Aller au contenu

Classement

  1. Dihydropyridine

    • Points

      5

    • Compteur de contenus

      58


  2. Forest69

    Forest69

    Membre


    • Points

      5

    • Compteur de contenus

      263


  3. skyciel34

    skyciel34

    Membre


    • Points

      2

    • Compteur de contenus

      132


  4. nico1038

    nico1038

    Membre


    • Points

      2

    • Compteur de contenus

      1920


Contenu populaire

Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 11/20/23 dans toutes les zones

  1. Bonjour à toutes et à tous Je partage avec vous ma dernière photo prise au début du mois d'octobre sur le site du plateau de Calern durant une nuit absolument parfaite Je continue sur ma lancée de l'apprentissage de photo de galaxies avec une cible inédite et très peu vue sur les forums, la très discrète galaxie d'Andromède Je voulais rajouter pas mal d'heures et de Ha, mais le temps pourri me condamne à repousser l'ajout de data, ça me donnera l'excuse de publier une V2 ultérieurement ! Ainsi donc voici les images de la découverte inédite de cette galaxie, en LRGB Données techniques : - FS60 + correcteur/réducteur à f/d 4,2 - ASI 183 mono refroidie + RAF - Filtre LRGB astrodon gen 1 en 1,25" - EQ5 Pro autoguidée - ASIAir & co Data : un total de 404 minutes (6h45) sur une seule nuit - L = 240*1 minute - R = 55*1 minute - G = 56*1 minute - B = 53*1 minute Cliquez ICI pour la full sur Astrobin Merci pour vos avis/commentaires Nico
    5 points
  2. Le Vela Supernova Remnant Ces minces brins de nébulosité sont les restes d'une étoile qui a terminé sa vie dans une énorme explosion de supernova il y a environ 11 000 ans. Le reste se trouve à environ 900 années-lumière de la Terre dans la constellation de Vela et couvre une zone du ciel de près de 10 largeurs de Lune. Presque au centre de cette grande coquille de gaz se trouve le pulsar 0833-45, une étoile à neutrons en rotation rapide que l'on croit être le noyau survivant de l'étoile d'origine. C'est un objet massif composé principalement d'hydrogène alpha et d'oxygène III dans la constellation Vela. Le Vela Supernova Remnant est né d'une supernova de type II . Les supernovaes de type II se produisent lorsqu'une étoile, entre 8 et 50 fois la masse de notre Soleil, explose violemment et contient de l'hydrogène dans sa composition spectrale. J'ai baptisé ce monstre "la nébuleuse de la Mante Religieuse" Données fournies par la plateforme d’imagerie à distance "Telescope Live", Takahashi FSQ-106ED depuis l'observatoire Heaven's Mirror (Australie) en février 2021. 16h33 de pose en SHO. Traitement Siril, Pixinsight, Photoshop La version full ici https://flic.kr/p/2pgBWyC
    5 points
  3. ...c'est la plainte d'un Strasbourgeois ce matin en découvrant sa voiture avec le toit percé. Le capitaine des pompiers "suspecte la chute d'un corps stellaire". Suspecté, car n'a été retrouvé qu"«un objet de la taille d’une noisette, qui ressemble à du bois brûlé, tout léger ». L'objet est à Paris, la police scientifique l'examine (ils cherchent l'immatriculation ?). La voiture n'est pas radioactive (on se demande pourquoi elle le serait...). HANDOUT / AFP Je vous tiens au jus....
    2 points
  4. Bonjour à tous, Avec 2024 en ligne de mire, nous avons commencé à réfléchir pour préparer les prochaines Nuits du Causse Noir. Et pour tous ceux qui ne connaissent pas encore les NCN et les impatients, une petite vidéo souvenir de 2023. Merci encore à tous ceux qui ont alimenté le fil en 2023 et à l'année prochaine en 2024 si tout va bien, sachant que les dates ne sont pas encore arrêtées... à bientôt, Les organisateurs
    1 point
  5. Hello, Miraculeusement une occasion de faire du CP en début de soirée mercredi soir. C'est le moment de pouvoir tester les modifications apportées au setup: - monture HEQ5 démontée pour changer les roulement des vis sans fin en AD et Dec - démontage du miroir, il était bien contraint depuis l'installation du masque de chanfrein, d'où les étoiles en triangle sur les images récentes d'Octobre présentées ici. Direction la nébuleuse de l'Iris, une cible bien de saison. NGC 7023, aussi appelée la nébuleuse de l'Iris ou encore Caldwell 4, est une nébuleuse par réflexion renfermant l'amas ouvert OCL 235 située dans la constellation du Céphée. Cette nébuleuse a été découverte par l'astronome germano-britannique William Herschel en 1794. L'étoile qui illumine la nébuleuse de l'Iris est HD 2007757, une étoile Herbig-Haro de type spectal BE. La parallaxe de cette étoile mesurée par le satellite Gaia est égale à 2,8175 ± 0,03745 ce qui correspond à une distance de 494 ± 19 pc (∼1 610 a.l.). Avec une magnitude visuelle dans le bleu de 7,2, la nébuleuse de l'Iris peut être observée avec de petites jumelles. Les infos: Newton 150/750 + réducteur de Coma @ 678mm f/d 4.5 Player One Artemis-c imx294 + ircut Player One Anti-halos Monture HEQ5 kit courroie Rowan Autoguidage via diviseur optique, Asi290mm / PHD2 Acquisition NINA 55 x 180s Gain 120 capteur à -10°C Traitement Sirilic, Siril, pix, Toshop. une brute de 180s:
    1 point
  6. Bonsoir, Pour le porte oculaire le risque avec le perçage dans le bois si près du bord c'est le risque d'éclatement au serrage, la platine en alu permet d'écarter la fixation dans le bois mais par contre cela ajoute du poids sur la cage secondaire. Si je devais poser un porte oculaire directement sur le bois, je tracerai sur le bois le diamètre intérieur de la bague rouge et les perçages de fixation. Ensuite je percerai en premier les trous de passage des vis de fixation et puis en dernier le passage du tube noir. Pour fixer le porte oculaire je mettrai une rondelle côté intérieur de la cage, quitte à limer ce qui déborde dans la lumière Bon bricolage et bravo pour les avancé, ça à l'air niquel tout ça. Adrien
    1 point
  7. Pour le PO, il faut faire un trou de passage du tube le plus serré possible car les vis sont très proches du bord, il faut que tu orientes la vis de serrage vers le haut à droite ou à gauche mais pas en bas, ça t'evitera de la perdre. pour faire le trou pour le tube je te conseille d'utiliser un dremel pour venir mourir sur la cote, la scie cloche c'est un peu joueur. Donc pas de difficulté, juste de la patience et le soin. Yannick
    1 point
  8. i😉 Bonjour, ça y est, je viens d'assembler les différents morceaux du scope dont voici les premières photos: Et tout tient debout, reste bien sûr quelques réglages à faire avant la longue attente des optiques. Mais pour l'instant je suis plutôt satisfait de mon Dobson 400
    1 point
  9. Perso je ne suis pas convaincu par un retrait du gradient sur les brutes individuelles. Ici il y a forcément autre chose qui ne vas pas. Je commencerai par inspecter les images calibrées et voir si tu peux y distinguer ce gradient circulaire? Oui traitement fait entièrement sur pixinsight
    1 point
  10. Oui, c'est mieux. D'autant plus que les volontaires peuvent allonger leur séjour
    1 point
  11. Hello @Celebrinnar Merci pour le partage du stack. Voici ma version: Je pense que ton image a plus de potentiel. L'image empilée a un gros problème de gradient qui empêche à mon avis d'aller chercher les nébulosités comme on pourrait le faire avec une image plus flat. Nico
    1 point
  12. Bonsoir à tous , surtout à ceux qui ont pris le temps de me répondre. En effet, depuis j, ai moi aussi, ce matin appris la nouvelle, c'est bien parti des installations du site de Biscarosse, dans les Landes. Quant à moi, ma position est : latitude 44°46'12.49"N et 0°20'50.44"O. Je suis sur la bastide de Créon en Gironde, plus précisément en Entre deux Mers. Voilà, encore merci à vous. Cordialement. Philippe
    1 point
  13. En posant 3mn ce soir, on arrive quand même à voir distinctement 2 satellites d'Uranus : Obéron et Titania
    1 point
  14. Hop , retraitement en HOO de ma dernière séance sur NGC 281 La nébuleuse Pacman. Je cherche maintenant à faire ressortir le bleu …. c'est pas top mais au moins il y en a .... 😅 Bon ciel a tous !! 120X180"+D.O.F ,Gain100 à -10° SW 62ed avec son C/R sur Neq3.2 Goto Asiair Mini ZWO 30F4+Zwo120MCs Zwo 533 MC Pro + L'eXtreme Siril , Pix, lightroom
    1 point
  15. https://www.ouest-france.fr/insolite/en-images-un-tir-de-missile-balistique-tire-depuis-les-landes-visible-jusqu-en-italie-7cdf7938-41fa-4bf0-bbd8-e8865f8536ab
    1 point
  16. j'utilise le bureau à distance windows. un des seuls trucs qui marche à tous les coups chez microsoft.Je passe pas par le net, juste en reseau wifi entre deux pc. Ca change la vie de contrôler le télescope depuis son canapé
    1 point
