Classement
Contenu populaire
Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 08/27/23 dans toutes les zones
-
Bonjour à tous, Alors sur 2 nuits pendant mes vacances, j'ai pointé cette belle nébuleuse que je ne connaissais pas du tout et que j'ai découvert par hasard et donc, j'ai voulu l'essayer et faut dire que je suis assez content du résultat. Donc toujours avec mon setup habituel; TSA 120 & ASI 2600MC sur 10µ (sans autoguidage) nuit du 12.08 : 50 x 300s avec le filtre Baader UV/IR/L nuit du 13.08 : 60 x 300s avec le filtre Baader UV/IR/L9 points
-
Bonjour, Nouvel essai de la QHY5III715c sur M27. Les infos: lunette Skywatcher 80ED (80/600mm) + correcteur 0.8x (focale 480mm) QHY5III715c monture HEQ5 kit courroie Rowan autoguidage lunette 60x240, Asi290mm / PHD2 acquisition NINA 166 x 30s gain 10 offset 30 Traitement Sirilic, Siril, pix. Une brute de 30s Comme d'hab, la brute pour ceux qui veulent s'amuser... M27-80ED-715c_RGB.fit6 points
-
Bonjour à tous, Alors entre la nuit du 14.08 et 15.08, j'ai pu faire 7h51 de pose sur cet objet peu connu sur les forums avec ma TSA 120 & la 2600MC. 1ère nuit du 13.08.2023 prise côté Ouest = 33 x 180s avec le filtre L-Extrême Toujours la 1ère nuit du 14.08.2023 prise côté Est = 38 x 180s avec le filtre L-Extrême 2ème nuit du 19.08.2023 prise côté Ouest = 43 x 180s avec le filtre L-Extrême Toujours la 2ème nuit du 20.08.2023 prise côté Est = 42 x 180s avec le filtre Baader UV/IR/L3 points
-
Une image de Jupiter prise au C8 vers 1h35 TU avec une ASI 224 MC, une barlow 1.6X (une 2x vissée sur le coulant de la cam). 2000 images selectionnées sur 4000 prises avec fireCapture, traitement avec autostakkert et registax 6 sans trop me prendre la tête ! ça reste un plaisir avant tout. Ma chtite contribution au forum. Une étoile s'était glissée dans le panorama en bas à droite. Bonnes observations et prises de vues à toutes et tous3 points
-
Salut tout le monde !! ça y est, j'ai enfin eu le temps de mettre au propre les dessins réalisés lors des NCN 2023 au camping des Pradines !! Seulement 4 dessins pour quatre nuits complètes d'observation : le reste du temps je me suis simplement fait plaisir sur pas mal de cibles sans sortir les crayons ! Voici d'abord un joli couple avec un AG et une NP qui entrent tout les deux dans le champ du pano 24 : NGC 6712 et IC 1295 . L'année dernière j'avais dessiné la NP en gros plan mais j'avais aussi beaucoup aimé la vision de ces deux objets si différents dans le même champ et je m'étais promis d'y revenir.... c'est fait !! L'amas globulaire est déjà en partie résolu avec le 24 mm et la NP apparait comme une bulle diaphane avec le filtre OIII. Je trouve ce champ très intéressant . Bien sûr, l'AG a été croqué sans filtre alors que IC 1295 nécessite le OIII pour être bien visible ! T450 24mm ( 90 x ). Vu que l'atmosphère était plutôt stable, j'en ai profité pour observer pas mal de NP à fort grossissement. ça fait plaisir de dépoussiérer la Barlow 2x de temps en temps et de sortir l'oculaire de 5 mm. Sur la série, j'en ai dessiné seulement deux mais elles étaient toutes très intéressantes! Voici NGC 6891 dans le Dauphin, une très belle NP qui montre pas mal de détails avec 700 x et 900 x de grossissement !! les renforcements lumineux en forme plus ou moins d'étoile à quatre branches étaient perceptibles dans les trous de turbu mais un peu difficiles à placer avec précision. Bien sûr la vision à l'oculaire n'était pas aussi contrasté ni aussi nette mais j'ai trouvé que ça valait le coup de sortir la planche à dessin !! T450 Blw x2 + 7mm ( 650 x) et Blw 2x + 5mm ( 900 x ). Encore une autre NP de la constellation du Dauphin qui m'a montré pas mal de détails : NGC 6905. Toujours avec de forts GR en guettant les trous de turbu. J'ai noté des renforts de luminosités et de la structure qui lui donne un petit air de M27 !! Ce fut vraiment une très bonne surprise de cette semaine de folie !! T450 650x et 900x. Pour finir, je vous présente une dernière NP qui sort un peu des sentiers battus : il s'agit de Jones 1 dans Pégase, une nébuleuse planétaire d'assez grande taille, plutôt faible mais qui ressort assez bien dans un bon ciel avec l'aide d'un filtre OIII. C'était un petit défi de ces NCN que j'avais lancé à @Vakoran que je n'avais plus vu depuis de nombreuses années et que j'étais très content de retrouver aux pradines ! La première fois que nous nous étions rencontré, sur le mont Ventoux, nous avions dessiné de concert chacun notre version des petites dentelles puis nous avions comparé les résultats de nos efforts avec intérêt... je lui ai donc proposé de refaire de même avec une nouvelle cible... j'attends avec impatience sa version de Jones 1 dessiné avec son 600 !! Voici ma version au 450 : Je ne suis pas super content du résultat : une partie de la dynamique a été perdue au scannage qui a gommé les nébulosités les plus faibles que j'avais essayé de reproduire sur mon dessin original !! Le dessin a été fait essentiellement au Pano 24 mm avec un petit essai à l'Ethos 21 ( merci Hubert ) que je n'ai pas gardé bien longtemps. Certaines étoiles ont été " glimpsées " au 13mm mais la vision de la NP était rop sombre. J'aurai bien aimé un 16 ou 17mm mais je n'en avais pas sous la main ! T450 90x 110x et 170x. Voilà, c'est tout pour aujourd'hui !! Dès que j'ai le temps je concocte un petit CROA pour vous faire part de l'ambiance extraordinaire de cette dernière édition des NCN !! J'ai déjà hâte de participer à la prochaine mouture et de retrouver les copains !! Bon ciel à tous, JC2 points
-
Le Catalogue Messier aux jumelles 10x50 Bonjour à toutes et à tous. Une question récurrente que l'on entend au sujet de l'observation du ciel aux jumelles est: "Que puis-je voir avec mes jumelles?". J'espère au travers de ce petit guide d'observation apporter un élément de réponse simple et factuel: "Les 110 objets du Catalogue de Messier!". Compléter l'observation du Catalogue mythique avec un si petit instrument constitue à mon goût un joli challenge pour l'observateur. Passé les quelques dizaines de cibles très faciles et couramment citées comme visibles aux jumelles, la tâche se complique un petit peu et devient un véritable exercice de patience, obligeant l'observateur à aiguiser ses sens et ses connaissances, et au bout du compte une expérience très enrichissante. S'il est essentiellement question de jumelles 10x50, j'ai bon espoir que ce guide soit utile au plus grand nombre, comme base pour attaquer le Messier avec un instrument un peu plus conséquent, ou savoir les trouver au chercheur par exemple. Le matériel utilisé est une classique paire de jumelles 10x50, fixées la grande majorité du temps sur un trépied. Une carte de champ comme le Pocket Sky Atlas et une petite lampe rouge complètent cet équipement pléthorique. Les observations ont en grande majorité été effectuées dans un ciel de petite ville de campagne, au sud-ouest de la France. La magnitude limite à l’œil nu y est d'environ 5,5. Chaque objet s'est vu affecté un "niveau de difficulté" purement subjectif, de 0 à 4. Le niveau 0 indique que la cible ne présente aucune difficulté. Le niveau 1 indique que la cible est très facile à observer. Le niveau 2 indique que la cible est facile à observer. Le niveau 3 indique que la cible est moyennement facile, voire assez difficile à observer. Le niveau 4 indique que la cible est difficile, voire très difficile à observer. Cette échelle de difficulté ayant été établie pour un ciel d'une magnitude limite de 5,5, j'estime que pour chaque magnitude gagnée ou perdue on peut la décaler d'un cran, par exemple sous un ciel de magnitude limite 6,5: le niveau 3/4 devient du 2/4, et inversement sous un ciel de magnitude limite 4,5: le 2/4 devient du 3/4 (et le 4/4 devient impossible). Les objets sont présentés ci-dessous dans leur ordre numérique. Toutefois à la lecture vous constaterez que cette approche n'est peut-être pas la plus pertinente pour s'atteler à la tâche de tous le voir, aussi à la fin de l'article je vous suggère un ordre logique de progression qui me semble plus à même de permettre de vous assurer le succès en moins de temps qu'il ne m'en a fallu pour rédiger ce guide, ce que je vous souhaite sincèrement! Bonne lecture et bon voyage au royaume de Charles Messier. M1 - Rémanent de supernova Constellation: Taureau Magnitude visuelle: 8,4. Dimensions: 6' x 4'. Niveau de difficulté: 3/4 La "Nébuleuse du Crabe", première entrée du Catalogue Messier n'est sûrement pas l'entrée en matière la plus facile dont on aurait pu rêver, c'est en fait même une des plus délicates. Pourtant facile à localiser, à un gros degré au-dessus de Zeta Tauri -la pointe de la corne Sud du Taureau- elle demandera un ciel bien noir et transparent pour se révéler. Sous un ciel de qualité elle peut même devenir évidente, sous la forme d'un large ovale d'un gris uniforme plutôt ténu. À force de l'observer sa localisation devient plus aisée, lorsque l'on a bien appréhendé son aspect diffus et peu contrasté. M2 - Amas globulaire Constellation: Verseau Magnitude visuelle: 6,5. Dimensions: 12,9'. Niveau de difficulté: 2/4 Cet amas globulaire modeste par la taille est une cible facile à observer, mais qui peut se révéler un peu délicat à localiser dans une zone du ciel pauvre en étoiles brillantes. Il s'en trouve bien isolé dans le champ des jumelles. N'étant ni le plus grand ni le plus brillant de ce catalogue, bien qu'étant notable, mieux vaudra avant de le rechercher avoir rencontré quelques succès sur des cibles de plus gros calibre, afin d'être accoutumé à l'aspect typique des amas globulaires au travers de jumelles: M13, M3…et juste avant pourquoi pas M15 qui est non seulement proche mais très semblable visuellement tout en étant un tout petit peu plus facile. M3- Amas globulaire Constellation: Chiens de chasse Magnitude visuelle: 6,2. Dimensions: 18'. Niveau de difficulté: 1/4 Voilà justement un amas globulaire de "gros calibre", de grande taille et évident. Son aspect de grosse boule aux contours flous et au centre brillant devrait sauter aux yeux assez rapidement en furetant dans la zone où il se trouve, soit grossièrement sur une ligne reliant Arcturus du Bouvier à Alkaid de la Grande Ourse. En vision indirecte ses contours s'étalent assez largement, laissant imaginer le grouillement de ses 500000 étoiles. M4 - Amas globulaire Constellation: Scorpion Magnitude visuelle: 5,6. Dimensions: 36'. Niveau de difficulté: 1/4 Parmi les plus gros et les plus évidents amas globulaires, qui plus est extrêmement facile à localiser juste à côté d'Antares du Scorpion. Comme ses homologues de sa classe l'aspect de grosse boule à la périphérie diffuse ne laisse aucun doute sur sa nature. Souffre tout de même d'une position basse sur la voûte céleste aux latitudes métropolitaines, sans quoi il serait encore plus spectaculaire. M5 - Amas globulaire Constellation: Serpent Magnitude visuelle: 5,9. Dimensions: 23'. Niveau de difficulté: 1/4 Cet amas globulaire de taille respectable tient visuellement la comparaison avec les stars de la catégorie. Il est facile, voire évident pour peu que l'on soit rompu à l'identification des amas globulaires aux jumelles. Le centre de l'amas relativement brillant est auréolé d'un halo périphérique diffus. Très proche d'une étoile brillante de 5e magnitude, qui rend le champ intéressant, je le trouve plus facile à pointer en partant de la constellation de la Vierge. M6 - Amas ouvert Constellation: Scorpion Magnitude visuelle: 5,3. Dimensions: 25'. Niveau de difficulté: 1/4 Bel amas compact et dense, une bonne dizaine d'étoiles sont résolues sur un fond diffus qui semble crépiter en vision directe, le tout dans l'environnement très riche du coeur de la Voie Lactée. Si sa forme caractéristique de lépidoptère qui lui confère son petit nom "d'Amas du Papillon" ne saute pas au yeux immédiatement, elle se laisse quand même deviner. Pour bien en profiter il faudra privilégier un passage au méridien dans un ciel transparent et au-dessus d'un horizon Sud bien propre, car sa position très basse sur la voûte céleste nous prive malheureusement d'une bonne partie du spectacle, à l'instar de l'entrée suivante. M7 - Amas ouvert Constellation: Scorpion Magnitude visuelle: 3,3. Dimensions: 80'. Niveau de difficulté: 0/4 L'un des amas ouvert les plus spectaculaire du ciel, mais quel dommage qu'il soit si bas! Même pour un observateur situé aux latitudes les plus méridionales de la France métropolitaine, il culmine laborieusement à plus de 11° au-dessus de l'horizon. Dans ces conditions l'absorption atmosphérique est très préjudiciable, lorsque ce n'est pas un halo de pollution lumineuse. Pour autant il reste extrêmement facile à localiser, et lorsque que les conditions sont réunies il offre une vision tout à fait intéressante, un amas très large où des dizaines d'étoiles sont résolues facilement. Le centre se montre plus dense, avec des étoiles brillantes s'arrangeant en une sorte de croix. Difficile de donner une forme générale à l'amas ou de décerner des limites tranchées, il faut dire qu'il se superpose à une zone extrêmement dense de la Voie Lactée. M8 - Nébuleuse en émission Constellation: Sagittaire Magnitude visuelle: 6. Dimensions: 90' x 40'. Niveau de difficulté: 1/4 La "Nébuleuse de la Lagune", célèbre cible astrophotographique, demeure facilement visible au travers d'une paire de jumelles, même s'il n'est pas question d'y déceler ses variations de couleurs ou ses subtiles extensions. Elle se révèle sous la forme d'une large nébulosité en vision directe, baignant quelques étoiles brillantes, et d'autres venant s'y ajouter en vision indirecte notamment au sein du petit amas ouvert NGC 6530, dans la partie Est de la nébuleuse. Elle s'inscrit dans un champ remarquable, à proximité de M20 et M21, et sur un fond incroyablement dense. M9 - Amas globulaire Constellation: Ophiucus Magnitude apparente: 7,7. Dimensions: 9,3'. Niveau de difficulté: 2/4 Cet objet de taille apparente moyenne et d'aspect diffus est plutôt facile à localiser, mais peut être plus délicat à identifier si l'on est moins habitué à rechercher ce type de cibles aux jumelles. N'affichant qu'une magnitude apparente modeste pour sa catégorie, il est moins évident à reconnaître que d'autres amas globulaires et à tenter après avoir validé les plus faciles, comme l'entrée suivante par exemple. M10 - Amas globulaire Constellation: Ophiucus Magnitude apparente: 6,6. Dimensions: 15'. Niveau de difficulté: 1/4 Large amas globulaire évident en vision directe qui pourrait prétendre à un classement au premier rang des objets de ce type. Le centre, qui peut être qualifié de brillant, dégage une franche impression de densité, tandis que la périphérie diffuse s'étale notablement en vision indirecte. La seule petite difficulté s'il fallait en relever une serait sa localisation dans un secteur de la constellation d'Ophiucus plus pauvre en étoiles-repère. M11 - Amas ouvert Constellation: Ecu de Sobieski Magnitude apparente: 5,8. Dimensions: 14'. Niveau de difficulté: 1/4 L'amas du "Canard Sauvage", grand classique du catalogue Messier pour les amateurs d'astronomie est une cible aisée aux jumelles, présentant toutes les caractéristiques qui rendent une observation intéressante: il est compact, dense, brillant et se détache très bien d'un superbe environnement tout en étant facile à localiser. Pour autant à travers les petites optiques il reste difficile d'appréhender la forme générale qui lui vaut son surnom. M12 - Amas globulaire Constellation: Ophiucus Magnitude apparente: 6,7. Dimensions: 14,5'. Niveau de difficulté: 1/4 Large amas globulaire évident, assez comparable à son voisin M10 qu'on peut observer dans le même champ. Il montre toutefois un centre un peu moins brillant que ce dernier, mais paraît un peu plus étendu malgré des dimensions comparables. Comme pour son vis-à-vis, la seule petite difficulté à craindre serait sa localisation dans un champ un peu clairsemé. M13 - Amas globulaire Constellation: Hercule Magnitude apparente: 