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  1. zeubeu

    zeubeu

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  2. Great gig in the sky

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Contenu populaire

Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 01/08/24 dans toutes les zones

  1. Bonjour, Une belle configuration des satellites galiléens s'annonçait pour ce samedi 6 : le transit de Ganymède, puis celui d' Europe, et enfin l'occultation de Io, de 21 h 55 à 23 h 47 à peu près. La météo annonçant une nuit claire, on y va. Installation assez tôt et pis puisque on est prêt, début des vidéos un peu après 19 h bien couvert avec deux couches de vêtements parce qu'il ne fait vraiment pas chaud pour une soirée qui s'annonce bien longue. Bon début de séance et pis … Et pis ça a commencé à se gâter juste avant le début du transit de Ganymède pour empirer de minutes en minutes avec des passages nuageux de plus en plus présents. Merci Mr Météo. Et la raquette de la monture qui commence à déconner, faut rattraper le suivi erratique tout en jouant sur le gain et tout ça avec les mitaines! Bref, ça a commencé plutôt bien comme ça : Pour se terminer en cata comme ça : 91 vidéos de 120 ou 90 s . C8 Celestar Deluxe / RisingCam 224 / Barlow Ultima / IrCut. Un seul des trois objectifs atteint. Dernières vidéos trop pourries pour l'entrée d'Europe et impossible d'aller plus loin pour Io. Bref, plutôt une désillusion en fin de soirée vu la configuration peu courante annoncée. La configuration de départ : L'animation : Petit bonus avec les deux premières heures avec de bonnes conditions : Bonne journée.
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  2. Depuis le début de notre installation nous voulions imager cet ensemble de faibles nébuleuses, mais NGC 2170 se trouvant dans la constellation de la Licorne, quelques degrés au-dessous de l'équateur céleste, les prises sont pertubées par une véritable autoroute de satellites en orbite géostationnaire et notre télescope capte de nombre reflets dûs a de grosses étoiles très proches, il a donc fallu faire de nombreux essais afin d’arriver à obtenir des images « traitable ». La nébuleuse NGC 2170 révèle une incroyable mosaïque de différents types de nuages gazeux. NGC 2170 fait partie des nébuleuses par réflexion, nuages de poussière qui réfléchissent la lumière d'étoiles voisines - en bleu sur l'image. Elle voisine avec des nébuleuses en émission, qui émettent de la lumière (ici, dans les tons rouges) et des nébuleuses obscures (en noir), qui voilent la lumière. NGC 2170 est une pouponnière stellaire qui s’est formée il y a environ 6 à 10 millions d’années, située au bord du nuage moléculaire géant de forme elliptique Monoceros R2 (Mon R2), à environ 2 700 années-lumière de la Terre dans la constellation de la Licorne. En fait, NGC 2170 n’est que la nébuleuse bleue-et rose au milieu sur le bord droit de l’image, tandis que cette région énigmatique – de plus de 15 années-lumière de diamètre – présente sur cette image un mélange de types de nébuleuses : Les zones bleuâtres sont des nébuleuses par réflexion (NGC 2170, NGC 2182 & VdB69), ainsi nommées parce qu’elles réfléchissent la lumière des étoiles chaudes proches. La taille des particules de poussière dans ces zones reflète préférentiellement la lumière bleue, similaire à celle des cigarettes et d’autres types de fumée. Les zones rouges sont des nébuleuses en émission, et brillent parce que la lumière ultraviolette des étoiles voisines excite l’hydrogène et d’autres atomes de gaz dans la nébuleuse, qui émettent ensuite leur propre lumière dans des couleurs spécifiques. Enfin, ce qui ressemble un peu à de l’encre noire répandue sur l’image sont des nébuleuses d’absorption sombres(LBN 994LBN993,LBN 998,& LBN 999), et ne sont visibles qu’à cause de la lumière qu’elles bloquent. En d’autres termes, la nébuleuse sombre est vue en silhouette. Il y a des signes révélateurs de la formation continue d’étoiles et de jeunes étoiles massives principalement cachées derrière l’épaisse poussière interstellaire, qui absorbe fortement la lumière ultraviolette et visible. Les vents énergétiques et le rayonnement intense de ces jeunes étoiles chaudes remodèlent leurs nuages interstellaires natals. Full & details on astrobin : https://astrob.in/s63k55/0/
    2 points
  3. Quelle meilleure façons de souhaiter une bonne année avec du Motorhead versus Girlschool! Bonne année à toi aussi,désolé de répondre à tes vœux un peu tard mais mon pc à décider de décéder pendant les congés suite à une trop forte diffusion de Black Metal (...) Un chef d’œuvre dans le genre:
    2 points
  4. Salut, ici tu as un cassegrain de 515 mm fd 8 (et oui une focale d'homme), avec correcteur 4" et quelques exemples de photos faites avec... Cassegrain 515 mm (arp83.fr) Par contre les images sont faites par Jean claude Mario, tu le cites si tu utilises une de ses images 🙂
    2 points
  5. Bonjour à tous Quelques impressions et retours des quelques observations sur notre nouveau setup Les "amazing" Jumelles 150 APM APO à 90° avec option collimation La montures altaz TTS 160 Panther En novembre 2022, Achat d'une paire de 100 APM coudée à 45° en occase pour de l'observation itinerante, premiere observation et là gros coup de foudre🥰 Je ne vais pas faire de pubs, mais simplement vous communiquer quelques infos veridiques Apres plusieurs tergiversations , je penchais pour une paire de 120 mm APO, ma femme me dit alors, "que neni" (non) prends plutot les 150 mm, par ce que dans quelques mois tu vas me dire, etc... Moralité il faut toujours ecouté sa femme ;-))) Nous avons commandé le setup directement chez APM, et sommes aller le chercher directement au magasin en Germany (toute une aventure) https://www.apm-telescopes.net/en/ Mme JAKOBS à été tres "commercante", de bon conseil, et a repondu à toutes nos questions Lors de la reception, chez APM, deux techniciens nous ont fait decouvrir le montage et le fonctionnement de la monture pendant deux heures Ce qui pour moi un vrai plus, j'y arrive seul à installer les jumelles, mais il vaut mieux être deux pour le demontage (elles font une 20aine de kilos) La valise de transport est enorme et prends en largeur tout le coffre de notre voiture Sans raconter notre life, on observe depuis des années avec un T400 mm + oculaires Naglers Notre spot est dans les Basses-Alpes, nous avons un ciel correct Bon bref Est ce que ca vaut "les sous" que ca coute??? OOOui et NNNon (Par EX C'est ballot, mais on est obligés de reacheter ses oculaires, et ses filtres en doubles) Les jumelles C'est du mastoc, je pense que c'est de la fonte d'aluminun ca respire la "Deutsche Qualität" Il y a une plaque avec le numeros de serie, ça fait pro le coulant est en 2 Pouces, avec reducteurs 31.75 La valise est imposante, la mousse est epaisse et c'est ce qu'il faut pour les proteger des chocs Les oculaires (en double bien evidement)🥴 30 APM 70° 16 Nagler 13 Nagler 6,7 ES mm 3-8 zoom SVBONY Les oculaires en attente d'un eventuels achats selon finances🥲 24 mm Panoptic (pour du grand champs, et rester dans la gamme de poids des autres oculaires (sauf les 30 mm) afin de ne pas faire forcer la montures si desequilibre) 5 mm Delite (a tester si on m'en prete un, pour voir la difference avec les zooms 3-8 mm) Non retenus (dans la valise du T400 mm) 31 mm Nagler Enormissime et trop lourd 22 Nagler Trés lourd et deformation en forme de cuvette sur 30% Les accessoires Un point rouge (offert par APM, merci c'etait tres sympa) Un chercheur 7 X 50 coudé une platine à trois support pour fixer le point rouge et le chercheur deux fitres UHC SVBONY (tarpin bien) j'ai pu les comparés avec d'autre filtres interferentiels, ils ameliorent vraiment l'observation deux filtres H-Béta SVBONY pour B33, pas encore essayés Les 150 sont livrée avec deux oculaires 30 mm APM en 70°, Le grand champs est leurs domaine de predilection Font le job, pas de deformations notables jusque dans les bords des oculaires, magnifique vision de M45, et M31 une belle claque (à 840 mm de focale ca rentre au chausse pieds) les couleurs sont un poil fadasses uniquement sur le double amas, peut etre mes 56 ans en sont la cause... La difference avec le T400 mm, ou j'enchaine les objets ou en recherche de "tachouilles", Avec les deux yeux, on est projetés dans l'espace avec une impressions de 3D, nous allons restés peut etre 1/2 heures sur un objet, les étoiles sont des têtes d'epingles, elles ne bavent pas avec la monture TTS 160, on cadre et ca ne bouge pas, le suivi est parfait (je reviendrais plus tard sur cette monture qui m'a vraiment bluffé, Merci à Mme JAKOBS pour son conseil) Un objet qui nous ont literalement scotchés sur la chaise astro M57 (bien haute dans le ciel) avec les Nagler 13 mm (sans filtres) à 65 X, nous avons vu des filaments dans l'anneau de la nébuleuse😍 C'était le premier objet que j'ai observé il y a au moins 25 ans avec un Siberia 114/900 , je eu la nostalgie de ce moment aux jumelles, un peu comme une madeleine de Proust mais en mieux M27, c'est super il me semble voir la naine, la vision est belle sans filtres M1, la nebuleuse du crabe, bien "épaisse", petit plus avec les filtres UHC SVBONY NGC2392 (Nebuleuse de Clown ou de l'Esquimau comme vous voulez) avec les 6.7 ES 0 125 X sans filtres , nous avons bien vu l'etoile centrale et la nebuleuse autours (à 30° de hauteur) M42, une merveille, c'est net, la nébuleuse est enorme sans filtres avec les 16 Nagler mm à 52 X NGC891, bien vu avec les 13 mm, ainsi que NGC7331, me suis laissé tenté pour test sur le quintet de Stephan avec les 16 mm, pas sur d'avoir vu 1 des cinq galaxies ( a refaire plus tard), j'etais dans les