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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 08/28/23 dans toutes les zones
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Bonjour à tous, Je vous présente ma version de la nébuleuse sombre Barnard 150, alias la nébuleuse de l’hippocampe dans la constellation de Céphée. Imagée sur 3 nuits sans lune en début de semaine. Acquisition avec un Newton ONTC 200 F5, et le correcteur Starizona Nexus 0,75, soit une focale de 750mm, équipée de la 2600 mono et de filtres Antlia Pro. Le tout sur monture AZEQ6 Concernant les exifs, 15h40 de poses réparties ainsi : RGB : 24x300s pour chacun des filtres Luminance : 116x300s Traitement avec pixinsight et finitions sous Lightroom. J’espère qu’elle vous plaira. Le lien vers la full : https://astrob.in/p036g2/0/3 points
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Bonjour à tous et nous y voilà ! Tout est terminé. Je vous présente ma mosaïque (7 panneaux) des dentelles du Cygne (IC1340+IC6960+IC6874). J'ai eu un peu de mal à trouver les petites extensions en bas, et il manquait un petit bout de fond de ciel en bas à gauche (vive le clonestamp). Cette supernova est tellement grande que même avec un capteur plein format, elle tient à peine... Il y a 2h30 (50x180s) de temps d'intégration par panneau. Nous avons donc l'équivalent de 2h30 de temps d'intégration total, même s'il m'a fallu beaucoup plus de temps pour prendre cette photo. Il s'agit d'une version purement RVB. Il n'y a pas de filtre, ce qui a été rendu possible par l'absence quasi-totale de clair de lune ces derniers jours. À raison de deux panneaux par nuit, il a fallu 4 nuits pour réaliser cette photo, plus une demi-journée de traitement. Configuration : lunette Askar FRA 500, caméra ZWO ASI 2600 MC Pro, monture Celestron, guidage parallèle ZWO ASI 120 MM, séquenceur NINA, moteur de mise au point PegasusAstro, pré-traitement Siril, traitement PixInsight, post-traitement Luminar Neo. Le jpeg complet fait près de 100 Mo et peut être visualisé sur ma page astrobin (https://www.astrobin.com/full/dcyxvq/B/). Pour obtenir un résultat plus naturel, j'ai fortement réduit le traitement de déconvolution (BlurXterminator). Merci de vos commentaires...3 points
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Bonjour à tous, J'ai découvert il y a peu cet objet grâce notamment à une image de @Tyler et j'avais depuis très envie de le tenter. C'est désormais chose faite, j'ai pu accumuler 85x300s soit un peu plus de 7h sur deux nuits avec le matériel suivant: Newton ONTC 200/900 Réducteur Starizona 0.75x Caméra ASI 533MC Filtre Antlia ALP-T Guidage avec un diviseur optique et une caméra ASI 290mm Monture Ioptron CEM40 Pilotage avec un Asiair Pro A noter que WR134 désigne bien l'étoile à l'origine de ces expulsions de matières qui donne cette forme caractéristique. C'est celle-ci: Je suis plutôt content du résultat même si j'aurais aimé que les nébulosités plus faible qui donne sa forme d' "oeil" à l'objet se détache mieux sur les volutes d'hydrogène. J'imagine qu'il n'y a pas de miracle et qu'il faudrait poser plus! Nico3 points
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Bonjour à tous, Alors sur 2 nuits pendant mes vacances, j'ai pointé cette belle nébuleuse que je ne connaissais pas du tout et que j'ai découvert par hasard et donc, j'ai voulu l'essayer et faut dire que je suis assez content du résultat. Donc toujours avec mon setup habituel; TSA 120 & ASI 2600MC sur 10µ (sans autoguidage) nuit du 12.08 : 50 x 300s avec le filtre Baader UV/IR/L nuit du 13.08 : 60 x 300s avec le filtre Baader UV/IR/L3 points
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Sans doute avez-vous jeté un oeil sur saturne dernièrement. Perso ce fût hier soir avec des images presque fixes à l'excellente lunette 102mm avec 193 et 229x pour l'opposition. Même avec ces grossissements l'image était brillante à l'oculaire, par un ciel bien transparent après la pluie de l'après-midi. Plus bas le dessin effectué à la suite. Ce qui était notable c'était ces variations d'albédo dans EZ et EB. L'image en lumière intégrale était brillante, trop, de sorte qu'un filtre jaune-vert W11 a résolu ces questions d'éblouissement oculaire. Les variations d'albédo ressortait un peu plus défini mais à la limite des conditions d'observation néanmoins. Une très bonne session d'observation globalement. Et pas suffisamment de temps pour jupiter le ciel s'étant couvert. Le gabarit de saturne est tiré de winjupos pour la date du 27 aout. Bons ciels.2 points
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Salut tout le monde !! ça y est, j'ai enfin eu le temps de mettre au propre les dessins réalisés lors des NCN 2023 au camping des Pradines !! Seulement 4 dessins pour quatre nuits complètes d'observation : le reste du temps je me suis simplement fait plaisir sur pas mal de cibles sans sortir les crayons ! Voici d'abord un joli couple avec un AG et une NP qui entrent tout les deux dans le champ du pano 24 : NGC 6712 et IC 1295 . L'année dernière j'avais dessiné la NP en gros plan mais j'avais aussi beaucoup aimé la vision de ces deux objets si différents dans le même champ et je m'étais promis d'y revenir.... c'est fait !! L'amas globulaire est déjà en partie résolu avec le 24 mm et la NP apparait comme une bulle diaphane avec le filtre OIII. Je trouve ce champ très intéressant . Bien sûr, l'AG a été croqué sans filtre alors que IC 1295 nécessite le OIII pour être bien visible ! T450 24mm ( 90 x ). Vu que l'atmosphère était plutôt stable, j'en ai profité pour observer pas mal de NP à fort grossissement. ça fait plaisir de dépoussiérer la Barlow 2x de temps en temps et de sortir l'oculaire de 5 mm. Sur la série, j'en ai dessiné seulement deux mais elles étaient toutes très intéressantes! Voici NGC 6891 dans le Dauphin, une très belle NP qui montre pas mal de détails avec 700 x et 900 x de grossissement !! les renforcements lumineux en forme plus ou moins d'étoile à quatre branches étaient perceptibles dans les trous de turbu mais un peu difficiles à placer avec précision. Bien sûr la vision à l'oculaire n'était pas aussi contrasté ni aussi nette mais j'ai trouvé que ça valait le coup de sortir la planche à dessin !! T450 Blw x2 + 7mm ( 650 x) et Blw 2x + 5mm ( 900 x ). Encore une autre NP de la constellation du Dauphin qui m'a montré pas mal de détails : NGC 6905. Toujours avec de forts GR en guettant les trous de turbu. J'ai noté des renforts de luminosités et de la structure qui lui donne un petit air de M27 !! Ce fut vraiment une très bonne surprise de cette semaine de folie !! T450 650x et 900x. Pour finir, je vous présente une dernière NP qui sort un peu des sentiers battus : il s'agit de Jones 1 dans Pégase, une nébuleuse planétaire d'assez grande taille, plutôt faible mais qui ressort assez bien dans un bon ciel avec l'aide d'un filtre OIII. C'était un petit défi de ces NCN que j'avais lancé à @Vakoran que je n'avais plus vu depuis de nombreuses années et que j'étais très content de retrouver aux pradines ! La première fois que nous nous étions rencontré, sur le mont Ventoux, nous avions dessiné de concert chacun notre version des petites dentelles puis nous avions comparé les résultats de nos efforts avec intérêt... je lui ai donc proposé de refaire de même avec une nouvelle cible... j'attends avec impatience sa version de Jones 1 dessiné avec son 600 !! Voici ma version au 450 : Je ne suis pas super content du résultat : une partie de la dynamique a été perdue au scannage qui a gommé les nébulosités les plus faibles que j'avais essayé de reproduire sur mon dessin original !! Le dessin a été fait essentiellement au Pano 24 mm avec un petit essai à l'Ethos 21 ( merci Hubert ) que je n'ai pas gardé bien longtemps. Certaines étoiles ont été " glimpsées " au 13mm mais la vision de la NP était rop sombre. J'aurai bien aimé un 16 ou 17mm mais je n'en avais pas sous la main ! T450 90x 110x et 170x. Voilà, c'est tout pour aujourd'hui !! Dès que j'ai le temps je concocte un petit CROA pour vous faire part de l'ambiance extraordinaire de cette dernière édition des NCN !! J'ai déjà hâte de participer à la prochaine mouture et de retrouver les copains !! Bon ciel à tous, JC2 points
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Cette nouvelle version, disponible, n'a pas encore été annoncée avec son lot de modifications/ajouts apportés. Considérez que c'est une première mouture qui sera certainement amendée, notamment sur la partie mise au point. Les nouveautés importantes sont, dans l'ordre d'apparition à l'écran: - dans le module Capture, un outil de calcul du temps d'exposition unitaire minimal selon plusieurs paramètres: SQM, gain, bruit de lecture de la caméra, etc. - dans le module de Mise au point: refonte des paramètres de focus, avec prise en compte du CFZ (Critical Focus siZe) pour le calcul de la taille de pas initiale. Toutes ces nouveautés s'appliquent à l'algorithme linéaire, les autres algorithmes vont être apparemment abandonnés. - détermination automatique des écarts de mise au point pour le jeu de filtres utilisés et mise à jour de la table correspondante (incomplet en attente de tests de ma part ou de la votre! ) Et peut être d'autres choses qui auront échappé à ma vigilance ! Bonne lecture. Manuel utilisateur Kstars-Ekos v3.6.6.pdf2 points