  17. Bonjour à tous, C'est décidé😉 Prochaines dates des NCN 2024: du jeudi 1er août au dimanche 4 août. Nous revenons à une formule "classique" qui semble convenir au mieux à un grand nombre de participants. Nous allons travailler sur le portail HelloAsso d'ici la fin de l'année avec quelques modifications sur le règlement intérieur suite à l'expérience des NCN 2023. Il devrait ouvrir début 2024 pour les inscriptions... Bon ciel à tous et à l'année prochaine 🙂 JML SAM
    1 point
  18. Structures sandwich et composites pour instruments astronomiques Bonjour à tous, Je souhaitais depuis longtemps écrire ce post afin de faire partager mes réflexions sur l’utilisation des matériaux sandwichs et composites dans la construction d’instruments astronomique à vocation photographique ou visuelle nomade. C’est bien sûr en toute modestie que je mets ceci en ligne, et vous invite à me contredire et donner vos opinions afin d’ouvrir un débat constructif sur ce sujet passionnant. L’utilisation des composites, et des sandwiches en particulier, n’est pas nouvelle dans le domaine de l’astronomie d’amateur, et on ne peut pas citer l’histoire de cette technique sans nommer Jacques Civetta , qui a été sinon le premier, en tout cas un précurseur dans l’utilisation particulièrement habile de ces matériaux. Son site est d’ailleurs bourré d’astuce plus particulièrement dans l’utilisation de sandwich mousse. D’autres après lui ont su tirer le meilleur parti des caractéristiques particulières de ce composite, on peut citer récemment Serge Vieillard par exemple et son incroyable T400-c poids plume (monolithique et sandwich balsa). Etant moi-même possesseur depuis peu d’un bon diamètre en visuel, j’ai eu aussi, comme beaucoup, envie de me lancer dans la construction d’un astrographe. Pourquoi faire léger ? La première question qui m’est alors apparue a été de déterminer le cahier des charges du matériau à utiliser. J’ai ainsi noté : - Rigidité spécifique importante (que d’autres traduiront par « masse faible », « spécifique » signifiant que l’on rapporte les propriétés mécaniques à la densité du matériau) ceci prenant en compte le fait que les sollicitations mécaniques de nos lunettes et télescopes sont surtout hors plan, c'est-à-dire que ceux-ci travaillent préférentiellement en flexion plutôt qu’en traction ou compression pure. - Faible dilatation thermique (afin de garantir une faible différence de longueur engendrée par la dilatation thermique et d’ainsi obtenir une bonne tenue de la mise au point) - Possible intégration de fonction (c'est-à-dire nombre de pièces limités, assemblages les moins nombreux possibles) - Formes complexes d’un seul tenant possible - Facilité de mise en œuvre - Prix abordable (évidemment c’est très subjectif et dépend des moyens et envie de chacun…) Le premier de ces points traduit la volonté d’obtenir un ensemble mécanique le plus léger possible. Par ensemble mécanique, on entend la totalité de la structure primaire, soit tous les organes essentiels à la réalisation des fonctions principales. On intègre donc bien sûr la structure porteuse (tube ou autre), mais également potentiellement les autres organes tels le barillet, l’ensemble du secondaire dans le cas où il est présent, et éventuellement le porte oculaire. Pour les photographes La raison principale derrière la volonté d’avoir la masse finale la plus faible possible est que pour une masse d’instrument donnée, il correspond une monture équatoriale donnée, déterminée par sa charge optimale. Si l’on parvient à bâtir un ensemble mécanique léger, on peut parvenir à faire correspondre une gamme de monture normalement réservée à la gamme d’instrument de diamètre inférieur. Les avantages sont alors un plus faible coût, et une facilité de déplacement accrue pour une astronomie nomade. Pour s’en convaincre, jetons un œil sur le coût des montures en fonction de leur charge donnée pour « nominale », soit le coût du Kg transporté. Cela reste bien sûr relatif à ce que chaque constructeur se donne comme marge de « sécurité », et il est clair que certains sont plus prudents que d’autres. J’ai taché de donner les prix pour des équipements similaires (électronique minimum pour astrophoto, pas de trépied) mais il est parfois difficile de partager entre plusieurs options. A une masse de télescope donnée, il existe une monture adaptée. Ce graphe montre clairement ce que nous savons tous, la masse d’une monture est liée à sa charge utile. Encore une fois les marges des constructeur ou leurs appréciations ne sont pas les mêmes. Notion de taux d’échange : si l’on veut aller un peu plus loin, on peut s’amuser à diviser le prix de la monture par la charge utile, donc ce qu’est censé être capable de supporter la monture en astrophoto. Nous avons alors accès au coût du Kg supporté par une monture donné. Ayant accès à plusieurs types de montures de différentes charges utiles, nous pouvons estimer une notion connue dans le domaine des transports : le taux d’échange. Il s’agit de savoir combien coûte un Kg gagné. Dans le domaine ferroviaire ou automobile, ce taux varie de 10 à 100 €/Kg, sur un avion commercial par exemple, ce taux peut varier de 200€/Kg à 1000€/Kg, et cela peut monter très haut dans les applications spatiales (plusieurs dizaines de milliers d’Euros le Kg gagné). Nous pouvons ainsi évaluer combien nous « rapporterait » de gagner un Kg sur notre tube, c'est-à-dire combien nous couterait au Kg de tube le passage à la catégorie de monture supérieure si nous n’allégions pas notre tube. On peut ainsi estimer le taux d’échange en astrophotographie entre 200 et 300€/Kg. Le graphe suivant ne nous donne pas le coût du Kg gagné, mais le coût du Kg transporté, cela pourra nous aider à voir où trouver le meilleur compromis en terme de prix par rapport à la charge embarquée désirée. Bien sûr nous savons tous que le choix d’une monture ne s’arrête pas à ces seules considérations (précision, qualité viseur polaire, transportablité, tension d’alimentation, SAV, équipements périphériques, etc.), mais cela donne selon moi de bonnes indications. Pour les observateurs voyageurs La nécessité d’alléger la structure est aussi imposée par l’astronome amateur désireux d’aller emmener son engin avec lui lors de voyages en avion. Aux contraintes de volume s’ajoutent dans ce cas celle de la masse. C’est tout naturellement que le bricoleur va s’orienter vers ces solutions, car elles sont susceptibles d’offrir une masse finale imbattable sans compromission sur la rigidité de l’ensemble. Un des meilleurs exemples est le magnifique T400 de Serge Vieillard Matériaux Depuis l’antiquité l’homme utilise différent matériaux pour différentes applications. Voici un résumé très succin des matériaux les plus courants au regards de leur performance en termes de densité, résistance en traction et module en traction. On s’aperçoit que les composites peuvent offrir les avantages cumulés d’une faible masse, d’une grande résistance et d’une grande rigidité Le Web regorge d’exemple en tous genres de matériaux utilisé pour la confection de composites et sandwich utilisés de diverses façons. On peut citer, sans être exhaustif, par ordre croissant de performance et donc de coût : Fibres : Verre, Aramide, Carbone (Haute Tenacité, Module Intermédiaire), … Résines : Famille Polyester, Epoxy Cuisson Température ambiante (Bas Tg), Epoxy cuisson Haute température (Haut Tg), … Ames : Mousses (PS, PVC, PET, Acrylique, PU, Phenolique…), Nid d’abeille Thermoplastique (Polypropylène …), Balsa, Nid d’abeilles Nomex (Aramide/résine phénolique), Nid d’abeille Aluminium, … On distingue les matériaux composites monolithiques des matériaux sandwich. Les premiers sont simplement constitués de fibres (verre, carbone, autre) et de résine (Thermodure par exemple Epoxy ou Thermoplastique par exemple Polyester), alors que les seconds se caractérisent par deux peaux réalisées en matériau composite composées également de fibres et de résine, et d’une âme (balsa, mousse, nid d’abeille…) caractérisée en ce que son épaisseur est plusieurs ordres de grandeurs plus importantes que les peaux. Cette épaisseur n’engendre que peu de masse supplémentaire, mais apporte des propriétés hors plan considérables. Voici une idée des capacités d’un matériau sandwich en comparaison avec son homologue monolithique. Très synthétiquement, l’avantage du sandwich sur le composite monolithique est un gain de masse sur des pièces qui travaillant essentiellement hors de leur plan. Par exemple, une poutre sandwich encastrée soumise à un effort vertical du haut vers le bas à son extrémité verra sa peau supérieure travailler en traction (sollicitant principalement la fibre de ces plis) alors que sa peau inférieure travaillera en compression (sollicitant majoritairement la résine de ces plis). La même poutre monolithique de même masse totale aura un comportement bien plus médiocre. L’épaisseur a joué son rôle (l’inertie peut se calculer pour s’en convaincre), et on met ici en évidence l’inutilité relative de la « fibre neutre » (celle du centre des plis monolithique) dans cette sollicitation. On montre ainsi par exemple qu’un tube monolithique d’épaisseur par exemple 5mm tiendra certainement les charges et déplacements demandés par son utilisateur, mais qu’un tube de même épaisseur en sandwich aura le même comportement mais de masse bien inférieure. Voici une idée des performances des différentes fibres en stratifié (alors que l’on trouve souvent des valeurs de fibres nues sans résine). A noter un coefficient de dilatation faible voire nul du carbone, très intéressant pour les photographes afin d’éviter un changement de mise au point pendant les variations de température de la nuit. Tissus et autre renforts Je pense qu’il n’est pas inutile de faire un petit rappel sur ce que l’on peut trouver en terme de renforts pour composite. J’ai vu plusieurs fois sur ce forum et celui d’en face des questions sur ce sujet. Pour faire simple, les matériaux de base sont des fils, eux-mêmes constitués de filaments. Ces fils sont ensuite mis en œuvre pour former les renforts. Ceux-ci se classent en plusieurs catégories, les plus courantes étant les tissus, les tresses, les multiaxiaux. Les tissus sont faits sur métier à tisser, et on peut les reconnaitre à ce qu’ils ont une chaine et une trame, soit deux directions de fils. Ces tissus se différencient par - leur masse au m² - leur armure, c'est-à-dire la façon dont ces fils sont entrecroisés - le type de fil utilisé Ces trois facteurs influencent les caractéristiques mécaniques du composite final, mais aussi la façon dont ceux-ci vont se comporter, c'est-à-dire leur facilité à être manipulé, placé en différentes formes (appelé drapabilité). Pour nous autres amateurs bricoleurs, c’est surtout le coût qui va guider notre choix. Si j’ai un conseil à donner, c’est de réfléchir à la masse totale des plis à stratifier, c'est-à-dire quelle épaisseur on veut. On reviendra plus loin sur les ordres de grandeurs qui me semblent bon d’avoir en tête. A titre d’exemple et à la grosse louche, compter 0,1mm pour 100g/m² de renfort en carbone. Une fois cette épaisseur donc masse surfacique totale de tissu déterminée, il suffit de choisir le tissu le moins cher pour atteindre cette masse totale. Si vous devez draper des surfaces compliquées, ne dépassez pas 200g/m², car le tissu pourra être plus difficile à déformer et à maintenir en place. Si vous n’avez que des surfaces planes ou simples, prenez le grammage le moins cher au Kg/m². Cela peut être deux plis de 200g/m², ou un seul de 400g/m². Attention, pour les puristes, je pourrai revenir sur ce point, c’est vraiment un énorme raccourci, mais cela peut aider les plus débutants à se lancer. En résumé, ne tenez pas compte des arguments de certains vendeurs sur « c’est du 3K et c’est mieux que du 6K », ou bien « c’est un sergé avec des meilleurs propriétés dans le plan qu’un taffetas etc. ». Même lorsqu’il y a (quelques fois) un fond de vrai dans ce genre d’arguments, nous sommes à des parsecs de devoir en tenir compte dans la construction de nos engins. Les propriétés des fibres seront de loin prépondérantes dans le résultat final, en tout cas tant que le bricoleur n’est pas entré dans d’autres considérations telles que simulations numériques de déformation de structure, d’optimisation des masse et de procédé de mise en œuvre. Voici l’ordre dans lequel un même tissu sera plus facile à difficile à déformer, mais sera aussi plus facile à manipuler (fils du bord qui se détachent, difficulté à maintenir le « droit fil »…) : - satin 5 (plus déformable) - sergé - taffetas ou toile (plus stable) Vous allez aussi trouver des renforts appelé Unidirectionnels (UD). Ceux-ci peuvent aussi également être tissés (mais aussi cousu ou tricoté), mais seule une direction (la chaine) est en fibre de renfort. La trame (le fil à 90° dans la largeur) n’a pour fonction que de maintenir les fils de renforts en place, et n’ont pas pour vocation à renforcer la structure. Ces renforts sont très utiles, et permettent d’exploiter au mieux les propriétés des composites en tenant compte la non isotropie possible du composite. Matériaux d’âme Je ne connais que très peu l’utilisation de mousse, mais on trouve assez facilement des pages web qui décrivent leur utilisation (voir pages web déjà citée de J .Civetta). A noter en ce qui concerne les nids d’abeille, qu’il existe une version spéciale pour forme courbe. En effet, un nid d’abeille à cellule hexagonale se plie en déformation anticlastique, c'est-à-dire en selle de cheval. En d’autres termes, vous ne pourrez jamais faire un tube avec un nida à cellule hexagonale. Pour cela, il vous faudra opter pour des cellules rectangulaires ou en forme de vagues. La photo ci-dessous vous montre les cellules hexagonales (bas) et des cellules rectangulaires (haut) aptes à être déformées facilement. Le Balsa est également très intéressant pour nous les amateurs. Voici un dessin qui montre la structure en alvéoles de ce bois aux remarquables propriétés. En résumé, un sandwich doit être conçu pour satisfaire aux critères structuraux de base suivants : - les peaux doivent être assez épaisses pour supporter les contraintes de traction et de compression - l'âme doit être assez résistante pour supporter les contraintes de cisaillement - l'âme doit être assez épaisse et avoir un module de cisaillement suffisant pour prévenir un flambage généralisé - l'âme doit avoir assez de résistance à la compression pour empêcher l'écrasement du panneau sous charge normale Inserts Il existe plusieurs types d ‘inserts. Ces pièces mises dans le sandwich permettent d’assurer différentes fonctions telles que des assemblages vissés. Il existe des inserts en thermoplastiques mais nous préférerons les inserts métalliques plus faciles à trouver ou même à se faire soi même. Quelques exemples : Les pièces ci-dessus ont l’immense avantage de se trouver en grande surface ou magasin spécialisé de bricolage. La résistance à l’arrachage de ces inserts est fonction de leur forme, diamètre, etc, mais peut être assez grande si ces pièces sont utilisées à bon escient. Par exemple, et ceci est vrai spécialement pour les sandwichs avec âme en mousse, il est préférable d’insérer ces pièces dans des « blocs » à intégrer dans l’épaisseur du sandwich, afin que les efforts sur l’insert soit repris sur une âme plus résistante à l’arrachement, et sollicite les peaux sur une surface importante. Ces « blocs » pourront être par exemple en bois (pin, balsa, voir photo). L’insert pourra être collé, le bloc étant lui aussi collé à l’âme. Un insert ne doit pas être mis tel quel dans l’âme surtout lorsque celle-ci à un module de cisaillement hors plan faible (cas des mousses). Il est aussi possible d’insérer une pièce avec un épaulement important sous une peau et faire traverser une partie plus fine de l’autre coté de l’âme. Cette méthode est possible mais ne doit être utilisé que lorsque l’on connaît le sens de l’effort. Celui-ci devra évidemment s’appliquer de telle façon à solliciter l’épaulement en compression sur la peau. Dans le cas de forces tantôt en compression sur une peau, tantôt sur l’autre, il existe des pièces ressemblant à des « vis de reliure » (à chercher sur les moteurs de recherche). Le must, pour les plus courageux, reste bien-sûr de se faire ses inserts en Alu sur mesure en fonction de l’épaisseur de son âme et de ses peaux, et de l’anodiser si utilisation de carbone (voir corrosion galvanique ci-dessous). Corrosion galvanique des métaux par le carbone L’association particulière du carbone avec des pièces métalliques peut engendrer un phénomène de corrosion galvanique. Celui-ci se traduit par la détérioration de la pièce métallique (poudre blanche) et est d’autant plus marqué que les deux éléments sont éloignés l’un de l’autre sur l’échelle galvanique. L’aluminium est ainsi particulièrement connu pour se détériorer au contact du carbone. A noter que la présence d’eau, qui plus est salée, accélère nettement le phénomène. La solution la plus simple consiste alors à isoler le métal en contact avec le carbone. Cela peut se faire en intercalant un pli de tissu de verre entre les deux matériaux lorsque c’est possible, ou en traitant le métal par anodisation. Ces solutions