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Le saviez-vous ? Nul besoin de vaisseau spatial compliqué et cher pour se rendre sur Mars. Et pour cause, avec ma bonne vieille astrocamionette je m'y suis rendu pour un weekend loin du monde (non) et plus près des étoiles (ça oui). Mars donc, pour celles et ceux qui ne connaissent pas, en plus d'être une superbe planète rouge et une barre chocolatée, Mars c'est une petite bourgade du plateau ardéchois sise à 1000m d'altitude, connue pour son pont du XVIIIe siècle, ses vaches à cornes, et son observatoire astronomique... l'observatoire "Hubert Reeves" organisait donc tout un weekend autour de l'astronomie sur ce site exceptionnel. Au programme, deux jours et deux nuits d'animations et d'observations, à destination du grand public (venu en très grand nombre) mais aussi de l'amateur plus exigent avec des intervenants et conférenciers de qualité. Jugez plutôt : - La recherche des exoplanètes, où en sommes-nous ? – Avec : Florian Rycke-Philipot (Doctorant, LESIA, Observatoire de Paris) – Systèmes compacts, planètes ultra-chaudes, super-Terres, depuis la détection de la première planète autour d’une autre étoile de type solaire en 1995, la recherche des planètes extra-solaires a explosé. À quoi ressemblent les plus de 5000 exoplanètes détectées ? Et surtout, que reste-t-il à découvrir ? - En route vers Mercure – Avec : Dominique Delcourt (Directeur de Recherches, CNRS) – Découvrez la mission BepiColombo pour l’exploration de la planète Mercure (la plus proche du soleil), menée conjointement et pour la première fois par les agences spatiales européenne et japonaise. - Le milieu interstellaire, les mystères de la poussière d’étoile – Avec : Axel Rymar (Doctorant en Astrophysique, Université Paris-Saclay) – Le milieu interstellaire, environnement complexe composé de gaz et de poussière, joue un rôle crucial dans l’évolution des galaxies. Mais, il cache aussi des réponses aux questions fondamentales de l’humanité, notamment celle de notre composition élémentaire. - La révolution du télescope spatial James Webb – Avec : Richard Johan (Astronome, Centre de Recherche Astrophysique de Lyon) – Découvrez le défi de la réalisation du télescope spatial James Webb, le plus grand télescope spatial actuellement en opération, ainsi que ses premiers résultats scientifiques, des objets de notre système solaire aux galaxies les plus lointaines de l’Univers. Je ne m'étendrai pas sur les conférences en elles-mêmes : elles étaient excellentes et les quatre conférenciers (certains plus aguerris que d'autres à l'exercice) étaient particulièrement intéressants, compétents et accessibles. Quatre conférences, quatre fois la salle archi comble : le public ne s'y est pas trompé. 👍 Le première journée donc, j'arrive deux bonnes heures avant la première conférence pour deux choses, à commencer par la visite de l'observatoire. La visite est assurée par Camille, salarié de l'observatoire à la grosse barbe et la voix qui porte, qui nous présente le travail effectué sur place : photométrie, spectrométrie, stages découverte, mission pro-am... et nous présente aussi le bel instrument sous la coupole : un Ritchey-Chrétien de 600mm à f8 sur une monture Alcor-System NOVA 200 à entraînement direct de fabrication française (si vous voulez vous équiper comme eux : https://www.astroshop.de/fr/telescopes/ritchey-chretien-officina-stellare-rc-600-4800-pro-rc-cga-ota/p,56211 sans oublier la monture : https://www.astroshop.de/fr/equatorial-avec-goto/monture-alcor-system-direct-drive-nova-200/p,61595 ). Du très beau matos, très performant mais à la maintenance visiblement assez compliquée. A la fin de la visite, je tombe sur un collègue du club ! Quelle surprise, je ne savais pas qu'il venait, et encore moins qu'il était également membre du Club Astronomique de Mars (CAM) et qu'il participait aux observations avec son 250 flextube Goto ! 😃 La deuxième activité que je voulais faire avant les conférences, c'était l'observation solaire. Trois instruments étaient installés à cet effet : un C8 avec un filtre de pleine ouverture pour la lumière blanche, un PST Coronado (que je connaissais déjà et dont l'observation m'avait enchanté) et une Lunt. De belles tâches solaires étaient visibles en lumière blanche mais c'est surtout l'observation en H alpha avec la Lunt qui m'a impressionné. Les éruptions solaires sont impressionnantes et la surface de notre étoile montre de superbes grumeaux et aspérités. L'effet de relief est saisissant, à mille lieues devant ce que montre un Coronado ! Quelle claque ! Pour ce samedi, la suite des observations devra attendre la nuit. Après donc les deux conférences et un rapide retour au camping pour avaler un repas express, je reprends donc vers 22h la route de l'observatoire avec mon vélo. Et déjà, en sortant du camping, la Voie Lactée me saute aux yeux comme rarement ! Quel ciel ils ont les marsois (oui on ne dit pas martiens visiblement...). J'arrive à l'observatoire et là, c'est le choc... Quelle foule😬 !! Le site, pourtant immense, est rempli de spectateurs. Il doit y avoir un bon millier de personnes sur ce haut plateau aux confins de l'Ardèche et de la Haute-Loire, tous venus pour découvrir les trésors du ciel. Dans l'absolu, c'est très bien que ce genre d'évènement attire autant de monde. Mais très égoïstement, je ne peux m'empêcher d'être déçu de voir les files d'attentes interminables pour observer dans n'importe quel instrument 😄. Je retrouve mon copain rencontré l'après-midi, il pointe Saturne avec son dob 250 depuis déjà 45min et la file d'attente ne désempli pas. Les spectateurs sont ravis du spectacle proposé visiblement, les "wouah" "ooooh" fusent d'un peu partout dans le champ. Ne me voyant pas faire la queue une heure pour voir M13 pendant 30 secondes, je m'allonge dans l'herbe près de l'observatoire où un animateur nous fait voyager dans le ciel avec son pointeur laser et son micro. Cette "lecture du ciel" est très intéressante, et il est abordé à la fois la technique de la recherche et les contes et légendes liées à certaines constellation. Le bonhomme maîtrise son sujet, nous transporte et nous faire rire. Un grand bravo à lui ! Du coup la soirée a bien avancé et le gros de la foule est parti. Je retourne du côté des télescopes et me glisse dans les (plus courtes) files d'attentes. Tout le monde pointe les classiques de l'été et l'allumage intempestif des phares sur le parking (une bonne partie des visiteurs ne se sont pas garés face à la forêts comme demandé, mais face aux télescopes...) ne permet pas d'observer de manière qualitative. j'en profite donc pour prendre en main tous les instruments et discuter avec leurs propriétaires. Première constatation : sur des objets comme Dumbell, l'amas d'Hercule ou la Lyre, un 300 en montre quand même un peu plus qu'un 250. Sur tous les objets, la différence - sans être énorme - est notable. Sur