres petites galaxies et les quasars, jusqu'à un redshift respectable de 3,62 (soit une lumière émise il y a plus de 12 milliards d'années !) bonne fin de WE, Dan Détails techniques : Astrographe 200/800 carbone optiques Zen + Wynne 2.5" sur AP900 ASI183mm (0,66"/pix) Guidage OAG + ASI120MM, ASIAIRv1 Luminance 130*60sec à gain 110, -10 °C Chrominance 20*60sec à gain 110, -10 °C par couche Turbulence correcte (2,05" après empilement), pollution lumineuse de l'IdF, jour polaire1 point
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Quand je parlais d'éclairage par en dessous, c'était avec une lampe et tu regardes à travers l'oculaire, sans que celui ci soit monté sur l'apn. Sans objectif ça va être compliqué 😋1 point
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Si ton moteur n'entraine pas l'axe je doute fort que la graisse soit en cause. Regarde plutôt du coté des reglages de VSF, si c'est trop serré, le moteur n'arrivera pas à entrainer la couronne.1 point
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Bonjour, Une graisse épaisse révèle souvent un usinage approximatif. La lubrification chaotique ne s'arrange pas avec le temps. Je doute qu'une graisse "technique" améliore la situation. Je choisirai alors une graisse lambda pas trop onéreuse acquise dans un magasin de bricolage. Bien sûr, on peut utiliser la super graisse qui tue pour un coup frisant la peau des fesses mais cela n'améliorera pas l'usinage. Ce n'est que mon modeste avis.1 point
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@MamieMarcelleParmi toutes les propositions des membres, je pense que vous avez de quoi faire un choix équilibré par rapport à votre budget. On oublie parfois d'offrir un bon livre pour accompagner la lunette ou le télescope. C'est le meilleur moyen d'accompagner l'instrument : on finit par mieux comprendre ce qu'on observe, par mieux comprendre la bouboule qui nous abrite et ça prolonge le rêve aussi. 😍. Dans la section bibliothèque je pense que des ouvrages adaptés aux enfants sont mentionnés. Bon dimanche et bonne fête aux papas astro1 point
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Un tout grand merci!!...ils arriveront dans deux jours... , annoncés par une petite " drache" ...( c'est du "bruxellois"...) rafraîchissante depuis hier.... En espérant de tout coeur que la météo s'améliore par chez vous...1 point
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C'est la nouvelle mouture de celles que je signalais en seconde main ci-dessus (malheureusement cette monture est moins bonne que les vieilles; si on peut la mettre en station équatoriale elle n'est jamais en équilibre comme une "vraie" équatoriale, comme il n'y a plus de contrepoids). Mais en effet, pour du neuf, €89 ce n'est pas mal du tout.1 point
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Linné en 1753 . Ça marche avec tous les êtres vivants, et c’est bigrement pratique!1 point
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Une marque connue, 70 mm de diamètre, un F/D de presque 13 donc pas de souci pour l'optique, une petite monture intéressante, ça rentre dans le budget, et avec un témoignage d'un utilisateur satisfait par dessus le marché ! Merci DireStretch, c'est une excellente idée, et si ce n'était que de moi, le débat est clos : y'a pas mieux (en neuf − mais pour un cadeau je trouve qu'il vaut mieux du neuf).1 point
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Première lumière de ma toute nouvelle Hypercam 533 monochrome refroidie. Le temps d'exosition total est de 10min chrono pour 16sec unitaire. Darks et flats. Sans aucune retouche. M101 Puis en ciel hyper profond ( c'est pour ça que j'ai choisi cette cam) Abell 2151 à 500 millions d'années lumière Et enfin Abell 2065 de la couronne boréale à 1 milliard d'années lumière.1 point
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Bonjour à toutes et tous !! J'ai fini ma session sur NGC6960, la petite dentelle du cygne . 4 nuits soit environ 13h45 de temps de pose cumulé . 202 x 4 min ISO 800 + DOF skywatcher 150/750 eq3-2 motorisé lunettes guide 50mm avec caméra T7M Canon1000d partiellement défiltrer Bon ciel les Astram et Astramette1 point
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Bonjour à tous ! Voilà ma première image avec ce genre de setup, un filtre dual NB sur une caméra couleur. Il y a 5 heures en tout à raison de 100 x 180", capturées sous un ciel pourri de la périphérie Lyonnaise avec un RC8 à F/5.4 grâce à son réducteur CCT67. Le filtre dual NB est en 3nm, j'imagine que ça aide un peu.. Traitement full Pix (#Xterminator) et Affinity Photo 2 pour les dernières retouches. J'espère que l'image vous plaira, en tous cas je ne pensais pas que cette cible était atteignable depuis chez moi1 point