ne sont à envisager que lorsque le métal rencontre réellement le carbone (perçage, inserts sur renforts secs avant imprégnation…), pas lorsqu’il est simplement en contact avec une surface carbone/epoxy (présence de résine isolante en surface). Ce post traite notamment de la chose. Le graphique de l’échelle galvanique que j’avais mis à l‘époque a disparu du post, mais en voici un autre. Structure Aux critères matériaux s’ajouteront ceux de la structure à proprement parlée. Les plus fous ou les plus patients (dont je suis) pourront, afin de faire durer le plaisir ajouter un critère de compacité dans la conception de leur structure afin d’augmenter la transportabilité (et la complexité !). Il faudra néanmoins faire attention à ne pas grever la contrainte masse et tenue/répétabilité des réglages notamment de collimation dans le temps. Nous n’aborderons pas ici le cas de l’allègement d’un autre organe principal, et pas des moindre, quelques fois même le plus lourd de tous les éléments, le(s) miroir(s) dans le cas de réflecteurs. L’avenir nous dira si on y reviendra dans quelques années… L’utilisation des composites en général a souffert et souffre toujours d’un mimétisme avec les métaux. Beaucoup de structures, même parmi les plus complexes et récentes, ne sont que des copies fibre/matrices à peine déguisée de constructions métalliques. On appelle ça le « Black Metal ». Toute la difficulté pour l’amateur désireux de sauter le pas dans le monde des composites est de s’affranchir de cette route toute tracée. Quoi de plus naturel en effet que de dupliquer une conception métallique existante avec un matériau offrant par simple remplacement un gain de masse conséquent ? Ayant cela en tête, l’astronome constructeur amateur intrépide pourra profiter pleinement d’une des armes maitresses du composite : l’intégration de fonctions. Cette notion est en fait plus innée qu’il n’y parait. On a tous en nous les principes d’assemblage vis/écrou, rivets, clous, etc. En réalité, le composite permet si on s’en donne les moyens (pas seulement financier, mais de motivation personnelle et de patience aussi) de s’affranchir de tout ceci et de concevoir une structure « toute intégrée » comme un enfant non pollué par les conceptions d’adultes pourraient le dessiner. Pour l’exemple, je ne peux que me référer encore une fois aux superbes réalisations de Jacques Civetta, qui démontrent clairement ce principe. Il n’a suffit que d’une seule pièce sans assemblage pour assurer plusieurs fonctions : support barillet, support secondaire et support PO. Un autre bon exemple est un ce tube, intégrant un méplat sur lequel sera fixée la monture. Il sera ainsi inutile de rajouter des anneaux qui ne feraient qu’augmenter la masse embarquée. C’est ce genre d’avantage des composite qui permet à une structure d’être allégée au maximum, car évitant les assemblages couteux en temps et en « surmasse ». Un moyen intermédiaire possible est le collage définitif, qui s’avère pour être honnête quelques fois plus pratique pour de multiples raisons. J’entends par là la réalisation de plusieurs sous-ensembles et d’un assemblage par collage des éléments distincts. Une particularité des matériaux composites - Isotropie Les métaux si l’on généralise, ont des propriétés sensiblement équivalentes dans toutes les directions, on dit qu’ils sont isotropes. Lorsque ces matériaux sont utilisés dans des pièces de structures, le concepteur ne profite des propriétés de son matériau que dans certaines directions sans profiter de l’isotropie de son matériau en tout point de sa pièce. Les matériaux composites tirent leurs propriétés de l’association d’un renfort et d’une résine. Si l’on peut considérer que ce second ingrédient a bien des propriétés égales en toutes directions, ce n’est pas du tout le cas des renforts. Ils sont pour la plupart plan, et leurs propriétés sont liées aux orientations des fils qui les composent. Un des avantages des composites est ainsi de pouvoir profiter de ces orientations pour concevoir la pièce en conséquence. Ce peut être un avantage, mais aussi un inconvénient, les propriétés « en épaisseur » pouvant être difficilement importantes. La conception des structures devra donc idéalement tenir compte de cette non isotropie, en adaptant les drapages des renforts ainsi que leur nombre à la charge ou au déplacement maximal souhaitée. Dans nos cas, on peut par exemple renforcer des parties chargées dans une direction par un ou plusieurs plis de renforts unidirectionels sans ajouter de masse inutile en prenant un tissu équilibré, dans lequel les fibres à 90° de la sollicitation principale n’auraient pas été du tout sollicité. Ceci est bien sûr vrai dans le cas des composites monolithiques ou sandwich. Les règles de base d’une conception optimisée (« best practice ») Cette partie est faite pour les concepteurs désireux de partir sur de bonnes bases ou d’optimiser leur design. Suivre ces quelques règles peut permettre d’éviter certain problèmes. Toutes ne sont pas complètement indispensables, mais toutes sont fondées. Je pourrai, pour ceux qui le veulent, donner les raisons de chacune de ces lignes Ayant également le paragraphe ci-dessus en mémoire, on peut très succinctement donner les règles suivantes: - Essayer d’avoir une structure symétrique, c'est-à-dire un empilement qui utilise des plis de même orientation de part et d’autre du centre de la pièce - Utiliser une grande fraction de plis à +/-45° sur les zones soumises à cisaillement (torsion…) - Utiliser une grande fraction de plis à 0° sur les zones soumises à chargement dans cette direction (se comprend bien intuitivement) - Utiliser le drapage 0/90 - +/-45° (un tissu à 0° et le suivant à 45°) dans les zones « classiques » soumises à des sollicitations nécessitant un matériau quasi-isotrope - Minimiser les concentrations de contraintes en renforçant les zones fragiles (cela peut se savoir plus ou moins intuitivement ou en utilisant un logiciel de simulation numérique) Que pouvons-nous faire, nous les amateurs ? On s’aperçoit que bons nombres des caractéristiques du cahier des charges énoncé au début ont des points communs avec d’autres domaines que l’astronomie instrumentale, comme certains secteurs industriels, le sport de compétition, ou l’aéronautique. Les matériaux en questions (composite et sandwich) sont ainsi utilisés dans ces domaines depuis parfois plusieurs dizaines d’années. C’est donc tout naturellement que dernièrement des sociétés tels qu’ ASA http://www.astrosysteme.at/eng/hot.html en Europe, ou Dreamscopes http://www.dreamscopes.com aux Etats-Unis ont commencé à proposer des instruments à base de composite et de sandwich utilisant des techniques déjà éprouvées dans ces domaines hors astro. Face à ces sociétés offrant du matériel haut de gamme à des prix souvent dissuasifs, que peut-on, nous les amateurs, espérer développer de nos mains ? Le but de ce post n’est pas de faire une liste exhaustive des matériaux disponibles sur le marché, ou de décrire toutes les possibilités de mise en œuvre. Il est évident que le prix des matériaux et des périphériques nécessaires à la réalisation des pièces va grandement influencer le choix du bricoleur. En fonction de ce critère de coût, il conviendra à chacun de savoir où il veut mettre la barre en termes de performance, et voir ce qu’il a à gagner à faire soi-même son réflecteur. Les motivations peuvent être uniquement financières, mais sont à mon avis aussi voire quelque fois surtout de l’ordre de la passion et de la satisfaction du « fait maison ». En pratique, ceux qui comme moi se lanceront vont peut-être s’apercevoir que l’on atteint vite une limite financière également, car qui dit intégration dit complexité des moules et outillages à mettre en œuvre. C’est là que l’amateur devra se creuser la tête pour faire baisser les coûts de ce qui n’est au final pas sur la structure… Des exemples réalisés ces derniers temps, en attendant la suite… Afin d’illustrer tout ceci, et en préparation à la réalisation de mon Astrographe, j’ai réalisé quelques éléments simples de démonstrateurs qui ont servi à valider les principes de mise en œuvre de certains de ces matériaux J’ai ainsi pu me rendre compte des difficultés et des écueils qu’il me faudra éviter lors du passage à la construction proprement dite. Les matériaux alors en ma possession (chutes) étaient des tissus de carbone de 300g/m² équilibrés (c'est-à-dire 150g/m2 dans une direction 0° et autant à 90°), de la résine polymérisable à l’ambiante et du nid d’abeille Nomex de 8mm d’épaisseur. Voici la liste du matériel et des périphériques nécessaires à la