5,8. Dimensions: 20'. Niveau de difficulté: 1/4 Immense classique du Catalogue Messier, "l'Amas d'Hercule" constitue de par sa taille et sa magnitude un maître-étalon dans sa catégorie, grâce à sa facilité à pointer et son évidence. En se mettant à la recherche des amas globulaires, il ne faudra pas se priver de le voir ni de le revoir pour bien s'imprégner de l'aspect typique de ce genre de cible au travers d'une paire de jumelles. Ainsi, la grosse boule cotonneuse au centre brillant et à la périphérie diffuse qui s'étale en vision indirecte deviendra rapidement une référence pour appréhender les mêmes objets du Catalogue. M14 - Amas globulaire Constellation: Ophiucus Magnitude apparente: 7,6. Dimensions: 11,7'. Niveau de difficulté: 2/4 Bien qu'il ne fasse pas partie des plus notables de sa catégorie d'objets, cet amas globulaire de taille moyenne, rond et diffus, reste relativement évident en vision directe pour peu qu'on sache quoi rechercher et où le trouver, dans une zone assez pauvre en étoiles-guide. M15 - Amas globulaire Constellation: Pégase Magnitude apparente: 6,4. Dimensions: 12,3'. Niveau de difficulté: 2/4 Petit amas globulaire relativement aisé à localiser, d'aspect compact avec un centre brillant et un petit halo diffus. Sa dimension apparente reste plus modeste que sa taille annoncée pourrait laisser penser, d'où la difficulté à clairement l'identifier: il pourrait être confondu avec une grosse étoile empâtée en passant trop vite dessus. Intéressant à comparer avec son voisin M2 qui se trouve à une dizaine de degrés au Sud. M16 - Amas ouvert associé à une nébuleuse en émission Constellation: Serpent Magnitude apparente: 6,4. Dimensions: 7'. Niveau de difficulté: 2/4 L'amas ouvert numéroté 16 est associé à la fameuse 'Nébuleuse de l'Aigle", que vous avez sûrement déjà admiré en photographie et qui est aussi le siège des fameux "Piliers de la Création". Le petit amas est relativement facile, compact et esthétique. En vision directe 4 à 5 étoiles se détachent nettement, et le double dans de meilleures conditions ou à l'aide de la vision décalée. On perçoit sans mal en vision indirecte qu'il baigne dans une lumière diffuse trahissant la présence du grand nuage de gaz ionisé par ces jeunes étoiles naissantes. M17 - Nébuleuse en émission Constellation: Sagittaire Magnitude apparente: 6. Dimensions: 11'. Niveau de difficulté: 2/4 La "Nébuleuse Omega" est un objet relativement facile à observer, dans de bonnes conditions elle peut même être qualifiée de brillante, tandis que sa forme générale demeure difficile à définir. Sa relative facilité est pondérée par sa nature d'objet diffus qui la rend plus dépendante des conditions d'observation. M18 - Amas ouvert Constellation: Sagittaire Magnitude apparente: 7,5. Dimensions: 9'. Niveau de difficulté: 3/4 Cet amas n'est à juste titre pas un des plus courus du Catalogue, il faut dire qu'il est assez pauvre: une vingtaine d'étoiles seulement dont aucune n'est suffisamment brillante pour être résolue facilement aux jumelles. Il se révèle donc petit, compact et strictement diffus, ce qui ne facilite guère son observation au sein d'un champ très riche, ni son attrait au voisinage d'objets plus célèbres. M19 - Amas globulaire Constellation: Ophiucus Magnitude apparente: 7,2. Dimensions: 13,5'. Niveau de difficulté: 2/4 Un autre amas globulaire majeur de la constellation d'Ophiucus, avec une taille apparente respectable mais une magnitude visuelle qui le place un tout petit peu en retrait de ses congénères M10 et M12, par exemple. Il est donc relativement facile à débusquer dans une zone du ciel remarquable, il apparaît entièrement diffus, sans différence notable de luminosité entre son centre et sa périphérie. M20 - Nébuleuse en émission Constellation: Sagittaire Magnitude apparente: 8,5. Dimensions: 28'. Niveau de difficulté: 3/4 La "Nébuleuse Trifide" - célèbre cible en astrophotographie - est un objet assez délicat visuellement, en particulier aux jumelles où elle ne se révèle que sous la forme d'une faible nébulosité à la forme mal définie mais plutôt ronde. Pour être certain de l'attraper mieux vaut donc privilégier de bonnes conditions d'observation, et quand c'est chose faite on peut l'inscrire dans un champ remarquable et la comparer notamment à sa voisine M8 qui demeure plus facile. M21 - Amas ouvert Constellation: Sagittaire Magnitude apparente: 5,9. Dimensions: 13'. Niveau de difficulté: 3/4 Ce petit amas ouvert n'est certainement pas le plus spectaculaire objet de ce type dans le Catalogue de Messier, il est de plus situé dans une zone où de nombreuses célébrités en détournent l'attention. Une observation moins évidente donc pour cet amas discret, qui se montre petit et mal défini, strictement diffus avec une seule étoile plus brillante à sa surface. M22 - Amas globulaire Constellation: Sagittaire Magnitude apparente: 5,1. Dimensions: 24'. Niveau de difficulté: 1/4 Cet amas globulaire de première classe est l'un des plus remarquable du ciel boréal, à comparer avec les plus gros calibres de sa catégorie comme M4 ou M13. Visuellement c'est une large boule évidente, au centre lui-même large et brillant , avec un halo diffus et rond l'encerclant. M23 - Amas ouvert Constellation: Sagittaire Magnitude apparente: 6,9. Dimensions: 27'. Niveau de difficulté: 2/4 Un amas ouvert d'une taille respectable, relativement facile à identifier malgré l'absence d'étoiles résolues en vision directe. En vision indirecte certains membres sont proches d'êtres résolus individuellement tandis que la sensation de densité se renforce au coeur de l'amas. Il s'inscrit dans une zone du ciel un peu plus "pauvre" en comparaison avec ses voisins qui baignent à l'Est plus proches du centre de la Voie Lactée. M24 - Champ stellaire Constellation: Sagittaire Magnitude apparente: 4,6. Dimensions: 120' x 90'. Niveau de difficulté: 0/4 Superbe vision aux jumelles, dont il occupe près de la moitié du champ. Une grosse vingtaine d'étoiles sont résolues facilement en vision directe, alors qu'en utilisant la vision décalée l'impression de densité semble ne plus avoir de limite, dans de bonne conditions cela crépite de toute part et cette véritable fenêtre sur le centre galactique devient saisissante. M25 - Amas ouvert Constellation: Sagittaire Magnitude apparente: 4,6. Dimensions: 40'. Niveau de difficulté: 1/4 Tout proche à l'Est de M24 qu'on peut inclure dans un même champ de jumelles, cet amas ouvert notable ne présente guère de difficultés et propose une structure originale où 6 à 7 étoiles sont résolues facilement en vision directe, tandis qu'il se montre plus dense en vision indirecte. M26 - Amas ouvert Constellation: Ecu de Sobieski Magnitude apparente: 8. Dimensions: 15'. Niveau de difficulté: 3/4 Beaucoup moins spectaculaire que son célèbre voisin M11, par lequel il est très justement éclipsé. C'est un petit amas compact et diffus qu'il est facile d'ignorer si l'on passe dessus précipitamment. Peu gratifiant aux jumelles, il n'en reste pas moins intéressant à détailler avec plus d'ouverture, ce qui le réhabilitera quelque peu. M27 - Nébuleuse planétaire Constellation: Petit Renard Magnitude apparente: 7,4. Dimensions: 8' x 5,7'. Niveau de difficulté: 2/4 La "Nébuleuse de l'Haltère" est la représentante la plus évidente de sa catégorie dans le Catalogue Messier, certes peu fourni en nébuleuses planétaires. Pour autant, l'observer avec facilité requiert un ciel plutôt bon, elle se révèlera alors de manière évidente sous la forme d'une large nébulosité bien contrastée, presque brillante, à la forme plutôt ronde avec des irrégularités marquées, une amorce de perception de sa forme caractéristique de trognon de pomme. Sa relative facilité est pondérée par son aspect qui peut dérouter lors d'une toute première observation, et sa sensibilité à la qualité du ciel où un manque de contraste peut la faire s'évanouir. M28 - Amas globulaire Constellation: Sagittaire Magnitude apparente: 6,9. Dimensions: 11'. Niveau de difficulté: 2/4 Très facile à localiser à un degré au Nord de l'étoile Lambda du Sagittaire, ce petit amas globulaire se fait bien plus discret que le proche M22. Il apparaît avec la forme caractéristique de ce type de cibles, avec un centre quasi-stellaire entouré d'un petit halo diffus. Son observation devrait se faire sans difficulté majeure dans des conditions correctes lorsqu'on a bien appréhendé l'aspect attendu de ce genre d'objet. M29 - Amas ouvert Constellation: Cygne Magnitude apparente: 6,6. Dimensions: 7'. Niveau de difficulté: 1/4 Aisément localisable à moins de deux degrés au Sud de l'étoile Sadr, c'est un petit amas dense, compact et facile à observer qui se détache très nettement de son environnement. Il montre 6 à 7 étoiles résolues en vision directe à sa surface, tandis que la vision indirecte ne montre pas d'élargissement notable, l'amas restant circonscrit à ses limites bien tranchées, en revanche il paraît plus dense. M30 - Amas globulaire Constellation: Capricorne Magnitude apparente: 7,5. Dimensions: 11'. Niveau de difficulté: 2/4 Le seul représentant de la constellation du Capricorne au sein du Catalogue Messier est un petit amas globulaire compact. Son observation aux jumelles ne posera pas de grande difficulté tant que l'on veillera à ne pas le confondre avec une étoile mal résolue, ce qui devrait être aisé après avoir observé plusieurs autres amas globulaires de la même importance. Sa localisation est facilitée par la proximité immédiate de l'étoile 41 du Capricorne, de 5ème magnitude. M31 - Galaxie Constellation: Andromède Magnitude apparente: 3,4. Dimensions: 191' x 62'. Niveau de difficulté: 0/4 La 31ème entrée, et première galaxie, est sans aucun doute la plus facile parmi les quarante qui ont été intégrées au Catalogue. Autour d'un noyau brillant s'étend un large halo ovale, sur plus de trois degrés de ciel. Même si la grande galaxie d'Andromède demeure parfaitement visible dans des conditions moyennes, un ciel sombre garanti de percevoir toute l'étendue du halo, ainsi que la limite plus tranchée de l'un de ses bords. Dans ces conditions le noyau arbore une brillance spectaculaire. Deux galaxies satellites de cette géante sont visibles plus difficilement suivant les conditions, à savoir M110 et l'entrée suivante. M32 - Galaxie Constellation: Andromède Magnitude apparente: 8,1. Dimensions: 8,7' x 6,5'. Niveau de difficulté: 2/4 Galaxie satellite de M31, observable à proximité du noyau de cette dernière et à la limite d'être englobée dans le grand halo ou franchement noyée dedans selon la qualité du ciel. Elle se montre en vision directe sous un aspect quasi-stellaire, l'enjeu étant de l'identifier clairement parmi les étoiles brillantes à l'avant plan. En vision décalée elle révèle sans équivoque sa nature galactique en s'empâtant tout en gardant un centre bien brillant, qu'on peut comparer avec la proche étoile de magnitude 9,2. La stabilisation des jumelles et une carte du champ peut s'avérer une aide confortable pour l'identifier clairement. M33 - Galaxie Constellation: Triangle Magnitude apparente: 5,7. Dimensions: 70,8' x 41,7'. Niveau de difficulté: 2/4 La deuxième plus grande galaxie du Catalogue affiche une magnitude visuelle élevée qui pourrait laisser penser que son observation ne pose aucune difficulté. Malheureusement ce n'est pas le cas, et pour cause sa magnitude surfacique est particulièrement faible: 14,2. Ainsi, les conditions d'observation sont prépondérantes, elle sera d'autant plus évidente que le ciel sera noir et transparent. Dans ces conditions elle montre en vision directe un large halo d'une brillance uniforme et globalement rond, très étendu. Ce halo prend encore ses aises en vision indirecte, s'élargit et s'ovalise légèrement, pouvant même laisser percevoir des zones d'une brillance plus soutenue. Avec l'habitude de l'observer, on pourra la déceler dans des conditions moins favorables, mais pour une première observation mieux vaut savoir à quoi s'attendre! M34 - Amas ouvert Constellation: Persée Magnitude apparente: 5,2. Dimensions: 35' . Niveau de difficulté: 1/4 Sur le flanc Ouest de la belle constellation de Persée, la 34ème entrée est localisable à l'oeil nu sous un très bon ciel. C'est un amas ouvert dense et lumineux, un peu isolé dans une zone du ciel moins riche en étoiles brillantes, ce qui souligne d'autant sa beauté, le détachant parfaitement d'un fond de ciel bien noir. Ce sont peut-être une bonne vingtaine d'étoiles plus brillantes qui se démarquent à l'avant d'une zone plus diffuse. L'amas, plutôt compact, arbore une forme globalement ronde. M35 - Amas ouvert Constellation: Gémeaux Magnitude apparente: 5,1. Dimensions: 25'. Niveau de difficulté: 1/4 Encore mieux visible à l'oeil nu, il est aussi d'avantage aisé à localiser que M34 en cheminant depuis le jumeau Castor. M35 est un amas ouvert remarquable, étendu, brillant et aux limites bien définies. Une dizaine d'étoiles brillantes sont résolues facilement, se détachant d'un fond plus diffus qui paraît très dense. M36 - Amas ouvert Constellation: Cocher Magnitude apparente: 6. Dimensions: 10'. Niveau de difficulté: 1/4 Le premier des membres du remarquable trio d'amas ouverts du Cocher composé de M36, M37 et M38, est à mon goût le plus intéressant des trois. Ce petit amas compact et dense est le seul à la surface duquel on peut résoudre facilement une dizaine d'étoiles brillantes. La comparaison avec ses voisins est très intéressante, et la seule difficulté que l'on pourrait rencontrer serait de se demander lequel des trois est celui que l'on observe: une carte de champ peut donc être une aide bienvenue. M37 - Amas ouvert Constellation: Cocher Magnitude apparente: 5,6. Dimensions: 24'. Niveau de difficulté: 1/4 Aux jumelles c'est peut-être le moins remarquable des trois pré-cités, bien qu'il demeure très facile à localiser. Plus étendu que M36, il se détache parfaitement de son environnement mais présente un aspect strictement diffus, aucune étoile ne pouvant être résolue au sein de l'amas. M38 -Amas ouvert Constellation: Cocher Magnitude visuelle: 6,4. Dimensions: 15'. Niveau de difficulté: 1/4 Enfin, le plus à l'Ouest des trois propose une vision encore subtilement différente, tout en étant toujours très facile à localiser. Il s'inscrit de plus dans un champ vraiment remarquable. Relativement large, il est lui aussi strictement diffus tout en se détachant parfaitement de l'environnement riche de la Voie Lactée. Son trait caractéristique, une forme de croix plutôt marquée en son centre, est déjà décelable. M39 - Amas ouvert Constellation: Cygne Magnitude visuelle: 4,6. Dimensions: 32'. Niveau de difficulté: 1/4 Bel amas évident, large et bien défini, se détachant bien d'un fond de ciel pourtant très riche. Sa particularité ce sont ces trois étoiles brillantes alignées qui se démarquent nettement devant l'amas, elles ont des magnitudes proches de 6 et s'étirent sur un axe Sud-est/Nord-ouest. En plus de ce trait distinctif, jusqu'à une vingtaine d'étoiles sont résolues facilement en vision directe. M40 - Étoile double Constellation: Grande Ourse Magnitude visuelle: 9,6 et 10,1. Séparation: 53". Niveau de difficulté: 3/4 Une curiosité du Catalogue de Messier, répertoriée pour son aspect diffus puis identifiée plus tard comme une étoile double sous le matricule Winnecke 4. Si la confusion peut paraître abjecte lors de l'observation avec un instrument d'amateur de puissance moyenne, l'observation aux jumelles 10x50 laisse plutôt imaginer que la doute eût été permis si Charles Messier avait disposé d'un instrument délivrant une qualité d'image comparable. Ce faible doublet stellaire présente l'aspect typique de ce genre d'objet au travers de jumelles peu puissantes, il est très difficilement résolu en deux membres distincts et pour y parvenir il est presque indispensable de stabiliser les jumelles sur un trépied. La difficulté tient autant à parvenir à résoudre les deux composantes qu'à observer clairement la plus faible avec sa magnitude de 10,1. La localisation de cet objet quant à elle