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Salut les astrams 😀, Voici une région étonnante située dans la Poupe que nous avons shootée avec notre setup en remote au Chili hébergé chez DeepSkyChile. Les acquisitions ont été réalisées l’année dernière de mars à avril. Un peu plus de 58h de pose ont été nécessaires pour obtenir suffisamment de signal pour composer cette image en LHa -RHaVB. Les détails d’acquisition sont dans le tableau ci-dessous. Pour bien profiter de la vue nous vous conseillons évidemment d’aller voir la full sur Astrobin : https://www.astrobin.com/full/qwg97y/0/ En espérant qu’elle vous plaira… Ciel clair à tous !! 😀 Marian, Jean-Mi, Gégé, Laurent et Dave Descriptif de l’objet : Une nébuleuse peut-elle engloutir une galaxie ? Tel un gigantesque ver cosmique, tel Galactus le dévoreur de mondes, CG4 semble vouloir engloutir la galaxie PGC21338. Il ne s’agit cependant que d’un effet de perspective complètement dû au hasard. CG4 n’est éloigné de nous que de 1300 AL, alors que la galaxie est à plus de 145 millions d’AL. CG4 est un nuage de gaz et de poussières, un globule cométaire. Ils sont généralement caractérisés par des têtes poussiéreuses et des queues allongées. Ces caractéristiques font que les globules cométaires présentent des similitudes visuelles avec les comètes, alors qu'en réalité ils sont très différents. Les globules sont souvent le lieu de naissance d'étoiles, et nombre d'entre eux présentent de très jeunes étoiles dans leur tête. La raison de la rupture de la tête de cet objet fait l’objet de plusieurs théories.5 points
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Cycle de Céphée - Tome 2 UN DOMAINE TOURMENTÉ (Mosaïque FSQ106 - ASI6200) Si vous n'avez pas lu les précédents chapitres, voici les liens vers le début de ce récit : Chapt : 1 et 2 Chapt : 3 et 4 CHAPITRE 5 : CHAOS ET HARMONIE Le spectacle qu’offrait cette vue large du domaine éveillait autant d’angoisse que d’apaisement. La sérénité et le tourment s’entremêlaient sur ces terres, comme s’ils coexistaient depuis toujours, dépendant l’un de l’autre. Il était maintenant aisé de comprendre la quiétude de l’Œil de Cephée, lui qui voyait tout, était en mesure de comprendre, ce qui deviendrait bientôt pour nous une évidence. Ce paysage était régit par Le Chaos et L’Harmonie. L’Oeil demeurait indiffèrent devant la menace de cette Grande Vague, il savait que lorsqu’elle arriverait, ils échangeraient leurs tourments et leurs sérénités, dans la danse orchestrée par la houle. A toute échelle de temps et d’espace, le Chaos et l’Harmonie cimentaient cet univers ondoyant. Les Fantômes, volaient comme des vagues à travers d’autres vagues, Ghyubuldagian lui-même était un monde de flots niché sur une grande marée sombre. Elles étaient présentes partout, tout le temps, dans une infinie fractale, nous réalisions alors la réalité. Tous ce monde nichait probablement lui aussi sur la crête d’une Vague encore plus grande, qu’il nous était impossible d’imaginer… CLIQUER SUR L'IMAGE POUR ACCEDER A LA FULL : Afin de mieux rendre compte des proportions des objets dans leur environnement, voici un rappel des crops correspondants aux précédents chapitres : 1- VDB141 et CB230 2 - Gyulbudaghian et HH-215 3- LBN 468 4 - NGC7023 EPILOGUE Revenons à des sujet plus terre à terre après ce long voyage, voici les détails techniques de cette mosaïque. Il s’agit d’une composition de 3 panneaux, couvrant un champ de 7° par 3.9°. L’échantillonnage résultant est de 0.91 arc/sec pour une image de 360 Mpxl (j’ai à nouveau été bridé par le format tiff et son poids de fichier maximal). Les acquisitions ont été réalisées en itinérance, principalement à Valdrome, en Seine et Marne (sous un bon ciel pour la région parisienne), mais aussi en Espagne durant un séjour entre astro-copains. Matériel : AP Mach1 - FSQ106 Edx4 – Camera ASI 6200MM - Filtres Astrodon LRVB Temps de poses : 13h de luminance et 1h par couche couleur par panneau, soit un total de 48h environ, réparties sur 11 nuits. Traitement effectué sur : Pixinsight, AstroPixelProcessor, et Photoshop Encore un grand merci pour votre lecture, Et à bientôt pour de nouvelles aventures ^^. Malik4 points
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Bonsoir, Vu la météo défaitiste de ce jour j'avais renoncé à me déplacer sur un site champêtre avec du matériel sérieux pour observer et photographier l'éclipse de Lune de ce soir. Malgré tout, le ciel n'étant pas intégralement couvert j'ai un peu surveillé la Lune, non visible de mon balcon, ce qui m'obligeait à descendre au pied de l'immeuble avec du matériel le plus léger possible. Premier essai vers 21h20 avec mon vieux 350D équipé d'un 400mm sur pied photo. Résultats très médiocres à travers des passages nuageux et des voiles. Un peu plus tard je redescend avec un bridge Panasonic et les résultats sont plutôt meilleurs alors qu'il y a toujours nuages et voiles. Une photo souvenir du maximum de l'éclipse vers 22h16 temps civil: Bon, ce n'est pas la photo du siècle... Cordialement, Claude3 points