réalisation des démonstrateurs ci-dessous. Les prix sont disponibles sur les liens des fournisseurs donnés plus bas. - Pompe à vide ou pompe de frigo trafiquée - Connecteur vide - Tuyau pour le vide - Pinceaux - Rouleaux débulleurs (ou « ébulleurs » selon les régions) - Mastic - Scotch - Plaque de verre ou tout autre matériau non poreux - Bâche à vide - Film ETFE ou cire de démoulage - Tissu d’arrachage (« peel-ply », non indispensable, mais peut-être utile) - Ciseaux - Cutter plat et circulaires - Papier essuie-tout - Blouse - Gants étanches - Solvants pour nettoyage - Balance de cuisine (à ne pas remettre dans le placard au dessus de l’évier après usage…) - Vernis et autre ustensiles pour aspect de surface (mais quand on en est là on est content…) - Moule ou tôles pliées en tout genre, c’est là que ça devient drôle… - … J’ai évolué en plusieurs étapes, et je suis loin d’avoir fini, il faut dire que je me suis un peu compliqué volontairement la vie avec la contrainte de compacité, mais ça m’amuse… Il est d’ailleurs possible que j’enlève cette contrainte si je vois que cela me complique trop la tache. Etant donné que je n’en verrai probablement pas le bout avant plusieurs mois/années, je vous livrerai les étapes au fur et à mesure de mes avancées. Voilà où j’en suis aujourd’hui. Validation 1 : Plaque plane simple Validation 2 : Simple courbure (Equerre simple) Validation 3 : Simple courbure : Tube D300mmxL400mm Validation 4 : inserts (indispensables à priori au moins pour l’attache du tube à la platine de la monture dans le cas d’instruments pour la photo, mais cela peut servir à différents autres endroits, y compris pour les Dobson de voyage utilisés en visuel) Validation 5 : Coin de malle, toujours en nida, mais une version monolithique plus fine mais un peu plus lourde sera peut-être utilisée au final. Première pièce effectuée sans mise sous vide, avec fabrication d’un moule contre moule. Photo comme d'habitude sortie d'atelier, sans aucune finition ou ponçage. Exemple de mode opératoire pour réaliser une plaque simple avec la méthode d’imprégnation manuelle 1) Découper vos deux morceaux de tissus (un par face du sandwich) à la taille finale désirée augmentée d’environ 5cm 2) Découper votre nida (ou mousse) à la taille voulue augmentée d’environ 5cm 3) Préparer votre mélange Résine + Durcisseur dans un pot lisse 4) Disposer un film ETFE ou de la cire de démoulage sur une plaque en aluminium ou une vitre assez épaisse, de telle sorte à ce que la zone protégée dépasse largement de la zone qui verra la résine 5) Déposer le premier pli de renfort sec sur la zone protégée (film ou cire) 6) Imprégner ce premier pli avec votre mélange résine + durcisseur (sur la forme ou à part selon la tenue du renfort une fois imprégné. Pour ce faire, badigeonner le pli avec la résine au pinceau, et appliquer le rouleau débulleur jusqu’à ce que le pli ne montre plus de zones sèches. 7) Déposer l’âme 😎 Imprégner le deuxième pli avec votre mélange résine + durcisseur directement sur le matériau d’âme 9) Déposer un cordon de mastic autour de la plaque, en prenant soin de laisser la totalité du film à l’intérieur de la surface dans le cas de l’utilisation d’un film de démoulage 10) Découper un morceau de bâche à vide dans lequel vous disposez le connecteur à vide relié à la pompe 11) Déposer la bâche à vide sur votre pièce et collez là au mastic en prenant soin de ne pas créer de zone de passage d’air 12) Vérifier le bon niveau de vide (manomètre pratique à cette occasion) 13) Défaire les plis de bâche au cas ou vous en apercevez en relâchant le vide par intermittence (ou jouer avec le tuyau en le pinçant pour faire retomber le vide) 14) Laisser la résine polymériser (entre 4 et 8 heures selon la référence et la température) 15) Couper le vide 16) Débâcher 17) Détourer la pièce à la scie circulaire diamantée à eau ou avec une simple scie à bois en se protégeant des poussières avec un masque et en arrosant d’eau 18) Finition : vernis PU ou brut Exemple de mode opératoire pour réaliser un tube avec la méthode d’imprégnation manuelle avec un tube carton 1) Choisissez un tube carton au bon diamètre et à la bonne longueur 2) Enveloppez le de film de démoulage en prenant soin de bien le tendre, sans plis 3) Découpez ses plis de carbone et son nida. Les plis de renfort devront être plus grand d’environ 80mm de la circonférence. Attention, un des deux plis sera plus grand (rayon extérieur). 4) Le nida sera coupé de préférence en biseau afin d’éviter tout problème de fente à la jonction. Ceci est d’autant plus vrai que le diamètre du tube est petit. 5) Préparez le mélange résine durcisseur. Comptez environ 40% à 50% de résine en masse pour le composite final, l’optimum étant à 35%. Toute résine superflue ne sera que de la masse inutile. Utilisez un récipient de préférence sans aspérités. 6) Imprégnez au pinceau puis au débulleur. Insistez bien dans toutes les directions 7) Enroulez votre tube sur le premier pli de renfort préimprégné (le plus petit). Si vous comptez mettre des sones renforcés en bout, faites le maintenant. Ceci peut par exemple être utile si vous désirer attacher des pièces mécaniques au tube aux extrémités. Les inserts sont bien sûr aussi possible (voir ci-dessus). 😎 Prenez soin de soigner l’alignement des bords et d’éviter la distorsion des fils et rabattez le bout du tissu en le plaquant avec le débuleur sur lui même. Il tiendra alors en place par sa propre pégosité (tack). 9) Placez le nida autour du premier pli. Afin d’éviter qu’il ne se déroule, utilisez du ruban adhésif le plus fin possible. Celui-ci sera noyé sous le pli supérieur et n’aura pas d’impact visible sur les propriétés mécaniques du tube. Ne pas tout de même en mettre trop, mais suffisamment pour que le nida ne fasse pas de bosse. Ceci facilite très efficacement le placement du second pli. Procédez ensuite comme précédemment, et prenez également soin de ne pas créer de poches d’air, en les marouflant avec le rouleau débulleur. 10) Préparez votre sac à vide 11) Tirez le vide en prenant soin que le sac ne fasse qu’une ligne sur le tube afin de ne faire qu’un pli de résine qu’il suffira d’éraser après cuisson. 12) Après cuisson (à température ambiante c’est plus simple si vous avez choisi la bonne résine), découper le sac. 13) Le sac n’a fait qu’un petit pli à l’endroit déterminé en 11) 14) Vous avez votre tube sandwich prêt, mais il reste à éliminer le tube carton 15) Placez du ruban adhésif blanc sur les deux extrémités afin de délimiter la zone de coupe. A l’aide d’une scie égoïne, et une fois muni d’un masque respiratoire, découper le long du ruban. 16) Plongez le tube ainsi découpé dans l’eau pendant un bonne demi-heure et autant de fois que nécessaire si les étapes suivantes vous paraissent difficile. Pas de crainte d’humidifier le nida, les cellules du nida sont étanchées par le pli de carbone cuit. Arracher par bout le carton rendu très fragile par sa période dans l’eau. 17) Votre tube est presque prêt, il suffit d’enlever le film de démoulage mis à l’étape 2) 18) Votre tube est fini. Les extrémités peuvent être recouvertes par diverses pièces ou par une couche de préimprégné à éraser après cuisson. Fournisseurs Voici une liste non exhaustive de fournisseurs de matériaux tels que décrits ci-dessus. Vous pouvez trouver leurs catalogues en ligne en recherchant leurs noms sur les moteurs de recherche: SF Composites Polyplan Sicomin COS Outillages Atelier Du Composite Composite Solutions MAP Yachting (les rois du coating) Esprit Composite Jenny&Co Neovents Power Composite Havel Composites Discount Composite Espace Modele (modélisme avec une partie composites) Pyrennes Modeles (modélisme) Mots clefs Pour plus de recherches sur le sujet, les mots clefs sont : composite carbone, nid d’abeille, honeycomb, fasteners, inserts, sandwich structure, skin, core, galvanic series A travers ces quelques paragraphes, j’espère vous avoir convaincu que les seules limites qu’ont les astronomes amateurs dans l’utilisation des matériaux composites et sandwich sont leur imagination…une bonne dose de courage et un peu de moyen financier. Amicalement, JMarc -------------------------- Newton D410 / F1610 corrigé ----------------------------- Design possible (à murir…) Il sera dessiné prochainement pour intégration des éléments (barillets etc. le plus finement possible). La partie noire est un méplat pour s’affranchir de colliers. La partie araignée est à revoir. barillet Il sera intégré à la structure par-dessous, avec démontage possible une fois le télescope pointant au zénith. Son design est indépendant de celui du télescope et peut donc démarrer. Il sera sur rotule afin de maintenir une mise au point fixe indépendamment du réglage de collimation. Une question importante reste en suspend, à savoir un possible problème d’astigmatisme lorsque le télescope sera sur un seul point d’appui proche de l’horizontale et jusqu’à environ 30°. Je regarde les possibles solutions. - Septembre 2014 - Maintenance pour problème d'affichage - Passage d'Imageshack à un hébergeur personnel - - Avril 2020 - Maintenance: remise en place des figures ayant disparues
