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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 09/26/23 dans toutes les zones

  1. Salut la nébuleuse de l'âme, se trouvant juste à côté du coeur Il y a 78x300 s de poses soit 6h30 au total askar fra 400 et asi 2600mc pro filtre l ultimate monture azeq6 pro et traitement pixinsight j'ai mi un champs total avec l'askar, un crop sur la nébuleuse et un crop sur les détails
    6 points
  2. Salut, Voila ngc 891, un classique d'automne. Il s'agit d'une galaxie située a 30 millions d'annees lumiere , d'un jet radio. J'ai choisi des poses unitaires de 5 secondes afin de poser court tout en gardant un grand champ. Je voulais en effet prendre les galaxies du groupe abel qu'on distingue en arriere plan ( situées a 250 millions d'années lumiere ) et en réveler quelques details. Cette galaxie supporterai des poses plus courtes , mais pas de grand champ possible (cela ferait probablement trop de brutes volumineuses a traiter , a 5 secondes j'en ai deja plus de 2200 pour la luminance) Newton 350/1400 et asi 294mm Poses de 5 secondes. 2h30 de luminance et 20 minutes par couches couleurs. Le plan large et un crop :
    5 points
  3. Salut, tel les marmottes à la fin de l'hiver, nous autres astrophotographes sortons de nos trous dés que le ciel se dégage... En cette période de lune gênante, je cherchais des cibles pas trop affectées et je voulais essayer de faire des poses de 3Sec sur NGC891 et ça n'a rien donné, pas assez lumineuse au C14. Mais heureusement, j'avais doublé avec 23 poses à 240 Sec et j'ai bien fait. j'aime bien PGC9101 tout en bas à droite, elle est très stylée. Même pilote, même monture et tube que ma dernière prise en 2010: y a du progrès je trouve. Comments welcome. a+ Serge
    4 points
  4. Bonjour à tous ! NGC654 est l'amas ouvert qui se trouve à côté du "dark serpent" vers le centre de cette image. Elle a été faite cette nuit en 540 x 60" (9h) avec la Lune à 82%, une caméra IMX571-C et un "simple" filtre IR/UV Cut sur une SW Esprit 80/400. J'ai tout donné au process WBPP de Pixinsight qui s'est débrouillé comme un grand en 5h29 seulement.. Heureusement que mon PC pédale et est bien refroidi ! La suite avec Pix toujours et un peu d'Affinity Photo 2 pour terminer. Si vous avez un BF ou un tilt à régler, je vous conseille cette cible
    4 points
  5. Salut, samedi soir belle nuit mais je n'étais pas là... Alors malgré qq passages nuageux prévus et vu que ça va pas être terrible encore une semaine complète au moins, j'ai décidé de mettre qd même le matos dehors. J'ai pu sauver 5h de qualité pas toujours extra et ça se voit avec certains halos plus liés aux nuages qu'au L Extreme je pense. En tout cas, ma lettre au père noël est prête, je pense changer de filtre duo bande pour éviter les halos. Le altair 4nm me fait de l'oeil 😉 C8 à F/6.3 avec L extreme et Altair26C à 0°C. Avec l'automne j'ai mis tous les réchauffeurs en route pour éviter la condensation. Poses de 120s, pré traitement Siril et finition Pix A+ Sam **EDIT** en fait j'avais eu le nez de tout laisser dehors mais ils avaient prévu des nuages. Mais hier soir les animations satellites montrait un mouvement global de la bande nuageuse pouvant rester à la limite de mon département. J'ai donc décidé de relancer pour voir mais sur la même cible. Bien en a pris car j'ai sauvé 4h de plus ce qui permet de remonter un peu les détails. C'est pas super miraculeux mais sur la tête du fantome, c'est qd même mieux. J'aurais peut être dû pousser un poil plus la luminosité V1 (5h) V2 (9h)
    3 points
  6. Bonjour, Encore une jolie NP, très photogénique je trouve, située sur une des ailes de l'Aigle. NGC 6781 est une nébuleuse planétaire située dans la constellation de l'Aigle. NGC 6781 a été découverte par l'astronome germano-britannique William Herschel en 1788. Avec une magnitude visuelle apparente de 11,4, il est impossible d'observer cette nébuleuse avec des jumelles. On peut cependant la voir dans un petit télescope dont le diamètre de l'ouverture est d'environ 10 cm. Cette nébuleuse a la forme d'un baril cylindrique. La masse de gaz dans la nébuleuse est d'environ 0,41 Ms et son âge est de 38 000 ans. La masse initiale de l'étoile progénitrice se situerait entre 2,25 et 3,0 Ms. Les infos: SCT Meade 254/2500 + correcteur Antares 0.7x @1950mm Player One Neptune-c II imx464 monture HEQ5 kit courroie Rowan autoguidage lunette 60x240, Asi290mm / PHD2 acquisition NINA 213 x 30s gain 85 offset 20 Traitement Sirilic, Siril, pix. Une brute de 30s
    3 points
  7. Bonjour Un petit challenge d'observation diurne dans la matinée du 9 novembre 2023 puisque La Lune va occulter Vénus en plein jour aux alentours de 11h00. D'autant moins facile à observer que La Lune se présentera sous la forme d'un fin croissant âgé de 25.3 jours avec seulement 19% de visibilité. Vénus disparaitra dans le croissant éclairé et réapparaitra dans la partie à l'ombre. Mais un beau spectacle malgré tout pour les personnes qui auront la chance d'avoir un ciel dégagé ce jour là. Simulation Stellarium (sans atmosphère ) : Bon ciel et bonnes observations à vous
    2 points
  8. Bonjour à tous, en direct de Stelle di Corsica en Corse, voici une nébuleuse que je voulais faire depuis un bon moment... Matériel : APM130/780 LZOS au foyer sur EM400 pour la couche L, poses réalisées en août dernier dans la Drôme FSQ106 au foyer sur AM5 pour les couches RVB, poses faites ici-même en Corse hier soir ASI2600MM + filtres ZWO ASiair Plus pour le pilotage Traitement : 12 heures pour la couche L en poses de 180s sur 3 nuits 1 heure par couche RVB en poses de 120s Traitement SiriL + un petit coup de BlurXterminator J'adore ces 2 têtes de bonhommes qui ont l'air de s'engueuler Celui de droite a l'air de dire à l'autre "t'es viré !" en le pointant du doigt Cliquez dans l'image pour la full : Bon j'y retourne c'est l'heure de l'apéro, vous avez le bonjour de @mariobross et Thierry Ruiz qui sont avec moi sur place Et merci à Jean-Claude pour le coup de main sur le traitement
    2 points
  9. Salut, la nuit dernière fut meilleure que je pensais et j'ai pu consacrer la nuit à ce champ intéressant dans Pégase contenant la faible nébuleuse planétaire PK104 29.1 (Jones 1) ainsi que deux galaxies intéressantes mais petites : tout à droite Arp 46 ( UGC 12665) en interaction avec un faible compagnon et à sa gauche la spirale UGC 12667. La lune étant de faible hauteur n'était pas si gênante que cela et les conditions de turbulence plutôt bonnes (FWHM médiane de 1,7" sur la luminance). Le champ complet (clic droit pour la full) : Recadrage sur la nébuleuse Recadrage sur les galaxies Et finalement la luminance annotée avec de nombreux quasars jusqu'au redshift z=3,847. Bonne journée, Dan Détails techniques : Astrographe 200/800 carbone optiques Zen + Wynne 2.5" sur AP900 ASI183mm (0,66"/pix) Guidage OAG + ASI120MM, ASIAIRv1 Luminance 350*60sec à gain 110, -10 °C Chrominance 20*60sec (rouge), 25*60sec (vert) et 35*60sec (bleu) à gain 110, -10 °C Turbulence faible (FWHM médiane 1,7" après empilement), pollution lumineuse de l'IdF, faible transparence, premier quartier.
