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  1. Bonjour, Ci joint photos du Soleil en LB et H-Alpha faites ce matin Matériel et traitements identiques aux photos précédentes
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  2. Le Catalogue Messier aux jumelles 10x50 Bonjour à toutes et à tous. Une question récurrente que l'on entend au sujet de l'observation du ciel aux jumelles est: "Que puis-je voir avec mes jumelles?". J'espère au travers de ce petit guide d'observation apporter un élément de réponse simple et factuel: "Les 110 objets du Catalogue de Messier!". Compléter l'observation du Catalogue mythique avec un si petit instrument constitue à mon goût un joli challenge pour l'observateur. Passé les quelques dizaines de cibles très faciles et couramment citées comme visibles aux jumelles, la tâche se complique un petit peu et devient un véritable exercice de patience, obligeant l'observateur à aiguiser ses sens et ses connaissances, et au bout du compte une expérience très enrichissante. S'il est essentiellement question de jumelles 10x50, j'ai bon espoir que ce guide soit utile au plus grand nombre, comme base pour attaquer le Messier avec un instrument un peu plus conséquent, ou savoir les trouver au chercheur par exemple. Le matériel utilisé est une classique paire de jumelles 10x50, fixées la grande majorité du temps sur un trépied. Une carte de champ comme le Pocket Sky Atlas et une petite lampe rouge complètent cet équipement pléthorique. Les observations ont en grande majorité été effectuées dans un ciel de petite ville de campagne, au sud-ouest de la France. La magnitude limite à l’œil nu y est d'environ 5,5. Chaque objet s'est vu affecté un "niveau de difficulté" purement subjectif, de 0 à 4. Le niveau 0 indique que la cible ne présente aucune difficulté. Le niveau 1 indique que la cible est très facile à observer. Le niveau 2 indique que la cible est facile à observer. Le niveau 3 indique que la cible est moyennement facile, voire assez difficile à observer. Le niveau 4 indique que la cible est difficile, voire très difficile à observer. Cette échelle de difficulté ayant été établie pour un ciel d'une magnitude limite de 5,5, j'estime que pour chaque magnitude gagnée ou perdue on peut la décaler d'un cran, par exemple sous un ciel de magnitude limite 6,5: le niveau 3/4 devient du 2/4, et inversement sous un ciel de magnitude limite 4,5: le 2/4 devient du 3/4 (et le 4/4 devient impossible). Les objets sont présentés ci-dessous dans leur ordre numérique. Toutefois à la lecture vous constaterez que cette approche n'est peut-être pas la plus pertinente pour s'atteler à la tâche de tous le voir, aussi à la fin de l'article je vous suggère un ordre logique de progression qui me semble plus à même de permettre de vous assurer le succès en moins de temps qu'il ne m'en a fallu pour rédiger ce guide, ce que je vous souhaite sincèrement! Bonne lecture et bon voyage au royaume de Charles Messier. M1 - Rémanent de supernova Constellation: Taureau Magnitude visuelle: 8,4. Dimensions: 6' x 4'. Niveau de difficulté: 3/4 La "Nébuleuse du Crabe", première entrée du Catalogue Messier n'est sûrement pas l'entrée en matière la plus facile dont on aurait pu rêver, c'est en fait même une des plus délicates. Pourtant facile à localiser, à un gros degré au-dessus de Zeta Tauri -la pointe de la corne Sud du Taureau- elle demandera un ciel bien noir et transparent pour se révéler. Sous un ciel de qualité elle peut même devenir évidente, sous la forme d'un large ovale d'un gris uniforme plutôt ténu. À force de l'observer sa localisation devient plus aisée, lorsque l'on a bien appréhendé son aspect diffus et peu contrasté. M2 - Amas globulaire Constellation: Verseau Magnitude visuelle: 6,5. Dimensions: 12,9'. Niveau de difficulté: 2/4 Cet amas globulaire modeste par la taille est une cible facile à observer, mais qui peut se révéler un peu délicat à localiser dans une zone du ciel pauvre en étoiles brillantes. Il s'en trouve bien isolé dans le champ des jumelles. N'étant ni le plus grand ni le plus brillant de ce catalogue, bien qu'étant notable, mieux vaudra avant de le rechercher avoir rencontré quelques succès sur des cibles de plus gros calibre, afin d'être accoutumé à l'aspect typique des amas globulaires au travers de jumelles: M13, M3…et juste avant pourquoi pas M15 qui est non seulement proche mais très semblable visuellement tout en étant un tout petit peu plus facile. M3- Amas globulaire Constellation: Chiens de chasse Magnitude visuelle: 6,2. Dimensions: 18'. Niveau de difficulté: 1/4 Voilà justement un amas globulaire de "gros calibre", de grande taille et évident. Son aspect de grosse boule aux contours flous et au centre brillant devrait sauter aux yeux assez rapidement en furetant dans la zone où il se trouve, soit grossièrement sur une ligne reliant Arcturus du Bouvier à Alkaid de la Grande Ourse. En vision indirecte ses contours s'étalent assez largement, laissant imaginer le grouillement de ses 500000 étoiles. M4 - Amas globulaire Constellation: Scorpion Magnitude visuelle: 5,6. Dimensions: 36'. Niveau de difficulté: 1/4 Parmi les plus gros et les plus évidents amas globulaires, qui plus est extrêmement facile à localiser juste à côté d'Antares du Scorpion. Comme ses homologues de sa classe l'aspect de grosse boule à la périphérie diffuse ne laisse aucun doute sur sa nature. Souffre tout de même d'une position basse sur la voûte céleste aux latitudes métropolitaines, sans quoi il serait encore plus spectaculaire. M5 - Amas globulaire Constellation: Serpent Magnitude visuelle: 5,9. Dimensions: 23'. Niveau de difficulté: 1/4 Cet amas globulaire de taille respectable tient visuellement la comparaison avec les stars de la catégorie. Il est facile, voire évident pour peu que l'on soit rompu à l'identification des amas globulaires aux jumelles. Le centre de l'amas relativement brillant est auréolé d'un halo périphérique diffus. Très proche d'une étoile brillante de 5e magnitude, qui rend le champ intéressant, je le trouve plus facile à pointer en partant de la constellation de la Vierge. M6 - Amas ouvert Constellation: Scorpion Magnitude visuelle: 5,3. Dimensions: 25'. Niveau de difficulté: 1/4 Bel amas compact et dense, une bonne dizaine d'étoiles sont résolues sur un fond diffus qui semble crépiter en vision directe, le tout dans l'environnement très riche du coeur de la Voie Lactée. Si sa forme caractéristique de lépidoptère qui lui confère son petit nom "d'Amas du Papillon" ne saute pas au yeux immédiatement, elle se laisse quand même deviner. Pour bien en profiter il faudra privilégier un passage au méridien dans un ciel transparent et au-dessus d'un horizon Sud bien propre, car sa position très basse sur la voûte céleste nous prive malheureusement d'une bonne partie du spectacle, à l'instar de l'entrée suivante. M7 - Amas ouvert Constellation: Scorpion Magnitude visuelle: 3,3. Dimensions: 80'. Niveau de difficulté: 0/4 L'un des amas ouvert les plus spectaculaire du ciel, mais quel dommage qu'il soit si bas! Même pour un observateur situé aux latitudes les plus méridionales de la France métropolitaine, il culmine laborieusement à plus de 11° au-dessus de l'horizon. Dans ces conditions l'absorption atmosphérique est très préjudiciable, lorsque ce n'est pas un halo de pollution lumineuse. Pour autant il reste extrêmement facile à localiser, et lorsque que les conditions sont réunies il offre une vision tout à fait intéressante, un amas très large où des dizaines d'étoiles sont résolues facilement. Le centre se montre plus dense, avec des étoiles brillantes s'arrangeant en une sorte de croix. Difficile de donner une forme générale à l'amas ou de décerner des limites tranchées, il faut dire qu'il se superpose à une zone extrêmement dense de la Voie Lactée. M8 - Nébuleuse en émission Constellation: Sagittaire Magnitude visuelle: 6. Dimensions: 90' x 40'. Niveau de difficulté: 1/4 La "Nébuleuse de la Lagune", célèbre cible astrophotographique, demeure facilement visible au travers d'une paire de jumelles, même s'il n'est pas question d'y déceler ses variations de couleurs ou ses subtiles extensions. Elle se révèle sous la forme d'une large nébulosité en vision directe, baignant quelques étoiles brillantes, et d'autres venant s'y ajouter en vision indirecte notamment au sein du petit amas ouvert NGC 6530, dans la partie Est de la nébuleuse. Elle s'inscrit dans un champ remarquable, à proximité de M20 et M21, et sur un fond incroyablement dense. M9 - Amas globulaire Constellation: Ophiucus Magnitude apparente: 7,7. Dimensions: 9,3'. Niveau de difficulté: 2/4 Cet objet de taille apparente moyenne et d'aspect diffus est plutôt facile à localiser, mais peut être plus délicat à identifier si l'on est moins habitué à rechercher ce type de cibles aux jumelles. N'affichant qu'une magnitude apparente modeste pour sa catégorie, il est moins évident à reconnaître que d'autres amas globulaires et à tenter après avoir validé les plus faciles, comme l'entrée suivante par exemple. M10 - Amas globulaire Constellation: Ophiucus Magnitude apparente: 6,6. Dimensions: 15'. Niveau de difficulté: 1/4 Large amas globulaire évident en vision directe qui pourrait prétendre à un classement au premier rang des objets de ce type. Le centre, qui peut être qualifié de brillant, dégage une franche impression de densité, tandis que la périphérie diffuse s'étale notablement en vision indirecte. La seule petite difficulté s'il fallait en relever une serait sa localisation dans un secteur de la constellation d'Ophiucus plus pauvre en étoiles-repère. M11 - Amas ouvert Constellation: Ecu de Sobieski Magnitude apparente: 5,8. Dimensions: 14'. Niveau de difficulté: 1/4 L'amas du "Canard Sauvage", grand classique du catalogue Messier pour les amateurs d'astronomie est une cible aisée aux jumelles, présentant toutes les caractéristiques qui rendent une observation intéressante: il est compact, dense, brillant et se détache très bien d'un superbe environnement tout en étant facile à localiser. Pour autant à travers les petites optiques il reste difficile d'appréhender la forme générale qui lui vaut son surnom. M12 - Amas globulaire Constellation: Ophiucus Magnitude apparente: 6,7. Dimensions: 14,5'. Niveau de difficulté: 1/4 Large amas globulaire évident, assez comparable à son voisin M10 qu'on peut observer dans le même champ. Il montre toutefois un centre un peu moins brillant que ce dernier, mais paraît un peu plus étendu malgré des dimensions comparables. Comme pour son vis-à-vis, la seule petite difficulté à craindre serait sa localisation dans un champ un peu clairsemé. M13 - Amas globulaire Constellation: Hercule Magnitude apparente: 5,8. Dimensions: 20'. Niveau de difficulté: 1/4 Immense classique du Catalogue Messier, "l'Amas d'Hercule" constitue de par sa taille et sa magnitude un maître-étalon dans sa catégorie, grâce à sa facilité à pointer et son évidence. En se mettant à la recherche des amas globulaires, il ne faudra pas se priver de le voir ni de le revoir pour bien s'imprégner de l'aspect typique de ce genre de cible au travers d'une paire de jumelles. Ainsi, la grosse boule cotonneuse au centre brillant et à la périphérie diffuse qui s'étale en vision indirecte deviendra rapidement une référence pour appréhender les mêmes objets du Catalogue. M14 - Amas globulaire Constellation: Ophiucus Magnitude apparente: 7,6. Dimensions: 11,7'. Niveau de difficulté: 2/4 Bien qu'il ne fasse pas partie des plus notables de sa catégorie d'objets, cet amas globulaire de taille moyenne, rond et diffus, reste relativement évident en vision directe pour peu qu'on sache quoi rechercher et où le trouver, dans une zone assez pauvre en étoiles-guide. M15 - Amas globulaire Constellation: Pégase Magnitude apparente: 6,4. Dimensions: 12,3'. Niveau de difficulté: 2/4 Petit amas globulaire relativement aisé à localiser, d'aspect compact avec un centre brillant et un petit halo diffus. Sa dimension apparente reste plus modeste que sa taille annoncée pourrait laisser penser, d'où la difficulté à clairement l'identifier: il pourrait être confondu avec une grosse étoile empâtée en passant trop vite dessus. Intéressant à comparer avec son voisin M2 qui se trouve à une dizaine de degrés au Sud. M16 - Amas ouvert associé à une nébuleuse en émission Constellation: Serpent Magnitude apparente: 6,4. Dimensions: 7'. Niveau de difficulté: 2/4 L'amas ouvert numéroté 16 est associé à la fameuse 'Nébuleuse de l'Aigle", que vous avez sûrement déjà admiré en photographie et qui est aussi le siège des fameux "Piliers de la Création". Le petit amas est relativement facile, compact et esthétique. En vision directe 4 à 5 étoiles se détachent nettement, et le double dans de meilleures conditions ou à l'aide de la vision décalée. On perçoit sans mal en vision indirecte qu'il baigne dans une lumière diffuse trahissant la présence du grand nuage de gaz ionisé par ces jeunes étoiles naissantes. M17 - Nébuleuse en émission Constellation: Sagittaire Magnitude apparente: 6. Dimensions: 11'. Niveau de difficulté: 2/4 La "Nébuleuse Omega" est un objet relativement facile à observer, dans de bonnes conditions elle peut même être qualifiée de brillante, tandis que sa forme générale demeure difficile à définir. Sa relative facilité est pondérée par sa nature d'objet diffus qui la rend plus dépendante des conditions d'observation. M18 - Amas ouvert Constellation: Sagittaire Magnitude apparente: 7,5. Dimensions: 9'. Niveau de difficulté: 3/4 Cet amas n'est à juste titre pas un des plus courus du Catalogue, il faut dire qu'il est assez pauvre: une vingtaine d'étoiles seulement dont aucune n'est suffisamment brillante pour être résolue facilement aux jumelles. Il se révèle donc petit, compact et strictement diffus, ce qui ne facilite guère son observation au sein d'un champ très riche, ni son attrait au voisinage d'objets plus célèbres. M19 - Amas globulaire Constellation: Ophiucus Magnitude apparente: 7,2. Dimensions: 13,5'. Niveau de difficulté: 2/4 Un autre amas globulaire majeur de la constellation d'Ophiucus, avec une taille apparente respectable mais une magnitude visuelle qui le place un tout petit peu en retrait de ses congénères M10 et M12, par exemple. Il est donc relativement facile à débusquer dans une zone du ciel remarquable, il apparaît entièrement diffus, sans différence notable de luminosité entre son centre et sa périphérie. M20 - Nébuleuse en émission Constellation: Sagittaire Magnitude apparente: 8,5. Dimensions: 28'. Niveau de difficulté: 3/4 La "Nébuleuse Trifide" - célèbre cible en astrophotographie - est un objet assez délicat visuellement, en particulier aux jumelles où elle ne se révèle que sous la forme d'une faible nébulosité à la forme mal définie mais plutôt ronde. Pour être certain de l'attraper mieux vaut donc privilégier de bonnes conditions d'observation, et quand c'est chose faite on peut l'inscrire dans un champ remarquable et la comparer notamment à sa voisine M8 qui demeure plus facile. M21 - Amas ouvert Constellation: Sagittaire Magnitude apparente: 5,9. Dimensions: 13'. Niveau de difficulté: 3/4 Ce petit amas ouvert n'est certainement pas le plus spectaculaire objet de ce type dans le Catalogue de Messier, il est de plus situé dans une zone où de nombreuses célébrités en détournent l'attention. Une observation moins évidente donc pour cet amas discret, qui se montre petit et mal défini, strictement diffus avec une seule étoile plus brillante à