    1 point
  19. La nébuleuse du Chien courant ! Situées dans le bras de Persée de notre Galaxie, la nébuleuse du Cœur et celle de l'Ame sont deux nébuleuses brillantes, mais invisibles à l'œil nu, dans une région de la galaxie où l'on trouve beaucoup d'étoiles en formation. IC 1805 en haut (la nébuleuse du Cœur) est parfois appelée « nébuleuse du Chien courant » à cause de sa ressemblance avec un chien lorsqu'on la regarde au télescope. IC1848 en bas (la nébuleuse de l'Ame) est également appelée nébuleuse du Fœtus. Tout en haut de l’image, au bout du Cœur, est la nébuleuse de la Tête de Poisson (IC 1795) Les nébuleuses en émission sont constituées de nuages de gaz (neutre ou ionisé) émettant de la lumière dans différentes couleurs. Les étoiles jeunes et chaudes, qui se trouvent dans les nuages, produisent des photons de haute énergie. Ce rayonnement intense excite les atomes du nuage, qui émettent à leur tour de la lumière (photons). Ces nébuleuses se situent entre les constellations de Cassiopée et Persée, à gauche du Double Amas de Persée. Sa localisation officielle est toutefois dans la constellation de Cassiopée, qui fut reine d’Ethiopie. Photos prises le 14 septembre 2023 à Ambeyrac (12) – Canon 40D défiltré partiel avec objectif 70-300, focale à 168 mm, f/5.0 sur monture StarAdventurer (sans goto ni autoguidage). 127 poses de 114 s – ISO 1600 – 25 DOF – Siril et Toshop. (cliquez sur l’image pour voir la full)
    0 point
  20. Je viens d’acheter le MeMstar pour une aide au pointage quand je pratique l’astronomie dans mon petit village à SQM 19.80. Et je constate qu’il fait parfaitement le job. J’avais des séances d’une heure ou deux, et là le push to me trouve rapidement les objets là où je ne cherchais pas par manque d’étoiles. Je fais de l’astro avec une bande de copains, les RAGBR (RAGBR - RAGBR) et les dobsoniens sont très intéressés par ce petit boîtier. Une seule chose semble manquer à ce bel objet ce sont des catalogues d’objets ARP, HCG ou Abell. Mais cette absence de catalogue pourrait être comblée par l’entrée des coordonnées des objets. Est-ce que, sans faire appel systématiquement à SkySafari, il serait possible de rentrer manuellement les coordonnées des objets comme il est possible de le faire avec les coordonnées GPS ? Il me semble que Sixela ou LeDen avaient posé la question plus haut, et cela me semble être une amélioration pertinente de ce push to.
    0 point
  21. Une bonne monture est essentielle en effet. J'ai acquis pour ma lunette qui était sur eq 2 une monture super Polaris d'occasion ça a changé ma vie. Mais je ne saurais quoi te conseiller, ni ce que vaut la monture eq 3 de Omegon. Mais à mon avis change juste la monture (et éventuellement le trepied parce que les trépieds alu bof bof...)
    0 point
  22. Là je crois qu'il faut l'écrire en un seul mot 😂
    0 point
  23. Bonjour ! Pourquoi ne pas commencer le ciel profond avec ce télescope ? À cause de la pollution lumineuse ? Tu ne peux pas dire que tu arrives aux limites de son utilisation si tu n'as vu que Saturne ! Ah, j'ai déjà connu ça (et il ne s'agit pas de vibrations, juste de l'image qui tremble à cause de la turbulence). Il faut observer Vénus le plus haut possible, quitte à ce qu'il fasse jour. D'ailleurs devant un ciel diurne elle est moins lumineuse et on peut mieux la détailler. Pour Vénus au matin (comme en ce moment), le truc est de la repérer au crépuscule (facile à l'œil nu) puis de continuer à la suivre au télescope (ou au chercheur) même si on ne la voit plus à l'œil nu. Est-ce que tu classes ton 150 mm dans cette catégorie ?
    0 point
  24. Bonjour, Il est déjà possible d'envisager pas mal de cible en ciel profond avec un 150/750. Si ce sont les vibrations qui sont rédhibitoires, il faudrait peut peut-être voir pour remplacer uniquement la monture et avec ce budget et si l'occasion ne rebute pas, il y déjà de quoi faire. De plus c'est un tube souvent utilisé pour la photo, en débutant en tout cas. D'autres avis vont certainement arriver. Bonne réflexion. Adrien
    0 point
  25. Salut et merci pour ton passage ! ( et le remède de grand-mère 😉👌). J'avoue qu'à défaut de beau temps quelques coups de scie font passer le temps ( et quand le Strock sera fini on sera reparti pour 6 mois de pluie minimum 😅)
    0 point
  26. Escapade espagnole en vue de l’éclipse solaire de 2026 C’est le vendredi 9 juin, à 5h15 du matin, que nous décidons de prendre la route vers l’Espagne avec Denis, Joël, Chara et moi-même, afin de faire du repérage pour l’éclipse solaire totale de 2026. La zone de centralité allant d’ouest en est, d’Oviedo à Castello de la Plana, est visible sur la carte ci-dessous. L’éclipse totale se verra sur la zone entre les traits bleus, le maximum étant sur la ligne rouge. La préparation consiste à contacter tous les campings présents entre Burgos et Soria, lieux les plus proches de Bordeaux en terme de kilomètres routiers, en tentant de se rapprocher le plus possible de la ligne rouge. Le premier à nous répondre est le camping el Concurso près d'Abejar, à gauche de Soria. Les autres ont répondu un peu plus tard. Partis de Bordeaux en ligne directe par l'A63, il nous faut deux heures pour atteindre la frontière à Irun (Behobi) au Pays Basque. Une fois la frontière franchie, première pause à 7h15 pour un café et un changement de conducteur. Puis nous prenons la direction de San Sebastian car, ma première idée est d'aller à Burgos et de redescendre vers Soria. Cependant, le mail du camping d'Abejar me parut tellement sympathique que je décide qu'ils auraient la primeur de notre visite. On décide donc de dévier vers Logrono dans la région La Rioja. Puis direction Soria en Castillon-et-Leon avant de bifurquer juste avant vers la gauche en direction d'Abejar. A 9h45, nous faisons une halte dans une station service... la voiture a faim ! Puis nouvelle halte à 11h30 pour une pause café et casse-croûte. La région est très vallonnée, on a l'impression de monter et descendre en permanence. Denis est gêné car ses oreilles se bouchent. Nous passons je ne sais combien de tunnel dont le plus long fait 5 km de long. Nous montons jusqu'à une altitude de 1.700 mètres pour tomber sur des travaux de réfection assez importants sur des routes de stations de ski. Un ouvrier nous arrête et nous parle en espagnol. Il ne parle ni anglais, ni français. Je tente d'utiliser mon traducteur sur le téléphone, mais à cet endroit, pas d'internet. Notre premier contact avec un Espagnol et la barrière de la langue s'impose à nous brutalement. Mais l'ouvrier finit par nous faire comprendre avec des mots simples et des gestes, que la route était en travaux sur une sacré longueur et qu'il faut rouler doucement. Après l'avoir remercier, nous repartons tout doucement... impossible d'aller plus vite car, effectivement, la route est bien défoncée. De gros engins travaillent, parfois pour défoncer le bitume, parfois pour le refaire... et sur environ un kilomètre de distance. C'est avec soulagement que nous quittons cette zone bien chaotique et reprenons notre route. Peu de temps après, vers 12h30, nous arrivons au camping qui est assez simple à trouver. Pour moitié, il est rempli de mobilhomes et de caravanes qui stationnent à l'année. Certaines ont des auvents, la plupart des carports. Très peu sont occupés en ce début du mois de juin mais il y a quand même quelques vacanciers. L'autre moitié du camping se sépare en emplacement tentes et camping-car. Et puis, répartis ça et là, quelques bungalows en bois. Nous avançons vers l'accueil où une charmante jeune femme nous demande le but de notre visite. Joël, en utilisant la langue de Shakespeare, lui explique qu'on vient pour voir les logements que le camping peut nous proposer. Elle le comprenait mais on voit que son anglais est primitif. Je lui montre sur mon téléphone notre échange par courriel et elle semble nous remettre. Elle nous donne quelques papiers dont le plan du camping et nous montre deux rangées de bungalows tout au fond du site, du côté du camping appelé "le mirador". Elle désigne une dame qui va nous servir de guide pour