    2 points
  10. Salut, je voulais échangé ma M76 avec la NGC 40 de @sebseacteam sauf que lui "avait livré" et moi pas encore... Donc, voilà qui rectifie le tir.😁 J'aurais posté 4 images en l'espace de 12 Heures ici et ça ne m'est jamais arrivé! Je deviens le Stakhanov des nébuleuses planétaires (à part un Ag glissé ici ou là). j'ai innové dans PHD2 en utilisant l'algo de guidage "low pass" avec des poses de 3 Sec et la Titan avait l'air toute contente et m'a récompensé avec une précision de 0.5". Résultat de 51 poses de 240Sec en Bin 2 la nuit dernière: comments welcome. a+ Serge
    2 points
  11. Bonjour à tous, le week-end dernier ( vendredi 8 et samedi 9 septembre ) j'ai enfin pu sortir le 450 dans le jardin pour deux séances d'observation dédiées à la constellation de Céphée : après la joyeuse folie des NCN 2023, c'était une sensation presque étrange mais aussi agréable de me retrouver de nouveau seul sous les étoiles avec pour seule compagnie les chouettes , les renards et les hérissons qui pullulent par chez moi ! J'ai eu droit, le premier soir, à un ciel dont la transparence laissait un peu à désirer mais d'une stabilité exceptionnelle : images figées avec des GR de 500x !! Je me suis pris une belle claque en fin de nuit avec la plus belle Saturne de ma carrière...de loin !! Et pourtant, au départ, c'était pas gagné ! Journée pénible avec une classe de CM2 épuisante... lessivé... juste envie de m'allonger sur le canapé avec un bon bouquin !! En plus, j'avais oublié tous mes atlas du ciel à l'école ( car il m'arrive de préparer mes sorties pendant la pause méridienne ) et je n'avais pas le courage de refaire 1h15 de route aller-retour pour aller les chercher ! J'étais donc presque résigné lorsque soudain... la petite voix : Eh, déconne pas !! Il va faire un temps pourri la semaine prochaine...tu risques de ne plus pouvoir sortir d'un bon bout de temps !...Réfléchis bien...Tu vas le regretter !!! Alors j'ai pris mon courage à deux mains...et j'ai bien fait ! J'ai réquisitionné mon grand fils pour m'aider à monter le Dob au fond du champ, imprimé vite fait quelques cartes depuis un site internet dont j'ai trouvé l'adresse sur Webastro et je me suis bien régalé ! En prime, pendant la nuit du samedi au dimanche, un impressionnant bolide est venu fendre le ciel en deux, du sud vers le nord, laissant derrière lui une magnifique trainée d'argent qui s'est imprimée sur ma rétine pendant de longues secondes !!! Mais voici, sans trop de fioritures ( car malheureusement je manque un peu de temps ces jours-ci ), mes notes d'observations : Vendredi 8/9/23 : St Georges la Pouge (23), 550m, Pas de PL visible, transparence 2/5, stabilité 5/5 !! NGC 40, Nébuleuse Planétaire, Céphée : Repérée très facilement avec le 24 mm, couleur verte, étoile centrale bien visible avec un halo diffus autour qui devient très brillant en vision décalée ( effet "blink" ). Je passe rapidement au 13 mm puis au 7 mm : forme pas tout à fait circulaire mais un peu étirée dans le sens Nord/Sud, la structure annulaire se précise, je note des renforts lumineux sur les bords ouest et est, une étoile apparait par intermittence tout contre le bord sud de la NP, la teinte verte est plus discrète mais toujours perceptible. Les étoiles sont figées ! Je vais directement chercher la Barlow pour passer à 650X et là je reste pantois !! L'image est toujours aussi nette avec des étoiles ponctuelles !! Magnifique de détails même si j'ai maintenant perdu la sensation de couleur : je note une légère extension plus diffuse vers le nord ( comme une petite anse en dehors de la structure principale ) ainsi que de faibles nuées qui semblent envelopper la petite étoile que je vois maintenant en permanence sur le bord sud. Je note au moins une autre étoile plus faible très proche du bord de la NP ainsi qu'une minuscule étoile qui apparait 50% du temps tout près de la centrale. Je note l'aspect grumeleux de la nébuleuse. Les bords Ouest et Est sont très brillants, contrastés et bien plus fins que l'anneau de M57 par exemple. Dès la première cible je me rends compte que j'ai droit à des conditions hors du commun...finalement, je me sens obligé d'aller chercher la planche à dessin pour immortaliser cette vision "historique" de cette magnifique NP tant de fois visitée par le passé et jamais vue avec autant de détails : Bon, à posteriori, j'aurais dû profiter de ce ciel de malade ( au niveau stabilité ) pour me faire une série de NP à fort GR : même sans atlas je peux en retrouver pas mal mais je n'y ai pas pensé sur le coup...dommage ! NGC 6946 et NGC 6939, Galaxie et Amas Ouvert, Céphée : Les deux entrent ensemble dans le champ du 28mm, et le contraste entre ces deux objets si différents est intéressant ! La galaxie est une faible et pâle tache grisâtre sans limites bien définies, l'amas est brillant, large et piqueté de fines étoiles. très joli ! Je passe ensuite à l'observation de détail des deux protagonistes avec le 13 mm puis le 7mm. NGC 6946 : Le seul adjectif qui me vient à l'esprit pour décrire cette faible galaxie vue de face est...DECEVANTE !!! L'année dernière elle m'avait montré ses bras en vision directe, sans forcer, avec moults détails mais cette nuit je n'ai droit qu'à une infâme tachouille un peu allongée, uniforme et sans limite bien nette. En me faisant violence, je perçois au bout d'un certain temps, en vision décalée, une zone un peu plus dense vers le centre avec comme un départ de bras mais ça reste plus que subtil...fantomatique...une évocation...BREF, ça casse pas des briques !!! Comme quoi, même avec un ciel bien noir, ces grandes galaxies vues de face demandent des conditions de transparence optimales pour se dévoiler dans toutes leur splendeurs...un peu d'humidité, de poussières ou autre cochonnerie dans l'atmosphère et c'est cuit !! NGC 6939 : C'est un "crépitement" de minuscules étoiles encadré de quelques astres plus brillants. Forme un peu triangulaire, il est assez compact et se détache assez bien dans une zone pourtant riche. Il est absolument magnifique dans un 450 à 175 x. Par moment, les zones plus sombres entre les grappes de minuscules étoiles dessine comme des marbrures noires qui lui donnent comme un petit air de NGC 7789 ! Je le trouve magnifique, je lui donne 4 étoiles ( sur 5 dans mon classement des AO ). Moins sympa au 7 mm car il déborde presque du champ et ressort moins bien ! NGC 7023, Neb, Céphée : c'est une nébuleuse par réflexion bien connue des astrophotographes sous le nom de nébuleuse de l'Iris. Au 24mm, je perçois comme une très faible nébulosité, pas très étendue, autour d'une étoile assez brillante...et rien de plus !! J'essaie d'y passer un peu de temps, d'user de la vision décalée, mais rien de bien probant. Le 13 et le 7mm assombrissent l'image sans rien apporter de plus et les filtres ne sont d'aucune utilité ! Cependant ayant constaté le manque de transparence je note que c'est un objet sur lequel il serait judicieux de revenir avec de meilleures conditions pour ce genre d'objet. NGC 7235, AO, Céphée : Un autre amas ouvert facile à repérer. Groupe d'environ une trentaine d'étoiles d'éclats assez différents, certaines minuscules d'autres bien brillantes. Une quinzaine d'étoiles plus lumineuses dessinent un astérisme sinueux qui me fait penser à la constellation du dragon en miniature ! La plus brillante ( qui fait partie de la " tête du dragon " ) est de couleur jaune. Amas intéressant mais sans plus ! NGC 7261, AO, Céphée : petit et pas très riche dans un champ assez fourni donc difficile à bien extraire, sauf d'un côté où il y a une zone un peu plus vide qui le délimite un peu mieux. Etoiles plutôt faibles, d'éclats homogènes. Entre 20 et 30 étoiles. Moyennement intéressant. NGC 7380, AO + Neb, Céphée : Joli ! Compact et fourni, c'est un tapis de minuscules étoiles, de forme ovale, délimité par quelques astres plus brillants. Nébulosités