sa surface. M22 - Amas globulaire Constellation: Sagittaire Magnitude apparente: 5,1. Dimensions: 24'. Niveau de difficulté: 1/4 Cet amas globulaire de première classe est l'un des plus remarquable du ciel boréal, à comparer avec les plus gros calibres de sa catégorie comme M4 ou M13. Visuellement c'est une large boule évidente, au centre lui-même large et brillant , avec un halo diffus et rond l'encerclant. M23 - Amas ouvert Constellation: Sagittaire Magnitude apparente: 6,9. Dimensions: 27'. Niveau de difficulté: 2/4 Un amas ouvert d'une taille respectable, relativement facile à identifier malgré l'absence d'étoiles résolues en vision directe. En vision indirecte certains membres sont proches d'êtres résolus individuellement tandis que la sensation de densité se renforce au coeur de l'amas. Il s'inscrit dans une zone du ciel un peu plus "pauvre" en comparaison avec ses voisins qui baignent à l'Est plus proches du centre de la Voie Lactée. M24 - Champ stellaire Constellation: Sagittaire Magnitude apparente: 4,6. Dimensions: 120' x 90'. Niveau de difficulté: 0/4 Superbe vision aux jumelles, dont il occupe près de la moitié du champ. Une grosse vingtaine d'étoiles sont résolues facilement en vision directe, alors qu'en utilisant la vision décalée l'impression de densité semble ne plus avoir de limite, dans de bonne conditions cela crépite de toute part et cette véritable fenêtre sur le centre galactique devient saisissante. M25 - Amas ouvert Constellation: Sagittaire Magnitude apparente: 4,6. Dimensions: 40'. Niveau de difficulté: 1/4 Tout proche à l'Est de M24 qu'on peut inclure dans un même champ de jumelles, cet amas ouvert notable ne présente guère de difficultés et propose une structure originale où 6 à 7 étoiles sont résolues facilement en vision directe, tandis qu'il se montre plus dense en vision indirecte. M26 - Amas ouvert Constellation: Ecu de Sobieski Magnitude apparente: 8. Dimensions: 15'. Niveau de difficulté: 3/4 Beaucoup moins spectaculaire que son célèbre voisin M11, par lequel il est très justement éclipsé. C'est un petit amas compact et diffus qu'il est facile d'ignorer si l'on passe dessus précipitamment. Peu gratifiant aux jumelles, il n'en reste pas moins intéressant à détailler avec plus d'ouverture, ce qui le réhabilitera quelque peu. M27 - Nébuleuse planétaire Constellation: Petit Renard Magnitude apparente: 7,4. Dimensions: 8' x 5,7'. Niveau de difficulté: 2/4 La "Nébuleuse de l'Haltère" est la représentante la plus évidente de sa catégorie dans le Catalogue Messier, certes peu fourni en nébuleuses planétaires. Pour autant, l'observer avec facilité requiert un ciel plutôt bon, elle se révèlera alors de manière évidente sous la forme d'une large nébulosité bien contrastée, presque brillante, à la forme plutôt ronde avec des irrégularités marquées, une amorce de perception de sa forme caractéristique de trognon de pomme. Sa relative facilité est pondérée par son aspect qui peut dérouter lors d'une toute première observation, et sa sensibilité à la qualité du ciel où un manque de contraste peut la faire s'évanouir. M28 - Amas globulaire Constellation: Sagittaire Magnitude apparente: 6,9. Dimensions: 11'. Niveau de difficulté: 2/4 Très facile à localiser à un degré au Nord de l'étoile Lambda du Sagittaire, ce petit amas globulaire se fait bien plus discret que le proche M22. Il apparaît avec la forme caractéristique de ce type de cibles, avec un centre quasi-stellaire entouré d'un petit halo diffus. Son observation devrait se faire sans difficulté majeure dans des conditions correctes lorsqu'on a bien appréhendé l'aspect attendu de ce genre d'objet. M29 - Amas ouvert Constellation: Cygne Magnitude apparente: 6,6. Dimensions: 7'. Niveau de difficulté: 1/4 Aisément localisable à moins de deux degrés au Sud de l'étoile Sadr, c'est un petit amas dense, compact et facile à observer qui se détache très nettement de son environnement. Il montre 6 à 7 étoiles résolues en vision directe à sa surface, tandis que la vision indirecte ne montre pas d'élargissement notable, l'amas restant circonscrit à ses limites bien tranchées, en revanche il paraît plus dense. M30 - Amas globulaire Constellation: Capricorne Magnitude apparente: 7,5. Dimensions: 11'. Niveau de difficulté: 2/4 Le seul représentant de la constellation du Capricorne au sein du Catalogue Messier est un petit amas globulaire compact. Son observation aux jumelles ne posera pas de grande difficulté tant que l'on veillera à ne pas le confondre avec une étoile mal résolue, ce qui devrait être aisé après avoir observé plusieurs autres amas globulaires de la même importance. Sa localisation est facilitée par la proximité immédiate de l'étoile 41 du Capricorne, de 5ème magnitude. M31 - Galaxie Constellation: Andromède Magnitude apparente: 3,4. Dimensions: 191' x 62'. Niveau de difficulté: 0/4 La 31ème entrée, et première galaxie, est sans aucun doute la plus facile parmi les quarante qui ont été intégrées au Catalogue. Autour d'un noyau brillant s'étend un large halo ovale, sur plus de trois degrés de ciel. Même si la grande galaxie d'Andromède demeure parfaitement visible dans des conditions moyennes, un ciel sombre garanti de percevoir toute l'étendue du halo, ainsi que la limite plus tranchée de l'un de ses bords. Dans ces conditions le noyau arbore une brillance spectaculaire. Deux galaxies satellites de cette géante sont visibles plus difficilement suivant les conditions, à savoir M110 et l'entrée suivante. M32 - Galaxie Constellation: Andromède Magnitude apparente: 8,1. Dimensions: 8,7' x 6,5'. Niveau de difficulté: 2/4 Galaxie satellite de M31, observable à proximité du noyau de cette dernière et à la limite d'être englobée dans le grand halo ou franchement noyée dedans selon la qualité du ciel. Elle se montre en vision directe sous un aspect quasi-stellaire, l'enjeu étant de l'identifier clairement parmi les étoiles brillantes à l'avant plan. En vision décalée elle révèle sans équivoque sa nature galactique en s'empâtant tout en gardant un centre bien brillant, qu'on peut comparer avec la proche étoile de magnitude 9,2. La stabilisation des jumelles et une carte du champ peut s'avérer une aide confortable pour l'identifier clairement. M33 - Galaxie Constellation: Triangle Magnitude apparente: 5,7. Dimensions: 70,8' x 41,7'. Niveau de difficulté: 2/4 La deuxième plus grande galaxie du Catalogue affiche une magnitude visuelle élevée qui pourrait laisser penser que son observation ne pose aucune difficulté. Malheureusement ce n'est pas le cas, et pour cause sa magnitude surfacique est particulièrement faible: 14,2. Ainsi, les conditions d'observation sont prépondérantes, elle sera d'autant plus évidente que le ciel sera noir et transparent. Dans ces conditions elle montre en vision directe un large halo d'une brillance uniforme et globalement rond, très étendu. Ce halo prend encore ses aises en vision indirecte, s'élargit et s'ovalise légèrement, pouvant même laisser percevoir des zones d'une brillance plus soutenue. Avec l'habitude de l'observer, on pourra la déceler dans des conditions moins favorables, mais pour une première observation mieux vaut savoir à quoi s'attendre! M34 - Amas ouvert Constellation: Persée Magnitude apparente: 5,2. Dimensions: 35' . Niveau de difficulté: 1/4 Sur le flanc Ouest de la belle constellation de Persée, la 34ème entrée est localisable à l'oeil nu sous un très bon ciel. C'est un amas ouvert dense et lumineux, un peu isolé dans une zone du ciel moins riche en étoiles brillantes, ce qui souligne d'autant sa beauté, le détachant parfaitement d'un fond de ciel bien noir. Ce sont peut-être une bonne vingtaine d'étoiles plus brillantes qui se démarquent à l'avant d'une zone plus diffuse. L'amas, plutôt compact, arbore une forme globalement ronde. M35 - Amas ouvert Constellation: Gémeaux Magnitude apparente: 5,1. Dimensions: 25'. Niveau de difficulté: 1/4 Encore mieux visible à l'oeil nu, il est aussi d'avantage aisé à localiser que M34 en cheminant depuis le jumeau Castor. M35 est un amas ouvert remarquable, étendu, brillant et aux limites bien définies. Une dizaine d'étoiles brillantes sont résolues facilement, se détachant d'un fond plus diffus qui paraît très dense. M36 - Amas ouvert Constellation: Cocher Magnitude apparente: 6. Dimensions: 10'. Niveau de difficulté: 1/4 Le premier des membres du remarquable trio d'amas ouverts du Cocher composé de M36, M37 et M38, est à mon goût le plus intéressant des trois. Ce petit amas compact et dense est le seul à la surface duquel on peut résoudre facilement une dizaine d'étoiles brillantes. La comparaison avec ses voisins est très intéressante, et la seule difficulté que l'on pourrait rencontrer serait de se demander lequel des trois est celui que l'on observe: une carte de champ peut donc être une aide bienvenue. M37 - Amas ouvert Constellation: Cocher Magnitude apparente: 5,6. Dimensions: 24'. Niveau de difficulté: 1/4 Aux jumelles c'est peut-être le moins remarquable des trois pré-cités, bien qu'il demeure très facile à localiser. Plus étendu que M36, il se détache parfaitement de son environnement mais présente un aspect strictement diffus, aucune étoile ne pouvant être résolue au sein de l'amas. M38 -Amas ouvert Constellation: Cocher Magnitude visuelle: 6,4. Dimensions: 15'. Niveau de difficulté: 1/4 Enfin, le plus à l'Ouest des trois propose une vision encore subtilement différente, tout en étant toujours très facile à localiser. Il s'inscrit de plus dans un champ vraiment remarquable. Relativement large, il est lui aussi strictement diffus tout en se détachant parfaitement de l'environnement riche de la Voie Lactée. Son trait caractéristique, une forme de croix plutôt marquée en son centre, est déjà décelable. M39 - Amas ouvert Constellation: Cygne Magnitude visuelle: 4,6. Dimensions: 32'. Niveau de difficulté: 1/4 Bel amas évident, large et bien défini, se détachant bien d'un fond de ciel pourtant très riche. Sa particularité ce sont ces trois étoiles brillantes alignées qui se démarquent nettement devant l'amas, elles ont des magnitudes proches de 6 et s'étirent sur un axe Sud-est/Nord-ouest. En plus de ce trait distinctif, jusqu'à une vingtaine d'étoiles sont résolues facilement en vision directe. M40 - Étoile double Constellation: Grande Ourse Magnitude visuelle: 9,6 et 10,1. Séparation: 53". Niveau de difficulté: 3/4 Une curiosité du Catalogue de Messier, répertoriée pour son aspect diffus puis identifiée plus tard comme une étoile double sous le matricule Winnecke 4. Si la confusion peut paraître abjecte lors de l'observation avec un instrument d'amateur de puissance moyenne, l'observation aux jumelles 10x50 laisse plutôt imaginer que la doute eût été permis si Charles Messier avait disposé d'un instrument délivrant une qualité d'image comparable. Ce faible doublet stellaire présente l'aspect typique de ce genre d'objet au travers de jumelles peu puissantes, il est très difficilement résolu en deux membres distincts et pour y parvenir il est presque indispensable de stabiliser les jumelles sur un trépied. La difficulté tient autant à parvenir à résoudre les deux composantes qu'à observer clairement la plus faible avec sa magnitude de 10,1. La localisation de cet objet quant à elle ne pose guère de problème puisqu'il est facile à trouver en cheminant depuis Megrez de la Grande Ourse, et dans l'alignement d'une étoile toute proche de magnitude 5,5 joliment colorée. M41 - Amas ouvert Constellation: Grand Chien Magnitude visuelle: 4,5. Dimensions: 39'. Niveau de difficulté: 1/4 Très facile à localiser, l'amas se trouve à 4 degrés - soit moins d'un champ de jumelles - au Sud de la plus brillante étoile du ciel, Sirius. Spectaculaire amas ouvert, avec une zone centrale très dense montrant facilement une trentaine d'étoiles résolues en vision directe, et sur laquelle se superpose une double optique colorée, dont la composante la plus brillante, de magnitude 6,9 et de classe spectrale K3 montrant une belle teinte dorée soutenue, est connue sous le nom d'étoile d'Espin. En vision décalée l'amas se densifie un peu plus, de nombreuses autres étoiles se laissant deviner tandis que ses limites paraissent assez tranchées. M42 - Nébuleuse en émission et réflexion Constellation: Orion Magnitude visuelle: 4. Dimensions: 85' x 60'. Niveau de difficulté: 0/4 Nébuleuse majeure du ciel boréal, sinon la plus fameuse, déjà facilement visible à l'oeil nu. Depuis le groupe d'étoiles de Theta Orionis jusqu'aux subtiles méandres qui se déploient dans toutes les directions en passant par les différences de luminosité marquées entre le coeur et les extensions, son observation aux jumelles se révèle déjà passionnante, avec une multitude de détails à saisir, et un plaisir sans cesse renouvelé. M43 - Nébuleuse en émission et réflexion Constellation: Orion Magnitude visuelle: 9. Dimensions: 20' x 15'. Niveau de difficulté: 2/4 À proximité immédiate, juste au Nord de M42, se trouve cet objet qui a le droit à son propre numéro, bien que faisant partie du même grand complexe nébuleux. Indissociable dans l'imaginaire collectif de l'image de la Grande Nébuleuse d'Orlon, mieux vaut ne pas trop se fier aux nombreuses et merveilleuses photographies avant de l'observer, car derrière des jumelles 10x50 la petite nébuleuse diffuse entourant largement une étoile brillante se fait bien plus discrète. Dans de moins bonnes conditions il faudra même utiliser un peu la vision décalée pour la faire ressortir de manière évidente. M44 - Amas ouvert Constellation: Cancer Magnitude visuelle: 3,1. Dimensions: 70'. Niveau de difficulté: 0/4 Déjà facilement visible à l'oeil nu comme une tache laiteuse. Dans le champ des jumelles ce grand amas spectaculaire se détache nettement d'un fond de ciel bien noir dans une région de la voûte céleste plus clairsemée. Au centre, dans la zone la plus dense, il devient difficile de dénombrer les étoiles résolues, facilement une bonne trentaine en vision directe et d'avantage en vision indirecte. Deux membres physiques de l'amas se détachent particulièrement, 39 et 40 Cancri de magnitude 6. Les autres composantes résolues forment un festival de doublets, de triplets, d'astérismes... Des membres arborent des teintes différentes et à mesure qu'on détaille un secteur attentivement en vision directe, le reste de l'amas se dévoile dans toute sa densité en vision périphérique. M45 - Amas ouvert Constellation: Taureau Magnitude visuelle: 1,6. Dimensions: 110'. Niveau de difficulté: 0/4 L'amas des Pléiades, évident à l'oeil nu même dans des conditions moyennes, est sans doute l'amas ouvert le plus célèbre du ciel boréal, et pour beaucoup le premier objet du catalogue Messier que l'on a observé. Il est particulièrement à son avantage au travers de jumelles qui permettent de le contempler tout entier dans son environnement. M46 - Amas ouvert Constellation: Poupe Magnitude visuelle: 6. Dimensions: 30'. Niveau de difficulté: 2/4 Formant un couple célèbre avec son voisin M47, il est un peu moins brillant et évident que ce dernier. Il apparaît diffus, aucune étoile ne pouvant être résolue, tandis qu'en vision décalée il s'étend considérablement tout en paraissant bien détaché de son environnement. Le champ des jumelles permettant d'observer conjointement M46 et M47 est une invitation à la comparaison attentive de ces deux objets. M47 - Amas ouvert Constellation: Poupe Magnitude visuelle: 5,2. Dimensions: 30'. Niveau de difficulté: 1/4 Le voisin de M46 montre quant à lui un aspect bien