M57 par exemple, je vois plus de nuances de densité dans l'anneau, dumbell est plus claire et plus contrastée, je vois plus d'étoiles dans M13. Par contre, deuxième constatation : un dobson 300 en tube plein c'est énorme 😮! Un 250 fait petit à côté et clairement pour mon utilisation éventuelle ça serait trop compliqué. J'ai pu passer un petit moment à prendre en main un KEPLER 300 deluxe, c'est très agréable à manier c'est sûr, par contre c'est vraiment trop gros pour moi. Mais, j'ai pu aussi utiliser assez longuement un ES 300 Ultra light, et là, c'est pas la même histoire 😍! Si à l'oculaire l'expérience a été identique, à l'utilisation c'est tout de même bien plus gérable. Rien que d'aspect il fait plus petit, le montage / démontage se fait très rapidement et une fois démonté il ne prend pas de place (moins que mon mak + sa monture). Je le mets clairement sur ma wishlist (chérie, papa, maman, si vous me lisez...), pour aller titiller de la nébuleuse sur mon site de crête habituel il m'a l'air tout indiqué . La deuxième nuit d'observation sera beaucoup plus intéressante Déjà, il y a peut-être cinq fois moins de monde et même au 915, l'attente n'est pas longue. Allez oui, je l'ai mis en titre pour venir chatouiller les astrams atteints de diamétrite (je sais qu'ils sont nombreux) et je n'en ai toujours pas parlé. Je vais donc commencer par raconter mes observations avec ce géant d'acier. Il s'agit donc d'un dobson goto de 915mm de diamètre à f3.5 fabriqué par Fullum Optics. Vous en apprendrez un peu plus en consultant cette vidéo : Ce géant d'acier était clairement le plus prisé des deux soirées, forcément. L'engin impressionne avec ses treillis métalliques et sa finition "full black". De plus, la motorisation est rapide et le monstre pivote avec dynamisme, évoquant plus un obusier ou un dispositif anti-aérien qu'un télescope😆. Mais à l'oculaire alors ? Et bien, je dois dire que j'ai été un peu frustré. Le seul oculaire disponible dessus était d'une très grande focale, et j'ai fait l'erreur de demander de pointer M101 assez tôt : le fond de ciel était très clair et la galaxie ne ressortait que très peu. Plus tard par contre, par nuit noire, j'ai pu voir M110, la galaxie satellite d'Andromède, comme sur une photo ! Vraiment, vous tapez "Messier 110" sur google images, vous mettez l'image en nuances de gris et vous avez le rendu à l'oculaire. Petit passage ensuite sur M57, très beau avec des nuances de couleur visibles assez nettement dans l'anneau. Une belle expérience mais qui mériterait d'être prolongée avec des oculaires de plus courte focale !! Idem pour Saturne et Jupiter à la suite, l'image est superbe mais le ciel aurait permit de grossir bien d'avantage. Si ce n'est pas l'instrument qui m'a le plus marqué ce soir, je me suis laissé dire que pour les nébuleuses étendues c'est un autre monde, notamment les dentelles du cygne... Avec un peu de chance et le concours des copains, j'aurai peut-être l'occasion de tester plus longuement tout ça J'ai passé pas mal de temps avec un astram rencontré la veille qui s'occupait d'un C8 sur monture à fourche. Lorsque je suis arrivé, il pointait le double amas de Persée tandis que tout le monde pointait soit Saturne, M13, M57, M27 ou Albiréo. Je me suis dis "Tiens, ça change, voilà un homme de goût assurément" 😄. Le double amas rentre au chausse-pied dans le champ du C8 équipé qu'il était de son oculaire 30mm / 80°. L'image était très belle quoi que peut-être moins piquée qu'avec mon maksutov, avec m'a-t-il semblé un peu de diffusion sur les étoiles les plus brillantes. Néanmoins, le spectacle de cet objet est toujours superbe. Après un rapide tour sur Dumbell M27, qui en montre un peu moins que les dobson 300, je lui propose de pointer M8, la nébuleuse du lagon, en plein dans le sagittaire. Visible à l'oeil nu sous ce superbe ciel, je lui montre au laser et il la pointe avec facilité. Les principales étoiles de cette pouponnière son bien visibles et le voile de la nébuleuse ressort assez bien autour de l'étoile 9 Sgr. L'occasion de montrer cet autre type d'objet au public, moins spectaculaire certes que les classiques mais qui nous a permis de faire le lien avec la première conférence de l'après-midi sur les nuages interstellaires. Une passerelle très intéressant entre la science "dure" (même vulgarisée) et la "poésie" de ce délicat voile bleuté à l'oculaire. Le collègue pointe ensuite son C8 sur un amas globulaire que je ne connaissais pas : M71, l'amas de la pointe de la flèche dans la constellation du même nom. Une chouette petite concentration d'étoiles en limite de visibilité à l'oeil nu (je ne l'ai pas vu personnellement). Je lui montre à mon tour un amas que j'aime beaucoup, M10 dans le serpentaire. Ce dernier amas est très agréable à observer car même s'il est bien moins spectaculaire que M13, il est assez dense pour bien ressortir sur le fond de ciel et le C8 arrive à résoudre déjà pas mal d'étoiles dans ce bel objet. Le public a pu se rendre compte également qu'un amas globulaire pouvait ressembler à autre chose que M13 pointé par tous les télescopes et certains se sont étonnés de la diversité de formes et de tailles apparentes pour des objets "similaires". Durant ces observations nous avons discuté avec un couple de jeunes gens qui nous ont dit avoir ramené leur paire de jumelles TS Optics 25x100 mais ne pas oser l'installer car ils ne savaient pas s'en servir. Ni une ni deux, nous leur proposons d'aller les chercher et de les aider dans l'installation et leur montrer des choses très intéressantes avec leur instrument, offre tout à fait désintéressée bien évidemment... 😇 Un petit quart d'heure plus tard les voilà de retour et c'est parti pour l'installation de la grosse paire de jumelles sur leur trépied vidéo. Je n'avais jamais testé un tel instrument : quel pied ! j'ai vu avec ces jumelles ma plus belle galaxie d'Andromède. Le bulbe galactique est bien lumineux et l’ovoïde laiteux se détache très nettement sur une portion appréciable du champ (environ 2,5° je pense). Superbe. Nous leur montrons (et profitons 😎) également le double amas de Persée. Lui qui rentrait tout juste dans le C8 explose littéralement la rétine dans les grosses jumelles. Quel pied ! D'ailleurs la qualité optique m’apparaît excellente avec des étoiles parfaitement ponctuelles. Voir ces jeunes gens s'émerveiller pour la première fois avec leur instrument était un réel plaisir. Ils "complexaient" un peu d'avoir "seulement" des jumelles, fussent-elles grosse, par rapport à tous les télescopes présents. Nous leur avons montré que certains objets sont bien plus intéressants avec un tel engin qu'avec nos télescope. En tout cas moi, je suis conquis ! D'ailleurs, je suis tellement conquis par les jumelles d'une manière générale qu'avec le recul je crois que mon meilleur moment de la soirée a été le début, quand j'attendais qu'il fasse "vraiment" noir. Je me suis