ne pose guère de problème puisqu'il est facile à trouver en cheminant depuis Megrez de la Grande Ourse, et dans l'alignement d'une étoile toute proche de magnitude 5,5 joliment colorée. M41 - Amas ouvert Constellation: Grand Chien Magnitude visuelle: 4,5. Dimensions: 39'. Niveau de difficulté: 1/4 Très facile à localiser, l'amas se trouve à 4 degrés - soit moins d'un champ de jumelles - au Sud de la plus brillante étoile du ciel, Sirius. Spectaculaire amas ouvert, avec une zone centrale très dense montrant facilement une trentaine d'étoiles résolues en vision directe, et sur laquelle se superpose une double optique colorée, dont la composante la plus brillante, de magnitude 6,9 et de classe spectrale K3 montrant une belle teinte dorée soutenue, est connue sous le nom d'étoile d'Espin. En vision décalée l'amas se densifie un peu plus, de nombreuses autres étoiles se laissant deviner tandis que ses limites paraissent assez tranchées. M42 - Nébuleuse en émission et réflexion Constellation: Orion Magnitude visuelle: 4. Dimensions: 85' x 60'. Niveau de difficulté: 0/4 Nébuleuse majeure du ciel boréal, sinon la plus fameuse, déjà facilement visible à l'oeil nu. Depuis le groupe d'étoiles de Theta Orionis jusqu'aux subtiles méandres qui se déploient dans toutes les directions en passant par les différences de luminosité marquées entre le coeur et les extensions, son observation aux jumelles se révèle déjà passionnante, avec une multitude de détails à saisir, et un plaisir sans cesse renouvelé. M43 - Nébuleuse en émission et réflexion Constellation: Orion Magnitude visuelle: 9. Dimensions: 20' x 15'. Niveau de difficulté: 2/4 À proximité immédiate, juste au Nord de M42, se trouve cet objet qui a le droit à son propre numéro, bien que faisant partie du même grand complexe nébuleux. Indissociable dans l'imaginaire collectif de l'image de la Grande Nébuleuse d'Orlon, mieux vaut ne pas trop se fier aux nombreuses et merveilleuses photographies avant de l'observer, car derrière des jumelles 10x50 la petite nébuleuse diffuse entourant largement une étoile brillante se fait bien plus discrète. Dans de moins bonnes conditions il faudra même utiliser un peu la vision décalée pour la faire ressortir de manière évidente. M44 - Amas ouvert Constellation: Cancer Magnitude visuelle: 3,1. Dimensions: 70'. Niveau de difficulté: 0/4 Déjà facilement visible à l'oeil nu comme une tache laiteuse. Dans le champ des jumelles ce grand amas spectaculaire se détache nettement d'un fond de ciel bien noir dans une région de la voûte céleste plus clairsemée. Au centre, dans la zone la plus dense, il devient difficile de dénombrer les étoiles résolues, facilement une bonne trentaine en vision directe et d'avantage en vision indirecte. Deux membres physiques de l'amas se détachent particulièrement, 39 et 40 Cancri de magnitude 6. Les autres composantes résolues forment un festival de doublets, de triplets, d'astérismes... Des membres arborent des teintes différentes et à mesure qu'on détaille un secteur attentivement en vision directe, le reste de l'amas se dévoile dans toute sa densité en vision périphérique. M45 - Amas ouvert Constellation: Taureau Magnitude visuelle: 1,6. Dimensions: 110'. Niveau de difficulté: 0/4 L'amas des Pléiades, évident à l'oeil nu même dans des conditions moyennes, est sans doute l'amas ouvert le plus célèbre du ciel boréal, et pour beaucoup le premier objet du catalogue Messier que l'on a observé. Il est particulièrement à son avantage au travers de jumelles qui permettent de le contempler tout entier dans son environnement. M46 - Amas ouvert Constellation: Poupe Magnitude visuelle: 6. Dimensions: 30'. Niveau de difficulté: 2/4 Formant un couple célèbre avec son voisin M47, il est un peu moins brillant et évident que ce dernier. Il apparaît diffus, aucune étoile ne pouvant être résolue, tandis qu'en vision décalée il s'étend considérablement tout en paraissant bien détaché de son environnement. Le champ des jumelles permettant d'observer conjointement M46 et M47 est une invitation à la comparaison attentive de ces deux objets. M47 - Amas ouvert Constellation: Poupe Magnitude visuelle: 5,2. Dimensions: 30'. Niveau de difficulté: 1/4 Le voisin de M46 montre quant à lui un aspect bien différent, puisqu'il est nettement plus brillant et permet de résoudre facilement une dizaine de membres, et d'avantage en vision décalée. Son étendue se révèle en vision directe avec d'emblée une belle impression de densité. Encore une fois la vision d'ensemble de ces deux amas permise par les jumelles est assez saisissante. M48 - Amas ouvert Constellation: Hydre Magnitude visuelle: 5,8. Dimensions: 54'. Niveau de difficulté: 1/4 Peut-être pas le plus célèbre des amas ouverts du Catalogue Messier, son tort étant sûrement de se trouver dans une zone du ciel un peu à l'écart des célébrités et dépourvue d'étoiles brillantes. Un cheminement facile consiste à prolonger trois fois le segment Gomeisa - Procyon. Une fois localisé on pourra profiter d'un amas large et dense. Une vingtaine d'étoiles sont résolues. Le centre à lui seul occupe une zone d'environ 30' et se montre bien plus fourni, quasiment brillant. L'amas se détache assez nettement d'une zone du ciel plus sombre, à l'Est du poudroiement de la Voie Lactée. M49 - Galaxie Constellation: Vierge Magnitude visuelle: 8,4. Dimensions: 10' x 8'. Niveau de difficulté: 2/4 Très facile à localiser, car située exactement au milieu d'un segment de deux étoiles évidentes de magnitude 6. Grace à sa magnitude relativement élevée et sa taille relativement compacte, la vision directe permet immédiatement de l'identifier. Large et ronde au premier abord, la vision indirecte laisse percevoir un faible allongement tandis que son halo diffus s'étend. M50 - Amas ouvert Constellation: Licorne Magnitude visuelle: 5,9. Dimensions: 15'. Niveau de difficulté: 2/4 Amas très dense et compact, évident malgré une taille apparente modeste et une magnitude pas vraiment exceptionnelle car il se détache assez bien d'un environnement particulièrement riche. Sa relative facilité est donc pondérée par sa taille et l'éventuelle difficulté pour le localiser dans une zone du ciel plutôt dense. Ses limites sont biens définies et une petite dizaine d'étoiles peuvent être y résolues. M51 - Galaxie Constellation: Chiens de Chasse Magnitude visuelle: 8,4. Dimensions: 11' x 7'. Niveau de difficulté: 2/4 La célèbre "Galaxie du Tourbillon" est aisément visible aux jumelles dès lors que les conditions sont correctes et que l'on sait où la chercher et quel sera son aspect. Il n'est évidemment pas question d'observer ses bras spiraux, mais les détails se montrent sous la forme d'un coeur ponctuel et brillant entouré d'un large halo. En usant de la vision indirecte, ce halo semble s'allonger sensiblement donnant à l'ensemble une forme de "poire", trahissant la présence de sa voisine NGC 5195 en train de se faire engloutir. M52 - Amas ouvert Constellation: Cassiopée Magnitude visuelle: 7,3. Dimensions: 13'. Niveau de difficulté: 2/4 Amas plutôt discret, même s'il est relativement bien détaché de son environnement. D'aspect diffus, seule un étoile de magnitude 8 apparaît individuellement à l'avant plan, mais sans être liée physiquement à l'amas. Derrière une paire de jumelles il n'est clairement pas le plus spectaculaire de sa catégorie, l'intérêt visuel est même assez faible. S'il n'était pas un membre du Catalogue Messier très facile à pointer en prolongeant le segment Schedar - Caph, il aurait pu finir aux oubliettes. M53 - Amas globulaire Constellation: Chevelure de Bérénice Magnitude visuelle: 7,6. Dimensions: 13'. Niveau de difficulté: 2/4 Sa localisation est rendue très facile par sa proximité immédiate avec l'étoile Alpha Comae Berenices. Il apparaît immédiatement en vision directe sous un aspect rond, son coeur étant plus brillant. Pas de difficulté majeure à son observation, à condition d'être coutumier des objets de ce type. M54 - Amas globulaire Constellation: Sagittaire Magnitude visuelle: 7,6. Dimensions: 12'. Niveau de difficulté: 2/4 Premier depuis l'Est d'une série de trois amas globulaires du Catalogue Messier (d'Est en Ouest suivent M69 et M70) qui "trempent" dans le fond de la "théière", le fameux astérisme figuré par la constellation du Sagittaire. Son observation reste relativement facile en dépit d'une taille apparente et d'une magnitude modestes, à la limite d'être vu nettement en vision directe. D'aspect diffus, son centre est quant à lui plus ponctuel, quasiment stellaire. Sa relative facilité est à pondérer avec une position très basse sur la voûte céleste, à -30° de déclinaison mieux vaudra privilégier un passage au méridien dans un ciel bien transparent sous peine de se compliquer sensiblement la tâche. M55 - Amas globulaire Constellation: Sagittaire Magnitude visuelle: 6,5. Dimensions: 19'. Niveau de difficulté: 1/4 Un peu isolé dans un secteur de la constellation moins dense, c'est un amas globulaire remarquable par sa taille qui se révèle évident dans le champ des jumelles, bien détaché du fond du ciel mais uniformément diffus. Comme pour l'entrée précédente sa facilité est à pondérer avec sa très faible déclinaison de -30°. M56 - Amas globulaire Constellation: Lyre Magnitude visuelle: 8,3. Dimensions: 8,8'. Niveau de difficulté: 3/4 Cet amas globulaire discret se présente sous la forme d'une petite boule diffuse, et demandera un peu d'attention lors de sa recherche pour être débusqué car bien qu'il soit visible facilement en vision directe, sa nature peut ne pas sauter aux yeux immédiatement. Par chance il est facile à localiser, se trouvant au milieu d'un segment tracé par les étoiles Albireo du Cygne et Gamma de la Lyre et dans un champ riche avec de nombreuses étoiles repère. M57 - Nébuleuse planétaire Constellation: Lyre Magnitude visuelle: 8,8. Dimensions: 1'. Niveau de difficulté: 3/4 Le deuxième objet du Catalogue Messier dans la constellation de la Lyre est quant à lui éminemment plus célèbre. La fameuse "Nébuleuse annulaire de la Lyre", prisée des astronomes amateurs, peut être localisée avec des jumelles 10x50, idéalement bien stabilisées, dès lors que l'on scrute attentivement le champ où elle se trouve. Le petit rond de fumée ne se révèlera ici que sous un aspect quasi-stellaire, telle une étoile faible, mal définie et un peu empâtée, mais bel et bien présente à son emplacement attendu. M58 - Galaxie Constellation: Vierge Magnitude visuelle: 9,7. Dimensions: 5,9' x 4,7'. Niveau de difficulté: 4/4 Cette spirale barrée n'étant ni la plus brillante ni la plus évidente de l'Amas de la Vierge, il conviendra à ce titre d'avoir engrangé quelques succès sur des galaxies plus aisées avant de la rechercher, comme par exemple les "faciles" M49, M60, puis la voisine M59 qui est tout juste un peu plus facile. La détection de M58 peut donc être assez délicate, la vision décalée est de rigueur, la méthode du "balayage" peut être également utilisée, et son intérêt visuel reste limité, c'est une nébulosité mal définie, plutôt ronde et très diaphane. M59 - Galaxie Constellation: Vierge Magnitude visuelle: 9,6. Dimensions: 5,4' x 3,7'. Niveau de difficulté: 3/4 Cette galaxie relativement discrète se montre tout de même un peu plus facile que l'entrée précédente, grâce à une magnitude à peine plus élevée mais concentrée dans une taille plus petite. Avec un noyau central plus condensé qui apparaît facilement en vision indirecte, elle prend un aspect quasi-stellaire. L'intérêt visuel est faible et elle demeure plus difficile que l'entrée suivante, qui constituera le meilleur choix pour commencer la traque des galaxies du Messier dans ce secteur de la Vierge. M60 - Galaxie Constellation: Vierge Magnitude visuelle: 8,8. Dimensions: 7,4' x 6'. Niveau de difficulté: 2/4 Peut-être la deuxième galaxie la plus facile dans la Vierge après M49, donc un choix pertinent pour débuter les observations galactiques dans ce "nid de nébuleuses". Sa localisation est tout de même moins jalonnée que M49, sans étoile brillante pour encadrer sa position. Néanmoins elle révèle facilement en vision directe son halo compact d'une brillance uniforme. M61 - Galaxie Constellation: Vierge Magnitude visuelle: 9,6. Dimensions: 7,2' x 4,7'. Niveau de difficulté: 4/4 Sa localisation est facilitée par une position à mi-chemin entre les étoiles 16 Vir et 17 Vir, mais elle reste une observation délicate. Vue plutôt difficilement en vision indirecte, elle paraît diffuse et uniforme, ronde, et se trouve proche à l'Est d'une étoile de magnitude 8. M62 - Amas globulaire Constellation: Scorpion Magnitude visuelle: 6,5. Dimensions: 15'. Niveau de difficulté: 2/4 Amas globulaire dont l'aspect lui permet de figurer plutôt dans la partie haute du classement, de taille respectable et d'une magnitude relativement élevée le rendant visible immédiatement en vision directe, avec un centre plus brillant et quasiment ponctuel entouré d'un halo diffus. Bien qu'il ne soit pas l'objet le plus difficile du Messier, d'assez loin d'ailleurs, c'est pourtant le dernier que j'ai observé, et avec lui que j'ai achevé ma revue des 110 cibles du Catalogue. Cherchant une explication rationnelle à cet état de fait, je ne peux que me hasarder à mettre à ce compte sa position très basse, limitant les créneaux d'observation favorables (mais c'est le cas de bien d'autres moins faciles), ou le fait que la recherche aux jumelles des amas globulaires dans cette zone du ciel constitue une tâche d'aussi longue haleine que la traque des galaxies dans l'Amas de la Vierge, et un challenge largement comparable à même d'occuper l'observateur un bon moment. M63 - Galaxie Constellation: Chiens de Chasse Magnitude visuelle: 8,6. Dimensions: 12,6' x 7,2'. Niveau de difficulté: 2/4 La belle "Galaxie du Tournesol" propose une observation facile et gratifiante. Un peu isolée, elle se détache immédiatement en vision directe et laisse voir un allongement dans un rapport 1/4, mais d'une brillance uniforme. Un autre trait caractéristique est cette petite étoile faible de magnitude 9,3 proche du bord Nord-est de la galaxie. M64 - Galaxie Constellation: Chevelure de Bérénice Magnitude visuelle: 8,5. Dimensions: 10' x 5,4'. Niveau de difficulté: 2/4 Une autre observation facile, bien qu'aux jumelles la "Galaxie de l'Oeil Noir" ne révèlera pas son trait caractéristique. Dans un champ esthétique relevé d'étoiles brillantes, il est aisé de la localiser entre la pointe de l'amas Melotte 111 et l'étoile Alpha Com. Son noyau rond et brillant se révèle en vision directe, tandis que la vision indirecte suggère un faible halo entourant l'ensemble. M65 - Galaxie Constellation: Lion Magnitude visuelle: 9,3. Dimensions: 10' x 3'. Niveau de difficulté: 3/4 Membre du célèbre "Trio du Lion", elle se trouve proche d'une petite étoile de magnitude 7, et l'allongement perceptible de son halo semble pointer vers celle-ci. Il peut toutefois être nécessaire d'utiliser la vision décalée pour qu'elle devienne parfaitement évidente, elle est en effet plus discrète que M66, mais avec le même aspect allongé dans un rapport de 1/3 et la même orientation, présentant une apparence très semblable à sa voisine tout en étant moins lumineuse. M66 - Galaxie Constellation: Lion Magnitude visuelle: 8,9. Dimensions: 9,1' x 4,2'. Niveau de difficulté: 2/4 Le membre du Trio du Lion le plus évident devrait donc se révéler en premier dans le champ une fois le groupe localisé. Quand c'est chose faite, elle apparaît plutôt facilement en vision directe, d'aspect diffus et d'une brillance uniforme, bien allongée dans un rapport de 1/3 en et s'étirant sur un axe Nord/Sud, l'allongement du halo étant plus facilement perceptible en vision indirecte. M67 - Amas ouvert Constellation: Cancer Magnitude visuelle: 6,1. Dimensions: 30'. Niveau de difficulté: 1/4 Ce bel et grand amas ouvert apparaît diffus de prime abord en vision directe. En y prêtant attention, en vision décalée il se dégage une nette impression de grouillement d'étoiles, dont trois ou quatre sont à la limite d'être