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A y est ! Je l'ai vue la supernova ! Bon, pas besoin d'un demi-mètre de diamètre pour voir une supernova aussi brillante ! D'ailleurs je pense qu'elle est toujours aussi brillante que lors de mon observation d'il y a huit jours. Et à mon avis une simple lunette de 80 mm doit suffire à la détecter. Et je l'avais déjà vu il y a huit jours au 300 mm. J'avais alors remarqué, juste à côté, une faible nébulosité entourée de sorte d'arcs à peine perceptibles : des « bras spiraux ». Je me suis dit qu'un 495 mm devrait aider à détailler tout ça... ( Bon, j'exagère, la région centrale de M101 n'était pas si faible que ça : une petite boule assez brillante juste au sud d'une étoile d'avant-plan d'éclat moyen, sensiblement plus faible en tout cas que la supernova.) La météo annonçait un grand beau temps la nuit de samedi à dimanche. Nuit courte puisqu'on vient juste de dépasser le solstice. Mais c'est la première fois depuis l'été dernier que j'ai à la fois : un samedi soir, le beau temps toute la nuit, et la Lune qui se couche... zut, qui se couche vers 1h. Bon, elle n'est pas encore en quartier. Bref, enfin les conditions ont été réunies pour que je sorte le Dobson 495 mm (je ne le sors pas pour une petite séance d'observation genre entre deux averses, du coup il sort rarement). L'installation a été rapide car je n'ai pas attendu : dès 21h j'ai tout monté. Collimation du secondaire avec le laser, du primaire avec le cheshire. Youpi, j'ai fait vite ! Je pointe la Lune au XW 20 mm (×100) : hé, c'est déjà joli bien qu'il fasse jour ! Je reconnais Catherine, Cyrille et Théophile, avec plein de fins détails à l'intérieur. Mais la Lune ne m'intéresse pas : trop proche ! Car ce soir, j'ai prévu un voyage à 20 millions d'années-lumières ! D'ailleurs parlons de la préparation : j'ai prévu de dessiner M101, le trio du Dragon et NGC 6946. Ensuite, on verra, ce sera à l'improvisation s'il reste du temps (la nuit sera courte !). Pour gagner du temps et aider à bien localiser les bras, j'ai imprimé trois cartes à partir du logiciel Guide avec le dessin des étoiles du champ. Oui, je l'ai fait aussi pour le trio du Dragon, où la question de localiser les bras ne va pas se poser. Par contre je vais devoir me contenter des deux plus brillantes, pour ne pas avoir un champ trop étendu à dessiner. Je sors plusieurs fois à mesure que la nuit tombe (leeeeeentement). La turbulence est horrible ! J'imagine que c'est parce que le sol a été surchauffé toute la nuit. Mais elle suffit à découvrir que la collimation est ratée. Encore une fois ! Il y a un truc qui cloche, je soupçonne que la pastille que j'ai mise au centre du miroir (avec moultes précautions, mais ce n'était pas très précis) n'est pas bien au centre. En tout cas je me résout à régler le primaire sur la Polaire, comme les fois précédentes. Bon, ce n'est pas si difficile, d'autant que la turbulence empêche de le faire avec précision. Cela dit le ciel s'est un peu calmé : ε Lyr est quadruplée, mais les disques sont des trucs sans forme qui bouillonnent. Retour dans le jardin à minuit vingt, c'est parti ! Cette nuit le Soleil sera à quasiment -18° entre 1h00 et 2h20 en gros, mais j'ai trois objets à dessiner, autant commencer maintenant, même si le ciel n'est pas complètement noir : ça permettra de placer les étoiles du champ (enfin, de les noter, puisque j'utilise un champ pré-imprimé). Je vise M101 de tête avec le XW 20 mm (en cheminant au chercheur le long d'une chaîne d'étoiles partant de Mizar). Mise au point sur une étoile brillante : hé, la turbulence s'est bien calmée ! Puis M101 : oh ! Immédiatement je perçois une riche structure spirale, mais uniquement en vision très décalée. Le ciel est encore un peu clair, tout ça est à peine perceptible, c'est plutôt une déception. Mais je commence le dessin. D'abord au XW 20 mm, puis au Nagler 9 mm (×225), qui est quand même plus précis. J'ai froid (je suis en tee-shirt), je mets un vêtement supplémentaire (et désormais j'aurais chaud, mais quand je l'enlève j'ai froid...) Je détecte les bras portions par portions, je prends mon temps. C'est vraiment décevant : j'ai le souvenir de les avoir vus plus facilement au 300 mm en rase campagne. Là il faut que j'utilise la vision « très décalée » : je me concentre sur une zone à gauche, et je fixe mon regard tout à droite. Je bouge un peu le champ, aussi. Mais sur la fin ça s'améliore, et nettement ! Je dirais que l'essentiel des bras ont été placés dans les dix dernières minutes du dessin. Je suis surpris que le passage du Soleil de -17° à -18° ait une telle influence. En fait je crois que c'est aussi la Lune : elle était à ras de l'horizon au début, mais pas encore couchée. Située dans le Lion, elle n'était pas si loin de M101 et, effectivement, le ciel semblait plus clair qu'au sud. Mais vers 1h le ciel devient magnifique, en particulier la Voie Lactée est structurée comme à ses plus beaux jours, même si elle n'est pas terrible à basse hauteur. Je crois avoir déjà vu mieux depuis mon jardin, mais pas souvent. C'est quand même pas mal du tout ! En tout cas, la vision des bras est moins difficile, notamment les petites nodosités à l'intérieur. Le dessin, une fois mis au propre, est spectaculaire et ne ressemble pas à la vision à l'oculaire. Je n'ai jamais vu tout ça, en tout cas pas en même temps (et pas aussi nettement !). C'est une synthèse de tout ce qui a été perçu. Certains bras semblent segmentés, peut-être parce que j'ai détaillé portion de bras par portion de bras, mais la comparaison avec une photo me rend optimiste : il est réussi ! J'ai l'impression de savoir à nouveau dessiner... (J'ai l'air de faire mon prétentieux, mais il faut savoir que lorsque je me suis remis au dessin en 2020, j'avais l'impression de ne plus savoir dessiner et ça m'avait un peu découragé. J'ai continué à dessiner à l'oculaire, mais je ne remettais plus grand chose au propre, attendant que je retrouve mes capacités... Le moment est peut-être venu ?) Voici le dessin : http://www.astrosurf.com/bsalque/Dessins/2023/m101-t495-g.png Mine de rien, j'ai dû passer près d'une heure sur M101. Le trio du Dragon est tout proche, j'ai préparé une carte pré-imprimée, ne perdons pas de temps ! Encore un objet haut ! J'ai dessiné M101 depuis la deuxième, puis la première marche de l'escabeau. Là je suis de nouveau sur la deuxième. La plus brillante galaxie est NGC 5982, l'elliptique. À part son allongement, elle fait penser à un amas globulaire non résolu : il y a un fort contraste entre son noyau brillant, son centre à peine moins brillante, et son faible halo. Mais NGC 5985 est à peine plus faible. Elle est aussi un peu plus grands. Deux portions de bras, formant de petits arcs opposés, sont perçus en vision décalée en faisant attention. J'ai même perçu leur liaison avec le bulbe. Je n'espérais pas détecter l'ensemble de la structure spirale et j'avais même peur de ne rien voir. Mais la Lune est couchée et le ciel est bien noir : le 495 mm peut être exploité à plein rendement ! Au XW 20 mm on voit le trio ensemble, avec NGC 5981 très jolie : elle est nettement plus faible, mais pas si faible que ça. Elle est surtout toute fine, très allongée. Le bulbe est à peine marqué, très allongé lui aussi. Au Nagler 9 mm les trois débordent. Tant pis pour la petite aiguille. Voici le dessin : http://www.astrosurf.com/bsalque/Dessins/2023/ngc5985-t495-g.png Mais ne perdons pas de temps et passons à NGC 6946 ! Je l'ai sélectionnée parce que c'est une des rares galaxies du ciel d'été à montrer ses bras spiraux : je les ai vus au 300 mm. Mais je profite de mon passage pour jeter un œil rapide à l'amas ouvert NGC 6939, très riche, spectaculaire, avec des étoiles brillantes. Il y a une zone centrale dense (un peu décentrée, en fait) qui semble granuleuse à première vue (au Nagler 9), et qui se résout en une trentaine d'étoiles très faibles en vision décalée, comme dans les amas globulaires à la limite de résolution. Mais je ne m'attarde pas et passe à NGC 6946. Là aussi j'ai préparé le champ : heureusement, car la galaxie est perdue au milieu d'innombrables étoiles ! D'ailleurs je ne les ai pas toutes représentées, pour ne pas perdre de temps à identifier les plus faibles. Le disque de NGC 6946 est aussi faible que celui de M101, et sa région centrale est un poil moins brillante. Les deux bras principaux sont perçus immédiatement en vision décalée, mais ne sont pas si faciles. Peu à peu, en examinant bien la galaxie, je perçois un début de troisième bras, puis de quatrième. J'ai comparé avec mon dessin fait au 300 mm sous de bonnes conditions : le 495 mm montre un peu plus de choses bien que je ne soit pas en rase campagne et que je pointe au nord-est, donc vers les villes (Nancy et Toul). Par contre il y a une étoile brillante que je n'ai pas ! Ah oui : c'était une supernova, c'est normal que je ne la vois plus... Voici le dessin : http://www.astrosurf.com/bsalque/Dessins/2023/ngc6946-t495-g.png Il est un peu plus de 2h, j'en ai marre, je suis crevé (observer debout et sur un escabeau − elle aussi, j'ai dû grimper sur la deuxième marche − c'est pas mon truc). J'avais dit que je terminerai sur une dernière observation si j'ai le temps, mais j'ai surtout le temps de faire une pause. Oui mais non, le ciel va bientôt s'éclaircir, pas le moment de glander ! En fait je me souviens d'un projet datant de l'été dernier : refaire le dessin de NGC 6905. L'an dernier, c'était un de mes premiers dessins au 495 mm (depuis sa remise en marche) et je l'avais raté : je ne sais pas pourquoi, je n'ai pas examiné sa forme. J'ai tracé un rond avec l'étoile centrale (car elle était bien visible) puis j'ai cherché des détails dedans. Alors qu'elle est allongée ! (Un petit peu, mais quand même.) Je pointe NGC 6905 à partir de la Flèche. Ah, pas besoin de l'escabeau cette fois ! En fait si : pour me tenir et poser la planche à dessin. Je