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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 12/15/23 dans toutes les zones
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Bonjour tout le monde, Je suis tout nouveau en Astro (j'ai récupéré un vieux SkyWatcher 200x1000) sans monture et je me suis donc bricolé d'abord un support Dobson, puis devant le défilement dans le champ..., une table équatoriale. Comme j'ai beaucoup appris sur ce forum (merci !) je voulais vous en faire profiter, même si la video sur Youtube et les pièces sur Thingiverse sont en anglais... Si vous êtes intéressés, je peux commenter ici et réponse à d'éventuelles question en français. Voici la vidéo pour la voir fonctionner: et tous les détails sur thingiverse https://www.thingiverse.com/thing:63622632 points
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En attendant que le beau temps revienne, je vous présente B33 dans les draperies de la nébuleuse IC434 en mode starless . C'est presque une aurore boréale interstellaire 🤣 : Antlia ALP-T Ha & OIII 5nm / Antlia Edge SII 4.5nm : 62x300s + 12x300s : ZWO Asiair Pro : Askar FRA600 f/3.9 : ZWO ASI2600Mc Pro : iOptron GEM45 : ZWO ASI290MM Mini & guide scope Omegon 50mm : Siril - PixInsight -Photoshop : env. Lyon : Bortle 6 : 15 et 18 janvier 20232 points
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Bonjour tout le monde, Avec deux copains du club astro nous nous sommes organisés une petite soirée observation, profitant des jours off entre congés ou férié Plutôt que d'aller sur le site habituel d'observation du club, je leur propose de leur faire découvrir mon site crête favoris, certes un peu plus loin mais il a le gros avantage d'être à 1000m d'altitude et dans un zone de très faible pollution lumineuse. Après vérification auprès des divers services météo, j'en arrive à la conclusion que "ça devrait aller" : les quelques gros paquets de nuages devraient disparaître en début de nuit et le vent du sud devrait caler. Ce dernier est donné pour 20km/h au village en contrebas, mais nous sommes sur la crête... J'encourage les copains à ne pas se fier aux 35 degrés ambiants chez nous et à venir équipés 😄 le seeing lui devrait être excellent, annoncé entre 0,65" et 0,85". Je vous passe l'installation, rien que du classique. Je profite d'être sur place une bonne heure avant les copains pour installer déjà le maksutov afin qu'il se mette en température gentiment. Les nuages se disloquent pendant que nous sifflons quelques bières, chips et prenons notre repas. Les copains sont venus avec leur matos astrophoto : newton 150/750 sur EQ5 goto pour l'un, Askar 108/600 sur EQ6 pour l'autre. Ils passeront pas mal de temps dans la soirée à optimiser / régler des problèmes avec le newton, problème dont la nature m'échappe totalement à moi pauvre visuelleux 😇 Un petit groupe de jeunes, d'une vingtaine d'années, s'est installé à côté de nous et crapahutent dans la montagne, font des photos, rigolent... Au bout d'un moment, l'un des trois vient nous voir un peu gêné et nous demande "Dites, on veut pas vous embêter ou quoi, mais quand vous aurez commencé à observer des trucs on pourra venir voir ?" C'est donc avec un grand plaisir que nous leur avons montré quelques beautés du ciel, moi à l'oculaire et le copain à l'ASKAR en live stacking. Ils étaient ravis et sont restés avec nous jusqu'à minuit ! Mais le ciel donc : et bien il était superbe ! ça faisait un moment que je n'y étais pas retourné et j'avais presque oublié le nombre d'étoiles que l'on voyait depuis cet endroit. C'en est presque déroutant pour le pointage tellement on en voit à l'oeil nu comparé à chez nous ! Du coup la soirée commence par le duo classique M81 et M82, dans la grande ourse. Les deux galaxies sont bien nettes et je m'attarde sur M82 en grossissant un peu. Il ne fait pas encore nuit noire mais des zones plus sombres sont bien visibles, la galaxie est très belle, je ne l'avais jamais vue comme ça avec mon mak. Je voulais ensuite pointer M101 mais ne l'ai pas trouvée. J'avais pourtant emprunté le viseur point rouge du copain (qui, effectivement, facilite grandement les choses) mais je soupçonne le ciel de ne pas être encore assez sombre. La Voie Lactée se détache parfaitement, telle une arche lumineuse traversant tout le ciel. Elle est somptueuse. Je pointe M8, la nébuleuse du lagon en plein dans le sagittaire. Facile : elle est visible à l'oeil nu ! Avec un grossissement de 47x son coeur brillant ressort parfaitement, les principales étoiles de la nébuleuse pètent superbement. Je passe quelques longues minutes à la détailler à 47x et à 80x. Je n'en verrai pas beaucoup plus et je pense qu'un filtre serait le bienvenu pour augmenter un eu le contraste. Je repère Véga au zénith et décide de jeter un coup d'oeil à M57, belle nébuleuse planétaire. Premier gros effet "Wow" de la soirée ! 😐 Elle est superbe dans l'oculaire à 80x et 140x. Je distingue même une très faible teinte verdâtre et des irrégularités dans l'épaisseur de l'anneau. A 140x de grossissement le contraste diminue mais elle reste bien visible et je prend un grand plaisir à la détailler. Malgré le vent qui souffle par petites rafales, la nuit est superbe. Nous profitons du ciel à l'oeil nu et aux jumelles et sommes gratifiés de superbes étoiles filantes tout au long de la soirée (surtout avant 1h du matin), dont une petite rafale de trois grosses étoiles filantes à 10s d'intervalle chacune, avec la même direction. Superbe !! Vient ensuite le moment de s'attaquer à quelques amas globulaires Au menu ce soir : M10 et évidemment M13. Je pointe le premier qui apparaît très fin avec des détails ciselés, avant d'aller chercher rapidement le second. Deuxième gros effet "Wow!" de la soirée !! 😮L'image est superbe dans l'oculaire et le nombre d'étoiles impossible à compter. Ces dernières sont parfaitement ponctuelles, les "filaments" d'étoiles semblent s'étirer à l'infini et j'alterne entre 80x et 140x de grossissement afin d'en saisir tous les détails. Le rendu est tout à fait comparable à ce que le dobson 400 d'un copain nous en montrait sous notre ciel de plaine. Du coup, il faut vraiment que je le fasse monter là haut un de ces quatre avec son 400 😇 L'heure s'écoule sans même s'en rendre compte quand un des copains réalise que Saturne s'est levée et qu'elle est déjà bien haute. Il est alors autour d'une heure du matin. 30 secondes plus tard, me voilà diriger le mak vers la géante aux anneaux. Et là, j'étais déjà jouasse avec les observations d'avant, mais je crois que j'ai atteins le paroxysme 😄 C'est pas compliqué, c'est - de loin - la plus belle Saturne que j'ai vu de ma courte vie d'astram. Les bandes de la planète son parfaitement visibles, ses dégradés de couleurs saisissants, la division de Cassini parfaitement nette... Je suis à mon grossissement max habituel, 280x, et le copain me prête son oculaire pour tenter un audacieux 380x... Quelle idée lumineuse il a eu !! Les détails nous sautent aux yeux encore plus clairement, Saturne occupe une portion énooooorme du champ de 82° et nous ne décelons aucune perte de contraste. L'atmosphère, déjà très calme, se fige par moment totalement pour quelques secondes... La géante gazeuse apparaît alors comme une de ces superbes photos que les astrophotographes postent ici ou là. Incroyable. Les nuances dans les anneaux sont infinies et par moment les anneaux extérieurs à la division de Cassini apparaissent moins "denses" que les anneaux internes (je ne sais pas comment mieux l'expliquer). Trois satellites sont dans le champ également, Titan et Rhéa d'un côté, Dioné de l'autre, mais clairement ils se font voler la vedette par leur planète mère 😍 Nous restons plus d'une heure et demie à contempler ce spectacle, à chercher à capter le moindre détail, la moindre nuance de couleur... C'est bouleversant d'observer ce monde distant de quelques 1,3 milliards de kilomètres avec autant de netteté. Entre temps, Jupiter a fait son apparition et bien qu'encore basse sur l'horizon nous décidons d'aller la voir. Elle était très belle, mais ce fut une semi-déception après le spectacle grandiose de Saturne. Le contraste était un cran en dessous (mais toujours au moins égal au meilleures nuits que j'ai eu chez moi !) et l'image était globalement plus agréable à 280x. J'ai passé un filtre bleu clair, qui m'a semblé améliorer un peu le contraste sur les bandes et surtout sur les circonvolutions de l'atmosphère, le long des zones de cisaillement des gaz. Nous avons aussi pu admirer un "lever de io" qui a fait son apparition surprise pendant l'observation... un spectacle toujours sympa et dynamique. Je décide de retourner voir Saturne un dernier coup avant d'aller me glisser dans mon duvet, c'est qu'il est déjà 3h du matin et que la journée a été longue ! Malheureusement l'atmosphère est moins claire et le vent forcit un peu, je n'insiste pas longtemps avant de rendre les armes, tout excité après ces superbes observations qu'il me tarde déjà de renouveler...1 point