résolues. Une étoile de magnitude 7,8 (ne lui étant pas liée physiquement) brille sur son flanc Ouest, alors qu'un faible doublet stellaire à peine résolu se détache à l'opposé. Il paraît allongé sur un axe Nord-est/Sud-ouest, sensation sûrement accentuée par l'agencement des étoiles les plus brillantes se détachant devant l'amas. M68 - Amas globulaire Constellation: Hydre Magnitude visuelle: 7,8. Dimensions: 11'. Niveau de difficulté: 3/4 Cet amas globulaire modeste aurait pu être une observation encore plus délicate s'il n'avait pas été facile à localiser grâce aux étoiles Delta et Beta de la constellation du Corbeau dont il suffit de prolonger une demi fois le segment pour tomber dessus, et grâce à sa proximité à environ un degré d'une étoile de 5e magnitude. Sans ça, il aurait pu se faire facilement oublier dans la grande constellation de l'Hydre et dans une zone du ciel assez "pauvre". Du reste l'amas en lui-même n'est pas une vision très attrayante, bien que relativement large il est strictement diffus, et souffre d'une position basse sur la voûte céleste, il faudra donc privilégier un passage au méridien au-dessus d'un horizon Sud idéalement exempt de pollution lumineuse. M69 - Amas globulaire Constellation: Sagittaire Magnitude visuelle: 7,6. Dimensions: 9,8'. Niveau de difficulté: 3/4 Si la localisation de ce petit amas globulaire, inscrit dans l'astérisme de la "théière" du Sagittaire ne devrait pas poser de problème, son observation en revanche peut s'avérer bien délicate. Vu plutôt difficilement en vision indirecte, de taille modeste et d'aspect diffus, mieux vaut mettre toutes les chances de son côté et attendre qu'il passe au plus haut dans un ciel le plus propre possible. Avec son compagnon M70, qui se trouve à environ 2 degrés à l'Est sur la même déclinaison, ils font partie des amas globulaires les plus faibles et donc les plus délicats à observer du Catalogue Messier. Autant dire qu'il conviendra de s'être fait les dents auparavant sur des cibles plus faciles - dont le Sagittaire ne manque pas par ailleurs - avant de s'y attaquer. M70 - Amas globulaire Constellation: Sagittaire Magnitude visuelle: 7,9. Dimensions: 8'. Niveau de difficulté: 3/4 Proche de M69, et sur la même déclinaison d'environ -32°, il se montre à peine plus facile que ce dernier, seulement pour présenter une taille apparente un petit peu plus importante (contrairement à ce que les données physiques peuvent laisser penser). Il reste relativement faible et diffus, tout juste plus étendu que M69 avec qui il est très comparable. Etant intrinsèquement un objet bas et difficile, les conditions d'observations sont primordiales pour espérer l'observer avec succès. M71 - Amas globulaire Constellation: Flèche Magnitude visuelle: 8,2. Dimensions: 7,2'. Niveau de difficulté: 2/4 Unique représentant de la petite constellation de la Flèche, ce petit amas globulaire compact et relativement brillant se révèle assez facilement, d'autant qu'il est très aisé à localiser au sein de l'astérisme qui a donné son nom à la constellation. Il propose l'aspect typique d'un petit amas globulaire vu au travers de jumelles, et pour qui en a bien appréhendé l'apparence avant de le rechercher, ne devrait poser aucune difficulté. M72 - Amas globulaire Constellation: Verseau Magnitude visuelle: 9,3. Dimensions: 6,6'. Niveau de difficulté: 3/4 De petite taille apparente et peu brillant, cet amas globulaire figure parmi les plus difficiles du Catalogue Messier, c'est pourquoi il conviendra d'avoir engrangé quelques succès sur des cibles plus faciles avant de s'y frotter et privilégier de bonnes conditions d'observation. Il est vu moyennement facilement en vision directe, d'aspect stellaire mais sans éclat, tandis que la vision indirecte révèle la présence d'un petit halo qui élargit légèrement l'ensemble. M73 - Astérisme Constellation: Verseau Magnitude visuelle: 9. Dimensions: 2,8'. Niveau de difficulté: 4/4 Cet objet "exotique" du Catalogue dont la nature n'est pas réellement tranchée (amas d'étoiles liées physiquement ou alignement fortuit) n'est pas le plus spectaculaire et encore moins le plus facile, pourtant il faudra bien s'y intéresser si l'on a pour but d'observer l'intégralité du Messier. Sa détection requiert de bonnes conditions d'observation et idéalement des jumelles bien stabilisées. Des 4 étoiles principales qui le composent, une seule a une magnitude visuelle de 10 et peut à ce titre être résolue plutôt difficilement en vision indirecte. Elle semble être entourée d'une faible halo nébuleux trahissant la présence des trois autres étoiles principales (de magnitudes beaucoup plus faibles). Ainsi, cette vision du groupe, bien que franchement ténue, confère à l'ensemble un aspect de petite nébulosité qui, en tout cas derrière une paire de jumelles, peut laisser imaginer qu'on puisse le confondre avec un objet d'une autre nature. Bien sûr le ciel regorge de ce genre de petits groupes à la limite de la visibilité, on peut donc raisonnablement penser que celui-ci ne doit son passage à la postérité que grâce à sa toute proximité avec l'objet M72. M74 - Galaxie Constellation: Poissons Magnitude visuelle: 9,4. Dimensions: 10,2' x 9,5'. Niveau de difficulté: 4/4 Si elle n'est pas difficile à localiser, cette faible galaxie spirale se présentant de face est franchement délicate à observer. Présentant une magnitude surfacique très faible de 14,4 et une taille relativement modeste, il est impératif de privilégier les meilleures conditions d'observation possibles pour espérer distinguer un faible noyau central à peine plus brillant, timidement entouré d'un halo rond très diffus visible difficilement en vision décalée. Avec une déclinaison de seulement 15°, il est également nettement préférable de choisir le moment où elle passera au plus haut dans le ciel, car compte tenu de sa difficulté intrinsèque, l'absorption atmosphérique peut annihiler tout espoir de la débusquer. M75 - Amas globulaire Constellation: Sagittaire Magnitude visuelle: 8,5. Dimensions: 6,8'. Niveau de difficulté: 3/4 Passé la difficulté de sa localisation à la frontière des constellations du Sagittaire et du Capricorne, dans une zone un peu pauvre en jalons stellaires, son observation devrait se faire sans difficulté majeure malgré une taille apparente et une magnitude modestes. L'observateur rompu à l'exercice reconnaîtra sans mal son aspect typique de petit amas globulaire, quasi-stellaire mais nettement empâté sur son pourtour. M76 - Nébuleuse planétaire Constellation: Persée Magnitude visuelle: 10,1. Dimensions: 2,7' x 1,8'. Niveau de difficulté: 4/4 La septième dizaine des objets du Catalogue de Messier va décidément nous donner du fil à retordre, en effet voici parmi l'un des plus difficile, si ce n'est le plus difficile. Il m'a fallu personnellement de nombreuses tentatives avant de parvenir à l'observer avec succès, aussi ne vous découragez pas immédiatement en cas d'échec. Il va sans dire que la qualité du ciel est primordiale, de même qu'une parfaite stabilité des jumelles. Pour vous donner un ordre d'idée des conditions à réunir, lors d'une observation réussie une étoile proche de magnitude visuelle 10,2 est vue nettement en vision décalée. Alors, la nébuleuse planétaire de la "Petite Haltère" pourra se laisser saisir sous la forme d'une toute petite tache diffuse, informe, particulièrement diaphane mais persistante en vision décalée. Etant la plus délicate, gageons qu'elle sera la dernière nébuleuse planétaire du Catalogue que vous observerez, je vous souhaite donc l'immense satisfaction de porter ce nombre à quatre…soit la totalité! M77 - Galaxie Constellation: Baleine Magnitude visuelle: 8,9. Dimensions: 7' x 6'. Niveau de difficulté: 3/4 Cette galaxie spirale vue de face a la particularité de se trouver presque exactement sur l'équateur céleste, ainsi que la bonne idée d'être très facile à pointer grâce à la proximité de l'étoile Delta de la Baleine. Pour ce qui est de son observation, elle devrait se révéler relativement facilement en vision indirecte, sous la forme d'une nébulosité plutôt ronde, sans différence de luminosité marquée entre son noyau et sa périphérie. M78 - Nébuleuse par réflexion Constellation: Orion Magnitude visuelle: 8,3. Dimensions: 8' x 6'. Niveau de difficulté: 2/4 Le troisième objet de Messier dans la constellation d'Orlon est peut être justement éclipsé par le duo vedette M42 et M43, pourtant il reste une cible relativement facile, visible en vision directe comme une faible nébulosité compacte à la forme globalement ronde mais irrégulière, son aspect et sa luminosité sont d'ailleurs assez comparables avec une M43 dont on aurait retiré l'étoile centrale. M79 - Amas globulaire Constellation: Lièvre Magnitude visuelle: 7,7. Dimensions: 9,6'. Niveau de difficulté: 2/4 Un amas globulaire de taille et de brillance relativement modestes, qui se trouve bien esseulé à l'écart de ses semblables et seul représentant d'une constellation peu courue. Avec une position basse sur la voûte céleste à environ -24° de déclinaison, il s'en est fallu de peu pour qu'il tombe dans l'oubli. Fort heureusement son intérêt visuel justifie de le rechercher, d'autant qu'il est facile à localiser juste à côté d'une étoile de 5ème magnitude. D'apparence stellaire lorsqu'il est observé en vision directe, un mince halo lui donnant un aspect empâté se révèle facilement en vision indirecte, conférant à ce petit objet compact l'aspect typique qu'on peut en attendre. M80 - Amas globulaire Constellation: Scorpion Magnitude visuelle: 7,3. Dimensions: 10'. Niveau de difficulté: 2/4 Très facile à localiser dans la constellation du Scorpion, même s'il est bien plus modeste que son voisin M4 il reste observable sans difficulté en vision directe et devrait sauter aux yeux d'un observateur familier de la vision de ce type d'objet. M81 - Galaxie Constellation: Grande Ourse Magnitude visuelle: 6,9. Dimensions: 26,9' x 14,1'. Niveau de difficulté: 2/4 Parmi les galaxies les plus faciles à observer aux jumelles depuis l'hémisphère nord, M81 est une sérieuse prétendante aux premières places. Accessible immédiatement en vision directe, elle propose un noyau brillant et dense, entouré d'un halo plus diffus s'étendant sensiblement en vision indirecte prenant une nette forme ovale. Elle est bien sûr célèbre pour former un couple remarquable avec une deuxième galaxie, qui n'est autre que l'entrée suivante. M82 - Galaxie Constellation: Grande Ourse Magnitude visuelle: 8,4. Dimensions: 11,2' x 4,3'. Niveau de difficulté: 2/4 La compagne de M81 au sein de ce duo offre une vision bien différente. Elle-même visible immédiatement en vision directe, son aspect allongé dans un rapport 1/5 permet d'identifier aisément sa morphologie caractéristique qui lui vaut son surnom de "Galaxie du Cigare". Sa brillance uniforme est sensiblement égale à celle du halo entourant sa voisine, pourtant par effet de contraste elle semble se détacher plus nettement du fond du ciel. M83 - Galaxie Constellation: Hydre Magnitude visuelle: 7,5. Dimensions: 12,9' x 11,5'. Niveau de difficulté: 3/4 Si sur le papier la magnitude apparente de cette galaxie de taille respectable peut la faire sembler facile, la réalité est très différente pour les observateurs des latitudes métropolitaines, où elle culmine difficilement à une vingtaine de degrés au-dessus de l'horizon. Dans ces conditions délicates la belle galaxie spirale vue de face ne se dévoile qu'en vision indirecte sous la forme d'une pâle lueur ronde et uniforme, relativement étendue. Les observateurs des latitudes les plus méridionales seront donc grandement favorisés, tandis que pour les autres la tâche peut se révéler ardue. M84 - Galaxie Constellation: Vierge Magnitude visuelle: 9,1. Dimensions: 6,5' x 5,6'. Niveau de difficulté: 3/4 Cette galaxie lenticulaire de petite taille apparente est membre de la fameuse "Chaîne de Markarian", aux jumelles elle apparaît assez difficilement en vision indirecte comme une petite boule ronde et diffuse. Dans le même champ on peut trouver M86 qui est très proche, d'une apparence semblable tout en étant plus facile à observer. Une autre difficulté inhérente à la densité de cette zone du ciel en terme de cibles galactiques est l'identification formelle et la localisation des cibles en présence, à cet effet une carte de champ précise est d'un grand secours. Cela étant, si vous éprouvez cette difficulté c'est plutôt bon signe car cela signifiera que votre ciel est de bonne qualité! M85 - Galaxie Constellation: Chevelure de Bérénice Magnitude visuelle: 9,1. Dimensions: 7,1' x 5,5'. Niveau de difficulté: 3/4 Une autre galaxie lenticulaire membre de l'amas de la Vierge, facile à localiser au milieu d'un segment reliant les étoiles 24 Com et 11 Com. Elle est vue immédiatement en vision indirecte, plutôt large et légèrement ovale, s'allongeant sur un axe Nord-est/Sud-ouest, uniformément diffuse. Après quelques minutes elle se révèle relativement persistante en vision directe. M86 - Galaxie Constellation: Vierge Magnitude visuelle: 8,9. Dimensions: 7,5' x 5,5'. Niveau de difficulté: 3/4 Le membre le plus évident de la Chaîne de Markarian est vue facilement en vision indirecte, large et d'une brillance uniforme, globalement ronde. Très proche à l'Ouest est visible M84, d'apparence semblable mais moins brillante et assez nettement plus difficile. M87 - Galaxie Constellation: Vierge Magnitude visuelle: 8,6. Dimensions: 8,3' x 6,6'. Niveau de difficulté: 3/4 Cette immense galaxie elliptique située au centre de l'amas de la Vierge est de notre point de vue plus isolée au Sud du couple M86-M84, tout en étant relativement plus facile que M86 bien que visuellement légèrement moins étendue. Elle est vue facilement en vision indirecte, d'apparence ronde et uniforme, tandis qu'on ne peut s'empêcher d'imaginer le trou noir supermassif en son coeur qui a récemment été mis à l'honneur à l'occasion de la première photographie jamais réalisée de ce type d'objet, propulsant M87 au rang des célébrités. M88 - Galaxie Constellation: Chevelure de Bérénice Magnitude visuelle: 9,6. Dimensions: 6,9' x 3,7'. Niveau de difficulté: 3/4 Située aux abords de la limite Sud de la constellation de la Chevelure de Bérénice, son repérage et son identification sont facilités par la proximité d'une étoile de 7ème magnitude à un degré à l'Ouest. Vue facilement en vision indirecte, on y perçoit un allongement dans un rapport de 1/3 à 1/4 sur un axe Nord-Sud. M89 - Galaxie Constellation: Vierge Magnitude visuelle: 9,8. Dimensions: 5,1' x 4,7'. Niveau de difficulté: 4/4 Dans un champ particulièrement riche en cibles qui oblige à forcer son attention, cette faible galaxie elliptique figure parmi les plus délicates. Il faudra insister pour la percevoir de manière fugace en vision décalée, et éventuellement avoir recours à la méthode du balayage. Les conditions d'observation sont donc primordiales pour avoir un espoir de détecter cette très faible petite nébulosité ronde. M90 - Galaxie Constellation: Vierge Magnitude visuelle: 9,5. Dimensions: 9,5' x 4,4'. Niveau de difficulté: 4/4 À environ un degré au Nord-est de M89, cette galaxie d'une nature différente est une spirale vue de 3/4 qui est à peine moins difficile à détecter que sa voisine, donc très faible et délicate à saisir par intermittence en vision décalée, un éventuel allongement de son halo n'ayant pas été perçu de manière convaincante. Les deux cibles sus-citées tenant conjointement dans une petite portion de ciel au centre du champ des jumelles, une bonne stratégie consiste à balader son regard de l'une à l'autre jusqu'à ce qu'elles se révèlent, ce que devrait faire M90 en premier. M91 - Galaxie Constellation: Chevelure de Bérénice Magnitude visuelle: 10,2. Dimensions: 5,4' x 4,4'. Niveau de difficulté: 4/4 Proche de M88 dont elle se situe à environ un degré vers l'Est, cette galaxie spirale barrée est une observation délicate, comme peut le laisser présager sa magnitude visuelle annoncée. Pour autant, en pratique elle se révèle très légèrement