installé tout seul tout au bout du champ avec mes jumelles 12x60 hors d'âge dans une main, le "Guide des étoiles et planètes" de Delachaux et Niestlé dans l'autre et suis parti en voyage, à l'aide des cartes superbement précises du livre éclairées de ma lampe rouge, à la découverte des objets les plus remarquables de la Voie Lactée. Je débute mon voyage tout près de l'horizon et découvre pour la première fois les amas ouverts M7 et M6. Je remonte le fil de notre galaxie et tombe sur une amie bien connue, M8 ou la nébuleuse du lagon, bien brillante avec sa petite voisine du dessus, la nébuleuse trifide M20, plus délicate à déceler. Je remonte encore et tombe nez à nez avec M24, cet immense amas ouvert grouillant d'étoiles et me laisse happer un moment par sa richesse. Il est peut-être un de mes objets préféré avec des jumelles, mais se perdre parmi ses milliers d'étoiles avec un télescope à plus fort grossissement est une expérience tout aussi grisante. Je repère sur les cartes qu'à sa gauche et avant de tomber sur le petit "V" écrasé d'Albaldah, se trouve M25, un petit amas ouvert que je ne connaissais pas. En symétrie presque parfaite mais à droite de M24, je découvre également M23, autre amas ouvert qui se montre presque comme un amas globulaire dans le grand champ de mes jumelles. Je fais un moment des allers/retours entre ces trois amas quand je repère dans le bord inférieur du champ un amas qui m'a l'air bien délimité. Rapide coup d'oeil aux cartes : il s'agit de M22, amas globulaire de belle magnitude. Je poursuis ma remontée de la Voie Lactée et tombe avec bonheur sur M17, la nébuleuse Omega et la célèbre M16, nébuleuse de l'Aigle, belles tâches blanchâtre avec des étoiles visibles aux jumelles pour cette dernière. Sur la route je passe rapidement et sans m'en rendre compte plusieurs fois sur M18 ou amas du Cygne Noir, qui se perd aisément au milieu de la densité d'étoiles de son environnement. Initialement, j'avais pris Oméga pour M18 et M16 pour Oméga, et avait donc toutes les difficultés à trouver cette nébuleuse de l'Aigle. En montant toujours un peu plus le long de la voie lactée, j'en étais venu à discerner (surtout en vision décalée) un amas assez faible, en me disant que c'était bien faible pour la "célèbre" nébuleuse de l'aigle. Après consultation des cartes, l'erreur est corrigée et cette petite nébulosité est en fait NGC 6539, petit amas globulaire très peu visible, et je remets ainsi les nébuleuses à leur place . Ce voyage à travers la Voie Lactée sur plus de 25° de hauteur m'a occupé une grosse heure et demie et je m'en souviendrai certainement un moment. Il fut donc une superbe entrée en matière pour cette belle soirée d'observations et de partage, soirée qui a clôturé deux jours d'un voyage à travers notre passion commune. Merci à celles et ceux qui m'auront lu jusque là, j'espère que ce n'est pas trop indigeste j'ai écrit comme ça venait en me remémorant encore tout à fait ce superbe weekend Un grand merci aux équipes de Planètes Mars et au bénévoles du CAM pour leur gentillesse et leur disponibilité, et à l'année prochaine !!7 points
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Salut, comme je vous l'ai dit sur l'autre fil, les vacances sont finies, et j'ai remis le tube en mode "frappe chirurgicale" avec ses 3910mm de focale guidés par OAG-L. NGC7331 et moi avons une relation très spéciale (enfin pour moi en tout cas, elle, je pense qu'elle s'en fout 😁). C'est le premier objet que j'ai photographié en 2010 après avoir fait l'acquisition de mon setup. Donc, hier soir, j'ai lancé une séquence et suis allé faire dodo (bon je me suis relevé à 02:20 pour assister à la magie du retournement au méridien. donc, 6H de poses en subs de 240Sec. C14EdgeHD sur monture Titan, Caméra ASI6200MC et ASI174MM pour le guidage. Ah oui, une nouveauté, je suis maintenant au backfocus préconisé de 146mm et il y a un EAF ZWO. Prétraitement manuel style 'LightVortexAstronomie", parceque WBPP à accouché d'une bouse intraitable😪. J'ai toujours pas compris pourquoi, mais on aurait dis que j'avais pas de flats. Enfin bref, j'ai réinitialisé et relancé par curiosité. et sa version annotée Moi, je l'aime bien elle est plus belle qu'en 2010!😍 Vos commentaires et remarques sont les bienvenues. a+ Serge6 points
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Bonjour à tous, J'ai découvert il y a peu cet objet grâce notamment à une image de @Tyler et j'avais depuis très envie de le tenter. C'est désormais chose faite, j'ai pu accumuler 85x300s soit un peu plus de 7h sur deux nuits avec le matériel suivant: Newton ONTC 200/900 Réducteur Starizona 0.75x Caméra ASI 533MC Filtre Antlia ALP-T Guidage avec un diviseur optique et une caméra ASI 290mm Monture Ioptron CEM40 Pilotage avec un Asiair Pro A noter que WR134 désigne bien l'étoile à l'origine de ces expulsions de matières qui donne cette forme caractéristique. C'est celle-ci: Je suis plutôt content du résultat même si j'aurais aimé que les nébulosités plus faible qui donne sa forme d' "oeil" à l'objet se détache mieux sur les volutes d'hydrogène. J'imagine qu'il n'y a pas de miracle et qu'il faudrait poser plus! Nico6 points
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Bonjour à tous, il m'a fallu 4 nuits pour obtenir cette image du Cygne, Avec ces températures nocturnes très élevées, j'ai limité le refroidissement de la caméra à -6°C. Mes darks à -10°C ont fonctionné. C'est une mosaïque de 2x3 gérée avec l'Asiair. J'utilise la 2600MC installée sur mon Esprit 100ED avec un filtre L-Extrem. Traitement sous PixInSight. et sans les étoiles Patrick4 points
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Bonjour-bonsoir ! Après qu'elles vous aient été bien présentées individuellement par @C14edgeHD, les voilà réunies sur la même image. Il y a 6 heures par brutes d'une minute à l'IMX571 sur RC8 décollimaté et donc cropage mais il en reste et donc on ne zoome pas svp NINA-dodo + Pix-Terminator. Il y en a qui s'agacent avec leur monture, moi c'est avec la collim !4 points
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Bonjour, je vous présente Sh 2-94 et Sh 2-96 réalisées depuis les Nuits du Causse Noir 2023. Sh 2-94 et Sh 2-96 sont des filaments du reste de supernova SNR 065.2+05.7 qui a un diamètre d'environ 70 parsecs et un âge d'environ 20 mille ans. Ce sont 2 objets très ténus qui ont pu être révélés en 2 nuits grâce à la qualité du ciel du Causse Noir. A noter que la 2ème nuit a été raccourcie à cause une coupure de courant sur la zone des astrophotographes La full et les conditions d'amusement: https://www.astrobin.com/3kcdz9/4 points