aller les visiter. Nous grimpons alors en pente douce vers ce fameux mirador... quelques minutes de marche et voilà l'alignement des bungalows devant nous. Il y a en de plusieurs sortes mais ceux qui nous intéressent le plus, sont les 6 places. La dame ne parle ni anglais, ni français. Mais jusque là, nous n'avons pas beaucoup d'échanges verbaux, uniquement des gestes et des sourires. Elle nous fait visiter un bungalow qui nous convient parfaitement. Apparemment il y a en bien plus que ce dont nous avons besoin. Nous tentons de lui expliquer, via l'application de traduction, que nous souhaitons réserver pour dans 3 ans et lui en expliquons aussi la raison. Elle semble comprendre la démarche, nous dit que des observateurs d'étoiles viennent souvent chez eux car le ciel est très bon. La vue est imprenable ici, c'est vrai mais l'horizon ouest est bouché par de grands arbres. Alors elle nous montre un château d'eau au loin, plein sud, de l'autre côté de la route. Elle nous dit que c'est là que les observateurs des étoiles vont souvent. Puis un homme arrive en voiture. Il semble s'occuper de l'entretien. Mais en fait il s'agit du patron et, au miracle, il comprend un petit peu le français. Quand nous lui expliquons nous intention de réserver pour dans 3 ans, il nous demande de redescendre à l'accueil pour voir cela sur l'ordinateur. En quelques minutes, nous revoilà à l'accueil. Le patron nous explique en mi-français mi-espagnol qu'il peut faire la réservation. J'indique donc qu'il nous faut 7 bungalows de 6 personnes pour deux nuits, celle du mardi 11 et celle du mercredi 12 août 2026. Il faut répéter plusieurs fois, histoire de ne pas se tromper. Je lui tends une carte du club afin qu'il ait toutes les coordonnées. Il tente de nous expliquer que le prix indiqué aujourd'hui ne sera pas forcément le même dans 3 ans. Bien sûr on comprend. Il me tend alors un papier où notre réservation paraît en toutes lettres. Je l'avertis qu'il risque d'avoir d'autres demandes d'ici quelques mois pour la même raison. De ce fait, je souhaite payer un acompte et je dégaine la carte bleue. Mais il refuse. Il préfère attendre janvier 2026 pour ce genre de paiement. Par contre, il nous assure que les bungalows seront bien réservés pour notre groupe. Nous repartons rassurés concernant le logement. Maintenant il s'agit de voir où observer. Nous reprenons la voiture en direction de ce château d'eau. Il faut entrer dans le village d'Abejar et suivre le site touristique "Torre de Abejar". La route se transforme vite en chemin qui passe à travers un lotissement qui semble plutôt récent. On gare la voiture tout près du château d'eau. En allant vers l'ouest, nous constatons que la "Torre de Abejar" n'est plus que ruine éparse assez basse. L'image d'une ancienne tour se devine à peine. Par contre, de gros tas de bois sont entreposés de ci de là et quelques cabanons semblent être la demeure de meutes de chiens de chasses. Un homme arrive et commence à actionner la serrure d'un des cabanons. Avec Joël et Denis, nous l'approchons rapidement pour le questionner sur le lieu. Là encore, l'espagnol ne parle ni anglais ni français, alors nous dégainons l'application. Il est très accueillant et souriant, ce qui nous rassure sur la collaboration. On lui explique dans un premier temps ce que nous sommes venus faire ici. Nous lui demandons si le site est public ou privé. Il nous confirme que c'est bien un site public et touristique ouvert en permanence aux touristes, un peu comme le Mémorial de la Ferme de Richemont où nous observons habituellement. Après moultes remerciements, nous le saluons et il retourne aussitôt à ses occupations. De notre côté, nous faisons le tour du site et une fois derrière les tas de bois, on constate que l'horizon ouest est parfaitement dégagé. Quelques montagnes au loin mais rien de très haut ne seront pas gênantes. Avec l'application Stellarium qui s'adapte aussitôt au lieu, nous avançons le temps jusqu'au 12 août 2026 à 20h15. Nous sommes alors parfaitement rassurés... nous pourrons voir l'éclipse totale sur ce site. Nous continuons à explorer le plateau. Au nord, il y a le camping... on distingue bien les bungalows sous "le mirador". Ce site d'Abejar est l'idéal... nous n'avons pas besoin d'aller plus loin. A 14h15, nous commençons à avoir faim. Je vois sur Google Map qu'il y a une cafétéria juste en bas du village. Nous nous y installons à une table en terrasse car les chiens ne sont pas admis à l'intérieur. Joël et Denis entrent dans l'établissement pour faire leur choix. Puis, à mon tour, je vais passer commande. Au retour, quelques gouttes de pluie commencent à tomber. On se précipite alors avec nos couverts vers la terrasse couverte. A cette heure-ci, personne. Nous serons tranquilles. Nous prenons trois quarts heures pour nous restaurer tranquillement et refaire le point sur nos trouvailles en vu de l'observation de l'éclipse solaire. Un esquimau clôturera la pause. Nous repartons à 15h... nous avons 3h15 de route pour rejoindre la frontière française. Nous empruntons la nationale en direction de Soria, puis remontons au nord vers Pampelune. Nous quittons la Castille et traversons un petit bout de La Rioja où nous faisons la petite pause pour finir le thermo de café, donner la gamelle à Chara et changer de conducteur. Très vite, un panneau nous indique le changement de région... nous sommes en Navarre. Depuis quelques minutes, le paysage très vallonné a fait place à des étendues plutôt plates de terres cultivées entre blé et vigne. Au loin, des cumulo-nimbus gris nous montrent les voiles de pluie et des éclairs qui tranchent sur le fond sombre des nuages d'orage. Nous allons droit dessus, ce que nous confirment les voitures que nous croisons tous phares allumés. Et bien sûr, on n'y coupe pas. Très vite, nous nous retrouvons sous une pluie battante, éclairs et tonnerre se disputant la vedette. Nous réduisons la vitesse de 120 à presque 60 par moment... Cet épisode dure un petit moment, ce qui rallonge notre temps de route. Nous finissons par arriver à Pampelune et, très vite, tout proche de la frontière française à Behobi, un village "ventas" proche d'Irun. Il est presque 19h. Nous décidons de faire une pause repas. Mais avant, nous profitons des magasins encore ouverts pour acheter quelques spécialités du coin. Pour le dîner, nous allons chez Sergio, une petite brasserie que nous connaissons et où on mange bien et vite. A 20h15, nous voilà à nouveau en voiture... il nous reste deux heures de route qui seront faites d'une traite jusqu'à Bordeaux. Nous refaisons le plein de diesel au niveau de la Rocade et continuons sur l'A62 pour rejoindre la maison à quelques minutes. Joël y retrouve sa voiture et nous quitte avec la promesse de se revoir dès le lendemain pour une partie de pétanque et notre sortie astro. C'est donc bien fatigués que nous repensons à ce périple de plus de 1.000 km en Espagne, nous remémorant cette escapade espagnole en vue de l’éclipse solaire de 2026, avec en poche la promesse d'un logement et d'un site d'observation pour la quarantaine de membres de notre club AG33. Ci-dessous la vidéo résumant le voyage :
    0 point
  27. Hello Joker! Mes félicitations et encouragements à moi aussi ... Bravo pour cette convalescence productive!!... A défauts de bons conseils pour ton Strock...mes conseils ( ex infirmière...) La tisane de fenouil pour la gastro.... Pour la flotte... c'est tout bénef pour bricoler....
    0 point
  28. ...Je peux m'engager à poster un encouragement par semaine (au moins) !
    0 point
  29. La pièce étant mansardée d'après la photo, s'il fallait le monter à l'étage ou s'il servait depuis un Velux ou la fenêtre, il ne doit pas être bcp usé...
    0 point
  30. Les encouragements c'est loin d'être inutile, au contraire, alors merci à toi !😊
    0 point
  31. @nico1038 Merci beaucoup !! Ta version est vraiment sympas ! bravo ! Ca me conforte dans l'idée de reprendre le traitement de la base (je crois que je n'ai pas fait de retrait de gradient sur les brutes) Tu as fait le traitement avec pixinsight ?
    0 point
  32. bonjour une m42 sans poses courte dommage pour le cœur siril astrosurface 30 poses de 150s amitiés
    0 point
  33. C'est vrai que cela ne coûte rien d'essayer... Et on comprend très vite!!.... Passé la première impression " immersive"... l' image grumeleuse n' est pas très emballante...
    0 point