bien visibles qui débordent de l'amas, surtout avec UHC et OIII. Très intéressant ! Là encore je note qu'il faudra que j'y revienne avec un ciel plus transparent pour mieux définir la nébuleuse dans laquelle semble flotter l'amas. NGC 7160, AO, Céphée : Petit groupe d'étoiles pas très serrées dans champ assez riche. Deux étoiles un peu plus brillantes que les autres font penser à des yeux qui me regardent !! Il a un petit air de NGC 457 ( le Hibou ) en moins spectaculaire. Environ 30 étoiles de luminosités diverses. Quelques minuscules étoiles dessinent un grand arc de cercle autour des 2 " yeux ". Intérêt moyen. NGC 7142, AO, Céphée : C'est un faible poudroiement d'étoiles, à peine visible dans le 24 mm. Le 13 mm le résout un peu mieux et montre encore plus d'étoiles. Il n'est pas très concentré mais je le trouve quand même plus intéressant que le précédent...parce que j'ai un faible pour les amas composés de minuscules têtes d'épingles ! NGC 7129, AO + Neb : Pas très loin du précédent, c'est un petit groupe de quelques étoiles qui forme un astérisme en forme de flèche. En forçant un peu et en utilisant la vision décalée je soupçonne difficilement quelques nébulosités autour des étoiles les plus brillantes. Rien de transcendant pour tout dire ! L'amas en lui même n'a aucun intérêt !! Finalement, je termine cette première session par une vision extraordinaire, gravée à jamais dans ma mémoire : Saturne à 500X avec une atmosphère figée, la planète découpée au rasoir, comme posée devant le ciel !! C'était incroyablement beau...les nuances de couleurs dans les bandes nuageuses, les anneaux, Cassini évidente et Encke glimpsé plusieurs fois... Dommage que je me sois installé pour avoir une vue bien dégagée vers le nord ( Céphée au programme ) plutôt que vers le sud : vers 1h10, la planète passait derrière les grands chênes qui bordent mon terrain...avant même que j'ai l'idée d'aller chercher la barlow pour tenter de grossir encore un peu plus !! Finalement, avec l'arrivée de la Lune et la fatigue qui se faisait sentir, j'ai préféré arrêter là pour cette première nuit. Samedi 9/9/23, même lieu et même protagonistes, Transparence toujours aussi mauvaise et turbulence 3/5.u Après une petite soirée ciné à Aubusson avec ma douce et tendre, on reprend les mêmes et on recommence ! Le tube est déjà installé et j'ai juste à vérifier la collim qui n'a pas bougé. Malheureusement, " l'état de grâce " est passé : les étoiles commencent à devenir pâteuses et l'image ondule un peu avec le 7mm...bon, ça fait un Gr de 320X, ce qui n'est déjà pas mal, mais par rapport à la veille c'est nettement moins bon ! La transparence ne s'est pas améliorée non plus : d'habitude, depuis chez moi, la Voie Lactée "pique les yeux " mais aujourd'hui encore c'est "mou du genou" !! D'ailleurs, je suis monté, un peu plus tôt dans l'après-midi, sur les hauteurs près de chez moi, pour prendre la mesure de la catastrophe : de là-haut, on peut apercevoir le Puy de Dôme ( env 50 km à l'est ) et le Puy de Sancy ( guère plus loin au SE ). Quand je vois ces deux sommets avec moults détails comme s'ils étaient juste à côté je peux sans problème prévoir un programme galactonébuleux ( ça n'arrive pas souvent...après un bon orage la plupart du temps ). la majorité du temps, je les perçois comme de lointaine silhouettes bleutées, mais aujourd'hui, avec cette maudite canicule, c'est encore pire : quasiment invisibles !! Même les collines situées à seulement quelques km ressortent difficilement de la crasse atmosphérique...Pas glop !! Vers 22h00, comme les 4 lampadaires qui éclairent mon horizon nord ne sont pas encore éteints, je me fais plaisir en faisant un petit tour du côté d'Hercule : Je pointe vite fait M13 puis M92. Deux magnifiques globules d'étoiles qui ne laissent jamais indifférent, surtout dans un gros tromblon ( c'est sur les AG que la différence entre un 250 et un 450 est la plus frappante à mon avis ). Les deux sont ,bien sûr, résolus jusqu'au centre et fourmillent d'une myriade de minuscules étoiles !! J'adore la variété que peuvent offrir des objets pourtant si semblables au premier abord : M13, éclaté avec ses jets d'étoiles dans tous les sens, M92 bien sphérique, concentré, avec un coeur bien plus dense...Deux visions presque hypnotiques au bout d'un moment...j'ai presque l'impression de les voir en 3D...je scrute l'image à la recherche des plus petites "têtes d'épingles" qui apparaissent et disparaissent au gré de la turbulence !! C'est beau !! Je rends aussi visite à la petite galaxie NGC 6207 qui n'est pas très en forme aujourd'hui...quant à IC 4617 elle reste invisible dans ces conditions. Enfin, les loupiottes se sont éteintes et la nuit est bien tombée : je poursuis mon périple aux alentours de Céphée là où je m'étais arrêté ! IC 1316, neb, Céphée : C'est sans trop d'espoirs que je vise cette grande zone nébuleuse...donc je ne suis pas trop déçu de ne percevoir quasiment rien !! A peine quelques voiles nébuleux, très faibles, perçus à la limite de la vision décalée, surtout sur les bords, là ou le contraste avec le fond du ciel est le plus marqué...quelques zones plus sombres au milieu ?..."ça casse pas trois pattes à un canard" comme dirait ma grand-mère !! Les filtres aident un peu, surtout le Hbeta pour une fois !! Encore une cible à revisiter sous un ciel plus limpide ! B169/170/171/173/174 et B152, neb obscures, Céphée : Une série de nébuleuses obscures, les premières près de Zeta Ceph et B152 pas très loin d'Alderamin. je les ai mises toutes ensemble car la description en est très semblable : des étendues vides d'étoiles à peine plus sombres que le fond du ciel, difficile à délimiter ! Bien moins évidentes que "la tache d'encre" par exemple ! Heureusement que le champ est assez riche dans les environs ce qui permet de les détecter plus facilement. La série B169-174 est assez évidente dans le 28mm car elles sont toutes en enfilade et produisent comme un long chenal sombre qu'on peut suivre assez facilement sur plusieurs champs d'oculaire. Là aussi, à revoir sous un meilleur ciel ! Berkeley 94, AO, Céphée : Tout petit, perdu dans un champ riche il n'est pas évident du tout : je dois user de la vision décalée pour le repérer au 24 mm. C'est au 7 mm qu'il sort le mieux : entre 15 et 20 étoiles en forme de pointe de flèche. Proche d'une belle étoile orangée. Là, je sors de la constellation de Céphée pour une petite incursion dans le Lézard ! NGC 7245 et IC 1442, AO, Lézard : Ben, à part le fait que les deux entrent ensemble dans le champ du 28mm, c'est tout ce que j'ai noté de NGC 7245 !! Je n'arrive même pas à m'en souvenir...donc je pense que ce n'est pas le plus intéressant amas de ces deux soirées !! Par contre, IC 1442 est un joli mais minuscule poudroiement de " têtes d'épingles " coincé dans un quadrilatère d'étoiles un peu plus brillantes. Il m'a bien plu et contrairement au précédent j'arrive parfaitement à le "revoir" en fermant les yeux !! très petit mais bien sympa !! IC 1434, AO, Lézard : Encore mieux ! Plus grand et bien plus dense que IC 1442...un joli groupe de minuscules étoiles, certaines de couleur jaune/orangée. Il y a des jets d'étoiles qui partent de la zone centrale : je ne sais pas si ces jets font vraiment partie de l'amas mais en tous cas c'est très esthétique !! NGC 7296, AO, Lézard : BOf ! J'ai simplement noté : Petit...peu intéressant ! Lui non plus je n'arrive plus à l'invoquer dans mes souvenirs. C'est à ce moment que, l'oeil toujours à l'oculaire, je perçois soudain un intense flash lumineux...le champ et les maisons alentours sont éclairés presque comme en plein jour ! Je lève la tête pour suivre un impressionnant bolide qui traverse le ciel, assez lentement, du nord au sud...Je note une couleur verte intense...comme une fusée de feu d'artifice...Après plusieurs secondes il disparait laissant derrière lui une trainée lumineuse et