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Hier soir il y avait une conjonction incroyablement rare : un ciel correct et du temps libre 😄J'ai décidé de ne pas la laisser passer même si je suis présentement bien malade : une petite soirée sur la terrasse s'impose ! En tout début de soirée, vers 19h, tandis qu'il fait encore bien jour mais que le soleil a disparu derrière la colline voisine, j'installe le maksutov sur la terrasse : monture grossièrement au nord, à peu près de niveau, ça suffira. Je tente de repérer Vénus avec mes jumelles, elle n'est pas encore visible à l’œil nu (le fond de ciel est encore trop clair) ... Après quelques minutes et en m'aidant bien de Stellarium mobile, j'y parviens, puis après encore quelques minutes de tâtonnement je la fais enfin apparaître dans le chercheur. L'exercice n'est tout de même pas facile sans aucun repère. Dès 140x de grossissement, la planète apparaît bien gibbeuse et sa phase nettement visible. Je passe rapidement à 270x et l'image danse un peu : normal, la planète est assez basse et la chaleur de l'après-midi ne s'est probablement pas encore totalement dissipée. Néanmoins, l'image est belle et je m'attendais à bien pire. Après quelques minutes à l'observer telle quelle, je passe un filtre violet n°47, comme conseillé dans le livre "Astronomie Planétaire". La perte de luminosité est considérable, mais vu la magnitude de Vénus ce n'est pas gênant. Par contre, l'image se stabilise bien (un peu comme l'utilisation du filtre orange sur Mars) et l'observation n'en est que plus agréable. Je reste un bon moment à l’oculaire et perçois des différences de contraste : la couleur de la planète n’est pas uniforme et je vois assez distinctement une bande plus sombre, quasi perpendiculaire au terminateur dans le tiers ou quart inférieur de la planète, chose qui semble totalement invisible sans le filtre violet. Je ne sais pas pourquoi, je m'attendais à quelque chose de riquiqui en pensant à l'observation de cette planète mais en fait c'est d'une taille à l'oculaire tout à fait appréciable. L’Autorité Suprême m’appelle par la fenêtre, il est temps de passer à table. Je laisse tout le bazar installé et prévois un petit tour dans le Cocher pour le dessert… Le dessert donc 😁. Je range les oculaires planétaires et sort directement le gros caillou, à savoir le 38mm/70°. Je pointe rapidement M44, l’amas de la Ruche dans le Cancer et ma foi je le trouve moins impressionnant qu’aux jumelles (Cf. ce CROA). Les 1,5° de champ de mon mak sont là un peu courts et avoir le double ne serait pas du luxe. Je l’abandonne donc rapidement et file vers le Cocher avant que celui-ci ne soit trop bas. Je trouve rapidement une nébulosité dans le chercheur et vérification faite à l’oculaire il s’agit de M36. L’amas ouvert est sympathique à observer mais je n’y décèle rien de particulièrement remarquable. Au bout de quelques minutes je cherche et trouve rapidement son voisin M37, et là le spectacle est tout autre ! Des milliers d’étoiles me sautent aux yeux, dont certaines très peu brillantes qui semblent former une trame autour et entre les étoiles de plus faible magnitude. C’est assez spectaculaire et me rappelle presque plus un amas globulaire qu’un amas ouvert. Je reste de longues minutes à le détailler, tantôt à 47x de grossissement, tantôt à 70x et c’est dans les deux cas un très chouette spectacle. Avant de ranger et d’aller retrouver mon lit, j’aimerais répondre à une question que je me pose depuis un certain temps : peut-on voir le Triplet du Lion avec petit télescope de 150 de diamètre ? Le Lion est alors bien levé mais les conditions sont loin d’être optimales : l’éclairage public ne s’éteindra que dans une bonne heure et demie, mes voisins ont toutes les pièces (donnant sur ma terrasse) allumées et un léger voile commence à faire son apparition. Tant pis, je tente quand même. Un rapide tour sur Stallarium pour me rappeler où se situe le Triplet (je savais que c’était au niveau d’une patte, mais je ne savais plus laquelle 😇), je pointe le chercheur et tombe pile dessus. Je distingue directement M65 et M66, qui m’apparaissent comme deux tâches floues oblongues typiques d’une galaxie dans un petit télescope. Par contre, ne trouve pas leur voisine, NGC3628. Je vérifie encore une fois sur l’appli à quel endroit elle est censée se trouver, repère ledit endroit à l’oculaire mais ne parviens pas à la voir. Ce n’est qu’au bout de quelques minutes que j’arrive à la percevoir en vision décalée, fine tranche se détachant à peine du fond du ciel. Avec sa magnitude surfacique de 12,79 je ne dois pas être loin de la limite de ce qu'il est possible de voir avec un diamètre 150 de toute façon. Malgré tout, vu les conditions d’observation assez médiocres, je suis satisfait et c’est (très) encourageant pour les sorties sous bon ciel qui ne vont pas tarder à commencer !!1 point
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En septembre 2023, lors de mes vacances dans l’Aveyron et aux RAAGSO (rassemblement de l’astronomie amateur dans le grand sud-ouest), au Camping du Causse à Ambeyrac, je me suis portée volontaire à la participation d’une expérience scientifique collaborative qui consiste à mesurer la magnitude d’une comète en approche de notre planète et de notre étoile, 103P/Hartley, alias Hartley 2. Pourquoi me direz-vous ? Je vous renvoie vers l’article de Ciel et Espace qui en parle bien mieux que moi : https://www.cieletespace.fr/actualites/mesurez-la-luminosite-de-la-comete-hartley-2 J’ai passé plusieurs soirées à faire des acquisitions mais entre les problèmes techniques et/ou météorologiques, je n’ai pu exploiter que trois séries de photos, représentant trois nuits au final. Les mesures ont été faites sur des poses brutes et déclarées à qui de droit. Je vous délivre ci-dessous les résultats traités et compilés en film et images. Canon 7D défiltré (avec correcteur de coma) au foyer d'une lunette 100ED sur monture Orion Sirius EQ-G motorisé (sans autoguidage ni goto). Photos prises dans la nuit du 8 au 9 septembre 2023 à Ambeyrac (12) 78 poses de 60 s – ISO 3200 – 25 DOF – Siril et Toshop – Camera RAW et VirtualDub. Empilée sur les étoiles (cliquez sur l’image pour voir la full) Empilée sur la comète (cliquez sur l’image pour voir la full) Photos prises dans la nuit du 9 au 10 septembre 2023 à Ambeyrac (12) 79 poses de 60 s – ISO 3200 – 25 DOF – Siril et Toshop – Camera RAW et VirtualDub. Empilée sur les étoiles (cliquez sur l’image pour voir la full) Empilée sur la comète (cliquez sur l’image pour voir la full) Photos prises dans la nuit du 14 au 15 septembre 2023 à Ambeyrac (12) 79 poses de 60 s – ISO 6400 – 25 DOF – Siril et Toshop – Camera RAW et VirtualDub. Empilée sur les étoiles (cliquez sur l’image pour voir la full) Empilée sur la comète (cliquez sur l’image pour voir la full)1 point
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Bonjour! Une belle période météo qui a le bon goût de se prolonger, avec une lunaison favorable, pour la recherche des objets du ciel profond... je n'ai profité que de deux belles nuits au mois de juin l'an passé pour découvrir les merveilles du Sagittaire , avec des conditions correctes d'observation. Une tentative au tout début du mois de juin cette année m'a plutôt déprimé, quand j'ai eu à l'oculaire une triste nébuleuse de la Lagune , toute palotte et délavée...😢 Et je décide que " je mérite mieux"!!!....mais il faut donc faire plus de route, pour s'eloigner au mieux possible du grand halo lumineux bruxellois... Une bonne heure de voiture , vers les Ardennes belges. m'amène à trouver un joli site assez bien dégagé , qui se mérite.... accès final via 500 mètres de route terreuse avec cratères lunaires... c'est ok en roulant doucement et la lunette 100ED est bien bordée et sanglée sur la banquette arrière dans son sac geoptik. (pas idéal par contre pour un télescope..) je m'installe, en appréciant le silence total de ce coin de campagne,la nuit tombe doucement, il faudra patienter avant d'espérer voir la voie lactée un 13 juin... Quelques passages de véhicules sur des routes proches en fin de soirée, pas d'éclairage public gênant ; deux lampadaires lointains s'eteindront de toute façon vers 23h30... La nuit s'epaissit, les amours rauques des chevreuils d'un petit bois voisin ont pris le relais des concerts batraciens du début du printemps. Je sursaute un peu au passage proche d'un grand oiseau de nuit... hululements lointains...la nature nocturne est à moi!.... J'ai décidé de privilégier donc la région du Sagittaire, et je suis surtout intriguée par une faible tâche blanche laiteuse , observée aux jumelles bas sur l' horizon , lors d'une soirée préalable de repérage. avec l'espoir que ce soit M 6 , un des grands amas ouverts au dessus de la queue du scorpion. En attendant la nuit la plus noire possible(vers 1h du matin ), je me fait un petit hors d'oeuvre de globulaires...( M 12, M5, M3,M13 et M92)... La voie lactée apparaît doucement,ainsi que le flocon lumineux du canard sauvage M11; je commence à distinguer deux bandes blanchâtres et avec petit tour d'inspection aux jumelles, le nuage M24, dévoile un fond un peu nébuleux, sous les " mouchetures étoilées"...somptueux! Comme tout devient plus facile avec un bon ciel!! Passage aux jumelles aussi sur M 51 et M104, galaxie du sombrero, qui file vers l'horizon ouest, elles sont bien visibles toutes les deux! C'est plutôt bon signe.. Je balaye maintenant l'horizon avec les jumelles pour retrouver ma tâche laiteuse...je n'ai pas trop d'espoir , vu la présence d'un horizon sud arboré.. Une fois repérée, il faut la retrouver dans le chercheur, moins lumineux que mes jumelles...je tâtonne, et j'y arrive!... je réalise que j'aurais dû abaisser le trépied de ma lunette! ...Je vais devoir observer sur la " pointe des pieds"...😉 Tant pis!... Je ne veux pas perdre ma précieuse tâche floue...et je passe à l'oculaire 24 mm.. C'est bien lui. !!...M6 l'amas du papillon !! Que je suis contente! .. je le reconnais, ayant bien potassé mon " Gilis", bible du ciel profond, en préparant ma soirée. Il n'est évidemment pas très spectaculaire à cette latitude, mais je suis heureuse de l' ajouter à mon tableau de chasse....( aux papillons...) Enhardie par cette belle découverte, pourquoi ne pas tenter M 7? Et là, c'est ma " nuit de chance".... Tâche blanche très vague plus bas juste au dessus des arbres aux jumelles. j'abaisse le trépied, la lunette est presque à l'horizontale, et je peux contempler Messier 7.... @Gildas974 avec sa Taka doit en avoir une vue beaucoup plus flatteuse dans son ciel austral....mais je suis contente de ce que j'arrive à voir dans mon ciel du nord!.... La " théière" du Sagittaire est bien visible sur l' horizon, le " pchitt" vapeur de M8 la lagune.. Je ne sais plus où " donner de ma lunette"...les Messiers défilent...les apprécier dans un bon ciel!!.. Je me sens mûre pour le marathon!!...😉 L'heure tourne hélas, j'ai eu le temps de refaire neanmoins tout le parcours de la lagune jusque M 16.. La voie lactée pâlit doucement ; je décide de traîner un peu pour admirer la magnifique conjonction du croissant de lune rosé,qui émerge de l'horizon vers 3h30, avec Jupiter. Un petit tour sur Saturne , qui monte dans le ciel et offre une image moins" turbulente": je suis frappée par le changement aussi important de l'inclinaison du plan des anneaux par rapport à l'an passé ; la division de Cassini se devine encore ,fin petit trait noir juste dans les anses... Et c'est la route du retour,... prudence bien sûr, même si une longue carrière de travail de nuit m'a donné une bonne aptitude à la vigilance et la résistance au sommeil... Quelle belle nuit!!... La plus belle de la semaine , j'en ai bien profité ! Me voici " calmée" pour un petit moment...😉 Maintenant les orages du sud peuvent venir !!!...1 point