  34. Hello, quelques news de l'avancée des travaux : les octogones sont découpés, les vés de serrage des tubes également, ainsi que les facettes Petite remarque pour les vés de serrage : je les ai découpés dans les chutes de coupe des coins du carré qui a servi à faire les octogones ; ça passe tellement pile-poil que je me demande si les dimensions n'ont pas été calculées exprès !😮 Il me reste donc à coller ces fameuses pièces sur les petites facettes, mais là j'ai un gros doute. Comme il n'est pas précisé sur les plans où il faut les coller exactement par rapport au bord j'imagine qu'il faut faire un montage à blanc pour déterminer la position qui va bien ? Un peu comme ça : On est d'accord que le vé n'est pas à ras de l'octogone mais bien de la facette, et qu'il ne faut pas faire ça : ? Par contre j'ai un doute car sur certaines photos publiées j'ai vu les vés placés comme ça : avec un petit écart par rapport au bord, alors que j'aurais tendance à le placer comme ça : Bon je suis sûr que c'est évident mais je préfère demander avant de coller... Autres questions : j'ai reçu mon porte oculaire () : (pour info j'ai eu droit à 27 euros de douane, à payer au facteur le jour de la livraison, un peu dégouté mais bon tant pis j'allais pas le laisser repartir avec ...) et il va falloir que je perçe une grande facette pour le fixer. Sur les plans il est indiqué un trou de 42mm de diamètre. Ca me parait un peu grand sachant que le tube noir fait 37mm de diamètre (mesuré vite fait), et ça va me laisser les 3 trous de fixation à 2mm du bord du trou, ce qui me semble très proche. Par ailleurs j'ai vu des photos où une plaque en alu semble intercalée entre le PO et le bois, c'est obligatoire ? Bref je ne sais pas du tout comment monter ce truc ! 😅 J'attends donc des avis éclairés avant de faire quoi que ce soit.😊 Dernière info, j'ai ausi reçu mon miroir secondaire. J'ai finalement pris un Orion Optics chez Teleskop Express, version hilux 97%. J'espère que ce n'étaient pas ceux-ci qui posaient des problèmes... Voilà je suis un peu bloqué alors merci par avance à ceux qui pourront m'aider à poursuivre Alexis
    0 point
  35. Bonjour, Même avis que @'Bruno : "fais-toi la main" avec les oculaires fournis. Ça te permettra de voir ce que tu attendras d'autres oculaires ensuite (grossissement, champ...). Au-delà d'un certain grossissement*, tu ne vois pas plus de détails, tu les vois plus gros. Maintenant, en pratique, pour pouvoir grossir plus, il faut que de bonnes conditions soient réunies : instrument bien collimaté, et un bon ciel (turbulence, humidité...). Avec l'expérience, tu verras que, d'un soir à l'autre, la qualité du ciel peut tout changer. Et c'est aussi une affaire de goûts : certaines et certains préfèrent grossir beaucoup, d'autres non. Et ça dépend aussi de ce que l'on observe... N’oublies pas aussi qu'en grossissant, l'image est assombrie, et que le suivi est moins "facile"... Maintenant... pour avoir commencé l'astro avec un 114/900 sur monture brandiloquante, j'ai fait comme beaucoup (je pense) : un grossissement bien au delà des capacités de l'instrument (avec une barlow tout plastique, tant qu'à faire ) en visant la Lune. Le télescope n'a pas explosé, l'oculaire n'a pas fondu, je n'ai pas perdu un œil... c'est juste que l'image était dégueulasse (mais vraiment, hein ! ). Et je ne parle pas du suivi... * Concernant le grossissement résolvant, voir ces discussions : https://www.webastro.net/forums/topic/164199-calcul-de-grossissement/#comment-2552938 https://www.webastro.net/forums/topic/86240-article-les-formules-importantes-pour-lobservation-avec-un-instrument-dastronomie/page/2/#comment-1196883
    0 point
  36. très belle nébuleuse !! Bravo !
    0 point
  37. Merci pour vos messages. Bon avant le retour que je ferai sans problème, il faudra une météo plus clémente. Par ailleurs j'ai la certification APM (Wellenform ???? je sais pas) à 180X , qui stipule qu'ils l'ont validée avec un 3 MM sur une étoile artificielle, mais je souhaiterai la valider en réel avant la fin de la garantie. Donc , je vais leur demander quel oculaire ils ont utilisé (j 'espère qu'il sera à un coût raisonnable), et après je dois les commander puis attendre un ciel disons, correct. Pour une étoile à 117 je n'ai pas noté de souci , mais j'avoue que vu les conditions ça a été du vite fait. Pour ce qui est de Jupiter au 24, 10 puis au 4.7 mm, j'ai fait l'observation vers 22H30 donc Jup un peu bas , ciel tres 'humide', avec des lampadaires au mercure. qui ne s'éteignent qu'à 0h00. et c'était plus que correct! quelques turbulences dûes donc à une PL du niveau balieue parisienne,bien qu"anxieux de nature alors je suis plutôt optimiste vu les mauvaises conditions lors de cette visu faite dans la précipitation , c'est dailleurs la seule depuis que j'ai le matériel .... frustration.... Il est vrai que je penche pour l'ES 3mm , pas trop coûteux, et à priori de bonne réputation ... Je vous dirai ce qu'il en sera .
    0 point
  38. Tiens un autre Newton Meade 250 mm https://www.leboncoin.fr/sport_plein_air/2448464593.htm "Jamais utilisé". Dixit le vendeur. Je ne vois pas rouille, il est en à priori en meilleur état que celui que nous connaissons bien... Voir quand même les aluminures... 500 Euros. Une version Sonotube a priori vu l'épaisseur du tube optique Albéric
    0 point
  39. Bien joué Sauveur 😉 Sais pas quand je pourrais la faire celle ci.
    0 point
  40. C’est faux. Des moteurs sont restés allumés sur le booster après séparation du premier étage lors du dernier test. D’autres ont été rallumés après. Donc même s’il n’est pas revenu en un seul morceau, du carburant a bien été consommé pour le retour 🤓
    0 point
  41. Pour l'instant il me semble qu'elle n'a rien consommé pour son retour..
    0 point
  42. Salut, Je trépigne ! Je demande juste un carré de ciel bleu de 50° pendant 2 heures pour faire une MES et faire une courbe ! Pleeeaaase ! P****n on y croit ! 😅 a+ Serge
    0 point
  43. Hello... J' ai eu plus de chance hier soir en suivant le transit de Io, de 19h30 à 22h avec de très bonnes conditions de seeing... Ta mésaventure me rappelle furieusement la fois où j'ai fais de la route, pour arriver sous les nuages...je patiente une heure sans aucune amélioration...décide de rentrer...hésite au bout de 15mn de route, le temps semble se lever...et retour sous le ciel périurbain bien dégagé....😁 C'est sûr que quand on sort " l'artillerie lourde"... Bon rattrapage ce weekend !...
    0 point
  44. Salut, visiblement, tu t'es trompé de forum, tu confonds avec Astrosurf. Sur Webastro, il n'y a pas de pub à moins que cela ait changé récemment ?! Sur Astrosurf, comme c'est différent, son grand gourou supprime tous les posts qui parlent de arp83, mes clients ne peuvent même pas y montrer leur télescope. Bref, personnellement je n'y interviens plus depuis bientôt un an car d'autre trucs me dérangent. Hors sujet refermé... Si tu veux voir comment fonctionne la motorisation que j'adapte sur les dob, j'ai à la maison un 400 FD5 motorisé comme cela, je me ferai un plaisir de te montrer ça, tu sais où j'habite vu que tu es déjà venu chez moi 🙂 Fred PS : On va citer les collègues Français qui travaillent très bien : Stellarzac et SV montent des Stellarcat et Sud Dobson fait des tables équatoriales (d'ailleurs j'ai déjà été sollicité pour des tables et j'envoie les gens chez SD car je n'en fais pas). Il y a aussi Cédric Vicarini d'Astr Industries qui installe des Teen Astro sur ses dob.
    0 point
  45. Earth explorer n’est pas mieux que Google Earth. Dans le même genre il y a www.arcgis.com (cliquer sur l’onglet Map ensuite). Et en temps presque réel, c’est Sat24.
    0 point
  46. joli job, je pense que tu auras besoin de mettre une petite vis à bois dans les 2 extrémités, ça se décolle presque tout le temps à plus ou moins long terme et il est plus facile de le faire avant que ça se décolle. Yannick
    0 point
  47. Voici un premier traitement de 240 x 60" avec un Samyang 135 sur StarAdventurer Mini (donc sans guidage) 25DOF, pretraitement et empilement sur Siril avec la fonction Starnet. Etalonnage sur Photoshop + Topaz DeNoiseAI. 3 sessions dont une assez médiocre avec beaucoup de déchets dus à des nuages d'altitude. Je trouve le résultat honorable vu le temps total d'intégration ! Ce filtre promet de belles choses ! J'ai oublié de dire que c'est fait avec une ASI533 MC, gain: 200, T°: -10, Offset: 35
    0 point
  48. Salut, J'ai cette alternative a vous proposer et beaucoup moins cher : Vision Nocturne Manu
    0 point
Ce classement est défini par rapport à Paris/GMT+01:00
×
×
  • Créer...

Information importante

Nous avons placé des cookies sur votre appareil pour aider à améliorer ce site. Vous pouvez choisir d’ajuster vos paramètres de cookie, sinon nous supposerons que vous êtes d’accord pour continuer.