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C’est ça!! savoir que la lumière que l’on observe en provenance de la galaxie d’andromede date de Lucy, et que pendant son chemin jusqu’à nous l’être humain a eu le temps d’évoluer du stade d’australopithèque à l’homo sapiens, d’inventer les pierres taillées, le feu, la roue, de construire des pyramides et des fusées pour aller sur la Lune….. et des télescopes Les rares photons qui nous parviennent du quintet de Stephan sont vieux de 270 millions d’années !! Je crois que les diplodocus n’avaient pas encore commencé à brouter les prairies de notre bonne vieille planète!! Savoir que le petit rond de fumée de m57 est vu tel qu’il était avant le début de l’empire romain, probablement à l’époque où étaient rédigés l’Iliade et l’Odyssee…. Savoir que l’expulsion de cette enveloppe de gaz stellaire a debuté il y a 6 ou 8000 ans, et qu’un photon mettrait 2 ans pour aller d’un bord à l’autre de ce petit anneau…. C’est tellement vertigineux!!!!! Quand on observe les dentelles du cygne et que l’on se dit que c’est dans un tel cataclysme que le Soleil est né et avec lui un anneau proto planétaire bourré de fer, de carbone, d’oxygène, d’or etc… qui nous a donné naissance, on se met à imaginer que qui pourrait être en train de se jouer la haut… Savoir qu’avant Vesto Slipher et Hubble on n’avait pas idée de la distance réelle des « nébuleuses spirales » comme les superbles m31 et m51, et pas idée de leur nature, ça aide à prendre conscience de la compréhension du monde que la science nous donne à apprécier. Quand on observe le triplet du lion et qu’on sait que le « hamburger » et deux fois plus loin que M66 et 65, ça fout littéralement le vertige!!!!! Je pense souvent à Slipher qui a pris conscience de la taille de l’univers et du déplacement des galaxies en tournant la petite molette de son appareil à mesurer le décalage spectral…. Quand j’observe tous ces objets je suis vraiment bouleversé. Par leur beauté intrinsèque, et par ce que cela dit de l’univers et de nous meme!3 points
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Ca mouline, ca mouline ! 5 exoplanètes de plus ce qui amène mon compteur à plus d'une trentaine d'observations pour le moment. On a donc dans cette mouture... HAT-P-65 b, située à 2 400 années lumière de nous, non loin de la constellation du Dauphin. Elle fait la moitié de notre Jupiter et tourne autour de son étoile en 2 jours et demi. WASP-114 b, dont je n'ai qu'une partie de la courbe photométrique se situe à 1 700 années lumière dans la constellation de Pégase fait presque 2 fois Jupiter en masse et à une révolution d'un jour et demi ! WASP-92, à 1 875 années lumière dans la constellation d'Hercule. Presque aussi grande que Jupiter, c'est aussi une "jupiter chaude" tournant en 2,2 jours autour de son étoile. HAT-P-32 b, à 943 années lumière dans la constellation d'Andromède est encore une Jupiter chaude faisant presque 2 fois Jupiter en taille et tournant en 2,2 jours autour de son Soleil. Kepler-17 b, située à 2 751 années lumière, dans la constellation du Cygne. Elle est un peu plus grande que Jupiter et tourne en un jour et demi autour d'une étoile un peu plus grande que la nôtre. Voilà donc pour le moment ! Ces courbes ont été prises avec un Newton 300 mm par 1 361 mm de focale, sur EQ8, avec une ASI1600MM et un filtre 'r SLOAN. Généralement, une centaine d'images à 120 sec et Gain proche de 1. Observatoire Tomastro.2 points
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L’ASTRONOMIE EN PARTAGE à Cadaujac (33) Super démarrage pour cette expo-animation astronomique ! Près d'une centaine de visiteurs en ce premier jour, lundi 23 octobre (photos ci-dessous). Même le centre de loisirs de Cadaujac passe avec les enfants... hier les tout-petits ont profité de l'exposition photos d'Alexandre Massière et des explications des animateurs d'AG33. . . . . Deuxième jour, mardi 24 octobre, et le succès ne se dément pas... près de 200 personnes ont transité, entre l'après-midi et le soir, par la salle des fêtes du Château à Cadaujac, pour voir cette magnifique exposition astrophotographiques, commentée et expliquée par les animateurs de l'association Astronomie Gironde 33. . . . . Observation du Soleil l'après-midi et, en soirée, la Lune, Saturne et Jupiter ont fait le show à partir de 22h pour les plus courageux de nos visiteurs. . . Et voilà, la dernière journée s'est terminée hier en fin d'après-midi. Il a plu toute la journée, ce qui n'a pas été en faveur d'une forte fréquentation. Mais le peu de curieux qui sont venus, bravant les averses, étaient de vrais passionnés avec lesquels nous avons échangés pendant de longs moments. . . . . Des invitations à rejoindre les membres d'ASTRONOMIE GIRONDE 33 au Mémorial de la Ferme de Richemont à Saucats ont été lancées... afin de poursuivre cette découverte de l'astronomie et du ciel nocturne. Un grand merci à la commune de CADAUJAC et à l'enseigne ASTRONOMIE ESPACE OPTIQUE pour l'aide apportée et la promotion de cette exposition. Un énorme MERCI à Alexandre Massière, qui a exposé photos, matériel et gadgets astronomiques, avec l'aide de sa petite famille, afin de partager avec le public sa passion de l'astrophotographie et de cette belle science qu'est l'astronomie ! Concernant les animateurs d'AG33, ils ont passé de supers moments en compagnie d'Alexandre, de sa femme et de ses deux enfants... et de tous les visiteurs de l'animation "L'ASTRONOMIE EN PARTAGE". A bientôt se revoir sous les étoiles !!2 points
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Bon alors finalement ici... euh... comment dire...? Alors ça dépend où... Des cirrus, des altostratus en veux-tu en voilà, des épais, des fins, des grands des petits Ambiance: Sony as7/Mak 127/réducteur 6.3/monture Vixen Porta: Un petit gif vite fait avec les images les moins moches de la soirée: Bon ciel à vous et merci pour votre participation à ce fil2 points
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Salut, Non, en fait, le mieux, c'est d'essayer de comprendre le problème, et de le résoudre. En butée intra, il suffirait de remonter le miroir dans le tube. En butée extra, il suffirait de rajouter un tube allonge. Mais c'est toi qui voit1 point