argentée !! Magnifique ! Je reprends mes observations : IC 5217, NP, Lézard : Une très bonne surprise !! Petite NP quasi stellaire au 24mm mais qui "blinke" en vision décalée...Couleur verte intense ! Elle réagit bien au filtre OIII. Il faut grossir ! Très belle avec le 7mm ( 320x ) : c'est un "petit pois" bien vert avec un léger halo diffus tout autour. La couleur est surprenante...J'adore !! NGC 7243, AO, Lézard : Grand, assez étalé dans un champ très riche...peu intéressant ! Finalement, je reviens dans Céphée : NGC 188, AO, Céphée : A la fois très joli et...décevant !! En effet, c'est un très beau et assez grand tapis d'étoiles fines sur fond un peu laiteux, très esthétique...mais je l'ai déjà mieux vu il y a quelques années dans le 250 ! QUOI !? Comment !? Mieux vu au 250 !? Ben oui, parfois la qualité du ciel est bien plus importante que le diamètre !! NGC 188 est le genre d'amas très faible qui nécessite les mêmes conditions que pour les nébuleuses ou galaxies pour donner son plein potentiel !! Dans le ciel du Restefond par une nuit particulièrement limpide il était majestueux...aujourd'hui ce n'est qu'une pâle imitation que j'observe dans l'oculaire du 450. Pour en finir avec le CP, je sors une nouvelle fois de la constellation direction Cassiopée cette fois ci. M52, AO, Cassiopée : J'ai envie de finir en beauté et de me faire plaisir avec une des vedettes parmi les amas ouverts du coin ! Le ciel n'est pas assez limpide pour profiter pleinement de" la rose de Caroline" donc j'opte pour le Messier à la place ! Que dire ? On ne le présente plus, il fait à mon avis partie du top 15 des AO du ciel boréal ! Si vous ne l'avez jamais observé n'hésitez pas une seconde, vous ne serez pas déçu !!! Je ne le décris même pas pour vous en laisser la surprise ! NGC 7235, la bulle, Cassiopée : Bon, j'avais dit que j'allais finir en beauté mais j'ai pas pu m'en empêcher vue que c'est juste la porte à côté !! J'aurais mieux fait de m'abstenir : le ciel n'est pas assez limpide pour ce genre de cible déjà difficile dans de bonnes conditions !! Je m'arrache la rétine pour pas grand chose...une sensation d'un léger arc lumineux en vision décalée...et encore, j'en suis même pas à 100% certain !! Je suis un peu fatigué mais j'ai gardé un peu de jus pour finir avec les planètes du moment : Saturne : Toujours agréable mais franchement moins bien que la veille !! l'image ondule lentement à 320x...j'attends les trous de turbu pour en profiter. De toute façon elle est déjà presque masquée par les chênes en bordure du terrain. Jupiter : Bien plus sympa ! Elle commence à monter et montre de beaux détails dans les bandes quand l'atmosphère veut bien se calmer ! La grande tache rouge est en train de passer au méridien ce qui rend le spectacle encore plus intéressant. Dommage que je n'ai pas eu le courage d'attendre un petit peu la nuit précédente : j'étais parti me coucher avant que Jupi pointe le bout de son nez au dessus de la grange du voisin ! Voilà, ce coup-ci j'en profite jusque vers 2h30 avant d'aller me coucher. J'ai vraiment passé deux belle nuit, dont une mémorable, sous les étoiles. J'aurai bien aimé pouvoir dire : " Céphée, c'est fait ! "...Mais, ayant récupéré, le lundi, mes atlas et mon programme d'observation oubliés sur mon lieu de travail avant le week-end, je me suis aperçu que j'étais passé à côté de pas mal d'autres cibles potentielles à la portée du 450 !! Les cartes que j'avais imprimé en vitesse n'étaient pas aussi précises et complètes que l'IDSA qui me sert maintenant pour toutes mes sorties et beaucoup d'objets n'y figuraient pas...dont 2 NP que j'aurais pu tenter la première nuit dans des conditions optimales pour ce genre de cibles ! Faudra que j'y revienne ! Merci de m'avoir lu, bon ciel à tous !
    1 point
  12. Bonsoir à tous, voici ma dernière image de la nébuleuse SH2-132 dans Céphée. 35x10min avec la 2600MC + filtre LExtreme au bout de ma lunette Esprit 100ED montée sur AZ eq6. La gestion est laissé à l'Asiair. le traitement est effectué avec Pixinsight. et sans les étoiles pour apprécier les nébuleuses... Patrick
    1 point
  13. Bonjour, Nouveau joyau attrapé avec le Meade à la mi-septembre. NGC 40 (Caldwell 2), aussi appelé la nébuleuse du Nœud papillon (Bow tie Nebula ; à distinguer de la nébuleuse du Boomerang parfois aussi nommée ainsi), est une nébuleuse planétaire située dans la constellation de Céphée. Elle a été découverte le 25 novembre 1788 par William Herschel3. Composée de gaz chaud éjecté par l'étoile mourante qui se trouve au centre, elle mesure environ une année-lumière de diamètre. Les scientifiques estiment que d'ici 30 000 ans à 40 000 ans elle aura disparu, laissant uniquement une naine blanche à peu près de la taille de la Terre. Les infos: SCT Meade 254/2500 + correcteur Antares 0.7x @1627mm Player One Neptune-c II imx464 monture HEQ5 kit courroie Rowan autoguidage lunette 60x240, Asi290mm / PHD2 acquisition NINA 304 x 30s gain 85 offset 20 Traitement Sirilic, Siril, pix. Une brute de 30s
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  14. Bonjour ! Session de fin Août, enfin traitée Filtres SHO sur la FRA300 / QHY183M. 50x300" Ha 20x300" OIII et SII (chaque) Pre-process Siril/sirilic Process pixinsight Alignement+Crop+gradient sur les 3 fichiers Clonage du Ha pour luminance StarX NoiseX sur chaque couche SHO Histo via Arcsinstretch Passage RGB / masquage ACDNR et colorisation de chaque couche Assemblage pixelmath Ajustement via script NB normalization Ajustement Curves Pour la luminance, BlurX / NoiseX Histotransform manuel Ajustements Curves Assemblage LRGB StarX Ajustements saturation via ColorMasks + Curves PixelMath PS pour cadrage et réglage légers (Magenta EDIT 25-09-2023)
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  15. Salut, rien de bien original, mais l'amas globulaire M15 (j'avais un bout de nuit à tuer). Le problème c'est que quand on en a fait un, on les a tous fait...🥺 mais bon, on essaie de rentabiliser nos caméras comme on peut, Lune ou pas Lune... a+ Serge
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  16. Bonne idée de faire les astérismes. Il y en a pas mal à faire avec Telescopius.
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  17. Oui je pense que c'est Vénus aussi Tiens pendant qu'on parle de Vénus:
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  18. D'ailleurs, en évoquant "DarkStructure", j'ai utilisé aussi parfois le HDR transform ou le Localhisto...et me suis aperçu avec le temps que ça peut être vite destructeur et créer des zones bizarres... J'avais prévu de mon coté retraiter une ou deux images RGB avec mes connaissances d'aujourd'hui, pour voir si en effet il y a un des processus qui peuvent engendrer ce genre de curiosité... Après JM, il faut cliquer sur la pleine résolution et le relever, c'est pas non plus rédhibitoire mais autant en effet essayer de trouver ces effets non désirés c'est sûr... En tout cas, tes images "SHO" issues de ta cam couleur + filtre duo/tri, je n'ai pas souvenir d'avoir noté ça justement.... Et chez moi, idem, j'ai pas eu récemment cet effet sur toutes les H/S/O ou même lRGB avec luminance issue de Ha... Coïncidence ou pas...
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  19. Jolie image! J'aime bien les étoiles qui sont bien proportionnées je trouve 👍🙂
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  20. Je t'assure que non : j'ai un C8, qui a été sur une monture azimutale manuelle (mais pas une Twilight : une SkyTee 2, lourde, massive). Il y a une poignée sur le C8, le pointage n'est pas un souci. Je ne conseillerais pas une configuration dont je ne voudrais pas pour moi-même 🙂. D'ailleurs ça me donne envie de ressortir mon 8 : vite monté / démonté, léger... En cas de besoin, il y a ça (mais je ne l'ai jamais ressenti, ce besoin) : Ici un C6. M 45 rentre dans le champ du C8, avec un 30mm 82° 🙂.