pose le pied sur la première marche pour le stabiliser, le coude sur la plus haute marche et je m'appuie dessus. Bref, je chemine au chercheur (il faut être bien concentrée, il y a plein d'étoiles partout) puis je place le XW 20 mm : oh ! C'est une toute petite nébuleuse un poil allongée (oui, même au XW 20 mm ça se voit ! et on voit immédiatement les deux portions d'anneau dans le sens de la loingueur) avec une teinte bleu-vert un poil plus bleutée. La teinte est subtile mais j'adore : déjà, je vois souvent les nébuleuses planétaires verdâtres plutôt que bleuâtres (j'exagère : pas bleuâtre mais bleu-vert un poil bleuté), et son éclat est particulier, peut-être grâce à sa forte luminosité : elle est comme (subtilement) fluorescente. L'étoile centrale, minuscule mais relativement lumineuse, est blanche, elle. Je ne vais pas refaire un dessin, je n'ai pas le courage, alors je dessine juste la nébuleuse et quelques étoiles immédiatement autour, et j'utiliserai cette observation pour corriger le dessin de l'an dernier. On verra. Je n'ai donc pas de dessin au propre à vous montrer, ce sera pour plus tard. Une description rapide : au XW 7 mm (×290) cette nébuleuse est bleu-vert, je n'ai plus ce léger caractère bleuté. Mais elle n'est pas verdâtre comme certaines. Et je perds aussi l'aspect « fluorescent ». Moralité : les nébuleuses planétaires, il faut aussi les observer à faible grossissement. Bon, quant aux détails, il y a le léger allongement de la nébuleuse, en plus des nodosités sur les deux portions brillantes de l'anneau déjà vues l'an dernier (mais légèrement différentes, aïe...) Le filtre OIII aide un peu à préciser certaines détails, et encore. Il est vrai qu'à la fin du dessin, la Voie Lactée était un poil moins riche que tout à l'heure, signe que la nuit venait de se terminer. Et j'ai enfin pu faire une pause ! Ah non, il faut ranger tout le matériel. Pour ça, je me suis remis en tee-shirt, et ça ne m'a pas empêché de transpirer à la fin. Voilà, c'est fait. Bon, j'ai rien oublié ? Non, enfin la pause, ouf ! La Lune va maintenant être gênante et les prochaines sorties du 495 mm sont remise à juillet. J'espère qu'il y aura du beau temps, j'ai plein de choses à faire !2 points
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En 2022, je n'ai pas réussi à sortir le "Calamar" de l'emprise de la Chauve-Souris, c'était donc mon objectif pour cette année . Voici donc ce tableau après 21h40 d'acquisition. Cette mosaïque montre la région autour de l'hippocampe cosmique (Barnard 150), la nébuleuse de la Chauve-souris en vol (SH2-129) et enfin du Calamar (Ou4). Cette région a beaucoup à offrir aux astrophotographes et reste un challenge assez difficile à capturer. La région d'émission d'hydrogène rougeâtre de SH2-129 semble entourer et engloutir Ou4 et est caractérisée par la couleur bleutée de l'oxygène doublement ionisé. La nébuleuse du Calamar Géant, extrêmement faible, est une découverte récente faite par l'astronome amateur français Nicolas Outters en juin 2011 . Enfin, la nébuleuse sombre (l'hippocampe) est un nuage interstellaire dense qui obscurcit la lumière des objets situés derrière lui, tels que les étoiles d'arrière-plan et les nébuleuses d'émission ou de réflexion. Les grains de poussière interstellaire situés dans les parties les plus froides et les plus denses de nuages moléculaires plus grands provoquent l’extinction de la lumière. Ils sont situés à environ 2 300 années-lumière dans la constellation de Céphée. : Antlia ALP-T Ha & OIII 5nm + Antlia Ultra RVB : Mosaïque de 2 panneaux 128x300" : ZWO Asiair Pro : Askar FRA600 f/3.9 : ZWO ASI2600Mc Pro : iOptron GEM45 : ZWO ASI290MM Mini & guide scope Omegon 50mm : Siril - PixInsight - Affinity - Paint Shop Pro : Dordogne et Cantal : Bortle 2.8 & 2.4 : 16 au 20 Août 2023 La version full ici https://flic.kr/p/2oY6s2M2 points
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Le saviez-vous ? Nul besoin de vaisseau spatial compliqué et cher pour se rendre sur Mars. Et pour cause, avec ma bonne vieille astrocamionette je m'y suis rendu pour un weekend loin du monde (non) et plus près des étoiles (ça oui). Mars donc, pour celles et ceux qui ne connaissent pas, en plus d'être une superbe planète rouge et une barre chocolatée, Mars c'est une petite bourgade du plateau ardéchois sise à 1000m d'altitude, connue pour son pont du XVIIIe siècle, ses vaches à cornes, et son observatoire astronomique... l'observatoire "Hubert Reeves" organisait donc tout un weekend autour de l'astronomie sur ce site exceptionnel. Au programme, deux jours et deux nuits d'animations et d'observations, à destination du grand public (venu en très grand nombre) mais aussi de l'amateur plus exigent avec des intervenants et conférenciers de qualité. Jugez plutôt : - La recherche des exoplanètes, où en sommes-nous ? – Avec : Florian Rycke-Philipot (Doctorant, LESIA, Observatoire de Paris) – Systèmes compacts, planètes ultra-chaudes, super-Terres, depuis la détection de la première planète autour d’une autre étoile de type solaire en 1995, la recherche des planètes extra-solaires a explosé. À quoi ressemblent les plus de 5000 exoplanètes détectées ? Et surtout, que reste-t-il à découvrir ? - En route vers Mercure – Avec : Dominique Delcourt (Directeur de Recherches, CNRS) – Découvrez la mission BepiColombo pour l’exploration de la planète Mercure (la plus proche du soleil), menée conjointement et pour la première fois par les agences spatiales européenne et japonaise. - Le milieu interstellaire, les mystères de la poussière d’étoile – Avec : Axel Rymar (Doctorant en Astrophysique, Université Paris-Saclay) – Le milieu interstellaire, environnement complexe composé de gaz et de poussière, joue un rôle crucial dans l’évolution des galaxies. Mais, il cache aussi des réponses aux questions fondamentales de l’humanité, notamment celle de notre composition élémentaire. - La révolution du télescope spatial James Webb – Avec : Richard Johan (Astronome, Centre de Recherche Astrophysique de Lyon) – Découvrez le défi de la réalisation du télescope spatial James Webb, le plus grand télescope spatial actuellement en opération, ainsi que ses premiers résultats scientifiques, des objets de notre système solaire aux galaxies les plus lointaines de l’Univers. Je ne m'étendrai pas sur les conférences en elles-mêmes : elles étaient excellentes et les quatre conférenciers (certains plus aguerris que d'autres à l'exercice) étaient particulièrement intéressants, compétents et accessibles. Quatre conférences, quatre fois la salle archi comble : le public ne s'y est pas trompé. 👍 Le première journée donc, j'arrive deux bonnes heures avant la première conférence pour deux choses, à commencer par la visite de l'observatoire. La visite est assurée par Camille, salarié de l'observatoire à la grosse barbe et la voix qui porte, qui nous présente le travail effectué sur place : photométrie, spectrométrie, stages découverte, mission pro-am... et nous présente aussi le bel instrument sous la coupole : un Ritchey-Chrétien de 600mm à f8 sur une monture Alcor-System NOVA 200 à entraînement direct de fabrication française (si vous voulez vous équiper comme eux : https://www.astroshop.de/fr/telescopes/ritchey-chretien-officina-stellare-rc-600-4800-pro-rc-cga-ota/p,56211 sans oublier la monture : https://www.astroshop.de/fr/equatorial-avec-goto/monture-alcor-system-direct-drive-nova-200/p,61595 ). Du très beau matos, très performant mais à la maintenance visiblement assez compliquée. A la fin de la visite, je tombe sur un collègue du club ! Quelle surprise, je ne savais pas qu'il venait, et encore moins qu'il était également membre du Club Astronomique de Mars (CAM) et qu'il participait aux observations avec son 250 flextube Goto ! 😃 La deuxième activité que je voulais faire avant les conférences, c'était l'observation solaire. Trois instruments étaient installés à cet effet : un C8 avec un filtre de pleine ouverture pour la lumière blanche, un PST Coronado (que je connaissais déjà et dont l'observation m'avait enchanté) et une Lunt. De belles tâches solaires étaient visibles en lumière blanche mais c'est surtout l'observation en H alpha avec la Lunt qui m'a impressionné. Les éruptions solaires sont impressionnantes et la surface de notre étoile montre de superbes grumeaux et aspérités. L'effet de relief est saisissant, à mille lieues devant ce que montre un Coronado ! Quelle claque ! Pour ce samedi, la suite des observations devra attendre la nuit. Après donc les deux conférences et un rapide retour au camping pour avaler un repas express, je reprends donc vers 22h la route de l'observatoire avec mon vélo. Et déjà, en sortant du camping, la Voie Lactée me saute aux yeux comme rarement ! Quel ciel ils ont les marsois (oui on ne dit pas martiens visiblement...). J'arrive à l'observatoire et là, c'est le choc... Quelle foule😬 !! Le site, pourtant immense, est rempli de spectateurs. Il doit y avoir un bon millier de personnes sur ce haut plateau aux confins de l'Ardèche et de la Haute-Loire, tous venus pour découvrir les trésors du ciel. Dans l'absolu, c'est très bien que ce genre d'évènement attire autant de monde. Mais très égoïstement, je ne peux m'empêcher d'être déçu de voir les files d'attentes interminables pour observer dans n'importe quel instrument 😄. Je retrouve mon copain rencontré l'après-midi, il pointe Saturne avec son dob 250 depuis déjà 45min et la file d'attente ne désempli pas. Les spectateurs sont ravis du spectacle proposé visiblement, les "wouah" "ooooh" fusent d'un peu partout dans le champ. Ne me voyant pas faire la queue une heure pour voir M13 pendant 