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Hello! La nuit dernière, 1ere sortie de l'année pour moi à l'observatoire du mont d’Arbois (St Gervais les bains) à 1850m d'altitude proche du mont blanc. Nuit astro bien sympa en compagnie du président de l'association mont d'arbois astronomie dont je fais partie. Le ciel était nuageux en début de soirée mais vers 22h tout s'est dégagé comme par magie ... des fois on a de la chance Les géantes gazeuses ne pointant leur nez qu'en fin de nuit, on s'est amusé a faire un peu de visuel sur le SC meade 400mm de l'observatoire: M13, M27, M51.... et M57 que je me suis amusé à imagé vite fait en 60x20sec à 4000 de focale avec ma 662mc...c'est pas la photo du siècle mais c’est fun Puis j'ai attaqué les réglages du télescope pour basculer en mode planétaire avec tout d’abord Saturne, traité de différentes façons.... ...Puis sans trop y croire j'ai basculé vers 5h sur Jupiter et malgré une distance de 5.59 UA de la géante et une altitude de 18-20 degrés... ça sort pas trop mal pour la première de la saison http://www.astrosurf.com/uploads/emoticons/smile.png La voici, idem que pour Saturne, présentée sous plusieurs traitement différents. Le soleil se levant, il fut temps de redescendre dans la vallée, ou il me fut permis de prendre lors de la descente, un magnifique levé de soleil sur le mont blanc..... Matériel utilisé: SC meade 400/4000 sur paramount EM ASI 662mc/462mm, ADC pierro astro MK3, barlow televue 1.8x Acquisition: firecapture traitement: PIPP, AS3!, Astrosurface, Winjupos. Bon ciel à tous!1 point
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Je continue les essais aves mon " petit " mak 127, mon " vieux " Canon100D et le ciel profond. Ce soir, place à la belle M27. Plutôt content du résultat étant donné le setup. Je crois que pour améliorer encore ça, il faudra que j'investisse dans un nouveau tube et une caméra un peu moins datée ! A suivre. 200x15s + 400x5s + 40Flats / 40offsets / 200 darks. Malgré tout... Quel bruit !0 point
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http://www.astrosurf.com/topic/160796-télescope-sous-bache-et-condensation/ Je fais pareil, nickel.0 point
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Pour les couleurs je suis pas du tout expert dans le traitement HOO. J'essaie déjà d'avoir un peu de couleur 🤣0 point
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Quand les matériels à pointage automatisés sont arrivés dans le commerce, on a entendu : "ce n'est pas de la vraie astronomie, on ne pointe pas par étoile jalon ou aux cercles". 30 ans après, certains astrams ne connaissent même pas le ciel, et alors, ce n'est pas une obligation, d'ailleurs il n'y a même plus de cercles divisés sur les montures de dernière génération, cela ne sera plus à rien. Quand les caméras CCD sont arrivées, on a entendu : "regardez la qualité d'image, face à l'argentique, c'est ridicule et cela coûte une fortune". 25 ans après, qui utilise encore de l'argentique ? Certains jeunes astrams ne savent même pas que cela a existé... Quand les télescopes connectés ont été annoncé, on a entendu : "ce ne sont pas des télescopes, pas des instruments d'astronomie" (voir les débats enflammés sur les forums à tel point que certains astrams n'ont pas dit qu'ils en avaient acheté un, même pour voir le fonctionnement). Et encore il y a qq semaines, 3 ans après leur sortie, j'ai entendu "ce n'est pas de la vraie imagerie" ou alors "ces matériels ne servent à rien, autant regarder les images faites sur Internet". Alors qu'en fait, il y a des astrams qui ont acheté des télescopes connectés en 1ère approche et sont maintenant passés sur des setup plus "lourds" car ils ont voulu aller plus loin en imagerie ou d'autres retraitent aussi les images issues de ces instruments déjà en utilisant des logiciels faisant appel à l'IA. On ne peut rien faire contre l'évolution du matériel...0 point
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Bonjour, Avec ce temps orageux c'est plutôt pourri, mais malgré un voile nuageux il y eu une trouée entre les nuages cet après-midi. Juste le temps de sortir le Sol'Ex mais pas la bazooka (dommage). Belle activité la-haut. ASI 178MM sur Sol'Ex monté sur HeQ5 Pro Acquisition SharpCap traitement INTI et PS Dans l'ordre : Disque plein en Ha, Protus, Image Doppler et en LB Bon ciel à Tous Philippe0 point
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Superbe cette bulle on commence à voir des détails intéressants sur le pourtour !0 point
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Apparemment pas de différence sur les photos entre équinoxe 2 et evscope 2, la seul différence est l occulaire électronique, et pour ma part je trouve que l image et le rendue visuel est plus lumineux , et plus jolie a regarder dans l' occulaire électronique que sur l écran exterieur de mon smartphone ,d ailleurs sur écran exterieur je trouve l image pixelise, j' aime pas trop.0 point
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Vraiment sympa ta soirée. Le bonheur c'est pas compliqué, et même pas besoin de voir les bras spiraux des galaxies...0 point