essais du materiel M38, Le Star Fish, magnifique à 52 X, on voit bien la petite nebulosité à la pointe de l'amas🥰 M46 est un amas que j'adore observer avec la nebuleuse planetaire NGC2438, c'est tres fin, on semble suspendu dans le temps NGC2359, le casque de Thor, c'est leger car nous sommes tard dans la nuit ou tot le matin..., avec les filtres UHC SVBONY on le voit clairement Il m'arrive parfois de mettre un filtre d'un coté et pas de l'autre pendant un peti moment et de passer les deux filtres sur les deux oculaires La lune, bien sur une claque à quelques grossissements que se soit, pas de chromatisme, des details trés fin, on voit la difference sur une apo ou pas pas par rapport au 100 mm APM Saturne, bien belle, c'est net, la division se voit parfaitement, ainsi qu'une bande sur la planete Jupiter le test ultime à 168 X (5mm)( j'ai bien fait de prendre l'option collimation), c'est parfait, 4 bandes sont vu distintement, avec une tache marron sur la bande superieure et la GTR sur la bande inferieure, une image plus stable et plus nette que sur le T400 mm Nous avons dernierement investi dans deux oculaires zoom Svbony 3-8 (plus de sous pour le zoom Nagler 3-6), car ma femme observe avec des grossissements consequents, moi un cran en dessous https://www.svbony.com/sv215-planetary-zooms-eyepiece/ Ils font bien le job en attendant le choix d'un oculaire de focale fixe (delite???), mieux que ce que à quoi, je m'attendais, petit bémol, je ne peux depasser le cran n°4, car un des oculaires se decale en montant et je me retrouve avec deux Jupi, Bon les cyclopes (instruments à un seul oculaire) ne seront pas impactés par le phenomene (lol) Quelques mots sur la monture TTS 160 Panther https://trackthestars.com/tts-160-panther-telescope-mount/ Peu ou pas, distribuée en France, nous devons peut etre les seuls à en avoir une Elle s'installe comme sur la vidéo, je mets simplement la monture à niveau avec une appli, une vieille habitude des monture allemandes... Je ne regrette pas notre achat Pour avoir possedé, plusieurs montures LXD75, EQ5, HEQ5 goto Celle-ci est au dessus du lot, en termes de mise en place (10 mm), de goto et de suivi, et en plus elle est belle Bien sur il y a toujours le mythe de "les jujus, c'est pour le grand champs pas besoin de goto, bla, bla, etc..." Le goto est tres precis avec l'initialisation sur 3 etoiles (faut les choisir un peu loin les unes des autres à differentes hauteurs), tout les objets sont dans ou au bords des oculaires 13 mm, la Panther porte bien son nom, elle rugit lors de ses deplacements, ce n'est pas trop bruyant, c'est pas le bruit de machine à café des LX 200, et ou ETX La raquette est intuitive, simple (c'est pas une usine à gaz), ensuite je dirige la monture avec un IPAD via le NEXUS II + Sky Safari, c'est vraiment le top, Je me balade dans un premier temps sur des classicos et ou l'objet du mois (comète par ex) ensuite je choisi une constellation, je zoome et j'observe des objets auquels je n'aurais pas pensé https://trackthestars.com/product/nexus-ii-wifi-solution-adapted-for-tts-mounts/ La monture suit tres bien en lunaire en planétaire et en CP, à fort grossissement on cadre l'objet facilement, (ce qui est problematique avec les montures a fourche pour les jumelles), les observations sont tres confortable avec une chaise astro Point essentiel, il n' y a pas de basculement du meridien lors du suivi, c'est vraiment un grand plus Pas testé et car pas acheté L' adaptateur pour l'astrophotographie, mais bon avec les capteurs untra sensibles d'aujourd'hui... https://trackthestars.com/product/telescope-rotator/ Les pour C'est l'astro plaisir, sans prise de tête, reste plus qu'a dessiner et observer Une immersion dans l'espace en 3D Ca fusionne sans probleme jusqu'a 168 X, en attente de tests avec pret d'oculaires en focale en dessous de 5 mm les contres le prix, ca coute un bras, une jambe, la peau des c..illes🥵 Nous ne sortons plus le T 400 mm Bon ciel à tous Pascal & Valerie
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  6. Salut, Bien, l'idée à germée dans mon esprit malade pendant les vacances d'écrire un livre sur l'astrophotographie. Surtout que Seb @sebseacteam que je chariais gentiment ne l'a pas encore fait! Du coup j'ai commencé et vous trouverez un chapitre en PJ. Merci aux plus motivés d'entre vous "cobayes" de jeter un œil et éventuellement de me faire un feedback sur la forme et le style? Le sujet est" l'astrophotographie CP en haute résolution" de A à Z: matériel, techniques d'acquisition, processing etc. Je verrai pour le titre à la fin. Au niveau "livre d'astrophotographie" on est assis sur les épaules de géants, mais bon rien ne m'empêche d'essayer d'ajouter sa (petite) pierre à l'édifice. Et puis, c'est quand même plus constructif que de baptiser une pétole de 6" d'arc que personne n'observera plus jamais avec son nom. Surtout, j'essaie de traiter ce sujet un peu hermétique avec mon humour habituel (si prompt à m'attirer des ennuis dans certaines sphères sociétales). Mais bon, je me prends pas au sérieux, et si le lecteur qui lira le truc a un sourire au visage tout en apprenant des choses, l'objectif sera atteint. Ensuite, je fais ça pour le fun et j'ai pas encore pensé à l'édition et si certaines maisons seraient assez maso pour éditer mon torchon. Dans le pire des cas, il sera gratuit en ligne et libre à chacun de l'imprimer pour aller aux toilettes.. Coté illustrations, je vais avoir besoin de vous, car je vais pas pouvoir faire tout un bouquin avec des photo de mon propre matériel. Je suis preneur de tout ce que vous pouvez fournir comme photos: tube&caméra montures capture d'écrans de logiciels (prism, PHD2, je prends tout!😊) photos CP si la resolution était excellente avec détails d'acquisition et traitements Pour les crédits, on pourra mettre votre nom dessus si vous le souhaitez (et comme vous le méritez). Mais venez pas me faire un caca nerveux dans 6 mois avec des droits d'auteur ou que sais-je! Donc, pour les illustrations/photos (de bonne qualité avant tout svp), vous pouvez les poster ici comme ça on peut tous discuter, ou par MP si vous êtes timides. Allez Zou! C'est parti! a+ Serge Astrophoto en haute resolution.pdf
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  7. Salut, bon le soleil revient le jour mais brouillard ou nuage la nuit : je suis maudit ! En attendant, entre l'IA v4 de BlurX et mon apprentissage de GHS, je tente d'améliorer certaines images. Avec un vieux C8, les bords des images sur IMX571 sont vraiment pas terribles et j'ai l'habitude de pas mal cropper. Je viens de tenter la dernière version de BlurX qui apparemment est bien meilleure sur les corrections géométriques. Et bien c'est juste incroyable ! Je vais pouvoir en garder vraiment plus maintenant sans acheter un edge 😉 Ci dessous l'original et la v4. Puis ma version retravaillée de la bulle avec notamment une comparaison avant après en gros zoom sur la bulle. BlurX et GHS ensemble c'est vraiment incroyable 🙂 Faut que je règle encore mes couleurs 🙂 Original brute d'empilement : =>
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  8. +1 pour un 5 pouces ! Absolument ! Et avec un champ assez grand, ce que n’offrent pas les plus gros diamètres…
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  9. Salut ! Je vous présente avec une IMMENSE fierté mon premier astro-dessin ! Non pas qu’il soit beau, mais l’expérience valait le coup et sera renouvelée. J’avais dans l’idée « de m’y mettre » depuis vachement longtemps, grâce notamment à la chaîne youtube « Astronomie à la lunette » et son sympathique auteur. Pour moi la magie du visuel va un peu de paire avec un dessin… mais encore faut il savoir comment s’y prendre 😂 Le contexte : une semaine de vacances en montagne, avec un peu de place dans le coffre. Pas assez pour le C9 mais largement pour le mini Dobson 130/650 pliant. Avant le départ je prépare ma trousse comme un CM2 avant la rentrée : gomme mie de pain toute neuve, crayon blanc neuf , stylo blanc neuf, craie pastelle blanche neuve, papier noir … bref la panoplie du mec qui veut laisser du blanc sur du noir. Ok, on se pose le premier soir, temps pourri et là je me dis qu’un essai du matos sur la première feuille du bloc serait peut être pas idiot. J’essaye de dessiner des trucs d’astronome, des étoiles, des nébuleuses des galaxies… Constat clair : je suis pas prêt. Mis à part des points je sais pas faire grand chose proprement. J’ai donc choisi une cible adaptée, NGC 457. Des points, rien que des points ! Le lendemain soir quelques étoiles sont visibles. La semaine étant annoncée pourrie je saisis ma chance sans hésiter. Descente dans le froid, direction le petit endroit dégagé que j’ai repéré en bordure de piste, terrain moitié boue moitié neige fondue. Montage du matos à Mach 2, pas de collim. J’attends que des nuages passent, Cassiopée repérée et l’amas de la chouette est dans l’œilleton du plossle 32 en quelques secondes. Je passe au 14mm et c’est parti. Je perds du temps à trouver une position adéquate pour dessiner sans table et sans que la lumière rouge ne me gêne. Comme les nuages sont très présents (un bon 5/8) il faut vraiment être prêt lorsqu’il y a un trou. Franchement je crois qu’au bout de 15 minutes j’avais fait 3 étoiles sur la feuille. La loose !! Mais petit à petit je progresse et finalement les éléments ont fini par se placer. Au bout de 45 minutes dehors je décide d’arrêter le dessin et observer vite fait Jupiter et la lune avant de rentrer au chaud. Un coup de stylo pour appuyer les étoiles les plus brillantes et écrire les paramètres du jour.. et voilà ! Bilan : c’est pas évident mais je me suis bien amusé, vivement la prochaine fois !