différent, puisqu'il est nettement plus brillant et permet de résoudre facilement une dizaine de membres, et d'avantage en vision décalée. Son étendue se révèle en vision directe avec d'emblée une belle impression de densité. Encore une fois la vision d'ensemble de ces deux amas permise par les jumelles est assez saisissante. M48 - Amas ouvert Constellation: Hydre Magnitude visuelle: 5,8. Dimensions: 54'. Niveau de difficulté: 1/4 Peut-être pas le plus célèbre des amas ouverts du Catalogue Messier, son tort étant sûrement de se trouver dans une zone du ciel un peu à l'écart des célébrités et dépourvue d'étoiles brillantes. Un cheminement facile consiste à prolonger trois fois le segment Gomeisa - Procyon. Une fois localisé on pourra profiter d'un amas large et dense. Une vingtaine d'étoiles sont résolues. Le centre à lui seul occupe une zone d'environ 30' et se montre bien plus fourni, quasiment brillant. L'amas se détache assez nettement d'une zone du ciel plus sombre, à l'Est du poudroiement de la Voie Lactée. M49 - Galaxie Constellation: Vierge Magnitude visuelle: 8,4. Dimensions: 10' x 8'. Niveau de difficulté: 2/4 Très facile à localiser, car située exactement au milieu d'un segment de deux étoiles évidentes de magnitude 6. Grace à sa magnitude relativement élevée et sa taille relativement compacte, la vision directe permet immédiatement de l'identifier. Large et ronde au premier abord, la vision indirecte laisse percevoir un faible allongement tandis que son halo diffus s'étend. M50 - Amas ouvert Constellation: Licorne Magnitude visuelle: 5,9. Dimensions: 15'. Niveau de difficulté: 2/4 Amas très dense et compact, évident malgré une taille apparente modeste et une magnitude pas vraiment exceptionnelle car il se détache assez bien d'un environnement particulièrement riche. Sa relative facilité est donc pondérée par sa taille et l'éventuelle difficulté pour le localiser dans une zone du ciel plutôt dense. Ses limites sont biens définies et une petite dizaine d'étoiles peuvent être y résolues. M51 - Galaxie Constellation: Chiens de Chasse Magnitude visuelle: 8,4. Dimensions: 11' x 7'. Niveau de difficulté: 2/4 La célèbre "Galaxie du Tourbillon" est aisément visible aux jumelles dès lors que les conditions sont correctes et que l'on sait où la chercher et quel sera son aspect. Il n'est évidemment pas question d'observer ses bras spiraux, mais les détails se montrent sous la forme d'un coeur ponctuel et brillant entouré d'un large halo. En usant de la vision indirecte, ce halo semble s'allonger sensiblement donnant à l'ensemble une forme de "poire", trahissant la présence de sa voisine NGC 5195 en train de se faire engloutir. M52 - Amas ouvert Constellation: Cassiopée Magnitude visuelle: 7,3. Dimensions: 13'. Niveau de difficulté: 2/4 Amas plutôt discret, même s'il est relativement bien détaché de son environnement. D'aspect diffus, seule un étoile de magnitude 8 apparaît individuellement à l'avant plan, mais sans être liée physiquement à l'amas. Derrière une paire de jumelles il n'est clairement pas le plus spectaculaire de sa catégorie, l'intérêt visuel est même assez faible. S'il n'était pas un membre du Catalogue Messier très facile à pointer en prolongeant le segment Schedar - Caph, il aurait pu finir aux oubliettes. M53 - Amas globulaire Constellation: Chevelure de Bérénice Magnitude visuelle: 7,6. Dimensions: 13'. Niveau de difficulté: 2/4 Sa localisation est rendue très facile par sa proximité immédiate avec l'étoile Alpha Comae Berenices. Il apparaît immédiatement en vision directe sous un aspect rond, son coeur étant plus brillant. Pas de difficulté majeure à son observation, à condition d'être coutumier des objets de ce type. M54 - Amas globulaire Constellation: Sagittaire Magnitude visuelle: 7,6. Dimensions: 12'. Niveau de difficulté: 2/4 Premier depuis l'Est d'une série de trois amas globulaires du Catalogue Messier (d'Est en Ouest suivent M69 et M70) qui "trempent" dans le fond de la "théière", le fameux astérisme figuré par la constellation du Sagittaire. Son observation reste relativement facile en dépit d'une taille apparente et d'une magnitude modestes, à la limite d'être vu nettement en vision directe. D'aspect diffus, son centre est quant à lui plus ponctuel, quasiment stellaire. Sa relative facilité est à pondérer avec une position très basse sur la voûte céleste, à -30° de déclinaison mieux vaudra privilégier un passage au méridien dans un ciel bien transparent sous peine de se compliquer sensiblement la tâche. M55 - Amas globulaire Constellation: Sagittaire Magnitude visuelle: 6,5. Dimensions: 19'. Niveau de difficulté: 1/4 Un peu isolé dans un secteur de la constellation moins dense, c'est un amas globulaire remarquable par sa taille qui se révèle évident dans le champ des jumelles, bien détaché du fond du ciel mais uniformément diffus. Comme pour l'entrée précédente sa facilité est à pondérer avec sa très faible déclinaison de -30°. M56 - Amas globulaire Constellation: Lyre Magnitude visuelle: 8,3. Dimensions: 8,8'. Niveau de difficulté: 3/4 Cet amas globulaire discret se présente sous la forme d'une petite boule diffuse, et demandera un peu d'attention lors de sa recherche pour être débusqué car bien qu'il soit visible facilement en vision directe, sa nature peut ne pas sauter aux yeux immédiatement. Par chance il est facile à localiser, se trouvant au milieu d'un segment tracé par les étoiles Albireo du Cygne et Gamma de la Lyre et dans un champ riche avec de nombreuses étoiles repère. M57 - Nébuleuse planétaire Constellation: Lyre Magnitude visuelle: 8,8. Dimensions: 1'. Niveau de difficulté: 3/4 Le deuxième objet du Catalogue Messier dans la constellation de la Lyre est quant à lui éminemment plus célèbre. La fameuse "Nébuleuse annulaire de la Lyre", prisée des astronomes amateurs, peut être localisée avec des jumelles 10x50, idéalement bien stabilisées, dès lors que l'on scrute attentivement le champ où elle se trouve. Le petit rond de fumée ne se révèlera ici que sous un aspect quasi-stellaire, telle une étoile faible, mal définie et un peu empâtée, mais bel et bien présente à son emplacement attendu. M58 - Galaxie Constellation: Vierge Magnitude visuelle: 9,7. Dimensions: 5,9' x 4,7'. Niveau de difficulté: 4/4 Cette spirale barrée n'étant ni la plus brillante ni la plus évidente de l'Amas de la Vierge, il conviendra à ce titre d'avoir engrangé quelques succès sur des galaxies plus aisées avant de la rechercher, comme par exemple les "faciles" M49, M60, puis la voisine M59 qui est tout juste un peu plus facile. La détection de M58 peut donc être assez délicate, la vision décalée est de rigueur, la méthode du "balayage" peut être également utilisée, et son intérêt visuel reste limité, c'est une nébulosité mal définie, plutôt ronde et très diaphane. M59 - Galaxie Constellation: Vierge Magnitude visuelle: 9,6. Dimensions: 5,4' x 3,7'. Niveau de difficulté: 3/4 Cette galaxie relativement discrète se montre tout de même un peu plus facile que l'entrée précédente, grâce à une magnitude à peine plus élevée mais concentrée dans une taille plus petite. Avec un noyau central plus condensé qui apparaît facilement en vision indirecte, elle prend un aspect quasi-stellaire. L'intérêt visuel est faible et elle demeure plus difficile que l'entrée suivante, qui constituera le meilleur choix pour commencer la traque des galaxies du Messier dans ce secteur de la Vierge. M60 - Galaxie Constellation: Vierge Magnitude visuelle: 8,8. Dimensions: 7,4' x 6'. Niveau de difficulté: 2/4 Peut-être la deuxième galaxie la plus facile dans la Vierge après M49, donc un choix pertinent pour débuter les observations galactiques dans ce "nid de nébuleuses". Sa localisation est tout de même moins jalonnée que M49, sans étoile brillante pour encadrer sa position. Néanmoins elle révèle facilement en vision directe son halo compact d'une brillance uniforme. M61 - Galaxie Constellation: Vierge Magnitude visuelle: 9,6. Dimensions: 7,2' x 4,7'. Niveau de difficulté: 4/4 Sa localisation est facilitée par une position à mi-chemin entre les étoiles 16 Vir et 17 Vir, mais elle reste une observation délicate. Vue plutôt difficilement en vision indirecte, elle paraît diffuse et uniforme, ronde, et se trouve proche à l'Est d'une étoile de magnitude 8. M62 - Amas globulaire Constellation: Scorpion Magnitude visuelle: 6,5. Dimensions: 15'. Niveau de difficulté: 2/4 Amas globulaire dont l'aspect lui permet de figurer plutôt dans la partie haute du classement, de taille respectable et d'une magnitude relativement élevée le rendant visible immédiatement en vision directe, avec un centre plus brillant et quasiment ponctuel entouré d'un halo diffus. Bien qu'il ne soit pas l'objet le plus difficile du Messier, d'assez loin d'ailleurs, c'est pourtant le dernier que j'ai observé, et avec lui que j'ai achevé ma revue des 110 cibles du Catalogue. Cherchant une explication rationnelle à cet état de fait, je ne peux que me hasarder à mettre à ce compte sa position très basse, limitant les créneaux d'observation favorables (mais c'est le cas de bien d'autres moins faciles), ou le fait que la recherche aux jumelles des amas globulaires dans cette zone du ciel constitue une tâche d'aussi longue haleine que la traque des galaxies dans l'Amas de la Vierge, et un challenge largement comparable à même d'occuper l'observateur un bon moment. M63 - Galaxie Constellation: Chiens de Chasse Magnitude visuelle: 8,6. Dimensions: 12,6' x 7,2'. Niveau de difficulté: 2/4 La belle "Galaxie du Tournesol" propose une observation facile et gratifiante. Un peu isolée, elle se détache immédiatement en vision directe et laisse voir un allongement dans un rapport 1/4, mais d'une brillance uniforme. Un autre trait caractéristique est cette petite étoile faible de magnitude 9,3 proche du bord Nord-est de la galaxie. M64 - Galaxie Constellation: Chevelure de Bérénice Magnitude visuelle: 8,5. Dimensions: 10' x 5,4'. Niveau de difficulté: 2/4 Une autre observation facile, bien qu'aux jumelles la "Galaxie de l'Oeil Noir" ne révèlera pas son trait caractéristique. Dans un champ esthétique relevé d'étoiles brillantes, il est aisé de la localiser entre la pointe de l'amas Melotte 111 et l'étoile Alpha Com. Son noyau rond et brillant se révèle en vision directe, tandis que la vision indirecte suggère un faible halo entourant l'ensemble. M65 - Galaxie Constellation: Lion Magnitude visuelle: 9,3. Dimensions: 10' x 3'. Niveau de difficulté: 3/4 Membre du célèbre "Trio du Lion", elle se trouve proche d'une petite étoile de magnitude 7, et l'allongement perceptible de son halo semble pointer vers celle-ci. Il peut toutefois être nécessaire d'utiliser la vision décalée pour qu'elle devienne parfaitement évidente, elle est en effet plus discrète que M66, mais avec le même aspect allongé dans un rapport de 1/3 et la même orientation, présentant une apparence très semblable à sa voisine tout en étant moins lumineuse. M66 - Galaxie Constellation: Lion Magnitude visuelle: 8,9. Dimensions: 9,1' x 4,2'. Niveau de difficulté: 2/4 Le membre du Trio du Lion le plus évident devrait donc se révéler en premier dans le champ une fois le groupe localisé. Quand c'est chose faite, elle apparaît plutôt facilement en vision directe, d'aspect diffus et d'une brillance uniforme, bien allongée dans un rapport de 1/3 en et s'étirant sur un axe Nord/Sud, l'allongement du halo étant plus facilement perceptible en vision indirecte. M67 - Amas ouvert Constellation: Cancer Magnitude visuelle: 6,1. Dimensions: 30'. Niveau de difficulté: 1/4 Ce bel et grand amas ouvert apparaît diffus de prime abord en vision directe. En y prêtant attention, en vision décalée il se dégage une nette impression de grouillement d'étoiles, dont trois ou quatre sont à la limite d'être résolues. Une étoile de magnitude 7,8 (ne lui étant pas liée physiquement) brille sur son flanc Ouest, alors qu'un faible doublet stellaire à peine résolu se détache à l'opposé. Il paraît allongé sur un axe Nord-est/Sud-ouest, sensation sûrement accentuée par l'agencement des étoiles les plus brillantes se détachant devant l'amas. M68 - Amas globulaire Constellation: Hydre Magnitude visuelle: 7,8. Dimensions: 11'. Niveau de difficulté: 3/4 Cet amas globulaire modeste aurait pu être une observation encore plus délicate s'il n'avait pas été facile à localiser grâce aux étoiles Delta et Beta de la constellation du Corbeau dont il suffit de prolonger une demi fois le segment pour tomber dessus, et grâce à sa proximité à environ un degré d'une étoile de 5e magnitude. Sans ça, il aurait pu se faire facilement oublier dans la grande constellation de l'Hydre et dans une zone du ciel assez "pauvre". Du reste l'amas en lui-même n'est pas une vision très attrayante, bien que relativement large il est strictement diffus, et souffre d'une position basse sur la voûte céleste, il faudra donc privilégier un passage au méridien au-dessus d'un horizon Sud idéalement exempt de pollution lumineuse. M69 - Amas globulaire Constellation: Sagittaire Magnitude visuelle: 7,6. Dimensions: 9,8'. Niveau de difficulté: 3/4 Si la localisation de ce petit amas globulaire, inscrit dans l'astérisme de la "théière" du Sagittaire ne devrait pas poser de problème, son observation en revanche peut s'avérer bien délicate. Vu plutôt difficilement en vision indirecte, de taille modeste et d'aspect diffus, mieux vaut mettre toutes les chances de son côté et attendre qu'il passe au plus haut dans un ciel le plus propre possible. Avec son compagnon M70, qui se trouve à environ 2 degrés à l'Est sur la même déclinaison, ils font partie des amas globulaires les plus faibles et donc les plus délicats à observer du Catalogue Messier. Autant dire qu'il conviendra de s'être fait les dents auparavant sur des cibles plus faciles - dont le Sagittaire ne manque pas par ailleurs - avant de s'y attaquer. M70 - Amas globulaire Constellation: Sagittaire Magnitude visuelle: 7,9. Dimensions: 8'. Niveau de difficulté: 3/4 Proche de M69, et sur la même déclinaison d'environ -32°, il se montre à peine plus facile que ce dernier, seulement pour présenter une taille apparente un petit peu plus importante (contrairement à ce que les données physiques peuvent laisser penser). Il reste relativement faible et diffus, tout juste plus étendu que M69 avec qui il est très comparable. Etant intrinsèquement un objet bas et difficile, les conditions d'observations sont primordiales pour espérer l'observer avec succès. M71 - Amas globulaire Constellation: Flèche Magnitude visuelle: 8,2. Dimensions: 7,2'. Niveau de difficulté: 2/4 Unique représentant de la petite constellation de la Flèche, ce petit amas globulaire compact et relativement brillant se révèle assez facilement, d'autant qu'il est très aisé à localiser au sein de l'astérisme qui a donné son nom à la constellation. Il propose l'aspect typique d'un petit amas globulaire vu au travers de jumelles, et pour qui en a bien appréhendé l'apparence avant de le rechercher, ne devrait poser aucune difficulté. M72 - Amas globulaire Constellation: Verseau Magnitude visuelle: 9,3. Dimensions: 6,6'. Niveau de difficulté: 3/4 De petite taille apparente et peu brillant, cet amas globulaire figure parmi les plus difficiles du Catalogue Messier, c'est pourquoi il conviendra d'avoir engrangé quelques succès sur des cibles plus faciles avant de s'y frotter et privilégier de bonnes conditions d'observation. Il est vu moyennement facilement en vision directe, d'aspect stellaire mais sans