plus facile qu'une cible comme M90, même si la vision indirecte reste de rigueur et le balayage apprécié pour détecter la petite nébulosité ronde. La pondération de sa difficulté est peut-être à relier avec sa morphologie, car elle présente un noyau brillant et une barre centrale évidente dans des instrument beaucoup plus gros. M92 - Amas globulaire Constellation: Hercule Magnitude visuelle: 6,4. Dimensions: 14'. Niveau de difficulté: 2/4 "L'autre" amas globulaire de la constellation d'Hercule est un peu moins facile à localiser que M13 mais n'a pas à rougir de la comparaison. Tout en affichant une taille apparente plus modeste, il se montre évident avec un centre compact et brillant, presque stellaire, entouré d'un halo diffus facilement visible en vision indirecte. La comparaison entre ces deux objets proches est une bonne référence pour appréhender l'apparence classique des amas globulaires derrière une paire de jumelles, en commençant par un représentant majeur comme M13, puis en glissant vers un M92 plus modeste, on se fera une bonne idée de l'aspect de ce type d'objets qu'on sera amené à rechercher souvent en parcourant le Catalogue. M93 - Amas ouvert Constellation: Poupe Magnitude visuelle: 6,2. Dimensions: 10'. Niveau de difficulté: 2/4 Très joli petit amas brillant, parfaitement détaché d'un environnement pourtant dense dans cette région du ciel, son aspect évoque celui d'une comète! À son extrémité Ouest se trouve un petit doublet stellaire très serré de 8ème magnitude, figurant un noyau brillant, tandis que vers l'Est de l'amas s'étire une partie plus diffuse en forme de "queue", définie par un saupoudrage d'étoiles plus faibles et non résolues mais conférant une certaine impression de densité en vision décalée. Je trouve qu'à l'instar de beaucoup de cibles, mais plus particulièrement pour une poignée d'entre elles dont M93 fait partie, son observation aux jumelles rappelle poétiquement la raison d'être du Catalogue Messier. M94 - Galaxie Constellation: Chiens de Chasse Magnitude visuelle: 8,2. Dimensions: 11,2' x 9,1'. Niveau de difficulté: 3/4 Si sa magnitude peut laisser penser qu'elle constitue une observation relativement facile, derrière une paire de jumelles elle n'est pas franchement évidente à identifier à cause de son apparence visuelle. D'autant que sa localisation peut être délicate malgré une approche facile depuis les étoiles Cor Caroli et Chara, une fois dans la zone il y a peu d'étoiles-repère proches, le fond du ciel est bien clairsemé et M94 peut passer inaperçue à première vue. Avec un aspect très compact, ramassé autour d'un noyau brillant d'aspect stellaire en vision directe, il faut user de la vision décalée pour discerner un petit halo diffus baignant timidement ce centre ponctuel, semblable à une étoile empâtée et donnant à l'ensemble une forme ronde, la galaxie étant vue de face. M95 - Galaxie Constellation: Lion Magnitude visuelle: 9,7. Dimensions: 7,4' x 5'. Niveau de difficulté: 4/4 Entre les pattes du Lion on peut trouver un deuxième groupe de galaxies appartenant au Catalogue Messier, moins courues que le célèbre Trio et bien moins évidentes. Plus particulièrement M95, perdue dans un ciel noir sans étoiles, elle est la plus délicate à mettre en évidence. Vue d'abord difficilement en vision décalée et en balayage, puis au bout d'un petit moment à peine plus persistante en stabilisant la vision. Une sensation d'allongement du halo est subtilement perçue tandis qu'apparaît une étoile faible de magnitude 10,2 très proche à l'Est, presque en sur-impression devant le halo et formant un couple serré avec le petit noyau brillant difficile. À un gros degré vers l'Est sa voisine M96 se montre sensiblement plus évidente. M96 - Galaxie Constellation: Lion Magnitude visuelle: 9,3. Dimensions: 7,6' x 5,2'. Niveau de difficulté: 3/4 La galaxie éponyme du groupe situé sous le ventre du fauve a beau en être la plus brillante, elle reste difficile à pointer du fait de l'absence d'étoiles-repère dans ce secteur. Mieux vaut donc compter sur de bonnes conditions d'observation permettant de la détecter en scrutant entre les étoiles 52 et 53 Leo. Elle alors est vue facilement en vision indirecte, avec un noyau plus dense et un halo qui semble irrégulier, un possible allongement est perçu plus difficilement. À l'occasion de cet exercice de vision périphérique attentive, le troisième membre de ce regroupement, d'une difficulté intermédiaire entre M95 et M96, peut être détecté à environ un degré au Nord-est, il s'agit de M105. M97 - Nébuleuse planétaire Constellation: Grande Ourse Magnitude visuelle: 9,9. Dimensions: 3,4' x 3,3'. Niveau de difficulté: 3/4 La "Nébuleuse planétaire du Hibou" se révèle plus facile que sa magnitude visuelle annoncée ne laisse présager, grâce à son étendue la rendant bien plus imposante qu'une faible étoile non résolue et trahissant sa nature, combinée à une magnitude surfacique relativement élevée et concentrée dans des limites bien tranchées lui permettant par contraste de bien se détacher du fond du ciel lorsque celui-ci est assez sombre. D'abord détectée uniquement en vision décalée de façon intermittente, elle est vue ensuite de manière permanente sous la forme d'un petit disque de fumée, jusqu'à se révéler enfin assez franchement en vision directe si l'on daigne insister un peu. M98 - Galaxie Constellation: Chevelure de Bérénice Magnitude visuelle: 10,1. Dimensions: 9,5' x 3,2'. Niveau de difficulté: 4/4 Cette très faible galaxie spirale de l'Amas de la Vierge est à mon sens la plus difficile à observer parmi toutes les galaxies répertoriées dans le Catalogue Messier, et même bien plus que de nombreuses galaxies du Catalogue NGC. Une observation particulièrement délicate donc, à tenter dans les meilleures conditions de transparence et de noirceur du ciel! Fort heureusement, sa proximité avec l'étoile brillante 6 Com permet d'écarter la difficulté supplémentaire de sa localisation. Après plusieurs tentatives infructueuses, je suis parvenu à l'observer à plusieurs reprises lors d'une bonne soirée durant laquelle j'ai cumulé en plusieurs passages une heure et trente minutes d'intégration visuelle sur cette seule cible, jusqu'à parvenir à en obtenir une vision suffisamment persistante et régulière pour la placer parfaitement sur un dessin, en compagnie notamment de deux étoiles de magnitude 10,4. Elle s'est révélée évidemment très ténue et très peu contrastée mais assez large, son allongement et son orientation étant perceptibles. M98 étant la dernière à bien vouloir se dévoiler, c'est par elle que se sont achevées mes observations de l'ensemble des galaxies du Messier aux jumelles 10x50, ce qui revient à vous conseiller chaudement de ne pas commencer par celle-ci! M99 - Galaxie Constellation: Chevelure de Bérénice Magnitude visuelle: 9,9. Dimensions: 5,4' x 4,8'. Niveau de difficulté: 4/4 Non loin de M98, cette autre galaxie spirale propose une observation sensiblement plus facile, tout en restant dans la catégorie des galaxies les plus discrètes du Catalogue. Sa localisation est particulièrement facile avec la présence de quelques étoiles brillantes, permettant d'utiliser la vision périphérique tout en attendant qu'elle se dévoile à l'endroit précis où on l'attend, ce qu'elle devrait finir par faire si les conditions sont suffisamment bonnes, sous la forme d'une timide nébulosité ronde détectable plutôt difficilement en vision décalée. M100 - Galaxie Constellation: Chevelure de Bérénice Magnitude visuelle: 9,3. Dimensions: 7,4' x 6,3'. Niveau de difficulté: 4/4 Leur proximité dans le ciel comme dans le Catalogue ne doit rien au hasard. La dernière cible de ce redoutable tiercé de galaxies dans la Chevelure de Bérénice, après M98 et M99, constitue également un petit challenge pour l'observateur, de repérage d'abord, puis de détection. D'un niveau de difficulté intermédiaire entre les deux dernières citées, elle est desservie par une orientation qui nous la présente quasiment de face, diluant sa luminosité sur une plus grande surface, ce qui après quelques minutes d'attention la rend visible difficilement uniquement en vision décalée et de manière intermittente. M101 - Galaxie Constellation: Grande Ourse Magnitude visuelle: 7,9. Dimensions: 22'. Niveau de difficulté: 3/4 La grande "Galaxie du Moulinet", somptueuse en photographie, se révèle assez délicate à observer dès que les conditions d'observation se dégradent. D'une taille apparente proche de celle de la pleine Lune, sa faible luminosité se retrouve étalée sur une grande surface, en faisant une cible très peu contrastée affichant une magnitude surfacique particulièrement faible de 14,8. La même problématique se retrouve sur des galaxies comme M33. Aussi, si sa localisation est aisée puisqu'elle forme un triangle équilatéral avec les étoiles Alkaid et Mizar de la Grande Ourse, son observation ne doit pas générer trop d'attentes au risque de manquer le pâle halo très large de forme parfaitement ronde, aux contours mal définis, toutefois franchement évident en vision directe dans de bonnes conditions une fois que l'on se sera familiarisé avec son aspect. M102 - Galaxie Constellation: Dragon Magnitude visuelle: 9,9. Dimensions: 5,2' x 2,3'. Niveau de difficulté: 4/4 Si l'on se fie à l'hypothèse la plus probable faisant consensus, le 102ème objet est bien la galaxie spirale NGC 5866, et visuellement cela ferait bien nos affaires car elle est la seule accessible aux jumelles dans son secteur, ce qui semble ajouter de la cohérence à l'hypothèse sus-citée en la plaçant au rang des galaxies faibles du Catalogue Messier mais d'importance comparable. Pas trop compliquée à localiser, elle se révèle néanmoins délicate à détecter, ce qui peut être fait en vision indirecte de façon intermittente plutôt difficilement. D'apparence très diffuse, un allongement dans un rapport d'environ 1/2 peut être perçu, permettant d'appréhender son orientation générale. M103 - Amas ouvert Constellation: Cassiopée Magnitude visuelle: 7,4. Dimensions: 6'. Niveau de difficulté: 2/4 Petit amas compact et facile à observer, se détachant bien du fond de ciel, structuré autour de trois étoiles brillantes alignées et bien résolues à l'avant, ce qui lui donne un aspect allongé. Tout de même, il faut bien l'avouer: c'est un amas assez pauvre et moins spectaculaire que bien d'autres, y compris des cibles du Catalogue NGC et en particulier l'amas NGC 663 qui est tout proche. En conséquence, une difficulté qu'on attendait pas pour un objet du Messier sera de bien identifier M103 dans une zone qui peut compter, selon le champ réel des jumelles utilisées, jusqu'à 6 amas ouverts, dont certains comme dit plus haut supérieurs ou comparables en taille et en magnitude. M104 - Galaxie Constellation: Vierge Magnitude visuelle: 8. Dimensions: 9' x 4'. Niveau de difficulté: 3/4 Si elle n'était pas si basse dans le ciel la "Galaxie du Sombrero" serait sans doute une des plus remarquables aux jumelles. Malheureusement l'absorption atmosphérique faisant son oeuvre, l'éclat de la belle se voit largement atténué, bien que laissant percevoir facilement en vision indirecte un bulbe central allongé dans un rapport 1/3 sur un axe Est/Ouest, encadré de quelques étoiles faibles et d'autres brillantes. Bien qu'elle appartienne géographiquement à la Vierge, elle est à mon sens plus facile à pointer en cheminant depuis la constellation du Corbeau. Elle est également un bon étalon pour jauger les conditions de transparence avant de tenter M83 qui se trouve environ 20 degrés plus bas! M105 - Galaxie Constellation: Lion Magnitude visuelle: 9,3. Dimensions: 5,1' x 4,6'. Niveau de difficulté: 4/4 Un gros degré au Nord-est du couple M96-M95 peut être trouvé le troisième membre du groupe, un peu plus facile que M95 grâce à une taille plus ramassée et donc une magnitude surfacique plus élevée. Vue d'abord assez difficilement en vision indirecte, faible, de petite taille et globalement ronde, elle est vue ensuite plus facilement en balayage, s'élargissant un peu, sans différence de luminosité entre le noyau et la périphérie. Si une toute petite tache très proche de M105 devient visible, sa compagne NGC 3384 vous indiquera que les conditions ne sont pas loin d'être excellentes! M106 - Galaxie Constellation: Chiens de Chasse Magnitude visuelle: 8,4. Dimensions: 18,6' x 7,2'. Niveau de difficulté: 2/4 À mon sens M106 est une des galaxies du Messier les plus faciles et gratifiantes aux jumelles, peut-être injustement éclipsée par des célébrités voisines comme M81 ou M51. Visible immédiatement en vision directe, avec un noyau brillant entouré d'un halo diffus dont l'allongement dans un rapport 1/3 est visible facilement en vision indirecte, la galaxie étant vue de profil. D'une taille respectable, elle semble flotter sur un fond de ciel bien noir dans une zone plus pauvre en étoiles brillantes. M107 - Amas globulaire Constellation: Ophiucus Magnitude visuelle: 7,9. Dimensions: 13'. Niveau de difficulté: 3/4 Fort heureusement rendu facile à localiser depuis l'étoile Zeta d'Ophiucus et s'inscrivant au sein d'un arrangement en rectangle d'étoiles de magnitudes égales bien reconnaissable, sa détection est ainsi aisée. Mais visuellement il n'est sûrement pas le plus évident de cette zone du ciel qui nous avait habitué à de gros clients. Observé à la limite de la vision directe, uniformément diffus et tout de même assez faible, il n'est évident en vision indirecte que grâce à la relative étendue de son halo. M108 - Galaxie Constellation: Grande Ourse Magnitude visuelle: 10. Dimensions: 7,7' x 2,7'. Niveau de difficulté: 4/4 Une cible très délicate à observer malgré un pointage facile depuis l'étoile Merak de la Grand Ourse. Vue difficilement en vision décalée, la "Galaxie de la Planche de Surf" montre malgré tout un allongement sensible dans un rapport de 1/3, sur un axe Est/Ouest. Juste au Sud, et prolongeant le segment qui relie M108 à une étoile de 7ème magnitude, la nébuleuse planétaire M97 est bien plus facile à observer, et sa validation devrait être un préalable avant de s'attaquer à la difficile M108 pour s'assurer que les conditions d'observation s'y prêtent. M109 - Galaxie Constellation: Grande Ourse Magnitude visuelle: 9,8. Dimensions: 7,2' x 4,7'. Niveau de difficulté: 4/4 Très facile à localiser juste en-dessous de l'étoile Gamma de la Grande Ourse. Pourtant cette dernière avec sa grosse magnitude de 2,4 représente une gêne considérable pour l'observation de cette discrète galaxie spirale, et mieux vaut la sortir du champ après avoir repéré les trois petites étoiles alignées juste au Sud-est du phare de Phecda. De ces trois petites étoiles, celle du centre paraît suspecte et pour cause, M109 se trouve juste en-dessous, donnant à cette étoile un aspect empâté sur son Sud-Est, décelable assez difficilement en vision décalée et trahissant la présence de cette timide galaxie. M110 - Galaxie Constellation: Andromède Magnitude apparente: 8,1. Dimensions: 18,6' x 10,5'. Niveau de difficulté: 3/4 Le dernier objet du Catalogue Messier est, comme son numéro ne l'indique pas, une galaxie satellite de la grande galaxie d'Andromède M31. À rechercher plus loin du halo de la géante et à l'opposé de l'autre petite galaxie satellite M32, dans de bonnes conditions elle est aisément visible en vision indirecte. Largement séparée de la galaxie principale par une bande de ciel bien sombre, elle se montre assez large, avec un centre plus brillant et un halo étendu de forme ovale. ------------------------------------------------------------------------------------- Cette revue détaillée étant terminée, comme promis voici une proposition de classement de ces mêmes cibles par niveau de difficulté, une sorte de progression logique de mon point de vue totalement subjectif, où la difficulté croissante des observations devrait être contrebalancée par les aptitudes développées grâce à la recherche des cibles précédentes plus faciles. Les objets les plus faciles, pour lesquels un instrument n'est même pas nécessaire! M45 - M44 - M24 - M7 - M42 - M31 Les objets très faciles, à rechercher en priorité, et mine de rien vous aurez observé près d'un tiers du Catalogue! M41 - M25 - M39 - M35 - M34 - M6- M47 - M48 - M67 - M22 M4 - M13 - M5 - M3 - M11 - M36 - M38 - M37 - M29 - M10 M12 - M55 - M8 On poursuit avec des objets d'une relative facilité, en particulier si les 29 précédents ne vous ont posé aucun problème, attention tout de même à la qualité du ciel qui commence à entrer en compte, car nous introduisons ici quelques galaxies et d'autres objets diffus. M93 - M50 - M46 - M23 - M16 - M52 - M103 - M15 - M92 - M2 M62 - M28 - M19 - M80 - M30 - M53 - M54 - M14 - M9 - M79 M71 - M17 - M27 - M43 - M78 - M81 - M82 - M51 - M33 - M49 M60 - M106 - M63 - M64 - M66 - M32 Bien, nous avons observé une grosse moitié de Catalogue Messier, à présent nous allons entrer dans le dur. Les objets qu'il nous reste à débusquer peuvent poser des difficultés et la qualité du ciel devient sensible, stabiliser les jumelles le mieux possible peut devenir particulièrement intéressant. M21 - M18 - M26 - M69 - M70 - M107 - M68 - M56 - M75 - M72 M40 - M1 - M20 - M57 - M104 - M94 - M110 - M101 - M87 - M86 M85 - M84 - M65 - M77 - M59 - M88 - M96 - M83 - M97 Je vous félicite sincèrement si vous êtes parvenu à observer tous les objets précédents! Mais il n'en reste plus que 16, le Graal est à portée de jumelles et compte tenu de l'expérience acquise depuis le début de cette entreprise, rien ne saurait nous arrêter en si bon chemin. Attention toutefois, même si vous l'avez bien compris maintenant, rappelons que l'on s'attaque là aux cibles parmi les plus difficiles à détecter aux jumelles. La qualité du ciel sera ici prépondérante, de même que l'habileté et l'état de forme de l'observateur, l'accoutumance à la vision nocturne, la propreté des optiques, la stabilité…bref rien ne doit être laissé au hasard! M73 - M105 - M95 - M58 - M61 - M74 - M102 - M108 - M109 - M91 M90 - M89 - M99 - M100 - M98 - M76. ------------------------------------------------------------------------------------- Et pour aller plus loin? Le Catalogue Messier ne comprend pas tous les objets accessible aux jumelles, loin s'en faut. Vous trouverez d'autres références parmi les catalogues NGC, Melotte, Collinder, IC... dans deux de mes autres guides consacrés aux galaxies et aux amas ouverts. Et si comme moi vous devenez accro à ces challenges extrêmes aux jumelles, vous pouvez vous tourner vers le catalogue Herschel 400. N'hésitez pas à me faire part de vos observations, de vos commentaires, de vos échecs, et je vous le souhaite avant tout, de vos réussites! Très bon ciel à toutes et à tous, et prenez soin de vous.1 point
-
Deux nouvelles soirées avec un ciel clair mais très mou. Sortie dans le jardin avec moins de pollution que l’an dernier, c’est un vrai bonheur qui mérite d’être souligné, la Voie lactée retrouvé un peu de sa dignité même si elle reste très discrète. Le 21 le ciel est très délavé, j’observe quelques amas ouverts lumineux et je dessine celui de m16 pour y ajouter la nébuleuse une bonne nuit de ciel de montagne. M25 : M26 Le 23 août en observant la galaxie du feu d’artifice je tombe sur ce joli amas NGC6939 : puis M76 : NGC 7217 dans Pégase : NGC 7741 dans pégase, qui. Laisse présager une belle vision sous un bon ciel (pour idée juste avant de la dessiner j’observais NGC 7331 et ne décelais qu’un compagnon) : NGC 6643 dans le dragon :1 point
-
Cette nouvelle version, disponible, n'a pas encore été annoncée avec son lot de modifications/ajouts apportés. Considérez que c'est une première mouture qui sera certainement amendée, notamment sur la partie mise au point. Les nouveautés importantes sont, dans l'ordre d'apparition à l'écran: - dans le module Capture, un outil de calcul du temps d'exposition unitaire minimal selon plusieurs paramètres: SQM, gain, bruit de lecture de la caméra, etc. - dans le module de Mise au point: refonte des paramètres de focus, avec prise en compte du CFZ (Critical Focus siZe) pour le calcul de la taille de pas initiale. Toutes ces nouveautés s'appliquent à l'algorithme linéaire, les autres algorithmes vont être apparemment abandonnés. - détermination automatique des écarts de mise au point pour le jeu de filtres utilisés et mise à jour de la table correspondante (incomplet en attente de tests de ma part ou de la votre! ) Et peut être d'autres choses qui auront échappé à ma vigilance ! Bonne lecture. Manuel utilisateur Kstars-Ekos v3.6.6.pdf1 point
-
Bonjour à tous et nous y voilà ! Tout est terminé. Je vous présente ma mosaïque (7 panneaux) des dentelles du Cygne (IC1340+IC6960+IC6874). J'ai eu un peu de mal à trouver les petites extensions en bas, et il manquait un petit bout de fond de ciel en bas à gauche (vive le clonestamp). Cette supernova est tellement grande que même avec un capteur plein format, elle tient à peine... Il y a 2h30 (50x180s) de temps d'intégration par panneau. Nous avons donc l'équivalent de 2h30 de temps d'intégration total, même s'il m'a fallu beaucoup plus de temps pour prendre cette photo. Il s'agit d'une version purement RVB. Il n'y a pas de filtre, ce qui a été rendu possible par l'absence quasi-totale de clair de lune ces derniers jours. À raison de deux panneaux par nuit, il a fallu 4 nuits pour réaliser cette photo, plus une demi-journée de traitement. Configuration : lunette Askar FRA 500, caméra ZWO ASI 2600 MC Pro, monture Celestron, guidage parallèle ZWO ASI 120 MM, séquenceur NINA, moteur de mise au point PegasusAstro, pré-traitement Siril, traitement PixInsight, post-traitement Luminar Neo. Le jpeg complet fait près de 100 Mo et peut être visualisé sur ma page astrobin (https://www.astrobin.com/full/dcyxvq/B/). Pour obtenir un résultat plus naturel, j'ai fortement réduit le traitement de déconvolution (BlurXterminator). Merci de vos commentaires...1 point
-
Bonjour les amis, voici un travail en cours... Il me manque encore une tuile pour capter les extensions en bas du voile occidental NGC6960 des dentelles du cygne en version RVB pure. Je profiterai de la prochaine nuit claire pour compléter mais je suis, d'ores et déjà, preneur de vos avis sur cette vue en plan assez large des dentelles du Cygne, reste d'une ancienne supernova située à 2400 années lumière de la Terre. C'est la première fois que je fais une mosaïque. J'ai regardé et lu pas mal de tutos sur le sujet. Globalement, PixInsight est déconseillé du fait de la complexité de réaliser une mosaïque. Mais il existe deux scripts sous PixInsight qui rendent le processus extrèmement simple à défaut d'être rapide : MosaicByCoordinates et GradientMergeMosaic. Détails techniques : 5 tuiles de 50x180s chacune soit une intégration totale de 12h30. Lunette Askar FRA500, monture Celestron AVX, caméra ASI2600MC Pro, guidage PHD2, sans filtre, prétraitement Siril, traitement PixInsight et post-traitement Luminar Neo... Au passage, j'ai grandement accéléré (x10) le traitement sous PixInsight en le rendant compatible avec l'accélération matérielle CUDA du GPU NVidia. La manip à faire est assez complexe et implique de changer quelques dll de PixInsight mais cela en vaut la peine cquand vous constatez un process BlurXterminator qui passe de 10mn à 1mn !!!1 point
-
Hello, hier le ciel était annoncé dégagé, ce qui veut dire soirée astro bien entendu. Bonne occasion de passer un moment à observer quelques tachouilles aux jumelles. Il est 21h, j'ai attendu toute la journée, ça y est c'est l'heure de tout préparer . Je me tâte à sortir la 80ED et tout son bazar en plus des jumelles, histoire de faire un coup double (j'avais en tête d'imager la bulle), puis je me dit que ça risque d'être compliqué ce soir de vouloir trop en faire, je choisis les jujus, j'ai envie de passer un moment relax ! (je me suis préparé une petite liste de 50 objets visibles ce soir) Je sors dans le jardin installer le trépied, les chaises longues (oui j'en place deux, pour les placer déjà dans les bonnes directions), un petite chaise pliante pour observer assis devant le trépied, la lampe rouge, la carte tournante, un cahier, un stylo et Stellarium sur mon tél qui n'a que 40% de batterie (je sens qu'il ne va pas me suivre jusqu'au bout celui-là). Il est 21h30, tout est prêt, 23°C, 75% d'humidité (100% annoncés vers minuit, je le sens pas bien non plus 😅). Quelques étoiles visibles à l'oeil nu, le trio Véga, Altaïr et Deneb bien sûr, qui ne scintillent pas trop, puis je cherche Arcturus qui sera mon repère pour quelques objets de départ, et là zut je ne la trouve pas ! Quoi ! Elle est facile pourtant celle-là... Ah OK, voilà un joli chapelet de nuages qui arrivent. C'était prévu, j'en ai pour une demi-heure, soyons patients... Je teste ma vue sur Alcor et Mizar, très bien séparées à l'oeil nu 👌 Il est 22h, les nuages se dissipent et Arcturus apparait enfin ! Il ne fait pas encore bien noir, je passe le temps utilement en révisant mes gammes sur les constellations visibles ce soir, à l'aide de ma carte tournante. Il est 22h20, allez je démarre les observations. Première cible, MEL111, l'amas de la Chevelure de Bérénice. Je la repère au jugé, les 8,2° des Nikon Action EX aident bien pour fouiller comme ça un peu au pif. C'est bon je l'ai, bien reconnaissable au V formé par les étoiles les plus brillantes. J'en compte une quinzaine qui occupent la moitié du champ. Bien sûr à l'oeil nu rien de visible, le ciel est encore trop clair et l'Ouest est ma zone de pollution lumineuse, à cause de Reims à 30km. Ça reste un beau spectacle aux jumelles, le trépied aide bien à profiter du champ sans vibrations, même si à mains levées 8x ça ne bouge pas excessivement. Un petit vent s'installe, avec quelques rafales, toutefois rafraîchissantes. Cible suivante, M64 : première galaxie et premier challenge de la soirée. Je me décale d'un champ de jumelles sur la gauche vers une étoile de magnitude à peu près égale à celle de l'amas et je repère le champ d'étoiles qui doit entourer la galaxie. J'ai beau insister, user de la vision décalée tout autout de l'endroit où elle doit se trouver je ne la vois pas du tout. Bon la clarté du ciel à cette heure et la PL n'aident pas. Tant pis, j'ai bien repéré le champ pour une prochaine fois. Je passe à M53, amas globulaire le plus proche. Je repère Alpha Comae Berenices un champ sur la gauche, l'amas est juste au dessus. C'est une faible nébulosité en vision décalée, avec un aspect stellaire. La faible taille doit être due au trop de lumière du ciel et je ne peux distinguer aucun détail, mais suis content de l'avoir débusqué si facilement. Passons à M3, en principe d'un autre calibre. C'est ici que je vais m'aider d'Arcturus, et je saute d'étoiles en étoiles jusqu'au triangle dont M3 occupe un sommet, tout proche d'une étoile à peine visible. En vision directe l'aspect est quasi ponctuel, un point brillant qui ne se maintient pas visible. En vision indirecte, là je vois un cœur brillant entouré d'un halo diffus moyennement étendu. Je commence à bien les aimer ces AG, une fois habitué leur aspect se distingue très bien du champ d'étoiles. Il est 23h10, je vais tenter la prochaine cible au programme, l'AG M5. Je repère la constellation du Serpent, bien visible à l'oeil nu et fais un saut d'étoiles à partir d'alpha. Le champ d'étoiles en place dans les jujus, je repère facilement M5, visible en vision directe mais moins brillant que M3, avec un aspect d'étoile faible. En vision décalée l'aspect est similaire à M3, mais en plus compacte et j'ai l'impression qu'il est ainsi plus brillant. À voir plus en détail une fois prochaine. Comme ce n'est pas loin, je ne tarde pas à rendre visite à un duo que j'ai découvert et apprécié dans le ciel des Vosges : les AG M10 et M12 dans la constellation du Serpentaire. En partant de lambda Ophiuchi, je décale d'un champ vers la gauche et tombe sur M12. Un demi-champ plus loin j'accède à M10, je cadre les deux amas dans le même champ : c'est parfait ! En apparence plus faibles que M5, mais en apparence seulement, car bien que je ne distingue pas un centre brillant, en vision décalée je vois un halo plus étendu et plus facile. En vision directe je ne parviens pas à maintenir l'oeil dessus, en cause à mon avis l'absence de coeur plus lumineux. M10 à l'air un poil plus lumineux et l'étoile brillante proche donne une composition esthétique, alors que M12 n'est entourée que d'étoiles faibles. Allez, pour le plaisir, un cible très facile : M13. Repérée facilement entre Zéta et Éta Herculis, je crois le distinguer à l'oeil nu en vision indirecte, comme une étoile très faible et floue. Il faut dire qu'il commence à faire bien noir, je peux facilement distinguer toutes les étoiles de la Petite Ourse. Le champ de M13 est riche, l'amas est évident avec ses deux étoiles de part et d'autre qui l'accompagnent, un poil plus brillantes il me semble. Le cœur très lumineux occupe les 2/3 de la surface visible de l'amas et 1/3 pour le halo diffus visible en VI. Je ne m'attarde pas car j'ai envie de voir si le suivant est aussi facile à repérer. Pas très loin donc, je recherche M92, en faisant un saut d'étoiles en remontant depuis éta. M92 est bien là, perdu au milieu d'un vaste champ d'étoiles d'égale magnitude avec un aspect stellaire en VD qui le confond avec tout le reste. Mais la VI trahi sa présence, sous forme d'une toute petite boule cotonneuse assez compacte avec un halo diffus. M13 me faisait déjà mal aux cervicales, mais là M92 et sa position quasi au zénith rendent très inconfortable l'observation au trépied, même bien assis sur ma chaise. Toutefois, le bruissement des feuilles, le souffle du vent sur mon visage, ainsi que le chant des criquets et sauterelles donnent à cette soirée une bande sonore apaisante parfaitement adaptée. Chose amusante : M92 à un aspect de "mini galaxie d'Andromède", mais sous forme d'un disque. Il est minuit, c'est fini, la batterie de mon tél est à plat, adieu Stellarium. Honte à moi de ne toujours pas avoir de carte du ciel détaillée sous la main. Tant pis, je vais poursuivre en me promenant vers les objets que je connais bien. Je démarre la seconde partie de cette soirée, allongé sur un transat, avec M31. Évidente à l'oeil nu, même en VD, aux jumelles son noyau est vraiment brillant et son halo bien étendu semble ne jamais finir et occuper une belle partie du champ (moins de la moitié quand même). La vision indirecte est toujours un peu décevante je trouve et n'apporte pas grand chose de plus, et malheureusement je ne parviens pas à trouver M32 et M110, mais je n'ai plus les moyens de savoir où chercher précisément. Je passe à sa voisine, la galaxie M33, juste au dessus de la pointe du Triangle, à l'intérieur d'un trapèze d'étoiles. Sa forme est légèrement ovale, très diffuse mais bien présente. Persistante en VD, elle est encore mieux en VI bien que cette vision n'ajoute aucun détail. Elle demeure une simple tache grise et uniforme. Chose amusante la constellation du Triangle rentre pile-poil dans le champ des jumelles. Un coup d'œil rapide vers le double amas de Persée, puis une ballade dans Cassiopée à la recherche d'objets qui ressortiraient particulièrement. Je vois un moment une tache très diffuse pas loin d'une des étoiles principales*. Je rage de ne pas pouvoir l'identifier 😒. Je croise la constellation de Persée, vise Algol, juste comme ça. En promenant mon regard autour je remarque quelque chose de diffus, à 13h dans le champ des jumelles si je place Algol à 6h. Ca à tout l'air d'un amas ouvert : assez étendu, je dirais à la louche entre 30' et 40', composé d'étoiles faibles. En VD, je compte 3-4 étoiles bien visibles, et une petite quinzaine en VI. Faudra voir demain de qui il s'agit*, à ce stade je vous laisse tenter de deviner 🙂 Il est 0h30 je commence à fatiguer, je vais terminer avec Jupiter qui est bien levée maintenant à l'Est. Je replace les jumelles sur le trépied, avec l'objectif de pouvoir observer précisément la position des satellites. Je fais un petit croquis : Jupiter est un magnifique disque blanc, très très brillant...puis plus rien ! Ah retour des nuages ! Une voiture passe et ses phares mettent en évidence une légère brume qui s'installe tranquillement. Je patiente un peu puis lorsque Jupiter a fini de jouer à cache-cache je reprends mes observations. Je distingue facilement deux points brillants sur sa gauche, et sur la droite, plus difficilement deux autres plus proches du disque. Bizarrement, le plus éloigné n'est pas parfaitement aligné avec les autres comme on s'y attendrait*. Je ne pourrais dire à cet instant qui est qui mais suis content de repérer ce petit système miniature. Il est 0h40, il fait 20°C et 87% d'humidité. Un petit coup d'oeil sur Saturne qui révèle une couleur jaune pâle et un aspect oblongue. C'est l'heure de rentrer, je suis très content de cette soirée, ma première sérieuse avec un cahier et tout 😁. Merci de m'avoir lu jusqu'au bout, j'ai hâte de pouvoir partager un autre moment de ce genre. Au plaisir, Alexis. * Peut être la nébuleuse Pacman après vérification ce matin, mais pas sûr du tout ; peut-on vraiment la voir aux jumelles ?... * Après vérification ce matin, il s'agit de M34. Cooool ! En plus il était sur ma liste * Après vérification ce matin, le point le plus à gauche est une étoile : sigma Arietis. Les deux à droite sont Io et Ganymède, et Callisto sur la gauche. Finalement, je n'ai pas vu Europe qui était trop proche du disque d'après Stellarium. Une prochaine fois...1 point