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  10. Il ne faut pas oublier le ciel profond au dobson en pose courte aussi. Tu peux demander des photos à @Roch par exemple. Fred
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  11. Félicitations pour cette bonne résolution pour 2024, c'est très courageux ... j'espère que tu n'oublieras pas le chapitre sur l'hélicoptère ...
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  12. Salut, belle initiative ce recueil ! Mon site est de nouveau actif, par contre il concerne plusieurs instruments, les images sont à la fois de vieilles images prises avec un C8 / C11, et des plus récentes faites au RC 360 ou avec une TEC 140 ou le fameux 520 Cassegrain. Cela fait 2 ans que je l'ai (le 520) mais au final pas fait énormément d'images avec car d'une part je suis passé d'une STL à une 6200 au bout d'un an, et j'ai eu un pb d'électronique de monture pendant 6 mois de 2023, mais là tout est de nouveau opérationnel. Envoie moi un MP pour me dire ce que tu voudrais, je viens peu sur WA mais je surveillerai ça ...... Jean-Claude Mario Edit :J'avais pas vu ton mail perso, je te répond par mail ......
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  13. Bonsoir à tous Et bonne année pour cette nouvelle année qui commence comme la précédente a finie, soit avec des nuages (qui a reçu du matériel pour noël, qu'il se dénonce) Pour démarrer cette année, je vous propose une cible très classique, mais après laquelle je cours depuis mes débuts à l'APN et sans monture, à savoir M45 les Pléiades ! Entre des temps d'intégration trop court, des reflets impossible à retirer, la météo, je n'avais pas réussi à sortir une photo qui me sastifasse. En milieu de Décembre dernier, j'ai pu avoir 3 jours de beau temps consécutifs, avec juste quelques nuages qui m'ont fait jeter environ 15% en tout (un bon ration vu la saison). Je me suis donc amusé à viser les Pléiades, toujours avec mon bon vieux K-70, mais avec 3 focales différentes, dans l'ordre chronologique, 135mm, 50mm et 360mm. Les prises de vue ont été effectuées les 16, 17 et 18 décembre 2023 Pentax K-70 monté sur Staradventurer 640 ISO pour tout Pour le FMA 135, 250 poses de 2 minutes Pour le 50mm, 30 poses de 60 seconde à F4 pour les étoiles et 202 poses de 2 minutes à F2.5 pour le ciel. Pour le TS 60/360, 300 poses de 60 seconde. A 135 et 360mm, autoguidage avec ASI178mc et objectif de 50mm ou FMA135 Traitement avec SIRIL, Graxpert et Gimp 135 mm : les Pléiades jusqu'à la tête de vautour 50 mm : Les Pléiades et les Hyades (avec un morceau de Californie) 360 mm : M45 tout seul (et c'est déjà pas mal) Donc globalement, je suis plutôt content de mes résultats. Après 3 ans à leur courir après, j'ai enfin une photo des Pléiades dont je suis à peu près content. Mon principal regret est d'avoir merdé le cadrage à 135mm. Je voulais mieux centrer les IFN qui font la liaison entre M45 et la tête de vautour. Autre point d'amélioration, le traitement du bruit que je trouve toujours problématique. Même avec beaucoup de poses, si je veux avoir un fond de ciel pas trop sombre j'ai vite du bruit qui ressort. Est-ce le capteur ou le traitement, je ne sais pas. Comme toujours, je suis preneur de toutes critiques ou conseil !! Encore une très belle année à tous, avec autant de cieux clair que possible !!
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  14. Le 50mm et ses IFN à tomber par terre. Superbe; bravo
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  15. Bien joué Claude cette animation, on voit effectivement bien la dégradation des conditions de prise de vue. Le début est vraiment extra, tu t'en es bien sorti au final
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  16. Hého, c'est plutôt pas mal ! En virant la fin de l'anim un peu floue tout est nickel
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  17. C'est un magasin tout a fait correct qui travaille bien et honnetement, y a jamais de soucis avec eux! faut pas les descendre! J'achete chez eux sans soucis quand les sites français ont pas la reference
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  18. c'est de nouveau en ligne 🙂 Et tu as une image là : observatoire astronomique jean claude Mario (free.fr)
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  19. Bonjour SBRCoach, Je profite de ton intervention pour faire un petit retour d’expérience sur l’usage de ce type d’abri. Les images que je vais poster vont peut-être en refroidir quelques-uns pourtant ce n’est pas le but, et autant commencer par le plus important : après deux années d’utilisation je valide à 200% ce concept d’abri. Aucune démarche administrative. Conception simple. Bricolage facile. Étanchéité confirmée. Budget maîtrisé. Maniabilité sans difficultés. Hyper pratique. Résistance au vent difficile à estimer. Je suis dans un endroit relativement protégé. Je ne pense pas que nous ayons essuyé ici des rafales à + de 90km/h cette année. L’abri n’est pas arrimé au sol mais il n’a pas bougé d’un poil. Les quatre roues possèdent des freins très efficaces. Quatre « bémols » - Freins des roues : les quatre roues possèdent des freins très efficaces si bien que parfois ils sont un peu durs à débloquer. - Comme souligné par Djboss63 je constate également que la terre a tendance à s'affaisser sous les roues. Cela demdane un peu plus de mouvements lors du "dé-parquage" et dans ce cas, il faut rester vigilant quant à l'absence de contact entre la planche horizontale du bas et le pied du télescope. - Contact entre la planche horizontale du bas et le pied du télescope : j’aurais dû prévoir un espace plus important de chaque côté de la colonne. Je ne touche pas la colonne lors des parquage et dé-parquage mais je dois être vigilant. - Ajustement de la surface du sol à celle de l’abri : j’ai fait une erreur de mesure et mon sol est environ 1cm plus large de chaque côté de l’abri. Du coup la planche était exposée à la pluie sur cette surface. J’ai résolu le problème avec du silicone noir. Si je devais reconstruire un abri je serais attentif à ce détail qui dans le temps peut avoir toute son importance. - Résistance à la grêle… je vais développer ce point ci-dessous. Âmes sensibles s’abstenir 😳 En juin 2022 nous avons essuyé un orage de grêle impressionnant. Phénomène exceptionnel, certes, mais dont on se passerait volontiers. Toute la ville a été ravagée. Forcément, l’abri n’a pas été épargné. Les impacts se sont concentrés sur le toit de l’abri qui a été perforé (ou fissuré) à plusieurs endroits. Je ne vous explique pas l’angoisse 😱 quand j’ai ouvert pour constater les dégâts, et ce, d’autant plus que le matériel (C11) à l’intérieur de l’abri n’était pas protégé. Je dois avoir une bonne étoile car le matériel était intact, un peu d’eau infiltrée par endroits mais sans conséquence. Leçon n° 1 : même sous abri le matériel est désormais protégé (un magnifique sac-poubelle pour prévenir de toute fuite potentielle, moche mais efficace !) Leçon n° 2 : il faut renforcer le toit de l’abri. Cela n’empêchera pas qu’il explose en cas de récidive mais cela permettra de bloquer les grêlons, de limiter la casse et de protéger le matériel. Pour cela j’ai grassement colmaté au silicone l’ensemble des trous et chassé les fuites méticuleusement. J’ai disposé et solidement fixé un grillage sous le toit de l’abri puis j’ai recouvert ce pare-chocs avec un film de « sous-toit » étanche. Quelques heures de boulot pour avoir l’esprit tranquille. Cet épisode ne remet pas en cause mon avis sur ce concept d’abri ou observatoire maison. Comme dit plus haut : je valide à 200% !!! Depuis que je l’ai j’ai multiplié les soirées d’astro. En 15 à 20 minutes je suis prêt à shooter dans d’excellentes conditions. Ça change tout. Vraiment. Quel que soit le type d’abri que vous choisirez je ne peux que vous encourager et vous inciter à franchir le pas !
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  20. Salut Adam, c'est vraiment sympa ce que tu écris, mais je suis loin d'être une flèche en astrophoto, surtout avec le handicap qui est mon site... Quand je vois ce que d'autres arrive à sortir ici, je bave partout... Cela étant dit, en 40 ans de pratique astronomique, je pense connaitre mon sujet pour pondre un truc intéressant. Et puis il y a trop d'ouvrages empoulés, écrits par des mecs qui pensent sortir direct de la cuisse de Jupiter. Il n'existe aucune raison de ne pas traiter un sujet sérieux et passionnant sans se marrer un peu au passage. En parlant de @Colmic, notre Astronome des steppes (parce-que c'est un nomade😊) je vais commencer par m'inspirer de son article épinglé ici sur les capteurs CMOS qui est excellent et qui contient tout ce qu'il est indispensable de connaitre sur les capteurs pour mon chapitre "capteurs". Si il y a bien une pointure ici, du guidage à l'injection du turbo-diesel de son camping car, c'est Michel! J'attends qu'il vienne traîner par ici! a+ Serge PS: en parlant des capteurs CMOS, ça à vraiment été un point de rupture en 10-15 ans avec les CCD. On a juste besoin de poser 180 Sec avec un CMOS pour avoir plus de signal qu'avec un CCD en 600...❤️
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  21. Salut Adrien😊, C'est super sympa de passer par la surtout si "tu n'es pas photos". Effectivement, j'ai été plus occupé avec la mise en page et les bug de MS Word que de me relire correctement. Mais même, je suis pas une pointure en grammaire... Merci. Satut Christophe😊, Merci du lien, je vais jeter un œil. Mais je prend tout ! Comme je l'ai écris le débat entre Lulu et téléscope fait rage depuis 1666, alors je ne prendrai pas parti. 😉. Par contre, c'est dommage qu'on ne puisse pas fabriquer des triplets Apo légers de 300mm pour pas cher... 😁 Je suis intéressé par plus que les Panzer SCT, j'aimerai bien pouvoir illustrer toutes les formules optiques. Donc si @Floastropasse par là avec son RC (est-ce un vrai RC d'ailleurs ?). Les Newtons ou astrographes @zeubeu? Et si quelqu'un est assez fou pour faire du CP avec un Cass on un Gregory nous seront ami ! a+ Serge
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  22. Je suis reparti de l'image de base en essayant de décramer le centre de la nébuleuse, le résultat final est très différent mais je le trouve aussi intéressant et plus équilibré...
