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Contenu populaire

Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 09/16/23 dans toutes les zones

  1. Sortie dans le jardin le 14 septembre Fatigué de la journée, je n'avais pas envisagé vraiment d'observer, mais le bleu profond magnifique du ciel avant le coucher du soleil était irrésistible! J'ai donc préparé le score qui est resté sagement à se mettre à température. Je suis sorti vers 22h30 sous un ciel limpide, d'une grande transparence et stabilité....et toujours sans lampadaires!! (promis, c'est pas moi qui ai volé les câbles en cuivre de l'éclairage du quartier!!). J'ai donc commencé à observer l'anneau de M57, pour en détailler les couleurs : au 21mm j'ai donc un anneau rouge pourpre bien marqué en periphérien assez fin, qui s'estompe assez progressivement vers l'extérieur. Puis une transition couleur pomme granny vers un bleu profond central. La couleur parait très vive en vision légèrement décalée(5-10°) et s'estompe en vision directe. Les couleurs restent visibles au 13mm. Je n'ai pas perçu les lignes de la piscine. A 400x ce soir la centrale est très nette plus de 50% du temps. Voilà qui promet! Je me dirige vers le dragon pour observer NGC6503, spirale vue de 3/4, qui ressemble un peu à NGC253 en moins brillante et plus petite, avec du contraste, à 150 et 230x Puis NGC40 qui montre beaucoup plus de détails que le 20 aout. En fait elle semble complètement différente, on voit bien la forme de trognon de m27 ou 76, avec des renforcement radiaux (sans filtre) : Puis les dentelles qui sont somptueuses, que j'ai tenté de dessiner mais il faudrait y passer la nuit et détailler les zones petit à petit avec un plus fort grossissement (je suis resté avec l'ethos 21 qui permet de voir chaque dentelle quasiment en entier d'un seul regard! ) Enfin j'ai retenté d'observer NGC7479 que j'ai pu commencer à détailler mais je n'ai pas pu voir sa structure caractéristique avec son long bras filiforme. A refaire en montagne!!!! Le ciel m'a permis de profiter de Saturne et Jupiter avec des images fines et contrastées! Et puis de jeter un oeil à NGC253 qui va commencer à monter!! A 3h j'ai dû me résoudre à rentrer, c'est bien dommage vu le spectacle!
    3 points
  2. La constellation de Cassiopée, mosaïque de 2 panneaux avec un objectif Tamron 85mm (ouvert à f/3.5) et un Canon 2000D défiltré. Dans cette image on pourra trouver notamment de nombreux amas ouverts (dont un double célèbre et un du catalogue de Messier) ainsi que quelques nébuleuses. 2x80x90s: Nico
    3 points
  3. Elle est arrivée aujourd'hui. Le PO a pris un léger coup, j'ai redressé la tige, graissé, réglé la tension : le mouvement est régulier. Il y a de multiples baffles : (au moins 5) Bien entendu : inspection optique et nettoyage. Pour rappel : c'est le niveau apochromat (sauf la prologation vers le violet) réglé à la façon Zeiss des années 50 : ~ 480-644 raies Cadmium (à la place de FC hydrogène) au niveau diffraction limited. La correction par rapport à Conrady qui est 500-620 : elle est au-dessus à 0.88 de strehl (l/5 de 500 à 630nm au lieu de l/4 sur 500-620 pour les Conrady) Comparaison théorique avec focus raie D pour tous (recommandé constructeur) et ajout focus 595nm pour la TS65. La correction sur la plage visuelle dépasse la norme. (on doit conserver l/8 = 0.95 strehl près du pic de sensibilité à 555nm Le test sur le jardin : après quelques secondes, on comprend le plus par rapport à un achromat haut de gamme. C'est plus découpé dans les verts et bleus, le brun est plus réel. Globalement, l'impression de relief est plus présente. Ça me rappelle mon apo d'il y a 6 ans. C'est confortable pour l'oeil. x200 en terrestre sans problème, c'est même utile pour les détails. (poussée à 250x avec un TMB Burgess planetary 4mm : ça tient encore, là on atteint pareil que la Mizar 60/800 mais la gestion du chromatisme fait la différence) Impression générale : c'est un tank comme la Astro Optical Cp. M80. Elle est bien plus lourde que la Mizar 60-800. Le tube est roulé soudé, le pare-buée est massif (2mm épais) Le niveau de finition opto-mécanique est au-delà du nécessaire. Seule la crémaillère me parait un peu en retrait de ce que je connais de Tak mais celle-là est déjà pas mal du tout (similaire à Vixen dans le concept) Le tube a trois tailles en sortie : M43 en direct / M36.4 adaptateur / 24.5. On peut y mettre un coulant 1"1/4 / M36.4 (TS Optics) Le PO est bien aligné et le vissant M36.4 me permet d'y visser le laser made in Japan pour collimater l'objectif. Pour la cellule, la gestion de la dilatation est prise en compte. Optique : les verres sont débordés et noircis (pas d'alignement nécessaire). Le coup de chiffon pour enlever la poussière dans le tube et c'est pas mal du tout. Le chercheur : wow c'est une mini TS65 au niveau qualité. Montant dépensé pour ce tube : 425€ (pas d'anneau, pas de queue d'aronde) ------- PS : je suis atterrée, un cornichon sur Astrosurf me propose de l'acheter pour faire du solaire avec. Achèteriez vous expressément une TOA 130 pour faire ça ? Enfin bon, à y réfléchir, c'est que je connais un autre cornichon de haute volée qui l'utilise pour ça... Mmmm (6h +tard, jugement un peu rapide)
    2 points
  4. III- La nuit du bolide Seul, Sous le ciel, juste en-dessous ; Face à l'Univers, C'est cette sensation que je recherche ; Pas d'interfaces, Pas d’artefacts, Minimum matériel ; Aucune médiation : l'observateur et l'Univers ; Quel luxe. Privilège ! Une chouette hulotte pousse son cri de loin en loin. La nuit est levée. Il y a eu du vent en journée, mais il a cessé et une voie lactée opalescente s’étire paisiblement d’un horizon à l’autre. J’émerge de ma torpeur diurne, tel un diogène échappé de son tonneau, ou plutôt de sa tente, mal rasé et hâve, et rejoins presque furtivement mon instrument. Pour me réchauffer l’oeil après les nuages obscurs (cf. épisode précédent) je vais d’abord sur un objet brillant dans l’Aigle, NGC 6709. Un piquetis d'étoiles éclatant parcouru de chenaux sombres, qui rehaussent par contraste des étoiles alternativement bleues et oranges. Puis je passe dans la Flèche, rapidement (forcément) sur M 71, qui apparaît d’autant plus discret et peu dense qu’il est perdu dans un champ assez riche. Dans le Petit Renard, le Cintre, ou amas de Brocchi, étale sa dizaine d’étoiles sur tout le champ du 30mm (82°). Sue French, dans son “Celestial sampler”* y signale Struve 2521, un système quadruple : “Un instrument de 4” montre un troisième compagnon plus faible (magnitude 11), plus proche du nord-est ; la séparation est facile à 40x” (French, Sue, “Celestial sampler”, p. 127. Traduction… libre). Evidemment au 300, c’est plus facile que facile et, au nord nord-est de l’étoile principale, trois compagnons sont finement alignés. Ah, c’est bien joli ! Mais il y a surtout et bien entendu M 27, que je peux grossir ce soir. Elle emplit tout le champ du Nagler 5 et, avec le filtre OIII, c’est un plaisir toujours renouvelé. J’y distingue force nouveaux détails, et puis comme des extensions qui débordent du champ. Je repasse au Nagler 13, mais elles disparaissent. Champ ou grossissement, il faut choisir ! Il faudrait un Ethos 5, peut-être. Ah c’est toujours pareil. En attendant et pour une fois je choisis le grossissement, retour au Nagler 5, on a vu plus malheureux, et je me noie un très long moment dans cette splendeur. Le Cygne est accroché au zénith et j’ai envie de revoir la blinking dans les meilleures conditions. Faisant fi du trou du Dobson (qui m’avait déjà joué un tour, en 2018, sous d’autres cieux), je file vers l’aile gauche. Chemin faisant, je passe par M 29 pour y glaner, peut-être, une nouvelle vue. Bon, le quadrilatère d’étoiles bleutées ne montre rien de plus, alors… Je poursuis vers le nord-ouest et me réconforte avec la jolie teinte verte de la blinking. Mais, phénomène mystérieux, je n’arrive pas à la faire clignoter ce soir. J’ai beau alterner vision directe et indirecte, la centrale reste obstinément visible. Bigre : la blinking ne blinke plus. En revanche, elle exhibe un joli halo. Mais de blink, point. …J’y reviendrai d’autres nuits, et elle clignotera à nouveau. Etrange : ça devait être moi, forcément. Quoi qu’il en soit, son joli halo vert ressortira, lui, parfaitement bien à chaque fois sous ce ciel de montagne. Très jolies observations ! Tout à côté de Sadr, NGC 6910, un petit amas ouvert assez lâche en forme d’y. Il est surtout censé être noyé dans un nuage obscur, IC 1318, qui doit s’étendre à son sud. Kepple et Sanner m’ont mis l’eau à la bouche, ou plutôt à l'œil, avec une magnifique photo (“The Night Sky Observer’s Guide”, vol. II, p. 145*). Mais j’ai beau zieuter, décaler l'œil (et le bon) autant que je peux, aller et revenir : je n’observe rien de plus obscur que l’obscurité du fond de ciel. C’est le type de cible que je gardais pour un ciel noir et transparent, d’ailleurs à l’oeil nu celui-ci est resplendissant… Mais non. Qu’à cela ne tienne, je descends au long du cou du volatile pour trouver NGC 6888, le Croissant. La forme vaporeuse de croissant est non seulement bien visible mais de fines marbrures sont visibles dans sa structure, comme des filaments en arcs de cercles qui lui donnent de l’épaisseur, et même du volume. Je passe un moment à détailler mentalement chaque marbrure, chaque rayure. En insistant, de nouvelles fibres apparaissent, qui parcourent verticalement l’épaisseur de la structure, la nébuleuse gagne encore du volume et un effet de perspective m’apparaît alors. C’est une belle observation ! Je continue, remonte, tire et pousse mon dobson du bout des doigts. C’est un corps à corps, ou une danse. Oui, une danse. Danse, danse, petite déesse de verre, de métal et de bois !