éclat, tandis que la vision indirecte révèle la présence d'un petit halo qui élargit légèrement l'ensemble. M73 - Astérisme Constellation: Verseau Magnitude visuelle: 9. Dimensions: 2,8'. Niveau de difficulté: 4/4 Cet objet "exotique" du Catalogue dont la nature n'est pas réellement tranchée (amas d'étoiles liées physiquement ou alignement fortuit) n'est pas le plus spectaculaire et encore moins le plus facile, pourtant il faudra bien s'y intéresser si l'on a pour but d'observer l'intégralité du Messier. Sa détection requiert de bonnes conditions d'observation et idéalement des jumelles bien stabilisées. Des 4 étoiles principales qui le composent, une seule a une magnitude visuelle de 10 et peut à ce titre être résolue plutôt difficilement en vision indirecte. Elle semble être entourée d'une faible halo nébuleux trahissant la présence des trois autres étoiles principales (de magnitudes beaucoup plus faibles). Ainsi, cette vision du groupe, bien que franchement ténue, confère à l'ensemble un aspect de petite nébulosité qui, en tout cas derrière une paire de jumelles, peut laisser imaginer qu'on puisse le confondre avec un objet d'une autre nature. Bien sûr le ciel regorge de ce genre de petits groupes à la limite de la visibilité, on peut donc raisonnablement penser que celui-ci ne doit son passage à la postérité que grâce à sa toute proximité avec l'objet M72. M74 - Galaxie Constellation: Poissons Magnitude visuelle: 9,4. Dimensions: 10,2' x 9,5'. Niveau de difficulté: 4/4 Si elle n'est pas difficile à localiser, cette faible galaxie spirale se présentant de face est franchement délicate à observer. Présentant une magnitude surfacique très faible de 14,4 et une taille relativement modeste, il est impératif de privilégier les meilleures conditions d'observation possibles pour espérer distinguer un faible noyau central à peine plus brillant, timidement entouré d'un halo rond très diffus visible difficilement en vision décalée. Avec une déclinaison de seulement 15°, il est également nettement préférable de choisir le moment où elle passera au plus haut dans le ciel, car compte tenu de sa difficulté intrinsèque, l'absorption atmosphérique peut annihiler tout espoir de la débusquer. M75 - Amas globulaire Constellation: Sagittaire Magnitude visuelle: 8,5. Dimensions: 6,8'. Niveau de difficulté: 3/4 Passé la difficulté de sa localisation à la frontière des constellations du Sagittaire et du Capricorne, dans une zone un peu pauvre en jalons stellaires, son observation devrait se faire sans difficulté majeure malgré une taille apparente et une magnitude modestes. L'observateur rompu à l'exercice reconnaîtra sans mal son aspect typique de petit amas globulaire, quasi-stellaire mais nettement empâté sur son pourtour. M76 - Nébuleuse planétaire Constellation: Persée Magnitude visuelle: 10,1. Dimensions: 2,7' x 1,8'. Niveau de difficulté: 4/4 La septième dizaine des objets du Catalogue de Messier va décidément nous donner du fil à retordre, en effet voici parmi l'un des plus difficile, si ce n'est le plus difficile. Il m'a fallu personnellement de nombreuses tentatives avant de parvenir à l'observer avec succès, aussi ne vous découragez pas immédiatement en cas d'échec. Il va sans dire que la qualité du ciel est primordiale, de même qu'une parfaite stabilité des jumelles. Pour vous donner un ordre d'idée des conditions à réunir, lors d'une observation réussie une étoile proche de magnitude visuelle 10,2 est vue nettement en vision décalée. Alors, la nébuleuse planétaire de la "Petite Haltère" pourra se laisser saisir sous la forme d'une toute petite tache diffuse, informe, particulièrement diaphane mais persistante en vision décalée. Etant la plus délicate, gageons qu'elle sera la dernière nébuleuse planétaire du Catalogue que vous observerez, je vous souhaite donc l'immense satisfaction de porter ce nombre à quatre…soit la totalité! M77 - Galaxie Constellation: Baleine Magnitude visuelle: 8,9. Dimensions: 7' x 6'. Niveau de difficulté: 3/4 Cette galaxie spirale vue de face a la particularité de se trouver presque exactement sur l'équateur céleste, ainsi que la bonne idée d'être très facile à pointer grâce à la proximité de l'étoile Delta de la Baleine. Pour ce qui est de son observation, elle devrait se révéler relativement facilement en vision indirecte, sous la forme d'une nébulosité plutôt ronde, sans différence de luminosité marquée entre son noyau et sa périphérie. M78 - Nébuleuse par réflexion Constellation: Orion Magnitude visuelle: 8,3. Dimensions: 8' x 6'. Niveau de difficulté: 2/4 Le troisième objet de Messier dans la constellation d'Orlon est peut être justement éclipsé par le duo vedette M42 et M43, pourtant il reste une cible relativement facile, visible en vision directe comme une faible nébulosité compacte à la forme globalement ronde mais irrégulière, son aspect et sa luminosité sont d'ailleurs assez comparables avec une M43 dont on aurait retiré l'étoile centrale. M79 - Amas globulaire Constellation: Lièvre Magnitude visuelle: 7,7. Dimensions: 9,6'. Niveau de difficulté: 2/4 Un amas globulaire de taille et de brillance relativement modestes, qui se trouve bien esseulé à l'écart de ses semblables et seul représentant d'une constellation peu courue. Avec une position basse sur la voûte céleste à environ -24° de déclinaison, il s'en est fallu de peu pour qu'il tombe dans l'oubli. Fort heureusement son intérêt visuel justifie de le rechercher, d'autant qu'il est facile à localiser juste à côté d'une étoile de 5ème magnitude. D'apparence stellaire lorsqu'il est observé en vision directe, un mince halo lui donnant un aspect empâté se révèle facilement en vision indirecte, conférant à ce petit objet compact l'aspect typique qu'on peut en attendre. M80 - Amas globulaire Constellation: Scorpion Magnitude visuelle: 7,3. Dimensions: 10'. Niveau de difficulté: 2/4 Très facile à localiser dans la constellation du Scorpion, même s'il est bien plus modeste que son voisin M4 il reste observable sans difficulté en vision directe et devrait sauter aux yeux d'un observateur familier de la vision de ce type d'objet. M81 - Galaxie Constellation: Grande Ourse Magnitude visuelle: 6,9. Dimensions: 26,9' x 14,1'. Niveau de difficulté: 2/4 Parmi les galaxies les plus faciles à observer aux jumelles depuis l'hémisphère nord, M81 est une sérieuse prétendante aux premières places. Accessible immédiatement en vision directe, elle propose un noyau brillant et dense, entouré d'un halo plus diffus s'étendant sensiblement en vision indirecte prenant une nette forme ovale. Elle est bien sûr célèbre pour former un couple remarquable avec une deuxième galaxie, qui n'est autre que l'entrée suivante. M82 - Galaxie Constellation: Grande Ourse Magnitude visuelle: 8,4. Dimensions: 11,2' x 4,3'. Niveau de difficulté: 2/4 La compagne de M81 au sein de ce duo offre une vision bien différente. Elle-même visible immédiatement en vision directe, son aspect allongé dans un rapport 1/5 permet d'identifier aisément sa morphologie caractéristique qui lui vaut son surnom de "Galaxie du Cigare". Sa brillance uniforme est sensiblement égale à celle du halo entourant sa voisine, pourtant par effet de contraste elle semble se détacher plus nettement du fond du ciel. M83 - Galaxie Constellation: Hydre Magnitude visuelle: 7,5. Dimensions: 12,9' x 11,5'. Niveau de difficulté: 3/4 Si sur le papier la magnitude apparente de cette galaxie de taille respectable peut la faire sembler facile, la réalité est très différente pour les observateurs des latitudes métropolitaines, où elle culmine difficilement à une vingtaine de degrés au-dessus de l'horizon. Dans ces conditions délicates la belle galaxie spirale vue de face ne se dévoile qu'en vision indirecte sous la forme d'une pâle lueur ronde et uniforme, relativement étendue. Les observateurs des latitudes les plus méridionales seront donc grandement favorisés, tandis que pour les autres la tâche peut se révéler ardue. M84 - Galaxie Constellation: Vierge Magnitude visuelle: 9,1. Dimensions: 6,5' x 5,6'. Niveau de difficulté: 3/4 Cette galaxie lenticulaire de petite taille apparente est membre de la fameuse "Chaîne de Markarian", aux jumelles elle apparaît assez difficilement en vision indirecte comme une petite boule ronde et diffuse. Dans le même champ on peut trouver M86 qui est très proche, d'une apparence semblable tout en étant plus facile à observer. Une autre difficulté inhérente à la densité de cette zone du ciel en terme de cibles galactiques est l'identification formelle et la localisation des cibles en présence, à cet effet une carte de champ précise est d'un grand secours. Cela étant, si vous éprouvez cette difficulté c'est plutôt bon signe car cela signifiera que votre ciel est de bonne qualité! M85 - Galaxie Constellation: Chevelure de Bérénice Magnitude visuelle: 9,1. Dimensions: 7,1' x 5,5'. Niveau de difficulté: 3/4 Une autre galaxie lenticulaire membre de l'amas de la Vierge, facile à localiser au milieu d'un segment reliant les étoiles 24 Com et 11 Com. Elle est vue immédiatement en vision indirecte, plutôt large et légèrement ovale, s'allongeant sur un axe Nord-est/Sud-ouest, uniformément diffuse. Après quelques minutes elle se révèle relativement persistante en vision directe. M86 - Galaxie Constellation: Vierge Magnitude visuelle: 8,9. Dimensions: 7,5' x 5,5'. Niveau de difficulté: 3/4 Le membre le plus évident de la Chaîne de Markarian est vue facilement en vision indirecte, large et d'une brillance uniforme, globalement ronde. Très proche à l'Ouest est visible M84, d'apparence semblable mais moins brillante et assez nettement plus difficile. M87 - Galaxie Constellation: Vierge Magnitude visuelle: 8,6. Dimensions: 8,3' x 6,6'. Niveau de difficulté: 3/4 Cette immense galaxie elliptique située au centre de l'amas de la Vierge est de notre point de vue plus isolée au Sud du couple M86-M84, tout en étant relativement plus facile que M86 bien que visuellement légèrement moins étendue. Elle est vue facilement en vision indirecte, d'apparence ronde et uniforme, tandis qu'on ne peut s'empêcher d'imaginer le trou noir supermassif en son coeur qui a récemment été mis à l'honneur à l'occasion de la première photographie jamais réalisée de ce type d'objet, propulsant M87 au rang des célébrités. M88 - Galaxie Constellation: Chevelure de Bérénice Magnitude visuelle: 9,6. Dimensions: 6,9' x 3,7'. Niveau de difficulté: 3/4 Située aux abords de la limite Sud de la constellation de la Chevelure de Bérénice, son repérage et son identification sont facilités par la proximité d'une étoile de 7ème magnitude à un degré à l'Ouest. Vue facilement en vision indirecte, on y perçoit un allongement dans un rapport de 1/3 à 1/4 sur un axe Nord-Sud. M89 - Galaxie Constellation: Vierge Magnitude visuelle: 9,8. Dimensions: 5,1' x 4,7'. Niveau de difficulté: 4/4 Dans un champ particulièrement riche en cibles qui oblige à forcer son attention, cette faible galaxie elliptique figure parmi les plus délicates. Il faudra insister pour la percevoir de manière fugace en vision décalée, et éventuellement avoir recours à la méthode du balayage. Les conditions d'observation sont donc primordiales pour avoir un espoir de détecter cette très faible petite nébulosité ronde. M90 - Galaxie Constellation: Vierge Magnitude visuelle: 9,5. Dimensions: 9,5' x 4,4'. Niveau de difficulté: 4/4 À environ un degré au Nord-est de M89, cette galaxie d'une nature différente est une spirale vue de 3/4 qui est à peine moins difficile à détecter que sa voisine, donc très faible et délicate à saisir par intermittence en vision décalée, un éventuel allongement de son halo n'ayant pas été perçu de manière convaincante. Les deux cibles sus-citées tenant conjointement dans une petite portion de ciel au centre du champ des jumelles, une bonne stratégie consiste à balader son regard de l'une à l'autre jusqu'à ce qu'elles se révèlent, ce que devrait faire M90 en premier. M91 - Galaxie Constellation: Chevelure de Bérénice Magnitude visuelle: 10,2. Dimensions: 5,4' x 4,4'. Niveau de difficulté: 4/4 Proche de M88 dont elle se situe à environ un degré vers l'Est, cette galaxie spirale barrée est une observation délicate, comme peut le laisser présager sa magnitude visuelle annoncée. Pour autant, en pratique elle se révèle très légèrement plus facile qu'une cible comme M90, même si la vision indirecte reste de rigueur et le balayage apprécié pour détecter la petite nébulosité ronde. La pondération de sa difficulté est peut-être à relier avec sa morphologie, car elle présente un noyau brillant et une barre centrale évidente dans des instrument beaucoup plus gros. M92 - Amas globulaire Constellation: Hercule Magnitude visuelle: 6,4. Dimensions: 14'. Niveau de difficulté: 2/4 "L'autre" amas globulaire de la constellation d'Hercule est un peu moins facile à localiser que M13 mais n'a pas à rougir de la comparaison. Tout en affichant une taille apparente plus modeste, il se montre évident avec un centre compact et brillant, presque stellaire, entouré d'un halo diffus facilement visible en vision indirecte. La comparaison entre ces deux objets proches est une bonne référence pour appréhender l'apparence classique des amas globulaires derrière une paire de jumelles, en commençant par un représentant majeur comme M13, puis en glissant vers un M92 plus modeste, on se fera une bonne idée de l'aspect de ce type d'objets qu'on sera amené à rechercher souvent en parcourant le Catalogue. M93 - Amas ouvert Constellation: Poupe Magnitude visuelle: 6,2. Dimensions: 10'. Niveau de difficulté: 2/4 Très joli petit amas brillant, parfaitement détaché d'un environnement pourtant dense dans cette région du ciel, son aspect évoque celui d'une comète! À son extrémité Ouest se trouve un petit doublet stellaire très serré de 8ème magnitude, figurant un noyau brillant, tandis que vers l'Est de l'amas s'étire une partie plus diffuse en forme de "queue", définie par un saupoudrage d'étoiles plus faibles et non résolues mais conférant une certaine impression de densité en vision décalée. Je trouve qu'à l'instar de beaucoup de cibles, mais plus particulièrement pour une poignée d'entre elles dont M93 fait partie, son observation aux jumelles rappelle poétiquement la raison d'être du Catalogue Messier. M94 - Galaxie Constellation: Chiens de Chasse Magnitude visuelle: 8,2. Dimensions: 11,2' x 9,1'. Niveau de difficulté: 3/4 Si sa magnitude peut laisser penser qu'elle constitue une observation relativement facile, derrière une paire de jumelles elle n'est pas franchement évidente à identifier à cause de son apparence visuelle. D'autant que sa localisation peut être délicate malgré une approche facile depuis les étoiles Cor Caroli et Chara, une fois dans la zone il y a peu d'étoiles-repère proches, le fond du ciel est bien clairsemé et M94 peut passer inaperçue à première vue. Avec un aspect très compact, ramassé autour d'un noyau brillant d'aspect stellaire en vision directe, il faut user de la vision décalée pour discerner un petit halo diffus baignant timidement ce centre ponctuel, semblable à une étoile empâtée et donnant à l'ensemble une forme ronde, la galaxie étant vue de face. M95 - Galaxie Constellation: Lion Magnitude visuelle: 9,7. Dimensions: 7,4' x 5'. Niveau de difficulté: 4/4 Entre les pattes du Lion on peut trouver un deuxième groupe de galaxies appartenant au Catalogue Messier, moins courues que le célèbre Trio et bien moins évidentes. Plus particulièrement M95, perdue dans un ciel noir sans