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  23. Ok alors on verra par la suite bon pour l’instant faut que je me calme niveau dépenses 😅
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  24. Arf, non pas prévu ! Trop de contraintes je trouve Tu y vas un peu fort j’ai fait plusieurs achats chez eux et ils ont toujours été sérieux pour moi c’est un site de confiance. Apres oui autant acheter sur un site français si c’est possible mais c’est pas toujours le cas.
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  25. Ce que je dis aux petits, c’est que la lumière qui vient de la galaxie d’andromede est aussi vieille que Lucy, et que le temps qu’elle nous parvienne, c’est toute l’histoire de l’humanité …. et que pour les galaxies les plus lointaines, les grains de lumière boyagent depuis le temps des dinosaures…ça les laisse pantois 😆 le soleil ça fait moins rêver, et puis l’ambiance est moins « exotique »
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  26. A gauche image d'origine, à droite après blurX (et denoise au passage) coin supérieur droit Coin supérieur gauche inférieur gauche inférieur droit: Comme chantait Queen: it's a kind of magic......
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  27. C'était sarcastique. Ce ne sont pas les efforts à faire (même imposés) qui sont la punition, la punition arrivera si on ne fait pas d'efforts (même imposés)
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  28. Lien Invidious : https://invidious.fdn.fr/watch?v=Etzg3tMPXHg Meilleurs vœux à toutes et tous.
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  29. Lieu : Occitanie, altitude 860m Samedi 09 septembre 2023 Télescope : Dobson Lightbridge 300 / 1528 mm (F/D = 5) Oculaires : Delos 17, 12, Delite 5, Pentax XW7 mm et Panoptic 24mm Barlow : Clavé 2x Filtres : 50,8mm Astronomik UHC, OIII et Lumicon Deep Sky, filtre 31,75 mm Orion H-Beta Documentation et cartes : ATLAS NGC Photographique Un récit pour prolonger cette nuit de grande satisfaction. Début septembre 2023... Pour la 4ème nuit d'observation, je m'éloigne un peu plus de chez moi et monte à une altitude moyenne, après les 3 demi-nuits précédentes consécutives passées à proximité de la maison car la Lune se levait aux alentours de minuit, écourtant le temps d'observation. Ce samedi 9 septembre, le croissant de Lune se lèvera à 2h18 du matin, heure autour de laquelle je compte donc plier bagage. Dans l'après-midi, bien qu'aucun nuage ne s'annonce dans la région, je consulte le site Ventusky pour regarder le taux d’humidité prévu sur mes quelques différents sites d'observation sur un rayon de 50 km, en vue de bénéficier de la meilleure transparence la nuit qui vient. Le taux d’hygrométrie le plus bas (consulté pour différentes altitudes) est prévu non loin de chez moi. Ce sera un plateau à 860m d'altitude avec des taux de 30 à 20% d'humidité selon l'altitude (1000, 1500, 3000m). La pollution lumineuse est assez sensible au sud depuis ce site, mais sera peut-être compensée (comparé aux sites de montagne) par la transparence prévue, ce qui en fin de compte n'est probablement pas le cas. De toute façon, en plaine, la transparence n'est pas prévue aussi bonne que les nuits précédentes, donc pas question de rester en plaine, sous une chape plus chargée en humidité (50 à 60% d'hygrométrie prévus dans la nuit). Aucun vent en plaine, j'arrive là-haut et surprise, une brise assez soutenue venant de la mer se fait nettement ressentir. C'est une certitude, mon télescope vibrera, et le coin où je comptais m'installer ne pourra en aucun cas me protéger du vent. Je retourne en voiture sur mes pas, toujours sur ce plateau d'altitude moyenne et me pose sur un endroit qui semble un peu moins venté sans trop en comprendre la raison. Le ciel au-dessus est bien étoilé, en aucun cas décevant, la noirceur du ciel direction sud n'est pas fantastique par rapport à mes sites de montagne plus éloignés des agglomérations, mais je m'en contente aisément. Retour en haut du plateau : dès les premiers coups d'oeil au Dobson de 300mm, le contraste sur les objets du ciel profond est au rendez-vous, ça met la banane, malgré les vibrations du télescope dues au vent. J'ai en effet refait l'an dernier la base du Dobson en contreplaqué, c'est plus léger, ça reste souple et fiable, mais assurément moins stable que la lourde base d'origine, en aggloméré. Par chance, la turbulence est quasi inexistante, entraînant un contraste et une définition accrus, donnant aux objets un aspect très flatteur : les amas d'étoiles pointés auront quelque soit leur altitude, l'aspect de têtes d'épingles sur tout le champ. Déjà je ne regrette pas d'avoir fait le déplacement : ce n'est pas très loin de chez moi (16 km à vol d'oiseau), mais le chemin pour y monter est assez long (40 minutes), parfois chaotique avec beaucoup de tournants tout le long du trajet. A ce propos, je pensais avoir ce jour-là trouvé un compromis entre distance kilométrique pour ne pas trop m'éloigner (la Lune se lève assez tôt dans la nuit) et transparence (hygrométrie) par rapport à mes sites plus distants... mais faire 20 minutes de voiture en plus pour me trouver sous un ciel plus noir n'aurait pas non plus été aberrant. Ce qui m'a surtout décidé dans l'après-midi tenait à l'hygrométrie la plus faible sur le site où je me trouve. Ca ne signifie pas non plus que c'était la meilleure décision. Allez, place à l'observation. Dans l'énuméré suivant, les objets n'ont pas forcément été pointés dans cet ordre. Par rapport à la plaine, la différence de visibilité des objets à cette modeste altitude et sous ce ciel un peu préservé de la pollution lumineuse est manifeste, presque tout est plus facile à cerner. Messier 57 : un des objets les plus faciles de cette soirée. L'ovale lumineux (et son aspect flou) se révèle sans difficulté à 300x, la nébuleuse est imposante, mais mon but est de voir l'étoile centrale de la nébuleuse planétaire en anneau, juste pour le plaisir car je l'ai vue les soirs précédents en plaine. La turbulence en début d'observation est très modérée mais tout de même présente. S'agit-il de turbulence instrumentale ? Car au fil de la nuit elle se fera oublier au profit d'une bonne stabilité. Et cette observation nécessite une faible turbulence. A 300x (oculaire de 5 mm) la centrale apparaît plusieurs fois furtivement, à peine un quart de seconde. Mon miroir principal dont l'aluminure est fatiguée, voire par endroits en mauvais état, ne m'aide peut-être pas à la voir plus longtemps ni fréquemment, mais rien n'est moins sûr. Je tente de la cerner au 7mm (212x), sans succès. Je repasse au 5mm et la revoie, épisodiquement mais sûrement, comme une micro tête d'épingle qui se met à « flasher ». Son éclat furtif est aussi peut-être dû à la position aléatoire du regard en vision décalée et à la nébuleuse qui défile vite dans le champ à 300x, car je n'ai pas de suivi. Messier 27 : plus spectaculaire, ses anses sont bien visibles au 17mm sans filtre, à 90x. L'aspect de trognon de pomme signant la silhouette principale de M27 n'est pas si visible que ça, un peu noyé dans les anses sur les côtés. J'aperçois quelques étoiles en avant plan de la nébuleuse, dont la centrale par intermittence. A 300x la nébuleuse prend presque tout le champ de l'oculaire de 5 mm et l'étoile centrale est visible en permanence. Toujours sans filtre (bien que l'UHC fonctionne très bien sur cette nébuleuse), M27 apparaît détaillée surtout sur les anses, c'est assez saisissant. Dans la constellation de la Flêche, se niche l'amas globulaire M71, j'aime bien mais je passe vite dessus, j'ai plein d'autres choses à voir Un petit coup d'oeil sur l'étoile carbonée de la Lyre, très simple à trouver à mi-chemin entre Zeta Lyrae et Kappa Lyrae. Bien qu'il soit inutile de grossir pour apprécier la couleur parfois rouge bordeaux de ces étoiles, sa couleur est remarquable même à 300x. Je réduis volontairement le grossissement pour donner plus d'esthétique au champ étoilé, puis mets en place le filtre UHC qui a pour effet de rougir considérablement ces étoiles carbonées d'une couleur un peu surnaturelle (c'est propre à mon UHC Astronomik !) ; en contre-partie, ça les assombrit sensiblement. Le spectre des carbonées n'est pas très compatible avec la bande passante du filtre UHC. Si bien que la carbonée de la Lyre est difficile à repérer avec l'emploi d'un filtre UHC. Toujours avec le filtre, elle est très bien vue rouge grenat vif en vision directe, mais difficile à repérer en vision décalée. C'est un antagonisme de l'astronomie visuelle. Souvent après avoir pointé cette carbonée rouge de chez rouge, je vais chercher un objet bleu (sans filtre bien-sûr), en l'occurrence la toute petite nébuleuse planétaire de l'Emeraude, NGC 6572. Juste pour contraster avec la couleur de l'observation précédente. Son bleu saute aux yeux, c'est un joli petit joyau coloré. Alors oui, émeraude ce n'est pas une couleur bleue mais plutôt verte:) sauf que mes yeux la voient bleue... Bon... ? Même