30 secondes, je m'allonge dans l'herbe près de l'observatoire où un animateur nous fait voyager dans le ciel avec son pointeur laser et son micro. Cette "lecture du ciel" est très intéressante, et il est abordé à la fois la technique de la recherche et les contes et légendes liées à certaines constellation. Le bonhomme maîtrise son sujet, nous transporte et nous faire rire. Un grand bravo à lui ! Du coup la soirée a bien avancé et le gros de la foule est parti. Je retourne du côté des télescopes et me glisse dans les (plus courtes) files d'attentes. Tout le monde pointe les classiques de l'été et l'allumage intempestif des phares sur le parking (une bonne partie des visiteurs ne se sont pas garés face à la forêts comme demandé, mais face aux télescopes...) ne permet pas d'observer de manière qualitative. j'en profite donc pour prendre en main tous les instruments et discuter avec leurs propriétaires. Première constatation : sur des objets comme Dumbell, l'amas d'Hercule ou la Lyre, un 300 en montre quand même un peu plus qu'un 250. Sur tous les objets, la différence - sans être énorme - est notable. Sur M57 par exemple, je vois plus de nuances de densité dans l'anneau, dumbell est plus claire et plus contrastée, je vois plus d'étoiles dans M13. Par contre, deuxième constatation : un dobson 300 en tube plein c'est énorme 😮! Un 250 fait petit à côté et clairement pour mon utilisation éventuelle ça serait trop compliqué. J'ai pu passer un petit moment à prendre en main un KEPLER 300 deluxe, c'est très agréable à manier c'est sûr, par contre c'est vraiment trop gros pour moi. Mais, j'ai pu aussi utiliser assez longuement un ES 300 Ultra light, et là, c'est pas la même histoire 😍! Si à l'oculaire l'expérience a été identique, à l'utilisation c'est tout de même bien plus gérable. Rien que d'aspect il fait plus petit, le montage / démontage se fait très rapidement et une fois démonté il ne prend pas de place (moins que mon mak + sa monture). Je le mets clairement sur ma wishlist (chérie, papa, maman, si vous me lisez...), pour aller titiller de la nébuleuse sur mon site de crête habituel il m'a l'air tout indiqué . La deuxième nuit d'observation sera beaucoup plus intéressante Déjà, il y a peut-être cinq fois moins de monde et même au 915, l'attente n'est pas longue. Allez oui, je l'ai mis en titre pour venir chatouiller les astrams atteints de diamétrite (je sais qu'ils sont nombreux) et je n'en ai toujours pas parlé. Je vais donc commencer par raconter mes observations avec ce géant d'acier. Il s'agit donc d'un dobson goto de 915mm de diamètre à f3.5 fabriqué par Fullum Optics. Vous en apprendrez un peu plus en consultant cette vidéo : Ce géant d'acier était clairement le plus prisé des deux soirées, forcément. L'engin impressionne avec ses treillis métalliques et sa finition "full black". De plus, la motorisation est rapide et le monstre pivote avec dynamisme, évoquant plus un obusier ou un dispositif anti-aérien qu'un télescope😆. Mais à l'oculaire alors ? Et bien, je dois dire que j'ai été un peu frustré. Le seul oculaire disponible dessus était d'une très grande focale, et j'ai fait l'erreur de demander de pointer M101 assez tôt : le fond de ciel était très clair et la galaxie ne ressortait que très peu. Plus tard par contre, par nuit noire, j'ai pu voir M110, la galaxie satellite d'Andromède, comme sur une photo ! Vraiment, vous tapez "Messier 110" sur google images, vous mettez l'image en nuances de gris et vous avez le rendu à l'oculaire. Petit passage ensuite sur M57, très beau avec des nuances de couleur visibles assez nettement dans l'anneau. Une belle expérience mais qui mériterait d'être prolongée avec des oculaires de plus courte focale !! Idem pour Saturne et Jupiter à la suite, l'image est superbe mais le ciel aurait permit de grossir bien d'avantage. Si ce n'est pas l'instrument qui m'a le plus marqué ce soir, je me suis laissé dire que pour les nébuleuses étendues c'est un autre monde, notamment les dentelles du cygne... Avec un peu de chance et le concours des copains, j'aurai peut-être l'occasion de tester plus longuement tout ça J'ai passé pas mal de temps avec un astram rencontré la veille qui s'occupait d'un C8 sur monture à fourche. Lorsque je suis arrivé, il pointait le double amas de Persée tandis que tout le monde pointait soit Saturne, M13, M57, M27 ou Albiréo. Je me suis dis "Tiens, ça change, voilà un homme de goût assurément" 😄. Le double amas rentre au chausse-pied dans le champ du C8 équipé qu'il était de son oculaire 30mm / 80°. L'image était très belle quoi que peut-être moins piquée qu'avec mon maksutov, avec m'a-t-il semblé un peu de diffusion sur les étoiles les plus brillantes. Néanmoins, le spectacle de cet objet est toujours superbe. Après un rapide tour sur Dumbell M27, qui en montre un peu moins que les dobson 300, je lui propose de pointer M8, la nébuleuse du lagon, en plein dans le sagittaire. Visible à l'oeil nu sous ce superbe ciel, je lui montre au laser et il la pointe avec facilité. Les principales étoiles de cette pouponnière son bien visibles et le voile de la nébuleuse ressort assez bien autour de l'étoile 9 Sgr. L'occasion de montrer cet autre type d'objet au public, moins spectaculaire certes que les classiques mais qui nous a permis de faire le lien avec la première conférence de l'après-midi sur les nuages interstellaires. Une passerelle très intéressant entre la science "dure" (même vulgarisée) et la "poésie" de ce délicat voile bleuté à l'oculaire. Le collègue pointe ensuite son C8 sur un amas globulaire que je ne connaissais pas : M71, l'amas de la pointe de la flèche dans la constellation du même nom. Une chouette petite concentration d'étoiles en limite de visibilité à l'oeil nu (je ne l'ai pas vu personnellement). Je lui montre à mon tour un amas que j'aime beaucoup, M10 dans le serpentaire. Ce dernier amas est très agréable à observer car même s'il est bien moins spectaculaire que M13, il est assez dense pour bien ressortir sur le fond de ciel et le C8 arrive à résoudre déjà pas mal d'étoiles dans ce bel objet. Le public a pu se rendre compte également qu'un amas globulaire pouvait ressembler à autre chose que M13 pointé par tous les télescopes et certains se sont étonnés de la diversité de formes et de tailles apparentes pour des objets "similaires". Durant ces observations nous avons discuté avec un couple de jeunes gens qui nous ont dit avoir ramené leur paire de jumelles TS Optics 25x100 mais ne pas oser l'installer car ils ne savaient pas s'en servir. Ni une ni deux, nous leur proposons d'aller les chercher et de les aider dans l'installation et leur montrer des choses très intéressantes avec leur instrument, offre tout à fait désintéressée bien évidemment... 😇 Un petit quart d'heure plus tard les voilà de retour et c'est parti pour l'installation de la grosse paire de jumelles sur leur trépied vidéo. Je n'avais jamais testé un tel instrument : quel pied ! j'ai vu avec ces jumelles ma plus belle galaxie d'Andromède. Le bulbe galactique est bien lumineux et l’ovoïde laiteux se détache très nettement sur une portion appréciable du champ (environ 2,5° je pense). Superbe. Nous leur montrons (et profitons 😎) également le double amas de Persée. Lui qui rentrait tout juste dans le C8 explose littéralement la rétine dans les grosses jumelles. Quel pied ! D'ailleurs la qualité optique m’apparaît excellente avec des étoiles parfaitement ponctuelles. Voir ces jeunes gens s'émerveiller pour la première fois avec leur instrument était un réel plaisir. Ils "complexaient" un peu d'avoir "seulement" des jumelles, fussent-elles grosse, par rapport à tous les télescopes présents. Nous leur avons montré que certains objets sont bien plus intéressants avec un tel engin qu'avec nos télescope. En tout cas moi, je suis conquis ! D'ailleurs, je suis tellement conquis par les jumelles d'une manière générale qu'avec le recul je crois que mon meilleur moment de la soirée a été le début, quand j'attendais qu'il fasse "vraiment" noir. Je me suis installé tout seul tout au bout du champ avec mes jumelles 12x60 hors d'âge dans une main, le "Guide des étoiles et planètes" de Delachaux et Niestlé dans l'autre et suis parti en voyage, à l'aide des cartes superbement précises du livre éclairées de ma lampe rouge, à la découverte des objets les plus remarquables de la Voie Lactée. Je débute mon voyage tout près de l'horizon et découvre pour la première fois les amas ouverts M7 et M6. Je remonte le fil de notre galaxie et tombe sur une amie bien connue, M8 ou la nébuleuse du lagon, bien brillante avec sa petite voisine du dessus, la nébuleuse trifide M20, plus délicate à déceler. Je remonte encore et tombe nez à nez avec M24, cet immense amas ouvert grouillant d'étoiles et me laisse happer un moment par sa richesse. Il est peut-être un de mes objets préféré avec des jumelles, mais se perdre parmi ses milliers d'étoiles avec un télescope à plus fort grossissement est une expérience tout aussi grisante. Je repère sur les cartes qu'à sa gauche et avant de tomber sur le petit "V" écrasé d'Albaldah, se trouve M25, un petit amas ouvert que je ne connaissais pas. En symétrie presque parfaite mais à droite de M24, je découvre également M23, autre amas ouvert qui se montre presque comme un amas globulaire dans le grand champ de mes jumelles. Je fais un moment des allers/retours entre ces trois amas quand je repère dans le bord inférieur du champ un amas qui m'a l'air bien délimité. Rapide coup d'oeil aux cartes : il s'agit de M22, amas globulaire de belle magnitude. Je poursuis ma remontée de la Voie Lactée et tombe avec bonheur sur M17, la