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Je dirais même plus, pourquoi autant d'offsets et flat et si peu de darks? tu devrais essayer les bias (offset) synthétiques, pour les darks je me limite à 10 / 20 darks grand max (et je compte faire des essais sans darks, avec un bon dithering, j'ai l'asi533MC ). Pour les flats j'en fait 10, pas besoin de plus. Et pas besoin de descendre à -15 avec la 533, -10 est amplement suffisant, voir 0° si il faut vraiment chaud la nuit. Sinon la version 1 pour moi0 point
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Et puis il y a la résolution qui est quand même très faible à ce diamètre. Maintenant c’est sûr que si on sort un evscope et un dobson de 300mm , le néophyte verra mieux la tête de cheval et toutes ces nébuleuses ténues, mais bon pour les amas globulaires, pas mal de galaxies, les petites nébuleuses planétaires, la Lune et les planètes, il sera déçu de l’evscope. deux usages différents…0 point
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Je me suis bien auto-dédié une étoile et j'ai même payé pour avoir le certificat, alors ta jalousie m'indiffère.0 point
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Et puis il faut aussi prendre en compte l'évolution de la "nuit", surtout en ce moment (nuits très courtes). Ton sigma mesuré à 23h30 ne sera pas le même que celui à 1h30. On y pense pas, c'est tout con, mais ça fait 3 nuits que j'expérimente ça....si ça peut aider0 point
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Je ne crois pas qu'Henri le Navigateur ait beaucoup navigué... Mais c'est trop facile de dire "qu'il n'y a pas plus à voir qu'un navigateur qui accepte les cookies". @Moot,c'est toi qui a posté cette image, TU DOIS nous dire qui est ce personnage.0 point
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NE JAMAIS LAISSER PRENDRE VOS CABLES MEME POUR JUSTE UN ESSAI DE 5 MN. Voila mon histoire/ J'en fini pas de commencer à utiliser l' ASIAIR, voici 1 an j'ai fait un vrai test d'alignement PA la nuit avec une 294 MC et un objectif Canon faute de ne pas avoir autre chose. Bref et voilà que la nuit on devient super adroit et je me prend les pieds dans le câble de pilotage de la monture relié à l'ASIAIR sur un port USB 2. Des sueurs froides plus tard, je me rend compte que des pièces sur les ports USB sont tordus mais pas cassées; Je ne touche à rien..... un autre test plus tard PAF (le chien ? non non ) voilà que la séparation métallique et un bout de plastique se détachent.....🤨 c'est cassé ma veine Je viens de prendre mon courage à 2 mains et j'analyse les dégâts ....je ne suis pas du tout fier de moi. Un port USB 2 est inutilisable en l'état. Je constate que le séparateur en tôle très fine entre les 2 ports présente des encoches qui se glissent au fond du trou dans un emplacement des connecteurs dans 2 petites fentes. Si j'arrive à recoller ce sera très bien positionné. Reste l'autre bout de plastique qui sert de platine pour les lamelles du connecteurs du haut. Je pense pouvoir le recoller mais il faudrait le maintienir avec une pince brucelle. Comment j'ai fait. 1--Pour le séparateur j'ai mis quelques gouttes de cyanolite au fond, mis en place le petit bout de métal. Et ce n'est qu'ensuite que j'ai fait tomber quelques gouttes de colle sur les côtés dans l'espoir de recoller.... une nuit de séchage plus tard., j'ai réussi également à recoller la petite plaque de plastique qui sert à plaquer les lamelles. Je l'ai maintenu avec une pince brucelle pendant une nuit de séchage. Mettre le moins possible de colle!!!! Attendre longtemps que cela seche bien 2 jours après j'ai essaie de brancher un câble .... un peu dur mais sa rentre. Ce matin test dans ma cave avec le câble branché sur le port réparé. OUFFFFF SA FONCTIONNE. Le petit miracle c'est qu'avec un peu de minutie on arrive à réparer tout cela. J'espère que cela tiendra bien dans le temps. Ci dessous la photo de l'engin réparé😁😁 on voit les traces de colles!! MORALITE NE JAMAIS LAISSER PRENDRE VOS CABLES MEME POUR JUSTE UN ESSAI DE 5 MN.0 point
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Ca me rapelle la ''politesse'' des canadiens dans la labo ou j'ai bossé... parfois ils tournaient 3 plombes autour du pot pour me dire que les résultats n'etait peut etre pas à la hauteur des objectifs et qu'il faudrait revoir quelques details pour gagner en précision etc... Une fois traduit en bon francais qui n'y va pas par 4 chemins je leur repondait :Ok fallait me dire que j'ai fait de la merde! je fous tout ca à la boubelle, je cherche la boulette dans le protocole et je recommence. Autant appeler un chat un chat, on gagnera du temps et on se comprendra mieux Mais bon c'est pas dans leur culture, ils sont trés (trop) prévenants0 point
Ce classement est défini par rapport à Paris/GMT+01:00