au 5 mm (à 300x) elle apparaît bleutée, alors qu'en règle générale, les grossissements faibles sont quasi obligatoires pour révéler la couleur de ces objets. Je ne boude pas mon plaisir car les détails ou les structures de ces minuscules objets sont distinguables à forts grossissements. Celle-ci est bien ovale mais je n'y vois rien de particulier d'après mon souvenir. Messier 51 : je la vise rapidement, elle est assez basse vers l'horizon ouest. Pas de structure du genre bras spiraux, sans surprise, seuls les 2 noyaux sont bien séparés et entourés de nébulosité. La spirale est seulement évidente au 300 lorsque la galaxie est aux alentours du zénith. Non loin se trouve M101, je devine quelques structures de bras spiraux très faibles mais ne repère pas la supernova (explosion d'étoile) découverte en mai 2023, qui pourtant sautait aux yeux quelques mois auparavant. Cette galaxie présente bien sa forme spiralée lorsqu'elle est vers le zénith au printemps. C'est le tour de l'objet Hickson 68 (NGC 5350) entre le Bouvier et les Chiens de Chasse. Les 5 galaxies resserrées sont toutes vues au 12 mm (127x) dont l'une, NGC 5368, est assez difficile à voir, à cause de sa faible magnitude (12,7). Là aussi l'objet n'est pas bien haut dans le ciel. Au printemps ou début de l'été, la vision est bien plus aisée. A proximité, se trouve une galaxie sympa NGC 5371, mais qui ce soir ne montre qu'une tache floue discrète et relativement étalée en forme d'ovale uniforme, toujours à cause de la faible hauteur de l'objet. Un coup d'oeil rapide aussi sur le trio du Dragon, NGC 5985. 2 galaxies sur les 3 sont facilement vues, la 3ème, vue par la tranche est en limite de visibilité au 17mm. Mais les formes de chacune sont reconnaissables. Le trio aussi est trop bas pour être bien vu. Il en est de même pour la galaxie de l'aiguille, NGC 5907. Au 12 mm elle prend les ¾ du champ, je ne la vois pas très lumineuse, mais ça se laisse regarder. Non loin de là se trouve NGC 5866, la galaxie du fuseau. Aucun détail sur celle-ci (malgré la réelle présence d'une bande d'absorption non vue à l'oculaire), mais sa forme allongée typique doublée d'un renflement central important (une sorte de galaxie du Sombrero - M104) et sa luminosité relative (magnitude 10,2), en font une galaxie qui mérite un petit détour dans un télescope d'au moins 200 mm sous un bon ciel. Messier 13 l'amas d'Hercule est resplendissant, intéressant à n'importe quel grossissement. Esthétique au 17mm (90x), il ressemble à une boule lumineuse très dense. Il est grandiose et détaillé / « éclaté » au 5 mm (à 300x). J'ai oublié de repérer le Y. Je décale le tube sur la galaxie attenante, NGC 6207, elle est petite et ovale à 300x, mais très bien visible. Toujours dans Hercule, je regarde NGC 6210, une nébuleuse planétaire toute petite mais qui ce soir-là me paraît très bleue même à 300x, grossissement auquel je l'ai pointée ;). Je n'avais pas remarqué sa couleur jusqu'ici d'après mes souvenirs. Sa forme ovale est bien évidente à fort grossissement. C'est le tour de M92 dans Hercule, j'aime beaucoup cet amas globulaire, quelle luminosité, il est plus concentré que M13, mais est tout aussi beau grâce à son centre brillant. Malgré sa magnitude légèrement moindre que celle de M13, son diamètre apparent plus réduit le rend tout aussi agréable à voir. C'est un phare puissant. Cette observation me fait penser à pointer M22 dans le Sagittaire, il est encore temps avant qu'il ne se couche. Quelle beauté... en le voyant, je ne peux chaque fois m'empêcher d'imaginer cet objet vu de l'hémisphère sud, à me le retrouver au zénith, tellement il est grandiose. Ce doit être somptueux. M22 est un véritable monstre, même vu à quelques degrés au dessus de l'horizon sud-ouest. Je reste dans ce coin céleste avec Messier 8, la nébuleuse de la Lagune : son chenal sombre est bien marqué à travers le filtre UHC, elle prend presque tout le champ de l'oculaire 24mm, à 60x, c'est une vraie beauté parcourue de plusieurs volutes. Au 12mm (130x) on est plongé dedans et on parcours les détails de la nébuleuse en déplaçant le télescope (j'ai « seulement » 35' de champ à 130x). La vision ce soir est plus marquante et enthousiasmante que celles que j'ai eue les précédents soirs en plaine. Le ciel est un peu plus pur y compris à cette altitude modeste, et cela se vérifiera juste après, sur la nébuleuse obscure Barnard 90, non loin de M8. De toute façon, ce soir il fallait monter car j'aperçois ci et là des bancs de brumes se former dans la plaine. Juste à côté, c'est Messier 20 la nébuleuse du Trèfle, le filtre UHC donne l'image la plus précise. Les chenaux sombres, composés de silicates qui cachent partiellement le gaz de la nébuleuse (rouge sur les photos couleurs) sont bien ciselés et volutés pour certains. Quant à la partie visible en bleu sur les photos, elle reste évidente, même au filtre UHC. Le filtre H-Beta fonctionne pas mal sur la nébuleuse mais pas autant que l'UHC. Je soupçonne la qualité de mon filtre H-Beta qui n'est peut-être pas au rendez-vous par rapport aux meilleurs filtres H-Beta. Sans filtre, les 2 parties rouge et bleue (sur les photos) de la nébuleuse sont facilement visibles. Le filtre UHC renforce seulement le contraste de la nébuleuse rouge, celle qui dessine le Trèfle. En contrepartie, il atténue la nébuleuse bleue. Aucune couleur en visuel dans le 300mm. Je penche un petit peu plus le télescope vers le sud, sur Barnard 90, tout près de l'amas ouvert NGC 6520 : ce couple amas ouvert – nébuleuse obscure (B90) est toujours esthétique à voir par bonne transparence. Sa vision ce soir est bien plus aisée que les nuits précédentes en plaine : la nébuleuse sombre se détache plus nettement du fond de ciel, lui-même saturé en étoiles de la voie lactée. La nébuleuse obscure qui chemine au dessus de l'amas est nettement visible aussi. Légèrement au sud résident côte à côte deux petits amas globulaires, NGC 6528 et 6522, tous deux visibles simultanément dans le champ de 1° de l'oculaire 24mm. Ca reste deux petits moucherons dont l'un est un peu plus gros que l'autre. Allez on remonte le télescope sur M17, la nébuleuse du Cygne. Sans filtre, sa forme de cygne sur l'eau se voit évidemment bien, surtout dans un 300... Sa forme est déjà facile dans une lunette de 60mm. Le filtre OIII apporte un contraste considérable sur le complexe nébuleux, pétris de filaments, révélant la partie inférieure, moins lumineuse. Le visuel au 300 + OIII + oculaire de 24 mm et 17 mm, donne une vision légèrement meilleure comparé à la photo du NGC Atlas. Rapide tour sur M16, la nébuleuse de l'Aigle : le filtre UHC permet de mieux distinguer la zone où se trouvent les piliers de la création ou plutôt de la destruction, c'est selon. Les contours de la nébuleuse visible sur la photo du NGC Atlas sont bien retrouvés à l'oculaire. Le 24 et le 17mm donnent les grossissements qui révèlent au mieux la nébuleuse dans mon télescope. Mais ça ne vaut pas M17. Je poursuis en remontant le long de la voie lactée, pour m'arrêter sur l'amas ouvert Messier 11, il est beau et brillant, sa forme carrée caractéristique « m'amuse » à chaque fois. Je trouve même qu'il rappelle un clap de cinéma. Les étoiles sont incroyablement fines c'est un plaisir pour les yeux. Je descends à la verticale de l'amas M11 pour regarder une étoile carbonée, située à environ 2° au sud de M11, il est donc facile d'y tomber dessus. Un coup de filtre UHC sur l'étoile et elle apparaît rouge de chez rouge. Encore plus rouge que rouge... Qu'est-ce que c'est comme couleur, je ne sais pas, c'est nouveau ça vient de sortir On remonte, toujours dans l'Aigle, sur la nébuleuse planétaire NGC 6781, pas mal du tout, sa forme un peu en « fer à cheval » se distingue bien au 17mm (88x), au 12mm (130x) et au 7 mm (210 x) couplés au filtre UHC, avec un renforcement périphérique plus lumineux, dessinant ce contour en fer à cheval. La nébuleuse est remplie d'une nébulosité blafarde qui s'évanouit sur son côté inférieur, le côté qui ne comporte pas de contour (d'où la forme de fer à cheval). Tentative veine de pointer la nébuleuse planétaire NGC 6778 dans l'Aigle, sans succès... Sa magnitude de 12,3 est pourtant à portée de mon télescope. Je me rabats sur NGC 6751, l'étoile centrale de cette nébuleuse planétaire est perçue à fort grossissement (au 7 mm et au 5 mm) ainsi que son aspect d'anneau. L'oculaire de 5 mm (300x) révèle mieux la nébuleuse, que j'aime bien malgré sa faible magnitude autour de 12. C'est presque toujours en regardant le ciel et les constellations à l'oeil nu entre deux pointages au télescope, que me vient l'idée d'en pointer certains que je connais bien. Ainsi, je remonte rapidement sur M56 un petit amas globulaire très facile à repérer à mi chemin entre les étoiles Albireo du Cygne et Sulafat de la Lyre. Au 7mm, au 12 et au 5, il est pas mal du tout, une belle bête bien résolue en étoiles qui prend la majeure partie du champ du 5 mm (300x). Avec un télescope de 300mm et un grossissement de 200 ou 