* J’arrive sur NGC 7000, North America : elle sort facilement, au 30mm accompagné du filtre OIII. Sa forme est bien visible, elle contraste nettement avec le fond de ciel. Au niveau du golfe du Mexique, en particulier, c'est évident : la nébuleuse obscure lui donne sa forme typique. En insistant, je vois des radicelles de fumée noire qui pénètrent les zones lumineuses. Belle observation à nouveau ! Curieux que j’aie échoué à distinguer IC 1318 (je ne m’en remets pas), alors que l’Amérique du Nord sort si facilement. Mais l’évidence est là, sous mon œil ébahi (mais décalé, tout de même) ! Puis M 39, l’autre Messier du Cygne. Encore un amas ouvert assez lâche, étendu, une vingtaine d'étoiles bleues et blanches. En raison de son amplitude, l’ensemble n’est sympathique qu’au plus grand champ possible, à saisir sur fond de voie lactée scintillante. Je file sur 61 Cygni, l’étoile de Piazzi, dite aussi “étoile volante” en raison de son déplacement très rapide, d’une part en raison de sa proximité (11 al.) au soleil, d’autre part du fait de son mouvement propre dans la galaxie, si j’ai bien compris. Facile à trouver, Sue French indique qu’il faut imaginer un quadrilatère avec Deneb, Sadr et Epsilon. A l’observation c’est une jolie double orange. La plus brillante est très légèrement plus rouge que l’autre qui arbore, elle, une nuance subtilement plus jaune. Jolie double, si on prend le temps d’en percevoir les nuances. Quelques degrés plus bas, en revenant vers Epsilon, Sue, toujours elle, indique Ruprecht 173. C’est un amas ouvert d’une soixantaine d’étoiles. Dans sa partie Est, une étoile jaune saute aux yeux et Sue m’apprend (je l’appelle par son prénom : nous sommes intimes maintenant) qu’il s’agit de X Cygni, une supergéante jaune pulsante qui passe de la magnitude 5,9 à 6,9 en un peu plus de 16 jours. J’ignore si elle est à son maximum mais elle ne doit pas en être loin, car effectivement elle claque furieusement avec le reste de l’amas ! Jolie et intéressante observation, à suivre dans le temps si possible. Bêtement, j'ignore Ruprecht 175, juste à côté. Bon apparemment c’est un petit truc anecdotique, en comparaison, mais quand même, c’est ballot. Ce sera pour une prochaine excursion, tiens il faut toujours se laisser des cibles. Enfin, ce n’est pas ce qui manque, hein, il y faudrait plusieurs vies d’observateur… Mais de derrière un grand arbre me parvient une voix enjôleuse… Ah mais oui, c’est Xavier, caché par son 500, qui m’invite à observer une comète (2023 E1 ?). La visiteuse est pâlotte mais belle, avec une petite chevelure et une queue discrète, naturellement orientée en direction contraire du soleil. C’est bien joli ! Je me paye ensuite de grands coups d’oeil gourmands sur NGC 6960 / 6992 : les Dentelles resplendissent sous ce ciel bien noir. Je les parcours longuement au 30mm et les détaille au 13mm. Evidemment, l’OIII est de la partie, il se doit de l’être d’ailleurs, et justifie ici pleinement son indispensabilité : les extensions sont longues, fines, et perceptibles même loin des zones évidentes. Sur la grande comme la petite Dentelle, c’est une surenchère de voiles arachnéens, d’extensions. Le Balais de la sorcière, le Triangle de Pickering : tout y est. Quel plaisir toujours renouvelé ! Après m’être rincé l’oeil longuement je passe dans la Lyre, juste sous Véga, pour revoir Zeta Lyrae (Nasr Alwaki I) C’est une jolie petite double très courue, une étoile blanche et un compagnon de couleur jaune qui se tient à bonne distance. Comme toujours sur les doubles et autres systèmes multiples, c’est notamment le contraste de couleurs qui rend l’observation esthétique. Et comme toujours en observation astronomique il faut se donner le temps d’apprécier les variations de couleurs, de densité, de forme et de structure sur les objets. Ces variations sont fines et ne se donnent qu’après une longue et patiente observation. C’est d’ailleurs la récompense de l’observateur patient ; le voyeur pressé restant, lui, dans l’ignorance. Et à propos de couleurs, je retrouve non loin T-Lyrae, la belle carbonée de la Lyre. A rechercher à 2 degrés à l'Ouest Sud-Ouest de Véga. Celle-ci arbore une très belle couleur rouge-cuivre, rouille, qui contraste fortement avec les étoiles alentour. Une de mes carbonées préférées, spectaculaire ! Je jette ensuite un bon coup d'œil sur l’inévitable M 57, obligatoire quand on est dans le coin. Vais-je, cette fois, en discerner la centrale ? L’ovale de fumée apparaît certes bien découpé sur son écrin noir d’encre, bleu-vert, avec son renforcement typique au niveau des anses. Mais la centrale restera, une fois de plus, invisible. Flûte et zut. Là encore j’espérais, en ciel de montagne… Mais la prude se dérobe une fois encore. Je prends M 56 au passage, petit lot de consolation. Le globulaire se défend, il est piqué, accroché au ciel comme un petit lustre de cristal. Mais j’ai mal aux lombaires, malgré la chaise de repassage. Je me redresse le dos et m’étire, nez en l’air et ne pensant à rien (comme souvent) lorsqu’un flash illumine le ciel, le sol et les alentours. Un trait de lumière fend le ciel en deux, Nord-Sud, un coup de sabre argenté ! Alors comme en écho une clameur monte du fond du terrain, une ovation, des applaudissements qui résonnent dans la nuit. J’ai l’impression d’être dans un stade, un cirque entouré de montagnes en ombres chinoises. L’ampleur de l’acclamation donne une dimension supplémentaire au présent, renforce le sentiment de vécu, ancre l’instant dans le réel. Rien ne remplace cela et rien ne le remplacera jamais. C’est l’émotion du présent : j’éprouve le sentiment d’exister au monde, d’y être et d’en être, puissamment. Une brise tiède caresse le visage. J’ai juste le temps d’ouvrir la bouche, une fumée verte et persistante s’étale déjà en zigzags vers le sud. Pour un peu je me serais attendu à ce que Xavier crie “lumière !”, le flash a illuminé le sol, mais non : je n’entends qu’un bruit de gomme. L’animal n’aura rien vu, absorbé qu’il doit être dans le dessin d’une nébuleuse obscure de magnitude 15 au moins. Cœur battant, il me faut du brillant après cela. Inutile de chercher des nébuleuses obscures, d’ailleurs je suis ébloui. Après un bref repos sur ma chaise de camping, je file sur M 13 et elle ne déçoit pas. Elle est magnifique ce soir, bien définie, fine et résolue jusqu'au 5mm. Je retrouve mes facultés d’observation nocturne, si je puis dire, sur NGC 6207, juste à côté. Discernée comme un ovale diffus au 24mm, confirmée au 13mm. C’est une brume ovale. Placée dans le même champ que M 13 la galaxie s’éteint, mais le contraste avec l’amas globulaire est saisissant : un lustre de cristal accompagé d’une brume lointaine, qui restitue la sensation d’espace, de perspective. Un vertige. Après M 13, M 92 en visite de courtoisie est toujours un peu décevant. Plus petit bien sûr, plus compact au centre et plus diffus sur les bords. Mais il a sa personnalité. Bien joli quand même ! Je repasse par Rasalgethi, toujours fine et superbe : une étoile blanc-bleutée tout à côté d’un compagnon plus brillant, orange doré. Enfin je retourne débusquer NGC 6210, la Tortue. L’animal timide resiste un moment à la montée des grossissements et reste longtemps stellaire, mais cède vers 300 fois pour montrer une très petite tranche de citron vert, floue sur les bords. Là-encore, c’est subtil et il faut y accorder du temps : les bords flous dévoilent quelques nuances de teintes, et peut-être de densité, mais uniquement à la longue, patiemment. L’Univers se dévoile à l’observateur attentif. Il reste caché au voyeur pressé. (A suivre : “Nuits publiques et jours indolents”, suite et fin.) *inspiré de Metallica : “Dance, little tin goddess, dance” in Metallica, “The Memory Remains”. * Bibliographie : TRUSOCK, Tom, “Small wonders”, Cloudy Nights ; FRENCH, Sue, “Celestial sampler”, Sky & Telescope Media ; KEPPLE (George Robert), SANNER (Glenn W.), “The Night Sky Observer’s Guide”, Willmann-Bell, Inc., 2002 5e édition. BURNHAM Jr., Robert, “Burnham’s Celestial Handbook”, Dover publications Inc., 1978. Bande-son : Metallica Scorpions Led Zeppelin Ibrahim Maalouf Niels Petter Molvaer
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  5. Je reviens sur cette anecdote qui m'a servi d'exemple lors de cette formation à la méthode des "5 pourquoi", c'est assez drôle et tout à fait à propos pour nous autres astronomes Lors de cette formation l'animateur prend un exemple concret de l'application de cette méthode : - Ca se passe à Poissy, en plein conseil municipal. Le maire annonce l'ordre du jour et attaque le premier sujet... - "Voilà, nous avons un soucis, le conseiller en charge du budget m'annonce que nous avons une hausse des dépenses de voirie de 50% de plus que l'an dernier". "Monsieur le conseiller en charge des voiries, pourquoi ?" 1er pourquoi. - Le responsable de la voirie convoque son staff et le responsable du nettoyage répond "Parce que nous avons remarqué que les trottoirs étaient bien plus sales cette année que les années précédentes". Pourquoi ? 2ème pourquoi. - Le responsable du nettoyage appelle le chef de la brigade verte et lui demande ce qu'il a constaté. "Nous avons beaucoup plus de fientes sur les trottoirs que les années passées". Mais pourquoi ? 3ème pourquoi. - Le chef de la brigade verte fait analyser des échantillons de fientes auprès d'un labo extérieur. Retour du labo, ce sont des fientes de chauve-souris. "Mais pourquoi avons-nous plus de chauves-souris cette année ?" 4ème pourquoi. - Le chef de la brigade verte appelle cette fois une association spécialisée dans les chauves-souris et lui demande ce qui bien causer cette augmentation de leur population en ville. - L'association lui explique alors que les chauves-souris se nourrissent essentiellement d'insectes nocturnes et donc plus ils ont à manger plus ils font des crottes. Mais pourquoi la population d'insectes nocturnes a augmenté ? 5ème pourquoi. - Le chef de la brigade verte remonte ça au responsable du nettoyage qui remonte ça au responsable de la voirie qui remonte ça au conseil municipal suivant. - C'est alors que le conseiller responsable de l'éclairage public comprend le problème et annonce "Mais Monsieur le Maire, rappelez-vous que nous avons fait changer tous les lampadaires au sodium par des LEDS l'an dernier, et les LEDS ça éclaire beaucoup plus". Elle m'a bien fait rire celle là et elle mériterait qu'on la remonte à l'ANPCEN
