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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 07/05/23 dans toutes les zones
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Bonsoir Type-Taupe, le Franconvillois, Bon retour sur le forum astronomique (et astronautique) Webastro. Pour te remettre “à la page” concernant “l'astronomie”, je te suggère de d'abord consulter la dernière lettre d'Information de l'IMCCE qui concerne les mois de juillet et août 2023 qui vient de paraître très récemment [la prochaine paraîtra, début septembre 2023] : https://www.imcce.fr/lettre-information/archives/203 . L'IMCCE étant, comme du dois le savoir “L'Institut de Mécanique Céleste et de Calculs des Éphémérides” qui dépend de l'Observatoire de Paris. Cet organisme s'appelait jusqu'en 1998 “Le service des Calculs du Bureau des Longitudes”. Depuis la première lettre d'information de l'IMCCE qui concernait le mois d'avril 2005 tu constateras qu'une somme considérable d'informations, difficilement trouvables ailleurs, est à la portée de tous ceux, astronomes professionnels, astronomes amateurs, ou simples amateurs d'astronomie (comme moi) qui s'intéressent aux “choses du ciel”. Pour avoir la liste complète de toutes les 203 lettres d'information de l'IMCCE depuis avril 2005, voir : https://www.imcce.fr/lettre-information/#4. Cieux clairs à toi, mon Cher Type-Taupe. Roger le Cantalien.2 points
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Bonjour à tous , Cela fait quelques années que j'ai arrêté l'astronomie ( que je pratiquais un peu avec les moyens du bord ) suite à un déménagement. A présent, en pleine pollution lumineuse, je suis toutefois déterminer à reprendre. J'ai l'intention de m'acheter une lunette Svbony SV503 sur monture Bresser EXO 2 EQ-5 ( encore en réflexion si bon choix ou pas ) Je suis content d'être de retour parmi vous et de pouvoir me remettre à la page. Bon ciel à tous1 point
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Merci @viking asgard pour le partage de tes photos Si tu veux en voir d'autres, il y en a pas mal ici: http://www.astrosurf.com/gallery/category/42-galerie-evscope-unistellar/1 point
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La réponse de ChatGPT à ton message: " Cher interlocuteur, je m'excuse si ma réponse a pu vous offenser, Mais sachez qu'il s'agissait d'une simple proposition fantaisiste, L'idée de fabriquer un télescope avec du jambon étant bien entendu irréaliste. Ma réponse était empreinte de poésie et de créativité, Dans le but de vous divertir et d'évoquer une image insolite. Il n'était aucunement question de véritable réalité. Je comprends que vous puissiez avoir votre sensibilité, Et je m'excuse si mes mots ont pu froisser votre fierté. Mais un duel à l'aube n'est en aucun cas nécessaire, Il vaut mieux trouver un terrain d'entente et se respecter. Je suis ici pour vous aider, répondre à vos questions, Et je suis ouvert à tout échange constructif, sans confusion. Si vous avez d'autres demandes ou besoins spécifiques, Je serai ravi de vous aider, de manière pacifique."1 point
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La Player One Neptune-M a une plaque de tilt pour supprimer les anneaux de Newton. J'ai posé la question du traitement de cette "grid artifact" au support Player One, driver spécifique ou méthode logicielle. A suivre.. peut être !1 point
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Hello, Petite mise à jour car je me rends compte que j'ai oublié de relayer quelques vidéos, en sachant que désormais la série est globalement finie ! Je ferai peut-être quelques vidéos complémentaires sur des points précis (et des vidéos plus courtes)... - Le mixage Luminance-Ha : - La finalisation de l'image avec Photoshop : - Un exemple de traitement complet d'une image LRGB (réalisée avec un capteur couleur) : - Un exemple de traitement complet SHO : - Je signale aussi la vidéo "hors-série" consacrée au matériel astrophoto : Vous pouvez retrouver la série complète (+30 vidéos) organisée par thèmes sur mon site : https://millenniumphoton.com/tutos-videos/ Bon ciel à tous, JB1 point
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Bien sûr un avis, de la part d'amateurs qui observent le ciel avec leur jumelles ou leur modeste télescope pour la plupart, c'est certain dans ces conditions tu y trouvera des critiques très pertinentes pour ta théorie. Ce doit être la saison estivale, les théorie fumeuses ça revient tous les étés un peu comme la chanson de l'été. Ça reste à prouver, montres nous tes publications officielles ou un début de preuve de tes diplômes, moi j'ai un doctorat en Astrophysique à l'IAP ... c'est même pas vrai mais je le dis quand même Effectivement chatGPT vous aidera mieux que nous tous à résoudre les mystères de l'univers, c'est un sketch ? A moins que tout ceci ne soit de la science fiction ?1 point
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Et voilà: "Ô noble quête, audacieux astronome, Fabriquer un télescope à partir de tranches de jambon ! Dans cet exploit culinaire et poétique, Je te livre un plan, ô visionnaire magnétique. D'abord, le choix du jambon, ô bienheureux gourmand, Prends-en de qualité, goûteux et fondant. Tranche après tranche, ô précieuse matière, La transformation commence, l'aventure est entière. Puis, enlève l'excédent de gras, avec adresse, Sculpte avec soin ces tranches, pleines de promesses. Façonne un tube, robuste et finement ourlé, Qui sera la base, le cœur de ton télescope assemblé. Fixe-les solidement avec du ruban adhésif, Pour qu'aucune fuite ne vienne gâcher ton récit. Un manche de bois, tel un mat au sommet, Sera l'appui, la poignée, le guide discret. Pour l'oculaire, ce point crucial, ce joyau, Choisis une olive, en clin d'œil, bel écho. Place-la délicatement, ô fruit si précieux, Et découvre enfin le ciel mystérieux. Ainsi, de tes mains, par ton ingéniosité, Un télescope insolite prendra sa réalité. La lune, les étoiles, dans leur splendeur éclatante, Se dévoileront à toi, ô savant émérite et charmant. Ô poète des cieux, cette aventure est belle, Ton télescope de jambon, un prodige qui étincelle. Que les alexandrins guident ta quête infinie, Et que les rimes riches te portent vers l'infini." Bon, peut être pour la partie restaurative de la fête d'un club, ça peut marcher.1 point