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Salut salut, Qualité vintage selon constructeur ? Ouh là ça, c'est un vaste sujet, tellement vaste que l'on pourrait en faire des dizaines de pages😁. On va démarrer par le début l'apport de source qui est nécessaire, @Eadfrith a complètement raison l'industrie japonaise, c'est un vaste foutoir de petites entreprises qui se tiennent par la barbichette avec derrière d'énorme mastodonte comme Nikon, pentax etc... Pour les sources : - CN n'est pas le meilleur réservoir, on peut y lire beaucoup d'ânerie sans aucune vérification,a contrario certains membres sont des valeurs sûres notamment bomberman, stew44, pawpaw et j'en oublie d'autres. Au passage, un très bon article à lire de PAWPAW sur le constructeur GOTO: https://www.cloudynights.com/articles/cat/articles/goto-optical-responds-to-takahashi-with-a-wave-of-offerings-for-1976-r3393 Encore un autre très bon article de Stew44 sur l'entreprise GOTO et son fondateur: https://www.cloudynights.com/topic/586722-seizo-goto-san-another-great-innovator/ Les meilleures sources sont du côté du Japon sur le site du yumarin, les Japonais sont très méticuleux dans leurs enquêtes allant jusqu’à se déplacer pour vérifier les informations. De plus, ils possèdent beaucoup de littérature (malheureusement en japonais😒) qui leur permettent de corroborer les renseignements recueillis. Depuis l'année dernière, le site a migré vers une nouvelle plateforme beaucoup plus lisible. Hiroki a fait un très bon travail sur la nouvelle plateforme, l'ensemble des informations de l'ancien site n'a pas pu migrer et reste consultable sans ajout ou modification possible. Le BBS reste l'endroit où vous pouvez trouver les différents échanges, un moteur de recherche (difficile à utiliser). La traduction est nécessaire, traduire le site vers l'anglais est souvent de meilleure qualité que vers le français. Le lien de l'ancien site ⇒ https://yumarin7.sakura.ne.jp/ Le lien vers le BBS => https://yumarin7.sakura.ne.jp/telbbsp/joyfulyy.cgi Pour naviguer, il faut aller en bas de page et cliquer sur les numéros des "articles". Le lien vers le nouveau site => https://forum.furusco.com/ Voilà pour la partie utilisation du site du yumarin et sur le nouveau forum. Ce forum est "la" bible pour celui qui recherche des informations sur nos vieux tubes tant les articles y sont nombreux. Pour ceux qui sont courageux, je vous encourage fortement à lire l'enquête extrêmement détaillée sur astro optique LTd aka astro tokyo, perl royale etc .... Cette enquête est un fantastique voyage à travers l'industrie japonaise, on y croise kenko, asahi optical ( futur pentax), takahashi, etc.. au travers de la création de la marque jusqu'à la "quasi fin" de celle-ci. Lire les topics permet de comprendre que l'optique japonaise des années 50-80 est avant tout un assemblage de micro atelier et d'un système de sous-traitance très bien organisé avec a la tête un petit groupe de personne travaillant non pas seul, mais main dans la main ( selon l'enquête astro optique comptait au minimum 15 sous traitant). Quand a Astro optical ltd, cette société fût créée par shusuke Kojima personnage qui ne vient pas de chez carton, mais qui a fait ses armes chez Goto, pentax et probablement un des personnages qui a participé a façonné l'industrie de l'optique japonaise grand public que l'on connait maintenant. Il a également participé à orienter la fabrication de lunette non pas vers le marché intérieur ( les astro tokyo sont proportionnellement rares au Japon) mais vers le marché extérieur en créant une multitude de marques uniquement destinée à l'export, perl royal en est une parmi d'autres. La société a un passé plutôt chaotique avec des fermetures, réouvertures, licenciement, grève durement réprimés. Le lien principal de l'enquête (en 11 parties): https://forum-furusco-com.translate.goog/viewtopic.php?t=4&_x_tr_sl=auto&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr Concernant Showa, il n'y a pas énormément de sources dessus, il faudrait que je demande à Hiroki plus d'information. Une des seules sources occidentale qui existe, c'est sur CN avec un article sur la 100mm F/10. https://www.cloudynights.com/articles/cat/user-reviews/telescopes/100mm-110mm-refractors/showa-100mm-f10-sd-apo-r1161 Voilà pour la première partie de réponse.1 point
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Je dis souvent que quand je regarde les étoiles je regarde dans le passé, je remonte dans le temps, et en tant que prof d'histoire et archéologue ben ça prend un sens fou. Oui ça sera jamais en couleur mais c'est tellement magique. Et en plus c'est beau.1 point
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Ah oui 1kg c'est lourd mais c'est pas insurmontable, si tu mets des vis traversantes avec des rondelles et pas des vis à bois ça ne va pas poser de pb. Tu peux aussi doubler l’épaisseur de la cage sur la face PO, ça peut limiter le besoin d'entretoise. il y a aussi un truc à voir, c'est l'implantation du passe-filtre avec la position des têtes de vis et rondelles. si tu es inquiet de la raideur de la cage, la solution à 0° est la meilleure car tu vas avoir la reprise d'effort des tubes sous le PO. Yannick1 point
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Un 200 mm ne montre pas les bras spiraux des galaxies (sauf exception et sous un ciel exceptionnel), et aucun télecope ne montre de couleurs dans les galaxies (à part M82 qui me semble verdâtre au 495 mm). Exemple, à travers un 300 mm : − NGC 7331 et ses compagnons : http://www.astrosurf.com/bsalque/Dessins/2005vac/ngc7331.jpg − NGC 7332 et 7339 : http://www.astrosurf.com/bsalque/Dessins/maj/ngc7332.jpg Ces galaxies sont situées à 40 millions d'années-lumières et on arrive à les voir, n'est-ce pas génial ? Pour certaines personnes, ça fait rêver ; pour d'autres ce n'est pas suffisant et il va falloir passer à l'imagerie.1 point