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  6. Au dos de son miroir de cristal Étaient gravées les initiales de la Terre* Une bonne nuit de sommeil, une journée ensoleillée et venteuse, puis l’assemblage, rapide, du 300 et la nuit qui se lève sans fausse pudeur, étincelante. Seul sous le ciel. Juste en-dessous. Pas d’artifices, le strict minimum : la technique fait obstacle, les écrans font écran. Oui, l’observateur face au ciel. Aucun fard et nous deviendrons intimes. Il n’y a pas d’autre Voie. Il faut d’abord rattraper le Scorpion, qui plonge derrière la montagne toutes pinces en avant. Visiter par courtoisie M4, le mastard du coin, puis Graffias qui m’apparaît comme une belle double blanc-bleutée, peu serrée mais bien fine. Un peu plus loin, Nu Scorpii, ou Jabbah (mais sans Hutt 😉) joli système quadruple qui devrait évoquer epsilon de la Lyre (d’après Burnham Jr. dans son “Celestial Handbook”*) mais dont je ne parviens pas à distinguer la quatrième composante. Tout cela est bas, toujours plus bas, et la turbulence m’empêche de grossir davantage. Ceci dit l’ensemble est fin : une belle double accompagnée d’une composante bleutée allongée. Je ne parviens pas à distinguer IC 4592, la Tête de Cheval Bleue, qui devrait être là, juste là, à quoi, 2 degrés vers le nord-est. D’ailleurs et rétrospectivement, ni Burnham ni Kepple & Sanner dans “The Night Sky Observer’s Guide”*, ne la mentionnent. Etrange. A l’autre bout du Scorpion, j’échoue également sur NGC 6496, le globuleux ovale, trop bas pour les montagnes environnantes et peut-être pour cet hémisphère. Mais tout s’enfuit par l’ouest c’est bien connu, et moi-même d’ailleurs m’échappe vers le Sagittaire qui resplendit en effleurant une crête. En visite de courtoise, il faut saluer M8, lagune bien visible à l'œil nu, flamboyante, littéralement enflammée, et M20 qui la surplombe, petit nénuphar posé là. Très bel ensemble, dans le même champ au 30mm (82°), très structuré, spectaculaire ! Une flaque de feu sur une voie lactée phosphorescente. Il y a du volume et de la perspective, même. On fait bien de passer et repasser sur les vieilles connaissances : de nouveaux détails peuvent toujours apparaître, et puis l’observation est tellement dépendante des facteurs environnementaux que, à la faveur d’un instant d’exception, une apparition peut se produire. Voire une transfiguration. L’épiphanie est rare, c’est d’ailleurs le principe de la chose, mais quand elle survient elle est glorieuse ! Il faut remonter un peu pour M 24, l’une des fenêtres ouvertes sur le centre galactique, qui troue la poussière avec une nuée de diamants où je distingue des chenaux sombres, des vallées, des gorges et des golfes. Le ciel est réellement de la partie, malgré la hauteur qui, fatalement et suivant sa pente naturelle, décline. Toujours plus haut bien entendu, M 17 apparaît très structuré, détaillé, magnifique. Des voiles, des brumes, des zones de brillance différentes. Des extensions. Vision structurée et brumeuse tout à la fois. Un oiseau lumineux sur des eaux fumantes. Belle observation ! Petit détour par le Serpent pour saluer l’Aigle, qui survole la scène, forcément. Phosphorescent, structuré et détaillé, avec force extensions et volutes en vision directe. Comme un phoenix qui émerge du brasier voie-lactien. Je reviens dans le Sagittaire pour M 22, très beau globulaire où je distingue quelques irrégularités de forme et de structure. M 28 offre bien moins, mais avec Kaus Borealis tout à côté le spectacle est plaisant. Plus bas, M 54 non loin à l’ouest d’Ascella (zeta Sagittaire), non résolu et décevant. Mais on me hèle du côté du 500, c’est Xavier qui veut me montrer Little Gem. Ahhh oui, elle est joliment colorée de bleu-vert ! …Et il y a une double ovalisation, comme deux ovales superposés peut-être. Et puis, mais oui, des détails dans la structure, des zones contrastées, plus ou moins lumineuses… L’image est bien fine, il y a aussi un velouté, cette douceur typique des excellents miroirs d’artisans. Je la retrouve au 300, nettement moins détaillée évidemment, et un peu plus rugueuse, mais bien colorée. Mon bouzin ne démérite pas. Puis NGC 6822, la galaxie de Barnard, un degré au sud de Little Gem, devinée comme une pâle lueur. Ah oui c’est bien pâlot. Je vais un peu de gauche et de droite, du bout des doigts, je vais et reviens… là ! Il y a quelque chose, là ! Un petit goût de reviens-y. Je fais appel à Xavier qui me la confirme de son meilleur œil de lémurien. Etant dans le secteur, je vais me perdre ensuite un moment sur M 75, petit globulaire condensé au centre quasi-stellaire. Mais je suis ici à la frontière du Capricorne, je voulais voir la fenêtre de Baade, dans le Sagittaire, je me suis égaré, vite revenir plein ouest avant qu’une occultation montagneuse, si je puis dire, ne me barre la vue. Dans ses “Small wonders” Tom Trusocks* mentionne deux amas globulaires, NGC 6522 et NGC 6528, observables dans l’une des déchirures du nuage de poussières qui autrement empêche de voir en direction du centre galactique. La fenêtre de Baade. Il faut se diriger vers gamma du Sagittaire. Je file rapidement et dans l’ouest finissant, tel un Mercure en déroute. Là ! Oui là, à disons quoi, un gros demi-degré de gamma (Al-Nasl), versant ouest, je distingue un discret amas globulaire. Et là encore, dans le même champ, en voici un second plus ténu encore. Ça y est : j’observe à travers la fenêtre de Baade, dans une trouée qui dévoile ce qui est habituellement voilé, des objets à 25 000 années-lumière et proches du centre galactique. Je ne les avais jamais vus, toujours trop bas, toujours dans les brumes de pollution de la campagne alsacienne. Ahh, c’est donc ça. Faiblard, mais émouvant. Se dire qu’on observe loin en direction du centre de la galaxie, et proche de son cœur… c’est émouvant et intéressant, vraiment. L’astronomie est décidément un plaisir autant intellectuel qu’esthétique. Je remonte ensuite par l’Ecu de Sobieski. On y tombe toujours sur M 11, l’amas des Canards Sauvages (au pluriel, car il s’agit d’un vol de canards migrateurs. Si). Très joli avec sa centrale orangée. De la poudre de diamants, organisée en formation migratrice. Au 30 et au 13mm mais mieux au 30, dans son jus stellaire. Ensuite mais juste au sud, M 26, petit amas peu dense. Au 30 mm. Semble pauvre, surtout après M11. Mais fin, à la réflexion, raffiné même, comme une petite pincée de poudre de diamants. Deux petits degrés vers le nord-est, NGC 6712, globulaire discret et assez lâche. J’échoue à repérer IC 1295, qui devrait pourtant être tout à côté, mais ce doit être un objet pour astro-imageurs. Je m’échappe sur NGC 6664, joli amas ouvert tout à côté d’alpha. Au sud du champ, Sue French dans son “Celestial Sampler”* signale Isserstedt 68-603, un arc d’étoiles envisagé un temps comme un marqueur du caractère spiral de la galaxie. Mais il n’en fut finalement rien et aujourd’hui c’est un banal astérisme. A l’ouest, dans Ophiucus, je rends mes hommages aux globulaires du coin, M 12, 10 et 14. Je profite toujours de ces visites de courtoisie pour glaner je l'ai dit quelques détails, rafraîchir mes images mentales, et puis tout simplement pour leur propriétés esthétiques. Je file sur IC 4665, ou Crèche d’été, petit paquet visible à l’oeil nu à côté de Cebalrai, et qui à l’oculaire exhibe une vingtaine d’étoiles. NGC 6633, dix degrés vers l’est, est nettement plus spectaculaire ! Cet amas ouvert est assez fourni, une trentaine d’étoiles réparties en longueur. Sympathique, surtout au 30mm. Je plonge ensuite dans IC 4756, ou amas de Graff car redécouvert par Kasimir Graff en 1922, après que Philippe Loys de Chéseaux l'ait dit-on peut-être déjà cité au 18e siècle. Kepple et Sanner le qualifient de “exceptionnellement grand et dispersé” (“The Night Sky Observer’s Guide”*, 2-378) et il est grand en effet, étiré qu’il est sur plus d’un degré. Mais une voix d’outre-tombe me tire de ma transe, on dirait que cela provient d’un arbre, ah mais non c’est toujours Xavier derrière son 500, qui veut me montrer Barnard 139. Moui… Ah, oui… oui oui oui, sûrement. Je soupçonne quelque chose, là. Ou là-bas. A moins que ce ne soit par là… Un soupçon de noir, sur fond noir. Disons : une qualité de noir différente. Il y a le noir du fond de ciel, et puis comme un noir opaque peut-être répandu ici et là. Ou là-bas. Ces nuages obscurs : même au 500 c’est fuyant, fuyant… D’autres objets m’appellent, qui trouent la nuit de leur splendeur, eux. (à suivre) * inspiré de Pablo Neruda : “Il fut tendre et sanglant mais sur la poignée de son arme, cristal mouillé, les initiales de la Terre étaient écrites.” in Pablo Neruda, Chant général, La lampe sur la Terre, Amor América (1400) * Bibliographie : TRUSOCK, Tom, “Small wonders”, Cloudy Nights ; FRENCH, Sue, “Celestial sampler”, Sky & Telescope Media ; KEPPLE (George Robert), SANNER (Glenn W.), “The Night Sky Observer’s Guide”, Willmann-Bell, Inc., 2002 5e édition. BURNHAM Jr., Robert, “Burnham’s Celestial Handbook”, Dover publications Inc., 1978. Bande-son : Niels Petter Molvaer Scorpions
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  7. Comme il pleut, reprise du traitement d'une acquisition du 10/09/23 avec une turbulence rapide et bien présente Jupiter 00_49.mp4