300x, cet amas vaut le détour ! A présent une descente spectaculaire du télescope au sud sur l'amas globulaire Messier 55 dans le Sagittaire, je le pointe rarement, mais il se laisse regarder le bougre, ça reste un gros amas, c'est une belle bête aussi, bien bas depuis nos latitudes françaises, j'encourage à le pointer. Et on remonte légèrement sur le minuscule et discret amas ouvert NGC 6717 : facile à localiser, cet amas de magnitude 8,4 est un tout petit défi, puisqu'il est quasi collé à une brillante étoile de magnitude 5 située en avant-plan. Il n'est pas vraiment vu du premier coup d'oeil, l'étoile brillante lui vole la vedette, c'est ce qui fait tout le charme de ce petit amas de 2 ou 3 minutes d'arc. Non loin, à -14° de déclinaison, se trouve le duo NGC 6818, une nébuleuse planétaire, la nébuleuse du petit diamant et NGC 6822 une galaxie du groupe local, la galaxie de Barnard. Cette dernière est mieux vue que les nuits précédentes, mais je m'attendais tout de même à un contraste plus élevé. Les nuits précédentes étaient généralement plus transparentes, mais j'étais à faible altitude, avec une masse d'air supplémentaire donc plus d'humidité au dessus, vecteur de diffusion atmosphérique et facteur limitant de la transparence. Cette nuit du 9 septembre à 860m, est moins transparente mais l'altitude aide à s'affranchir de cette masse d'humidité. NGC 6822 est grande et faible. Mais je ne m'y attarde pas, restant sur ma déception relative. Je l'ai vue beaucoup mieux sous un air sec d'altitude (1800m) dans les Pyrénées. Voyant des étoiles faibles sur NGC 6822, je crois au départ la résoudre en étoiles, observée au 17mm ; mais il s'agirait plutôt d'étoiles faibles en surimpression devant la galaxie... Je me suis fourvoyé, merci etoiledesecrins pour ta remarque. Petit tour sur la nébuleuse du petit diamant (NGC 6818), elle est bien circulaire avec un estompement plus sombre en son centre, au 7mm et au 5mm. Sa luminosité remarquable supporte aisément les forts grossissements, il ne faut pas se gêner. NGC 6755 un amas ouvert dans l'Aigle, près duquel se trouve un plus petit amas, NGC 6756, bien identifiable, tandis que le plus grand (NGC 6755), m'a paru relativement noyé parmi les étoiles de la voie lactée. Cible suivante, NGC 6826 dans le Cygne, sacrée nébuleuse planétaire, la combinaison « très faible turbulence et relative transparence » la magnifie, elle est grosse à 300x et son étoile centrale est remarquablement brillante et fine. C'est un incontournable comme chaque amateur le sais déjà. La nébuleuse clignotante a clignoté à faible grossissement mais plus du tout à 300 ni à 210x. A présent je pointe dans l'Aigle l'amas ouvert NGC 6834 non pour ses beaux yeux, mais pour repérer et arriver plus facilement sur la faible nébuleuse planétaire NGC 6842. Elle est bien visible une fois qu'on l'a attrapée, pas trop petite mais reste faible et diluée dans le fond de ciel. Le filtre OIII permet de mieux la détacher du fond de ciel mais n'apporte pas de détail supplémentaire. Pointage dans Céphée, de la nébuleuse planétaire NGC 7139, de faible magnitude (13,3) grosse déception, je pensais qu'ici je la verrai mieux que lors des jours précédents, eh bien non, c'est la même ni plus ni moins, c'est l'impression que j'ai. Tout comme NGC 6842 (voir ci-dessus), elle est visible une fois qu'on l'a attrapée, de taille moyenne mais reste discrète et diluée dans le fond de ciel. Je la vois comme un défi pour le visuel dans un télescope de 300mm. Le filtre OIII permet de mieux la détacher du fond de ciel mais n'apporte pas de détail. Au dessus de la tête du Dauphin, en direction de la Flêche, se trouve la planétaire NGC 6905. Elle mérite le détour, je la pointe quasiment à chaque sortie estivale. A fort grossissement (au 5mm à 300x) sa forme allongée est décelable et son étoile centrale est vue aussi. Le filtre OIII la révèle encore mieux, mais assombrit tellement le champ que j'aime également la regarder sans filtre. J'aurais plutôt dû mettre en place le filtre UHC (voire le filtre DeepSky) qui aurait fait un compromis entre les deux. Dommage. On reste dans la zone du Dauphin et de la Flêche pour jeter un coup d'oeil sur NGC 6891, petite mais bien brillante nébuleuse planétaire. Facilement vue mais sa petitesse la rend assez discrète à faible grossissement (au 24mm et au 17mm) lors du pointage. Je ne me souviens pas avoir remarqué de particularités à plus fort grossissement. Puisque je suis sur le Dauphin, pourquoi ne pas regarder vite fait à l'avant de la tête du Dauphin la galaxie NGC 7025, minuscule galaxie allongée, baignant dans un petit astérisme d'étoiles rappelant vaguement et d'assez loin, un champignon de type bolet avec son chapeau prépondérant. Mais comme presque tout astérisme, c'est capillotracté... Faut le voir le champignon... En cherchant la galaxie et en balayant la zone, je tombe sur une comète... !!! Enfin, ça y ressemble. Une petite tache floue circulaire de magnitude 10. Je me dis de toute façon que je ne peux en être le découvreur, tant elle se voit comme le nez au milieu de la figure. J'augmente le grossissement à 300x, toujours une tache floue ; je pense à un amas globulaire, mais je ne parviens pas du tout à le résoudre en étoiles pour lever le doute. Ca me revient, j'avais déjà eu exactement ce cas de figure, qui plus est, au même endroit. Après vérification le lendemain, je suis tombé sans le vouloir sur l'amas globulaire NGC 7006. Passons à la galaxie NGC 7025, oui elle est bien là. Mon premier souvenir de cette galaxie date de 2010, à 1800 m d'altitude, mon 300 était presque neuf, et malgré les années passées je n'ai pas l'impression de la voir moins bien qu'avant, avec sa magnitude 13. Bon, après... Si on n'a pas vu cet objet passés les 50 ans, on n'a pas raté sa vie non plus. Je la considère comme un jalon pour jauger la transparence ou bien le site où je me trouve. Tentative de pointer la planétaire NGC 7048, j'en ai presque honte, mais je n'ai pas réussi ! Je l'ai pourtant déjà vue et sais à quoi m'attendre, mais les tentatives de pointage ce soir débouchaient sur des échecs successifs. Restons dans les nébuleuses planétaires, je me rabats sur NGC 7008 la nébuleuse du Fœtus, située à mi-chemin entre les étoiles Deneb du Cygne et Alderamin de Céphée. Sans filtre, la nébulosité est discrète et jalonée d'étoiles, dont l'étoile centrale très accessible en visuel. Le filtre OIII renforce sa vision : sa forme de fœtus est bien vue, elle aussi vaut le détour, mais il faut un peu de diamètre, pas certain que la nébuleuse soit bien folichonne dans un 200mm. Puisque je vise vers le zénith, on part sur la nébuleuse de l'Iris NGC 7023 dans Céphée, eh bien, je la trouve franchement pas mal ce soir, je ne m'attendais pas à la voir aussi bien, au 17mm (90x) ou au 24mm (60x) et sans filtre. Bien sûr, et ça vaut pour quasi tous les objets du ciel profond, si au départ on ne connaît pas l'objet visé et qu'on ne l'a jamais vu en photo, il est facile de passer à côté en visuel et de qualifier cette vague nébulosité d'objet dénué d'intérêt. Mais en connaissant l'objet dès le départ, il en va tout autrement : je retrouve la structure nébulaire autour de l'étoile principale noyée dans un brouillard blanchâtre, alternant zones sombres et lumineuses, et l'enveloppe extérieure visible sur la photo se distingue aussi, plus difficilement, mais apparaît sans l'avoir cherchée. En gros, je retrouve visuellement la structure générale de l'objet comme sur la photo, mais en plus faible luminosité. Le filtre Deep-Sky apporte un contraste intéressant à l'objet, mais aussi une vision différente qui me fait légèrement préférer cet objet sans l'utilisation d'un filtre, bien que ça se discute. C'est le tour de la nébuleuse planétaire de l'oeil de chat NGC 6543 dans le Dragon. L'étoile centrale est systématiquement vue du plus faible au plus fort grossissement, ce n'est pas une surprise. A 300x je décèle de la structure sur la nébuleuse qui laisse aussi entrevoir un peu de nébulosité faible et floue en forme de volutes sur deux côtés opposés. Ces détails ne sont vus dans mon 300 que par faible turbulence et à forts grossissements. La galaxie du feu d'artifice NGC 6946, malgré sa faible luminosité, montre ses bras spiraux sans ambiguïté ; son noyau ponctuel est évident. Je m'applique à bien repérer dans quelles directions et à quels endroits je discerne les bras par rapport aux étoiles voisines, et examine sa photo sur le NGC Atlas qui confirme, du moins dans les grandes lignes, ce que je vois à l'oculaire. En effet, étant un peu dans les limites de mon télescope, ce n'est pas aussi tranché que ça doit l'être dans un 400 ou mieux un 500mm. Un rapide coup d'oeil sur l'amas ouvert NGC 6939 à proximité, et hop je passe à autre chose. De là je vais directement sur la galaxie vue par la tranche NGC 6503 dans le Dragon, Elle vaut le détour, j'affectionne cette galaxie, bien qu'aucun détail n'y soit visible et qu'elle n'ait pas non plus une grande taille. Je la conseille. Pendant que je m'attarde sur 6503 et la scrute à divers grossissements, mon regard est distrait par l'apparition d'un gros point lumineux, visible du coin de l'oeil vers l'horizon nord. Je me dis sur l'instant, « allez c'est quoi encore ce truc »... un peu agacé : eh oui des satellites artificiels n'arrêtent pas de défiler sous la grande ourse à l'horizon et j'ai instantanément pensé à un satellite plus gros que les autres, ce qui arrive par ailleurs. Je quitte l'oculaire et vois un gros bolide de couleur verte foncer vers l'horizon nord tout en se fragmentant sur sa trajectoire. J'ai bien eu le temps de le voir durant 3 ou 4 secondes. Je regarde l'heure peu de temps après... 