étoiles, elle est la plus délicate à mettre en évidence. Vue d'abord difficilement en vision décalée et en balayage, puis au bout d'un petit moment à peine plus persistante en stabilisant la vision. Une sensation d'allongement du halo est subtilement perçue tandis qu'apparaît une étoile faible de magnitude 10,2 très proche à l'Est, presque en sur-impression devant le halo et formant un couple serré avec le petit noyau brillant difficile. À un gros degré vers l'Est sa voisine M96 se montre sensiblement plus évidente. M96 - Galaxie Constellation: Lion Magnitude visuelle: 9,3. Dimensions: 7,6' x 5,2'. Niveau de difficulté: 3/4 La galaxie éponyme du groupe situé sous le ventre du fauve a beau en être la plus brillante, elle reste difficile à pointer du fait de l'absence d'étoiles-repère dans ce secteur. Mieux vaut donc compter sur de bonnes conditions d'observation permettant de la détecter en scrutant entre les étoiles 52 et 53 Leo. Elle alors est vue facilement en vision indirecte, avec un noyau plus dense et un halo qui semble irrégulier, un possible allongement est perçu plus difficilement. À l'occasion de cet exercice de vision périphérique attentive, le troisième membre de ce regroupement, d'une difficulté intermédiaire entre M95 et M96, peut être détecté à environ un degré au Nord-est, il s'agit de M105. M97 - Nébuleuse planétaire Constellation: Grande Ourse Magnitude visuelle: 9,9. Dimensions: 3,4' x 3,3'. Niveau de difficulté: 3/4 La "Nébuleuse planétaire du Hibou" se révèle plus facile que sa magnitude visuelle annoncée ne laisse présager, grâce à son étendue la rendant bien plus imposante qu'une faible étoile non résolue et trahissant sa nature, combinée à une magnitude surfacique relativement élevée et concentrée dans des limites bien tranchées lui permettant par contraste de bien se détacher du fond du ciel lorsque celui-ci est assez sombre. D'abord détectée uniquement en vision décalée de façon intermittente, elle est vue ensuite de manière permanente sous la forme d'un petit disque de fumée, jusqu'à se révéler enfin assez franchement en vision directe si l'on daigne insister un peu. M98 - Galaxie Constellation: Chevelure de Bérénice Magnitude visuelle: 10,1. Dimensions: 9,5' x 3,2'. Niveau de difficulté: 4/4 Cette très faible galaxie spirale de l'Amas de la Vierge est à mon sens la plus difficile à observer parmi toutes les galaxies répertoriées dans le Catalogue Messier, et même bien plus que de nombreuses galaxies du Catalogue NGC. Une observation particulièrement délicate donc, à tenter dans les meilleures conditions de transparence et de noirceur du ciel! Fort heureusement, sa proximité avec l'étoile brillante 6 Com permet d'écarter la difficulté supplémentaire de sa localisation. Après plusieurs tentatives infructueuses, je suis parvenu à l'observer à plusieurs reprises lors d'une bonne soirée durant laquelle j'ai cumulé en plusieurs passages une heure et trente minutes d'intégration visuelle sur cette seule cible, jusqu'à parvenir à en obtenir une vision suffisamment persistante et régulière pour la placer parfaitement sur un dessin, en compagnie notamment de deux étoiles de magnitude 10,4. Elle s'est révélée évidemment très ténue et très peu contrastée mais assez large, son allongement et son orientation étant perceptibles. M98 étant la dernière à bien vouloir se dévoiler, c'est par elle que se sont achevées mes observations de l'ensemble des galaxies du Messier aux jumelles 10x50, ce qui revient à vous conseiller chaudement de ne pas commencer par celle-ci! M99 - Galaxie Constellation: Chevelure de Bérénice Magnitude visuelle: 9,9. Dimensions: 5,4' x 4,8'. Niveau de difficulté: 4/4 Non loin de M98, cette autre galaxie spirale propose une observation sensiblement plus facile, tout en restant dans la catégorie des galaxies les plus discrètes du Catalogue. Sa localisation est particulièrement facile avec la présence de quelques étoiles brillantes, permettant d'utiliser la vision périphérique tout en attendant qu'elle se dévoile à l'endroit précis où on l'attend, ce qu'elle devrait finir par faire si les conditions sont suffisamment bonnes, sous la forme d'une timide nébulosité ronde détectable plutôt difficilement en vision décalée. M100 - Galaxie Constellation: Chevelure de Bérénice Magnitude visuelle: 9,3. Dimensions: 7,4' x 6,3'. Niveau de difficulté: 4/4 Leur proximité dans le ciel comme dans le Catalogue ne doit rien au hasard. La dernière cible de ce redoutable tiercé de galaxies dans la Chevelure de Bérénice, après M98 et M99, constitue également un petit challenge pour l'observateur, de repérage d'abord, puis de détection. D'un niveau de difficulté intermédiaire entre les deux dernières citées, elle est desservie par une orientation qui nous la présente quasiment de face, diluant sa luminosité sur une plus grande surface, ce qui après quelques minutes d'attention la rend visible difficilement uniquement en vision décalée et de manière intermittente. M101 - Galaxie Constellation: Grande Ourse Magnitude visuelle: 7,9. Dimensions: 22'. Niveau de difficulté: 3/4 La grande "Galaxie du Moulinet", somptueuse en photographie, se révèle assez délicate à observer dès que les conditions d'observation se dégradent. D'une taille apparente proche de celle de la pleine Lune, sa faible luminosité se retrouve étalée sur une grande surface, en faisant une cible très peu contrastée affichant une magnitude surfacique particulièrement faible de 14,8. La même problématique se retrouve sur des galaxies comme M33. Aussi, si sa localisation est aisée puisqu'elle forme un triangle équilatéral avec les étoiles Alkaid et Mizar de la Grande Ourse, son observation ne doit pas générer trop d'attentes au risque de manquer le pâle halo très large de forme parfaitement ronde, aux contours mal définis, toutefois franchement évident en vision directe dans de bonnes conditions une fois que l'on se sera familiarisé avec son aspect. M102 - Galaxie Constellation: Dragon Magnitude visuelle: 9,9. Dimensions: 5,2' x 2,3'. Niveau de difficulté: 4/4 Si l'on se fie à l'hypothèse la plus probable faisant consensus, le 102ème objet est bien la galaxie spirale NGC 5866, et visuellement cela ferait bien nos affaires car elle est la seule accessible aux jumelles dans son secteur, ce qui semble ajouter de la cohérence à l'hypothèse sus-citée en la plaçant au rang des galaxies faibles du Catalogue Messier mais d'importance comparable. Pas trop compliquée à localiser, elle se révèle néanmoins délicate à détecter, ce qui peut être fait en vision indirecte de façon intermittente plutôt difficilement. D'apparence très diffuse, un allongement dans un rapport d'environ 1/2 peut être perçu, permettant d'appréhender son orientation générale. M103 - Amas ouvert Constellation: Cassiopée Magnitude visuelle: 7,4. Dimensions: 6'. Niveau de difficulté: 2/4 Petit amas compact et facile à observer, se détachant bien du fond de ciel, structuré autour de trois étoiles brillantes alignées et bien résolues à l'avant, ce qui lui donne un aspect allongé. Tout de même, il faut bien l'avouer: c'est un amas assez pauvre et moins spectaculaire que bien d'autres, y compris des cibles du Catalogue NGC et en particulier l'amas NGC 663 qui est tout proche. En conséquence, une difficulté qu'on attendait pas pour un objet du Messier sera de bien identifier M103 dans une zone qui peut compter, selon le champ réel des jumelles utilisées, jusqu'à 6 amas ouverts, dont certains comme dit plus haut supérieurs ou comparables en taille et en magnitude. M104 - Galaxie Constellation: Vierge Magnitude visuelle: 8. Dimensions: 9' x 4'. Niveau de difficulté: 3/4 Si elle n'était pas si basse dans le ciel la "Galaxie du Sombrero" serait sans doute une des plus remarquables aux jumelles. Malheureusement l'absorption atmosphérique faisant son oeuvre, l'éclat de la belle se voit largement atténué, bien que laissant percevoir facilement en vision indirecte un bulbe central allongé dans un rapport 1/3 sur un axe Est/Ouest, encadré de quelques étoiles faibles et d'autres brillantes. Bien qu'elle appartienne géographiquement à la Vierge, elle est à mon sens plus facile à pointer en cheminant depuis la constellation du Corbeau. Elle est également un bon étalon pour jauger les conditions de transparence avant de tenter M83 qui se trouve environ 20 degrés plus bas! M105 - Galaxie Constellation: Lion Magnitude visuelle: 9,3. Dimensions: 5,1' x 4,6'. Niveau de difficulté: 4/4 Un gros degré au Nord-est du couple M96-M95 peut être trouvé le troisième membre du groupe, un peu plus facile que M95 grâce à une taille plus ramassée et donc une magnitude surfacique plus élevée. Vue d'abord assez difficilement en vision indirecte, faible, de petite taille et globalement ronde, elle est vue ensuite plus facilement en balayage, s'élargissant un peu, sans différence de luminosité entre le noyau et la périphérie. Si une toute petite tache très proche de M105 devient visible, sa compagne NGC 3384 vous indiquera que les conditions ne sont pas loin d'être excellentes! M106 - Galaxie Constellation: Chiens de Chasse Magnitude visuelle: 8,4. Dimensions: 18,6' x 7,2'. Niveau de difficulté: 2/4 À mon sens M106 est une des galaxies du Messier les plus faciles et gratifiantes aux jumelles, peut-être injustement éclipsée par des célébrités voisines comme M81 ou M51. Visible immédiatement en vision directe, avec un noyau brillant entouré d'un halo diffus dont l'allongement dans un rapport 1/3 est visible facilement en vision indirecte, la galaxie étant vue de profil. D'une taille respectable, elle semble flotter sur un fond de ciel bien noir dans une zone plus pauvre en étoiles brillantes. M107 - Amas globulaire Constellation: Ophiucus Magnitude visuelle: 7,9. Dimensions: 13'. Niveau de difficulté: 3/4 Fort heureusement rendu facile à localiser depuis l'étoile Zeta d'Ophiucus et s'inscrivant au sein d'un arrangement en rectangle d'étoiles de magnitudes égales bien reconnaissable, sa détection est ainsi aisée. Mais visuellement il n'est sûrement pas le plus évident de cette zone du ciel qui nous avait habitué à de gros clients. Observé à la limite de la vision directe, uniformément diffus et tout de même assez faible, il n'est évident en vision indirecte que grâce à la relative étendue de son halo. M108 - Galaxie Constellation: Grande Ourse Magnitude visuelle: 10. Dimensions: 7,7' x 2,7'. Niveau de difficulté: 4/4 Une cible très délicate à observer malgré un pointage facile depuis l'étoile Merak de la Grand Ourse. Vue difficilement en vision décalée, la "Galaxie de la Planche de Surf" montre malgré tout un allongement sensible dans un rapport de 1/3, sur un axe Est/Ouest. Juste au Sud, et prolongeant le segment qui relie M108 à une étoile de 7ème magnitude, la nébuleuse planétaire M97 est bien plus facile à observer, et sa validation devrait être un préalable avant de s'attaquer à la difficile M108 pour s'assurer que les conditions d'observation s'y prêtent. M109 - Galaxie Constellation: Grande Ourse Magnitude visuelle: 9,8. Dimensions: 7,2' x 4,7'. Niveau de difficulté: 4/4 Très facile à localiser juste en-dessous de l'étoile Gamma de la Grande Ourse. Pourtant cette dernière avec sa grosse magnitude de 2,4 représente une gêne considérable pour l'observation de cette discrète galaxie spirale, et mieux vaut la sortir du champ après avoir repéré les trois petites étoiles alignées juste au Sud-est du phare de Phecda. De ces trois petites étoiles, celle du centre paraît suspecte et pour cause, M109 se trouve juste en-dessous, donnant à cette étoile un aspect empâté sur son Sud-Est, décelable assez difficilement en vision décalée et trahissant la présence de cette timide galaxie. M110 - Galaxie Constellation: Andromède Magnitude apparente: 8,1. Dimensions: 18,6' x 10,5'. Niveau de difficulté: 3/4 Le dernier objet du Catalogue Messier est, comme son numéro ne l'indique pas, une galaxie satellite de la grande galaxie d'Andromède M31. À rechercher plus loin du halo de la géante et à l'opposé de l'autre petite galaxie satellite M32, dans de bonnes conditions elle est aisément visible en vision indirecte. Largement séparée de la galaxie principale par une bande de ciel bien sombre, elle se montre assez large, avec un centre plus brillant et un halo étendu de forme ovale. ------------------------------------------------------------------------------------- Cette revue détaillée étant terminée, comme promis voici une proposition de classement de ces mêmes cibles par niveau de difficulté, une sorte de progression logique de mon point de vue totalement subjectif, où la difficulté croissante des observations devrait être contrebalancée par les aptitudes développées grâce à la recherche des cibles précédentes plus faciles. Les objets les plus faciles, pour lesquels un instrument n'est même pas nécessaire! M45 - M44 - M24 - M7 - M42 - M31 Les objets très faciles, à rechercher en priorité, et mine de rien vous aurez observé près d'un tiers du Catalogue! M41 - M25 - M39 - M35 - M34 - M6- M47 - M48 - M67 - M22 M4 - M13 - M5 - M3 - M11 - M36 - M38 - M37 - M29 - M10 M12 - M55 - M8 On poursuit avec des objets d'une relative facilité, en particulier si les 29 précédents ne vous ont posé aucun problème, attention tout de même à la qualité du ciel qui commence à entrer en compte, car nous introduisons ici quelques galaxies et d'autres objets diffus. M93 - M50 - M46 - M23 - M16 - M52 - M103 - M15 - M92 - M2 M62 - M28 - M19 - M80 - M30 - M53 - M54 - M14 - M9 - M79 M71 - M17 - M27 - M43 - M78 - M81 - M82 - M51 - M33 - M49 M60 - M106 - M63 - M64 - M66 - M32 Bien, nous avons observé une grosse moitié de Catalogue Messier, à présent nous allons entrer dans le dur. Les objets qu'il nous reste à débusquer peuvent poser des difficultés et la qualité du ciel devient sensible, stabiliser les jumelles le mieux possible peut devenir particulièrement intéressant. M21 - M18 - M26 - M69 - M70 - M107 - M68 - M56 - M75 - M72 M40 - M1 - M20 - M57 - M104 - M94 - M110 - M101 - M87 - M86 M85 - M84 - M65 - M77 - M59 - M88 - M96 - M83 - M97 Je vous félicite sincèrement si vous êtes parvenu à observer tous les objets précédents! Mais il n'en reste plus que 16, le Graal est à portée de jumelles et compte tenu de l'expérience acquise depuis le début de cette entreprise, rien ne saurait nous arrêter en si bon chemin. Attention toutefois, même si vous l'avez bien compris maintenant, rappelons que l'on s'attaque là aux cibles parmi les plus difficiles à détecter aux jumelles. La qualité du ciel sera ici prépondérante, de même que l'habileté et l'état de forme de l'observateur, l'accoutumance à la vision nocturne, la propreté des optiques, la stabilité…bref rien ne doit être laissé au hasard! M73 - M105 - M95 - M58 - M61 - M74 - M102 - M108 - M109 - M91 M90 - M89 - M99 - M100 - M98 - M76. ------------------------------------------------------------------------------------- Et pour aller plus loin? Le Catalogue Messier ne comprend pas tous les objets accessible aux jumelles, loin s'en faut. Vous trouverez d'autres références parmi les catalogues NGC, Melotte, Collinder, IC... dans deux de mes autres guides consacrés aux galaxies et aux amas ouverts. Et si comme moi vous devenez accro à ces challenges extrêmes aux jumelles, vous pouvez vous tourner vers le catalogue Herschel 400. N'hésitez pas à me faire part de vos observations, de vos commentaires, de vos échecs, et je vous le souhaite avant tout, de vos réussites! Très bon ciel à toutes et à tous, et prenez soin de vous.