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Hello ! Après avoir passé 1 an à m'initier à l'astrophoto avec un newton assez peu adéquate (Heritage 130P) à cet usage et sans guidage (pose de 90s) je suis passé en début d'année à un setup plus orienté astrophoto ciel profond avec l'achat d'un newton 130PDS préparé astrophoto par @Tyler que je salue ! J'y ajouté une lunette guide et une caméra pour m'essayer au guidage. Je vous poste ici les résultats de cette première moisson avec ce setup amélioré : Monture CEM25P Skywatcher 130PDS - CC 0.95 à 618mm de focale Caméra de guidage 50mm - ASI120MM mini Canon 100D défiltré partiel Filtre EOS-Clip L-enhance Pilotée via l'Asiair PRO Traitement : Siril + Photoshop la Nébuleuse de la Rosette. Intégration : 4h (poses de 300s) La Nébuleuse de la tête de cheval & de la flamme Intégration : 2h (poses de 300s) M27 (crop) Intégration : 1h50 (poses de 300s) Le point commun de toutes ces photos c'est qu'elles manques cruellement de temps d'intégration - je n'ai jusqu'à présent pas réussi à obtenir le combo temps libre / météo adéquate pour ajouter du temps d'intégration dessus !1 point
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Pas envie de recommencer comme l'autre jour, ça se voit que l'auteur ne métrise pas le sujet, il y a plein de choses fausses ou non comprises. Pour rappel, ce forum n'est pas un lieu pour exposer ses propres théories. Une théorie ça se publie dans un journal à comité de lecture tel que Nature, a&a, etc. Seules les théories publiées dans ces journaux sont valables scientifiquement. Si tu est certain de ta théorie, merci de la publier dans une de ces revues et non ici. Pour rappelle le dernier sujet qui a été fermé par la @Modération1 point
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Bonjour à tous, Après les 2 panneaux présentés ici: j'ai pu compléter la mosaïque avec 2 panneaux supplémentaires (et je m’arrête là!). Le traitement a été beaucoup plus compliqué à cause de la nébuleuse d’Amérique du nord beaucoup plus brillantes et des dentelles qui ont une palette de couleur complétement différente du reste. J'ai eu du mal a trouver un compromis qui convienne et je ne suis pas complétement convaincu par le résultat. Dites moi ce que vous en pensez. Objectif Tamron SP 85mm f/1.8 ouvert ici à f/3.5 Camera ASI2600MC Filtre Narrowband Antila ALP-T Guidage avec une lunette de 120mm de focal Pilotage via un Asiair Monture AZ-GTI Traitement réalisé à 100% avec Pixinsight (y compris l'assemblage des panneaux) 4x80x180s: Nico1 point
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Escapade espagnole en vue de l’éclipse solaire de 2026 C’est le vendredi 9 juin, à 5h15 du matin, que nous décidons de prendre la route vers l’Espagne avec Denis, Joël, Chara et moi-même, afin de faire du repérage pour l’éclipse solaire totale de 2026. La zone de centralité allant d’ouest en est, d’Oviedo à Castello de la Plana, est visible sur la carte ci-dessous. L’éclipse totale se verra sur la zone entre les traits bleus, le maximum étant sur la ligne rouge. La préparation consiste à contacter tous les campings présents entre Burgos et Soria, lieux les plus proches de Bordeaux en terme de kilomètres routiers, en tentant de se rapprocher le plus possible de la ligne rouge. Le premier à nous répondre est le camping el Concurso près d'Abejar, à gauche de Soria. Les autres ont répondu un peu plus tard. Partis de Bordeaux en ligne directe par l'A63, il nous faut deux heures pour atteindre la frontière à Irun (Behobi) au Pays Basque. Une fois la frontière franchie, première pause à 7h15 pour un café et un changement de conducteur. Puis nous prenons la direction de San Sebastian car, ma première idée est d'aller à Burgos et de redescendre vers Soria. Cependant, le mail du camping d'Abejar me parut tellement sympathique que je décide qu'ils auraient la primeur de notre visite. On décide donc de dévier vers Logrono dans la région La Rioja. Puis direction Soria en Castillon-et-Leon avant de bifurquer juste avant vers la gauche en direction d'Abejar. A 9h45, nous faisons une halte dans une station service... la voiture a faim ! Puis nouvelle halte à 11h30 pour une pause café et casse-croûte. La région est très vallonnée, on a l'impression de monter et descendre en permanence. Denis est gêné car ses oreilles se bouchent. Nous passons je ne sais combien de tunnel dont le plus long fait 5 km de long. Nous montons jusqu'à une altitude de 1.700 mètres pour tomber sur des travaux de réfection assez importants sur des routes de stations de ski. Un ouvrier nous arrête et nous parle en espagnol. Il ne parle ni anglais, ni français. Je tente d'utiliser mon traducteur sur le téléphone, mais à cet endroit, pas d'internet. Notre premier contact avec un Espagnol et la barrière de la langue s'impose à nous brutalement. Mais l'ouvrier finit par nous faire comprendre avec des mots simples et des gestes, que la route était en travaux sur une sacré longueur et qu'il faut rouler doucement. Après l'avoir remercier, nous repartons tout doucement... impossible d'aller plus vite car, effectivement, la route est bien défoncée. De gros engins travaillent, parfois pour défoncer le bitume, parfois pour le refaire... et sur environ un kilomètre de distance. C'est