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  21. J'ai encore mieux.... Sirilic s'occupe de tout, tu peux choisir le script que tu veux, tu peux rappeler un projet déjà fait, etc... et à la fin ( au bout de 3-4 min) tu as Siril qui s'ouvre directement sur ton image empilée. On enchaîne avec cropp, extraction de gradient, photométrie. Enregistrement en .fits et voilà ça peut attendre la prochaine pluie pour traitement. https://siril.org/fr/docs/sirilic/ https://astroslacholet.wordpress.com/2023/07/31/utilitaire-conv2siril/ C'est comme NINA, l'essayer c'est l'adopter
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  22. Bonjour ! Bon, il était dans le disque dur depuis le début du mois, le voilà enfin traité ce Sorcier ! Prise SHO sur la FRA300 / QHY183M. 60x300" Ha 30x300" OIII et SII (chaque) Pre-process Siril/sirilic Process pixinsight Alignement+Crop+gradient sur les 3 fichiers Clonage du Ha pour luminance StarX NoiseX sur chaque couche SHO Histo via Arcsinstretch Passage RGB / masquage ACDNR et colorisation de chaque couche Assemblage pixelmath Ajustement via script NB normalization Ajustement Curves Pour la luminance, BlurX / NoiseX Histotransform manuel Ajustements Curves Assemblage LRGB StarX Ajustements saturation via ColorMasks + Curves PixelMath PS pour cadrage et réglage légers
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  23. Si le diamètre est plus petit, l'instrument ne sera pas davantage performant en planétaire, c'est le contraire (je dis ça au cas où le « davantage » était par rapport à ton télescope actuel). Ça dépend du diamètre et du site d'observation. Houlà, tu avais compris de travers ! Une lunette achromatique courte n'est pas polyvalente, elle est spécialisée dans les observations à grand champ. Une lunette achromatique longue, ou apochromatique, est complètement polyvalente. Elle permet donc d'observer le ciel profond, dans les limites de son diamètre bien entendu. ----------- Je propose une solution économique avec un diamètre qui reste respectable : le Dobson de table 150/750. Exemple : https://www.astronome.fr/telescopes/2709-telescope-dobson-bresser-messier-6-.html . Poids = 6,6 kg, est-ce que ça convient ? Si tu revends ton 250 mm, tu pourrais même gagner de l'argent... En rase campagne, ce télescope permet d'observer tout les objets Messier et de nombreux autres. Ce sera bien sûr moins spectaculaire qu'au 250 mm. (Et c'est un télescope facilement manipulable par des enfants.)
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  24. Salut Seb, magnifique cette Np. je l'avait faite il y a plusieurs années, et il faudra que je lui fasse une visite! a+ Serge
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  25. Une des belles nébuleuses de Cassiopée est la nébuleuse de la bulle (NGC7635 - 11300 années lumière de la Terre). Mais quand on élargit le champ, on tombe sur un petit amas ouvert contenant une centaine d'étoiles (M52) et aussi la nébuleuse de la pince de homard (SH2_157 - 11050 années lumière de la Terre). Alors j'ai essayé de faire rentrer cet trois cibles dans l'objectif de ma caméra et cela a marché. La mauvaise nouvelle est que j'étais parti pour 6 heures de prises de vue et que les nuages ne m'en ont laissé que 2 😢Mais je trouve le résultat déjà sympa... Il s'agit là d'un travail en cours car je compte bien ajouter du temps de pose à cette version RGB puis y additionner une version HOO... Détails techniques : - Lunette Askar FRA500 (F500/D90) - Monture Celestron AVX - Mise en station QHY PoleMaster - Guidage ZWO120MM + PHD2 - Focuseur Pegasus FocusCube 2 - Pilotage monture et Séquenceur : NINA - Prise de vue par caméra ZWO ASI 2600 MC PRO (gain 101, Température - 10°C, Offset 50) - Filtre L-Pro - Lights 43x180s, 50 DOF - Empilement et prétraitement SIRIL - Traitement PixInsight, BlurXterminator et Noise Xterminator - Post-traitement Luminar NEO
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  26. III- La nuit du bolide Seul, Sous le ciel, juste en-dessous ; Face à l'Univers, C'est cette sensation que je recherche ; Pas d'interfaces, Pas d’artefacts, Minimum matériel ; Aucune médiation : l'observateur et l'Univers ; Quel luxe. Privilège ! Une chouette hulotte pousse son cri de loin en loin. La nuit est levée. Il y a eu du vent en journée, mais il a cessé et une voie lactée opalescente s’étire paisiblement d’un horizon à l’autre. J’émerge de ma torpeur diurne, tel un diogène échappé de son tonneau, ou plutôt de sa tente, mal rasé et hâve, et rejoins presque furtivement mon instrument. Pour me réchauffer l’oeil après les nuages obscurs (cf. épisode précédent) je vais d’abord sur un objet brillant dans l’Aigle, NGC 6709. Un piquetis d'étoiles éclatant parcouru de chenaux sombres, qui rehaussent par contraste des étoiles alternativement bleues et oranges. Puis je passe dans la Flèche, rapidement (forcément) sur M 71, qui apparaît d’autant plus discret et peu dense qu’il est perdu dans un champ assez riche. Dans le Petit Renard, le Cintre, ou amas de Brocchi, étale sa dizaine d’étoiles sur tout le champ du 30mm (82°). Sue French, dans son “Celestial sampler”* y signale Struve 2521, un système quadruple : “Un instrument de 4” montre un troisième compagnon plus faible (magnitude 11), plus proche du nord-est ; la séparation est facile à 40x” (French, Sue, “Celestial sampler”, p. 127. Traduction… libre). Evidemment au 300, c’est plus facile que facile et, au nord nord-est de l’étoile principale, trois compagnons sont finement alignés. Ah, c’est bien joli ! Mais il y a surtout et bien entendu M 27, que je peux grossir ce soir. Elle emplit tout le champ du Nagler 5 et, avec le filtre OIII, c’est un plaisir toujours renouvelé. J’y distingue force nouveaux détails, et puis comme des extensions qui débordent du champ. Je repasse au Nagler 13, mais elles disparaissent. Champ ou grossissement, il faut choisir ! Il faudrait un Ethos 5, peut-être. Ah c’est toujours pareil. En attendant et pour une fois je choisis le grossissement, retour au Nagler 5, on a vu plus malheureux, et je me noie un très long moment dans cette splendeur. Le Cygne est accroché au zénith et j’ai envie de revoir la blinking dans les meilleures conditions. Faisant fi du trou du Dobson (qui m’avait déjà joué un tour, en 2018, sous d’autres cieux), je file vers l’aile gauche. Chemin faisant, je passe par M 29 pour y glaner, peut-être, une nouvelle vue. Bon, le quadrilatère d’étoiles bleutées ne montre rien de plus, alors… Je poursuis vers le nord-ouest et me réconforte avec la jolie teinte verte de la blinking. Mais, phénomène mystérieux, je n’arrive pas à la faire clignoter ce soir. J’ai beau alterner vision directe et indirecte, la centrale reste obstinément visible. Bigre : la blinking ne blinke plus. En revanche, elle exhibe un joli halo. Mais de blink, point. …J’y reviendrai d’autres nuits, et elle clignotera à nouveau. Etrange : ça devait être moi, forcément. Quoi qu’il en soit, son joli halo vert ressortira, lui, parfaitement bien à chaque fois sous ce ciel de montagne. Très jolies observations ! Tout à côté de Sadr, NGC 6910, un petit amas ouvert assez lâche en forme d’y. Il est surtout censé être noyé dans un nuage obscur, IC 1318, qui doit s’étendre à son sud. Kepple et Sanner m’ont mis l’eau à la bouche, ou plutôt à l'œil, avec une magnifique photo (“The Night Sky Observer’s Guide”, vol. II, p. 145*). Mais j’ai beau zieuter, décaler l'œil (et le bon) autant que je peux, aller et revenir : je n’observe rien de plus obscur que l’obscurité du fond de ciel. C’est le type de cible que je gardais pour un ciel noir et transparent, d’ailleurs à l’oeil nu celui-ci est resplendissant… Mais non. Qu’à cela ne tienne, je descends au long du cou du volatile pour trouver NGC 6888, le Croissant. La forme vaporeuse de croissant est non seulement bien visible mais de fines marbrures sont visibles dans sa structure, comme des filaments en arcs de cercles qui lui donnent de l’épaisseur, et même du volume. Je passe un moment à détailler mentalement chaque marbrure, chaque rayure. En insistant, de nouvelles fibres apparaissent, qui parcourent verticalement l’épaisseur de la structure, la nébuleuse gagne encore du volume et un effet de perspective m’apparaît alors. C’est une belle observation ! Je continue, remonte, tire et pousse mon dobson du bout des doigts. C’est un corps à corps, ou une danse. Oui, une danse. Danse, danse, petite déesse de verre, de métal et de bois !