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  3. NGC 3293, l'amas de pierres précieuses. A peine âgé de 10 millions d'années, ngc3293 est un amas ouvert de jeunes étoiles qui brillent de mille feux. Cet amas ouvert est situé dans la constellation de la Carène, il se situe à une distance d'environ 8 000 années-lumière et présente une abondance particulièrement élevée de ces jeunes étoiles brillantes. Une étude de NGC 3293 implique que les étoiles bleues n'ont qu'environ 6 millions d'années, alors que les étoiles plus sombres et plus rouges de l'amas semblent avoir environ 20 millions d'années. Si c'est vrai, la formation d'étoiles dans cet amas ouvert a pris au moins 15 millions d'années. Ce laps de temps semble court, comparé aux milliards d'années que vivent des étoiles comme notre Soleil. Ce type d'amas constitue un véritable laboratoire céleste dont l'étude permet aux astronomes de mieux comprendre les différentes étapes évolutives des étoiles qu'ils renferment. Données brutes issues de "Telescope Live" et prises avec un télescope de 61 cm (CDK24) dans la vallée du Rio Hurtado, au Chili. 93x300s en SHO, le 05 juin 2023. Pré traitement Siril, traitement Pixinsight, retouches Affinity. La version full ici https://flic.kr/p/2oJQdpE
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  4. Ben dis donc Zorzevic tu sais pas ce que tu veux. Tu demandes des avis et si ça va pas dans ton sens t'allumes les gens. Je te remercie toutefois d'avoir édité tes messages des éléments les plus déplaisants - je les avais toutefois lus cet après midi avant suppression - ça permettra de répondre sur le factuel. Si tu veux bien enlève juste encore la phrase tirée de mon profil et que tu cites ici de manière ironique, ça t'éviteras de te sentir bête le jour où tu me connaitras mieux Je réponds quand même vite sur l'élitisme que tu évoquais. C'est pas du tout ma manière d'être et tout le monde te le confirmera. En soirées publiques ou en animations scolaires c'est souvent moi qui gère avec le plus sincère plaisir le matos que les néophytes ramènent avec eux. Donc mettre en valeur ce qui doit l'être même sur le très entrée de gamme, ce qui est possible de faire et ce qui est casse gueule, ce qui peut faire rêver et ce qu'il faut aborder avec subtilité pour ne pas dégouter les gens, je te prie juste de croire que je connais bien le sujet. Tu parles d'une ST80 dans ton premier message. J'ai vu que t'as une ED80, c'est pas du tout la même chose. Une ST80 c'est un doublet achromatique 80/400. En visuel c'est cool pour le CP grand champ, très compétitif coté budget. Par contre c'est plus ou moins la pire formule possible en planétaire visuel et photo. Et le planétaire c'est généralement la motivation première des débutants. En CP photo c'est pas la joie non plus. On n'a effectivement pas besoin de parler d'aplanisseur, ça bloque longtemps avant sur le coté mécanique à commencer par la crémaillère qui désaxe dès qu'on charge un peu (en même temps c'est pas prévu pour la photo, mon commentaire est objectif, c'est pas une attaque contre le choix de ce PO). Alors oui y'a des gens qui s'en servent. Exemple : Using a Skywatcher ST80 for imaging - Getting Started With Imaging - Stargazers Lounge Ou ici avec des comparaisons de config sur B33 : Horsehead Nebula | Facts, images and how to see it | BBC Sky at Night Magazine . C'est pas une conspiration de dire qu'une ST80 donne le plus mauvais résultat. Mais c'est même pas encore ça le problème. On peut parfaitement être content de ces images pour des premières sorties. Le soucis est que l'instrument est tout de suite au max de ses capacités. On peut quasiment pas améliorer la qualité des images prises. Donc l'utilisateur ne percevra pas non plus sa capacité à progresser en acquisition ou en traitement. Et ça je te garantie c'est le pire découragement que peut avoir un débutant. J'en sais rien c'est toi qui parlait d'un kit à 500 euro pour le premier seuil de prix (hors ordi). Note que j'ai bien signalé qu'on s'en sort mieux avec de l'occas qu'avec du neuf. L'ensemble de ton projet se ferai en occas alors ? Toujours d'expérience, un achat d'APN seconde main est assez bien accepté par un débutant. Mais c'est bien moins le cas pour la monture et le tube. Même si tu donnais une "sécurité" par ton service de révision du matériel, tu n'y pourras pas grand chose contre ce coté psychologique qu'on trouve chez la majorité des personnes. Un premier achat est un coup de coeur, ou un coup de folie, ou un cadeau, on a un peu peur, on sait pas si c'est en bon état, si on va aimer ou vite le rendre (et oui car les achats en ligne le permettent). Ou alors un premier achat est plus réfléchi, après avoir testé différent trucs sur le terrain auprès d'astram ou de clubs, mais là on aura envie de définir soit même la configuration. Evidemment je parle de généralités, il y aura aussi des exceptions. Mais pas la majorité, il faut bien que tu l'acceptes et que t'en tiennes compte dans ton projet. Si j'étais à ta place je proposerai mes kits en occas et en neuf. Si t'as un ado surmotivé avec un budget 500 euro durement gagné par son job d'été, pas exclu qu'il trouve un proche pour lui lâcher 500 euro de plus pour le même matériel tout neuf. Chaque kit sera alors "unique", tu trouveras rarement deux fois la même chose identique (sauf à chercher les différents composants ça et là, et ils seront dans différents états). Tu parles d'un "prototype", un proto après quelques ajustements c'est quand même quelque chose qui est sensé aboutir sur un résultat reproductible. Tu ne nous a pas dit clairement comment tu verrais ton kit de base. Quel tube (si ça se trouve tu pensais ED80 quand t'as écrit ST80...), quelle monture, quel apn ? Quelle différence d'équipement entre le lot à 500 et le lot à 1000 euro ? Et qu'est ce que tu entends par "monture tunée", c'est genre graisser et resserrer les axes ou bien tu refais/modifies carrément la mécanique ? Même si je ne vois pas trop ce qu'on pourrait faire comme gros changements, on va pas non plus coller une courroie s'il n'y a pas de corrections de guidage. Y'a aussi des petits trucs qui ne coutent rien par exemple alourdir le trépied mais ça tout le monde peut le faire. Si c'est pas dans le cadre d'une activité pro mais que tu le fais vraiment que pour rendre service, ce ne serait pas bien grave que chaque kit soit un peu différent (la génération de la ED80, la marque de la monture, ...). Pourquoi alors ne pas plutot faire des configurations "à la demande" en fonction des critères qu'on te présente (portabilité, polyvalence planétaire/cp et ou photo/visuel, évolutivité, état neuf ou occas, prix évidemment, ...) ? Mais ça en fait ça existe dans les clubs, l'idée se pratique déjà largement. Tout comme retaper du vieux matos. Elle est peut être là la question clé. Pourquoi tu penses qu'il manque quelque chose à ce niveau ? Quand je rencontre des gens c'est rarement le budget qui est leur plus grande crainte. Ce qui leur fait peur c'est la méconnaissance du ciel, leur conviction que c'est très compliqué à apprendre, parfois aussi l'idée de se retrouver dans le noir tout seul avec des outils qu'ils ne pourront peut être jamais trop comprendre. Ces gros gros freins qu'il faut lever se combattent par l'accompagnement et la formation, c'est justement tout ce qu'on fait dans les forums, dans les clubs, dans les soirées publiques, dans les sorties entre astrams de tous niveaux, ... Les moins timides des visiteurs demandent parfois combien coute le télescope qui est en train de les émerveiller (visu ou photo), quasi toujours ils s'imaginaient des montants de plusieurs fois le prix à neuf. Se motiver à investir du temps est parfois plus compliquer que se motiver à investir de l'argent. Y'a une chose que par honnêteté on indiquera toujours, la première condition notamment en photo CP c'est de se bouger les fesses pour sortir de la ville (ça interdit pas de faire des tests ou même des trucs à peu près regardables en milieu pollué mais bon on comprend assez vite que c'est se tirer une balle dans le pied). Amicalement,
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  5. bonjour à tous, une petite animation de la protubérance volante de mercredi dernier avec pas mal de turbulence et, malheureusement, une mise au point encore fluctuante. au Mak 102/1325 muni de son D-ERF , powermate x2.5, quark combo chromo, ADC et zwo178mm en binning x2 296 films de 600 images toutes les 30s entre 15h16 et 18h45 HL acquisition et autoguidage firecapture 2.6 traitements AS!3, photoshop, ImPPG et virtualdub2 Gif réduit à 85% à 10 img/s (60Mo) a+ stéphane
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  6. Yo ! ça faisait bien longtemps que je n'avais déposé quelque chose ici. Un petit souvenir de ma virée australienne pour saisir en 62" cette formidable éclipse "mixte" du bout des crayons, quelque part vers Exmouth, seule zone terrestre où la totalité s'invita. Plus de détail sur mon site ou sur AS.
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  7. DEUX JOYAUX DU CIEL D'ETE (OU D'HIVER AUSTRAL...) Bonjour à tous, Voici deux dessins effectués cette semaine au C11. Ce sont deux joyaux du ciel que j'aime voir et revoir sans cesse remis à l'ordre du jour. D'abord, Messier 5, splendide amas globulaire de la constellation du Serpent : le coeur de l'amas est dense et compact. Les chaînes d'étoiles se multiplient au fur et à mesure que l'on grossit. A 300x, ce fut sublime, certes, mais difficile à reproduire sur le papier, après une journée de travail !! J'ai donc opté pour un grossissement moindre : 164x Il est tard, alors, et le Sagittaire ne cesse de se rapprocher du zénith. Tel un rituel, à cette époque de l'année, je ne résiste pas à revoir cette fameuse nébuleuse dit du trèfle : 5 étoiles furent visibles au coeur de la nébuleuse. Voilà, c'est tout pour aujourd'hui après un joli week end aux Makes, tandis que l'observatoire de Paris utilisait en live le télescope de 60cm du site, afin de visualiser...un astéroide ! De belles explications de la part du personnel de ce fameux site réunionnais. Et une petite photo du ciel éclatant au petit matin... A bientôt tout le monde ! Et bon ciel ! Gildas
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  8. Bonjour à tous, Voici une mosaïque de 2 panneaux dans la constellation du Cygne. Il s'agit d'une partie d'un projet plus vaste (au moins 4 panneaux) mais, comme les nuits sont courtes et que le temps n'est pas de la partie en ce moment, je ne sais pas quand je pourrais poursuivre les acquisitions et je vous présente donc l'état actuel du projet. La matériel utilisé est le suivant: Objectif Tamron SP 85mm f/1.8 ouvert ici à f/3.5 Camera ASI2600MC Filtre Narrowband Antila ALP-T Guidage avec une lunette de 120mm de focal (je guide uniquement pour pouvoir faire du dithering avec l'Asiair, c'est bien dommage...) Pilotage via un Asiair Monture AZ-GTI Traitement réalisé à 100% avec Pixinsight 2x75x180s: N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez, notamment sur le choix des couleurs et sur le coté un peu "too much" du traitement? Nico
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  9. C est Denis Cottin qui l as fait il est dans le groupe Facebook evescope france
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  10. Argh, j'étais passé à côté de ce travail sensationnel ! Je mets immédiatement un lien dans la rubrique des sujets épinglés.