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Je pense que l'autoguidage de l'EQM35 ne tiendra pas cet échantillonnage du moins sur une bonne partie de la nuit donc pas mal de déchet à prévoir. J'ai environ 10% de déchet avec mon RC8 sur une AZEQ6 au même échantillonnage (IMX571 = 3.76µm). N°71 sur le lien disponible en face : http://www.astrosurf.com/files/file/22-100-articles-parus-dans-les-100-premiers-numéros-dastrosurf-magazine/1 point
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Cela me semble déjà pas si mal... Donc tu dois avoir pas mal de cibles accessibles dans des conditions correctes avec ton téléscope. Maintenant, il est sûr que l' observation visuelle.. ce sera souvent , pour les objets du ciel profond, de faibles lueurs blanchâtres, rien de très spectaculaire parfois...on " accroche" ou pas... , et il est tout à fait possible d'être déçu ou de ne pas y trouver grand intérêt...sans que cela signifie que l'on exploite mal son matériel... Le plaisir d'observer, d'être la nuit dans la nature sous un ciel étoilé, de manipuler son matériel...reste le moteur principal pour évoluer...1 point
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Pas en bon état, le tuyau, et la monture est toute rouillée... Le tube en carton a donné une mauvaise réputation à ces télescopes, les premiers grands diamètres bon marché apparus sur notre marché (les Ricains avaient déjà les "Odyssey" de Coulter ), notamment parce qu'il est à peu près impossible de les bricoler proprement. Les mêmes Ricains sont assez précis sur les termes, je cite : J'ai omis le "bill of materials" (liste des fournitures) qui donne le miroir de 10" (254 mm) à f/5,6 pour $110 et le tube de 12" (305 mm) de diamètre pour $10 ! Source : Bob Kestner & Richard Berry, how to build a dobsonian telescope, part 1, Astronomy vol. 8 n°6 (juin 1980), pp 54 - 56. En ces temps reculés, le 10" f/6 "Super Meade" (avec un tube en fibre de verre fretté à chaque bout et monté sur anneaux rotatifs, sur sa monture équatoriale) coûtait $1285 et le fin du fin des oculaires, les Erfle "research grade", étaient à $39,95.1 point
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"Pour un débutant, les observations au télescope s'avèrent très souvent très décevantes. En effet on connaît en général les objets du ciel par ce genre de photos, ça c'est Jupiter : Mais dans un bon télescope (budget autour de 500 €) Jupiter tu la verras comme ça: et ça c'est la grande nébuleuse d'Orion (M42) une des plus grosses et plus lumineuses du ciel: Orion tu la verras comme ça: Ou encore ici la nébuleuse de La Lyre (M57): et La Lyre tu la verras comme ça: Dans un télescope à 500 € abandonne purement et simplement l'idée de voir les nébuleuses en couleur, le télescope ne capte pas assez de lumière. Des tas de télescopes finissent au placard ou sur LBC, parce qu'ils ne sont pas « Hubble » et qu'il y a une énorme différence entre une observation amateur et une photo professionnelle" Extrait d'une vidéo d'Astronogeek: https://youtu.be/1xXKwgJdu9k?si=U7bfjk6-FAO1qx1B&t=3921 point
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Cycle de Céphée - Tome 2 UN DOMAINE TOURMENTÉ (Mosaïque FSQ106 - ASI6200) Si vous n'avez pas lu les précédents chapitres, voici le lien vers le début de ce récit : Chapt : 1 et 2 CHAPITRE 3 : LA GRANDE VAGUE La houle cosmique était à l’origine de la Grande Vague. Nul ne connait son âge, mais elle existait bien avant Gyulbudaghian et elle perdurerait probablement bien après lui. Depuis le sommet sur lequel il avait toujours été, il n’avait jamais pu observer l’ensemble de La Vague. Il pouvait seulement distinguer l’écume et la mousse qu’elle gênerait, en contrebas de la crête. Il discernait leur évolution, mais cela lui nécessitait de puiser dans ses souvenirs les plus lointains, car la vague évoluait à une toute autre échelle de temps que la sienne. D’autres visiteurs avaient pu lui décrire, avant nous, l’immensité de son monde. Il avait donc pu apprendre, qu’il était perché sur la crête de cette menaçante structure, et surtout, qu’il n’était pas seul à l’habiter. D’autres Êtres vivaient comme lui sur La Vague, certains nichés dans sa courbe, d'autres installés sur son épaule. Ces deux régions semblaient bien plus paisibles que la crête, si bien que la nature des objets qui les peuplaient différait de celle de Gyulbudaghian. Cependant, tous s'accordaient à dire que depuis ce sommet, il bénéficiait de la vue la plus spectaculaire. Il lui suffisait de concentrer son regard vers le lointain pour pouvoir distinguer la profonde beauté bleue sur laquelle La Vague semblait tranquillement déferler… CHAPITRE 4 : L’ŒIL DE CEPHEE Cette lueur bleue au loin serait probablement la prochaine victime de La Grande Vague, et nous devions l’avertir du danger qui s’abattait sur le domaine. A mesure que nous approchions de la lumière, la structure qui la portait dévoilait son immensité. Une gigantesque colonne de matière, donnant l’impression de pouvoir résister aux épreuves du temps. Ce piédestal avait lui aussi été le fruit de la houle cosmique, mais on ne pouvait s’empêcher de penser qu’il avait été volontairement érigé là, pour y déposer l’Œil de Céphée. La lumière gagnait en éclat, son bleu devenant de plus en plus profond. La lueur vive et paisible qui en émanait traduisait une étonnante quiétude. Comme l’Œil de Céphée voyait tout, il ne craignait rien, malgré le chaos environnant, il nous suffisait de nous éloigner encore un peu plus pour comprendre la raison de cette sérénité. CHRONIQUES DU SAVOIR L'Iris d’un bleu Rayleigh La nébuleuse de l’Iris brille du même bleu que notre ciel pour la même raison : La dispersion de Rayleigh. La dispersion de la lumière est le phénomène par lequel la lumière se répand lorsqu'elle interagit avec des particules ou des obstacles dans son chemin. Cette dispersion est plus efficace pour les courtes longueurs d'onde, c'est-à-dire pour les couleurs violet et bleu, par rapport aux longues longueurs d'ondes, telles que le rouge. En d'autres termes, lorsque la lumière traverse de petites particules ou des molécules de gaz, le bleu et le violet sont dispersées dans toutes les directions, tandis que les longueurs d'ondes comme le rouge, sont moins dispersées et continuent de se propager dans la direction initiale. La nébuleuse de l’Iris ainsi que notre atmosphère sont de parfait exemples de la manifestation de ce phénomène. J'espère que ces nouveaux chapitres vous ont plu, A tres vite pour le final ! Chapitre final ici : Malik1 point