avec soulagement que nous quittons cette zone bien chaotique et reprenons notre route. Peu de temps après, vers 12h30, nous arrivons au camping qui est assez simple à trouver. Pour moitié, il est rempli de mobilhomes et de caravanes qui stationnent à l'année. Certaines ont des auvents, la plupart des carports. Très peu sont occupés en ce début du mois de juin mais il y a quand même quelques vacanciers. L'autre moitié du camping se sépare en emplacement tentes et camping-car. Et puis, répartis ça et là, quelques bungalows en bois. Nous avançons vers l'accueil où une charmante jeune femme nous demande le but de notre visite. Joël, en utilisant la langue de Shakespeare, lui explique qu'on vient pour voir les logements que le camping peut nous proposer. Elle le comprenait mais on voit que son anglais est primitif. Je lui montre sur mon téléphone notre échange par courriel et elle semble nous remettre. Elle nous donne quelques papiers dont le plan du camping et nous montre deux rangées de bungalows tout au fond du site, du côté du camping appelé "le mirador". Elle désigne une dame qui va nous servir de guide pour aller les visiter. Nous grimpons alors en pente douce vers ce fameux mirador... quelques minutes de marche et voilà l'alignement des bungalows devant nous. Il y a en de plusieurs sortes mais ceux qui nous intéressent le plus, sont les 6 places. La dame ne parle ni anglais, ni français. Mais jusque là, nous n'avons pas beaucoup d'échanges verbaux, uniquement des gestes et des sourires. Elle nous fait visiter un bungalow qui nous convient parfaitement. Apparemment il y a en bien plus que ce dont nous avons besoin. Nous tentons de lui expliquer, via l'application de traduction, que nous souhaitons réserver pour dans 3 ans et lui en expliquons aussi la raison. Elle semble comprendre la démarche, nous dit que des observateurs d'étoiles viennent souvent chez eux car le ciel est très bon. La vue est imprenable ici, c'est vrai mais l'horizon ouest est bouché par de grands arbres. Alors elle nous montre un château d'eau au loin, plein sud, de l'autre côté de la route. Elle nous dit que c'est là que les observateurs des étoiles vont souvent. Puis un homme arrive en voiture. Il semble s'occuper de l'entretien. Mais en fait il s'agit du patron et, au miracle, il comprend un petit peu le français. Quand nous lui expliquons nous intention de réserver pour dans 3 ans, il nous demande de redescendre à l'accueil pour voir cela sur l'ordinateur. En quelques minutes, nous revoilà à l'accueil. Le patron nous explique en mi-français mi-espagnol qu'il peut faire la réservation. J'indique donc qu'il nous faut 7 bungalows de 6 personnes pour deux nuits, celle du mardi 11 et celle du mercredi 12 août 2026. Il faut répéter plusieurs fois, histoire de ne pas se tromper. Je lui tends une carte du club afin qu'il ait toutes les coordonnées. Il tente de nous expliquer que le prix indiqué aujourd'hui ne sera pas forcément le même dans 3 ans. Bien sûr on comprend. Il me tend alors un papier où notre réservation paraît en toutes lettres. Je l'avertis qu'il risque d'avoir d'autres demandes d'ici quelques mois pour la même raison. De ce fait, je souhaite payer un acompte et je dégaine la carte bleue. Mais il refuse. Il préfère attendre janvier 2026 pour ce genre de paiement. Par contre, il nous assure que les bungalows seront bien réservés pour notre groupe. Nous repartons rassurés concernant le logement. Maintenant il s'agit de voir où observer. Nous reprenons la voiture en direction de ce château d'eau. Il faut entrer dans le village d'Abejar et suivre le site touristique "Torre de Abejar". La route se transforme vite en chemin qui passe à travers un lotissement qui semble plutôt récent. On gare la voiture tout près du château d'eau. En allant vers l'ouest, nous constatons que la "Torre de Abejar" n'est plus que ruine éparse assez basse. L'image d'une ancienne tour se devine à peine. Par contre, de gros tas de bois sont entreposés de ci de là et quelques cabanons semblent être la demeure de meutes de chiens de chasses. Un homme arrive et commence à actionner la serrure d'un des cabanons. Avec Joël et Denis, nous l'approchons rapidement pour le questionner sur le lieu. Là encore, l'espagnol ne parle ni anglais ni français, alors nous dégainons l'application. Il est très accueillant et souriant, ce qui nous rassure sur la collaboration. On lui explique dans un premier temps ce que nous sommes venus faire ici. Nous lui demandons si le site est public ou privé. Il nous confirme que c'est bien un site public et touristique ouvert en permanence aux touristes, un peu comme le Mémorial de la Ferme de Richemont où nous observons habituellement. Après moultes remerciements, nous le saluons et il retourne aussitôt à ses occupations. De notre côté, nous faisons le tour du site et une fois derrière les tas de bois, on constate que l'horizon ouest est parfaitement dégagé. Quelques montagnes au loin mais rien de très haut ne seront pas gênantes. Avec l'application Stellarium qui s'adapte aussitôt au lieu, nous avançons le temps jusqu'au 12 août 2026 à 20h15. Nous sommes alors parfaitement rassurés... nous pourrons voir l'éclipse totale sur ce site. Nous continuons à explorer le plateau. Au nord, il y a le camping... on distingue bien les bungalows sous "le mirador". Ce site d'Abejar est l'idéal... nous n'avons pas besoin d'aller plus loin. A 14h15, nous commençons à avoir faim. Je vois sur Google Map qu'il y a une cafétéria juste en bas du village. Nous nous y installons à une table en terrasse car les chiens ne sont pas admis à l'intérieur. Joël et Denis entrent dans l'établissement pour faire leur choix. Puis, à mon tour, je vais passer commande. Au retour, quelques gouttes de pluie commencent à tomber. On se précipite alors avec nos