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Bonjour tout le monde. Rien de telle que l'Haltère pour un peu d'exercice Bon, évidemment, c'est fait avec le "setup failed" mais avec du progrès. @C14edgeHD @Tyler @sebseacteam et autres...suite du feuilleton... Bon, après encore une soirée "bagarre" avec la G11 + Intes, j'ai progressé. Déjà, j'ai réussi à utiliser le "unpark from CWD (warm restart)", disponible seulement via l'outl Gemini en option. Cela a permis de faire un "Slew" normal, qui réajuste évidemment mais qui vis pas la pelouse Le retour en position en fin de nuit a été à peu près bon mais pas exact (je pense du fait d'une manipulation autre qui a provoqué une interférence, je pense savoir quoi). A valider ce soir. Par contre, coup du hasard ou reproductibilité ce soir...le retournement au méridien s'est bien produit mais avec ensuite que des trainées, comme si plus de suivi (malgré la coche et que j'ai forcé l'option). Seul un off/on du Gemini a permis de tout remettre en ordre...à suivre si bug ponctuel ou pb. Bon, niveau suivi, alors là ça n'a pas été une partie de plaisir... J'ai lancé du PHD, calibré, refait, changé d'algo, bricolé du paramètre, lancé un PEM Pro, transmis une courbe PEC à la monture, testé avec ou sans PEC, analysé avec PecPrep... Rien n'y a fait...MAIS... A un moment donné, j'ai regardé la courbe et les impulsions, ainsi que mes poses de 30s avec "Grains de riz" (ou plutôt des flageolets quasi ) J'ai essayé de raisonner et surtout de mettre de coté les règles ("ne pas force sur l'aggressivité, rester entre 1.5 et 3s, etc...) De proche en proche, en balançant 130 en aggressivité (je sais c'est énorme) et en passant à 0.5s de pose....paf, le RMS AD se stabilise et passe à 0.6-0.7", et surtout plus de "bonds" de 2.5" d'arc !!! Ayant néanmoins un RMS en DEC autour de 0.25-0.3, j'ai aussi testé l'inhibition totale de guidage en DEC... En bricolant des paramètres de l'algo pour "dégrader" le guidage DEC j'obtiens alors 0.4-0.45" volontairement... Cette diminution d'écart entre RMS AD et RMS DEC était primordiale pour avoir des étoiles non pas parfaites mais loin de celles que j'avais...et en pouvant prétendre à 60s de pose unitaire...folie !!! J'ai laissé tourne donc et gardé à la fin 200x60" dont voici l'empilement ci-dessous (collimation non vérifiée depuis plusieurs mois, toujours pas d'EAF pour le moment, pas de vrai check du BF, pas de darks, pas de bias, pas de flats...bref la brutalité à l'état pur ). Plus de 3h de guidage...stable...j'avoue être encore sceptique sur la méthode.... Un coup de BlurX / NoiseX / Histo / StarX pour traiter un peu la saturation FDC et nébuleuse. Image full( je sais le capteur est petit sur l'Ares-C )3 points
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Bonjour à toutes et à tous Cette image est ma première composition LRGB, réalisée sur 3 nuits au cours du mois d'août, je voulais imager une cible originale mais ne m'attendais pas à trouver autant d'objets dans le coin ! La cible au centre de l'image est Abell 2634, groupe de galaxies se trouvant dans Pégase dont les images sont assez rares sur internet Ce cluster regroupe environ 120 galaxies avec en son cœur NGC7720 qui trouve à environ 380 M d'années lumière de notre planète ; cependant en s'éloignant de quelques degrés du centre on se rend rapidement compte que ce coin du ciel est truffé de nombreuses petites galaxies (environ 600 galaxies en tout d'après l'outil de résolution proposé par Pix !) Je vous propose donc cette image, quelques détails d'acquisition : Takahashi FS60 + ASI 183 mono refroidie + LRGB Astrodon EQ5 avec autoguidage Environ 65% des images retenues pour une durée suivante : L = 190 * 2 minutes R = 40 * 2 minutes G = 34 * 2 minutes B = 36 * 2 minutes Intégralité du traitement sous Pix La full ci-dessous avec quelques crop de coins de l'image que j'aime beaucoup cliquez sur les images pour la pleine résolution ! Et ci-après quelques images annotées pour se rendre compte du nombre de galaxies dans les environs, catalogues NGC, IC et PGC : Et enfin une luminance inversée pour apprécier le signal différemment Nico2 points
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Salut, je continu à l'Est de NGC7331 avec la Quintette de Stéphan. C'est un Objet qui nous faisait rêver dans les années 90, lorsque l'on voyait les photos dans C&E. C'est un plaisir sans cesse renouvelé de la pointer. J'ai dû encore bidouiller l'entrainement en DEC de la Titan hier soir (tel le Covid, la contagion du virus Gemini de @180Vision se propage comme une trainée de poudre à toutes les Losmandy). Bon, j'ai aussi pris du temps pour faire un 3Star Polar Alignment. Du coup, j'ai fait que 71 poses de 240 Sec avec 3 de déchet sur l'ASI6200MC. j'ai rogné un peu les bords du champ car je pense que mes Flats sont daubés (vu que je les avais fait en plein soleil avec ma boite à flat, la 6200 pas à la bonne T° avec ses fuites de lumière). Un petit crop: et la version annotée: Dites moi ce que vous en pensez a+ Serge2 points
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Salut, non loin des Dentelles du Cygne, qui lui volent un peu la vedette, se trouve une galaxie assez particulière, la galaxie lenticulaire NGC 7013, à environ 40 millions d'a.l., qui pourrait avoir été une galaxie spirale à l'origine, voir https://adsabs.harvard.edu/full/1984A%26A...133..127K . Elle est classée dans la catégorie des galaxies LINER, caractérisées par des raies d'émission importantes d'atomes faiblement ionisés, comme la plus célèbre galaxie du Sombrero. D'un point de vue esthétique, ce champ est intéressant par la présence d'un nuage de poussières rappelant un peu la nébuleuse de la sorcière. La nuit dernière fut un peu écourtée par les nuages, j'ai pu néanmoins sauver 4h de luminance, sur cet objet pas facile sous mon ciel pollué. Les conditions de turbulences étaient bonnes sans plus, avec une FHWM médiane de 2,06". Le champ complet (clic droit pour la full) : Un recadrage : bonne journée, Dan Détails techniques : Astrographe 200/800 carbone optiques Zen + Wynne 2.5" sur AP900 ASI183mm (0,66"/pix) Guidage OAG + ASI120MM, ASIAIRv1 Luminance 240*60sec à gain 110, -10 °C Chrominance 20*60sec à gain 110, -10 °C par couche Seeing correct (FWHM 2,06" après empilement), pollution lumineuse de l'IdF, passages de nuages élevés2 points
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Pour une liste des nébuleuses planétaires les plus faciles, il suffit d'extraire toutes celles de cette liste : http://www.astrosurf.com/bsalque/cpselect1.txt (les objets de type "NP"). NGC 6818 y figure, c'est normal : elle est particulièrement brillante... mais toute petite en effet : il faut grossir. Si tu es sûr qu'elle est dans champ, c'est probablement l'« étoile » la plus brillante (le champ n'est pas si riche en étoiles que ça). Pour une liste plus ambitieuse, il suffit d'extraire les "NP" de cette liste : http://www.astrosurf.com/bsalque/messier2.txt (Explications dans http://www.astrosurf.com/bsalque/catalog.htm )2 points