00h14. Belle bête. Sauf que j'étais loin de me douter que ce météore referait surface dans l'actualité céleste. Je me doutais qu'il serait repéré par les caméras de Vigiciel, mais je n'imaginais pas qu'il produirait des météorites tombées dans le département du Cher. L'heure exacte, la date, la direction, tout concordait, c'était lui. Une caméra de surveillance a même enregistré le son produit par un des fragments de météorite qui tombe au sol. Photo Agnès G. près d'Angers 10/09/23 à 00h13 Après cette petite distraction colorée et lumineuse, je pars sur des objets un peu plus touristiques, parmi les incontournables, pour pointer la nébuleuse du Croissant NGC 6888 dans le Cygne. J'aime en premier lieu regarder ces objets sans utiliser de filtre interférentiel pour juger la qualité du ciel sur le moment. Oui le croissant est bien là, et son étoile carbonée à proximité l'est aussi. Je mets le filtre UHC, et au 17mm surtout, les structures du Croissant se dévoilent, il est évident que je ne vois pas seulement le croissant, mais aussi tout le reste qui structure la nébuleuse, le tout composé de filaments, c'est vraiment agréable de retrouver les détails comme sur la photo mais hélas sans les couleurs ni l'intensité lumineuse. Toujours en vision décalée bien-sûr. Je reluque bien la nébuleuse, souris (certainement) de satisfaction et vais rester un moment sur la constellation du Cygne... Sur le NGC Atlas, figure la photo de la nébuleuse IC 5076 qui attire mon regard. Je la pointe, la regarde à l'UHC comme indiqué : une fois le champ étoilé repéré à coup sûr comme sur la photo, je tente de distinguer la nébuleuse. Je pense en effet en avoir vu un bout, mais elle est à la limite de mon pauvre miroir à l'aluminure fatiguée. Un 400mm doit déjà confirmer la présence de la nébuleuse à l'UHC. Toutefois je suis presque sûr de l'avoir vue. Mais c'est faible... A moi les Dentelles du Cygne ! Sans filtre, je détaille au 17 mm les torsades de la petite dentelle, L'étoile brillante devant NGC 6992 laisse apparaître à ses côtés, tout proche, une minuscule étoile, c'est bien mignon. Je parcours la dentelle pour aboutir sur le balai de sorcière, il est bien là, détaché en 3 parties distinctes. Je distingue également quelques parties du triangle de Pickering et arrive sur la grande dentelle NGC 6960. Toujours sans le filtre, c'est la partie la plus concentrée en gaz qui est la plus intéressante, également torsadée à souhait. La partie à droite est peu visible sans filtre. Allez, je mets le filtre OIII... Quelle beauté, je parcours les dentelles en sens inverse, le triangle de Pickering, extrêmement détaillé et étendu. Sa présence saute aux yeux, bien qu'il soit plus discret que les 2 dentelles. Ce serait un peu long à décrire en profondeur, mais ce complexe nébuleux est un ravissement pour les yeux et je prends le temps de le scruter, assis sur ma chaise réglable en hauteur, passant d'une dentelle à l'autre, en survolant lentement le triangle de Pickering avant de rejoindre chaque dentelle. Je crois voir certains détails dans les torsades et vérifie sur les photos, si si ces quelques détails existent bel et bien. L'oculaire de 24 mm et le 17 mm me donnent les meilleures visions de ce complexe nébuleux. Pointage de la galaxie NGC 7013 dans une aile du Cygne , près des dentelles : j'aime bien, elle se laisse regarder mais ce n'est pas non plus la galaxie du siècle en visuel Que diriez-vous d'un cheese-burger ! Allez hop, très facile à localiser, près d'une étoile de magnitude 4,5, au-dessus de Déneb, la nébuleuse planétaire du cheese burger NGC 7026 est assez difficile à repérer visuellement au télescope à cause d'une autre étoile brillante (magnitude 9,6) qui jouxte la nébuleuse et lui fait de « l'ombre », ou plutôt lui fait de la lumière . Mais une fois repérée, je vois très nettement 2 lobes distincts à fort grossissement (210x et 300x), entourés de gaz sensiblement plus ténu. Je n'ai pas vu l'étoile centrale, il faudrait un télescope de plus grand diamètre. Malgré tout le cheeseburger est à voir, surtout qu'il est simple à repérer grâce à cette étoile repère de magnitude 4,5. Un 200 ou un 250mm doit permettre une observation déjà correcte du cheeseburger. A présent, une autre nébuleuse planétaire toute petite mais lumineuse, NGC 7027 le rectangle vert. Je n'ai pas remarqué de vert, mais je cherche à chaque fois à distinguer les 2 chenaux sombres qui parcourent perpendiculairement l'un à l'autre cette nébuleuse allongée. Pour les voir au 300mm, il faut une turbulence calme. L'un des deux chenaux qui scinde la nébuleuse en deux lobes (un plus gros que l'autre), est plutôt facile à voir. Le second est moins accessible, il faut du grossissement, mais je l'aperçois : ce dernier scinde en deux parties le lobe le plus allongé et le plus brillant de la nébuleuse, en le parcourant sur sa longueur. Ca reste une observation délicate avec mon 300mm fatigué. Un petit tour sur le monstre : NGC 7000, l'Amérique du Nord. Sans filtre tout d'abord. Ouah elle se distingue déjà très bien, je la parcours comme j'ai parcouru les dentelles. Il faudrait beaucoup plus de champ, quel magnifique objet ce doit être dans des jumelles de 150mm avec filtres UHC ou OIII... Je me contente de ce que je vois au 300, j'arrive sur le Pélican juste à côté, bien visible aussi. Cerise sur le gâteau, je mets à présent le filtre UHC en place. Oulala c'est vertigineux, tant le contraste est augmenté d'un coup. L'objet est magnifique comparé aux minuscules planétaires vues juste avant. On reconnaît toute la structure malgré mon champ visuel restreint de seulement 1° et je m'attarde sur la mieux visible, le golfe du Mexique. On y voit même des nuances de luminosité... Un 200mm ou un 250mm et moins de focale doivent apporter une certaine magnificence à cette nébuleuse, avec plus de champ, à l'instar des dentelles du cygne. Encore certainement le sourire aux lèvres devant une telle beauté, je vais chercher d'autres objets. M2 ! Alors lui, je le conseille : un amas globulaire facile à repérer, entre les deux étoiles Enif (de Pégase) et Sadalsuud (du Verseau), c'est un vrai magnifique objet. A mes yeux il vaut autant le détour que M13 ou M92. Il est brillant et relativement gros. C'est toujours un coup de cœur que de l'admirer. M30, un globulaire non loin de là, se laisse regarder aussi, mais est moins spectaculaire que M2, bien qu'assez facile à repérer... Un conseil, observer M30 en premier, puis passer à M2. Tentative de voir IC 5146, la nébuleuse du Cocon, je pense la distinguer, au filtre UHC, mais j'avoue avoir beaucoup de mal, c'est une observation qui fût difficile et peu enthousiasmante. NGC 7331 dans Pégase : je pointe cette galaxie allongée à chaque fois, en période d'automne ou à la fin de l'été. Facile à trouver, dans l'alignement de deux étoiles de pégase. Je pense bien y déceler la bande d'absorption sombre qui la parcourt et vois assez distinctement les galaxies qui l'entourent (4 principalement) de magnitudes voisines de 14. Il s'agit des galaxies (par ordre de luminosité) NGC 7335 (magnitude 13,6), NGC 7340 (13,9), NGC 7337 (14,6) et la (bien) plus difficile à voir dans le 300mm, plus petite que les autres, NGC 7336 (14,6). Malgré tout on distingue les formes et les disparités de chacune. A 30 minutes d'arc de là, siège le Quintet de Stephan. Il n'est pas trop difficile à voir, malgré sa magnitude de 13 à 14. C'est un petit amas flou. Comme à chaque fois on y décèle plusieurs taches (des galaxies) à grossissement moyen (oculaire 12 mm 130x), mais j'avoue avoir du mal à les compter et surtout à en voir 5... Tout au plus 4. Après vérification je constate qu'une des 5 galaxies, NGC 7318, est double (NGC 7318 + UGC 12099). Et le quintet étant très faible et diffus, il est normal que la dualité de NGC 7318 m'ait échappé. Désormais je ne chercherai plus à en compter 5 dans le 300, mais plutôt 4. Ou bien ce serait la petite galaxie détachée du groupe qui aurait échappée à mon attention. A vérifier la prochaine fois. Toujours dans Pégase, un coup d'oeil rapide sur NGC 7814, je l'aime bien elle présente un renflement central relativement important, j'ai du mal à y voir une forme allongée, malgré sa véritable structure. La bande d'absorption qui la traverse m'est totalement invisible. Un petit couple que j'affectionne toujours dans