* J’arrive sur NGC 7000, North America : elle sort facilement, au 30mm accompagné du filtre OIII. Sa forme est bien visible, elle contraste nettement avec le fond de ciel. Au niveau du golfe du Mexique, en particulier, c'est évident : la nébuleuse obscure lui donne sa forme typique. En insistant, je vois des radicelles de fumée noire qui pénètrent les zones lumineuses. Belle observation à nouveau ! Curieux que j’aie échoué à distinguer IC 1318 (je ne m’en remets pas), alors que l’Amérique du Nord sort si facilement. Mais l’évidence est là, sous mon œil ébahi (mais décalé, tout de même) ! Puis M 39, l’autre Messier du Cygne. Encore un amas ouvert assez lâche, étendu, une vingtaine d'étoiles bleues et blanches. En raison de son amplitude, l’ensemble n’est sympathique qu’au plus grand champ possible, à saisir sur fond de voie lactée scintillante. Je file sur 61 Cygni, l’étoile de Piazzi, dite aussi “étoile volante” en raison de son déplacement très rapide, d’une part en raison de sa proximité (11 al.) au soleil, d’autre part du fait de son mouvement propre dans la galaxie, si j’ai bien compris. Facile à trouver, Sue French indique qu’il faut imaginer un quadrilatère avec Deneb, Sadr et Epsilon. A l’observation c’est une jolie double orange. La plus brillante est très légèrement plus rouge que l’autre qui arbore, elle, une nuance subtilement plus jaune. Jolie double, si on prend le temps d’en percevoir les nuances. Quelques degrés plus bas, en revenant vers Epsilon, Sue, toujours elle, indique Ruprecht 173. C’est un amas ouvert d’une soixantaine d’étoiles. Dans sa partie Est, une étoile jaune saute aux yeux et Sue m’apprend (je l’appelle par son prénom : nous sommes intimes maintenant) qu’il s’agit de X Cygni, une supergéante jaune pulsante qui passe de la magnitude 5,9 à 6,9 en un peu plus de 16 jours. J’ignore si elle est à son maximum mais elle ne doit pas en être loin, car effectivement elle claque furieusement avec le reste de l’amas ! Jolie et intéressante observation, à suivre dans le temps si possible. Bêtement, j'ignore Ruprecht 175, juste à côté. Bon apparemment c’est un petit truc anecdotique, en comparaison, mais quand même, c’est ballot. Ce sera pour une prochaine excursion, tiens il faut toujours se laisser des cibles. Enfin, ce n’est pas ce qui manque, hein, il y faudrait plusieurs vies d’observateur… Mais de derrière un grand arbre me parvient une voix enjôleuse… Ah mais oui, c’est Xavier, caché par son 500, qui m’invite à observer une comète (2023 E1 ?). La visiteuse est pâlotte mais belle, avec une petite chevelure et une queue discrète, naturellement orientée en direction contraire du soleil. C’est bien joli ! Je me paye ensuite de grands coups d’oeil gourmands sur NGC 6960 / 6992 : les Dentelles resplendissent sous ce ciel bien noir. Je les parcours longuement au 30mm et les détaille au 13mm. Evidemment, l’OIII est de la partie, il se doit de l’être d’ailleurs, et justifie ici pleinement son indispensabilité : les extensions sont longues, fines, et perceptibles même loin des zones évidentes. Sur la grande comme la petite Dentelle, c’est une surenchère de voiles arachnéens, d’extensions. Le Balais de la sorcière, le Triangle de Pickering : tout y est. Quel plaisir toujours renouvelé ! Après m’être rincé l’oeil longuement je passe dans la Lyre, juste sous Véga, pour revoir Zeta Lyrae (Nasr Alwaki I) C’est une jolie petite double très courue, une étoile blanche et un compagnon de couleur jaune qui se tient à bonne distance. Comme toujours sur les doubles et autres systèmes multiples, c’est notamment le contraste de couleurs qui rend l’observation esthétique. Et comme toujours en observation astronomique il faut se donner le temps d’apprécier les variations de couleurs, de densité, de forme et de structure sur les objets. Ces variations sont fines et ne se donnent qu’après une longue et patiente observation. C’est d’ailleurs la récompense de l’observateur patient ; le voyeur pressé restant, lui, dans l’ignorance. Et à propos de couleurs, je retrouve non loin T-Lyrae, la belle carbonée de la Lyre. A rechercher à 2 degrés à l'Ouest Sud-Ouest de Véga. Celle-ci arbore une très belle couleur rouge-cuivre, rouille, qui contraste fortement avec les étoiles alentour. Une de mes carbonées préférées, spectaculaire ! Je jette ensuite un bon coup d'œil sur l’inévitable M 57, obligatoire quand on est dans le coin. Vais-je, cette fois, en discerner la centrale ? L’ovale de fumée apparaît certes bien découpé sur son écrin noir d’encre, bleu-vert, avec son renforcement typique au niveau des anses. Mais la centrale restera, une fois de plus, invisible. Flûte et zut. Là encore j’espérais, en ciel de montagne… Mais la prude se dérobe une fois encore. Je prends M 56 au passage, petit lot de consolation. Le globulaire se défend, il est piqué, accroché au ciel comme un petit lustre de cristal. Mais j’ai mal aux lombaires, malgré la chaise de repassage. Je me redresse le dos et m’étire, nez en l’air et ne pensant à rien (comme souvent) lorsqu’un flash illumine le ciel, le sol et les alentours. Un trait de lumière fend le ciel en deux, Nord-Sud, un coup de sabre argenté ! Alors comme en écho une clameur monte du fond du terrain, une ovation, des applaudissements qui résonnent dans la nuit. J’ai l’impression d’être dans un stade, un cirque entouré de montagnes en ombres chinoises. L’ampleur de l’acclamation donne une dimension supplémentaire au présent, renforce le sentiment de vécu, ancre l’instant dans le réel. Rien ne remplace cela et rien ne le remplacera jamais. C’est l’émotion du présent : j’éprouve le sentiment d’exister au monde, d’y être et d’en être, puissamment. Une brise tiède caresse le visage. J’ai juste le temps d’ouvrir la bouche, une fumée verte et persistante s’étale déjà en zigzags vers le sud. Pour un peu je me serais attendu à ce que Xavier crie “lumière !”, le flash a illuminé le sol, mais non : je n’entends qu’un bruit de gomme. L’animal n’aura rien vu, absorbé qu’il doit être dans le dessin d’une nébuleuse obscure de magnitude 15 au moins. Cœur battant, il me faut du brillant après cela. Inutile de chercher des nébuleuses obscures, d’ailleurs je suis ébloui. Après un bref repos sur ma chaise de camping, je file sur M 13 et elle ne déçoit pas. Elle est magnifique ce soir, bien définie, fine et résolue jusqu'au 5mm. Je retrouve mes facultés d’observation nocturne, si je puis dire, sur NGC 6207, juste à côté. Discernée comme un ovale diffus au 24mm, confirmée au 13mm. C’est une brume ovale. Placée dans le même champ que M 13 la galaxie s’éteint, mais le contraste avec l’amas globulaire est saisissant : un lustre de cristal accompagé d’une brume lointaine, qui restitue la sensation d’espace, de perspective. Un vertige. Après M 13, M 92 en visite de courtoisie est toujours un peu décevant. Plus petit bien sûr, plus compact au centre et plus diffus sur les bords. Mais il a sa personnalité. Bien joli quand même ! Je repasse par Rasalgethi, toujours fine et superbe : une étoile blanc-bleutée tout à côté d’un compagnon plus brillant, orange doré. Enfin je retourne débusquer NGC 6210, la Tortue. L’animal timide resiste un moment à la montée des grossissements et reste longtemps stellaire, mais cède vers 300 fois pour montrer une très petite tranche de citron vert, floue sur les bords. Là-encore, c’est subtil et il faut y accorder du temps : les bords flous dévoilent quelques nuances de teintes, et peut-être de densité, mais uniquement à la longue, patiemment. L’Univers se dévoile à l’observateur attentif. Il reste caché au voyeur pressé. (A suivre : “Nuits publiques et jours indolents”, suite et fin.) *inspiré de Metallica : “Dance, little tin goddess, dance” in Metallica, “The Memory Remains”. * Bibliographie : TRUSOCK, Tom, “Small wonders”, Cloudy Nights ; FRENCH, Sue, “Celestial sampler”, Sky & Telescope Media ; KEPPLE (George Robert), SANNER (Glenn W.), “The Night Sky Observer’s Guide”, Willmann-Bell, Inc., 2002 5e édition. BURNHAM Jr., Robert, “Burnham’s Celestial Handbook”, Dover publications Inc., 1978. Bande-son : Metallica Scorpions Led Zeppelin Ibrahim Maalouf Niels Petter Molvaer
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  27. Prems !!! Elle est splendide cette NP, j'adore !!! Quelle moisson !