couverts vers la terrasse couverte. A cette heure-ci, personne. Nous serons tranquilles. Nous prenons trois quarts heures pour nous restaurer tranquillement et refaire le point sur nos trouvailles en vu de l'observation de l'éclipse solaire. Un esquimau clôturera la pause. Nous repartons à 15h... nous avons 3h15 de route pour rejoindre la frontière française. Nous empruntons la nationale en direction de Soria, puis remontons au nord vers Pampelune. Nous quittons la Castille et traversons un petit bout de La Rioja où nous faisons la petite pause pour finir le thermo de café, donner la gamelle à Chara et changer de conducteur. Très vite, un panneau nous indique le changement de région... nous sommes en Navarre. Depuis quelques minutes, le paysage très vallonné a fait place à des étendues plutôt plates de terres cultivées entre blé et vigne. Au loin, des cumulo-nimbus gris nous montrent les voiles de pluie et des éclairs qui tranchent sur le fond sombre des nuages d'orage. Nous allons droit dessus, ce que nous confirment les voitures que nous croisons tous phares allumés. Et bien sûr, on n'y coupe pas. Très vite, nous nous retrouvons sous une pluie battante, éclairs et tonnerre se disputant la vedette. Nous réduisons la vitesse de 120 à presque 60 par moment... Cet épisode dure un petit moment, ce qui rallonge notre temps de route. Nous finissons par arriver à Pampelune et, très vite, tout proche de la frontière française à Behobi, un village "ventas" proche d'Irun. Il est presque 19h. Nous décidons de faire une pause repas. Mais avant, nous profitons des magasins encore ouverts pour acheter quelques spécialités du coin. Pour le dîner, nous allons chez Sergio, une petite brasserie que nous connaissons et où on mange bien et vite. A 20h15, nous voilà à nouveau en voiture... il nous reste deux heures de route qui seront faites d'une traite jusqu'à Bordeaux. Nous refaisons le plein de diesel au niveau de la Rocade et continuons sur l'A62 pour rejoindre la maison à quelques minutes. Joël y retrouve sa voiture et nous quitte avec la promesse de se revoir dès le lendemain pour une partie de pétanque et notre sortie astro. C'est donc bien fatigués que nous repensons à ce périple de plus de 1.000 km en Espagne, nous remémorant cette escapade espagnole en vue de l’éclipse solaire de 2026, avec en poche la promesse d'un logement et d'un site d'observation pour la quarantaine de membres de notre club AG33. Ci-dessous la vidéo résumant le voyage :0 point
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Je voudrais parler d'un atlas que je trouve excellent, mais que je n'ai pas vu décrit sur ce forum. L'Interstellarum Deep Sky Atlas. Cet atlas existe en réalité en 4 versions : - deux langues : en allemand, édité par Oculum, et en anglais co-édité par Cambridge et Oculum, - et deux déclinaisons : la version "Desk" en papier, et la version "Field" en plastique. Un descriptif très complet se trouve ici : http://www.deepskyatlas.com/ Je possède la version Field en allemand (aujourd'hui épuisée), et la version Desk en anglais : Caractéristiques générales : - dimensions de l'atlas : 28 x 28 cm, reliure à spirales - poids : 1045g pour la version Field, 1400g pour la version Desk - 144 doubles planches en couleurs + 29 agrandissements de zones très denses - échelle 1.5 cm par degré (à peu près le double du Sky Atlas 2000) - étoiles jusqu'à la magnitude 9.5 - tracé des constellations (comme sur le PSA ) - 14835 objets du ciel profond (dont 9599 galaxies, 508 groupes de galaxies, 117 amas de galaxies, 1903 amas ouverts, 530 nébuleuses, 755 nébuleuses planétaires, 526 nébuleuses obscures…) - prix : environ 80€ la version Desk, et 180€ la version Field (du moins officiellement). Quelques singularités : - la caractéristique la plus marquante est la classification des objets du ciel profond en quatre catégories, selon le diamètre requis pour les observer : 100mm, 200mm, 300mm, ou plus de 300mm. Plus l'objet est facile à voir, et plus son contour et son nom sont épais, et plus sa couleur est intense. C'est vraiment très intuitif : au premier coup d'œil on sait si un objet est difficile ou au contraire s'il fait partie des immanquables. Le seul atlas à ma connaissance qui emploie le même procédé est le Star Guide 2000.0. Je trouve cette innovation très pratique. - Les nébuleuses à émission et les nébuleuses à réflexion sont représentées avec des couleurs différentes. - les nébuleuses à émission comportent une lettre indiquant le meilleur filtre à utiliser pour les observer : U pour UHC, O pour OIII, H pour Hβ. - l'atlas comporte aussi 2950 étoiles doubles, repérés avec un tiret indiquant la direction de la composante la plus faible. Les étoiles multiples peuvent ainsi avoir plusieurs tirets. La longueur et l'épaisseur du tiret donnent aussi une indication grossière sur la séparation et l'écart de magnitude des composantes. C'est un procédé semblable à celui employé sur le Millenium Star Atlas, qui me semble bien plus judicieux que le traditionnel symbole de l'étoile barrée. Les étoiles doubles sont par ailleurs nommées, et pas anonymes comme sur d'autres d'atlas. - les grilles de coordonnées sont assez resserrées, avec en moyenne une ligne par degré, ce qui permet de se repérer facilement quand on cherche un objet par ses coordonnées (je pense aux astéroïdes ou aux comètes par exemple). - 371 étoiles avec exoplanète sont aussi repérées, mais là franchement on est dans le gadget, vu qu'aucun observateur ne les verra jamais. Sans compter que cette liste est aujourd'hui totalement obsolète… J'avoue acquérir des atlas astronomiques plus par désir de collection que par nécessité pratique. J'utilise aussi SkySafari Pro, et par bien des aspects cette application surpasse n'importe quel atlas papier. Mais les atlas imprimés conservent