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Faudrait discuter avec le propriétaire du Heritage 130p. Chez Pierro-Astro, il est à €253 transport inclus (sans TVA). Avec la TVA et l'octroi de mer ça ne fait que €285. Bon, il a également acheté un ocualire 6mm très bon comme complément (idéal pour la Lune et les planètes), mais on peut commencer sans. Avec cet oculaire additionel (un Skywatcher UWA 58° 6mm), le prix chez Pierro-Astro plus la TVA et l'octroi de mer font €347. En estimant qu'on demande le plus souvent 70% du prix en neuf en seconde main, ça devrait valoir plutôt aux alentours de €240-€250, et certainement pas plus que le prix du neuf transport et taxes incluses. Oui, comparé même avec le Heritage 150p le porte secondaire est rudimentaire, mais il fonctionne. Idem pour le porte-oculaire des deux Heritages. Si on compare avec le Dobson classique 150/1200 c'est moins bon, je l'avoue, mais envoyer un de ceux-là à la Réunion va coûter un pont, et c'est le prix qu'on paye pour un télescope très compact. Le porte-oculaire bas de gamme de l'Omegon ou du Skywatcher en seconde main n'est pas bien meilleur, d'ailleurs. IL y a d'ailleurs pas mal de "système D" à faire sur le porte oculaire pour réduire le jeu. Ruban teflon sur les fils, et puis un strip en caoutchouc autour du porte-oculaire et un collier de serrage de ce type-ci: Mais ce n'est pas indispensable en utilsation visuelle (par contre ici un copain l'ut!ilise pour la photo planétaire, et alors...)1 point
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Pas de National Geographic ni de Celestron Astromaster 130/650. Optique pourrie. Pas de catadioptrique non plus (tube court, focale longue). Je plussoie, c'est l'Omegon 130/650 EQ-130 et le Skywatcher 130/900 qui sont le plus intéressants. Par rapport même aux "Heritage" ça reste du bas de gamme question mécanique mais ce n'est pas totalement inutilisable. Pour un enfant de 11 ans les montures EQ c'est un peu casse-pieds, plus que les montures dobson (je le sais, moi en mon fils avons tous deux commencé à 11 ans, moi avec une EQ et lui avec un dob de table façon Heritage/Bresser).1 point
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Si, l'exception c'est pour les articles remis à neuf: De toute façon ce n'est plus d'actualité pour Guillaume. Le omegon a un miroir parabolique, ce qui est indispensable pour ce rapport f/d. Le bresser spica semble etre un catadioptrique. A éviter. Le 130/900, classique, mais monture un peu juste. Le 114/900 mizar, bas de gamme. National Geographic c'est un peu le bas de gamme chez Bresser. Je n'ai pas trouvé de description qui dit si le miroir est spherique ou parabolique. Vu que c'est un argument commercial, je suppose que si le miroir était parabolique, ça serait mentionné. Les 2 qui me semblent les plus aptes, ce sont le omegon 130/650 et le skywatcher 130/900.1 point
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1mW est la limite légale "normale". Surtout avec des gosses dans le coin. Attention, il faudra que le ciel soit assez sombre et qu'ils se mettent tous à proximité du pointeur. Un de ceux qui ne m'ont jamais déçus (coréen Leadlight et pas chinois bas de gamme, bon comportement dans le froid, grand cristal DPSS et bonne électronique): https://www.pearl.fr/article/NC5000/pointeur-laser-a-rayon-vert Ce sont les seuls que j'amène avec moi en France (voir plus loin). Si on veut pointer des objets pour un grand groupe dans un environnement avec beaucoup de pollution lumineuse il faut quelque chose de plus puissant (et l'acheter d'une source qui te permet de les utiliser, cfr. Loisir et Plaisir dans d'autres sujets, et se tenir au dispositions légales qui permettent l'usage), mais alors pas question de laisser des enfants jouer avec ça. Un classe 3B n'est pas un jouet et est vraiment dangereux. Mieux vaut voir avec ses assurances en quelle mesure on est couvert par les assurances en cas d'accident et il faut être très prudent. Personnellement je préfère les classe 3R 5mW ou 3B 20mW pour cet usage (moins de danger et tout aussi utilisable, avec la puissance minimale qui suffit dans les conditions voulues), mais malheureusement en trouver un de façon légale qui soit agrée pour utilisation en France n'est pas simple (mais je n'habite pas en France). https://www.loisirsplaisirs.com/laser-100mw-vert/3851-pointeur-laser-vert-100mw-astronomie.html [Pour rappel: https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/article_jo/JORFARTI000023707522 ]1 point
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Tiens, regarde ça ! https://spaceweathergallery2.com/indiv_upload.php?upload_id=2023921 point
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SH2-164 C’est sur une région bien peu imagée car peu lumineuse que nous avons jeté notre dévolu… (Wikipedia)Sh2-64 (également connue sous le nom de Westerhout 40, W40 ou RCW 174) est une nébuleuse en émission visible dans la queue de la constellation du serpent. Bien que peu connue, c'est l'une des régions de formation d'étoiles les plus proches du système solaire. Sh2-64 est situé dans la partie orientale de la constellation, à environ 3° nord-est de l'étoile η Serpentis et à une très courte distance angulaire de l'étoile 60 Serpentis (en), de magnitude apparente 5,39. Sa lumière filtre à travers une fente dans le grand complexe de nébuleuses sombres qui composent le Rift de l'Aigle, au point qu'aucun champ d'étoiles de fond n'est observable à proximité. À cause de ce filtre, la nébuleuse ne peut être observée optiquement avec aucun instrument amateur. Cependant, elle peut être identifiée sur des photographies à longue exposition prises à l'aide de filtres appropriés. La période la plus propice à son observation dans le ciel du soir se situe entre juin et novembre. N'étant qu'à 2° de l'équateur céleste, il peut être observé indistinctement depuis toutes les régions peuplées de la Terre, ne restant invisible que depuis les zones entourant immédiatement le pôle nord. C'est une grande région H II qui fait partie d'une importante région de formation d'étoiles, associée à la source radio brillante W40, d'où proviennent des étoiles de grande masse. Malgré cela, en raison de son fort assombrissement par le Rift de l'Aigle, elle est restée une région très peu étudiée pendant des années. La nébuleuse reçoit le rayonnement ionisant de certaines étoiles jeunes et massives de classe spectrale B1V, désignées par W40 OS1a, W40 OS2a et W40 OS3a, toutes entourées d'un disque protoplanétaire dense1. Les estimations sur sa distance sont d'environ 400 pc (∼1 300 al)2 ou au plus 600 parsecs (1 960 années-lumière)1. Dans les deux cas, l'emplacement de la nébuleuse tombe sur le bord intérieur du bras d'Orion, en correspondance avec les nuages denses de poussière non éclairée constituant le Rift de l'Aigle. Les études de rayons X menées par le télescope spatial Chandra ont permis d'identifier 194 sources de rayons X presque certainement associées à W40, coïncidant avec autant de jeunes objets stellaires. Les étoiles de la pré-séquence principale identifiées dans cette région sont au nombre d'environ 600 et sont regroupées en un très jeune amas ouvert de forme sphérique profondément immergé dans les gaz du nuage et fortement obscurci par les bancs de poussière du Rift. L'âge des composants de cet amas ne dépasserait pas un million d'années, bien que celui-ci puisse contenir des étoiles d'âges différents. En particulier, on pense que 6 de ses 8 étoiles les plus massives font partie d'une deuxième génération plus jeune, ce qui conduit à l'hypothèse d'un prolongement des processus de formation des étoiles de grande masse3. Les composants stellaires identifiés par rayons X ont une masse supérieure à 0,2 M☉. Parmi ceux-ci, 90 % ont une masse inférieure à 2 M☉ et 7 ont une masse supérieure ou égale à 10 M☉. L'étoile la plus massive est W40 OS2a, avec une masse de 10 M☉3. Les trois étoiles ionisantes forment une petite association OB. Certaines des sources de rayonnement infrarouge les plus remarquables de la région ont été répertoriées par l'IRAS et portent les initiales IRAS 18288-0207 et IRAS 18288-01584. À celles-ci s'ajoute la source RAFGL 21775. Le noyau le plus dense de toute la région coïncide avec un nuage moléculaire catalogué comme TGU 279-P7. Il existe un peu de réflexion en avant-plan, sous la partie lumineuse, difficile à bien faire ressortir. Aucun signal n’est détecté en Vert et OIII L’image est en LHa-HaRGB Full et details Astrobin : https://astrob.in/eij7xh/0/1 point
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Salut; Ce projet a pris beaucoup de retard. Il est resté en stand-by pendant longtemps au stade du doucissage. Je m'y suis remis au printemps dernier. Le travail aux différents grains de carbo n'a pas posé de gros problèmes. C'est plus dur pour le polissage et la parabolisation. J'ai beaucoup lu ici et sur d'autres fora, des docs, le bouquin de Texereau bien sûr, et au fur et à mesure où j'avançais et où j'expérimentais des erreurs, j'ai mieux compris certains propos. J'ai dû revenir du polissage au carbo 400 et 600 à cause d'un bord bien trop rabattu (courses trop longues). Ensuite après des retouches trop accentuées, j'ai dû encore revenir à la sphère au cérium pour supprimer un nouveau bord rabattu. Je bute sur le travail avec l'opline, les deux premières fois, ça "suçait" vraiment trop, travail très dur, à-coups et saccades, ce qui donne rapidement un état de surface complètement mamelonné alors qu'au cérium c'est très propre. Pour le troisème retour à opaline après des retours à la sphère au cérium qui donne un état de surface doux au Foucault, ça glisse bien pour les premières retouches, régulièrement, sans à-coups. Je charge plus qu'avant: 2 cuillères (à désert) dans 1 cm d'épaisseur d'eau du robinet dans un pot de confiture (D = 7 cm) et 15 gouttes de liquide vaisselle pour une session de 2 à 4 tours autour du poste. J'utilise la feuille de calcul de Pierre Strock (merci à lui !) pour analyser les résultats des mesures du Foucault. Deux collègues avertis et un deuxième couteau plus sensible que le mien m'aident à moyenner les mesures. J'arrive à obtenir au mieux des profils de 30 ou 40 nm de verre à enlever en suivant les courses Texereau, courses 10 et 12 principalement. Par