nébuleuse Omega et la célèbre M16, nébuleuse de l'Aigle, belles tâches blanchâtre avec des étoiles visibles aux jumelles pour cette dernière. Sur la route je passe rapidement et sans m'en rendre compte plusieurs fois sur M18 ou amas du Cygne Noir, qui se perd aisément au milieu de la densité d'étoiles de son environnement. Initialement, j'avais pris Oméga pour M18 et M16 pour Oméga, et avait donc toutes les difficultés à trouver cette nébuleuse de l'Aigle. En montant toujours un peu plus le long de la voie lactée, j'en étais venu à discerner (surtout en vision décalée) un amas assez faible, en me disant que c'était bien faible pour la "célèbre" nébuleuse de l'aigle. Après consultation des cartes, l'erreur est corrigée et cette petite nébulosité est en fait NGC 6539, petit amas globulaire très peu visible, et je remets ainsi les nébuleuses à leur place . Ce voyage à travers la Voie Lactée sur plus de 25° de hauteur m'a occupé une grosse heure et demie et je m'en souviendrai certainement un moment. Il fut donc une superbe entrée en matière pour cette belle soirée d'observations et de partage, soirée qui a clôturé deux jours d'un voyage à travers notre passion commune. Merci à celles et ceux qui m'auront lu jusque là, j'espère que ce n'est pas trop indigeste j'ai écrit comme ça venait en me remémorant encore tout à fait ce superbe weekend Un grand merci aux équipes de Planètes Mars et au bénévoles du CAM pour leur gentillesse et leur disponibilité, et à l'année prochaine !!1 point
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Avec temps de démarrage programmé à l'avance, genre top départ 21H30? Non pas encore, je fais comme ça pour démarrer la session: - Connexion des USB à l'ordinateur - Démarrage de NINA - connexion caméra, monture - démarrage PHD2 - connexion caméra guidage, monture - dans NINA connexion guidage serveur PHD2 - création de la séquence multi cibles - mise au point sur la polaire avec masque de bahtinov: sans le masque on arrive à voir le compagnon de la Polaire: Puis lancement de la séquence. Surveillance du platesolving et des 3 ou 4 premières images. Puis direction la maison, retour le lendemain vers 6H15 pour la récolte.1 point
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Mon Dobson 300/1200, je l'emmène dans le jardin en un seul morceau. Et je suis un gringalet : je n'ai rien dans les bras, je ne sais pas monter à la corde ni faire des pompes correctes. Le tube Orion Optics fait 12 kg et la base Dobson (achetée à l'époque chez Teleskop-Service) est encore plus légère (le modèle Orion Optics n'a pas l'air très lourd non plus). Je ne connais pas de télescope plus confortable à utiliser : j'observe sur une chaise de camping, devant une table de camping, comme si j'étais à mon bureau. Je me tourne vers la gauche pour consulter l'atlas, puis vers la droite pour mettre l'œil à l'oculaire. Si l'objet est bas, je me penche en avant, les coudes posés sur les cuisses. Si l'objet est haut, je me tiens bien droit. Il y a juste le zénith où j'ai besoin de m'asseoir sur l'atlas. De toute façon on peut tourner le tube dans son collier pour amener le porte-oculaire à la position qu'on veut (pour moi, pas besoin, j'ai trouvé celle qui contient en toute circonstance). Comme c'est une tube plein, il n'y a pas de montage, donc pas d'hésitation à la sortir si je suis un peu moins motivé. L'an dernier j'avais profité d'une soirée en semaine, mais il fallait que je me couche à 1h : eh bien quand la cloche a sonné 1h, je l'ai rentré en un voyage et je suis allé me coucher sans délai. Et puis ça aide à avoir une collimation qui tient plusieurs soirées. Si j'en parle, c'est surtout pour donner des idées, car j'ai l'impression que les avantages d'une telle configuration sont sous-estimés, et je trouve que les constructeurs devraient commercialiser des 300/1200 : ce serait un peu plus cher, mais tellement plus pratique.1 point
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Dérotation logicielle. Ce sera la version orientée pour les astrophotographes et pour ceux qui veulent des fonctionnalités avancées. On pourrait passer des heures à comparer ces différents matériels, il est clair déjà qu'il n'y a pas d'oculaire électronique chez Vaonis. Pour l'orientation, ce sont des lunettes Apo courte focale, donc +++ dans le sens de l'imagerie. De mon côté, comme dit, connaissant les Unistellar depuis l'EV1, c'était vraiment pour voir la concurrence et aussi je voulais le plus compact possible sans avoir même à collimater, vraiment opérationnel en 5mn (le Stellina était déjà lourd pour moi - les Unistellar aussi -, soucis de dos durant plusieurs mois au moment où l'achat a été fait m'empêchant d'utiliser mon Dob 460 habituel et même d'ouvrir le toit de l'abri du C14, fallait trouver une autre solution, impossible de ne pas observer... ). Dès qu'on est familier des 2, Unistellar/Vaonis, hormis dire que ce sont des matériels connectés (on ne fera pas changer d'avis les opposants), on voit que ce sont des conceptions différentes, niveau optique, mais aussi des matériels complémentaires. Encore 1x dans l'immédiat, orienté CP uniquement. Mais tout cela va évoluer, vite ! Et le ZWO Seestar S50 arrive...1 point
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@LH44 tu parles d'un GoTo, et je suis d'accord avec toi. Mais pour du visuel, une simple motorisation sur l'axe AD suffit ! Et dans ce cas là je t'assure que même en étant débutant, c'est 5min montre en main pour être opérationnel 😄1 point
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Bonjour à tous, Alors entre la nuit du 14.08 et 15.08, j'ai pu faire 7h51 de pose sur cet objet peu connu sur les forums avec ma TSA 120 & la 2600MC. 1ère nuit du 13.08.2023 prise côté Ouest = 33 x 180s avec le filtre L-Extrême Toujours la 1ère nuit du 14.08.2023 prise côté Est = 38 x 180s avec le filtre L-Extrême 2ème nuit du 19.08.2023 prise côté Ouest = 43 x 180s avec le filtre L-Extrême Toujours la 2ème nuit du 20.08.2023 prise côté Est = 42 x 180s avec le filtre Baader UV/IR/L1 point
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Bonjour les amis, voici un travail en cours... Il me manque encore une tuile pour capter les extensions en bas du voile occidental NGC6960 des dentelles du cygne en version RVB pure. Je profiterai de la prochaine nuit claire pour compléter mais je suis, d'ores et déjà, preneur de vos avis sur cette vue en plan assez large des dentelles du Cygne, reste d'une ancienne supernova située à 2400 années lumière de la Terre. C'est la première fois que je fais une mosaïque. J'ai regardé et lu pas mal de tutos sur le sujet. Globalement, PixInsight est déconseillé du fait de la complexité de réaliser une mosaïque. Mais il existe deux scripts sous PixInsight qui rendent le processus extrèmement simple à défaut d'être rapide : MosaicByCoordinates et GradientMergeMosaic. Détails techniques : 5 tuiles de 50x180s chacune soit une intégration totale de 12h30. Lunette Askar FRA500, monture Celestron AVX, caméra ASI2600MC Pro, guidage PHD2, sans filtre, prétraitement Siril, traitement PixInsight et post-traitement Luminar Neo... Au passage, j'ai grandement accéléré (x10) le traitement sous PixInsight en le rendant compatible avec l'accélération matérielle CUDA du GPU NVidia. La manip à faire est assez complexe et implique de changer quelques dll de PixInsight mais cela en vaut la peine cquand vous constatez un process BlurXterminator qui passe de 10mn à 1mn !!!1 point
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Salut, faut faire des flats et ces "donuts" disparaitront.1 point
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Une image de Jupiter prise au C8 vers 1h35 TU avec une ASI 224 MC, une barlow 1.6X (une 2x vissée sur le coulant de la cam). 2000 images selectionnées sur 4000 prises avec fireCapture, traitement avec autostakkert et registax 6 sans trop me prendre la tête ! ça reste un plaisir avant tout. Ma chtite contribution au forum. Une étoile s'était glissée dans le panorama en bas à droite. Bonnes observations et prises de vues à toutes et tous1 point
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La décôte en sortie de garantie est normale, ne réver pas. Si vous arriver à dépasser 70% dans ce cas, c'est que l'instrument est très recherché, de haute qualité, de collection ou en pénurie.1 point
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Désolé pour la confusion, ce n'est pas de moi, c'est l'un des posts de Paul Émile, ... J'imaginais le même post sur un autre fil dédié à un autre produit NVD1 point
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Premier quartier à la 60-800, sur 2-3 jours, le soucis c'est que ça passe vite à l'horizon... la Lune est basse en ce moment Je suis contente de mon opération sur l'objectif. J'ai juste sorti le smartphone le premier jour, à main levée. (pfiouuuu c'est pas simple). Oculaire 12.5mm (x64) Intéressant, le surlendemain, j'ai repéré le cratère Hadley 4.5km (alunissage Apollo), mais la rimae c'est trop demandé avec ce diamètre. Elle a supporté le 4mm TMB Burgess (x200 ou >3D) avec un adaptateur mais ça n'apporte rien en détail (entre 5 et 6mm c'est optimal) Ensuite, j'ai voulu comparer avec la 80M (Astro Royal) qui est la référence : elle donne plus mais on est dans la turbu de hauteur sur l'horizon (pas de rima Hadley) donc j'ai remballé. Faudra que je teste avec une vraie caméra vu que j'ai l'adaptateur qui ira.1 point