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  28. Le montage des 4 moteurs RS 25 sur le lanceur qui sera utilisé pour la mission Artemis II a été réalisé. source : https://tinyurl.com/56tryw67 A noter que la NASA ..... se complait à utiliser le système impérial dans ses articles techniques .... l'allergie au système métrique ... çà ne se soigne pas 🙈 🙉 🙊 The SLS core stage, at 212 feet, is the backbone of the Moon rocket.Its two huge propellant tanks provide more than 733,000 gallons of super-chilled liquid propellant to the four RS-25 engines, while the stage’s flight computers, avionics, and electrical systems act as the “brains” of the rocket. During Artemis II, the RS-25 engines will together provide more than 2 million pounds of thrust for eight minutes of flight Ne manquait que la température des ergols en °F La date du lancement est prévue au plus tôt pour novembre 2024.
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  29. En réalité tout dépend de l'environnement dans lequel on va pratiquer... ...je prends mon cas personnel c'est celui que je connais le mieux 😁 en appart 4eme et dernier étage orienté sud-est, horizon dégagé est, sud ,ouest et zénith. Du lieu de stockage au lieu d'observation j'ai 2 mètres (de la chambre à ma terrasse), monture EQ Vixen GP quasi prête (reste à mettre contrepoid, Lunette et branchement alim) pour faire du lunaire/planétaire il faut grossir donc pour moi suivi indispensable. Temps d'installation 10 minutes en étant large, pas plus pour ranger. Le tout est très peu encombrant au contraire de ce que je lis parfois, la monture trépied replié c'est 20x20 cm au sol, la lunette en vertical c'est 15x15 cm, je vous laisse calculer la surface occupée au sol 😏... c'est moins qu'un Dobson ! Alors oui je n'ai que 102 mm de diamètre (et cela reste léger 3.6 kg le tube et 920 mm de long, rien d'insurmontable ) mais ils sortent très souvent et ils ne demandent aucun réglage et si peu de maintenance. Tout cela me va car cela fonctionne dans MON environnement et correspond à MES besoins et c'est ça qui est le plus important bien plus que le seul diamètre pour ce qui me concerne. Note: j'aurais une maison, de plein pied, bien orientée avec un petit jardin sous un bon ciel alors la donne ne serait plus la même 😉
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  30. non, plutôt pour Vénus, associé à un ircut. Pour l'ADC, il faut prendre une étoile à la même hauteur, et rassembler les 2 étoiles en une seule à l'aide des tirettes.
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  31. Sujet intéressant et... quasi philosophique. Le dilemne ultime en astronomie c'est que "plus c'est grand, mieux c'est", mais "plus c'est gros, plus c'est lourd" nous ramène rapidement à la dure réalité. Il est parfois nécessaire de savoir se contenter d'une belle image, petite mais fine. Et ça tombe bien, les lunettes (ED) chinoises sont (assez) bon marché, légères, de qualité optique très acceptable, et nombreuses en occasion. Il y a aussi les SC (C6 ?) qui présentent un bon rapport qualité/poids/pris/performances ; à condition d'accepter leurs contraintes (collimation qui bouge, parfois schifting, sensibilité à la buée,...). Une bonne lunette de 80 ou 100mm sur une petite équatoriale ou une azimutale pour les plus courageux, ça ne pèse pas lourd et, sous un bon ciel, ça permet d'accéder à beaucoup d'objets. De quoi se réconcilier avec l'astronomie quand on vieillit, qu'on a mal au dos, qu'on est fatigué de sa journée,...
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  32. Un hommage à Victor Jara , par un autre poète disparu trop tôt aussi:
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  33. Je vous présente aujourd'hui toutes ces merveilles du ciel en une seule image - Sharpless 157 (Sh2-157), également connue sous le nom de la nébuleuse de la Pince de Homard, est une nébuleuse à émission située dans la constellation de Cassiopée. Elle est distante d’environ 11500 années-lumière de la Terre. Son diamètre et d’environ 212 années-lumière. Vu de la Terre, la nébuleuse a le double de la dimension de la Lune. - M52 (ou NGC 7654) est un amas ouvert, son diamètre est d'environ 19 années-lumière et son âge est estimé à 35 millions d'années - NGC 7635 (la nébuleuse de la Bulle) est une nébuleuse planétaire. Cette nébuleuse résulte de l’expulsion de matière provoquée par la forte pression de radiation de l’étoile de magnitude 8 qui l'englobe. Elle mesure environ 8 années-lumière de diamètre. - La nébuleuse NGC7538 est une nébuleuse à émission brillante dans la constellation de Céphée. Elle est distante de 9100 années-lumière de la Terre. Sa taille est 300 fois celle de notre système solaire ! Elle abrite la plus grande protoétoile découverte. - NGC 7510 est un amas ouvert situé à environ 11 400 années-lumière de la Terre également dans la constellation de Céphée. : Antlia ALP-T Ha & OIII 5nm, Antlia SII, Antlia Ultra RVB : 140x300" HA&OIII - 68x300" SII - 12x300" RVB : ZWO Asiair Pro : Askar FRA600 f/3.9 : ZWO ASI2600Mc Pro : iOptron GEM45 : ZWO ASI290MM Mini & guide scope Omegon 50mm : Siril - PixInsight - Affinity - Paint Shop Pro : env Lyon : Bortle 5.8 : 19-20-23-24-25 septembre 2023 La version full ici https://flic.kr/p/2p5eeXC
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  34. Dans mon présent véhicule j ai ça et mon gamin sait parfaitement s en servir depuis ses 6 ou 7 ans (c est une 2 places donc c est lui qui gère l autoradio, y a du Iron Maiden qui tourne en général)
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  35. Bon, Je me suis peut-être mal exprimé...je ne voudrais pas créer de polémique : un 450 apporte beaucoup sur tous les types d'objet...heureusement !! Cependant, il est possible de nuancer ! Lorsqu'on double le diamètre d'un instrument, on collecte quatre fois plus de lumière mais, en même temps, on grossit deux fois plus ( à pupille de sortie équivalente ) ce qui veut dire que les objets étendus ( nébuleuses, galaxies etc... ) occupent une surface 4 fois plus importante dans l'oculaire et, de fait, apparaissent avec la même brillance de surface : c'est bien pour cette raison qu'on ne se brûlera pas la rétine en observant la pleine Lune même avec un miroir de 10 m de diamètre ! Autrement dit, une galaxie n'apparaît pas quatre fois plus brillante dans un 500 que dans un 250 et, le plus souvent, les détails qui nécessitent la vision décalée dans le 250 continuent de n'apparaître qu'en vision décalée dans le 500 ! Mais, heureusement, ce n'est pas toujours le cas : en effet, plus on grossit et mieux notre oeil est capable de percevoir de légères différences de contraste ou, dû au gain en résolution, quelques détails autrement imperceptibles !! Et c'est là tout l'intérêt du gros diamètre...faire apparaître des détails insoupçonnés à plus petit diamètre comme les bras de certaines galaxies, de fines bandes d'absorption, des régions HII, etc... Mais, on voit bien qu'il y a là un effet de seuil : certains détails évidents seront tout aussi bien perçus dans un 250 que dans un 500, d'autres vraiment trop faibles ne seront visibles ni dans l'un ni dans l'autre, et parfois des détails un peu à la limite dans le 250 vont tout d'un coup apparaître de façon évidente dans le gros tromblon et complètement métamorphoser notre vision de l'objet ! quelques exemples pratiques : - M51 : sous un bon ciel dans un 250 on a presque l'impression d'apercevoir les bras et même le pont de matière entre les deux galaxies, c'est joli mais ça reste fugace...c'est plus une évocation. Dans le 450 on se prend vraiment une grosse claque : les bras sont là en vision directe et en forçant un peu on perçoit des nodosités dedans qui correspondent aux principales régions HII, il y a de minuscules étoiles visibles en surimpression, le "pont" est évident...C'est beau !! J'en ai presque pleuré de joie la première fois ! Vision complètement transfigurée de cette magnifique galaxie !! -NGC 4565 : magnifique dans un 250 avec la bande d'absorption déjà évidente lorsque le ciel est top ( bien stable ). Ben, elle est encore plus belle dans le 