contre alors que l'opaline se passait bien jusqu'à maintenant en chargeant bien et en mettant 15 - 20 gouttes de liquide vaisselle, ça devient très dur à nouveau: à-coups, saccades, ça dégrade l'état de surface pour les retouches subtiles. La pièce de travail est autour de 18°C actuellement, le miroir et l'outil sont en attente dans cete pièce quand ils ne travaillent pas. Les carreaux de poix sont un peu irréguliers, je ne les taille plus souvent, encore bien 5 ou 7 mm d'épaissur (carreaux de poix de 30 x 30 x 15 mm au départ). Pressage 1 heure à température ambiante avant de travailler M/O en tourant le miroir tous les 1/4 d'heure. Miroir sur stand de test 8 heures mini après travail pour mesures; 3 mesures moyennées, avec un masque à 7 zones. J'essaie de travailler le plus régulièrement possible, très lentement, mais ça "suce" énormément, donc état de surface moyen. Je fais un pressage plus long maintenant: 1h30 et j'ai forcé sur le liquide vaisselle, mais pas vraiment d'amélioration. Auriez-vous des pistes pour arriver à un travail plus fluide avec l'opaline ? Hier, en recherchant ce fil pour donner des nouvelles, j'ai vu qu'il y avait eu un autre sujet à propos de la taille d'un miroir de 30 cm presque à la même époque. Le voilà: https://www.webastro.net/forums/topic/141673-taille-dun-miroir-de-300/page/4/ Apparemment, Pierdi butait également sur ce problème de travail difficile avec l'opaline. Page 4, Haviorig lui donne quelques conseils venant de JM Lecleire: - pas d'eau déminéralisée, simplement de l'eua du robinet - utilisation d'un agent mouillant - ajout d'un tout petit peu de cériume en mélange à l'opaline. J'ai testé aujourd'hui, et ça a l'air de fonctionner: 2 petites cuillères d'opaline + 1/4 cuillère de cérium, et toujours une trentaine de gouttes de liquide vaisselle (je ne sais pas si c'est encore la peine maintenant, mais dans le doute...). Deux tours de poste de retouches en 45 minutes. Je recharge à chaque changement de position, nettoyage et essuyage des mains, ça prend du temps, le travail effectif doit plutôt être de l'ordre de la moitié. Résultat: ça suce toujours un peu, mais c'est bien plus facile à travailler, pratiquement aucun à-coups. Un rapide contrôle au Foucault ensuite montre que l'état de surface s'est amélioré. J'ai enfin espoir d'arriver à une forme correcte avec un bon état de surface ! Yapluka. Pour l'agent mouillant, Pierdi dit avoir entendu parler de glycérine. Jamais entendu parler. Il existe aussi de l'agent mouillant pour le développement de pellicules photos argentiques, pour que le séchage laisse moins de trace. Il doit m'en rester, mais j'attendrai le prochain miroir pour essayer, pas envie de prendre de risque maintenant.1 point
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Bonjour Enfin depuis des mois des conditions permettant de sortir des images avec le 625 mm (alors 625 mm c'est l'aluminure le miroir fait 630 mm quelqu'un me l'a demandé) avec la nouvelle QHY5II678M qui est bien plus performante en IR que la QHY5III178M que j'utilisait avant. Le capteur possède plus de pixels (3856X2180 contre 3072X2048) qui sont un petit peu plus petit (2µm contre 2,4 µm). En pleine résolution je tourne à 43 images/sec, avec Sharpcap sur mon disque E (SSD) je les engrange en direct alors que sur le D(SSD aussi) le tampon entre en action. Sur les planètes pour Saturne dans mon coin impossible de sortir une image digne du diamètre pour Jupiter ça devrait venir. Passons aux images il y en a 26 voici les 12 premières (par ordre alphabétique) les autres arriveront ensuite à mesure qu'elles seront finies ou dans un autre post. La résolution sur certaines images est bien en dessous de 500 m. Bonne journée et bonne balade lunaire. Luc1 point
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Bonjour à tous et toutes! J'ai un peu hésité pour savoir où insérer ce post, dans observation visuelle, ou section débutants, dans la mesure où j'observe le ciel seulement depuis un peu plus d'un an ,quoi que de façon très régulière. J'ai très vite compris, suite à mes premières recherches d'objets du ciel profond, qu'en dehors des amas ouverts les plus brillants, des globulaires et nébuleuses planétaires, qu'un ciel de campagne péri urbain ( proche Bruxelles....) allait être assez limité. J'ai pris donc l'habitude, pour mes séances de ciel profond, de me déplacer à une quarantaine de km au sud de Bruxelles, à une bonne demi-heure de voiture . J'y trouve un ciel que je qualifierais de " correct" , depuis l'extinction de l'éclairage public, et quand la transparence est bonne, cela doit correspondre à Bortle 5 ? J'y vois tout de même un peu de voie lactée, et je suis tout de même satisfaite d'avoir réussi à y observer plus de 80 Messier et une bonne vingtaine de NGC. Ma dernière observation de M51 remonte à la fin du mois de mai dernier : après avoir péniblement deviné un vague " frémissement blanchâtre" en vision décalée dans mon ciel péri urbain, la vision de la galaxie dans mon ciel de campagne s'est avérée nettement plus plaisante : j'ai pu grossir un peu , et observer les deux noyaux. Je n'ai guère cherché à la revoir ultérieurement, la grande Ourse étant alors trop basse sur l'horizon. Les conditions météo peu printanières m'ont incité à profiter un maximum de 2 nuits d'observations consécutives vers la mi-avril ; j'avais surtout prévu de passer du temps sur les galaxies de la Vierge : bien beau de les voir, mais être sûre de bien les identifier ! (Ok pour une dizaine de Messier.) Mon début de nuit était de bien confirmer les emplacements de M100, M98 et M99. Un peu lasse de la traque " aux tachouilles" me vient l'envie de revoir un " classique"...comme " récréation".. Vers 1h du matin, la grande Ourse est bien haute dans le ciel . Comme la nuit passée, un très léger petit vent m'encourage à orienter la lunette durablement au zénith sans craindre la buée. Visée facile de Alkaid ; une image plaisante au chercheur d'un ciel noir piqueté d'étoiles...je trouve vite mon petit triangle repère et vise au milieu. A 37x avec le 24 mm, je suis surprise par la luminosité de la galaxie, et décidé de passer le Baader Morpheus 12,5mm, avec 72x de grossissement. Je pressent des bonnes conditions d'observation, et décide, pour une fois, de passer un peu de temps à l'oculaire ...( J'ai tendance à parfois " zapper" un peu vite les nouvelles cibles de mon " tableau de chasse") La position n'est pas très confortable...ma lunette est longue...( pas encore testé ma colonne d'extension.. ) A genoux devant M51 !!!🙏 Autour de chaque noyau, un halo blanchâtre ; je met mes mains " en coquille" autour de l'oculaire, et avec mon petit coussin mousse sous les genoux...😉 ,Je prend mon temps et use de la vision décalée.. J' observe...en tentant de capter le moindre photon de cette lueur qui vient de si loin...et voilà soudain que je discerne une forme de " roulade" sur la gauche, en forme " d'arobase" : @ .... Je ne prétend pas " voir les bras"!!...mais vraiment je distingue bien cette forme , avec la vision décalée, à ma droite à l'oculaire, j'identifie la plus petite galaxie. Je m'excuse pour ses repères peu scientifiques... j'ai un peu de mal avec l'inversion droite gauche du renvoi coudé...😉 J'ai " imprimé" cette image dans ma tête et me suis empressée de faire un petit croquis une fois rentrée chez moi : présenté devant un miroir, je retrouve tout à fait la forme de la galaxie que je vois régulièrement en ce moment sur les photos . J'ai toujours le souci d'une certaine forme d'honnêteté, de ce que l'on pense voir à l'oculaire...surtout si on évolue vers l'astrodessin... Et je m'interroge sur la véracité de mon observation...dont la retranscription vous semblera peut être un peu naïve...mais qui me laisse une belle émotion ! autant que la première fois où j'ai été vraiment sûre de voir la GTR et de discerner sa couleur orange pâle... En vous remerciant de m'avoir lu ! Bon ciel à vous!1 point
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Hier 28 décembre, la météo semblait ENFIN un tant soit peu clémente. Tandis que la journée touchait à sa fin, il n’y avait toujours aucun nuage à l’horizon l’ai semblait calme. On avait eu un peu le même cas de figure les jours précédents, et je ne compte plus les fois où j’ai sorti le télescope sur la terrasse en fin de journée pour le laisser se mettre à température tranquillement, pour au final le ranger car les nuages étaient arrivés… Du coup cette fois, je ne me ferai pas avoir ! Je sors le télescope et j’observe sans attendre ! Il fait beau, une petite dizaine de degrés, soit à peine quatre de moins que la pièce dans laquelle le scope est stocké. 17h30, je m’installe donc tandis qu’il fait encore bien clair, effectue une mise en station « à vue de nez » qui s’avèrera largement suffisante, et vais immédiatement pointer la Lune que je n’ai pas observée depuis longtemps. L’objectif principal de ce début de soirée était de tester le nouvel oculaire livré par papa Noël, à savoir un Explore Scientific 6,7mm 82°. Merci papa noël 😇 Donc en avant, je pointe la Lune au niveau du terminateur, tout d’abord avec mon fidèle Hyperion 13mm. Ah quel régal que cette vue ! La turbulence est assez faible et l’image à 140x est superbe. Je me balade le long du terminateur et repère une formation intéressante : on dirait un visage stylisé composé de trois cratères assez marqués. Après vérification sur l’appli LunarMap HD, il s’agit des cratères Hercules et Atlas formant les yeux, et Keldysh formant la bouche. Le cratère Atlas attire particulièrement mon attention. Mesurant 87km de diamètre pour 2000m de profondeur, c’est évidemment un cratère d’impact météoritique. Je passe rapidement le nouvel oculaire et le spectacle est grandiose. La turbulence fait un peu onduler l’image mais de manière régulière et assez « propre » ; ne gênant absolument pas l’observation à ce grossissement de 270x (1.8D). Le piqué et le contraste de cet oculaire ES sont superbes et tout à fait comparables au Hyperion qui se contente de 140x de grossissement, surtout le piqué. Pour ceux que ça intéresse, j’ai posté un petit test comparatif ICI La netteté de l’image est splendide et je me plais à scruter ce cratère avec sa formation centrale qui m’évoque immanquablement 2001 : l’Odyssée de l’espace. Je propose à ma femme de jeter un œil à l’oculaire avant de changer de cible. Elle