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Cycle de Céphée - Tome 2 UN DOMAINE TOURMENTÉ (Mosaïque FSQ106 - ASI6200) Il y a de cela deux ans, Céphée m'ouvrait les portes de son royaume, me laissant capturer ses trésors, que je vous présentais dans : Les Joyaux de Céphée À l'époque, je n’imaginais pas que cette première mosaïque serait le point de départ d'une si longue quête. Aujourd'hui, elle constitue le premier volet d'un cycle que j’ai poursuivis dès la saison suivante. Aussi j’ai pensé que le thème du roman de science-fiction serait une judicieuse manière de relier ces images. Alors comme pour tout bon roman, j’ai façonné la présentation de cette image comme un récit, que je vous invite à explorer en cinq chapitres, au cours desquels l'énigme et l'émerveillement se dévoileront peu à peu… PROLOGUE Après nous avoir permis d'admirer ses Joyaux, Céphée nous convie, pour cette suite, à une excursion au cœur d'une contrée de son vaste domaine. Deux ans de périple le long de son bras, nous ont menés dans une région traversée par la Voie lactée, obscure et angoissante. Elle est peuplée d'objets qui semblent osciller perpétuellement entre ombre et lumière, créant une atmosphère pesante et oppressante. Ce second volet du récit se déroule dans un paysage brumeux et tourmenté que j'ai tenté d'illuminer à travers mon instrument, révélant des secrets qui, une fois dévoilés, pourraient nous hanter pour l'éternité. CHAPITRE 1 : PREMIERE RENCONTRE Nos premiers pas nous amènent à la rencontre d’une horde spectrale, menée par une figure que tout le monde connaît sous le nom du Fantôme de Céphée. Bien que souvent évoqué seul, il est aisé d'apercevoir à travers la brume, le cortège qui erre en ces terres. Les sillages laissés par cette lugubre troupe nous laissent presque deviner leur progression, une poursuite cosmique dans un chaos marécageux. Leurs trainées semblent chuchoter d'anciens secrets, tandis que les étoiles elles-mêmes feignent de se cacher, craignant de révéler les mystères qui se jouent ici... CHRONIQUES DU SAVOIR Globule Blanc Les Globules de Bok sont ces nombreuses petites taches noires que l’on peut observer dans les grands complexes nébuleux. Constitués de gaz et de poussière, leur densité élevée leur confère une teinte tres sombre et opaque, créant un contraste qui leur donne souvent l’air de flotter dans leur environnement. Ces objets sont des régions de formation stellaire, dans lesquelles naissent les protoétoiles. Celui qui nous intéresse dans cette région se cache dans la partie haute du Fantôme, au-dessus de VDB-141, une zone lumineuse de quelques secondes d’arc de diamètre. Catalogué CB230 (Clemens & Barvainis catalog of Bok globules, 1988), ce globule a fait l’objet d’études approfondies, dont l’enquête s'est notamment penchée sur la protoétoile CB230-A qu’il abrite, ainsi que sur le jet de Fe II qui lui est associé. L’objectif de ces études était de mieux comprendre les interactions entre les étoiles naissantes et leur milieu environnant. De par son stade d’évolution, et considérée comme un Jeune Objet Stellaire (YSO), cette protoétoile de faible masse en accrétion, émet dans l’infrarouge proche et moyen. Les relevés laissent également entrevoir la possibilité que deux noyaux tres proches (CB230-B1,B2) pourraient constituer un système triple avec la protoétoile principale CB230-A. Voici quelques figures de cette région relevée à travers le Telescopio Nazionale Galileo de 3.58 mètres à La Palma, capturées par le spectromètre NICS. Résultats des observations TNG/NICS de CB230 de l’émission H2 et [Fe II] (incluant l’émission continue) : Au centre, un zoom sur les objets détectés dans H2 au cœur de CB230, les contours permettent de mieux souligner l’émission la plus intense. La protoétoile est indiquée par A. À gauche, un gros plan du plus petit objet d'émission, qui contient clairement deux sources (B1 et B2). Le panneau de droite montre l'émission [Fe II] profilée (incluant toujours le continuum). Une nette différence est observée dans l'émission diffuse juste au nord de la protoétoile, par rapport à l'image H2 (panneau central) ; c'est la signature d'un jet. Un gros plan sur cette dernière figure, la soustraction du continuum permet de mettre en évidence les jets et les nœuds k1 et k2 dans CB230. CHAPITRE 2 : HARO SUR LE MARAIS Gyulbudaghian ! Voici le nom par lequel cet objet se présente à nous, nous souhaitant la bienvenue sur ces terres, et exhibant fièrement sa robe luminescente. Plus tard, nous découvrirons sa véritable nature, qu'il dissimule sous cette enveloppe fascinante en forme de boucle laiteuse. Il semble manifestement ravi de notre présence, nous indiquant la chance que nous avons de pouvoir le contempler. Il admet avoir croisé occasionnellement des visiteurs, mais il semble que c'est la première fois qu'il accueille quelqu'un durant une période si brillante. Apres nous avoir compté sa vie, à l’évidence tout aussi tourmentée que les étendues marécageuses qui l'entourent, il prit soudain un ton plus grave pour nous mettre en garde, nous exhortant à prendre nos distances pour mieux prendre