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  8. Salut, Bon alors petit retour sur ce dobson après 3 sorties Dobson T400 options : miroir pro et chauffage du secondaire. J’ai rajouté le ventilateur et les housses de transport /stockage. Commandé via Astroshop. Il était en stock donc reçu sous 10 jours Pour info c’est mon premier dobson 1) Réception Arrivé sur palette dans une boîte en bois. Le tout très bien enveloppé et protégé ! 2) le poids Forcément critère important. J’ai longuement hésité entre le 350 et le 400 à cause du poids. j’ai pesé moi même les éléments et je suis aligné avec les données du constructeur -housse + rocker+ primaire, secondaire, chaussette et batterie pour le secondaire : 28kg (et la housse pèse 1,5kg) Je le porte seul mais j’ai quand même un petit diable pour le déplacer jusqu’à la voiture ou sur la terrasse. La housse est indispensable selon moi cela maintient les éléments lors du transport. ici dans le coffre de ma clio break : Rocker : 5,4kg Boîte du primaire : 16,5kg Boîte primaire et tourillons : 18,8kg ça correspond à l’élément le plus lourd mention chez le constructeur. Il annonce 18,5 pour l’élément le plus lourd secondaire avec système de chauffage et sa batterie : 4,4 kg Donc niveau poids je suis très content pour un 400 3) montage et démontage ultra rapide et très bien conçu ! toutes les vis sont attachées aux éléments du coup impossible d’en faire tomber une et les knobs de serrage sont suffisamment bien dimensionnés. Au top ici les tourillons avec 3 hauteurs pour l’équilibre du scope. Dans ma configuration je les mets au plus bas donc je peux mettre encore beaucoup de poids sur le PO Ensuite les barres sont réunies en fagot encore un gain de temps Ici le point blanc sert de repère pour mettre toujours les tubes dans le même sens On enfile la chaussette puis le secondaire et voilà Ici j’ai fixé la batterie pour le chauffage du secondaire avec du scratch double face merci Riadh Et pi si vous voulez le mettre plus vite à température voici le petit ventilo Taurus à visser au cul de la bête 4) maniabilité C’est fluide. Roulement à bille et équilibrage plus aisé via la hauteur des tourbillons comme précisé plus haut. 5) collimation Par l’avent. Je la fait au laser hoteck. elle tient toute la soirée Ici pour régler le primaire avec les molettes 6) le miroir il est maintenu par une sorte de sangle pour éviter de basculer. Maintenant niveau qualité : version pro donc : Les étoiles sont très fines (et j’aime les étoiles bien fines façon takahashi ) Pas de diffusion sur les objets brillants. J’ai poussé M13 à 380 x et c’était magnifique Saturne bien nette et contrastée ne diffuse pas, Jupiter sans diffusion également… Je suis content d’avoir pris cette version pro, ce que je voulais c’est être sur d’avoir quelque chose de correct sans être excellent j’en suis bien conscient Dans mon cas c’est ce qui me convient. Je ne vais pas rentrer dans les détails de ce qu’on peut voir dans un 400 mais en tous cas les filtres UHC et Oiii sont exploitables et ca envoi!! Utilisé avec des ES82 : je n’ai pas noté de déformation en bords de champs ou quoi que ce soit de gênant avec les 24 et les autres focales Le 14mm et le 24 sont les plus utilisés jusqu’à maintenant Édit du 18/09/23 : cf plus bas dans les posts. Petite rayure sur le primaire sans impact sur le visuel mais rayure quand même ! 6) qualité générale c’est bien conçu mais le bois marqué vite, ici j’ai déjà fait des marques sur la boîte du primaire. édit : je viens de comprendre que j’ai fait cette marque en posant le secondaire dessus dans la housse. Du coup il faut fixer la cage du secondaire dans celle du primaire directement c’est fixé pour le transport et ca évite ce genre de marques … fixation des 2 cages pour le transport : Le PO est celui de base, il fait le taf Conclusion: pour l’instant j’en suis ravi:) + gros points fort sur le montage et le poids! + qualité du miroir pro + doux et fluide + le système de chauffage du secondaire +bon rapport qualité /prix + et il est joli -le moins le bois marque vite -la petite rayure sur le miroir neuf ! en espérant que ce petit retour pourra être utile à certain Bon ciel
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  9. Bonjour à tous, Comme le temps en région Parisienne n'est vraiment pas propice à l'astro depuis un bon moment j'ai fouillé dans mes archives et je me suis mis à traiter quelques images de constellation que je n'avais pas encore faite. Je n'avais pas d'idée très précise en shootant ces images (que je faisais en parallèle de l'utilisation d'un instrument à plus grande focale) mais disons que j'ai essayé d'intégrer la totalité de la constellation dans le cadre. Elles m'ont également permis de trouver les meilleurs réglages (notamment l'ouverture) des objectifs et de progresser dans l'élaboration de mosaique (par exemple j'ai réalisé qu' à 45mm de focale il est quasiment indispensable de modifier l'angle du cadrage entre les deux panneaux d'une mosaïque ) Elles sont réalisées avec un canon 2000D et des objectifs de 45 mm (Tamron) ou 135mm (Samyang) suivant les cas Voici tout d'abord la constellation du Lion avec une mosaïque de 2 images faites au 45mm (2x80x60s) Ensuite la constellation du triangle. Une mosaïque de 2 image réalisée au 135mm (2x60x60s) La constellation de la Lyre réalisée au 135mm (100x60s) Et enfin la constellation de la grande Ourse. Une mosaïque de 2 images faites au 45mm (2x90x60s) Je vous laisse zoomer dans les images et essayer de trouver les différents objets (les Messier par exemple sont tous parfaitement visibles). Personnellement je trouve ça très amusant! Edit 17/05/2023: Constellation de la couronne Boréale au Tamron 85mm 60x60s: Constellation du Bouvier, mosaïque de 2 panneaux au 45mm (2x60x60s): Edit 20/05/2023: Constellation de la Chevelure de Bérénice, mosaïque de 2 panneaux au 85mm (2x60x60s): Constellation du Petit Renard au 85mm (120x60s): Edit 27/05/2023: Constellation des Chiens de chasse au 135mm (70x60s): Constellation de la Flèche au 135mm (90x60s): Constellation du Dauphin au 135mm (61x60s): Edit 09/05/2023: Hercule, 47x60s au 24mm: Le Cygne, 56x60s au 24mm: Edit 15/06/2023: La tête du Serpent, 60x60s au 45mm: L'Aigle, mosaïque de 2 panneaux au 45mm, 2x75x60s: Edit du 17/06/2023, la petite Ourse au 45mm. 117x120s: Edit du 26/06/2023: L'Ecu de Sobieski au 85mm, à la caméra ASI 2600MC + filtre L-Pro. 93x60s: Le Petit Cheval au 85mm, à la caméra ASI 2600MC + filtre L-Pro. 62x60s: Le Lézard au 85mm, à la caméra ASI 2600MC + filtre L-Pro. 45x60s: Edit du 09/09/2023: Constellation d'Andromède. Mosaïque de 4 panneaux au Tamron 85mm + caméra Asi 2600MC. Edit du 16/09/2023: Constellation de Cassiopée, mosaïque de 2 panneaux au Tamron 85mm et Canon 2000D: Edit du 12/10/2023: Constellation de la Girafe, Sigma Art 50mm (à f/2.8) et Canon 2000D défiltré, 73x60s: Constellation de Céphée, Sigma Art 50mm (à f/2.8) et Canon 2000D défiltré, 120x90s: Constellation de Persée, Sigma Art 50mm (à f/2.8) et Canon 2000D défiltré,mosaïque de 2 panneaux 103x60s et 92x60s: Constellation du Bélier, Sigma Art 50mm (à f/2.8) et Canon 2000D défiltré, 58x60s: Edit du 13/01/2024: Constellation du Taureau, mosaïque de 3 tuiles au Sigma Art 50mm (à f/2.5) et Canon 2000D défiltré, 3x120x60s: Edit du 21/01/2024: Constellation d'Orion, mosaïque de 2 tuiles au Sigma Art 50mm (à f/2.5), Canon 2000D défiltré et filtre ZWO dual-band, 68x90s + 80x90s: Edit 17/04/2024: Constellation du Cancer, Sigma Art 50mm (à f/2.8), Canon 2000D défiltré, 91x60s Constellation du Petit Lion, Sigma Art 50mm (à f/2.8), Canon 2000D défiltré, 92x60s Edit du 07/06/2024: Constellation d'Hercule (deuxième version) ASI2600MC + Sigma Art 50mm (ouvert à f/3.5) 3x65x60s: Edit du 11/06/2024: Constellation du Cygne (V2), ASI2600MC + Sigma Art 50mm (ouvert à f/2.8) + filtre Optolong L-pro Mosaïque de 2 panneaux, 96x60s + 88x60s: Edit du 08/07/2024: Constellation du Dragon, ASI2600MC + Sigma Art 50mm (ouvert à f/3.5) Mosaïque de 4 panneaux, 4 x 50 x 60s: Nico
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  10. Bonjour à tous, comme je vois passer régulièrement les mêmes questions autour des CMOS (caméras et APN), j'ai décidé de créer un nouveau topic unique qui permettrait de répondre à toutes vos interrogations. On centralisera ainsi toutes les règles, les bonnes pratiques, etc.. sur le même topic. Nous aborderons ainsi les sujets suivants : Petit aparté concernant les calculs numériques Empilement et dynamique Comment analyser le graphe d'un capteur Déterminer son temps de pose ou règle des 3 sigma DARKS, FLATS, BIAS (OFFSETS) et DITHERING Calcul de l'échantillonnage idéal avec un CMOS Petit aparté concernant les calculs numériques Notions de calcul binaire Nous travaillons ici en binaire, c'est à dire que l'électricité qui passe dans un fil (ou un bit) ne peut avoir que 2 états : état 0 éteint et état 1 allumé. Si nous travaillons cette fois sur 8 fils en parallèle (8 bits), nous pouvons obtenir 2 puissance 8 = 256 états différents (entre 0 et 255). Enfin si nous travaillons sur 16 fils (16 bits), nous pouvons obtenir 2 puissance 16 = 65536 états différents (entre 0 et 65535). Nous obtenons ainsi différentes puissances de 2, à savoir 2, 4 , 8, 16, 32, 64, 128, 256, 512, 1024, 2048, 4096, 8192, 16384, 32768 et 65536. Toute l'informatique repose sur ces notions et il est intéressant de les connaître pour bien assimiler son fonctionnement. Les octets Ainsi quand on parle d'octet, cela correspond à 8 bits (octo : 8 ). Attention également, en anglais octet se prononce Byte, donc 1 Byte = 8 bits (1B = 8b). Avec 256 états différents, il est ainsi possible de coder tout l'alphabet avec des caractères spéciaux, des symboles etc... L'invention de la table de caractères ASCII a permis de développer un langage informatique (cette table de caractères a depuis été