n’est au départ pas trop emballée car « la Lune c’est bon on connaît » … Si vous aviez vu sa tête lorsqu’elle s’est assise derrière l’oculaire 😲 « Woooh purée c’est magnifique ». Elle écoute mes rapides explications sur le cratère Atlas puis s’amuse à naviguer un peu dans la région avec les molettes de déclinaison et d’ascension droite. C’est quand même un immense plaisir que de pouvoir partager cette passion – même un petit peu – avec nos proches ! Photo au smartphone derrière l'oculaire : extrêmement difficile ! Ma femme retourne vaquer à ses occupations, il n’est pas tout à fait 18h et le ciel commence à s’obscurcir assez rapidement. Je repasse un moment au 13mm pour réaliser que la partie sombre de la Lune est parfaitement discernable sur le fond plus sombre du ciel. Je n’avais jamais réalisé ça auparavant ! Impressionnant ! Bon maintenant, direction Jupiter. Je la pointe au chercheur pour me rendre compte assez rapidement qu’il est un peu dans les choux. Je ratisse un peu à l’oculaire pour la trouver et la mettre au centre du champ, puis je retourne fissa au chercheur pour le régler : il était effectivement un peu à la ramasse. J’avais déjà commencé à remarquer ça depuis quelques soirs, mais je n’avais pas touché à son réglage depuis… le déballage du télescope en juillet ! Au final ça aura bien tenu. Bref, c’est un problème réglé en moins de temps qu’il n’en faut pour vous le raconter, et je m’installe donc à l’oculaire et admire à 140x l’alignement Callisto, Ganymède, Jupiter, Io et Europe. L’image est bien nette et ça turbule assez peu (Meteoblue m’annonçait un seeing autour de 2’’, j’ai bien fait de ne pas l’écouter). Je vois que Io est très proche du bord de la planète mais ne projette aucune ombre, j’en déduis donc qu’elle s’apprête à passer derrière. Je passe l’oculaire ES pour presque doubler le grossissement et je constate avec un grand plaisir que la dégradation de l’image est tout à fait correcte, bien plus qu’avec mon Artesky 8mm qui est plus terne (Cf le test posté plus haut). La turbulence reste assez tranquille et la transparence du ciel assez bonne, malgré quelques passages laiteux de temps à autre. Ce n’est pas le meilleur ciel que j’ai eu depuis ma terrasse, mais on s’en rapproche. En ces temps de disette astronomique, ça fait du bien 🥰. Je vois le petit morceau d’obscurité diminuer assez rapidement entre Jupiter et Io, jusqu’à ce que cette dernière vienne toucher le bord du disque jovien puis y disparaître. Pour une observation astronomique, tout cela semble vraiment très rapide et j’en suis toujours stupéfait. La danse des satellites galiléens est décidément une surprise sens cesse renouvelée. Je m’attarde un peu sur ces lunes justement, et j’ai l’impression – c’est peut-être une vue de l’esprit – que Ganymède n’est pas seulement un point mais montre un semblant de début de disque avec des nuances propres. Très intéressant mais malheureusement rien de décelable. Un rapide tour sur Stellarium m’apprend que Jupiter ne me montrera rien de nouveau avant plusieurs heures : toujours pas de GTR pour moi 😬 Il est autour de 19h30 et je décide d’arrêter là ma première partie de soirée. Je vais aller préparer le repas et manger. Ma femme m’apprend qu’elle est crevée et qu’elle ira dormir direct après le repas : « t’en fais pas chérie, je laisse le scope sur la terrasse s’il fait toujours aussi beau après souper, je saurai m’occuper 😇 ». 20h30, après un repas bien roboratif (une délicieuse truffade maison 😋 ) et un bisou à ma femme, j’enfile ma tenue de cosmonaute ski et retourne dehors : à nous deux, Mars ! Elle est bien haute dans le ciel (à peu près 56° de hauteur) et quasiment au méridien. Je la pointe au chercheur, puis vérifie au 13mm : elle n’est pas loin mais il faudra que je règle mon chercheur plus précisément à l’occasion, de jour sur une cible fixe ça sera plus simple ! Comme je le craignais un peu, l’air turbule beaucoup plus que tout à l’heure. Mars danse pas mal dans l’oculaire. Je réalise aussi que je suis assez souvent obligé de corriger en déclinaison, signe que ma mise en station n’est pas top. Je desserre la monture, met l’œil dans le trou du viseur polaire (que je n’ai pas) et constate que la Polaire n’est effectivement pas centrée… mais elle est quand même dans le cercle ! pas mal pour une mis en station de jour sans instrument 😎 . Je corrige donc légèrement sur les deux axes, retourne à l’oculaire, me rend compte que j’ai oublié de resserrer la monture, donc recorrige les deux axes, RESSERRE LA MONTURE, et retourne enfin à l’observation. Je passe un moment à alterner entre le Artesky et le Explore Scientific, afin de déterminer les forces et faiblesses de chacun. Au final rien de spécial à ajouter à mon comparo posté plus haut, mais je remarque tout de même que la différence de contraste et de netteté, si elle est toujours à l’avantage de l’ES, est moins significative. Instinctivement, je mets ça sur le dos du ciel qui s’est un peu dégradé. Au bout d’un petit moment, je décide que l’ES restera en place pour le reste de la soirée, il est temps de prolonger le temps à l’oculaire sans en changer toutes les 5 minutes ! Mais avant ça, quelle musique choisir pour voyager sur Mars ? J’hésite deux minutes avant de me décider pour une excellentissime live de Air : https://youtu.be/3GALJl6Y16w Allez c’est parti. Mars m’offre donc au départ assez peu de détails puis au fil de la soirée, les flashs de netteté se font de plus fréquents et longs. Le relief à sa surface me rappelle furieusement une précédente observation de la planète rouge. Je reconnais assez rapidement Syrtis Major et la plaine d’Hellas. Cette dernière semble être proche d’une région particulièrement brillante, pourtant les nuages polaires sont me semble-t-il de l’autre côté ? 🙅♂️ étrange… Par moment, l’air se calme tout à fait m’offrant, pour quelques secondes, une image parfaitement nette et ciselée de la surface martienne, c’est saisissant mais malheureusement fugace. Mon cerveau s’accroche à ces vues et plus le temps passe, plus l’image est nette. Ça faisait longtemps que je n’avais pas vu Mars comme ça ! Quel plaisir que de pouvoir contempler ce monde si fascinant de nouveau ! Tiens, la musique s’arrête, le live est fini… ça fait une heure que je suis à l’oculaire donc, mais le ciel est vraiment devenu très propre au fil du temps, un peu comme en début de soirée : turbule très peu mais léger manque de contraste par rapport à ce que j’ai déjà vu de ma terrasse. Je n’arrive pas à quitter la planète rouge, j’y suis et me remémore mes lectures passées, notamment la superbe trilogie de Kim Stanley Robinson, et voit de mes yeux les lieux dans lesquels l’auteur à imaginé son histoire… Quelle émotion. Allez, il est 22h30, je commence à fatiguer il est l’heure de faire le bilan et de tout remballer. Au final j’ai passé une excellente soirée avec mon maksutov 150 et plus ça va, plus je suis content d’avoir fait ce choix comme premier télescope ! L’observation planétaire est vraiment prenante et je dois l’avouer bien pratique de pouvoir pratiquer en pantoufles depuis ma terrasse, profitant au dernier moment d’une soirée claire. J’ai hâte cela dit de retrouver une météo plus stable afin de pouvoir prévoir des sorties au-dessus de 1000m comme cet été 😊 Bon à ce moment-là, il me faudra un bon oculaire pour le ciel profond… Aïe aïe aïe dans quoi ai-je mis les pieds ? 😄1 point
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Jeudi 10 novembre, hier soir donc, la météo semble favorable. Les pluies torrentielles de la veille ont laissé place à un petit mistral qui a chassé les derniers nuages en fin d'après-midi. Je ne programme pas grand-chose, je me dis simplement que j'essayerais bien Mars, et si la Lune qui est juste à côté est trop handicapante, je me rabattrais sur elle. Je sors le tube dans sa malle de transport/stockage en rentrant du travail, histoire qu'il ait bien le temps de se mettre en température. C'est qu'il ne fait pas bien chaud Vers 21h, après un bon repas ingurgité, je sors et installe le trépied et la monture. Mars et la Lune sont encore cachés derrière mon toit et Jupiter et là, bien haute dans le ciel, quasiment plein sud, à me narguer 😊 Qu’à cela ne tienne, je me ferai plaisir avec elle en attendant les autres. Je commence donc les observations vers 20h20, avec mon Hypérion 13mm et me rend compte très rapidement que ça turbule pas mal. Après vérification, j’ai effectivement un mauvais seeing d’environ 2’’ d’arc… Je ne ferai pas de miracles ce soir (mais en fait si, vous verrez 😁). Je me lance donc avec l’enthousiasme mesuré de l’amateur content de sortir son matériel que je commence à bien avoir en main (pour rappel, je ne l’ai que depuis le milieu de l’été), mais bien conscient que les conditions sont loin d’être optimales. Je reste un moment à ce grossissement de 140x et apprécie la netteté de l’image quand la turbulence de l’air se calme un peu. Une image que je commence à connaître, avec ses deux bandes principales bien visibles, les teintes de ses pôles, les vagues et tempêtes à sa surface… Je distingue d’ailleurs une structure très intéressante ressemblant à la grande tâche rouge mais sur la bande supérieure, et plus petite et plus claire. Elle contraste bien avec le rouge de la bande et est nettement visible. Trois satellites sont présents d’un côté de la géante, pour les identifier je lance Stellarium qui m’apprend donc que Callisto est la lune la plus proche de la planète, et que plus loin Europe et Ganymède sont « l’une sur l’autre ». Une configuration intéressante que je n’avais jamais vue. Stellarium m’apprend aussi que cette tâche est bien présente et n’est pas un artefact visuel. Je vois également sur le logiciel que Io est en train de passer devant Jupiter, au niveau de sa bande inférieure. Et là, l’idée me vient de profiter de son transit : regarder l’ombre du satellite apparaître sur la géante gazeuse et cette dernière accoucher à son opposé de Io. 