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Bonjour, Nouvel essai de la QHY5III715c sur M27. Les infos: lunette Skywatcher 80ED (80/600mm) + correcteur 0.8x (focale 480mm) QHY5III715c monture HEQ5 kit courroie Rowan autoguidage lunette 60x240, Asi290mm / PHD2 acquisition NINA 166 x 30s gain 10 offset 30 Traitement Sirilic, Siril, pix. Une brute de 30s Comme d'hab, la brute pour ceux qui veulent s'amuser... M27-80ED-715c_RGB.fit1 point
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L'ovni-m est un bon produit. Cependant, ce n'est pas parfait. Et Joko fait des affirmations qui ne sont tout simplement pas vraies, par exemple : "Paul Emile est la première personne qui n'a pas aimé l'ovni-m" ou selon le site actuel d'ovni "OVNI-M et OVNI-B sont fabriqués en France avec les tubes intensificateurs les plus puissants du monde" - les tubes intensificateurs ne sont pas fabriqués en France et ce ne sont pas les plus puissants du monde ! Je pense aussi que Joko fait trop de "conçu pour l'astronomie" - c'est une unité de vision nocturne terrestre avec quelques adaptateurs pour lui permettre d'être insérée dans un télescope. Televue et Rafcamera vendent également des adaptateurs permettant d'utiliser un PVS-14 dans un télescope en mode principal et afocal. Si Joko était moins « vendeur » et moins défensif concernant son produit (ici et sur d'autres forums), alors je pense que son entreprise en bénéficierait.1 point
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@GeoffreyJoe J'ai fait un passage sur Mars cet été, plut tôt dans la saison (Elon me fait des prix pour l'A/R), pour faire la route entre le Puy-en-Velay et Valence (oui, ces villes sont aussi dans le système solaire). Eh bien figure-toi qu'il n'y avait pas un rat ! Bon, d'accord, c'était en semaine vers 15h... Pour ton achat d'UltraLight, je pourrai peut-être te revendre le mien (12") dans un an ou deux. Je compte monter en gamme, et prendre un Sud Dobson ou autre. En tout cas, merci pour ce CROA très complet !1 point
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Bonjour les amis, J'espère que vous allez bien. Je vous partage une araignée Zoropsis spinimana photographiée sur mon banc macro. Photographiée avec un objectif de microscope Lomo 3.7 0.11 couplé avec un objectif Sigma 100mm macro et un Canon 5D mkII : Prise de vue : Image stackée à partir de 178photos dans Hélicon focus avec la méthode C et le lissage à 1 - Objectif photo Sigma ouvert à f2.8 et réglé sur l'infini - temps de pose 1/60 seconde à 800 iso. Photographiée avec un objectif de microscope Lomo 3.7 0.11 couplé avec un objectif Canon 70-200 L f2.8 et un Canon 5D mkII : Prise de vue : Image stackée à partir de 317 photos dans Hélicon focus avec la méthode C et le lissage à 1 - Objectif photo Canon ouvert à f2.8 et réglé sur l'infini - temps de pose 1/60 seconde à 800 iso. Amicalement, FRanck1 point
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ah ben quand même, je vous avais simplifié la tâche, j'ai le pseudo, et l'avatar de tyler.... c'est facile 😁 Mon film culte, je ne m'en lasserai jamais . Et le bouquin est vraiment bien aussi.1 point
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Personnellement, je préfère concevoir les plans le plus loin possible et ensuite acheter, quitte à modifier légèrement la conception quand je reçois ma commande. Pour le calcul du secondaire, ça va dépendre des choix que tu fais : le champ de pleine lumière désiré. En général on prend 0,5° au foyer du primaire (le diamètre apparent de la lune) comme point de départ. Avec le lien ci-dessous, tu pourras toi même calculer, on discutera après ... http://serge.bertorello.free.fr/calculs/posplan.html1 point
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NGC6820 est la colonne (ou pilier) qui pointe vers l’amas ouvert NGC 6823 qui se trouve au centre de l’image. L’amas ouvert est âgé d’environ 2 millions d’années. Il est principalement constitué par beaucoup d’étoiles jeunes et lumineuses. Autour de l’amas, il y a beaucoup d’autres piliers. Cet ensemble, les piliers et l’amas, représente la nébuleuse NGC6820. Ces énormes piliers de gaz et de poussière se sont formés lorsque les gaz et poussières en expansion ont été érodés par le rayonnement des étoiles proches. : Antlia ALP-T Ha & OIII 5nm : 43x300" : ZWO Asiair Pro : Askar FRA600 f/3.9 : ZWO ASI2600Mc Pro : iOptron GEM45 : ZWO ASI290MM Mini & guide scope Omegon 50mm : Siril - PixInsight - Affinity - Paint Shop Pro : Dordogne : Bortle 2.5 : 15 Août 2023 La version full ici https://flic.kr/p/2oXTmox1 point
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Bonjour les astrams 😀 Nous vous présentons cette célèbre nébuleuse, M16, imagée depuis notre setup au Chili (Deep Sky Chile). Un peu plus de 59 heures de pose., vous trouverez les détails d'acquisition dans le tableau ci-dessous. Evidemment nous vous conseillons d'aller voir la full (même si elle un peu lourde (35 Mo), les détails nous paraissent assez saisissants ! Full (cliquez sur résolution maximale) : https://www.astrobin.com/full/l6yis2/B/ En espérant qu'elle vous plaira ! Ciel clair à tous 😀 Marian, Jean-Mi, Gégé, Lolo et Dave1 point
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Salut! j’avais posté il y a un gros mois ma première tentative avec la nouvelle caméra sur ic1396. Vu le temps, il a fallut être patient, mais j’ai enfin eu quelques nuits qui m’ont permis de passer de 1h30 à 4h25 sur cette cible (en 180 et 300s), voici donc le résultat, en deux versions, accompagnées d’une capture de Sadr et du croissant (3h20) issue la première nuit claire sur les trois du mois d’août ☺️ Je suis très content de ce nouveau setup! Il avale les photons malgré mon bortle 8 bien citadin 😁1 point
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Bonjour, Pour une fois quatre belles nuits d'affilées, comme je commence juste les traitements par la dernière de ces nuits, c'était également la plus chaude (26° au plus bas !). J'ai donc continué mes essais avec mon nouveau Set Up : ASI 6200 MC (à 0°) sur Lunette TS 100/580 APO Monture AZ EQ6 Pro guidée par ASI 120MM sur SW 50 ED Evoguide Filtre L Extreme ASIAIR PLUS 2 cibles programmées cette nuit-là : IC 1396 et NGC 1499 avec 2 fois 70 x 180 s Traitement très light : Siril et PhotoShop Bon ciel à tous Philippe1 point
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Heueueueu ... Et si pour mettre (presque) tout le monde en accord nous constations qu'aucun des instruments n'est pointé vers le personnage debout dans la tour ! En effet puisque nous voyons le personnage de face, nous devrions voir les instruments de l'arrière et non de quasi profil comme sur le croquis. Mais alors de qui ces Aliens parlent-ils, que voient-ils dans leur oculaire et quelle est la blague ? Mystère ... Ney1 point
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Hey salut tout le monde ! Une fois de plus, ça faisait un moment que je n'était plus passé vous raconter quelques aventures astro. Les occasions ont été rares durant l'année qui s'est écoulée. Trop occupé à d'autres choses prenantes et aussi pas beaucoup de réussite avec la météo lors des périodes autour des rares nouvelles lunes où j'aurais pu avoir du temps et de l'énergie pour l'astro. M'intéressant surtout au ciel profond dernièrement, j'ai tendance (peut-être à tord) à ne pas sortir si la lune ne laisse pas assez de place à la nuit noire. Mais hier soir, toutes les conditions étaient réunies, enfin ! J'ai donc préparé une belle session à thème autour d'amas globulaires et de galaxies. Certaines que j'avais déjà visé au 130 ou au 300 et d'autres nouvelles pour moi. J'ai sorti le miroir du Taurus vers 21h et j'ai finis de préparer les cibles et en me faisant un petit casse-croûte. Vers 22h j'ai commencé à sortir le matériel dans le champs en face de chez moi et vers 22h20, tout était prêt. J'ai eu quelques inquiétudes lors de la mise en place du Dobson, le champs n'ayant pas été fauché depuis un moment. De grosses mottes d'herbe rendaient la surface du sol irrégulières et les herbes et les mottes frottaient contre le côté du dob, rendant la rotation très difficile. Heureusement, j'ai identifié ce problème avant de monter le dob et j'ai eu l'idée de l'installer sur une plaque de medium. L'installation résultante était légèrement branlante car l'herbe épaisse en dessous même écrasée faisait une sorte de matelas mou. Mais grâce à cela la rotation du dob était très facile et douce. Et la légère instabilité s'est avérée pas gênante du tout, il fallait juste faire attention à ne plus toucher le TS pour bien le laisser se stabiliser avant et pendant les observations (ce qui de toutes façons est toujours le cas). Un autre point qui m'a inquiété fut les insectes, une myriade de papillons de nuit, dont des pyrales, avaient l'air tout excité par ma présence et à plusieurs reprises, j'en ai vu qui sortaient et rentraient du tube, une fois le dob monté. J'ai décidé de lâcher prise et de ne pas m'en soucier plus que ça. Mais c'était étrange car je n'ai pas le souvenir d'avoir jamais été gêné par des papillons de nuit une fois toutes lumières d'installation éteintes. Mais passons aux observations ! J'avais pour idée de commencer avec M22, le grand amas du sagittaire. Je ne l'avais visé qu'une seule fois, lors de mes débuts en astro avec mon 130. Cet amas étant en effet facilement et rapidement trop bas pour être observé dans de bonnes conditions, il est facile à « rater » durant la saison où il passe au plus haut. Eh bien sans surprise, j'ai découvert un tout autre objet que dans mon souvenir. Le 300 changeant du tout au tout la définition et les détails fourmillants de cet amas assez spectaculaire. Je l'ai observé un long moment à partir de 22h30. Après l'avoir trouvé extrêmement facilement. L'amas était splendide dans les conditions d'hier et au 