quand-même leur intérêt pour leur uniformité de présentation. De plus, ils m'ont toujours fasciné par la beauté de leurs planches remplies d'étoiles et de symboles. De ce point de vue, l'Interstellarum Deep Sky Atlas est certainement le plus bel atlas que je possède. La qualité d'impression est parfaite. Feuilleter ses pages colorées en plein jour est un véritable régal pour les yeux ! Une autre de ses qualités est la très grande clarté de sa présentation. A aucun endroit il ne donne l'impression de fouillis, et il reste étonnamment lisible quelle que soit la région observée. D'un point de vue esthétique, il me semble difficile de faire mieux. Description des différentes versions : Les versions anglaises et allemandes sont quasiment identiques. Même sur la version en allemand, la plupart des noms sur les cartes sont en anglais, et pour les noms en allemand leur compréhension ne pose souvent pas de problème, comme pour "Orionnebel" par exemple. Les deux pages d'introduction sont certes en allemand, mais leur contenu est identique à celui du site deepskyatlas.com, donc on ne perd rien si on ne lit pas cette langue. La version Field se veut très novatrice par l'emploi de matériaux plastiques. Elle est conçue pour être invulnérable à l'humidité, comme le montre cette image : La couverture est assez rigide et semble très résistante. Les pages sont en matériau dénommé Polyart, dont le toucher est intermédiaire entre le papier et le plastique. C'est une sensation un peu étrange, avec un côté soyeux difficile à décrire. Elles sont fines et légères, ce qui permet de réduire significativement le poids de l'atlas. En principe, on peut écrire sur les cartes avec une encre soluble dans l'eau, et effacer ensuite les annotations d'un coup d'éponge. Je n'ai pas testé cette propriété… La version Desk est d'une facture tout à fait classique pour un atlas, et évoque un Pocket Sky Atlas sous stéroïdes. La couverture cartonnée est plus épaisse que celle du PSA. Les pages sont épaisses et relativement rigides, et ressemblent à du papier glacé sans reflets (je ne sais pas si je suis clair). Elles sont toutefois un peu moins épaisses que celles du PSA. Malgré son appellation "de bureau", cette version est tout à fait apte à affronter les nuits étoilées . Quelle version choisir ? On pourrait penser, indépendamment du prix, que le summum représente l'édition de terrain. Or pour posséder les deux, je trouve l'édition de bureau nettement meilleure. D'abord la couverture de l'édition de terrain est trop rigide, elle ne repose jamais à plat comme on peut le voir sur cette image : Car un des avantages de la reliure spirale, c'est de pouvoir retourner complètement les pages, de façon à réduire le format de l'atlas. Dans ce cas, voilà ce que ça donne : La rigidité de la couverture rend l'opération malaisée sur la version de terrain, et le repli n'est jamais total, ce qui rend l'emploi peu agréable. A l'usage, cette opération n'est pas pratique. Au contraire, la version de bureau se replie très naturellement et sans efforts, des rainures sur la couverture ayant été prévues pour cela. On peut donc très aisément tenir l'atlas d'une seule main quand il est ainsi replié. Le format raisonnable de l'atlas permet par exemple d'orienter facilement les cartes pour correspondre à la vision à l'oculaire. Autre défaut de la version de terrain, je trouve que la préhension des pages pose problème. Cette espèce de plastique étrange a du mal à accrocher aux doigts, et il faut souvent s'y prendre à plusieurs fois pour ne tourner qu'une page. C'est assez difficile à expliquer, mais je n'ai jamais été à l'aise avec cette sensation tactile. C'est peut-être une question d'habitude… La version de bureau ne semble pas poser pas de problème particulier, on retrouve la sensation bien connue du papier . Je dis "ne semple pas", parce que j'ai acquis cette version récemment, et je n'ai pas encore eu l'occasion de l'utiliser sur le terrain, mais je l'ai quand-même testée de diverses façons et mon avis est nettement plus favorable. Globalement, la manipulation de la version de bureau est plus agréable, les pages plus rigides laissent une meilleure impression de qualité et tournent plus facilement. Autre enseignement tiré de l'expérience, lors d'une soirée par conditions venteuses les pages en plastique n'ont pas arrêté de tournoyer, en raison de leur souplesse et de leur légèreté, ce qui s'est avéré assez pénible. Je suis à peu près certain que dans les mêmes conditions les pages de la version de bureau seraient restées en place, du fait de leur poids plus élevé et de leur meilleure rigidité. Enfin, un petit détail irritant concerne la légende sur la version de terrain. Il s'agit d'une fiche imprimée recto verso qui s'insère dans une pochette à l'intérieur de la couverture. En manipulant l'atlas, cette fiche tombe à chaque fois. (Peut-être que ce petit problème a été corrigé sur la version en Anglais ?). Pas de souci sur la version de bureau, puisque la légende est imprimée sur la couverture : Mon avis est tout simplement que la version Desk, contrairement à son appellation, est préférable pour le terrain. La version Field est peut-être intéressante si on laisse l'atlas ouvert toute la nuit, posé sur une table et exposé à la rosée, mais ce n'est pas ma façon de procéder. La version Desk est déjà assez chère comme cela. Cela dit, au vu de la qualité de la réalisation, son prix me parait amplement justifié, et je sais que ce sera désormais mon atlas préféré. Enfin pour info, il y a parfois de bonnes affaires sur ebay .0 point