😊 Immédiatement, l’enthousiasme monte d’un cran ! Il est alors autour de 21h40 et j’ai un peu moins de 20min à attendre pour voir apparaître l’ombre. L’œil à l’oculaire donc, bien emmitouflé dans mes vêtements de ski et mes deux paires de chaussettes, je profite du spectacle jovien. Au final, malgré la turbulence, le grossissement de 225x est plus confortable pour distinguer les détails à la faveur d’accalmies de quelques secondes. Le cerveau humain est quand même une remarquable machine… Une fois un détail bien vu pendant quelques secondes, il est bien plus facile de le distinguer par la suite à travers la turbulence ! On voit clairement mieux quand on sait ce qu’on regarde (en tout cas c’est valable pour moi :D ). Je cherche – en vain – à distinguer Io tandis qu’il passe devant Jupiter mais en vain : trop peu de contraste, trop de turbulences… je réessaierai dans de meilleures conditions (avec le recul, je me demande même si c’est possible de le voir sur fond de Jupiter ?). Peu avant 23h, du côté opposé aux lunes, je commence à distinguer une sorte d’encoche noire au bord de la bande inférieure, comme si une petite souris avait croché dans un biscuit sec : c’est l’ombre de Io qui commence à apparaître ! En à peine quelques minutes l’ombre est maintenant à l’intérieur de la surface de la planète et je dois admettre que je suis époustouflé par cette dynamique : ça se passe en fait très vite ! Je reste un moment à regarder l’ombre progresser, et la turbulence se calme un peu, me permettant de profiter d’une image très correcte pendant quelques dizaines de minutes. Au bout d’une petite demie heure, je décide d’aller voir autre chose. Stellarium m’indique que Io sortira de la surface jovienne quelques minutes avant 23h. Ça me laisse un peu de temps donc pour aller voir la Lune, qui a fait son apparition, en attendant que Mars s’éloigne un peu plus du bord de ma toiture. Je voulais voir le cratère de Tycho mais j’ai été déçu par le contraste assez mauvais à cet endroit très éclairé de la Lune. L’intérêt réside vraiment dans les régions traversées par le terminateur, qui offre du coup une réelle perspective. Je me perds un moment atour des cratères Langrenus, Petavius, Furnerius (merci LunarMap HD 🙃). Le spectacle est toujours aussi merveilleux, que ce soit à 225x, grossissement permettant de distinguer de chouettes détails, malgré la turbulence, ou à 140x avec une netteté et une clarté accrue, offrant une vue d’ensemble spectaculaire. Par contre, avec cet oculaire, le filtre ND96 n’est pas suffisant je trouve, c’est un peu trop lumineux et devient assez inconfortable au bout d’un moment. Il faudra que j’en prenne un plus conséquent. (Photo au smartphone à travers l'Artesky 8mm. Bien galère !!) Au bout d’un petit quart d’heure je n’y tiens plus, je meurs d’envie d’essayer Mars qui est maintenant environ 35° au-dessus de l’horizon. Je pointe donc sans plus tarder notre voisine rouge à 140x. La boule orangée apparaît dans l’oculaire accompagnée d’un astre blanc en-dessous, que je prends initialement pour un satellite (en fait pas du tout, c’est l’étoile HIP 26201 😅). Bon à ce grossissement je ne distingue trop rien, tant pis pour la turbulence je passe directement à 225x. Et là, c’est le choc. 😶 Même si l’image bouge pas mal à cause de la masse d’air, je distingue assez nettement des zones plus sombres lardant la surface de Mars et une zone bien plus claire, presque blanche, assez brillante et étendue sur toute une partie gauche de l’astre. Est-ce la calotte martienne ? Je n’en crois pas mes yeux, qui d’ailleurs lâchent timidement une larme ou deux. 🥲 Quelle émotion de voir ce monde de mes propres yeux, en direct, tandis que l’Homme le fantasme depuis des décennies, y a envoyé les missions scientifiques parmi les plus impressionnantes de l’histoire spatiale et cherche maintenant à y envoyer des humains… Ce monde si proche et en même temps si lointain et inhospitalier. J’en ai la chair de poule et ce n’est pas à cause du froid ! Mon alarme sonne et vient interrompre ma rêverie : Io va bientôt pointer le bout de son nez, il me faut donc pointer le bout de mon télescope dans l’autre direction. Aïe ! Jupiter est du coup passée derrière le toit du voisin, je me suis mis du mauvais côté de la terrasse en fait… me masquant une ou deux bonnes heures de ciel sud ouest… Pas le temps de toute démonter/remonter : je pousse table et chaises (mobilier en fer... désolé les voisins si je vous ai réveillé 😇), fait de la place et porte l’ensemble télescope + monture sur quelques mètres. Je refais une mise en station rapide et pointe Jupiter (l’occasion de vérifier que l’installation rapide est en fait relativement précise). L’ombre de Io est vers le milieu de sa course, un peu plus, et j’attends. Jupiter doit accoucher de Io du côté de Callisto, au niveau de sa bande inférieure. Je n’ai pas à attendre longtemps pour voir une protubérance brillante commencer à déformer légèrement le bord de la planète. C’est incroyable. La petite bosse grossit lentement mais sûrement, jusqu’à se détacher de la planète… Ce phénomène m’évoque instantanément une division cellulaire (à plus grand échelle je vous l’accorde 😄), je ne sais pas pourquoi n’étant pas du tout biologiste. C’est un ballet tout à fait remarquable que nous offre les lunes joviennes. Je remarque d’ailleurs que Ganymède et Europe ne sont plus « superposées » et que cette dernière s’est « rapprochée » de la géante gazeuse. Io se détache maintenant bien de la planète et vient rejoindre ses consœurs pour nous offrir une nouvelle danse, un spectacle remarquable et sans cesse renouvelé. La turbulence devient subitement ingérable, même à 140x. Je regarde l’heure : 23h30. Une bonne heure pour remballer et aller me coucher les yeux pleins de rêves. Ce matin, je n’en suis toujours pas remis. Mais, se remet-on jamais tout à fait d’un tel spectacle ? En tout cas, j’ai hâte d’en voir plus !1 point
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Bonjour tout le monde, Comme je l'ai dit succinctement dans ma présentation, je viens d'acquérir mon tout premier télescope. Après de nombreuses années à tourner autour du pot, à hésiter, à ne pas savoir si je serais capable d'utiliser ce type matériel, après des dizaines et dizaines d'heures de vidéos visionnées (un grand merci à Christophe de la Chapelle pour sa chaîne qui m'a appris le plus gros !), j'ai pu effectuer un weekend à l'observatoire des Baronnies Provençales qui l'a fermement décidé à m'y mettre ! Ainsi, mon choix s'est porté sur un télescope de type Maksutov et j'ai pu acheter chez Pierro un Mak150 de chez Skywatcher sur une NEQ5. Pratiquant déjà la photo de ciel nocturne à l'APN depuis un certain temps, l'idée est de me mettre à l'astronomie visuelle et admirer le ciel pendant que l'appareil photo fait son job tout seul (merci la monture mécanique Omegon et l'intervallomètre qui me laissent 1h de libre à chaque session). Habitant un centre-ville assez pollué en basse vallée du Rhône, je voulais aussi un télescope que je pourrai utiliser malgré la pollution lumineuse, sur la Lune et les planètes, depuis ma terrasse. D'où le maksutov ! Bref, je profite d'une promo chez Pierro-Astro, passe commande et attend patiemment. Une fois les paquets reçus (pas merci Chronopost), je programme un weekend chez mes parents dans le massif du Dévoluy, et attend encore... Le premier jour, je monte le télescope sur la terrasse du chalet et entreprend de régler le chercheur en pointant un poteau du télésiège, à quelques 4km de l'autre côté de la vallée. Je monte l'oculaire LET 28mm, je pose l'oeil derrière, je fais la mise au point et... Wow ! Quelle netteté ! Quel piqué d'image ! Ca promet pour la nuit Malheureusement, la nuit, les nuages s'invitent et gâchent la fête. D'après les différents sites météo, la soirée du lendemain s'annonce excellente... Je patienterai donc encore 24h... 😖 Le lendemain, la journée se passe... sous les nuages !! Je commence à croire que je suis maudit. Les prévisions météo ont changées et le ciel ne s'annonce clair qu'à la tombée de la nuit... Je croise les doigts pour que ça ne change plus puis finalement, 21h, un coup de vent et zou, le devient parfaitement clair et l'air calme ! Yes ! Je mange en vitesse, charge tout le bazar dans ma voiture, télescope et appareil photo, et me voilà parti en direction du Col du Festre, où un petit parking au départ d'une rando sera mon poste d'observation pour cette grande première... Lorsque j'arrive le soleil est couché mais j'y vois encore clair. Le parking est désert, la vue vers le sud assez dégagée et une haie d'arbres me masque une partie du ciel nord-est. Ça fera l'affaire. Je commence par monter le Mak avec son trépied et sa monture. La polaire n'est pas encore visible et j'ai oublié ma boussole... Je télécharge en vitesse une appli boussole et oriente sommairement la monture. Une fois cela fait, je laisse le tube s'acclimater à la fraîcheur alpine et j'entreprends de préparer ma session photo. Initialement je voulais shooter C2017 k2 PanSTARRS, que j'ai déjà eu lors de son passage proche de M10. A la vue du spectacle qui s'annonce, je décide de tenter une voie lactée au grand angle. En effet, le ciel est parfaitement limpide et déjà la voie lactée se devine alors qu'il ne fait pas encore parfaitement nuit ! J'installe le trépied, la monture équatoriale mécanique, je peaufine la mise à niveau et la mise en station avec le viseur polaire... Parfait ! Mise au point, cadrage, programmation de l'intervallomètre, mise en route de la monture, c'est parti pour 1h peinard Je retourne donc vers le télescope et me rend compte qu'il n'est pas du tout orienté vers le nord. Merci l'appli boussole... Je corrige le tir, enlève les caches du viseur polaire de la NEQ5 et essaye de mettre l'étoile à peu près au centre (je n'ai pas pris de viseur avec le télescope). C'est fait. Me voilà prêt à observer ! En fait je n'ai pas mis trop de temps, en 40 minutes j'ai réalisé les deux mises en station et lancé la session photos, je suis assez fier de moi. 😎 Sachant qu'il n'y aurait ni les planètes ni la lune en ce début de soirée, je m'étais dit que j'observerai les amas stellaires, notamment M10 et M13 capturés la semaine avant avec la comète. Je les cherches donc, les repère aux jumelles (des 10x50 d'entrée de gamme qui commencent à rendre l'âme je crois), et essaye de les trouver avec le chercheur... aïe, impossible ! Après plusieurs minutes infructueuses, je me lève la tête et me rend compte à quel point le ciel est exceptionnel ! Le nombre d'étoiles est déjà incroyable, la Voie Lactée se détache très nettement et il n'y a quasiment aucun scintillement d'étoiles !!! Et là je me dis "Tiens, si j'allais me promener dans la Voie Lactée ?" Je pointe un peu au hasard et commence à jouer de la molette pour me balader, jusqu'à tomber (par hasard donc) sur le grand amas du Sagittaire M22. Sublime ! 