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  11. Bonsoir les copains 😁 J'ai eu "autrefois" la chance de consulter (et parfois d'archiver sous forme de photos) de nombreuses lettres et documents écrits par Danjon. Et il se trouve que j'ai une photo d'une lettre manuscrite adressée à son collègue Jean Dufay, à l'observatoire de Lyon, sur papier à en-tête de la Faculté des sciences de Stasbourg... avec la mention "Clermont". A l'époque, juste après la fin de la guerre, le papier était rationné ! J'ai pensé que ça pourrait vous intéresser, même si le sujet est plutôt anecdotique :
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  12. l'activité du 20 juin 2023 avec une belle protubérance et de magnifiques zones actives et éjections, et notamment des phénomènes fugaces bombes de Hellermann apparaissant sur la tache solaire de la dernière photo sous forme de points brillants situé en haut a gauche. Réfracteur 150 mm halpha étalon Fabry Perot PST prototype optimisé , barlow 2x et camera Apollo IMX 429
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  13. Bonjour @VNA, Il n'y a pas besoin de nouvelle technologie pour recycler le CO2. Tous les chimistes savent le faire très facilement, même la nature sait le faire toute seule à commencer par les arbres ... de jour seulement. Quant à compter sur une intelligence artificielle, je ne vois pas bien comment puisqu'une intelligence naturelle sait déjà très bien le faire. Plus généralement, une intelligence artificielle en l'état ne sait pas faire mieux qu'une intelligence naturelle. Elle sait "seulement" le faire plus vite et plus complètement, en se basant sur une masse d'informations qu'une intelligence naturelle ne pourra sans doute jamais appréhender. Il ne faut pas avoir peur d'un moteur d'IA, il faut seulement avoir peur, très peur, des usages qui en ont été fait et vont se faire plus encore dès aujourd'hui. Quant au Congrès, qui a bien compris cela, faites lui savoir qu'il est bien plus facile d'arrêter un ouragan, même de catégorie 5, qu'une technologie qui peut créer de grands profits. Revenons au CO2, c'est en effet un résidu de combustion ou mieux un produit d'oxydo-réduction. En terme commun c'est de la cendre. Ceci veut dire que le niveau d'énergie de chaque atome (le niveau d'énergie de sa couche externe d'électrons en réalité) a atteint son niveau quantique le plus bas. Pour changer d'état, c'est à dire séparer l'atome de carbone des deux atomes d'oxygène, il faut alors FOURNIR de l'énergie. Pour notre très grand malheur il se trouve que pour séparer à nouveau ces atomes (donc recycler), il faut en réalité fournir DAVANTAGE d'énergie que n'en ont fournis initialement les atomes pour arriver dans cet état. Une des raisons est que la combustion du carbone, son oxydation en terme chimique, est exothermique (produit de la chaleur qui s'évanouit par le radiateur du véhicule par exemple) son recyclage, sa réduction en terme chimique, est endothermique ( réclame de l'énergie complémentaire à celle du changement de niveau d'énergie du nuage électronique). Typiquement, "brûler" de l'essence pour faire avancer notre voiture produit du mouvement mécanique ET de la chaleur ET des pertes diverses liées aux principes de la thermodynamique (cycle de Carnot) ET de la mécanique (cycle de Rochas [Alphonse Beau de Rochas moins connu que le précédent}), recycler les cendres produites, le CO2, suppose de restituer TOUTES les énergies produites, perdues ou gaspillées initialement. Autant dire que cette opération est impossible dans une économie de marché mondialisée, le marché de l'énergie recyclage inclus serait OBLIGATOIREMENT et PERPÉTUELLEMENT déficitaire. Alors non, une nouvelle technologie du recyclage du CO2 n'est pas et ne sera jamais à l'ordre du jour tant que nous demeurerons dans le modèle de la Physique (et donc de la Chimie) qui gouverne notre biome aujourd'hui. L'une des très rares possibilités de réduire la quantité de CO2 dans notre atmosphère, est de le capter à sa source (ou plutôt ses sources) et de le stocker, sachant qu'en cela nous créons une super bombe à retardement pour les générations futures, les moyens de stockage ne seront pas éternels et le problème se reposera plus aigu encore lorsqu'il faudra à nos descendants traiter à nouveau tous ces milliards de tonnes de CO2 produits et stockés par nous. Ney
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  14. Oui c'est vrai, désolé je pense que je me suis laissé emporter par ma fougue du débutant; ça fait moins de 2 mois que je m'y suis mis et j'y connaissais absolument rien, et comme j'ai fait un BEP d'electronique, que je suis un peu bricoleur et que je fais un peu d'imagerie au boulot, je me disais qu'il y avait sûrement moyen de faire des choses. Bon après c'est un domaine très pointu et il faut connaître beaucoup de choses, j'imagine qu'avec les années j'apprendrai auprès de personnes qui connaissent bien. C'est comme tout, faut y aller par étapes. Tant pis pour le projet, je vais plutôt essayer d'améliorer mon setup (triplet, autoguidage, monture adaptée et surtout viseur polaire; j'en ai jamais utilisé et j'ai eu beaucoup de chance de pouvoir faire quelques trucs malgré tout), c'est déjà pas mal de boulot! Merci pour tes explications très détaillées en tout cas, je comprends beaucoup mieux en quoi c'est pas possible. Quand on a la tête dans les étoiles on oublie un peu d'avoir les pieds sur terre! Désolé pour mon emport.
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  15. elle augmente la température de l'air, ne diminue pas la qqté d'eau certes, mais diminue de fait le taux d'humidité
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  16. Bonsoir tout le monde, Un L + Ha + RGB sur IC1396, La nébuleuse de la trompe d'éléphant. Fait les 16-17-18 Juin derniers 6.5h LPro 3h Ha 45' chaque R/G/B pour les étoiles Sw 72ED sur HEQ5 Pro + QHY 183M Guidage PHD2 ( 0.7") avec 30mm F4 + GPCAM2 M prétraitement sirilic+siril Traitement pix Mix L + Ha 50/50 après traitement séparé Mix Ha/ Ha-G (10%) /B Ajustements PS Encore mes étoiles coté vert/coté bleu mais j'arrive à récupérer à peu près le truc. Critiques bienvenues évidemment !
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  17. Bonjour, je partage avec vous ma dernier Saturne du 14 juin dernier, prise depuis l’île de La Reunion. Fait avec mon C11 belle journée à vous
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  18. Salut ! En théorie un 2mm voir encore un peu plus court. Soit en focale native soit en focale résultante par ajout d une barlow. Mais à condition que tes optiques soient très bonnes (elles ne sont sûrement que correctes, ce qui est déjà vachement bien), que ta mécanique tienne la route (pour les réglages mais aussi la stabilité et le suivi), que ta collimation soit irréprochable, que ton ciel soit parfaitement stable et que tu choisisse le tout petit nombre de cibles qui supporte de pousser aussi fort ton instrument. En pratique on n arrive quasiment jamais à cumuler tous ces facteurs, surtout pas pour un débutant. Mais bon c est la réponse à ta question. En pratique on va te suggérer de te limiter à un 4 à 5mm et déjà là y aura bien des fois où tu sentiras que t es au taquet.
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  19. Salut, j'ai enfin trouvé le moyen de lier mon métier, et deux de mes passions : la musique et l'astronomie. Pour la musique c'est assez simple, mais l'astronomie... en conservant une cohérence d'ensemble... pas si simple. je voulais partager tout ça avec un public d'astronomes pour changer des musicos .(quoi qu'il y en a forcement ici aussi des musicos). Voici donc en avant première (c'est pas fini... reste encore du boulot ) ma prochaine basse d'expo : Pulsar. j'imagine qu'il n'est pas utile de donner les explications du "pourquoi pulsar", mais saurez vous trouver le lien avec la musique? Ps : si les modérateurs trouvent que ça n'a pas sa place ici, vu que c'est en lien avec mon métier, je comprendrai pas de soucis, on retire.
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  20. Escapade espagnole en vue de l’éclipse solaire de 2026 C’est le vendredi 9 juin, à 5h15 du matin, que nous décidons de prendre la route vers l’Espagne avec Denis, Joël, Chara et moi-même, afin de faire du repérage pour l’éclipse solaire totale de 2026. La zone de centralité allant d’ouest en est, d’Oviedo à Castello de la Plana, est visible sur la carte ci-dessous. L’éclipse totale se verra sur la zone entre les traits bleus, le maximum étant sur la ligne rouge. La préparation consiste à contacter tous les campings présents entre Burgos et Soria, lieux les plus proches de Bordeaux en terme de kilomètres routiers, en tentant de se rapprocher le plus possible de la ligne rouge. Le premier à nous répondre est le camping el Concurso près d'Abejar, à gauche de Soria. Les autres ont répondu un peu plus tard. Partis de Bordeaux en ligne directe par l'A63, il nous faut deux heures pour atteindre la frontière à Irun (Behobi) au Pays Basque. Une fois la frontière franchie, première pause à 7h15 pour un café et un changement de conducteur. Puis nous prenons la direction de San Sebastian car, ma première idée est d'aller à Burgos et de redescendre vers Soria. Cependant, le mail du camping d'Abejar me parut tellement sympathique que je décide qu'ils auraient la primeur de notre visite. On décide donc de dévier vers Logrono dans la région La Rioja. Puis direction Soria en Castillon-et-Leon avant de bifurquer juste avant vers la gauche en direction d'Abejar. A 9h45, nous faisons une halte dans une station service... la voiture a faim ! Puis nouvelle halte à 11h30 pour une pause café et casse-croûte. La région est très vallonnée, on a l'impression de monter et descendre en permanence. Denis est gêné car ses oreilles se bouchent. Nous passons je ne sais combien de tunnel dont le plus long fait 5 km de long. Nous montons jusqu'à une altitude de 1.700 mètres pour tomber sur des travaux de réfection assez importants sur des routes de stations de ski. Un ouvrier nous arrête et nous parle en espagnol. Il ne parle ni anglais, ni français. Je tente d'utiliser mon traducteur sur le téléphone, mais à cet endroit, pas d'internet. Notre premier contact avec un Espagnol et la barrière de la langue s'impose à nous brutalement. Mais l'ouvrier finit par nous faire comprendre avec des mots simples et des gestes, que la route était en travaux sur une sacré longueur et qu'il faut rouler doucement. Après l'avoir remercier, nous repartons tout doucement... impossible d'aller plus vite car, effectivement, la route est bien défoncée. De gros engins travaillent, parfois pour défoncer le bitume, parfois pour le refaire... et sur environ un kilomètre de distance. C'est avec soulagement que nous quittons cette zone bien chaotique et reprenons notre route. Peu de temps après, vers 12h30, nous arrivons au camping qui est assez simple à trouver. Pour moitié, il est rempli de mobilhomes et de caravanes qui stationnent à l'année. Certaines ont des auvents, la plupart des carports. Très peu sont occupés en ce début du mois de juin mais il y a quand même quelques vacanciers. L'autre moitié du camping se sépare en emplacement tentes et camping-car. Et puis, répartis ça et là, quelques bungalows en bois. Nous avançons vers l'accueil où une charmante jeune femme nous demande le but de notre visite. Joël, en utilisant la langue de Shakespeare, lui explique qu'on vient pour voir les logements que le camping peut nous proposer. Elle le comprenait mais on voit que son anglais est primitif. Je lui montre sur mon téléphone notre échange par courriel et elle semble nous remettre. Elle nous donne quelques papiers dont le plan du camping et nous montre deux rangées de bungalows tout au fond du site, du côté du camping appelé "le mirador". Elle désigne une dame qui va nous servir de guide pour aller les visiter. Nous grimpons alors en pente douce vers ce fameux mirador... quelques minutes de marche et voilà l'alignement des bungalows devant nous. Il y a en de plusieurs sortes mais ceux qui nous intéressent le plus, sont les 6 places. La dame ne parle ni anglais, ni français. Mais jusque là, nous n'avons pas beaucoup d'échanges verbaux, uniquement des gestes et des sourires. Elle nous fait visiter un bungalow qui nous convient parfaitement. Apparemment il y a en bien plus que ce dont nous avons besoin. Nous tentons de lui expliquer, via l'application de traduction, que nous souhaitons réserver pour dans 3 ans et lui en expliquons aussi la raison. Elle semble comprendre la démarche, nous dit que des observateurs d'étoiles viennent souvent chez eux car le ciel est très bon. La vue est imprenable ici, c'est vrai mais l'horizon ouest est bouché par de grands arbres. Alors elle nous montre un château d'eau au loin, plein sud, de l'autre côté de la route. Elle nous dit que c'est là que les observateurs des étoiles vont souvent. Puis un homme arrive en voiture. Il semble s'occuper de l'entretien. Mais en fait il s'agit du patron et, au miracle, il comprend un petit peu le français. Quand nous lui expliquons nous intention de réserver pour dans 3 ans, il nous demande de redescendre à l'accueil pour voir cela sur l'ordinateur. En quelques minutes, nous revoilà à l'accueil. Le patron nous explique en mi-français mi-espagnol qu'il peut faire la réservation. J'indique donc qu'il nous faut 7 bungalows de 6 personnes pour deux nuits, celle du mardi 11 et celle du mercredi 12 août 2026. Il faut répéter plusieurs fois, histoire de ne pas se tromper. Je lui tends une carte du club afin qu'il ait toutes les coordonnées. Il tente de nous expliquer que le prix indiqué aujourd'hui ne sera pas forcément le même dans 3 ans. Bien sûr on comprend. Il me tend alors un papier où notre réservation paraît en toutes lettres. Je l'avertis qu'il risque d'avoir d'autres demandes d'ici quelques mois pour la même raison. De ce fait, je souhaite payer un acompte et je dégaine la carte bleue. Mais il refuse. Il préfère attendre janvier 2026 pour ce genre de paiement. Par contre, il nous assure que les bungalows seront bien réservés pour notre groupe. Nous repartons rassurés concernant le logement. Maintenant il s'agit de voir où observer. Nous reprenons la voiture en direction de ce château d'eau. Il faut entrer dans le village d'Abejar et suivre le site touristique "Torre de Abejar". La route se transforme vite en chemin qui passe à travers un lotissement qui semble plutôt récent. On gare la voiture tout près du château d'eau. En allant vers l'ouest, nous constatons que la "Torre de Abejar" n'est plus que ruine éparse assez basse. L'image d'une ancienne tour se devine à peine. Par contre, de gros tas de bois sont entreposés de ci de là et quelques cabanons semblent être la demeure de meutes de chiens de chasses. Un homme arrive et commence à actionner la serrure d'un des cabanons. Avec Joël et Denis, nous l'approchons rapidement pour le questionner sur le lieu. Là encore, l'espagnol ne parle ni anglais ni français, alors nous dégainons l'application. Il est très accueillant et souriant, ce qui nous rassure sur la collaboration. On lui explique dans un premier temps ce que nous sommes venus faire ici. Nous lui demandons si le site est public ou privé. Il nous confirme que c'est bien un site public et touristique ouvert en permanence aux touristes, un peu comme le Mémorial de la Ferme de Richemont où nous observons habituellement. Après moultes remerciements, nous le saluons et il retourne aussitôt à ses occupations. De notre côté, nous faisons le tour du site et une fois derrière les tas de bois, on constate que l'horizon ouest est parfaitement dégagé. Quelques montagnes au loin mais rien de très haut ne seront pas gênantes. Avec l'application Stellarium qui s'adapte aussitôt au lieu, nous avançons le temps jusqu'au 12 août 2026 à 20h15. Nous sommes alors parfaitement rassurés... nous pourrons voir l'éclipse totale sur ce site. Nous continuons à explorer le plateau. Au nord, il y a le camping... on distingue bien les bungalows sous "le mirador". Ce site d'Abejar est l'idéal... nous n'avons pas besoin d'aller plus loin. A 14h15, nous commençons à avoir faim. Je vois sur Google Map qu'il y a une cafétéria juste en bas du village. Nous nous y installons à une table en terrasse car les chiens ne sont pas admis à l'intérieur. Joël et Denis entrent dans l'établissement pour faire leur choix. Puis, à mon tour, je vais passer commande. Au retour, quelques gouttes de pluie commencent à tomber. On se précipite alors avec nos couverts vers la terrasse couverte. A cette heure-ci, personne. Nous serons tranquilles. Nous prenons trois quarts heures pour nous restaurer tranquillement et refaire le point sur nos trouvailles en vu de l'observation de l'éclipse solaire. Un esquimau clôturera la pause. Nous repartons à 15h... nous avons 3h15 de route pour rejoindre la frontière française. Nous empruntons la nationale en direction de Soria, puis remontons au nord vers Pampelune. Nous quittons la Castille et traversons un petit bout de La Rioja où nous faisons la petite pause pour finir le thermo de café, donner la gamelle à Chara et changer de conducteur. Très vite, un panneau nous indique le changement de région... nous sommes en Navarre. Depuis quelques minutes, le paysage très vallonné a fait place à des étendues plutôt plates de terres cultivées entre blé et vigne. Au loin, des cumulo-nimbus gris nous montrent les voiles de pluie et des éclairs qui tranchent sur le fond sombre des nuages d'orage. Nous allons droit dessus, ce que nous confirment les voitures que nous croisons tous phares allumés. Et bien sûr, on n'y coupe pas. Très vite, nous nous retrouvons sous une pluie battante, éclairs et tonnerre se disputant la vedette. Nous réduisons la vitesse de 120 à presque 60 par moment... Cet épisode dure un petit moment, ce qui rallonge notre temps de route. Nous finissons par arriver à Pampelune et, très vite, tout proche de la frontière française à Behobi, un village "ventas" proche d'Irun. Il est presque 19h. Nous décidons de faire une pause repas. Mais avant, nous profitons des magasins encore ouverts pour acheter quelques spécialités du coin. Pour le dîner, nous allons chez Sergio, une petite brasserie que nous connaissons et où on mange bien et vite. A 20h15, nous voilà à nouveau en voiture... il nous reste deux heures de route qui seront faites d'une traite jusqu'à Bordeaux. Nous refaisons le plein de diesel au niveau de la Rocade et continuons sur l'A62 pour rejoindre la maison à quelques minutes. Joël y retrouve sa voiture et nous quitte avec la promesse de se revoir dès le lendemain pour une partie de pétanque et notre sortie astro. C'est donc bien fatigués que nous repensons à ce périple de plus de 1.000 km en Espagne, nous remémorant cette escapade espagnole en vue de l’éclipse solaire de 2026, avec en poche la promesse d'un logement et d'un site d'observation pour la quarantaine de membres de notre club AG33. Ci-dessous la vidéo résumant le voyage :
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  21. Bonjour à tous. Je vous propose une petite vidéo de ma composition à partir de quelques photos que j'ai prises en 2022/2023. Bons cieux... orageux à tous.