remplacée par la table ANSI ou Unicode sous Windows). Par exemple, la lettre A possède le code ASCII 65 ce qui en binaire correspond à 0100 0001 ou encore 41 en hexadécimal. Ainsi, l'octet est devenu la base de toute l'informatique. Par exemple, le texte brut contenu sur une feuille A4 peut être codé sur seulement 2000 octets environ (2 kilo-octet ou 2ko), soit environ 400ko seulement pour un livre de 200 pages ! Poids d'une image en octets Pour une image en 16 millions de couleurs, un pixel peut être codé sur 3 octets seulement (1 octet pour chaque couche R, V, B), soit 256 puissance 3 =16 777 216. Une image BMP non compressée de 1024 x 768 pèsera alors exactement 1024 x 768 x 3 = 2.359.296 octets, soit 2.25 Mégaoctets* (2.25Mo) : En revanche une image FIT (par définition non compressée et codée sur 16 bits) issue d'une ASI6200MC de 62 millions de pixels pèsera environ 116Mo. En effet, avec 9576 x 6388 x 2 = 122.353.920 octets ou encore 116Mo (un pixel est codé sur 2 octets pour arriver à 16 bits) : * A noter qu'un Mégaoctet vu par l'ordinateur ne représente pas 1.000.000 (soit 10 puissance 6) mais 1.048.576 octets (soit 2 puissance 20). C'est pour cette raison que 2.359.296 / 1.048.576 = 2.25Mo et pas 2.36Mo. Merci à @keymlinux pour le complément d'explication suivant : Débits et vitesse de connexion Si on parle d'une connexion de 100Megabits par seconde, nous obtenons une vitesse de 10 Méga-octets par seconde environ (8 bits + des bits de contrôle). Idem quand on parle de Gigabits, 1 Gigabit/s équivaut à 100Mo/s (100 Méga-octets par seconde). Il faut donc faire très attention aux symboles utilisés. 100MB/s en anglais correspond à 100 Méga-octets par seconde quand 100Mb/s correspond à 100 Mégabits par seconde. Avec une connexion fibre de 1Gb/s, en théorie on pourrait ainsi transférer une image FIT de 120Mo (issue d'une ASI6200) en moins de 2 secondes ! Empilement et dynamique Quand on empile 4 fois plus d'images, on obtient 1 bit de dynamique en plus. Ainsi on gagne 2 bits pour 16 images empilées, 3 bits pour 64, 4 bits pour 256 images, etc.. Il est intéressant de connaître cette notion, car si on perd 2 bits (ou 2 stops) en montant de 400 à 800 ISO par exemple, alors il faudra empiler 16 fois plus d'images à 800 ISO pour avoir la même dynamique qu'à 400 ISO. De même, avec une caméra 12 bits on devra empiler 16 fois plus d'images qu'une caméra 14 bits pour obtenir la même dynamique, et 256 fois plus qu'une caméra 16 bits ! Une grande dynamique d'image permet de faire ressortir les faibles extensions sans cramer le cœur d'une galaxie par exemple, mais aussi d'obtenir des dégradés de gris ou de couleurs plus riches. Comment analyser le graphe d'un capteur ? Nous allons d'abord voir les différentes notions qui vont nous permettre d'analyser correctement et simplement (sans trop de formules compliquées) les différentes valeurs dans les graphes mis à disposition des constructeurs. Pour cela nous allons avoir besoin de connaître le fonctionnement d'une caméra ou d'un APN. FW : Full Well Un capteur CMOS contient un certain nombre de pixels, composés de puits de potentiel qui vont, comme un entonnoir qui recueille de l'eau de pluie, recueillir les photons qui arrivent sur le capteur, les transformer en électrons, et les convertir en unités numériques (ADU) à l'aide d'un convertisseur Analogique/Digital (ADC). Ces entonnoirs ne sont pas infinis, c'est à dire que quand l'entonnoir déborde, le pixel est dit "saturé". La capacité de ces entonnoirs à photons est donnée par le premier graphe, à savoir le FW ou Full Well, ou encore la capacité des puits de potentiel des pixels. Une fois les électrons convertis numériquement, nous obtenons une valeur en ADU. Le convertisseur (ADC) est généralement donné sur un nombre de bits, entre 8 et 16 avec une capacité en ADU entre 256 (8 bits) et 65536 (16 bits). GAIN Le second graphe nous donne généralement le GAIN, à savoir combien d'électrons sont convertis en ADU pour un gain donné. GAIN et gain ne sont donc pas la même chose. le GAIN s'exprime en électrons par ADU (e-/ADU) alors que le gain n'est qu'une amplification du signal reçu (de la même façon qu'on retrouve les ISO sur les APN) et s'exprime en décibels (échelle 0.1dB sur les graphes). Ainsi pour une amplification donnée de xx décibels, le GAIN en électron par ADU évoluera. Une valeur intéressante de ce graphe du GAIN se situe quand 1 électron = 1 ADU, on appelle ceci le gain unitaire et c'est généralement la valeur qu'on va utiliser le plus souvent pour faire nos images, avec un bon compromis entre le bruit et la dynamique. DR : Dynamic Range Le 3ème graphe va nous montrer la courbe de la dynamique du capteur (DR ou dynamic Range) en nombre de stops (ou en bits), comparable à un APN. Cette dynamique est maximale au gain 0 et va décroître régulièrement si on monte le gain. Une dynamique de 16 bits va nous permettre d'avoir 65536 niveaux de gris ou de couleurs sur chaque pixel, quand une dynamique de 8 bits ne nous donnera plus que 256 niveaux de gris ou de couleurs possibles. Read Noise Enfin le dernier graphe nous donnera le bruit de lecture de la caméra, ou le Read Noise, en électrons. Le bruit de lecture dépend du capteur mais aussi du gain utilisé. Plus le gain est élevé, plus le bruit de lecture va baisser dans une certaine mesure pour finir par stagner. Prenons maintenant 2 exemples concrets et analysons-les. EXEMPLE 1 : ASI183MM Comment analyser cette caméra ? Tout d'abord nous voyons dans le premier graphe, que la capacité des puits de potentiels est de 15.000 électrons environ à gain 0. Pour convertir ces 15.000 électrons en ADU au gain 0 on voit sur le second graphe que le GAIN est de 3.6 environ. 3.6 = 15.000 / ADU donc ADU = 15.000 / 3.6 ce qui nous donne environ 4166 ADU pour 15.000 électrons. En numérique, la valeur la plus proche de 4166 est 4096, soit 2 puissance 12 en binaire ou encore 12 bits. Il est donc inutile d'utiliser un ADC supérieur à 12 bits avec cette caméra, puisque les puits de potentiel ne vont que jusqu'à 4096 ADU. Sur le second graphe, on voit que le gain unitaire (pour rappel l'endroit sur le graphe où 1 électron = 1 ADU) se situe au gain 120 (soit 12dB d'amplification).* A ce gain, la dynamique est de 11 bits environ et le bruit de lecture a bien chûté de 3.0e- à environ 2.2e-. C'est à ce gain qu'on fera la plupart de nos images. Travailler à un gain inférieur nous donnera une plus grande capacité des puits de potentiel, donc un risque de saturation moins élevé. Travailler à un gain supérieur nous donnera un bruit de lecture plus faible, mais une dynamique plus faible et une saturation qui arrivera plus rapidement. * Sur d'autres graphes ou mesures réalisées, on note un gain unitaire de 111 et non pas 120. Sur l'ASiair par exemple, ce gain unitaire est bien paramétré à 111. A noter que plus on monte le gain plus on réduit la dynamique du capteur. On voit que la courbe du bruit de lecture s'infléchit vers 200 de gain et le bruit ne descend plus beaucoup ensuite. A 300 de gain (soit 30dB d’amplification !), on n'a plus que 8 bits de dynamique pour 1.5e- de bruit de lecture, et il ne reste plus qu'une capacité de 400 électrons dans les puits de potentiel, la saturation des pixels intervient très rapidement. Monter le gain sur ce type de capteur peut toutefois être intéressant quand on travaille en narrowband (avec filtres SHO) car la perte de lumière due aux filtres est importante et les temps de pose unitaires deviennent très longs. Pour réduire ce temps de pose à des valeurs acceptables, on augmente alors le gain. Cela permet également de limiter l'ampglow de ce capteur (l'électroluminescence sur le côté du capteur) qui devient très difficile à retirer après 5 minutes de pose. EXEMPLE 2 : ASI2600MC Comment analyser cette caméra ? On voit dans le premier graphe que la capacité des puits de potentiel est bien plus élevée sur cette caméra que l'ASI183 du dessus. A gain 0, elle est de 50.000 électrons. Ce qui veut dire qu'elle saturera nettement moins rapidement, permettant une bonne dynamique sur les objets à fort écart de luminosité (M42, M31, etc..). Pour convertir ces 50.000 électrons en ADU au gain 0, le GAIN du second graphe est de 0.8 environ. Ce qui nous donne 50.000 / 0.8 = 62500 ADU environ. Il nous faudra cette fois un ADC de 16 bits (65536 étant la valeur la plus proche en numérique). Sur ce capteur, on voit une chute rapide du bruit de lecture qui survient à gain 100 (10dB d'amplification). Cette chute s'explique car à ce gain de 100 le capteur déclenche son boost d'ampli et passe en mode HCG (High Conversion Gain). Cet ampli va booster le gain du capteur avec pour conséquence un bruit fortement réduit tout en conservant la dynamique d'origine. Ceci est assez révolutionnaire et typique chez Sony depuis le réputé A7S qui déclenche son mode HCG à partir de 2000 ISO. Sur ce type de capteur, on ne peut pas parler de gain unitaire puisque le GAIN démarre seulement à 0.8, mais on prend alors le gain de déclenchement du mode HCG, à savoir 100 sur ce capteur. On continue l'analyse et on voit ensuite que le bruit de lecture ne descend plus au-delà du gain 100. Il est donc inutile de dépasser le gain 100 puisqu'on baisserait alors la dynamique du capteur sans réduire le bruit. Si un APN était équipé de ce capteur, on dit alors qu'il devient ISOLess à partir de l'ISO correspondant au déclenchement du mode HCG. Pour revenir au Sony A7S, il est donc particulièrement intéressant de travailler à 2000ISO mais monter plus haut en ISO ne fera rien gagner, au contraire, on perdra en dynamique. Sur ce capteur IMX571 de l'ASI2600MC, on n'a finalement que 2 gains de travail : 0 dans les cas où limiter la saturation est importante (photométrie par exemple, ou conserver la couleur des étoiles brillantes), et 100 pour tout le reste.