🤩 Je reste quelques minutes dessus avant de décider d'essayer mon deuxième oculaire, un Baader Hypérion 13mm (acheté en même temps que le mak). Je dévisse la lentille en 1,25" de l'Hypérion (je crois que ça le transforme en 26mm en 2"), l'enfile dans le porte oculaire et pose l’œil dessus. WOW !! L'image est tellement plus belle !! Le champ large déjà est beaucoup plus immersif, le positionnement de l'oeil hyper aisé et naturel (là où l'autre est hyper galère je trouve) et la netteté carrément au-dessus ! Je ne démonterai finalement plus le Baader de la soirée... Après plusieurs minutes, j'ai une idée lumineuse. Puisque j'ai acheté une monture équatoriale et que je me suis embêté à faire une mise en station correcte, autant me servir des coordonnées en ascension droite et déclinaison pour trouver les autres cibles (vous avez vu un peu si je suis malin ). Je lance Stellarium sur le PC portable (vive le mode nuit de windows 11) et compare les coordonnées des deux objets... Une rapide soustraction, quelques petits tours de manivelles en regardant les cercles gradués, je pose l'oeil dans le chercheur et... M10 apparaît ! Les étoiles sont superbes, j'en ai des frissons et presque la larme à l'oeil... Je répète l'opération pour trouver M13, c'est fait en deux temps trois mouvements. Ah, tiens, faut que je relance l'intervallomètre... J'en profite pour boire un p'tit café et cherche sur Stellarium quelle cible je pourrais observer. "Et si je tentais la nébulaire de la Lagune ?". Qu'à cela ne tienne... Je retourne à l'oculaire, M13 a disparu, normal. Je tourne la molette d'ascension droite jusqu'à retomber pile dessus (c'est pratique la monture équatoriale quand même). Coordonnées célestes, soustraction, manivelles... Me voilà en plein dans la nébuleuse. Je l'observe assez longuement et au fil du temps des détails apparaissent. Au départ seules les étoiles principales étaient visible, puis la nébulosité se distinguait assez facilement. Quel spectacle ! Je dois rester un moment dessus puisque la monture de mon APN sonne, il me faut la remonter et relancer la séquence. Je change légèrement le cadrage et relance la machine. Vite, retournons à l'oculaire ! Je vais ensuite me perdre de longues minutes dans le nuage du Sagittaire M24. Les étoiles qui le composent sont splendides et semblent être des millions !! Un spectacle à couper le souffle, particulièrement appréciable avec un champ large. J'en prend plein l'oeil et me promène très longtemps dans ce nuage d'étoiles. "Bon mais maintenant ça serait bien d'aller pointer un peu côté Nord, ça t'entraînera à manipuler ton télescope un peu... Andromède ? Allez !" Me dis-je à moi-même. Je la cherche aux jumelles, trouvée ! Je retourne le télescope, le porte oculaire, pointe une étoile, check des coordonnées, soustraction, manivelles... Et là elle apparaît, bien plus belles qu'aux jumelles. J'ai imagé M31 cet hiver, et la voir à l'oeil nu est un moment riche en émotions. Le centre galactique est clairement visible, tâche lumineuse au milieu d'une grande tache pâle bien nette. Le ciel ce soir est vraiment exceptionnel, quel régal ! Petit à petit je perçois de moins en moins de détails. Tiens ? Je sors de l'oculaire pour m'apercevoir que le tube est couvert de condensation ! Je regarde le ménisque : de la buée commence à apparaître... Damn ! Les quelques gouttes dans la journée m'auront aussi embêté le soir ! Je regarde l'heure... 2h du matin !! J'ai fait en gros 3h d'observation déjà... Que c'est passé vite !! Je lance la série de darks pendant que je remballe tout le matériel, avec beaucoup moins d'entrain que pour l'installer En définitive, c'était une excellente première expérience pour moi, et je n'ai qu'une hâte c'est de recommencer et tester maintenant sur la Lune et les planètes !! La vue doit être incroyable. Je finis à l'instant de traiter les photos de VL que j'ai fait ce soir là, photos qui, au delà d'être la plus belles Voie Lactée que j'ai réalisé à ce jour, auront pour toujours une signification un peu spéciale pour moi... 👽 (vous constaterez que le budget habillement est intégralement parti dans le télescope )1 point
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Salut à tous, Pour ceux qui auraient la chance d'avoir un bon ciel (Gloups ! Peut-être dans le sud...), la comète 12P/Pons-Brooks, bien que faible (12e magnitude), est à rechercher dans le ciel du soir. A imager ou observer avec les très répandus Dobson par exemple. Les éléments au jour le jour ici : http://astro.vanbuitenen.nl/comet/12 De mon côté, j'espérais une "fenêtre" sur le ciel lors de son passage vers Véga. Cette opportunité a eu lieu mercredi soir, car le ciel n'a été découvert que qq heures et encore avec une transparence "correcte-bonne", mais pas plus. Le 06/12/23 à 20h15 TU avec le Vaonis Vespera (50/200). En "x", la largeur représente 0,9° sur le ciel. Bon ciel.0 point
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Bonjour Etant en vacances au sud (Pays Basque), je me suis essayé à faire la Galaxie de Barnad (NGC 6822), un objet très faible et réputé difficile à imager. Elle n'a pas usurpé sa réputation ! Bon, OK, je n'ai pas le setup idéal pour imager cet objet, j'avais pris mon matos de voyage : Skywatcher Newton 150/750, pas de MPCC, un EOS 1000D défiltré, équipé d'un filtre CLS CCD, monture HEQ5 avec autoguidage au chercheur 9x50 et une SPC900 non modifiée. Enfin, un ciel assez turbulent. Comme je n'ai pas encore acquis la technique du dithering, mon image souffre d'une forte trame... 52 x 5 min @ 800 ISO 7 darks, 11 offsets, 11 flats D'abord avec un traitement léger et sans binning : la full Puis avec un traitement plus brutal et un binning x2, une tentative de filtrage de cette maudite trame, histoire pour mieux voir la galaxie et la nébulosité à droite de la galaxie, au détriment du reste... : la full Ca n'arrache pas trois pattes à un barnard, mais bon, étant habituellement en Normandie, il fallait bien que j'essaye... --- edit (voir post n° 12) --- Je pense qu'il me sera difficile de faire tellement mieux. Peut-être sur les couleurs... j'attends Didou !!! la full Fred0 point
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Salut La réponse est : oui le seul bémol : ils n'ont plus de stock. Pour cette raison, je suis passé par Aliexpress (650 euro port compris avant que le même vendeur augmente le prix d' un peu plus de 50 euro). aux US et canada, rupture de stock également. ceci est une réponse de la part de Zwo à un mail que j'avais envoyé pour avoir une estimation de livraison si je commandais chez eux. La réponse date de quelques jours. Aussi, si tu décides de payer et d'attendre la commande via zwo, car dans tous les cas météo pourrie pour un moment. le prix est de 719 USD = 658 euro frais de port offert. ils déclarent une faible valeur, envoyé par UPS généralement. à la douane, tu te fais chopper par la patrouille car UPS fera la démarche et te refacturera les taxes, ces dernières ne voleront pas haut. Une faible valeur déclarée et c'est certain car zwo le fait, te reviendrait à 30 ou 40 euro. Au Final tu serais gagnant compte tenu du prix Europe. Je te laisse faire le calcul juste une chose, si tu commandes, il faudrait indiquer dans order note un numéro de ta CNI sinon la commande sera refusée, c'est équivalent à un numéro de TVA.0 point
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En general, oui, mais c'est un peu au petit bonheur la chance. Mais globalement j'ai gagné beaucoup plus souvent que je n'ai perdu 😉0 point
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Plutôt 350 euros J'en vends une aussi, complète et plus propre pour 50 euros de moins Je dis ça, je dis rien😉 Pascal0 point
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Cool😎. C'est vraiment chouette ce qu'il fait pour partager cette passion avec tout le monde.0 point
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Oui son succès et sa rareté n'aident pas. Je me suis même payé le culot de contacter l'auteur pour savoir s'il n'avait pas des exemplaires en rab 😄 mais échec. En revanche j'ai pu avoir le plaisir d'échanger avec lui et c'est vraiment quelqu'un de très chouette. Je compatis...😔. Heureusement qu'il y a une mine de super CROAs à déterrer 😉0 point
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Bonjour à tous, Je continue dans ma série de galaxie en retard. Sur cette M51, j'avais 11h45 d'acquisition mais j'en ai gardé que 3h45. J'ai trié mes brutes sur le volet sur 3 critères: fond de ciel, FWHM et rondeur. Je vous mets aussi le champ complet. 75x180s, ASI2600MC pro, TS 76EDPH f/4.5 (f = 342mm), filtre L-Pro, champ = 3°56' x 2°38' / échantillonnage = 2.26 arsec/pix, AZ-EQ6. https://telescopius.com/pictures/view/172701/deep_sky/whirlpool-galaxy/M/51/galaxy/by-tof_astro A comparer avec la tentative précédente:0 point
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Elle est passée à 700 maintenant https://a.aliexpress.com/_mOyJxsM Ils décomptent les taxes. En choisissant un transporteur hors ups, FedEx ou DHL, ça peut passer a la trappe. On économise 500 euro, pas négligeable0 point
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Il est assez vieux ce test, depuis, les 130/900 à évolué, notamment au niveau de l'araignée : plus fine et à 4 branches (à verifier sur le modèle du bon coin).0 point
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Un mak 127, c'est déjà 350 euros sans monture et encore moins avec 3 oculaires dont un grands champs. C'est peut-être pas la meilleure réponse pour Estha dont le budget est de 300 euros. Et un mak 90, pas certains que ce soit le plus adapté pour observer les planètes. Je reste plutôt sur l'idée de prendre un plus grand diamètre en dobson si le concept te plait. Et si ce genre d'instrument ne te plait pas (notamment par la position qu'il faut adopter pour observer), alors on te proposera des alternatives en fonction de ton ressenti. Il existe des dobson à poser sur le sol, et d'autres, plus petits, sur table. As-tu à tout hasard un club ou un magasin d'astronomie pas trop loin de chez toi pour t'y rendre un jour ?0 point