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Bonjour à tous, je continue dans mes différentes acquisition. Cette nuit c'était la nébuleuse du sorcier NGC7380. Skywatcher 130/650 Camera refroidie -10°C : 80 poses de 300s Gain 125 et Offset 330, 60 gardées Guidage lunette 60/240 et camera ASI224MC Filtre L-Pro N'hésitez pas à me donner votre vis sur le traitement ou l'aquisition, temps de poses etc... SI vous avez des cibles à me conseiller dans les nébuleuses pour al suite j'hésite à tenter l'Iris, mais je pense qu'elle est assez difficile à prendre et à traiter... comme je n'ai pas encore forcément les bons traitements... j'ai un peu peur du résultat. NGC7380_le Sorcier_60x300x_G120_ARES-C_21_08_2023.BMP2 points
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J'ai visualisé les 2h de vidéo de la présentation de Simon Lewis Un résumé vite fait : - Pas de date pour les expéditions mais on n'a jamais été aussi près 😎 - Le filtre solaire est bien dans le package et se clipse sur l'objectif - Installation du S50 : il a une bulle de niveau sur le trépied + un niveau numérique dans le S50. Il suffit de poser le S50 sur son trépied et il se débrouille tout seul - Pas de GPS intégré, il faut un mobile avec GPS - On peut piloter le S50 avec le joystick numérique sur son mobile ou on peut aussi pointer une zone du ciel avec son mobile et le S50 fera un goto a cet endroit (déjà présent sur l'ASIAIR) - Simon L (Nouvelle Zélande) a testé le chauffage anti buée avec succès (il faisait -3°C) - Pointage de la lune et du soleil en manuel puis on peut activer le suivi qui semble très bon. Sur le filtre solaire il y un appendice pour le tenir avec un trou au milieu. Quand le soleil est bien pointé, ça laisse un trait lumineux au dessus de l'objectif. - Le Sky Atlas est le même que sur l'ASIAIR (mouais bof...) - 3 filtres intégrés (IR/UV cut / Noir pour les darks / Duo Band) - Avant chaque prise en Live, le S50 prends des darks (ça dure moins d'une minute) - La partie logicielle de traitement a été optimisée (darks, derotateur, dithering) - Pour le moment seule une version standard des réglages existe mais une partie Pro est en développement - Le partage des images sur plusieurs supports avec un seul opérateur est en cours de même qu'un mode Station (comme l'ASIAIR) qui permettra de se connecter via sa box (ce sera intégré dans le mode Standard) - La batterie parait pas mal en autonomie et peut se recharger (Le S50 étant en fonctionnement) avec une batterie externe ou autre (5V). Il l'a fait pendant la démo et ça rechargeait assez vite tout en continuant à fonctionner. J'ai surement oublié des choses mais on découvrira ça j'espère bientôt !2 points
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Salut, NGC 6818 est bien visible dans un 127, je l'ai vue aux 80ED et FC-100 notamment. Mais elle est petite et de mémoire le champ est riche, donc difficile à repérer si l'on ne grossit pas assez, ou bien si l'on n'a pas de filtre. Mais en grossissant le champ se réduit, donc si on ne sais pas à peu près où elle est ça complique encore. Je pense qu'à 62 X elle doit juste commencer à montrer un peu son diamètre. Sinon tu peux essayer de la débusquer via un effet blink : contrairement aux étoiles, elle disparaît quand tu la regardes en face, mais devient plus brillante quand tu regardes à côté d'elle (vision décalée) - mais je ne me souviens plus si cet effet est important pour cette NP Comme NP, tu as toutes celles petites et "brillantes", comme NGC 6818 : - NGC 6826 - NGC 6210 - NGC 6543 - NGC 7027 - NGC 7009 - NGC 3242 - NGC 1535 et un peu plus grosses : - NGC 7008 (galère à repérer) - NGC 40 (étoile centrale facile) - et une des plus belles d'après moi avec du diamètre mais faible à 127, NGC 6781 dans l'Aigle. Elle réagit bien au filtre UHC et OIII. Idem vue à 80ED filtrée2 points
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Salut! Oui il a rejoint les éclaireurs il y a quelques années et ils ont eu des soirées observation avec des jumelles, mais pas de télescope. Depuis, il s'y intéresse beaucoup. Donc je pense que ça va lui plaire énormément. Je vais cotiser avec ses parents (le cadeau empoisonné que je leur fais! 😆) et au passage je vais gagner mes grades de "super tonton"2 points
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Hello tout le monde ! Me revoilà avec un CROA tout frais, résumé de la belle soirée d'hier. Toujours équipé de mes Nikon 8x40 Action EX et d'un modeste trépied, je décide hier de m'installer à un petit km de chez moi, sur un chemin au milieu des champs, car j'ai repéré un spot dégagé sur les hauteurs d'où je pourrai observer plus facilement que depuis mon jardin. Objectifs ce soir : découvrir quelques astérismes célèbres repérés la veille dans "Le ciel aux jumelles", des amas ouverts, tester quelques doubles et m'entraîner à évaluer la magnitude des étoiles, notamment sur des variables. Arrivé sur place à 21h30, je m'installe et cherche le Sud. Le ciel est très clair, assez transparent et le seeing semble très bon. Les 20-25°C et 50% d'humidité annoncés me donnent confiance. Dans un petit bois à 200m les corneilles arrivent par dizaines et croassent à l'unisson comme pour se souhaiter une bonne nuit. C'est une douce cacophonie accompagnée des chants d'insectes habituels. La nuit tombe tranquillement et comme la Lune est là, c'est par elle que le spectacle commence, en attendant l'obscurité. Elle présente un joli premier croissant à 25-30% accompagné d'une lumière cendrée douce et mystérieuse sur laquelle apparaissent quelques mers. Le terminateur est magnifiquement constellé de cratères, l'image est particulièrement nette et esthétique. Un avion approche et sa trainée apparait soudain en ombre chinoise sur le croissant, puis il disparait dans le clair de Terre où seules ses lumières trahissent sa présence. Spectacle inattendu qui rappelle tout à coup la petitesse humaine face à la grande Sélène. Je suis surpris de la netteté de l'image, seul un léger liseré vert sur le bord éclairé est visible mais très discret ; la vision 3D donne un relief splendide. Les croassements diminuent et cèdent du terrain au silence, tout comme le jour à la nuit qui laisse apparaître la Petite Ourse. Je me tourne vers le triangle d'été et cherche à l'oeil nu, entre Albireo et Altaïr, une Flèche pour m'indiquer où doit commencer mon aventure de ce soir et son premier astérisme. Je repère facilement Cr 399 alias Le Cintre, en cadrant la Flèche bien au milieu du champ puis décale Alpha à 9h. Le Cintre est à midi, suspendu à l'envers. La cloche du village sonne 22h. Je note ses 6 étoiles supérieures parfaitement alignées et juste sous les 3ème et 4ème son large crochet constitué de 4 étoiles dont la dernière légèrement moins brillante. Je prends quelques instants à comparer les magnitudes puis esquisse un croquis et tente de pousser la vision décalée pour distinguer les plus faibles possibles. Les yeux maintenant échauffés je dirige mon regard vers Epsilon de la Lyre. En pointant Véga, elle se trouve juste à