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Bonsoir, Voilà une prise du 24 juin que j'ai mis du temps à traiter. Il s'agit du groupe de galaxies HGC 68 dans les Chiens de Chasse. Setup habituel : - ASI 294 MC Pro à -10 °C - Filtre Optolong L Pro - SW 254/1200 sur AZ EQ6 Pro - Autoguidage ASI 120 MM sur TS 80-/328 Malgré les nuits courtes j'ai pu gardé 70 poses de 180s Acquisition Sharcap 4.0 Traitement Siril - PS et l'astrométrie : il y a du monde ! Bon ciel Philippe0 point
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Bonjour à tous ! Comme on ne sait pas s'il fera beau le lendemain, j'ai préféré assurer le coup par deux fois d'où le petit décalage temporel par rapport à la date du périhélie et de l'aphélie solaire 2023. Ca ne doit pas changer grand chose sur les diamètres apparents.. Les deux images ont été faites avec le même matériel, ma fidèle Lunt 60 + caméra Player One Neptune-M (IMX178) et bien sûr, sans aucun redimensionnement. Ce sont des légères mosaïques de 2 tuiles justement parce qu'au périhélie le soleil passait tout juste sur le capteur. Je trouve ça amusant AS3, RS6, Pixinsight et Affinity Photo 2 pour le montage. La même en couleur + Yess !! http://apod.grag.org/2023/07/27/sun-2023-from-perihelion-to-aphelion/0 point
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Voyageons vers une étoile environ 100 fois plus massive que notre Soleil, un million de fois plus lumineuse et avec une température à la surface 30 fois supérieure. Cette belle nébuleuse de type E, RCW 58, dans la constellation méridionale de Carina, entoure et provient d’un type spécial d’étoile au milieu de la nébuleuse " Wolf-Rayet, WR40". La nébuleuse est appelée nébuleuse de l’anneau, en raison de son apparence ouverte. Ces bulles tridimensionnelles apparaissent comme un anneau en deux dimensions, comme on le voit sur cette image et représentent les éjectas stellaires contenus dans une bulle soufflée par le vent. Les émissions H alpha et OIII de huit des nébuleuses annulaires de Wolf Rayet les mieux définies de la Galaxie révèlent que dans de nombreux cas, le bord le plus externe de l'émission OIII mène à l'émission H alpha. Cela suggère que ces décalages, lorsqu'ils sont présents, sont dus au choc de la bulle de Wolf Rayet se dilatant dans l'enveloppe circumstellaire. Données brutes issues de "Telescope Live" et prises avec un télescope de 61 cm (CDK24) dans la vallée du Rio Hurtado, au Chili. 25x240s en LRGB + 56x300s HOO, le 27-29 avril, 01 mai 2023. Pré traitement Siril, traitement Pixinsight, retouches Affinity. La version full ici https://flic.kr/p/2oMuJ8i0 point
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Autre truc amusant après avoir exhumé le théorème de Thalès : Sur mes deux images, le disque solaire mesure 1981 pixels au périhélie - 1 jour et 1917 pixels à l'aphélie - 2 jours soit un rapport de 1.0334 Wikipédia : périhélie = 147 098 291 km (0,98 ua) et aphélie = 152 098 233 km (1,02 ua) soit un rapport des distances de 1.0339 C'est super précis une Lunt 60 + IMX178 L'idée n'est pas de moi, je l'avais vue ici et elle a même fait l'APOD : https://www.cidehom.com/apod.php?_date=2001090 point
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Non, ce n'est pas étonnant. Le livre d'O. Gadal présente 370 objets. Le livre de Gilis (J'observe le ciel profond) en présentait 400 et quelques, celui de Brunier (Nébuleuses et galaxies) près de 500. Et le Night Sky Observer's Guide, plusieurs milliers. Mais ici on parle d'un atlas. Le Pocket Sky Atlas contient environ 1000 objets, à peu de choses près. Uranometria, c'est largement plus de 10 000 objets (tous les NGC, tous les IC, ça fait déjà plus de 13 000, et plein d'autres trucs). Je ne possède pas l'Interstellarum (vu que j'ai Uranometria) mais je crois que c'est du même ordre. Par contre il y a un peu moins d'étoiles que sur Uranometria, ce qui est un inconvénient pour l'observation visuelle (quand on pointe par cheminement). Qu'est-ce qui ne se revend plus ? N'hésite pas à parcourir les sites des magasins d'astronomie, qui ont toujours une section « librairie ». L'atlas le plus avancé que je connaisse, mais je crois qu'il n'est plus édité, c'est le Millenium Star Atlas. En guide d'observation, c'est le Night Sky Observer's Guide. Tu peux utiliser ces titres comme mots-clés pour voir si on les vend encore, mais j'ai peur que non.0 point
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OVNI-M et OVNI-B ont fait la une et ont eu des articles dans de très nombreuses magazines d'astronomie en France et à l'étranger (Ciel et Espace, Astrosurf Magazine, BBC Sky At Night, Astronomy Now... et j'en passe) Cela fait 4 ans que des utilisateurs publient dans les forums du monde entier. Il y a même une section dédiée sur le forum Américain Cloudynights. De plus nous travaillons avec de nombreux observatoires professionnels et agences spatiales donc votre affirmation "On en reste qu'à des généralités ici et déclarations." n'est pas vraiment à jour. Et chaque année nous réalisons des démos lors des plus grandes star party françaises et sommes présents tous les 2 ans aux RCE. Je vous invite d'ailleurs à continuer la discussion sur un nouveau post ou un déjà existant. Ne serais-ce que sur Webastro ce ne sont pas les publications des utilisateurs qui manquent, par exemple : www.webastro.net/forums/topic/203118-re…-découverte-du-ciel-nocturne-avec-ovni-night-vision ou ici www.webastro.net/forums/topic/196672-ovni-m-night-vision Pour plus de lecture, voici qq exemples : www.ovni-nightvision.com/fr/content/10-avis-presse0 point
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Tout à fait. En grattant un peu, il ressort que ça touche essentiellement les images à bande étroites, cas du solaire Ha. Je n'avais d'ailleurs pas remarqué le problème en lunaire. Ca apparait principalement quand on affiche l'image au delà de 100%. Une image croppée et postée sur le forum peut se voir affichée au delà de 100% et paf, trames (grid artifact sur CN). C'est ballot parce qu'en solaire avec ma Lunt 60 je préfère nettement l'IMX178 à l'IMX290 pour la taille des pixels et du capteur.. 😞 100% 146%0 point