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C'est probablement. On s'est fait avoir plusizurs fois au club qui est l'axe d'une piqte d'atterissage. Le phare avant est allumé trés longtemznt a l'avance et on le voit 5min avant qu'il nous passe au dessus. Au debut ca parait fixe pendant 2 ou 3 minutes, et ca ressemble fortement a un lever de jupiter!0 point
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Bonsoir à tous, J'ai profité de l'éclaircie du 3 décembre dernier au matin pour tirer le portrait de notre chère lune (avant d'aller chercher les croissants, et pas de lune) 70/700 achro sur star adventurer 178mc - mosaique de 2 image Fire capture, AS3 (le 4 n'a pas voulu correctement faire l'alignement), astrosurface et gimp Bon ciel à tous (une éclairci se présenterait pour ce week-end)0 point
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Astroshop le fait à 90 ou 100 euros, mais c'est encore cher...mais ils ont peut-être une option plus lente est moins chère. Sinon, contacter Nature et Découverte en Réunion? Le site web est malheureusement "français" et ne tient donc pas en compte de la particularité des DOM-TOM. En tout cas, Optique Unterlinden ne propose rien pour la Réunion sinon "retrait du magasin à Colmar" :-(. Enfin, je commence à comprendre pourquoi Dodoptic a des prix plus élevés que la France métropolitaine. Pierro-Astro livre à la Réunion avec Colissimo DOM-TOM pour €139 de frais de port mais soustrait la TVA francaise (le télescope revient alors à 224€ plus frais de port), mais il faudra payer la TVA de La Réunion (8,5%) --également sur les frais de transports--, l'octroi de mer (chapitre 90, donc 4%) et éventuellement des frais d'aministration (que je ne connais pas) pour le payement de la TVA et de l'octroi de mer (c'est vachement ch*ant mais au moins Pierro-Astro connait la musique et les documents nécessaires). Si ça sort du budget, il y a le Heritage 130p (moins cher mais aussi plus petit, donc moins de frais de port). En tout cas je passerais par quelqu'un qui connaît les problèmes spécifiques comme Pierro-Astro, ou un magasin avec pignon sur rue en Réunion.0 point
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Ca devient compliqué la parabolisation à partir de moins de 50 nm de verre à enlever, j'ai l'impression de tourner en rond. J'ai suivi le conseil de yannick78 et j'ai laissé tomber l'opaline. Avec seulement du cérium, le travail redevient souple et l'état de surface redevient propre, le mamelonnage a disparu. Travail très lent, je n'ai pas encore essayé de chauffer l'outil mais comme le travail est redevenu souple et régulier, je ne suis pas certain que ce soit nécessaire. Je me retrouve souvent avec un profil avec un pic, une bosse, une zone saillante autour de 100 - 110 mm du rayon. J'utilise des courses de type 12 de Texereau, pour corriger ça marche un peu parfois, mais je n'arrive pas à faire vraiment baisser cette zone saillante, et ça me remonte systématiquement le centre. Pour corriger cela, j'utilise les courses 10 de Texereau, avec parcimonie car j'ai expérimenté que c'est très efficace et qu'on pouvait vite en faire trop. Seul problème, ça me fait remonter la zone saillante autour de 100 - 110 mm de rayon. Ce pourquoi j'ai l'impression de tourner en rond ! En discutant avec des collègues avec qui nous avons réalisé 2 miroirs de 200, ils m'ont suggéré d'attaquer cette zone avec le doigt, ce que nous avions fait sur les 200 pour les améliorer. Je vais essayer cette solution pour voir, histoire de sortir du cercle des mes courses 10 et 12. J'ai l'impression que les courses conseillées sur le Texereau sont adaptées à des miroirs pas trop grands. A partir d'une certaine taille, il faut sans doute passer avec des outils plus petits ou avec les doigts. A l'asso locale (SAP), un membre a réalisé et perfectionné un couteau de Foucault de bonne qualité: source lumineuse puissante, fente fine et propre, couteau bien régulier, mouvements fluides. Le mien est moins parfait mais les mesures se recoupent cependant. Nous avons un interféromètre de Bath en construction, ça commence à donner des résultats. C'est surement bien de croiser plusieurs méthodes de mesures. A ce propos, nous utilisons pour l'instant une lame de verre pour séparer le faisceau laser. Le cube séparateur commandé est arrivé mais pas encore intégré. Y a-t-il une grande différence entre les deux ? Nous verrons bien. Pour voir et contrôler le micromamelonnage, j'aimerais bien avoir un appareil pour ça, lame de phase je crois ? Pas encore tout compris du principe ni de la réalisation, mais ce sera sans doute le prochain instrument.0 point
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Bonjour, J'utilise cet outil qui est vraiment pas mal et très utile. J'aimerai savoir si quelqu'un s'en occupe car il y aurait moyen de l'améliorer: - sélectionner les données que l'on veut exporter (pouvoir cocher décocher Intérêt, Visibilité etc) - pour sélectionner suivant une hauteur limite (suivant son lieu d'observation) - pouvoir faire un export pdf - simplifier le format de l'export (des tableaux htl dans des tableaux html, la copie dans Word n'est pas facile à modifier). ... au besoin je suis informaticien, je suppose que le code derrière est constitué de requête à une base de donnée ou des fichiers, je veux bien aider si possible. Je cherche ce type d'outil avec un paramétrage plus fins, j'en teste plusieurs mais pas encore trouver l'idéal. A+ Fabien0 point
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pas de soucis de ce côté là avec mon ASIair plus, le système est stocké sur l’espace interne de stockage (eMMC).0 point
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Pour chasser les nuages avant d'observer : https://www.leboncoin.fr/sport_plein_air/2462483682.htm Surtout ne pas oublier de desserrer le frein de l'axe d'AD avant usage !0 point
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j'ai passé des nuits blanche sur mon nord rack il y a quelques années merci merci0 point
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Bonjour et toutes mes félicitations Mon Cher Ney, le Nantais, Effectivement, en 1723 il y a eu pas moins de SIX ÉCLIPSES : deux éclipses solaires (une totale et une annulaire) et quatre éclipses lunaires (toutes quatre par la pénombre) : • 1°) l'éclipse de Lune par la pénombre du jeudi 20 mai 1723 [dernière éclipses du saros lunaire n° 97] ; • 2°) l'éclipse totale de Soleil du jeudi 3 juin 1723 [saros lunaire n° 123] ; • 3°) l'éclipse de Lune par la pénombre du vendredi 18 juin 1723 [saros lunaire n° 135] ; • 4°) l'éclipse de Lune par la pénombre du vendredi 12 novembre 1723 [saros lunaire n° 102] ; • 5°) l'éclipse annulaire de Soleil du samedi 27 novembre 1723 [saros solaire n° 128] ; • 6°) l’éclipse de Lune par la pénombre du samedi 11 décembre 1723 [saros lunaire n° 140]. La différence entre les six éclipses de 1723 et ce qu’indique la “LA CONNAISSANCE DES TEMPS POUR L’ANNÉE 1723” à la page 6 s’explique par : • en 1723 l’Observatoire de Paris n’indiquait alors que les éclipses (solaires et lunaires) visibles en France ; • en 1723 l’Observatoire de Paris n’indiquait pas (et ce jusqu’en 1951) les éclipses lunaires par la pénombre. La place est libre pour une nouvelle énigme. Roger le Cantalien.0 point
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Merci pour ce post très intéressant 😉 J étais très circonspect au départ , puis on en sort en ayant au minimum envie de tester cette bestiole 🙂 Merci @LH44 , tu soulignes très bien un aspect du visuel qui me tient aussi à cœur. Si j observe m51, me dire que ma rétine absorbe de vénérables photons qui y terminent un voyage de 30 millions d années fait aussi partie de l émotion. Cela constitue une réelle connexion physique avec ces univers lointain, avec un matériel d une extrême simplicité. Penser que cette galaxie envoie cette image dans toutes les directions de univers de façon isotrope et qu un minuscule miroir de 25cm planté dans mon petit jardin suffit à en reconstituer une image...reste pour moi source de fascination. C est bien sûr un plaisir purement "intellectuel", mais de la même façon, je pense que lorsque qu on frémit face à une nouvelle tachouille grise et floue, c est souvent aussi parce que l on sait ce qu observe, esprit et esthétique se combinent... Ceci étant, je peux imaginer que cet evscope2 revient à disposer d un.oeil magique, que l on mettrait à volonté en mode longue pose...ça donne envie aussi, il y a tant de façons d apprécier le ciel 🙃0 point
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Voici une capture de Clavius et une autre de Tycho, toutes les deux prises le 2 décembre 2023 Matériel utilisé : Dobson Orion XT10g + Caméra Player One Mars-CII IMX462MM + Filtres Baader Rouge et Sloan G + Televue Powermate 2,5x Clavius, Blancanus et Scheiner (filtre Baader Rouge) : Tycho (filtre Baader Sloan G) :0 point
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Bon eh bien j'en ai commandé et reçu une, je me ferai mon idée0 point
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J'ai effectué une nouvelle mise à jour du document « Les Panoramiques Martiens » (08 mars 2023) https://ia904706.us.archive.org/2/items/les-panoramiques-martiens_20230308_2207/Les Panoramiques Martiens.pdf J'avais abandonné le projet en 2018 pour le reprendre juste l'année dernière. Entre temps plusieurs sites sur lequel j'avais basé mes calcules de distance ont disparus, et j'ai donc décider de reprendre toutes les calcules de distances parcourus entre les figures de chaque panorama de Curiosity suivant la norme du site de référence de la Nasa. Tout y est maintenant le plus précis possible, et ce fut un gros travail qui est enfin terminé. Where is Curiosity? ( https://mars.nasa.gov/msl/mission/where-is-the-rover/ ) J'ai apporté aussi plusieurs petites corrections/suppressions, dont certaines séances de roulement quotidiens supérieurs au cent mètres en trop ou imprécis, en fait les sites sur lequel je me basais jadis (entrer 2012 à 2018) ce sont révélés êtres trop imprécis. J'ai également corrigé certaine date d'événements, ajouté des photos, modifié/corrigé plusieurs planches résumant le trajet par étape des rovers (MER et Curiosity), en plus de l'ajout du début du chapitre 'GEDIZ VALLIS CHANNEL', etc. Voir le poste d'ouverture de cette discussion pour télécharger les dernières mise à jours du document (pdf) http://www.unmannedspaceflight.com/index.php?showtopic=85320 point
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