conscience de la menace qui se profile dans la région. Gyulbudaghian, en faisait partie, mais il se trouvait impuissant face à cette réalité. Il y était lié par un destin inéluctable, et ne pouvait qu’observer l'inexorable avancée de cette menace, déferlant tranquillement à travers l'infini de l'espace. CHRONIQUES DU SAVOIR HH pour Herbig Haro La nébuleuse découverte par l’astronome Armen Gyulbudaghian est la partie lumineuse de forme triangulaire, au centre de l’image, d’où la boucle de matière semble jaillir. On lui associe l’étoile PV Cephei et l’objet de Herbig Haro HH-215. Les objets de herbig Haro, sont des émissions de gaz et de poussières se produisant lorsque de jeunes étoiles, éjectent de la matière à grande vitesse. Ils se forment lorsque ces jets de matière rentrent en collision avec le gaz et la poussière environnants. Ces régions de choc émettent de la lumière visible, de l'infrarouge et d'autres longueurs d'onde du spectre. Sur cette image nous pouvons distinguer l’etoile PV Cephei ainsi que les deux jets bipolaires caractéristiques des objets de Herbig Haro, On remarque que le jet nord, celui se dirigeant dans le sens de la boucle, est bien brillant, tandis que le jet sud, est obscurci par une nébuleuse sombre, lui donnant ainsi une apparence moins lumineuse. Cependant, la caractéristique la plus remarquable de cette nébuleuse est ailleurs. Gyulbudaghian et son objet de Herbig Haro, se distinguent par leur évolution dans une échelle de temps inhabituelle, pour les observateurs du ciel profond. Leur luminosité peut changer sur une période de plusieurs mois. Par conséquent, selon le moment ou les astronomes observent cette fascinante nébuleuse, ils peuvent la percevoir tres brillante ou quasiment insaisissable ! Pour illustrer cette particularité, voici une planche d’images de cet objet prises sur une période de plusieurs mois, puis pour finir une animation réalisée par Chris Deforeit, retraçant son évolution sur 22 ans. GYULBUDAGHIAN.mp4 C'est ici que ces deux premiers chapitres prennent fin, en espérant qu'ils vous ont plu, merci pour votre lecture ! La suite du récit ici pour les chapitre 3 et 4 : Malik1 point
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Bonjour tout le monde ! Début Octobre, j'avais voulu me frotter à SH2-113, un rémanant de supernova accueillant la nébuleuse du dragon volant. Pas extrêmement lumineux comme souvent dans ce cas de figure. Fait avec l'Askar FRA300 sur HEQ5 + QHY183M 150x120" en Ha 25x90" R/V/B pour les étoiles Prétraitement Sirilic+Siril Traitement Pix Assemblage R/V/B + solve + SPCC -> starX pour conservation des étoiles Clone du Ha et Linearfit avec la couche R Intégration de la starless résultante à la place du R de la starless RVB (channel extraction + recombinaison) SCNR Intégration des étoiles RVB NoiseX Stretch manuel ACDNR Convolution Traitement de la luminance Ha BlurX / NoiseX Stretch manuel (HistoTransform) Ajustements Curves ACDNR via lightnessmask sur fond et sur nébuleuse Assemblage LRGBCombination Cadrage + ajustement léger PS Voilà, crtitiques bienvenues évidemment ! EDIT de l'image v20 point
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Ce sont les montures à fourche, qui sont inconfortables. Que tu prennes des jumelles droites, à 45°, ou à 90°, il y aura toujours une portion de ciel que tu ne pourras pas observer. Rien de tel qu'une monture parallélogramme, qui en plus te donneront la même sensation de liberté qu'avec une paire 10x50.0 point
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Ne te plains pas. Moi, il me faut une paire de lunettes pour lire des cartes, et une autre pour regarder le ciel (y compris au viseur, donc). Et il me semble que je suis plus jeune que toi (je crois avoir compris que tu étais en retraite).0 point
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Si c'est vraiment pour l'astro (et pour avoir l'expérience des Vixen) je pense que la visée à 90° est indispensable. A 45° c'est vraiment inconfortable si tu veux viser à proximité du zénith. Comme tu le dis l'avantage des jumelles c'est la simplicité de mise en œuvre, donc avec des jumelles sur trépied tu vas perdre cette simplicité et retrouver tout le "binz" d'un matériel long à mettre en action. Une solution (et apparemment, vu ce que tu proposes, tu as le budget): des jumelles stabilisées. Même avec un diamètre de 50 mm la sensation est énorme grâce à la stabilisation.0 point
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Bonjour tout le monde, ce vendredi 8 septembre c'était la soirée de rentrée de notre club. La météo était annoncée très favorable et rendez-vous était donc pris sur notre lieu d'observation habituel. Pas mal d'absents : certains profitent de la fin des vacances scolaire pour partir en vacances à leur tour, et je les comprends ! Nous nous retrouvons donc à une dizaine, principalement pour boire un coup autour d'un buffet champêtre et évoquer les deux mois passés, mais aussi pour observer pardi ! Cinq instrument sont installés : une petite lunette courte focale qui va faire du live stacking, mon maksutov 150, un C8, un C9... et un C11 ! Nous profitons du jour qui décline pour régler les chercheurs et laissons les tubes se mettre à température gentiment. Quand l'obscurité s'en vient, nous discutons, mangeons et buvons depuis déjà une bonne heure. Il est temps de se diriger vers nos télescopes. L'étoile polaire ayant fait son apparition, je peaufine l'alignement de ma monture avant de mettre en marche la motorisation. Je passe l'oculaire de plus grand champ et vais pointer M31. La célèbre galaxie d'Andromède est trouvée facilement, visible dans le chercheur assez nettement même si elle est encore invisible à l'oeil nu (il ne fait pas assez nuit). Son bulbe central est bien brillant