gauche avec sa soeur jumelle. Les deux apparaissent de magnitude identique, de couleur légèrement bleutée et très aisément séparées (les 3 minutes d'arc d'écart semblent bien davantage). Difficile de tenir longtemps en scrutant le ciel à cette hauteur, je redescends vers Albireo. Si je vois qu'il y a bien là deux compagnons, la séparation est bien moins aisée. La plus brillante est blanc- jaune tandis qu'à sa gauche la partenaire est plus discrète et d'un bleu pâle. J'aurais bien aimé un grossissement de 10x pour mieux saisir ce joli couple stellaire. Je me félicite néanmoins de cette réussite pas facile du tout. Pour reposer un peu la nuque, direction le Sagittaire ; j'ai quelque affaire à régler par là, y ayant rencontré un super amas globulaire dans les Vosges. Bien visible sur ce spot, je pointe son sommet Kaus Borealis. Une fois l'étoile centrée j'aperçois facilement M22 à 10h30 et plus difficilement M28 proche du centre à 1h30 en VI. M22 est mon AG favori. Pas facile en VD, noyé dans les lueurs de la pollution lumineuse il a un aspect entièrement diffus. En passant en VI il apparaît soudain nettement plus brillant, avec un halo plus faible. Sa taille en impose, et entouré de quelques étoiles bien brillantes le champ est plutôt sympa et facile à retenir. Quant à son voisin M28 il se fait bien plus discret avec un aspect quasi stellaire. En VI un noyau brillant se détache au milieu d'un tout petit disque flou. Son entourage est pauvre en étoiles et sa luminosité est proche d'une étoile faible située juste à la verticale à un demi degré environ. Reprenons l'objectif de ce soir, avec quelques amas ouverts dans le Serpentaire. Je centre Cebelrai et trouve un AO à environ 2° au dessus. Il s'agit de IC 4665 : de bonne taille, j'y décèle une quinzaine d'étoiles. Je m'y plonge et m'y perds quelques instants, oubliant le temps et la distance qui m'en sépare. Puis je pars visiter le duo voisin, cheminant d'étoiles en étoiles vers la gauche. Je tombe alors sur un monstre : IC 4756. C'est une surprise totale, il est énorme et occupe une bonne partie du champ et fourmille de partout. Une bonne cinquantaine d'étoiles en VI, ça pétille de tous les côtés ! Je remarque une zone moins dense qui le sépare en deux, laissant sur la gauche comme un amas séparé 3 ou 4 fois plus petit. Un demi-champ à droite je tombe sur NGC 6633. Bien plus modeste, sa présence est facilement balisée grâce à une étoile brillante, de mag 6 ou un peu moins. D'un aspect allongé, en VD j'ai l'impression de voir une petite tour Eiffel penchée constituée de 6-7 étoiles. Cette disposition rigolote des étoiles me donne envie de le nommer l'astérisme de la tour Eiffel de Pise 😆. L'amas prend un aspect bien diffus en VI. Encore merci @etoilesdesecrins pour cette suggestion de cibles ! Il est 23h30, je vais accélérer un peu la cadence pour suivre mon programme, d'autant que ça s'est un peu rafraichi. Un coup d'oeil rapide à M71 (faible mais repéré en VI) et à M27 (vu en VD, un peu plus étendu en VI, comme un petit disque gris juste sous une étoile de mag 5,5 env.) Il est 23h35, début de la deuxième partie de la soirée d'observation, direction cette fois le Nord et Polaris. Je pars à la recherche de la fameuse Bague de Fiançailles pour tenter d’en faire une esquisse. Très évidente une fois la polaire centrée, qui se trouve en effet devenir alors un petit joyau déposé au bord d’un cercle de 7 étoiles, renfoncé sur une partie. Suite du programme, direction Céphée et la belle Mu Cephei. Elle est d’un rouge orangé pâle mais évident, au milieu d’un champ parsemé d’étoiles plus faibles. J’estime sa magnitude légèrement supérieure à sa voisine Nu Cephei (donnée à 4,3 par Stellarium). Les futurs habitants de Mars auront beaucoup de chance d’avoir cette étoile pour indiquer leur pôle Nord (ça fait un joli lien avec l’observation précédente, même pas fait exprès 😊). Je me dirige ensuite dans Persée, et trouve rapidement l’étoile Mirfak où j’ai prévu d’observer le fameux Amas d'Alpha Persei. Je ne suis pas déçu, il est incroyablement lumineux et riche, et remplit presque tout le champ. Il montre de nombreux alignements d’étoiles, toutes bien lumineuses. Ces méandres très esthétiques sont parfaits en vision directe. J’y demeure quelques minutes et remonte vers Eta Persei, puis suis un chemin vers la gauche jusqu’à la Girafe et sa très célèbre Cascade de Kemble. C’est pour moi une découverte. L’alignement quasi vertical de 10-15 étoiles est absolument fabuleux, avec à mi-chemin une étoile de magnitude 5 qui vient comme perturber cette ligne parfaite. Tout en bas elle se sépare en deux, une petite branche vers la gauche et une plus longue à l’opposé formant un Y renversé. Je prends à gauche et tombe tout de suite sur le petit amas ouvert NGC 1502 : un triangle d’étoiles en VD qui prend un aspect diffus en VI d’une 15aine de minutes à la volée. Un spectacle inoubliable sur lequel je reviendrai très vite pour m’entraîner à dessiner. Dernière escale : la constellation de Cassiopée. J’ai ici prévu beaucoup (trop). Je pointe Ruchbah pour attraper 1/3 de champ sur sa droite NGC 457 dit l’Amas de la Chouette (ou du Hibou, ou E.T). En vision directe je repère aisément les deux plus brillantes étoiles, serrées, avec 2 magnitudes d’écart. Un peu plus haut un autre couple, à la limite du visible (mag 9). C’est en vision décalée que la forme triangulaire de l’amas apparait : l’aspect devient plus diffus et je discerne en forçant un peu des bras écartés et la tête en bas. Je suis trop content, je n’espérais pas en voir autant sur celui-là. J’aimerais poursuivre dans Cassiopée pour terminer ma liste mais l’heure file et je vois Jupiter et les Pléïades qui m’appelent… Allez je bouscule mon programme et vais terminer en beauté sur le plus célèbre des amas ouverts du ciel boréal. M45 est magnifique. Ma dernière vision de l’amas aux jumelles commence à dater de quelques années (aux 20*80 à mains levées, c’était beau bien sûr mais ça tremblait de partout et le champ était restreint). Cette fois les étoiles de l’amas ont plus de place, ça respire ! Leur éclat cristallin les fait ressembler à des diamants bleutés. C’est à couper le souffle et je ne peux m’empêcher de tenter un dessin, pour me donner l’occasion de les observer en détail. Tout à coup en plein dessin je suis arrêté par les cris effrayants d’un animal. Aucune idée de la bête mais ça me glace le sang un instant. Allez courage, aucun danger… Je ne reprends qu’après un bon moment de calme et termine sereinement. Comme Uranus n’est pas loin je me dis que je vais tenter de la débusquer. J’y parviens plutôt facilement en repérant le champ d’étoiles faibles entre les Pléïades et Jupiter. C’est encore une première pour moi et suis très fier même si cela ne présente je crois pas beaucoup de difficulté. Son aspect est purement ponctuel à ce grossissement, facile en VD et de couleur très pâle. En VI on sent