-
Hello tout le monde ! Me revoilà avec un CROA tout frais, résumé de la belle soirée d'hier. Toujours équipé de mes Nikon 8x40 Action EX et d'un modeste trépied, je décide hier de m'installer à un petit km de chez moi, sur un chemin au milieu des champs, car j'ai repéré un spot dégagé sur les hauteurs d'où je pourrai observer plus facilement que depuis mon jardin. Objectifs ce soir : découvrir quelques astérismes célèbres repérés la veille dans "Le ciel aux jumelles", des amas ouverts, tester quelques doubles et m'entraîner à évaluer la magnitude des étoiles, notamment sur des variables. Arrivé sur place à 21h30, je m'installe et cherche le Sud. Le ciel est très clair, assez transparent et le seeing semble très bon. Les 20-25°C et 50% d'humidité annoncés me donnent confiance. Dans un petit bois à 200m les corneilles arrivent par dizaines et croassent à l'unisson comme pour se souhaiter une bonne nuit. C'est une douce cacophonie accompagnée des chants d'insectes habituels. La nuit tombe tranquillement et comme la Lune est là, c'est par elle que le spectacle commence, en attendant l'obscurité. Elle présente un joli premier croissant à 25-30% accompagné d'une lumière cendrée douce et mystérieuse sur laquelle apparaissent quelques mers. Le terminateur est magnifiquement constellé de cratères, l'image est particulièrement nette et esthétique. Un avion approche et sa trainée apparait soudain en ombre chinoise sur le croissant, puis il disparait dans le clair de Terre où seules ses lumières trahissent sa présence. Spectacle inattendu qui rappelle tout à coup la petitesse humaine face à la grande Sélène. Je suis surpris de la netteté de l'image, seul un léger liseré vert sur le bord éclairé est visible mais très discret ; la vision 3D donne un relief splendide. Les croassements diminuent et cèdent du terrain au silence, tout comme le jour à la nuit qui laisse apparaître la Petite Ourse. Je me tourne vers le triangle d'été et cherche à l'oeil nu, entre Albireo et Altaïr, une Flèche pour m'indiquer où doit commencer mon aventure de ce soir et son premier astérisme. Je repère facilement Cr 399 alias Le Cintre, en cadrant la Flèche bien au milieu du champ puis décale Alpha à 9h. Le Cintre est à midi, suspendu à l'envers. La cloche du village sonne 22h. Je note ses 6 étoiles supérieures parfaitement alignées et juste sous les 3ème et 4ème son large crochet constitué de 4 étoiles dont la dernière légèrement moins brillante. Je prends quelques instants à comparer les magnitudes puis esquisse un croquis et tente de pousser la vision décalée pour distinguer les plus faibles possibles. Les yeux maintenant échauffés je dirige mon regard vers Epsilon de la Lyre. En pointant Véga, elle se trouve juste à gauche avec sa soeur jumelle. Les deux apparaissent de magnitude identique, de couleur légèrement bleutée et très aisément séparées (les 3 minutes d'arc d'écart semblent bien davantage). Difficile de tenir longtemps en scrutant le ciel à cette hauteur, je redescends vers Albireo. Si je vois qu'il y a bien là deux compagnons, la séparation est bien moins aisée. La plus brillante est blanc- jaune tandis qu'à sa gauche la partenaire est plus discrète et d'un bleu pâle. J'aurais bien aimé un grossissement de 10x pour mieux saisir ce joli couple stellaire. Je me félicite néanmoins de cette réussite pas facile du tout. Pour reposer un peu la nuque, direction le Sagittaire ; j'ai quelque affaire à régler par là, y ayant rencontré un super amas globulaire dans les Vosges. Bien visible sur ce spot, je pointe son sommet Kaus Borealis. Une fois l'étoile centrée j'aperçois facilement M22 à 10h30 et plus difficilement M28 proche du centre à 1h30 en VI. M22 est mon AG favori. Pas facile en VD, noyé dans les lueurs de la pollution lumineuse il a un aspect entièrement diffus. En passant en VI il apparaît soudain nettement plus brillant, avec un halo plus faible. Sa taille en impose, et entouré de quelques étoiles bien brillantes le champ est plutôt sympa et facile à retenir. Quant à son voisin M28 il se fait bien plus discret avec un aspect quasi stellaire. En VI un noyau brillant se détache au milieu d'un tout petit disque flou. Son entourage est pauvre en étoiles et sa luminosité est proche d'une étoile faible située juste à la verticale à un demi degré environ. Reprenons l'objectif de ce soir, avec quelques amas ouverts dans le Serpentaire. Je centre Cebelrai et trouve un AO à environ 2° au dessus. Il s'agit de IC 4665 : de bonne taille, j'y décèle une quinzaine d'étoiles. Je m'y plonge et m'y perds quelques instants, oubliant le temps et la distance qui m'en sépare. Puis je pars visiter le duo voisin, cheminant d'étoiles en étoiles vers la gauche. Je tombe alors sur un monstre : IC 4756. C'est une surprise totale, il est énorme et occupe une bonne partie du champ et fourmille de partout. Une bonne cinquantaine d'étoiles en VI, ça pétille de tous les côtés ! Je remarque une zone moins dense qui le sépare en deux, laissant sur la gauche comme un amas séparé 3 ou 4 fois plus petit. Un demi-champ à droite je tombe sur NGC 6633. Bien plus modeste, sa présence est facilement balisée grâce à une étoile brillante, de mag 6 ou un peu moins. D'un aspect allongé, en VD j'ai l'impression de voir une petite tour Eiffel penchée constituée de 6-7 étoiles. Cette disposition rigolote des étoiles me donne envie de le nommer l'astérisme de la tour Eiffel de Pise 😆. L'amas prend un aspect bien diffus en VI. Encore merci @etoilesdesecrins pour cette suggestion de cibles ! Il est 23h30, je vais accélérer un peu la cadence pour suivre mon programme, d'autant que ça s'est un peu rafraichi. Un coup d'oeil rapide à M71 (faible mais repéré en VI) et à M27 (vu en VD, un peu plus étendu en VI, comme un petit disque gris juste sous une étoile de mag 5,5 env.) Il est 23h35, début de la deuxième partie de la soirée d'observation, direction cette fois le Nord et Polaris. Je pars à la recherche de la fameuse Bague de Fiançailles pour tenter d’en faire une esquisse. Très évidente une fois la polaire centrée, qui se trouve en effet devenir alors un petit joyau déposé au bord d’un cercle de 7 étoiles, renfoncé sur une partie. Suite du programme, direction Céphée et la belle Mu Cephei. Elle est d’un rouge orangé pâle mais évident, au milieu d’un champ parsemé d’étoiles plus faibles. J’estime sa magnitude légèrement supérieure à sa voisine Nu Cephei (donnée à 4,3 par Stellarium). Les futurs habitants de Mars auront beaucoup de chance d’avoir cette étoile pour indiquer leur pôle Nord (ça fait un joli lien avec l’observation précédente, même pas fait exprès 😊). Je me dirige ensuite dans Persée, et trouve rapidement l’étoile Mirfak où j’ai prévu d’observer le fameux Amas d'Alpha Persei. Je ne suis pas déçu, il est incroyablement lumineux et riche, et remplit presque tout le champ. Il montre de nombreux alignements d’étoiles, toutes bien lumineuses. Ces méandres très esthétiques sont parfaits en vision directe. J’y demeure quelques minutes et remonte vers Eta Persei, puis suis un chemin vers la gauche jusqu’à la Girafe et sa très célèbre Cascade de Kemble. C’est pour moi une découverte. L’alignement quasi vertical de 10-15 étoiles est absolument fabuleux, avec à mi-chemin une étoile de magnitude 5 qui vient comme perturber cette ligne parfaite. Tout en bas elle se sépare en deux, une petite branche vers la gauche et une plus longue à l’opposé formant un Y renversé. Je prends à gauche et tombe tout de suite sur le petit amas ouvert NGC 1502 : un triangle d’étoiles en VD qui prend un aspect diffus en VI d’une 15aine de minutes à la volée. Un spectacle inoubliable sur lequel je reviendrai très vite pour m’entraîner à dessiner. Dernière escale : la constellation de Cassiopée. J’ai ici prévu beaucoup (trop). Je pointe Ruchbah pour attraper 1/3 de champ sur sa droite NGC 457 dit l’Amas de la Chouette (ou du Hibou, ou E.T). En vision directe je repère aisément les deux plus brillantes étoiles, serrées, avec 2 magnitudes d’écart. Un peu plus haut un autre couple, à la limite du visible (mag 9). C’est en vision décalée que la forme triangulaire de l’amas apparait : l’aspect devient plus diffus et je discerne en forçant un peu des bras écartés et la tête en bas. Je suis trop content, je n’espérais pas en voir autant sur celui-là. J’aimerais poursuivre dans Cassiopée pour terminer ma liste mais l’heure file et je vois Jupiter et les Pléïades qui m’appelent… Allez je bouscule mon programme et vais terminer en beauté sur le plus célèbre des amas ouverts du ciel boréal. M45 est magnifique. Ma dernière vision de l’amas aux jumelles commence à dater de quelques années (aux 20*80 à mains levées, c’était beau bien sûr mais ça tremblait de partout et le champ était restreint). Cette fois les étoiles de l’amas ont plus de place, ça respire ! Leur éclat cristallin les fait ressembler à des diamants bleutés. C’est à couper le souffle et je ne peux m’empêcher de tenter un dessin, pour me donner l’occasion de les observer en détail. Tout à coup en plein dessin je suis arrêté par les cris effrayants d’un animal. Aucune idée de la bête mais ça me glace le sang un instant. Allez courage, aucun danger… Je ne reprends qu’après un bon moment de calme et termine sereinement. Comme Uranus n’est pas loin je me dis que je vais tenter de la débusquer. J’y parviens plutôt facilement en repérant le champ d’étoiles faibles entre les Pléïades et Jupiter. C’est encore une première pour moi et suis très fier même si cela ne présente je crois pas beaucoup de difficulté. Son aspect est purement ponctuel à ce grossissement, facile en VD et de couleur très pâle. En VI on sent qu’il y a néanmoins quelque chose de différent des étoiles alentours de magnitude similaire, mais je ne saurais dire quoi. Enfin je termine comme la fois précédente avec Jupiter qui rayonne intensément, tellement brillante que je suis gêné dans mon observation par un reflet ou je ne sais quoi qui ne la rend pas bien ronde comme d’habitude*. Je note toutefois la position des satellites : j’en vois un proche à droite (Europe) et deux plus éloignés à gauche, très proches l’un de l’autre (Ganymède et Callisto). Rien à voir avec la fois dernière, ça me plait ce ballet incessant toujours nouveau d’un jour à l’autre. Voilà, il est 1h15, je remballe tout et regagne la maison, avec une immense satisfaction d’avoir profité pleinement de cette soirée, même si j’ai dû passer à côté de NGC 663, NGC 7789, le Double Amas de Persée et Algol dont j’aurais voulu estimer la magnitude. Ce n’est que partie remise ! Merci de m’avoir lu en entier, j’ai pris énormément de plaisir à observer et presque autant à rédiger ce CROA (témoin la longueur du pavé 😊). À bientôt ! Alexis * Après vérification sur Stellarium, Io et l'étoile Sigma Arietis se trouvent très proches du bord droit de Jupiter, c'est peut être ça qui me la déforme, l'ensemble des trois astres n'étant alors pas résolu aux jumelles ? Quoi qu'il en soit, c'est l'occasion de remarquer qu'en quelques jours Jupiter s'est sensiblement déplacé sur le ciel, car la fois dernière (nuit du Jeudi 17 au Vendredi 18 Août) j'avais noté l'étoile Sigma bien à gauche. Vérification donc du mouvement de la planète vers l'Est, qui rappelle que c'est bien un astre errant 😉.1 point
-
M 76 , c'est bien la " petite Dumbell" ? ( elle était plus modeste en visuel à 100mm..😉 quoi que très brillante) Jolie galerie de cibles diversifiées !1 point
-
En fait, j'ai le Vespera depuis 2023 uniquement, je n'ai pas participé à la campagne de financement participatif. Il a commencé à être distribué à ces clients ayant participé en 2022 d'après ce que j'ai compris. A ce moment là, l'appli Vaonis (commune au Stellina, 1ère lunette de chez eux en 80/400, et au Vespera) n'intégrait pas le mode "Mosaïque CovalENS", mais uniquement le mode "classique". Ayant d'office la dernière version de l'appli, j'ai donc eu de suite les 2 modes. Je n'ai jamais essayé à ce jour d'exporter des Tiff ou Fits, c'est pour de l'imagerie avancée, du traitement, notamment dans un but esthétique et cela ne m'intéresse pas.1 point
-
Bonjour les amis, J'espère que vous allez bien. Je vous partage une araignée Zoropsis spinimana photographiée sur mon banc macro. Photographiée avec un objectif de microscope Lomo 3.7 0.11 couplé avec un objectif Sigma 100mm macro et un Canon 5D mkII : Prise de vue : Image stackée à partir de 178photos dans Hélicon focus avec la méthode C et le lissage à 1 - Objectif photo Sigma ouvert à f2.8 et réglé sur l'infini - temps de pose 1/60 seconde à 800 iso. Photographiée avec un objectif de microscope Lomo 3.7 0.11 couplé avec un objectif Canon 70-200 L f2.8 et un Canon 5D mkII : Prise de vue : Image stackée à partir de 317 photos dans Hélicon focus avec la méthode C et le lissage à 1 - Objectif photo Canon ouvert à f2.8 et réglé sur l'infini - temps de pose 1/60 seconde à 800 iso. Amicalement, FRanck1 point
-
1 point
-
Merci pour ces superbes dessins !! Je ne connais pas NGC 6939 et je le trouve pas mal du tout.... ajouté sur ma liste !!!1 point
-
1 point
-
1 point
-
C'est vraiment chouette merci pour le partage. On a bien la sensation de volume et les zones de Ha (? je tente) qui semble derrière la sphere en bas a gauche, sont vraiment top 😍1 point
-