et la tâche laiteuse s'étale sur une bonne part du champ d'un degré et demi. Au sud, M8 apparaît tout juste à nos yeux et ne demande qu'à être pointée. Cette belle nébuleuse est très chouette à observer, avec son voilage bleuté à côté de ces quelques étoiles particulièrement brillantes. L'occasion d'expliquer un peu de quoi il en retourne aux néophytes présents. J'entends que les copains pointent les classiques actuels : la lyre, hercule, Albiréo... Qu'à cela ne tienne, je file dans Ophiochus pointer M10 et M12, deux beaux amas globulaires qui, j'ai l'impression, sont assez souvent boudés. Dans le maksutov les deux amas sont bien définis et la profusion d'étoile est appréciable aux divers grossissements : 45x, 80x et 140x. Le collègue pointe son C11 sur M11, l'amas du canard sauvage. C'était ma première observation de cet amas ouvert, à l’apparence presque globulaire. La vision au C11 est très chouette même s'il aurait mérité plus de champ (je ne sais pas quel oculaire est en place). Toutefois je galère un peu à faire une mise au point parfaite, ce que je mets sur le compte du seeing / grossissement. La soirée se poursuit, les discussions aussi, et il fait maintenant bien sombre. Le C11 pointe maintenant les dentelles du Cygne avec un filtre OIII. Je ne me boude pas mon plaisir d'observer pour la toute première fois cet objet admiré tant de fois en photos. Et je n'ai pas été déçu ! 😍Quel spectacle ! Je me balade le long du balai de la sorcière, parfaitement net, avec une sensation de relief saisissante. On dirait une longue flamme de bougie. Difficile d'imaginer que cette immense voile est une étoile qui a explosé voici quelques dizaines de milliers d'années ! Au bout d'un moment, le copain me pointe l'autre côté de cette nébuleuse, la "voile de l'est". Quel plaisir de se promener le long de ces volutes de fumée, rémanent d'un feu d'artifice cosmique. J'y passe un (très) long moment avant de laisser l'oculaire aux autres, ému. Après cette belle expérience, et toujours avec le filtre OIII, direction M76, la petite haltère. La ressemblance avec la "grande" est flagrante, mais elle n'a effectivement pas volé son adjectif de "petite" 😄 Avant de s'attaquer à Saturne qui s'est bien levée, un rapide passage au C9 pour contempler M92, amas globulaire qui a eu la mauvaise idée d'être proche de M13. Alors s'il est effectivement plus petit, il reste néanmoins très intéressant à l'oculaire avec des étoiles bien brillantes pour certaines. Nous n'y restons pas longtemps, tout le monde pointe maintenant la belle aux anneaux : Saturne ! Je l'observe en premier lieu avec le C9 et l'image est immédiatement très belle et assez stable (contredisant les prévisions de seeing par Meteoblue). Le champ nous montre une lune "au-dessus" de la planète (Titan), trois toute proche sur la droite et à peine visible en vision directe avec le C9 (Dioné, Téthys et Rhéa) et bien plus loin sur la droite une étoile que nous prenons alors pour Japet (ce dernier étant encore un peu plus loin, bien plus faible). Je file au maksutov et l'image à 270x est superbe ! La division de Cassini est facilement visible, tout comme les différentes bandes de la planète. Le nuancier de couleurs est vraiment très large sur cette belle planète ! Par contre, sur les trois satellites de droite, seul Rhéa est visible avec mon mak, les deux autres, plus proches de la planète, ne sont perceptibles qu'en vision décalée, et encore parce que je sais qu'ils y sont... Je file voir dans le C8 juste à côté, l'image est sympa mais moins belle que dans le mak ou le C9, beaucoup moins nette : "- depuis quand tu n'a pas fait la collimation ? - je ne l'ai jamais faite, ça me fait un peu peur !" 😄 Qu'à cela ne tienne, un copain habitué à la manip' donnera un petit cour de collimation in situ. Cinq minutes plus tard, le propriétaire du C8 rassuré et ce dernier collimaté, retour sur Saturne et là, ah oui ! l'image est bien plus nette et ciselée ! "- dis, tu veux pas qu'on fasse la même chose sur mon C11 ?" la question retentit discrètement dans la nuit mais tout le monde l'entend tout de même Saturne dans le gros C11 est très sympa mais presque trop brillante : l'observation aurait gagnée je pense à grossir encore plus que les 200x (environ). Au final, l'image est tout de même plus sympa dans mon maksutov 😄 plus sombre mais avec une finesse que je n'ai retrouvée dans aucun des schmidt-cassegrains présents ce soir. Les 280x de grossissement semblent presque "courts" et j'aurais aimé pouvoir grossir encore un peu. Pour finir la soirée, nous pointons tous la reine Jupiter qui sort de derrière les arbres à l'Est. La belle est bien là, avec ses bandes ocres bien définies, Europe et Ganymède sur sa droite, Io et Callisto superposées à sa gauche. Le système jovien est toujours très intéressant à observer. Je ne vois toujours pas la grande tâche rouge, qui ne sera pas là ce soir (je finirai bien par arriver à l'observer un jour 😄) mais les détails dans la bande rouge supérieure sont intéressants. L'image danse un peu et une vilaine diffraction rouge et bleue s'agite autour de la planète : cette dernière est encore trop basse sur l'horizon. Mais l'heure tourne, la fatigue arrive vite et nous n'avons pas prévu de passer la nuit sur place pour attendre sa culmination... Les soirées club sont relancées et l'automne nous promet de belles observations des géantes gazeuses0 point
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Un grand merci @Alhajoth, il a l'air très bien fait, je me le mets de côté.0 point
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Et ça a l'air d'être une superbe exposition bien organisée , chapeau bas aux organisateurs et merci pour le beau reportage photo...0 point