300, un fourmillement de milliers d'étoiles, visibles même en vision directe. Et la taille qu'il prenait dans le champs ajoutait beaucoup à cette impression de multitude. Très heureux de lui avoir rendu une seconde visite dans de meilleures conditions qu'en 2020. J'avais ensuite inscrit au programme trois amas dans Ophiuchus. Vers 23h j'ai donc tourné le tube vers M10. Là encore trouvé en quelques secondes. Et là aussi, le plaisir si particulier de voir le fourmillement d'étoiles dans les amas globulaires était bien là. Moins impressionnant que M22, cet amas laissait quand même voir des centaines d'étoiles bien résolues en vision directe et a été une nouvelle occasion de plonger dans la multitude. J'ai rendu visite à son voisin direct, M12. Là encore trouvé très facilement. Et là encore la découverte d'un amas bien résolu, très beau, avec ses trois étoiles en triangle comme enchâssées juste autour de l'amas et le faisant ressortir d'autant plus. J'ai fais quelques allers-retours entre les deux avant de continuer la visite d'Ophiuchus en dirigeant le dob vers M14. Je l'ai trouvé très vite (c'est le thème de la soirée, j'en dirai un mot en conclusion) mais son observation a été une surprise après les trois précédents. En effet, l'amas était bien visible mais aucune étoile n'était discernable. En vision périphérique, j'ai cru peut-être commencer à deviner quelques étoiles, mais à peine décelables. Ça m'a étonné. Mais après examen ce soir des mesures associées à cet objet, il s'avère qu'il se situe deux fois plus loin que M10 et M12 et trois fois plus loin que M22, expliquant peut-être en partie sa plus faible luminosité et le fait que le 300 n'était pas hier soir suffisant pour laisser apparaître les étoiles le constituant. Je l'ai quand même observé un petit moment avant de passer à la suite du programme. Et c'est donc vers 23h40 que je me suis mis en quête de la première galaxie de ce programme à thème. M51, la galaxie du tourbillon s'était refusée à mes observations à deux reprises du temps où je sortais beaucoup avec le 130. J'avais eu de la peine à la localiser aux jumelles et le 130 ne m'avait pas permis de la faire émerger de la nuit. J'abordais donc cette observation avec moins de confiance que celle des amas globulaires. Ça a donc été une surprise de la trouver direct, du premier coup, sans aucun effort. Et de la voir apparaître si clairement, si évidemment reconnaissable dans l’oculaire de mon 300 ! Les deux parties bien caractéristiques de ces deux galaxies en interaction étaient clairement visibles, comme l'étaient les bras de la spirale de M51. La vision périphérique venait enrichir les détails de ces zones sombres et claires de la spirale. Je suis resté un bon moment scotché ! Et je suis certain que je la repointerai ! J'ai vraiment compris pourquoi cette galaxie a les faveurs des astram. Elle est splendide ! Vers minuit j'ai retourné mon télescope pour aller rendre une nouvelle visite à un de mes chouchous : L'amas des canards sauvages dans l'écu, M11. Cet amas a été parmi mes premières émotions quand je débutais au 130 et durant l'été, quand il est haut dans le ciel, je ne manque jamais une occasion de le pointer à nouveau. Et à nouveau, j'ai trouvé cet amas très beau et très touchant. Différent des autres, je ne sais pas comment dire, peut-être avec moins de densité d'étoiles ? Moins un fourmillement de milliers d'étoiles qu'un feu d'artifice de centaines d'étoiles. Et sa forme, différente elle aussi des autres amas, moins proche de la sphère que d'une sorte de répartition en un polygone assez étrange, régulier sans l'être. Vraiment une belle observation que je recommande (une fois de plus). C'est le moment où je me suis autorisé une petite déviation du programme : je n'ai pas résisté à aller viser un p'tit coup Saturne ! Elle était levée assez haut déjà, passé minuit. Et l'observation s'est avérée assez bonne. Je m'attendais avec de si fortes chaleurs pendant la journée à n'observer qu'un disque clair à travers l'effet barbecue de la convection. Eh bien non ! La convection était certes présente, mais des moments d'accalmie laissaient voir le disque bien net, les anneaux très bien résolus, les bandes de nuages très clairement visibles. Cassini non décelable cependant. Mais je ne me suis pas attardé car un autre grand classique dont je n'arrive pas à me lasser m'attendais, haut dans le ciel au dessus du Bouvier. Hercule et son grand amas, M13 ! Trouvé les yeux fermés (quasiment), et même en s'attendant à la claque, elle est à chaque fois présente : cet immense amas remplissait presque totalement le champs de mon 8,8mm et offrait à contempler des milliers d'étoiles visibles en vision directe. Une observation vraiment jamais décevante ! A la suite d'Hercule, une seconde incartade à mon programme a été faite pour aller voir Epsilon Lyrae, étoile « double double » qui avait attiré mon attention il y a quelques mois lors d'une lecture sur un forum astro anglosaxon. J'étais curieux de cette observation et de savoir si mon instrument pouvait séparer chaque double. Vers minuit vingt j'ai donc pointé le dob au zénith, me remémorant immédiatement la douleur qu'est la manipulation d'un grand dobson proche du zénith. C'est vraiment pénible et peu pratique. En tous cas le mien ! Mais j'ai réussi tout de même à pointer la double double. Et sans dire que chaque double était séparé au 8,8mm, c'était tout de même clairement discernable que chaque double était constitué de deux étoiles. Chacune était visible comme un petit trait, plutôt que comme un point. Je ne dirais donc pas que mon instrument les séparait au sens strict, mais dans l'ordre de grandeur s'en approchait drôlement. Et hors de la question purement technique, cette observation m'a beaucoup plu. Les étoiles doubles (ou triple, ou plus...) sont vraiment le parent pauvre de mon intérêt lorsqu'il s'agit de choisir des cibles pour une session. Mais je devrais peut-être remédier à cela, et incorporer quelques doubles dans mes programmes. Car ces observations à chaque fois me touchent davantage que ce que je m'imaginais. Mais il était temps de reprendre la session en visant M101 vers 0h30 ! J'ai trouvé sans difficulté cette galaxie de la Grande Ourse malgré le fait qu'en réalité, cet objet s'est révélé être à peine discernable à travers mon 300. En effet, dans le chercheur j'ai décelé une très légère tache qui ne laissait pas de doute quant au fait que j'étais au bon endroit. Le fait qu'elle soit décelable au 10x60 ne m'avait pas préparé à la surprise qu'elle serait en réalité à peine visible à travers le 300. La vision périphérique aidait à définir sa forme approximative, mais vraiment dans des luminosités si faibles que l'observation s'est avérée assez pauvre et un peu décevante. Je n'ai pas eu la patience de laisser mes yeux s’accoutumer davantage et je suis passé sans attendre aux prochaines candidates. C'est donc à peine 5 minutes plus tard que je pointais deux voisines elles aussi en proximité de la Grande Ourse, je parle bien sûr de M81 et M82. Après ma surprise déçue sur M101, je n'avais pas de grandes attentes et j'ai donc été surpris dans l'autre sens ! Ces deux galaxies étaient également sur la liste des cibles qui m'avaient échappé totalement aux jumelles et au 130. Restant totalement invisibles dans les deux cas. Donc ça a été un grand plaisir de les voir apparaître toutes deux aussi clairement, après les avoir trouvé très facilement. Leur formes très typiques à l'une et à l'autre étaient très clairement visibles. Peu de détails visibles dans les halos les constituant mais j'ai beaucoup aimé le « profil » que nous montre Messier 82, bien nommée galaxie du cigare. Je suis resté un long moment à passer entre elle et la galaxie de Bode avant de conclure la session avec quelques observations « récréation ». Je suis allé revoir M33, la galaxie du triangle que j'avais visé une fois au 130. Eh bien elle était au 300 à peine discernable également, très décevant après les grandes claques administrées ce soir là par le tourbillon, Bode et le cigare. Un petit coup d'oeil au 24mm sur M31 évidemment, M32 et M110 très nettement visibles. Très beau, même si le champs réduit avec le 300/1500 est un peu frustrant pour cet objet. Une petite visite à M15 dans Pégase que j'ai trouvé très très beau hier soir. Un petit amas très dense avec des centaines d'étoiles visibles en vision périphérique et une dizaine visibles en vision directe. Je me souvenais avoir été déçu par cette observation dans le passé, même au 300. Comme quoi il ne faut pas hésiter à viser à nouveau ! Je suis resté un long moment à le regarder. Une petite visite dans la Flèche pour voir M27, la nébuleuse de Dumbbell et sa forme de sablier bien visible ainsi qu'un petit amas, M71 que j'ai trouvé très beau. Et après une visite à la nébuleuse de l'anneau pour le plaisir, encore une fois bien détaillée, bien visible, j'ai commencé à plier le matériel. Il était 1h passé de quelques minutes. Au final, cette session m'a ravi ! Et ce malgré les inquiétudes du début. Mais mon nouveau chercheur 10x60, couplé à un viseur point rouge ont vraiment rendu toute la session si confortable ! Toutes les cibles se sont révélées facile à trouver, facile à viser, facile à suivre. Bien loin des galères de mes débuts au Taurus où je n'avais que mes jumelles et le chercheur point rouge. Et où, pour les cibles ténues, j'en étais réduit à essayer de viser avec les jumelles au travers du viseur point rouge. Une galère ! Le chercheur bien installé, bien réglé, couplé au viseur point rouge se sont avéré un LUXE ! Et quand tout est facile, forcément les observations n'en sont que meilleures ! Les conditions météo étaient également très favorables malgré la canicule de la journée. Les forêts environnantes y sont probablement pour beaucoup, concernant la convection modérée. Et pour l'observateur, les conditions étaient également très agréables, la fraîcheur (relative) de la nuit était très appréciable après la journée étouffante et je n'ai du mettre un pull que tard, quasiment au moment de ranger. Donc vraiment une très belle session, très agréable, que du plaisir ! J'ai quand même réalisé lors de cette observation que dans de bonnes conditions comme celles d'hier nuit, mon dos et mes cervicales étaient le facteur limitant de mon endurance à prolonger la session. En effet, n'étant pas équipé d'une chaise astro à hauteur réglable, je me tiens debout, penché, ou genoux fléchis pour être à hauteur de l’oculaire et c'est très inconfortable à long terme. J'ai donc décidé qu'une chaise astro serait mon prochain achat ou mon prochain chantier de bricolage ! Mon agenda ne va pas me permettre de ressortir cette semaine malgré d'autres soirs qui s'annonçaient prometteurs en terme de prévision météo / seeing, mais j'ai hâte d'y retourner ! D'ici là, de beaux ciels à vous et au plaisir de vous lire dans vos CROA !1 point