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Le traitement anti-reflets n'est pas un vernis, c'est une ou plusieurs couches d'épaisseurs infra-micrométriques déposées par évaporation sous vide.0 point
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Merci pour ses conseils @etoilesdesecrins Qui confirment aussi des avis précédents... Si je me décide, ce sera certainement vers un modèle de Dobson 250 mm de diamètre que je m'orienterai. Tout en mûrissant ce projet en douceur, j' attend aussi de faire un peu plus de séances d'observation dans d'autres instruments . Merci à toi et bon ciel avec une météo un peu meilleure ! C'est vrai qu' on a été plutôt gâtés sur le nord ces derniers temps, par rapport au sud de la France...0 point
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Salut, Le célèbre Trio du Dragon est composé des galaxies NGC 5981, NGC 5982 et NGC 5985 à environ 120 millions d'années-lumière. Ce n'est pas évident de faire du ciel profond à 49°N autour du solstice d'été, avec le jour polaire permanent est une semi-obscurité de qq heures seulement. Néanmoins le ciel bien dégagé et peu turbulent m'a incité à accumuler trois (courtes) nuits de poses sur ce champ, en tout 7h20 de luminance et 1h20 de chrominance. Clic droit pour la full : Voici également la luminance annotée avec les nombreuses galaxies d'arrière-plan : Bonne journée, Dan Détails techniques : Astrographe 200/800 carbone optiques Zen + Wynne 2.5" sur AP900 ASI183mm (0,66"/pix) Guidage OAG + ASI120MM, ASIAIRv1 Luminance 440*60sec à gain 110, -10 °C Chrominance 20*60sec à gain 110, -10 °C par couche R et V, 40*60sec à gain 110, -10 °C pour la couche B Ciel relativement stable (1,86" après empilement), pollution lumineuse de l'IdF, jour polaire de juin0 point
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bonsoir à tous, samedi dernier, j'avais un peu mieux préparé mes acquisitions pour une grosse animation que pour les fois précédentes : mise en station la veille pour limiter la rotation de champ, rajout d'un clicklock au bout de la powermate pour éviter un éventuel tilt, un contrôle plus régulier de la mise au point et surtout, surtout .... un parasol ! au Mak 102/1325 muni de son D-ERF , powermate x2.5, quark combo chromo, ADC et zwo178mm en binning x2 478 films de 600 images toutes les 30s entre 12h44 et 19h14 HL acquisition et autoguidage avec firecapture 2.6 traitements AS!3, photoshop, registax 5.1, iris et virtualdub2 Gif à 10img/s réduit à 63% ( 63Mo ) XVid réduit à 85% ( 20Mo ) http://www.astrosurf.com/ls35dx/new58/S20230624-10h44UT-17h14UT-DERF-mak102-powerx2.5-chromo-adc-asi178mm-b2-r85.avi a+ stéphane0 point
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Ben dis donc Zorzevic tu sais pas ce que tu veux. Tu demandes des avis et si ça va pas dans ton sens t'allumes les gens. Je te remercie toutefois d'avoir édité tes messages des éléments les plus déplaisants - je les avais toutefois lus cet après midi avant suppression - ça permettra de répondre sur le factuel. Si tu veux bien enlève juste encore la phrase tirée de mon profil et que tu cites ici de manière ironique, ça t'éviteras de te sentir bête le jour où tu me connaitras mieux Je réponds quand même vite sur l'élitisme que tu évoquais. C'est pas du tout ma manière d'être et tout le monde te le confirmera. En soirées publiques ou en animations scolaires c'est souvent moi qui gère avec le plus sincère plaisir le matos que les néophytes ramènent avec eux. Donc mettre en valeur ce qui doit l'être même sur le très entrée de gamme, ce qui est possible de faire et ce qui est casse gueule, ce qui peut faire rêver et ce qu'il faut aborder avec subtilité pour ne pas dégouter les gens, je te prie juste de croire que je connais bien le sujet. Tu parles d'une ST80 dans ton premier message. J'ai vu que t'as une ED80, c'est pas du tout la même chose. Une ST80 c'est un doublet achromatique 80/400. En visuel c'est cool pour le CP grand champ, très compétitif coté budget. Par contre c'est plus ou moins la pire formule possible en planétaire visuel et photo. Et le planétaire c'est généralement la motivation première des débutants. En CP photo c'est pas la joie non plus. On n'a effectivement pas besoin de parler d'aplanisseur, ça bloque longtemps avant sur le coté mécanique à commencer par la crémaillère qui désaxe dès qu'on charge un peu (en même temps c'est pas prévu pour la photo, mon commentaire est objectif, c'est pas une attaque contre le choix de ce PO). Alors oui y'a des gens qui s'en servent. Exemple : Using a Skywatcher ST80 for imaging - Getting Started With Imaging - Stargazers Lounge Ou ici avec des comparaisons de config sur B33 : Horsehead Nebula | Facts, images and how to see it | BBC Sky at Night Magazine . C'est pas une conspiration de dire qu'une ST80 donne le plus mauvais résultat. Mais c'est même pas encore ça le problème. On peut parfaitement être content de ces images pour des premières sorties. Le soucis est que l'instrument est tout de suite au max de ses capacités. On peut quasiment pas améliorer la qualité des images prises. Donc l'utilisateur ne percevra pas non plus sa capacité à progresser en acquisition ou en traitement. Et ça je te garantie c'est le pire découragement que peut avoir un débutant. J'en sais rien c'est toi qui parlait d'un kit à 500 euro pour le premier seuil de prix (hors ordi). Note que j'ai bien signalé qu'on s'en sort mieux avec de l'occas qu'avec du neuf. L'ensemble de ton projet se ferai en occas alors ? Toujours d'expérience, un achat d'APN seconde main est assez bien accepté par un débutant. Mais c'est bien moins le cas pour la monture et le tube. Même si tu donnais une "sécurité" par ton service