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  11. Une classique que j'ai ramenée du Japon. La lunette est en bon état, quelques rayures sur le tube quand même. Une queue d'aronde était vissée directement dessus ; pratique pour une monture azimutale mais ça dessert cette excellente optique au final. C'était à l'origine un tube de dépannage et dont je me sers pour des collimations en tête bêche. J'ai eu une déception au début, l'objectif prenait la buée et montrait une double image. Flûte, prête à allez chercher un objectif neuf en collé sur le premier site de qualité venu. Donc je le démonte et je m'aperçois que les lentilles se touchent et collent par effet de succion : constat, cales trop fines. Je suis un peu surprise. Normalement il y a de la marge sur ces objectifs, surtout les petits diamètres. Normalement la perte est de l'ordre de 25um sur l'espacement. L'image dédoublée est due à ce soucis (reflet trop intense) Normalement, il y a de la marge sur l'espacement en 60/800 avant que ça ne change quoique ce soit. Je pose une épaisseur de cale étain de 0.2mm, le contrôle est bon, même très bon. Je sors la lunette dehors pour éviter les turbulences de la fenêtre... Un excellent objectif, très peu diffusant, les anneaux sont plus propres que d'habitude, parfaitement circulaire. Le seul point que j'ai du mal à stabiliser est l'alignement tube/cellule : c'est coulissé et vissé latéral. On peut mieux faire sur cette optique. Test sur le jardin du voisin, le chromatisme est absent ; les blancs sont purs et ne bavent pas avec le 20mm, je pousse un peu. A 88x, ça reste très propre. Quelques jours plus tard, j'ai sorti la lampe spectrale (hydrogène). J'ai réglé un tout petit tilt : l'alignement raie F et C est optimal. En défocalisé au plus proche, il y a un bel espacement complètement noir entre le disque d'Airy et le premier anneau. C'est une vraie Conrady FC comme dans le temps. Elle monte à plus de 200x sur la Lune et donne une belle Jupiter et Saturne avec un 8mm !
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  12. Bonjour tout le monde Organisé par la SAF https://saf-astronomie.fr/event/jdma/ Michel
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  13. Bonjour, dans la nuit du 8 au 9 septembre j'ai eu droit à un ciel d'une stabilité hors du commun !!! Vision incroyablement détaillée de la célèbre NP de Céphée, NGC 40 . Je ne l'avais encore jamais vue comme cela avec un grossissement de presque 700 x. C'est pour l'instant ma vision " historique " de cet objet ! Je me suis senti obligé de faire un dessin...que voici : NGC 40 T450 650x ( 7mm + Blw 2x ). Désolé, j'ai un peu forcé le contraste pour pouvoir conserver le dynamisme sinon la petite extension diffuse ne serait pas apparu après scannage. J'ai un peu trop appuyé avec le crayon sur une des étoiles qui apparaissait sur le bord de la nébuleuse : elle était bien plus faible que la centrale en réalité. La NP avait une jolie couleur verte à faible Gr mais pas à 650x donc je l'ai dessinée grise. J'ai eu droit ensuite à une vision inoubliable de Saturne qui restera gravé dans ma mémoire pour très longtemps. Mais, comme je suis assez nul en dessin planétaire, je n'ai même pas osé essayer tellement il y avait de détails à retranscrire ! Bon ciel à tous, JC
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  14. Bonjour les Astrams, Je me suis fait un assemblage pour le (très) grand champ, en montant une objectif Askar 30/135 avec un EAF sur une ASI 2600 MC, le tout sur une Star Aventurer Gti guidée par une ASI 120 mini sur lunette guide ZWO 30/120. le tout piloté par un ASIAIR mini. J'ai profité des nuits des 13 et 14/09 qui étaient particulièrement claires pour essayer sur quelques champs. chaque image est issue de 70x180s, gain à 300, à -10°c, filtre L EnHance Traitement très soft : Sirilic, Siril et Photoshop. voilà l'ensemble photographique La région de l'Amérique et du Pélican L'Ame et le Coeur La trompe et la Flamme Bon ciel à tous Philippe
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  15. Hello, petite reprise en douceur de l'astro, Pas de prise de tête petite compo HOO sous un ciel bien pollué 20 m d'un lampadaire LED 135mm Samyang , filtre Lextrem, Asi 533Mc le tout sur une EQM35 pilotée par NINA. 30*120s pas d'autoguidage Siril + Gimp Bon ciel à tous !!
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  16. Et les articles à propos du taurus 500 de Laurent Ferrero (auteur du “splendeurs du ciel profond” sur son site http://splendeursducielprofond.eklablog.fr/search?q=Taurus
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  17. Un Taurus de 2022 en vente ce jour : https://www.webastro.net/petites_annonces/taurus-350-mm--table-equatoriale-_87816.htm
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  18. Il a un celestron 127slt tiens photo (PS: je le connais c'est pour ça que je sais)😉.
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  19. Pour l'instant, y en a pas bcp d'exemplaires en France...
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  20. DE LA PERIPHERIE DE DE NOTRE GALAXIE A UN MONDE BIEN LOINTAIN Bonjour à tous, Malgré un état grippal prononcé, je me suis décidé (folie quand tu nous tiens) à braver quelque peu la fraicheur nocturne des hauts de la Réunion, couvert comme en plein hiver métropolitain ! Mais je vous avoue que je n'ai jamais autant écourté une séance ! J'ai pris quelques temps tout d'abord à revisiter un bel amas globulaire que j'avais croqué en 2020 à la même époque forcément : Messier 72. Il ne brille pas fort, et je l'avais déjà noté il y a trois ans. Toutefois il m'est apparu bien piqué d'étoiles de partout, mais guère résolu. La turbulence (ou plutôt la mise en température) loin d'être au top, ce fut un peu rock'n roll de dessiner. Puis je me suis décidé à plonger dans les méandres de l'univers à plus de 400 million d'AL, sauf erreur de ma part : une très faible galaxie cataloguée à la référence suivante : NGC 7010. Voici une localisation de l'objet sous forme de capture : Je suis vraiment resté dans la zone de Messier 72 comme l'illustre la capture suivante. La galaxie affiche 14 points de magnitude. Autant dire que c'est faible faible faible. J'ai vaguement distingué une tâche avec un marquage très léger du noyau. De façon très furtive, il m'a semblé noter la forme elliptique de la galaxie. Mais à confirmer quand j'aurai davantage les yeux en face des trous (cela dit 14m, allez-vous me dire, mieux vaut ne pas avoir bu un verre de trop !). J'ignore comment apparaîtra la galaxie sur vos écrans. Elle est censée être à peine discernable. Je pense qu'elle sera un brin plus brillante... Voici une autre capture pour identifier quelques étoiles représentées avec, pardonnez-moi, un peu de gymnastique : ! Elles sont toutes issues du catalogue GAIA de 12 points de magnitude. Voilà enjoyyy the sky et à bientôt ! Gildas
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  21. Une cible que je ne connaissais pas. Très jolie !
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  22. Salut Cyrille Je vois que tu utilises bien mieux la 183c que moi, elle fait le taff cette caméra finalement
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  23. Whaouh !! Bravo !! Magnifique CROA et superbes dessins... Tu as bien fait de sortir !! Tu as de la chance de percevoir autant de couleurs sur M57 : même avec un 450 mes pauvres vieux yeux n'en sont pas capable !! Tout au plus une légère teinte verte à faible Gr !