450 car tout est plus facile mais, au final, je vois juste la même chose en mieux...pas vraiment de détails supplémentaires car le principal est déjà là dans le 250...c'est beau mais ce n'est pas une redécouverte ! Donc, on peut dire que certaines galaxies sont métamorphosées mais d'autres pas forcément. Il y a aussi toutes les tachouilles qui restent des tachouilles à peine plus brillantes mais sans aucun détails même dans un 450. Et puis les galaxies et la plupart des nébuleuses restent très impactées par les conditions d'observation : comme je l'ai dit dans mon CROA, il ya des nuits ou je perçois les bras de NGC 6946 et d'autres où je n'ai droit qu'à une vague tache grise !! Pour les objets ponctuels comme les étoiles, par contre, il en va tout autrement : la source lumineuse restant concentré en un seul point, le gain en luminosité est bien proportionnel au carré du diamètre !! Si je double mon diamètre je vais vraiment gagner en magnitude limite et en résolution : l'effet sur les amas d'étoiles est assez stupéfiant ! Dans un 250, seuls les grands amas globulaires du catalogue Messier sont complètement résolus jusqu'au centre, beaucoup d'autres ne le sont qu'en périphérie ou n'apparaissent que légèrement granuleux et un grand nombres ne sont que des taches laiteuses un peu floues. Dans le 450 c'est une véritable transformation : ils sont tous résolus, même la plupart des NGC !! Et même ceux qu'on croyait bien connaître nous montre un nombre ahurissant de minuscules étoiles qu'on ne remarquait pas dans un instrument plus petit !! C'est donc pour cela que j'ai écrit que c'est sur les amas d'étoiles que le gain est le plus évident avec un 450 : ça marche à tous les coups !! Bien sur que j'ai pris de belles claques avec certaines galaxies ou même beaucoup de nébuleuses planétaires mais parfois il arrive de rester sur sa faim : contrairement aux AG, ce ne sont pas toutes les galaxies qui d'un seul coup se retrouvent transfigurées...Parfois la transformation est phénoménale...mais certaines n'en montrent guère plus, et d'autre sont toujours aussi avares d'un quelconque détail à se mettre sous la dent !! C'est donc pas toujours évident ! ceci dit, les galaxies qui ont quelque chose à montrer sont mes objets préférés et c'est surtout pour partir à la chasse aux détails galactiques que j'ai cassé ma tirelire pour me payer une galette de verre digne de ce nom ! Et je ne suis pas déçu pour l'instant : par exemple, je viens de me faire NGC 6503 dans la nuit de mardi et c'est la première fois que je notais un peu de structure, de nodosités, dans le coeur de cette belle galaxie du Dragon ! Bon ciel à tous, JC
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  36. Y a eu du ménage dans le topic est ce qu’il ne faudrait pas présenter ce sujet en tant que présentation de produit plutôt que comme un bricolage amateur? (comme les autres produits commerciaux d’ailleurs).
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  37. Saturne, hier, sous une turbulence moyenne et une humidité de dingue. J'ai testé de baisser un peu la focale histoire d'être dans un meilleur échantillonnage sur les conseils de Christophe Pellier. Ben c'est pas mal mais je suis pas encore au niveau de certains ! RC 254 mm sur EQ6. zwo 290 mc, ADC zwo, Barlow Televue 2x.
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  38. Le parachute d'Andromède à été vu et photographié la semaine dernière par un utilisateur Allemand avec son OVNI-M. Le télescope étant un Dobson de 600mm. Voici la photo de 50 secondes (500x0,1s), les 4 composants (A, B, C et D) sont visibles et séparés. Zoom sur les 4 composants Modif de la couleur pour les rendre mieux visibles Comparaison avec le télescope Pan-Starrs 1 de 1,80m installé à Hawaii
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  39. Salut, c'est pire qu'avec un newton sans correcteur de coma, tu es sûr que ta lunette n'a pas un soucis? Vu qu'elle est donnée pour 55mm deBF, tu devrais avoir quelque chose de quasi bon. Là on dirait qu'il manque deux centimètre de BF Tu as bien pris en compte les 17.5mm de la camera?
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  40. Voici ma version IC1848 avec les étoiles Située dans la constellation de Cassiopée, la nébuleuse de l'Âme abrite plusieurs amas ouverts, une source radio appelée W5, et de gigantesques bulles soufflées par les vents de jeunes étoiles massives. Située à quelque 6500 années-lumière de nous, la nébuleuse de l'Âme s'étend sur quelque 100 années-lumière. La dominante rougeâtre de cette nébuleuse est due à l'émission de photons dans cette longueur d'onde par l'hydrogène lorsqu'il se désexcite. : Antlia ALP-T Ha & OIII 5nm, Antlia Ultra RVB : 86x300" + 20x300" : ZWO Asiair Pro : Askar FRA600 f/3.9 : ZWO ASI2600Mc Pro : iOptron GEM45 : ZWO ASI290MM Mini & guide scope Omegon 50mm : Siril - PixInsight - Affinity - Paint Shop Pro : Dordogne, Lyon : Bortle 2.5 - 5.8 : 26/08/22 & 26/09/2023 Le lien vers la full https://flic.kr/p/2p5qYYj
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  41. Et pas que.. Il y a un post en face sur les disques SSD qui ne sont pas éternels à force d'écrire dessus. Je traite sur le disque M.2 de mon fixe (1To), disque qui contient Windows. Je serai très déçu si il devait claquer prématurément rien que par le traitement astro. J'ai un SSD rapide pour l'acquisition solaire/lunaire et je peux même traiter directement dessus sans ralentissement notable. Je pense m'en prendre un autre rien que pour le traitement des images CP.
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  42. Un télescope sert à capter la lumière des astres invisibles à l'œil nu et à résoudre de fins détails eux aussi inaccessibles à l'œ il nu. C'est sur ces deux caractéristiques que j'ai gagné, et pas qu'un peu. Jupiter à la lunette, c'était deux bandes équatoriales. Au 115/900 on commençait à voir des détails dans les bandes, et à voir deux autres petites bandes. J'ai ainsi pu mettre en évidence la rotation du globe. La Tache rouge était visible difficilement, mais visible − à condition de savoir à quoi elle ressemble. En terme de résolution, c'est ce qui était le plus spectaculaire. Comme je faisais du dessin lunaire, j'ai vu aussi les progrès sur la Lune (bien plus de détails dans les cratères) mais il y a déjà tant à voir dans la lunette que c'est moins spectaculaire. En ciel profond, quelle différence ! La nébuleuse d'Orion, je n'étais même pas sûr de l'avoir vue à lunette : juste une tache floue grise autour d'une étoile quadruple, rien à voir avec les descriptions dithyrambiques que j'avais lues. Au 115/900 il n'y avait aucun doute : une nébuleuse verdâtre autour des quatre étoiles éclatantes, avec les deux ailes et la tête (M43) : une merveille, mon deuxième choc observationnel après la Lune dans la lunette de 60 mm. Et le Double Amas : deux petites boules floues avec quelques étoiles par dessus à la lunette, deux amas riches et denses au télescope (troisième choc observationnel). Les amas ouverts sont les objets du ciel profond les mieux adaptés à un 115/900, c'est avec ce télescope qu'ils sont devenus des objets attractifs, pas avec la petite lunette. Sous un très bon ciel, un télescope de 130/900 a déjà du potentiel. J'ai déjà regardé dans un 130/900 sous un très bon ciel, je me souviens des Dentelles du Cygne, de la nébuleuse de la Tache d'Encre, et de quelques détails sur Mars. (Mais il faut sortir. En ville ça ne sert à rien.)
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  43. ah oui, tu me donne NGC40 et je te donne M76 d'ailleurs, je vais te copier cette nuit.
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  44. Salut, Je n'ai trouvé que ça, C8 Fastar,mais le principe démontage/remontage reste le même:http://www.super-polaris.fr/demontage-et-alignement-de-la-lame-de-schmidt-dun-celestron-8/ Jean Louis
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  45. A mon tour, Lunt 60 + IMX178 pour une mosaïque de 2 tuiles puis barlow x2 pour la protu. AS3, RS6, Pix, Affinity photo 2 et Gimp pour noircir le disque.
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