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CROA express : lune fantomatique sous les rafales de vent et gouttes de pluie... j' ai eu le temps de reconnaître vaguement la fin de l'eclipse... Retour canapé illico....et sans culpabilité !!!0 point
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Image finale superlative! 👏 La présentation du projet est top et le traitement de toutes ces tuiles ne doit pas être évident. Et faut rester motivé sous nos contrées pour arriver au bout (ici dans le nord, je n'ai pas vu une étoile depuis 15j et les 15j qui viennent ne semblent pas mieux côté prévisions) Un beau poster dans ton salon; c'est madame qui va être contente 😅0 point
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Si, c'est possible : essaye avec M31, le double amas de Persée, Melotte 20, Melotte 111, M42, M45, la tripotée d'objets dans le Sagittaire... Un premier aperçu : https://www.stelvision.com/astro/boutique/guide-le-ciel-aux-jumelles/ Et pour approfondir, les excellents guides de @hibou (qui doit néanmoins bénéficier d'un très bon ciel) :0 point
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Oui, au club, avec la petite 70/400, on reste sous les 40x d'habitude. Après, les jeunes sont impressionnants, ils voient un anneau autour de Saturne dès qu'on dépasse 20x. Pour moi aussi, les réglages fins, quand on reste à des grossissements limités, ce n'est pas indispensables. Avec mon petit télé Canon 300mm F/4L transformé en lunette de voyage, je me contente d'un trépied vidéo et je n'ai pas de chercheur.0 point
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Bonjour Michael, J'ai un doute sur le fait que 256Wh soit suffisant dans ton cas à cause du PC portable. J'utilise moi même une batterie de 30Ah (soit 360Wh) ce qui a toujours été largement suffisant pour mon matos mais je n'utilise pas de portable (Monture CEM40 + Caméra refroidie + 1 résistance chauffante + Asiair) De plus, ce genre de batterie (type Echoflow) avec plein de sortie est non seulement très cher mais à mon sens très mal adapté pour une utilisation astro. Si tu veux tout alimenter directement depuis la batterie il va falloir tirer plein de câbles entre la batterie (au sol) et le matériel (qui tourne). Par ailleurs tu n'auras pas les sorties R.C.A pour alimenter tes résistances et il va falloir ajouter un convertisseur. Une meilleur solution à mon avis est de prendre batterie beaucoup plus simple avec un seul câble relié à un Hub d'alimentation (placé sur ton tube) et qui alimentes à son tour tes différents équipements. Par exemple: https://fr.eco-worthy.com/products/batterie-lithium-lifepo4-12v-100ah?currency=EUR&variant=41565664084140&utm_medium=cpc&utm_source=google&utm_campaign=Google Shopping&stkn=d49ef1b10a0d&gclid=Cj0KCQjwhfipBhCqARIsAH9msbkDXr03UPNgGD6LXRHK68uPKY7RGVcP-ara1pd8Wk--tbT-qnyHfdkaAtwEEALw_wcB et https://www.pierro-astro.com/materiel-astronomique/accessoires-astronomie/alimentations-piles/power-hub-12v_detail Avantage: pour à peine plus cher (en incluant le hub) tu as plus de 4 fois la capacité de la EchoFlow River 2! Par contre il faut trouver une solution pour ton PC portable. Mais de toute façon passer par le 230V est une mauvaise idée. Avec une batterie type Ecoflow tu fais les conversions suivantes 12V>230V>19V (en général, ça dépend de portables je crois) ce qui est un gros gaspillage d'énergie. Il faut que tu regardes mais il est même possible que ton PC puisses être alimenté directement en 12V.0 point
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Certes mais ce n'est pas ce que je voulais te signaler. Il faut que ta monture ait la précision et la constance pour tenir l'échantillonnage de l'instrument imageur sinon tu auras l'équivalent du flou de bougé en photo classique. Le RC8 est relativement lourd et avec une focale qui commence à être importante, en tous cas pour moi incompatible avec l'EQM35 et une caméra aux pixels de 3.75 (l'échantillonnage). Un petit coup de vent par exemple et c'est mort.. Il y a des petites erreurs de calcul : L'échantillonnage de ta lunette guide est de 6.43"/pix (206 x 3.75 / 120) et celui de ta lunette de 80 est de 1.52"/pix. Mais comme l'erreur a été commise dans les deux cas et que la taille des pixels est identique pour les deux caméras, le rapport entre les deux est bien de 4.23 (guidage/imageur). A une époque il était dit qu'il ne fallait pas trop dépasser un rapport de 4 mais comme PHD2 permet de guider à 0.1 pixel, c'est un peu moins vrai maintenant. Ton système de guidage va très bien pour ta 80, d'ailleurs je le connais assez bien puisque c'est celui que j'ai sur ma 80/400 Tirer encore plus de ta lunette, je n'en doute absolument pas. J'ai une lunette de 80 depuis des années et je n'en suis toujours pas lassé !0 point
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Bonjour à tous, D'ordinaire, pas trop habitué à être sur les différents forums astro (à part pour les petites annonces ) mais plus sur les réseaux et les groupes fb. Je vais essayer d'être un peu plus actif dans les forums Pour commencer, ma dernière photo : Un fantôme pour Halloween ! Cible très peu photographiée, dans la constellation de Cassiopée, j'ai voulu m'y collé sur une nuit pour voir ce que ça donne et j'en suis plutôt content. Même si le traitement pourra toujours être mieux Photo sur une nuit : le 10 octobre 2023 pour 8h55min. Traitement RHaGB Newton 300/1200mm carbon Asi 6200mm mono Eq8 R Pro Filtre Optolong RGB Ha 3nm Rouge : 22x5min Vert 20x5min Bleu 19x5min Ha 23x10min Traitement Siril Pix et PS0 point
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Ce serait pas @Subwoof qui aurait pris un 2e pseudo et qui aurait mis une autre résidence plus au N ? Normalement, tu devrais pas être déçu non plus...0 point
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