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Tu sais ce que c'est ? Des circonstances diversement graves qui t'éloignent de ta passion, au point de ne publier aucun dessin depuis 4 ans. Il est loin le temps où tu réagissais à tous les posts du forum, en observant tous les 15 jours en moyenne, hein. Sortir le 600, c'est pas mal d'efforts pour un ciel toujours un peu aléatoire. Une bonne solution, c'est de pouvoir observer plusieurs nuits d'affilée pour augmenter les chances. Mais "Observateur solitaire", n'est-ce pas ! Eh bien, pas cette fois. Tu vas te rendre aux NCN sur l'injonction amicale de Dob Bleu, l'adorable hôte qui a décidé d'être aux petits soins pour que tu passes un bon séjour. Observer en groupe ? Risquer d'embêter les autres avec ma lumière, et vice-versa ? Et pas pouvoir dormir tant que lesdits autres ne sont pas couchés ? Meh. L'argument est faible. De toute façon, c'est l'été, et dans le centre de Pertuis, l'air circule mal. Autant aller un peu en altitude, à la fraîche, ou presque. Et puis si le ciel est moyen ou si t'as la flemme, tu pourras toujours randonner dans les environs. ...OK. Mais c'est bien parce qu'on partage le même cerveau. ---------------------------------------------------------------------------------------------------- Alors ? Oui, c'était chouette. Étonnamment chouette, j'avoue. Eh, tu as quand même enfin rencontré @serge vieillard en vrai ! Tu attendais ça depuis combien d'années ? Et @fred-burgeot, et @Jcco, et Olivier, croisé au Chili il y a déjà... 4 ans. Tu te souviens ? Ouais, c'était le pinacle de ma passion d'astronome amateur. Je ne trouverai jamais mieux. So what ? me permets-je d'ajouter car je me comprends même en anglais. Est-ce que ça empêche de profiter d'autre chose ? Non, c'est vrai. J'avoue que je ne pensais pas que ce serait l'occasion de me redonner de l'allant, de me porter un peu... Je ne m'attendais pas à ça. ... Quoi, plus rien à dire ? Enfin, à penser, je veux dire ? ... Les dessins ? Oui, mais bon, j'ai beaucoup perdu en capacité d'observer correctement. Mes proportions sont claquées au sol, et puis la technique du dessins sur informatique, je sais pas si je maîtrise encore. C'est un concours ? Hein ? Dessiner, c'est un concours ? Tu as des concurrents ? Eh bien, @Jcco en vérité, me dis-je avec un sourire éthéré. Il m'a proposé de dessiner Jones 1 chacun de son côté. Ce qui est une bonne idée parce que je ne l'avais jamais observée, et j'aime bien quand je ne sais pas à quoi m'attendre. Tu as essuyé quelques plâtres avec deux nébuleuses planétaires avant, et même si tu n'es plus l'observateur que tu étais, est-ce que ça n'a pas été un plaisir ? Si. Allez, montre-leur. Tu sais que tu en as envie. OK. Alors voilà la bien connue Nébuleuse Clignotante, NGC 6826. Une surface bien lumineuse et unie au premier abord. Et on va trop vite pour produire des proportions correctes. Mais comme toujours, rester dessus, essayer des grossissements et filtres divers... Ça révèle des choses. Bon : N'oublie pas la version agrandie. Ah oui, c'est vrai : Allez, je prends le relais. Parce qu'elle est pas mal, ta NGC 7008. Malgré les proportions, hi hi. Pff. C'était pas utile, ça. Je fais ce que je veux, car j'assume autant que toi. Et puis mince, elle rend bien, même si pas totalement fidèle au sujet d'origine : Et la version grossie ? Oui oui, deux secondes... ça vient : Rien à voir avec la version au 250, hein ? Tu as remarqué que le dessin que tu avais posté ici date de précisément 11 ans ? Jour pour jour, et sans le vouloir. C'est cocasse, non ? Déjà ? La vache... Le temps passe si vite. OK, à mon tour pour la dernière, Jones 1 donc. Je crois que je me suis mieux débrouillé. Les proportions sont un peu mieux... Et puis même au moment de dessiner, j'ai retrouvé un peu le coup de main. Non ? Peut-être. Mais on s'en fiche. C'était un labeur agréable, patient et consenti. L'observation comme le dessin à la maison. Alors, fais voir ? Voilà : Ah oui, elle est vachement étendue ! Tu as failli la rater au moment de la chercher, non ? Si, mais ça en valait la peine. Ah, elle est plus faible que les autres, mais très sympa quand même. Ah, la version agrandie, tant que j'y pense : Y'a quelques légers poils sur tous les dessins, tu as remarqué ? C'est bon signe. Ouais, ouais. C'était un très, très chouette moment. Vraiment. Alors ? La flamme (et je ne parle pas de la nébuleuse) ? Oui, elle est un peu revenue. Assez pour me motiver à revenir à des observations plus fréquentes ? Sais pas. Mais après tout, qui a dit qu'il fallait sortir sans arrêt pour profiter ? On ne fait pas de stats, genre le coût d'une nuit en moyenne, calculé d'après le prix du 600, par exemple. Arrête, tu vas te faire du mal. Reste sur le positif. Maintenant. On est bien tous les deux. Oui, je suis bien.0 point
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Après que les gens aient pris l'habitude que des machines fassent des choses à leur place, ils ont déjà commencé à prendre l'habitude qu'elles pensent à leur place (cf Google qui interprète tes requêtes à sa sauce).0 point
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Coucou, Merci de ton retour C'est tres clair comme cela ! Manu0 point
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Une grande ouverture a toujours été appréciée, dans notre communauté.0 point
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Superbe champ !! Le contraste entre les différentes structures est bluffant Bravo !!0 point
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Ah non s'il vous plaît 🥲 C'est plus intéressant quand on a des retours d'utilisateurs plutôt que des tirages de cheveux (assez ridicules vus de l'extérieur soit dit en passant). Je n'ai pas eu l'occasion de mettre mon oeil (ou les deux) dans un oculaire OVNI pour le moment, j'espère pouvoir combler cette lacune un de ces quatre, même si je ne suis pas le client potentiel0 point
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Merci Le Den pour ces retours. Nous tenons à préciser que Le Den ne travaille pas pour nous, pas de rétro commission caché Encore des NCN au top cette année. C'était vraiment super de vous voir vous régaler avec MeMstar (ou pas !). On est super content ! @Bonsim Y a plus qu'a attendre. Prochaine série pour mi/fin septembre. Nous communiquerons sur notre site et pour les personnes qui se sont inscrit aux news.0 point
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Merci ! Pour le montage, le process gradientmergemosaic de PixInsight est souverain pour autant que le script Mosaicbycoordinate ait été effectué auparavant avec l’option high quality cochée (c’est bcp plus long mais cela en vaut la peine).0 point
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Salut les cométeux, Lever courageux ce matin vers 5h pour aller chercher P1 entre les Gémeaux et le Cancer. Trouvée très facilement à la lunette de 80 mm, il faut tout de même grossir un peu pour assombrir le fond de ciel et la faire ressortir (ici 60x, mais elle apparaît dès 24x). Avec un diamètre plus important elle doit bien claquer je pense, donc allez-y c'est le moment. À noter que les éléments orbitaux ont été mis à jour, le matin du 7 le repère Algenubi est toujours valable, mais P1 se retrouve maintenant de l'autre côté, et avec une magnitude inférieure à 5, donc repérable avec de simples jumelles :0 point
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Une nébuleuse qui porte aussi un autre nom We5-1 car il y a eu plusieurs découvreurs simultanés, elle fait 3.2 arcmin donc pas si petite que ça et elle a été découverte en 1999. Elle réagit très bien au filtre OIII que Ha, enfin un télescope de 800mm sous un ciel parfaitement noir fera guère mieux que ta photo je pense : http://www.chart32.de/index.php/component/k2/item/183 en tout cas elle est belle au milieu de ces vastes champs stellaires.0 point
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Je ne sais plus qui a dit: "Mal nommé les choses, c'est ajouté au malheur du monde." Les mots ne sont pas anodins comme certains pourrait le penser. Un exemple parmi d'autre, sans rapport avec l'astro: les cliniques privés, ce qui est un pléonasme, sont devenues des hôpitaux privés. Je vous fiche mon billet, que d'ici peu, privé disparaîtra. Ne restera que hôpital. Non, les mots ne sont pas anodins.0 point
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