qu’il y a néanmoins quelque chose de différent des étoiles alentours de magnitude similaire, mais je ne saurais dire quoi. Enfin je termine comme la fois précédente avec Jupiter qui rayonne intensément, tellement brillante que je suis gêné dans mon observation par un reflet ou je ne sais quoi qui ne la rend pas bien ronde comme d’habitude*. Je note toutefois la position des satellites : j’en vois un proche à droite (Europe) et deux plus éloignés à gauche, très proches l’un de l’autre (Ganymède et Callisto). Rien à voir avec la fois dernière, ça me plait ce ballet incessant toujours nouveau d’un jour à l’autre. Voilà, il est 1h15, je remballe tout et regagne la maison, avec une immense satisfaction d’avoir profité pleinement de cette soirée, même si j’ai dû passer à côté de NGC 663, NGC 7789, le Double Amas de Persée et Algol dont j’aurais voulu estimer la magnitude. Ce n’est que partie remise ! Merci de m’avoir lu en entier, j’ai pris énormément de plaisir à observer et presque autant à rédiger ce CROA (témoin la longueur du pavé 😊). À bientôt ! Alexis * Après vérification sur Stellarium, Io et l'étoile Sigma Arietis se trouvent très proches du bord droit de Jupiter, c'est peut être ça qui me la déforme, l'ensemble des trois astres n'étant alors pas résolu aux jumelles ? Quoi qu'il en soit, c'est l'occasion de remarquer qu'en quelques jours Jupiter s'est sensiblement déplacé sur le ciel, car la fois dernière (nuit du Jeudi 17 au Vendredi 18 Août) j'avais noté l'étoile Sigma bien à gauche. Vérification donc du mouvement de la planète vers l'Est, qui rappelle que c'est bien un astre errant 😉.1 point
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Vu les critiques acerbes de @C14edgeHD, je suis obligé d'être transparent !!! (Humour ) Voici sorti traitée SIRIRL, extraction Gradient, colorimétrie, transformation ASINH et légère montée histogramme Ensuite voici la starless directement équivalent Ici le traitement avec uniquement une diminution d'étoile, si ça ne convient toujours pas à MONSIEUR, c'est que ma légère montée en histogramme dans SIRIL est déjà trop grande... dans ce cas, je te mets le fichier directement sortie empilement et tu fais ce que tu veux avec MDR! (j'avoue un peu de saturation en plus, mais rien de plus ! Evidemment à prendre avec humour je préfère avoir des avis et comprendre les points de vue. NGC7380_le Sorcier_60x300x_G120_ARES-C_21_08_2023.fit1 point
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Sur de nombreux objets difficiles, le pointage aux coordonnées n'est pas d'une grande aide. Il te mènera dans la zone choisie à condition que la monture soit bien réglée, ait des cercles faciles à utiliser et ceci à faible grossissement. Mais ensuite il va falloir observer le champ pour y trouver des repères et augmenter le grossissement progressivement tout en cheminant d'étoile en étoile. Donc plutôt travailler le cheminement d'étoile, et skysafari est aussi un outil extraordinaire pour cela permettant d'adapter la vision à ton grossissement et télescope. Plein d'exemples dans ce topic, avec pas mal de nébuleuses planétaires, même si toutes ne seront pas forcément accessible à ton mak : https://www.webastro.net/forums/topic/132050-keskifovoir-ce-soir-ciel-profond/1 point
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Tu peux te servir de Stellarium en temps qu'atlas du ciel pour repérer des cibles. Mais laisse plutôt NINA géré physiquement la monture. A priori tu pourrais piloter ton APN Canon avec: Donc pour piloter la HEQ5 avec NINA: Aller dans EQUIPEMENT puis TELESCOPE. De là tu choisis dans le menu déroulant ce que Nina détecte, à savoir HEQ5/EQMOD (un truc comme ça j'ai pas le portable sous les yeux) et tu cliques sur le bouton de connexion. La fenêtre EQMOD rouge et noire va s'ouvrir, comme avec Stellarium. Dans cette fenêtre EQMOD tu peux démarrer le suivi vitesse sidérale, et dans NINA tu mets aussi vitesse sidérale. Et voilà Nina a pris le contrôle de ton HEQ5. De là tu pourras gérer le goto, l'astrométrie etc... Normalement la monture ne devrait plus perdre la boule / la bousole Le Skyatlas: Permet de chercher une cible selon son nom genre M31 ou NGC7331 puis d'envoyer la monture pointer dessus, comme avec Stellarium: Tu as un assistant de cadrage, NINA est capable avec l'astrométrie de savoir comment la caméra est orientée: et beaucoup d'autres fonctions, ce n'est pas le sujet ici doc ici pour NINA: https://nighttime-imaging.eu/docs/master/site/ Des infos ici pour connecter l'apn Canon à NINA http://www.astrosurf.com/topic/153446-driver-ascom-dslr-canon/ Driver Ascom: https://github.com/FearL0rd/ASCOM.DSLR/wiki/Installation Comme on dit ici: Yapluka1 point
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Il ne faut pas que stellarium prenne le contrôle du télescope. En gros avec Nina tu n'as pas besoin de Stellarium. Tu allumes la monture, raccordée au pc avec le câble USB/Eqmod. Tu démarres Nina, tu vas dans équipement/télescope et tu choisis ta monture puis bouton connexion. Je te fais un mini tuto après. Nina a un Skyatlas qui permet de choisir une cible et de déplacer la monture via le goto. Tu as un assistant de cadrage également qui permet de bien se positionner. Avec une caméra refroidie tu peux automatiser beaucoup de choses avec Nina (caméra, roue à filtres, focuser, monture, goto, tu peux même programmer 2 ou 3 cibles dans la nuit, Nina va enchaîner les prises... Le pied ce soft... Gratos en plus)1 point
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Merci @C14edgeHD, @pyrou61 et @Pascal76 Elle est curieusement assez rare, sur Astrobin je n'en ai trouvé que 2 (excepté les gros plans sur la galaxie, mais c'est dommage de rater la neb) Je mesure directement sur l'image empilée en sortie de prétraitement. J'utilise un script de Pixinsight (FWHMEccentricity) mais Siril ou ASTAP savent le faire aussi.1 point
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Bonjour à tous, Voici une nouvelle photo de Saturne réalisée au smartphone Huawei P10 Plus et Télescope Explore Scientific 305. Huawei P10 Plus - Oculaire 4 mm + filtre UV/IR Cut. Vidéo de 40 secondes avec ProcamX pro. Télescope Dobson Explore Scientific 305 mm + plateforme équatoriale. Traitement: PIPP - Autostakkert - Registax - Affinity photo - Snapseed. Liège, le 22.08.231 point
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Bonsoir Skywatcher & Bruno Je me suis mal exprimé En fait c'est pour une jumelles de 150 mm Je dois aller les chercher courant septembre directement chez APM en Allemagne Bon j'ai vraiment cassé ma tirelire m, mon PEL, etc...😭 En oculaire j'aurais -deux 30 mm APM (livré avec les 150 mm) -deux 13 mm Nagler -deux 6,7 mm Explore scientific -deux 3,5 mm APM J'ai un 22 mm Nagler, mais bon acheter un deuxième me coûterais un bras et plus cher que deux oculaire a 70 degrés Mais merci pour vos réponses Pascal1 point