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  22. Moi je trouve déjà bien qu'il l'ait mise !
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  23. Oui sur mon autre écran je le vois maintenant. Y a toujours un truc qui part en drift avec moi 🤣 Moi c'est déjà prévu : IC59/63 dans Cassiopée en Ha/OIII avec la lunette achro 120/600 réduite à 120/480 soit f/4 et la QHY163m. Peux pas faire de couleur avec la lunette il me manque une bague M42/48 pour installer la PO Artémis 294c (sortie directe en M48 au lieu de M42 comme avec l'Asi294...) Puis si le temps se maintient ce sera NGC7822, M27, NGC7635. Nouvelle version ajoutée.
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  24. Bonsoir, une petite séance d'imagerie ( 15 min) ce soir a travers les nuages.... un ciel diffusant (pour ne pas changer) donc usage du 2400 trmm ; cela dit on reconnait assez bien les protus par rapport à GONG... Chris
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  25. Oui c'est plutôt une mauvaise impression que tu as je pense car beaucoup d'astronomes sont toujours de purs observateurs uniquement. Nous sommes juste moins visibles sur le net car nous n'avons pas d'images à montrer. Dans mon club, nous avons les deux : observateurs et astrophoto. Nous faisons toujours des séances d'observation visuelle et on continue d'aller voir dans les instruments des autres. Même les collègues astrographes ont soit leur matériel visuel pendant le déroulement de leurs photos en cours à côté d'eux soit ils viennent nous voir durant la soirée pour jeter un oeil à nos observations. On partage tous la même passion de l'astronomie.
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  26. très belle image !! les contrastes entre l'amas d'étoiles et les nébuleuses Ha et O sont vraiment très esthétique !! Bravo !
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  27. Bravo pour ce merveilleux catalogue, que je consulte plus que régulièrement... Ma " bible des Messiers"...et qui de surcroît me donne de plus en plus envie de les observer aux jumelles, surtout quand j'ai un bon ciel...
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  28. Moi, je serai plus riche à la fin de ma vie en ne jouant PAS au loto vu les statistiques. En plus, je suis déjà riche puisque j'ai une famille que j'adore et qui m'aime. Donc oublions les €. Mais bon, pour l'exercice, si je jouais et je gagnais: je ne changerais pas de voirture (j'aime trop mon Panzer IV avec son V6 mazout et son turbo de camion). j'acheterais une vallée dans le désert d'Atacama et vivrait loin des c**s au milieu des lamas. je mettrai au milieu de ma vallée ça: je ferais construire 2 kilomètres de route goudronnée pour jouer avec mon V6 mazout loin de la patrouille. j'organisera l'équivalent Chilien du HellFest🤘 a+ Serge
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  29. C'est du travail d'équipe, merci Ygogo !
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  30. Bon, après avoir désinstallé, re-téléchargé, ça a finalement fonctionné après un "force reload". Va savoir pourquoi....
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  31. Même questions que VNA, mais pour les cibles dont tu parles, je suis parti sur un ED 6,7 82° et j'en suis ravi ! Tous ceux qui l'ont testé d'ailleurs au club ont beaucoup aimé, certains l'ont acheté depuis.
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  32. J'insiste, l'idée n'est pas de moi j'en fais juste la pub : C'est Chris (aka Pixastro) qui m'avait soufflé la combine sur le forum d'en face
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  33. J'ai testé un système similaire avec un arduino nano et DRV8825 et un nema 14 400 pas, tout petit et léger, ça passe nickel : https://fr.aliexpress.com/item/1005004624889955.html?spm=a2g0o.order_list.order_list_main.15.67745e5bEQhXEG&gatewayAdapt=glo2fra Le pilote est naze et fait faire un bruit du tonnerre au bouzin mais ça fonctionne
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  34. J'ai vu des très bon résultats avec la celestron X-Cell, même si elle sort un peu du budget. Sinon il y a un téléconvertisseur X3 Explore Scientific mais je sais pas ce qu'il vaut. Personnellement j'attendrais un peu pour acheter une valeur sûre, en planétaire on a assez de variables comme ça pour se demander si la Barlow est pas un peu floue en plus...
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  35. Ou dit'autrement ; Qui qu'a envie de se faire un nouvel ami ? 😁
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  36. Bonsoir @Dobsondu67 et la bienvenue sur le forum! Je te souhaite un bon apprentissage du ciel ! Ça doit rester un plaisir aussi ,et cela peut se faire petit à petit. Les jumelles peuvent aussi beaucoup aider... Prendre l'habitude de faire un petit tour dans son jardin...en cas d'insomnie...suivre le déplacement apparent des constellations dans le ciel... On ne les reconnaît parfois plus si facilement...🙃 C'est très instructif ; un beau ciel étoilé est toujours un spectacle magnifique, même si on ne connait pas les étoiles. On peut admirer une belle église, un tableau de maître...mais si on peut profiter d'une visite guidée, ce sera toujours plus enrichissant, et on les appréciera encore mieux... c'est pareil pour le ciel étoilé je pense... Bonnes recherches et bons contacts astro sur l'Alsace!
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  37. ha mais là @Skywatcher707 et @Norrin radd 77 si vous tronçonnez c'est de la triche
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  38. C est sur que niveau poids sa change la vie, c est pour sa qu on le sort facilement et que je l'utilise a la moindre éclaircie du ciel
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  39. Mais non l'avenir est au filaire, comme pour les bus. Trop facile : Des piliers à travers l'ocean et un caténaire, en plus ils pourront mettre des eoliennes sur les piliers pour produite en temps reel le courant pour les avions et pour interconnecter les continents. C'est limpide!
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  40. @chris277 J'y serai finalement le 1er aout, pour au moins 15 jours, ça laisse un peu de marge oui
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  41. Bonjour @Baba2001, Pour plus de visibilité, nous avons déplacé ce sujet dans la section "Support débutants". Nous vous rappelons par ailleurs que la rubrique "Webastro" est réservée aux questions concernant le fonctionnement du site. Merci pour votre compréhension, La Modération
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  42. Bonjour à tous , ce matin enfin un peu de soleil pendant un lapse de temps juste suffisant pour capturer les 2 jolies protubérances au spectro. Du coup j'en ai profiter pour "étudier" la déformation de l'image par les différentes réseaux à ma disposition et "étirement de l'image" par le spectro coro en mode Littrow approché que j'utilise et comparer à GONG . au 1200 t/mm au 1800 tm/mm ou les structures internes apparaissent mieux ainsi que les spicules mais déformés par effet Doppler.. et au 2400 tr/mm où j'ai regarder dans les 2 orientations possible du réseau. ( une des photos est floue Hélas car je n'ai pas réussi à faire la mise au point correcte lors de l’enregistrement mais l'orientation de la déformation était intéressante a comparer pour moi) Le "sens 2" est plus intéressant. Dommage que la turbu du matin brouille un peu l'image car en visuel c'était bien plus net. et le comparatif avec GONG : Chris. PS Je n'ai pas eu le temps d'imager au 600 tr/mm. Le ciel est déjà bouché pour la journée....
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  43. Enorme !!! J'ai l'impression qu'il a toujours été là. Un monument... Je crois que je vois cette annonce depuis que j'ai commencé l'astronomie. C'est rassurant de voir que certaines choses ne changent pas dans cette période d'incertitudes et de périls.
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  44. Salut ! Pas vraiment différent d'autres spots pour la stabilité. La ligne de crete est assez régulière, on trouvera des conditions similaires un peu partout. A priori en montagne ça reste meilleur qu'en plaine. Je trouve que l'indicateur de seeing de météoblue est assez fiable, du moins il indique les soirs meilleurs que les autres. Le CdF c'est avant tout un lieu de rencontres, une facilité d'acces et d'installation, une position centrale en alsace. Mais en été c'est jamais un bon plan de faire du planétaire sur du macadam (le site étant protégé, on évitera d'aller sur l'herbe). Même pour le CP c'est pas le meilleur ciel de la région mais on fait quelques concessions avec les autres avantages qu'il procure. Tu n'y a jamais été ? Dans tous les cas ça vaudrait le coup que tu tentes. Je suis plutôt connu pour ma franchise alors on va y aller franco : avec une ST80 c'est du suicide. Pas fait pour la photo. Je détaille les raisons si tu veux mais le fait que tu lances l'idée d'un kit astrophoto avec une achro courte ça montre que tu manques un peu d'expé dans ce domaine. Le sujet de la première config est assez souvent évoqué sur le forum quand un débutant veut se lancer en photo avec moins de 1000 euro, si tu fouilles un peu y'a pas mal de trucs à y apprendre. En général ça coince surtout sur la qualité du matos car même à budget réduit personne ne voudra d'un montage bancal donnant des photo montrant tout de suite les limites du matériel. Comme tu parles d'APN, on imaginera que c'est pour de la photo CP donc exit tout ce qui est achromatique ou à trop long F/D. Soit on part avec un T150 et c'est l'eq3 qui va direct être au taquet, soit on part sur une ed 60 à 70mm qui ne donnera aucune polyvalence visuel ou planétaire. On sera hors budget avec une monture plus grosse dans le premier cas ou avec une lulu typée photo plus grosse dans le second cas. Malgré cela y'a quand même pas mal de combinaisons/fournisseurs possibles en fonction des critères qui seront prioritaires ou sacrifiés, et tout ou partie du matos (à commencer par l'APN) peut s'acheter d'occas, ... Je vois pas comment on peut proposer un ensemble qui se détacherai nettement des autres. Et pour l'aspect formation , on peut apprendre tout seul, par les lectures ou par les rencontres sur le terrain, et à ce niveau on a quand même la chance d'avoir l'une des régions les plus dynamiques coté clubs. Maintenant je voudrai pas être ton oiseau de mauvaise augure, peut être que d'autres auront une vision plus positive sur ton projet.
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  45. On pourra aussi alors faire des CROA audio pour les astrams vieillissants ou malvoyants..😉 Certains décrivent si bien leurs observations, on a l'impression d'être à l'oculaire...
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  46. Génial!!!! J’ai l’impression que tu en vois un petit peu plus que moi avec mon c8/filtre verre! Ça promet!
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  47. Bonjour, Sur le c6, je viens de faire mon tout premier essai solaire en lumière blanche avant d'équiper le c9 très bientôt. C'était superbe, un vrai vrai effet whaou de première fois, comme je les aime. J'en suis encore tout perturbé et ne pense qu'à ça. Ce souvenir restera gravé longtemps, tant par l'intérêt qu'ont suscité les jours précédents à me renseigner, que celui de sentir accélérer mon rythme cardiaque en collant la feuille d'astrosolar juste avant de pointer la belle étoile Observer une étoile de plus près, ça fait quelque chose quand même. En fait, le soleil, je ne connaissais pas du tout, mais en bon admirateur de la lune et des planètes, j'ai assez logiquement franchi le pas par la petite porte de l'astrosolar que j'ai trouvé en 50x100cm OD5 ; puis en avant, avec l'aimable aide de l'imprimante 3d de JM . Sur cette première expérience, précédent tout juste la levée d'un vent assez fort qui a mis fin à cette belle découverte, j'ai pu repérer aisément les facules qui étaient très très visibles en périphérie, avant d'aller observer attentivement les tâches présentes, dont l'ombre n'était pas un aplat, et dont la pénombre laissait apparaitre des nuances bien plus marquées encore. J'ai pense avoir pu observer des pores (c'est ce que j'espérais), qui apparaissent et disparaissent au grès de la turbu (si c'étaient bien eux évidemment). Il s'agissait de petit points noirs, au beau milieu de la belle granulation, et dont la taille apparente ne m'a pas semblé bien plus grosse qu'un satellite jovien. Les granules, quant à eux, étaient bien plus gros en taille apparente, et bien visibles sur 150mm obstrués. En laissant à l’œil le temps de s'acclimater, ils apparaissent bien plus marqués après quelques minutes, à 65x environ (eudia 35 en bino + gk 1.7). J'ai pris le temps de pousser un peu avec les bco 18mm, en bino la encore. C'était beau, vraiment beau. Sans en ressentir du tout le besoin mais par curiosité, j'ai pris le temps de tester avec un ND 0.6 en plus (comme j'en ai un qui traine), et la différence se ressent un peu. Pas certain du tout d'y gagner en revanche, et au contraire même, j'ai trouvé que je détaillais mieux sans. Cela peut venir de pleins de raisons qu je n'ai pas spécifiquement tenté d'expliciter. Dans la même optique, j'ai installé mon OIII pour test. C'était un peu plus contrasté, mais vert évidemment. Pourquoi pas retenter cela mais j'avoue avoir ressenti le besoin de revenir en lumière visible classique. Je développerai cela plus tard car là, j'étais dans les émotions, et j'en ai vécu beaucoup... Madame est également venu découvrir, après m'avoir vu "ermiter" pendant plusieurs jours lors des phases de prises d'informations. Le soleil, c'est quelque chose il faut dire..... Je referai des tests similaires sur le c9, qui donneront probablement des résultats un peu différents, mais l'idée finale est bien de profiter du soleil à mon plus grand diamètre de 235mm. Les eudias 35 faisant sans aucun souci rentrer l'astre en entier (en bino nue, sans gk, et avec un tirage très contenu de moins de 170mm, idéal sur SCT pour du planétaire/lunaire), tout en poussant bien davantage, à souhait, selon la qualité du ciel et ce que je souhaite observer. Bon vous l'aurez compris, c'est un whaou pour moi Désolé pour celles et ceux qui ont tout lu, c'était long !
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  48. Oui, on met toujours le bleu pour la longueur d'onde la plus courte (ici le rouge) et le rouge pour la longueur d'onde la plus longue (ici l'infrarouge). D'ailleurs si le décalage vers le rouge est énorme, ça peut être proche des vraies couleurs (ce qui apparaît rouge était initialement bleu, ce qui apparaît infrarouge était initialement rouge). Bref, on observe des trucs bleus et des trucs rouges dans ces galaxies lointaines. C'est ce qu'on observe dans toutes les galaxies, par exemple le bulbe d'une spirale est jaune et les bras sont plutôt bleus.
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  49. C'est marrant cette question, les télescopes professionnels font 8m de diamètre et pour certains sont dans l’espace. Donc tu peux considérer que tout ce qui se vend sur internet où bien en magasin n'est pas du domaine professionnel. Par contre certains sont des jouets et il ne faut pas les acheter.
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