de révision du matériel, tu n'y pourras pas grand chose contre ce coté psychologique qu'on trouve chez la majorité des personnes. Un premier achat est un coup de coeur, ou un coup de folie, ou un cadeau, on a un peu peur, on sait pas si c'est en bon état, si on va aimer ou vite le rendre (et oui car les achats en ligne le permettent). Ou alors un premier achat est plus réfléchi, après avoir testé différent trucs sur le terrain auprès d'astram ou de clubs, mais là on aura envie de définir soit même la configuration. Evidemment je parle de généralités, il y aura aussi des exceptions. Mais pas la majorité, il faut bien que tu l'acceptes et que t'en tiennes compte dans ton projet. Si j'étais à ta place je proposerai mes kits en occas et en neuf. Si t'as un ado surmotivé avec un budget 500 euro durement gagné par son job d'été, pas exclu qu'il trouve un proche pour lui lâcher 500 euro de plus pour le même matériel tout neuf. Chaque kit sera alors "unique", tu trouveras rarement deux fois la même chose identique (sauf à chercher les différents composants ça et là, et ils seront dans différents états). Tu parles d'un "prototype", un proto après quelques ajustements c'est quand même quelque chose qui est sensé aboutir sur un résultat reproductible. Tu ne nous a pas dit clairement comment tu verrais ton kit de base. Quel tube (si ça se trouve tu pensais ED80 quand t'as écrit ST80...), quelle monture, quel apn ? Quelle différence d'équipement entre le lot à 500 et le lot à 1000 euro ? Et qu'est ce que tu entends par "monture tunée", c'est genre graisser et resserrer les axes ou bien tu refais/modifies carrément la mécanique ? Même si je ne vois pas trop ce qu'on pourrait faire comme gros changements, on va pas non plus coller une courroie s'il n'y a pas de corrections de guidage. Y'a aussi des petits trucs qui ne coutent rien par exemple alourdir le trépied mais ça tout le monde peut le faire. Si c'est pas dans le cadre d'une activité pro mais que tu le fais vraiment que pour rendre service, ce ne serait pas bien grave que chaque kit soit un peu différent (la génération de la ED80, la marque de la monture, ...). Pourquoi alors ne pas plutot faire des configurations "à la demande" en fonction des critères qu'on te présente (portabilité, polyvalence planétaire/cp et ou photo/visuel, évolutivité, état neuf ou occas, prix évidemment, ...) ? Mais ça en fait ça existe dans les clubs, l'idée se pratique déjà largement. Tout comme retaper du vieux matos. Elle est peut être là la question clé. Pourquoi tu penses qu'il manque quelque chose à ce niveau ? Quand je rencontre des gens c'est rarement le budget qui est leur plus grande crainte. Ce qui leur fait peur c'est la méconnaissance du ciel, leur conviction que c'est très compliqué à apprendre, parfois aussi l'idée de se retrouver dans le noir tout seul avec des outils qu'ils ne pourront peut être jamais trop comprendre. Ces gros gros freins qu'il faut lever se combattent par l'accompagnement et la formation, c'est justement tout ce qu'on fait dans les forums, dans les clubs, dans les soirées publiques, dans les sorties entre astrams de tous niveaux, ... Les moins timides des visiteurs demandent parfois combien coute le télescope qui est en train de les émerveiller (visu ou photo), quasi toujours ils s'imaginaient des montants de plusieurs fois le prix à neuf. Se motiver à investir du temps est parfois plus compliquer que se motiver à investir de l'argent. Y'a une chose que par honnêteté on indiquera toujours, la première condition notamment en photo CP c'est de se bouger les fesses pour sortir de la ville (ça interdit pas de faire des tests ou même des trucs à peu près regardables en milieu pollué mais bon on comprend assez vite que c'est se tirer une balle dans le pied). Amicalement,0 point
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Je comparerai plutôt avec les livres audio. Dans bien des cas ça peut être super pratique, et ça ne s oppose pas au livre papier. C est pas de la lecture, mais ça fait bien partie de la grande famille de la littérature.0 point
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Ca a fait rigoler tout le monde parce que c'est dans le milieu astram et c'était il y a 3 ans. Maintenant bcp de clubs/assos ont acheté des matériels de ce type ou ceux qui n'ont pas d'argent (ce qui est le cas de bcp) ont demandé des subventions pour en acheter un. Parce que justement pour le public qui n'est pas habitué à observer du ciel profond, ou les publics "empêchés" (fauteuil, déficience visuelle) ou les jeunes qui nous trouvent "has been" et qui ont leur smartphone/iPhone greffé à la main, c'est une manière de les approcher et faire participer. Il ne s'agit pas d'opposer les pratiques, elles sont complémentaires. Et surtout ces matériels ne sont pas adaptés dans l'immédiat pour le lunaire/le planétaire/le solaire. Chacun fait de l'Astro comme il le souhaite et selon ses moyens. Bon ciel.0 point
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Une excellente soirée là haut avec Damien, Lucas et Philippe 😃 Du vent en début de nuit, mais qui s'est calmé au fur et à mesure, mais une Lune bien présente jusqu'à 3h je crois environ. De mon côté, mis à part du tilt que je dois prendre le temps de corriger, j'ai pu faire 4h30 de pose Ha sur la Trompe, voici une brute de 5 minutes (reste à faire le SII et OIII - RGB prochainement) :0 point
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J'ai réalisé que j'avais 80 vues de la lune avant que le transit ne se produise. J'en ai profité pour les assembler et nettement améliorer la qualité finale... J'en ai profité aussi pour refaire le gif, avec l'ISS dans le bon sens cette fois-ci (c'est mon premier gif et je l'avais monté à l'envers !).0 point
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