Salut à tous, Voilà @viking asgard. En espérant que cela te convienne. Tu as le détail du stacking avec le temps sur chq copie écran. Tout est en mode automatique, à savoir 10s de pose, gain à 20 dB. NGC 891 en copie écran "de base" et zoom "maxi" (combien de x, aucune idée !). Le 10/08/23 à 22h16 TU (fin de pose). Mosaïque de 1,6x1,3° pour le champ de base (ce que Vaonis appel le mode CovalENS, le système "complète" un rectangle que l'utilisateur a défini avec ses doigts directement sur l'écran du smartphone ou de la tablette et qu'on voit se remplir au fur et à mesure pour couvrir le champ plus ou moins large et quand tout est complété, on est averti). NGC 7331 en copie écran "de base" et zoom "maxi". Il est précisé NGC 7318 sur la copie écran car c'est le Quintet de Stephan que j'ai demandé au départ (la chiure qu'on peut reconnaître facilement sur l'image pas très loin de NGC 7331 pour ceux qui sont des habitués de cette partie du ciel !). Le 22/08/23 à 21h09 TU (fin de pose). Mosaïque de 1,7x1,3° pour le champ de base (CovalENS). Rappel : le Vespera est un quadruplet 50/200. Il existe un mode "classique" de prise de vue (champ 1,6x0,9°), le plus simple, où l'utilisateur demande uniquement de pointer la cible et "coupe" lui-même la pose quand il le souhaite (il y a de toutes les façons une estimation avant de lancer la pose pour donner la durée recommandée, ex. 15mn pour M13). C'est le mode que j'utilisais au début pour me faire la main avec l'appareil (en 35 ans d'observation, l'Astro m'a appris à pas trop griller les étapes...) et si j'ai juste besoin d'une image rapide (objet qui va se coucher, peu de temps dispo 10mn ou même 5mn, nuages que je vois arriver alors que je me suis levé à 2h de matin et que je dois me recoucher à 3h...). Ce mode "classique" est plus "débutant" ou "grand public", on ne peut pas ne pas comprendre comme cela fonctionne, même sans connaissance Astro. Ensuite, il y a le fameux mode "mosaïque" (CovalENS) dont je parlais dessus qui permet d'adapter le champ (rectangle ou carré), avec une certaine limite (3,2x1,8°) qui permet de couvrir donc une plus grande surface et qui est plus élaboré niveau du traitement logiciel. Il est guère plus compliqué à utiliser (faut simplement définir son rectangle/carré et le centrer sur ce qu'on veut imager), mais demande plus de temps de pose puisque le système travaille autrement pour couvrir le champ demandé (il peut falloir 1h pour couvrir la mosaïque et on peut continuer la pose plus longtemps pour que l'engin fasse son boulot sur l'amélioration de l'image). Je le conseillerais plus aux utilisateurs un peu plus avancés car il faut savoir appréhender la notion de champ, se débrouiller avec un atlas/logiciel, disons qu'il est bien pour les astrams déjà habitués à manipuler un instrument (comme un Dob avec des oculaires grand champ...). Cette évolution majeure date de l'automne dernier d'après ce que j'ai lu (je n'avais pas encore le Vespera) et a énormément fait connaître le matériel. Enfin, il est possible pour les utilisateurs expérimentés et imageurs (ce que je ne suis pas mais comme mon pote @jm lecleire, si tu passes par là !) de travailler directement en Tiff ou Fits pour récupérer les brutes. Aux USA, il y a des propriétaires d'Unistellar qui ont acheté ensuite un Vespera et qui combinent les images des 2 en les retravaillant dans des logiciels Astro ou connus de traitement d'image (Photoshop et autres) et certains logiciels maintenant faisant appel à l'AI... En espérant ne pas avoir fait trop de pub à Vaonis (il suffit d'aller voir leur site) dans un post dédié à Unistellar !1 point
-
Très chouette cette version de la célèbre nébuleuse ! Le résultat est riche, avec un traitement en douceur.1 point
-
Salut les cométeux, Lever courageux ce matin vers 5h pour aller chercher P1 entre les Gémeaux et le Cancer. Trouvée très facilement à la lunette de 80 mm, il faut tout de même grossir un peu pour assombrir le fond de ciel et la faire ressortir (ici 60x, mais elle apparaît dès 24x). Avec un diamètre plus important elle doit bien claquer je pense, donc allez-y c'est le moment. À noter que les éléments orbitaux ont été mis à jour, le matin du 7 le repère Algenubi est toujours valable, mais P1 se retrouve maintenant de l'autre côté, et avec une magnitude inférieure à 5, donc repérable avec de simples jumelles :1 point
-
ah ben quand même, je vous avais simplifié la tâche, j'ai le pseudo, et l'avatar de tyler.... c'est facile 😁 Mon film culte, je ne m'en lasserai jamais . Et le bouquin est vraiment bien aussi.1 point
-
1 point
-
1 point
-
1 point
-
1 point
-
Oops, je l'avais loupée celle-là. Ton image est bien belle sur les deux version. Bravo. Je l'avais faite en 2021: https://www.astrobin.com/6hxj65/B/?nc=&nce=1 point
-
1 point
-
1 point
-
Parce que tu es sans doute comme moi et bcp de collègues sur ce forum, un observateur visuel à 100 % (ou quasi 100 %, hormis imagerie "simple", éclipses, filé d'étoiles, couchers de Soleil...), et un "contemplatif" qui aime chercher les objets et les regarder. Regarder des images Astro sur Google, ce n'est pas comme les voir ou avoir pu les faire avec son propre instrument. Dès qu'on a utilisé différents types d'instruments (lunettes, SC, Newton... et de différents diamètres même grands et avec des oculaires haut de gamme et des filtres), on est bien conscient que les images Astro d'Hubble ou du JWST, n'ont rien à voir avec nos pauvres instruments d'amateurs. Il y a aussi la notion de "propriété", avoir son propre instrument, qui donne ses propres images, même en visuel, le plaisir d'observer avec son propre instrument. C'est pour cela que je mettais aussi plus haut "sa propre pratique de l'astronomie", certains imageurs sont intéressés par maîtriser toute la chaîne technique (et c'est complexe, optique, mécanique, électronique, logicielle), d'autres vont essayer de faire en sorte d'être "emmerdés" le moins possible par un point (ex. pour l'optique, à bas le Newton ou le SC et vive la lunette Apo !) pour se consacrer plus au traitement logiciel. On est toujours là dans un but "esthétique", faire la meilleure image et les traitements associés, ce qui est pas simple vu toute la chaîne à maîtriser. Après, il y a aussi le côté "qu'est ce ce qu'on fait de ces/ses images, les garder pour soi, les mettre sur le Web, regarder et analyser ce qu'il y a à l'intérieur..." C'est un autre point et on est là plus sur le côté collaboration "Pro-Am" et science participative, parfois à plus grande échelle. D'autres astrams n'observent pas, certains n'observent que la Lune, d'autres les planètes, d'autres s'intéressent plus à l'astronomie théorique, à la gnomonique, à la construction de matériel, à l'animation, au matériel ancien... Ce sont toutes les "facettes" de cette passion. Perso, l'imagerie "technique" ne m'intéresse pas et surtout pas le traitement logiciel (pas envie d'apprendre des logiciels en perpétuel évolution), ce qui m'intéresse dans les instruments connectés, c'est de voir les possibilités données à d'autres publics mais aussi les modifications des pratiques des astrams, parfois de longue date, qu'on peut faire de l'imagerie "rapide" et exploitable sur l'information restituée (voir ce que fait Unistellar en science participative en réseau justement) et de voir que ces matériels aussi permettent à certains de commencer en astronomie d'observation pour vouloir ensuite aller plus loin vers des instruments "classiques", pour du visuel ou de l'imagerie. Je ne veux pas non plus polluer inutilement ce post orienté "EV2", n'ayant pas choisi ce matériel mais le concurrent français (au moins sur la marque et pas la formule optique !), mais ayant utilisé en club depuis leur commercialisation les eVscope et eQuinox. Je comprends très bien l'intérêt du contact avec le ciel, et cela a très bien été expliqué plus haut, les progrès qui ont été faits sur l'EV2 avec l'oculaire Nikon face à l'EV1. Le choix me concernant du Vespera, hormis voir la concurrence, est d'avoir un matériel compact pour de l'imagerie rapide du CP, facile à mettre en oeuvre (rangement, déplacement, besoin de sortir en pleine nuit, même 45mn ou 1h si nécessaire pour imager 1 ou 2 objets, pas de fil, batterie, PC à connecter, se trimbaler), sans réglage (y compris optique) sans avoir la nécessité de pouvoir regarder dans un oculaire électronique. Un peu une version récente de ma vieille TeleVue Pronto 70ED, opérationnelle en 5mn sur sa monture Alt-Az ; sauf qu'elle ne prend pas de photo...1 point
-
Voici le résultat de ma petite production aux NCN. Petite production photographique mais ENAURME production de fous rires, de convivialité, de partage et de boissons plus ou moins fermentées Voulant profiter de la qualité du ciel du domaine de Pradines, j'ai privilégié des objets faibles, à savoir deux rémanents de supernova. SH 2-94 https://www.astrobin.com/3kcdz9/ CTB-1 (nébuleuse Medulla) https://www.astrobin.com/srblw5/1 point
-
J'ai eu un télescope Dubson 300/1200 il y a pas si longtemps, pour cette été je pensait observer les Galaxies comme M31, mais je ne fait pas d'astrophotographie. Je me demandais si il fallait des occulaires différent pour l'observation du ciel profond ou une bonne qualité des oculaire ?0 point
-
0 point
-
ok, merci à tous, vu le commentaire sur les zoom et le champ visuel je viens de faire un peu de terrestre avec mon celestron 7-21et en fait je me suis mal exprimé, ce n'est peut être pas le champ qui se réduit quand on augmente le grossissement mais l'oeil qui doit se rapprocher de l'oculaire, donc pour moi moins de confort, comme avec mon ES 6.5 mm. (j'ai des cils un peu longs et ça aide pas) Je vais donc essayer de voir si je peux tester des oculaires, comme vous me conseillez, sinon j'essaierai de trouver un 9/10 mm car avec mon zoom jusqu'à cette focale ça va pas mal, bon ciel à tous0 point
-
Il est normal qu'un relais revienne dans sa position repos dès que la tension sur la bobine est coupée car dans le cas présent, ce sont des relais "monostables". Il existe des relais bistables qui ont 2 bobines et qui nécessitent qu'on alimente l'une ou l'autre bobine par une impulsion pour faire basculer le relais. Dans le schéma originel, il y a un jeu de contacts de relais de commande qui est utilisé en ce qu'on appelle l'auto maintien. Si tu prends un relais et que tu alimentes la bobine par un bouton poussoir, la bobine ne sera activée que lorsque le bouton poussoir et lui-même activé. Pour que le relais reste activé alors que le bouton poussoir est relâché, on branche un jeu de contacts du même relais qui sert à alimenter la bobine en parallèle du bouton poussoir. En partant de la position repos du relais, aucune tension ne passe. On appuie sur le bouton poussoir, ce qui active la bobine du relais. Les contacts se font et le jeu de contacts qui servent à l'auto- maintien étant actif, la bobine continue à être alimentée même si le bouton poussoir est relâché. Et ça vitam-eternam ! Enfin, tant qu'il y a du courant ! Il faut donc une coupure de l'alimentation de la bobine pour que le relais puisse revenir au repos. C'est le rôle de chaque fin de course dont on utilise les contacts COM et NF (qui laisse passer la tension lorsque le FDC n'est pas activé). Chaque fin de course est connecté en série sur l'alimentation de la bobine d'un relais. Le contact d'auto-maintien assurant le passage de la tension et dès que le fin de course est activé, la liaison COM/NF étant rompue, l'alimentation de la bobine est coupée. Le relais revient à sa position repos et le moteur s'arrête. C'est à priori un gage de bon fonctionnement 😜0 point
-
Ce sont il me semble des clones des Celestron Luminos. A priori, donc, convenant au Schmidt-Cassegrain de @jean 07, mais pas forcément à ce ce dernier.0 point
-
Attention aux migraines.... ça risque de prendre de la place....0 point
-
Salut Tyler, c'est superbe! Ouah, 14H de poses faut vraiment être motivé. Moi je suis plus "volage" astrophotographiquement...😊 a+ Serge0 point
-
0 point
-
M31 s’observe avec bonheur à l’œil nu et aux jumelles avec un bon ciel. Avec un petit télescope et un grosssesselent faible elle est aussi très jolie. (60 à 150mm de diamètre) avec ses deux galaxies satellites dans le champ. Avec un télescope plus grand dont la focale avoisine les deux mètres, (400/1800, 200/2000) l’ensemble rentre péniblement dans le champ de l’oculaire au plus faible grossissement ce qui donne une image moins jolie, puisqu’on voit à peine la galaxie se détacher du fond du ciel. On distingue par contre bien une bande sombre entre les bras de la galaxie. par contre une fois fait abstraction du bulbe très brillant de la galaxie, en grossissant (200x par exemple) et en sortant ce bulbe du champ de l’oculaire, on détaille bien les bras spiraux et l’amas ngc206. il y a aussi dans la direction de m31 un nuage de gaz récemment de ouvert par des astrophotographe à amateurs. Ce nuage a été observé et dessiné par Mel bartels avec un télescope de 800mm. https://www.cloudynights.com/topic/860229-oiii-cloud-next-to-m31-seen/ on a essayé de l’observer dans un bon site de montagne avec d’autres astram sur un 620mm, ce fut un echec.0 point
-
0 point
-
Nos motivations se rejoignent on dirait Alhajoth et Skywatcher707 et d'autres ? Est ce qu'il n'y aurait pas un schéma commun à tous ces réfractaires de la technologie dans leur hobbie ? Le constat semble le même on passe trop de temps devant des écrans au boulot, et le soir venu c'est la dernière chose qu'on a envie d'allumer hormis la petite flamme qui nous anime depuis l'enfance0 point
-
Oui ça finit toujours comme ça en fait, il n'y a quoi voir certains postes "regardes la grosse lunette de 200mm de la mort qui tue que je viens de dénicher" et payé à crédit sur 20 ans, et là le gars envoi une magnifique photo de lui en train de poser devant sa b..t et là 20 posts de s'en suivent pour démontrer que les lunettes c'est "has been", par contre regardes moi j'ai un T500 et moi un T800 que je trimballe dans un utilitaire, t'a vu ça en jette quand même plus et puis Jupiter avec c'est autre chose, et puis regardes toi t'es un gros nul avec ta lunette Skywatcher minable.0 point
-
Bonjour, hier soir, tout à fait par hasard, j'ai pris un petit "OUAHOUH" ! Contexte : par flemme et envie d'aller dormir, au lieu de sortir le flextube, j'ai juste empoigné son chercheur 9x50 et fait un petit tour du ciel, comme ça ; après quelques objets du ciel profond, je remarque jupiter qui venait de se lever juste au dessus du toit du voisin. Et là, ouahouh, tous les satellites alignés du même côté ! Quel spectacle !!! Comme quoi, on peut se contenter de peu et en retirer beaucoup de joie.0 point
-
Sans être taquin, c'est normal de voir autre chose qu'une tache floue puisque ce qu'on voit, c'est une image électronique prise avec un temps de pose de plusieurs secondes. Donc, non, pas « pour une fois » : c'est pareil chaque fois qu'on regarde une image non-instantanée. Par exemple dans les années 1990 j'ai fait de l'imagerie avec une caméra CCD ST6. Avant de commencer les poses proprement dites, je faisais toujours une petite pose de 10 s pour vérifier que l'objet était dans le champ ou pour le centrer. En 10 secondes, on voyait déjà pas mal de choses, en tout cas on reconnaissait l'objet. L'Evscope ne fait rien de nouveau à cet égard : s'il montre déjà quelque chose en 10 ou 30 secondes, c'est grâce à la sensibilité du capteur (sûrement bien plus performant que cette bonne vieille ST6 ). Mais la nouveauté, et l'intérêt (si j'en crois les témoignages), c'est que cette image s'affiche au fond d'une sorte de porte-oculaire, et j'imagine qu'on la regarde en faisant la mise au point sur l'infini, d'où une impression d'immersion qu'on n'a pas, évidemment, lorsqu'on regarde une photo. C'est très malin ! ------------ Il y a eu des réflexions très intéressantes au dessus ! Concernant les intensificateurs, oui, on peut en effet être tenté d'appeler ça du « visuel assisté » : il n'y a pas de notion de temps de pose, c'est instantané, l'image n'est pas numérique, ce n'est pas une photo pose courte, et l'appareil ne peut pas l'enregistrer. Mais ce ne sont pas des photons qu'on observe, et par exemple je sais que l'OVNI s'utilise avec un filtre H-Alpha. Mais bon, je pense qu'il faut rester simple : on appelle observation visuelle ce qu'on a toujours appelé observation visuelle, c'est tout. Si l'observation n'est pas visuelle, on utilise un autre adjectif, par exemple observation intensifiée (j'ai déjà lu l'expression quelque part).0 point
-
Hello, déjà : - attendre le bon moment pour qu'elle soit le plus haut possible dans le ciel (loin des brumes potentielles et de la plus forte turbulence ressenties à l'horizon) - donc plutôt en automne ou tard l'été - pas de lune - ciel le plus pur possible, idéalement en montagne - l'appréhender aux petits instruments car son étendue se révèle bien dans les grands champs, et comme dit Bruno il n'y a pas tant de détails que cela au 300 - au 300, commencer par les faibles grossissements, et augmenter si besoin, mais bof ... - ne pas oublier de chercher ses galaxies satellites M32 et M1010 point
-
Faudrait déjà faire éteindre certaines enseignes lumineuses alors qu une loi existe avant de venir faire éteindre trois malheureux lasers qui se perdent dans la pampa . Il y a deux poids deux mesures ....0 point
Ce classement est défini par rapport à Paris/GMT+01:00