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  24. Bonjour à tous ! Alors que M31 a été le 1er objet que j'ai photographié, à l'époque avec mon reflex et mon objectif photo, je ne l'avais plus imagée depuis... L'erreur est réparée ! J'ai utilisé un filtre IR Cut. Je ne pense pas que le L-Extreme fonctionne ici... Askar FRA 400 sur EQ6 R Pro, ZWO ASI 533 MC, autoguidage avec ASI 224MC sur lunette SV Bony 60/200 54 x 180s à gain 100 avec N.I.N.A. et filtre Optolong IR Cut +20 DOF
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  25. Purée, heureusement que tu es sorti, tu n'as pas perdu ton temps ! Dessins magnifiques en accord je pense avec les conditions que tu as eues. OUI ! Le Dragon a toute une panoplie de galaxies intéressantes dans la gamme des mag 11 env, déjà presque gratifiantes à la lunette (et chez moi opposées aux brumes de l'horizon S). Visiblement sur NGC 40 tu as la texture filamenteuse mieux qu'au 300, je vois surtout la centrale et les arcs très bien. Que dire des Dentelles ? Vraiment somptueuses, très reconnaissables, même si chez moi à 300 (ou 100 sous ciel plus pur) elles sont moins poilues forcément. Et que reproches-tu à ta NGC 7479 ? Je trouve qu'il y a l'essentiel, l'esthétique aussi bien sûr. Voilà une galaxie typique de la gamme mag 11 env de Pégase que je me réjouissais de retrouver avec les autres quand elles étaient au programme ! On a eu raison d'en profiter, là ça semble se dégrader niveau météo
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  26. Coups de coeur pour M25, M76, et 7741 ! Je crois que cette galaxie de face n'est pas facile ...Vivement les galaxies de Pégase qui commence à bien se positionner en milieu de soirée, même si cette année le programme est plutôt du Arp ! 😬
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  27. Quelle balade ! Et quel style, toujours ! Cet amas de l'Aigle NGC 6709, en forme de A je trouve, est bien sympa, nettement plus riche au T 300 qu'à la lunette. Par contre, je crains un peu cette zone vers Sadr et plus bas vers le Croissant, tellement il y a d'étoiles les objets y sont difficiles à repérer je trouve. Mais on y arrive tout de même. Ah ! tu attaques les Ruprecht ! Peu de témoignages à leur sujet, certains pourtant intéressants. Petite anecdote sur M27 lors de ma dernière observation, je m'en suis servi de jalon au 300 pour un objet bien plus faible, hé bien en y passant 2 ou 3 secondes elle ne m'a pas ébloui ou ravi plus que cela, sans OIII de mémoire certes. Comme quoi faut tout de même plusieurs secondes d'intégration parfois pour l'effet Wahou ! Ou alors j'étais tellement absorbé par la suite que je n'ai pas su la ré-apprécier à sa juste valeur. L'effet négatif du mode zapping ! Quoi, déçu sur M92 ? Je comprends c'est après ton passage sur M13 ! Celui-là il souffre de la proximité du gros, car se dévoile pas mal déjà à 100 mm (dessins cet été depuis les Alpes du Sud, irrégularité de forme et bon début de résolution). Par contre le même soir M56 est resté imperturbablement diffus, mis à part 1 ou 2 étoiles en périph Je n'ai vu qu"'une fois la centrale de M57. NGC 6210, peu de souvenir de cette petite NP, peut-être vue au 300 un soir de turbulence m'ayant empêché de grossir ? On attend la suite !
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  28. Salut , voici NGC 7479 , une petite galaxie spirale barrée , située dans la constellation de pegase , a 96 millions d'années lumieres. NGC 7479 abrite un jet radio due à l'activité de son trou noir supermassif, d'une longueur de projection d'environ 12 kpc (∼39 100 a.l.), et qui possède la particularité de se courber dans le sens inverse du sens de rotation de sa galaxie. On pense que l'étrange rotation arrière du jet pourrait être la conséquence d'une fusion de galaxies, entre NGC 7479 et une galaxie plus petite, s'étant produite dans un passé lointain. Je vous montre un crop , la galaxie étant petite sur capteur (elle est par ailleurs assez isolée , mise a part les quelques tachouilles visibles sur la photo) Materiel : newton 350/1000 (doc telescope/mirrosphere) et asi 294 mm. 15 secondes de poses unitaires , 2 heures de luminance et 15 minutes par couche couleur. L'image date de dimanche dernier
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  29. Suivi de Suivi de Rien que ça me fait dire que tu vas au-devant de problèmes futurs. Les Powerbank sont tout sauf adaptés à une utilisation correcte avec un Asiair. Leur capacité est généralement très faible (et la capacité annoncée trompeuse car donnée sous 3.7V et pas sous 12V). De plus 15A ça veut juste dire qu'il ne faut pas dépasser 15A de conso instantanée, soit parce qu'il y a un fusible 15A, soit parce que les câbles internes ne sont pas dimensionnés pour tenir plus que 15A (pour rappel on tolère 7A par mm2). Enfin, Suaoki c'est du très bas de gamme. Comme mentionné par @Phil49 au-dessus, dans le premier onglet de l'APP de l'ASiair (Wi-Fi) tu as les tensions qui s'affichent. Si la tension totale (pas celle aux bornes de chaque sortie 12V) est inférieure à 12.1V tu es quasi-certain d'avoir des problèmes ultérieurs. Je vais relater un soucis que j'ai eu dans la Drôme en août dernier, @Phil49 était justement présent cette semaine-là... Juste avant de partir pour la Drôme, ma batterie LiFePo4 "boîte-accus" est tombée par terre quand je l'ai sortie du placard, pas de très haut certes... Je n'y ai plus pensé par la suite. La batterie était chargée à bloc donc pendant 2 soirs tout s'est bien passé. Puis le 3ème soir, malgré les charges pendant la journée, j'ai commencé à avoir des soucis de perte de caméra et d'EAF juste au moment du retournement au méridien (et évidemment pendant que je dormais !). Ayant oublié chez moi un câble d'alim, j'avais bricolé un câble de secours avec 2 Y et j'ai donc mis ce soucis sur le compte des câbles. J'ai donc demandé à Philippe s'il avait un câble en rab et il m'en a prêté un. Malheureusement le soir d'après, même problème, et toujours au moment du retournement au méridien. Bizarre. Je regarde alors la tension de l'ASiair : 11.9V. Pas normal surtout après seulement 2 heures d'utilisation. Je me suis fait un petit "règle des 5 Pourquoi" qu'on m'avait appris au boulot (méthode japonaise qui consiste à poser au moins 5 fois "pourquoi" pour avoir la solution à un problème). - Pourquoi l'Asiair me déconnecte la caméra juste au moment du retournement ? => je pensais jusque là que c'était un câble qui bougeait pendant le retournement, se pourrait-il que ce soit à cause d'autre chose ? - Pourquoi la tension chute à 11.9V en seulement 2 heures, et pourquoi notamment elle chute à moins de 11.5V au moment du retournement ? => parce que la monture est en goto à ce moment-là et consomme plus qu'en guidage. - Pourquoi la tension chute quand la monture est en goto ? => parce que la batterie est certainement déchargée. - Pourquoi la batterie est déjà déchargée au bout de 2 heures d'utilisation alors qu'elle tient habituellement 12 heures ? => parce que le chargeur est HS ou parce qu'un des accus ne charge plus. - Pourquoi la charge ne tient pas ? => démontage de la batterie et constat que 2 plaques de nickel se sont dessoudées sous le choc lorsque la batterie est tombée, ce qui fait 2 blocs d'accus en moins sur les 6 blocs au total. Après avoir ressoudé les accus, puis remis en charge, le soir suivant n'a posé aucun problème lors du retournement ni les autres soirs. Problem solved, merci à Philippe pour le prêt du câble mais sur ce coup-là le coupable était bien la batterie. Tout ça pour dire que dans la plupart des soucis rencontrés sur l'ASiair, une alim ou une batterie trop faible est très souvent la cause de dysfonctionnement parfois aléatoires (perte de la caméra principale, perte de l'EAF, etc..). J'ai eu le même soucis en Corse à cause d'une alim 12V/10A chinoise achetée chez Amazon pour l'occasion, elle ne tenait pas l'ASiair et la monture AM5 en goto en même temps, heureusement que j'avais prévu une autre alim de secours que j'ai utilisée uniquement pour alimenter l'AM5 La seconde cause de chute de tension c'est des câbles mal dimensionnés, notamment les câbles d'alim. Ne pas hésiter à acheter des câbles avec une grosse section. Braf, @gouena donne-nous la référence de ton Powerbank, on te dira s'il est adapté ou pas. De toutes façons, en montant une résistance chauffante et la monture, ton Powerbank doit déjà s'écrouler.