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Astro pizza c'est pas mal ! Après avoir passer la journée dans l'eau mes affreux dorment !! Je vais même pas poser le matos dehors, il fait plus frais entre mes murs !!! Passez une belle nuit profitez en !!1 point
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Bonjour, Bon, ce matin, vers 4h-5h, j'ai observé Jupiter avec mon petit télescope paralux mmc-80. C'est un petit diamètre, mais c'est celui que je peux poser sur la fenêtre. Bon, niveau observation, Diametre 80mm Grossissement environs 130x Heure entre 4h et 5h On voit bien la bande nord, très contrastée. Sur la bande sud, il m'a semblé percevoir une zone qui pourrait être la gtr. Voici un dessin, fait à travers mon 6mm, soit a un grossissement de 130x environs. C'est du petit diamètre, en mono, mais c'est assez plaisant. Bonne journée.1 point
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Salut a tous ! Le voici enfin terminé Et c'est grâce a vous ,a ceux qui donnent des conseils ,explique, partage ,Merci a vous !! Il n'est pas parfait ... mais il est bon , les mouvements sont doux ,la rigidité est bonne ,la colim tient, Bref j'suis plutôt fier du résultat, mais j'ai douté tout du long Bon ciel a tous!1 point
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Encore une fois, à moins d'avoir un miroir énorme et une focale démesurée, aucun intérêt d'utiliser du 1920x1080. du 800x600 voir 1080x720 est largement suffisant. voici une caméra récente: Asi662mc en 1920x1080, 107 i/s en pleine résolution. avec une taille 800x600 tu vas atteindre les 300 i/s sans pb avec une exposition de qq ms. et pour 224$... Donc jusqu'à preuve du contraire ( et c'est pas prêt d'arriver) les caméras planétaires seront à privilégier pour faire de la haute résolution en planétaire/lunaire/solaire ... et du ciel profond en poses courtes. Le CP sera la discipline pour les APN, classiques ou hybrides.1 point
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Les caméras planétaires sont supérieures aux apn c'est une évidence tous les meilleurs résultats se font avec une caméra planétaire. Le qvga n'a rien avoir là dedans ,en planétaire on privilégie le nombre d'images par seconde pour augmenter le nombres de prises et donc les moments de calme emde la turbulence Ensuite les soft comme firecapture permettent de stabiliser l'image en permanence pour régler la mise au point et l'ADC Aucun astram spécialiste en planétaire ne capture avec un apn hors gros champ mais des caméras type imx585 permettent du grand Champ1 point
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Jusqu'à preuve du contraire, un APN sera plus à l'aise en pose fixe longue plutôt qu'en mode vidéo, à moins qu'il puisse enregistrer en RAW en mode vidéo et donc sans compression type H264/H265, ce qu'une caméra planétaire peut faire en natif en fichier SER. C'est tout l'intérêt. Prendre du 1920x1080 est quand on veut shooter Jupiter ou Saturne avec ses satellites autour. Si on veut la planète seule avec la résolution la plus proche des capacités de son télescope, rien de mieux qu'une caméra astro dédiée. Si on n'a qu'un apn classique ou hybride sous la main, oui on peut s'essayer au planétaire avec mais sans pouvoir rivaliser (pour l'instant peut-être ) avec une caméra astro planétaire. As-tu des exemples de modèle d'APN qui ont les caractéristiques qui te semblent supérieures à une caméra astro dédiée ou ici une ASI178mc?1 point
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La petite nouvelle du moment : C/2023 P1 (Nishimura), à aller chercher au ras de l'horizon est tôt le matin : Elle pourrait atteindre une magnitude sympa, mais oubliez le pic à magnitude 2, elle sera trop proche du Soleil à ce moment-là : http://astro.vanbuitenen.nl/comet/2023P1 Pour ma part j'ai tenté 12P et E1 ATLAS hier mais sans succès. Leur faibles magnitudes couplées à des voiles nuageux ont eu raison de mon 200... C'est aussi le moment d'aller chercher V2 ZTF qui est sous m10 en ce moment !1 point
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Boitier MemStar validé avec table équatoriale. Seul bémol, il est a la ramasse lorsque la table fait un reset. J'ai essayé de synchroniser une recherche avec un reset et les valeurs alt-az ne variait pas pendant le reset ou juste d'une unité. La table est capable de suivre pendant 1 h. Donc 15° en azimuts. Il suffit de refaire la mise en station sur une étoile après un reset Hier soir il m'a trouvé Uranus les doigts dans le nez. J'ai aussi eu un bloquage, les valeurs alt-az ne variait pas lors de la recherche. Je peut aider au débogage sur table équatoriale si nécessaire, avec une version débug. Dobson ES 300 f5 sur table équatoriale TMS Astro1 point
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Ben voilà je pense avoir réussi 😊 J'ai retrouvé quelques positions des éléments que j'avais noté lors du démontage. Ça m'a bien aidé. Du coup j'ai remonté la lunette suivant le croquis suivant. Test sur vénus a l'instant ! Ça fonctionne. Et voilà une lulu sauvée de la decheterie et qui va faire plaisir à ma petite nièce ☺️☺️☺️1 point
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il faut surtout ajouter le ring pour pouvoir fixer en rotation le renvoi (ref 2458270 chez baader). Et bien sûr démonter le PO du renvoi le temps de faire l'install. Ce n'est pas bien compliqué, c'est juste quelques vis à enlever (puis à remettre). Cette manip, c'est le prix à payer pour avoir un renvoi 2" avec un très court tirage et l'accès au zenith sur certaines mono bras avec tube équilibré. Inconvénient, c'est un montage plus ou moins à demeure, mais qui répondra à certaines problématiques (la force de baader)1 point
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Bonjour Ce soir là j'avais rejoint @6fab au Col de l'Iseran. Il était sur son ES400 et moi avec mon appareil photo. Un court CROA se trouve ici. Voici une des photos en panorama de la soirée. D'autres viendront. 3x30 s à 6400 ISO pour le paysage. 3 rangées de 3x20 s à 3200 ISO pour le ciel. Canon R6 mk II, Sigma 14 mm f/1.8 A+ Fred0 point
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Et revenir à une bonne vielle méthode type Bigourdan en visuel pour peaufiner la mise en station, ça pourrait aider. Quand j’ai débuté l’astrophoto à l’APN sans caméra de guidage, avec cette méthode et une lunette de 700mm de focale sur une HEQ5, j’arrivais à faire des poses jusqu’à 180s sans trop de déchet.0 point
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Punaise, ça claque.... Je l'ai tentée mais pas encore traitée...je doute qu'elle soit à cette hauteur 🤣0 point
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Bonjour entreplume, Oui, je m'attendais à voir en "live" ce que voit la caméra, mais ta réponse est très claire, et maintenant je sais à quoi m'attendre ! Merci pour les explications. Electro0 point
Ce classement est défini par rapport à Paris/GMT+01:00