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  30. Salut, Arp 278, ou NGC 7253, est un couple de galaxies spirales en cours de fusion, à environ 210 millions d'a.l., dans la galaxie de Pégase. Le champ contient aussi la belle spirale PGC 68543 (accompagnée semble-t-il...) plus quelques autres en arrière plan. En visant entre les nuages j'ai pu accumuler les deux dernières nuits 5h30 de luminance et 3x30min de chrominance sur cet objet bien petit, avec heureusement un seeing correct (1.9" sur la luminance). (Serge c'est un objet idéal pour tes 4m de focale 😀) Version recadrée (clic droit pour la full) Le champ complet : Et pour finir la luminance annotée avec des quasars jusqu'au redshift z=3,4 Bonne journée, Dan Détails techniques : Astrographe 200/800 carbone optiques Zen + Wynne 2.5" sur AP900 ASI183mm (0,66"/pix) Guidage OAG + ASI120MM, ASIAIRv1 Luminance 330*60sec à gain 110, -10 °C Chrominance 30*60sec à gain 110, -10 °C par couche Turbulence correcte (FWHM médiane 1,9" après empilement), pollution lumineuse de l'IdF, faible transparence, passages nuageux
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  31. Bonjour les amis, Je vous partage 2 photos du même papillon (le noctuelle cuivrée) prisent avec un Nikon BE Plan 10x 0.25 réputé pour sa résolution/netteté pour un coût très raisonnable. La première stackée à partir de 259 photos prisent une par une et la deuxième stackée à partir d'une vidéo. Prise de vue : Résultat de la première stackée à partir de 259 photos prisent une par une : Image stackée à partir de 259 photos dans Hélicon focus avec la méthode C et le lissage à 1 - Objectif photo Canon ouvert à f2.8 et réglé sur l'infini - temps de pose 1/15 seconde à 400 iso. Résultat de la deuxième stackée à partir d'une vidéo (détail de la trompe du papillon) : La vidéo : Je trouve que ce n'est pas trop mal pour un premier essai "vite fait". On perçoit bien le potentiel de cet objectif acheté pour 60 dollars. En plus je pourrais le mettre sur mon microscope car il est corrigé infini Par contre, je pense que le sujet est un peu grand pour un objectif 10x. Je vais essayer un sujet plus petit mais je trouve que la résolution/netteté de l'objectif est pas mal du tout. Amicalement, FRanck
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  32. Bonjour, Si tu as un ASiair Plus, je pense que tu peux voir la tension mesurée en tapotant sur l'icone format Wifi en haut de l'écran !? Typiquement, l'automne dernier, avant que je ne passe sur une alim stabilisée et un 13,8V stable et rassurant, j'utilisais une belle batterie gel de 76 Ah qui, bien que chargée à bloc, indiquant un bon 13,2 V sur l'appli de surveillance juste après recharge, basculait direct à 12,5 quelques dizaines de secondes après avoir allumé les éléments de mon setup ! En hiver l'icone s'affichait très rapidement, car il y a aussi le facteur température qui influe sur nos batteries... Elle n'avait que quelques mois et était rechargée après chaque nuit avec un chargeur dédié Optimate que je connais bien pour l'utiliser sur ma moto ! J'ai en plus une AZ EQ6, une des montures qui tirent le plus sur l'alimentation lorsqu'elle commence à bouger un peu (les nouvelles AM5 sont pas mal non plus !), et après une petite demi-heure, je flirtais selon l'AAPlus avec les... 12,1V/12,3V et une bonne demi heure après avec les...11,9 V !!! Cela ne n'empêchait pas que le setup "semble" fonctionner correctement, mais j'avais quand même de gros doutes sur les 4/5 heures qui devaient suivre, durée moyenne des sessions que j'avais... Par chance peut-être, mes sessions se déroulaient parfaitement sur ce plan là ! La tension indiquée par les AAPlus/Pro est elle très précise et le reflet de la réalité, c'est une première question qu'il faut se poser. Je ne suis pas équipé pour porter un jugement sur ce point, Colmic qui l'est bien mieux pourra apporter son avis sur la question ou d'autres d'ailleurs qui ont ce qu'il faut pour mesurer ! 😉 Si la batterie est en bonne santé, qu'il n'y a pas de problème électrique, je serais tenté de dire qu'il ne faut pas trop se focaliser sur cette icone, mais si des déconnexions surviennent, des comportements curieux au niveau de la monture, là, il est important de se pencher sur la partie alimentation ! En dessous de 12V "réels", il est clair que cela commence à impacter sérieusement la monture puis la camera refroidie... Colmic l'a déjà dit, il le rappelle régulièrement, la plupart des cas de déconnexions, de comportement anomal de la monture de l'application ASIair, proviennent très souvent d'une défaillance de câblage ! Mauvais contact, mauvaise taille de section (câbles chinois très fins qui ont du mal à gérer 3A ), faux contact dans les connectiques, et autres subtilités Ensuite, certains Powerbank peuvent aussi être vite mis à genoux par nos setups, sans qu'ils soient considérés comme des goinfres pour autant dans l'absolu, mais au départ ou quand certaines montures bougent beaucoup dans une nuit, ça tire quand même, ensuite la consommation reste très basse ! Des batteries LiFePO4 sont aujourd'hui ce qui assure un bon compromis taille/poids et cycles, donc tenue dans le temps. Certes, elles sont nettement plus chères que les classiques Gel ou Plomb, mais il y a souvent des promos et au final on n'est pas si loin d'une batterie Gel ! Cela revient largement moins cher que les trèèèèèès onéreuses Powerbanks dédiées, à puissance comparable ! Certes, il n'y a pas la pléthore de connectiques, mais au moins la batterie tient bien la route ! Toutes les Powerbanks ne sont pas à jeter aux orties, mais les bonnes, celles qui tiennent la tension et l'ampérage dans la durée, se comptent sur les doigts d'une main... Voilà, pas d'avis ferme et définitif sur ton problème car il faudrait faire le point de la chaine électrique complète, mais des pistes à examiner... Philippe
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  33. Tout a fait 😉 J aime bien aussi "Starwatch" de Philip S Harrington, qui détaille 125 objets, avec un "wow factor"
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  34. Effectivement la nouvelle génération a corrigé ce problème d'équilibrage du fait de l'emplacement des moteurs . l'équilibrage est très facile à obtenir .
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  35. Salut MR, Deux idées en passant ... 1 - Rien ne remplace le diamètre, et sous un ciel de montagne, un 200, en dobson, cela me paraît un excellent début. Léger, maniable, facile à transporter et utiliser, éventuellement démontable selon les modèles. 2 - il y a de très bonnes affaires dans les petites annonces. On peut en outre tomber sur de vrais passionnés qui peuvent faire une démonstration du matériel une fois sur place, histoire de vérifier qu'on n'achète pas une daube. Christophe
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  36. Oui, la cage était dans le mauvais sens, faut que je me mette un petit repère pour éviter une nouvelle déconvenue en pleine soirée. Le miroir est bien maintenu, ne t'inquiète pas. Et là, l'oculaire sur le cache, ça peut arriver de le mettre si je veux changer d'oculaire sur une cible basse. Bien évidemment, je ne relève jamais le télescope sans regarder le cache. Et sinon, ma mallette à oculaires n'est jamais bien loin. Je suis surement passé dessus sans m'en rendre compte
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  37. Bonjour, Comète magnifique malheureusement, je n arrive pas du tout a la traiter , du fait j imagine de l aube assez présente mais surtout du traitement cométaire sous siril et photoshop... 20poses de 30s à 800 80ed +0.85x canon 1200 defiltré partiel 2e version
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  38. Bon, finalement, j'ai procédé ainsi : passage des RVB et HOO en starless, alignement des deux photos par transformée de fourrier (script FTTR, ça marche même s'il n'y a pas d'étoiles), recomposition avec pixelmath (40 % HOO, 60 % RVB), colorimétrie sur les étoiles (par spectrophoto) et réintégration des étoiles. Voila ce que cela donne mais je ne me rends pas vraiment compte si c'est meilleur... Merci de me dire ce que vous en pensez :
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  39. Olivier,topissime ton anim'👍 Jean Louis
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  40. Bonjour à tous, Je ne vous la présente pas, un grand classique que j'avais d'ailleurs photographier l'année dernière mais je voulais améliorer avec plus de pose, J'espérais un peu plus de contraste mais bon, c'est comme ça Setup : TS80 + ASI 294 Mc Pro + réducteur 0.79 sur EQG Goto Lunette guide 80/400 + DMK41 Acquisition Nina Traitement Siril (+ script réduction d'étoile) + Gimp Environ 180 poses de 180s avec filtre IrCut sur 2 nuits + 180 poses de 180s avec filtre IDAS NB1 sur 2 nuits Soit au total entre 18 et 19h, je sais ça ne se voit pas 😞 A+ Manuel
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  41. Bonjour Jacques Je n sais pas quelle génération d'EQ8 tu as mais pour ma part j'ai l'ancienne génération et je n'ai pas de soucis car j 'ai un contrepoids sur le côté qui permet de contrebalancer le poids des moteurs. L'équilibrage devient facile à faire. Bonne journée Yann
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  42. D'accord avec la première partie, mais pour ma part une observation peut-être "réussie" même sans dessin, pourvu qu'il ait toutefois un compte-rendu d'une forme ou d'une autre. Certes le seul passage sur l'objet en mode dilettante et zapping n'est pas vraiment une observation poussée. il convient de trouver le moyen - dessin ou notes écrites, ou orales, ou autre - qui va permettre au quidam de se dépasser un peu pour aller chercher les détails au-delà de la première impression. D'acc aussi pour l'intérêt du site internet, ça ouvre et permet de ne pas rester à la dimension perso. J'y avais pensé aussi mais pas assez de temps, etc ... Pour les échecs, je les notifie simplement dans mes listes xls en "NV" comme non vu. Et pour les pétouillettes non éligibles à dessin, ben pour le moment je rédige des notes, comme pour tous les autres objets, même si je ne suis pas sûr d'y revenir un jour. Effectivement sur ces trucs là le dessin n'est guère intéressant, sans parler de l'aspect souvent extrêmement difficile voire improbable de ces objets
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  43. Magnifique Bernarleoth!👍 Il a bien fait de se mettre à pleuvoir... Effectivement ta turbu était seulement de haute fréquence et ta MAP au petit oignons a+ Serge
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  44. hello il y avait du monde, en rentrant j'ai fait doucement entre les biches cerf et nappe de brouillard mes photos sont raté hier soir mdr Antoine es tu bien rentré ce matin ? A la prochaine
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  45. faites gaffe, Jo Dassin va revenir pour nous remettre dans le droit chemin.😭 Profitons encore de ce cet interlude barbare pour nous faire saigner les oreilles. a+ Serge PS: il est ou @m104? à 4 on peut peut être résister...😁
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  46. Ah oui, là je comprends ! Bon, ben à toi de voir ce que tu peux emporter et ranger. Quand je suis passé de la lunette 60/700 au télescope 115/900, j'ai vu la différence, elle était importante. Du coup je ne m'inquiète pas si tu passes au Maksutov 127 mm ou au Newton 150 mm : la différence devrait être au moins aussi importante.
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  47. oh le vilain!🤭 Il a pris une vieille photo prise à la 11000 que je ne savais ni traiter (ni guider d'ailleurs, et c'est surement pour ça que les étoiles sont rondes)! C'est pas bien...😁 C'est sûr que vu comme ça, mais même avec un seeing de 1.8", tu as vu les graphes de guidage de fou que tu nous as montré de la Drôme dans le fil de Julien sur sa G11? C'est ça que je voudrais. Comme lui, j'ai essayé à peu près tous les temps de poses et paramètres sous PHD2 et au delà de 1.5" de poçses les étoiles ne deviennent plus rondes justement. Mon seeing, vu à travers des performances du tube en planétaire et de ma situation géographique (à flan de montagne avec une falaise plus haut à 1500) est en moyenne > 2". Pendant la canicule ou il faisait bien chaud, j'ai également du faire 2 opérations commando" en pleine nuit avec la lampe de poche dans la bouche, les clés 6 pans dans la main droite et les cales à bougie dans la gauche pour régler les jeu suite à du sticking. Ca, ça peut tendre n'importe quelle relation de couple entre un astrophotographe et sa monture😉 Dans mon couple avec la Titan, j'ai l'impression d'être de plus en plus transparente!🤣😂 En tout cas, je suis pas prêt de te prendre comme avocat si on divorce Michel!😁 Heureusement que ma femme elle, est fiaible. Bon, maintenant que j'ai partagé mes problèmes de couple avec vous les copines je me sauve! a+ Serge
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  48. Dernier dessin à la lulu 80, réalisé le 7 septembre. Je l'ai cherchée en vain ce matin aux 8x42.
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