la constellation de Pégase, mon ami Jérôme me l'avait fait découvrir en 2010 ou 2011, c'est le duo de galaxies NGC 7332 et 7339. Incontournable duo vu par la tranche, l'une des deux galaxies présente un noyau ponctuel tandis que l'autre, plus faible et inclinée presque à la perpendiculaire de la première, ne présente (au 300) qu'un fuseau uniforme sans noyau. A regarder à tous les grossissements, du moyen au relativement fort. Ca vaut le coup, même si ce couple ne saute pas aux yeux du premier coup d'oeil lors du pointage à faible grossissement (magnitudes 11,2 et 12,5). Juste sous le carré de Pégase, loge la galaxie spirale Superman (à cause du S qu'elle dessine), NGC 7479. Je suis déçu malgré mon insistance, de ne pas distinguer les deux bras spiraux, je vois seulement le noyau central traversé par la barre de cette galaxie barrée. Pourtant, ces deux bras sont en temps normal accessibles à la limite de ce télescope, mais ma vue a due baisser... Depuis le 9 septembre je suis revenu 3 fois sur ce plateau, toujours avec une turbulence faible, et je n'ai jamais réussi à voir ces bras spiraux... A vérifier depuis un site d'altitude... Allez, tablons sur du facile, Jupiter !!! La claque, aucune turbulence, des détails de fous, un contraste tout aussi fou, des couleurs brunes sur les nuages, des nuances dans les nuages... A ce niveau de faible turbulence, il est fort à parier que des détails sont visibles sur les satellites, en l'occurrence Ganymède et Callisto ; une seule chose m'en empêche, les petites rafales de vent, qui font vibrer le télescope. Même pas un répit pour stabiliser... satanée brise. Quel dommage... Malgré tout Jupiter reste impressionnante. Il est très facile de distinguer les différentes tailles des satellites, vus comme de petites billes lumineuses. La combinaison optique qui va le mieux sur mon tube pour le planétaire, étant donné que le miroir est de qualité très moyenne, est toujours, par turbulence faible, de coupler l'oculaire de 17 mm avec la Barlow 2x. La vision y est toujours très contrastée, ciselée et colorée, c'en est même stupéfiant. Je pense qu'un Delos 8 ou 6mm seul sans Barlow apporterait encore plus... Bien-sûr pour voir les plus petits détails, j'opte pour des grossissements de 440 à 600x (pour les nébuleuses planétaires et les satellites de Jupiter ou bien les étoiles doubles), mais ces grossissements avec ce miroir, délavent un peu l'image en contraste et en couleurs. Quelques jours après, en retournant sur le plateau, la tache rouge était bien visible cette fois, et tournée du bon côté de la planète : quelle belle couleur. Des volutes sur la gauche de la tache rouge perturbaient allègrement l'intérieur de la bande équatoriale sud. Des nuances étaient assez facilement visibles dans la tache rouge elle-même. Auparavant, j'ai bien-sûr pointé Saturne, très belle image aussi, l'anneau de crêpe, vers l'intérieur des anneaux donc, est vu comme une zone grise marquée sur les côtés et sombre et translucide sur la partie en avant-plan de la planète. La partie supérieure de l'épaisse bande nuageuse brun foncé au niveau de l'équateur, me semble par moments irrégulière, mais j'ai dû clairement extrapoler voire halluciner. Peut-être n'était-ce qu'une nuance entre la bande contrastée et un estompement en s'approchant de l'équateur. Je vais vers le sud, avec NGC 7293, la nébuleuse planétaire Hélix. Comme je sais que sans filtre, la nébuleuse présente peu d'intérêt, je mets directement un filtre Deep-Sky (un UHC très très léger surnommé le Johnny Deep Sky – nan c'est pas vrai), et oh surprise, l'objet est vraiment pas mal (spectaculaire serait exagéré) à travers ce filtre. Il retransmets bien l' « énorme » anneau irrégulier de la nébuleuse tout en gardant la visibilité de l'étoile centrale de la nébuleuse et de quelques autres en surimpression (4 ou 5 je ne sais plus). Vraiment sympa le truc. Je vois des nuances à la fois de luminosité et de formes dans l'anneau, et vais tout de suite vérifier sur la photo ce que j'ai vu à l'oculaire par rapport aux étoiles voisines. La photo confirme par exemple l'existence d'une excroissance de gaz qui s'avance en direction de l'étoile centrale. Un bien bel et gros objet céleste à voir depuis un site sans trop de pollution lumineuse si possible. Le filtre UHC puis OIII viennent renforcer la vision de l'anneau, tout en estompant sensiblement la visibilité des étoiles en surimpression de l'anneau. Il faut avouer que la différence est là par rapport au filtre Deep-Sky, mais chaque filtre apporte son charme à la nébuleuse. Cette nébuleuse vue en présence d'étoiles c'est bien aussi. J'oubliais... NGC 7009, encore une nébuleuse planétaire, la nébuleuse Saturne. Facile, belle boule lumineuse, les excroissances sur deux côtés (faisant penser aux anneaux de Saturne) sont visibles à fort grossissement (au 5mm et au 7mm) et en vision décalée comme deux toutes petites taches faibles reliées par du gaz très faible à la nébuleuse principale. Je ne me souviens plus exactement, mais je crois avoir vu son étoile centrale, à vérifier et venir corriger le cas échéant. Un petit tour rapide sur M15 dans Pégase, l'amas globulaire est beau, brillant, éclatant surtout en son centre, au demeurant un peu décalé par rapport à l'ensemble de l'amas. Il est visible à l'oeil nu en vision décalée, mais je ne m'attarde jamais longtemps sur cet objet, bien qu'il le mérite. Je ne sais plus si c'est ce soir-là ou la veille, mais j'ai regardé vite fait la galaxie NGC 7640 vue par la tranche. J'ai été déçu par l'objet, il est plus spectaculaire en photo. A observer sous un ciel pur de montagne ! Ca fait beaucoup d'objets, mais je continue, puisque j'en ai vu d'autres... La galaxie NGC 7541 et sa copine NGC 7537 dans Pégase. Peut-être comme tout un chacun, j'aime bien les couples de galaxies. Celui-ci ne casse pas les briques, autant NGC 7541 (magnitude 11,9) est visible, autant NGC 7537 (magnitude 13,1) est très discrète, à la limite de visibilité ce soir-là. Passons notre chemin. NGC 7606 dans le Verseau est déjà plus sympa à voir, avec son noyau assez marqué, la galaxie me semble relativement étendue. Pas grave tout de même de passer à côté d'elle, sauf peut-être si on habite dans l'hémisphère sud. A ce propos, je reste au sud, pour pointer enfin la galaxie NGC 253 dans le Sculpteur, ouah quelle beauté ce soir, des détails sombres sont facilement visibles de part et d'autre du noyau, ses bras s'étendent sur quasi tout le champ de l'oculaire 17mm (90x). C'est beau, plus tard dans la soirée j'y reviendrai, lorsqu'elle se trouvait dans une zone du ciel dépourvu de pollution lumineuse et c'était encore mieux à voir. Auparavant je balayais comme un idiot dans la zone pour la trouver, à présent j'ai deux étoiles repères de la constellation du Sculpteur qui me permettent de tomber dessus directement. A partir de la galaxie du Sculpteur, il suffit de baisser le nez du télescope d'environ 2 degrés pour tomber sur l'amas globulaire NGC 288, à voir aussi, relativement gros dès un grossissement de 130x (12 mm) et bien résolu en étoiles. Je tente la galaxie NGC 247, mais ne la trouve pas. J'abandonne très vite, n'étant plus très motivé. Je remonte un peu, dans la constellation de la Baleine, pour retrouver la nébuleuse planétaire du Crâne, NGC 246. Sans filtre, elle présente très peu d'intérêt mais au filtre OIII je la trouve bien sympa, bien visible avec quelques nuances de densité. Cette planétaire est relativement grosse par rapport à la plupart. Quelques étoiles dont l'étoile centrale, sont visibles en surimpression, même en présence du filtre OIII qui a pourtant tendance à les effacer. Une fois sur cette nébuleuse, je conseille de bifurquer à proximité, sur la galaxie NGC 157, elle présente du détail et laisse même apparaître un bras spiral qui se détache du centre. A voir ! Mais depuis un bon site préservé des lumières artificielles, car elle est relativement basse sous nos latitudes. Juste à côté se situe la galaxie NGC 151, pas très spectaculaire, mais pourquoi ne pas la regarder tant qu'on y est. Il faudrait un télescope de 400 ou 500mm pour mieux l'apprécier. Le croissant de lune se lève, il est environ 2h30 du matin. En conséquence, le ciel perd de sa noirceur mais la turbulence faible et la transparence très correcte sont au rendez-vous, je continue mes observations, et renonce à partir tout de suite. Je regarde le ciel et me dis : et ça et ça et ça tu ne l'as pas encore vu.... Bon j'y vais alors. Je jette mon dévolu sur la petite planétaire NGC 7662 dans Andromède. A fort grossissement, elle présente cette fameuse forme de chiffre 3 niché au sein de la boule (elle se nomme la boule de neige bleue). Je dis fameux, mais il n'y a que moi qui y voit un 3 (?). Ou bien la forme de moustaches en guidons (recourbées) comme dans la série « les brigades du tigre » avec Pierre Maguelon originaire du Tarn. Malgré tout, cette forme de 3 n'est pas évidente à discerner si la turbulence n'est pas de son côté. C'est presque un rituel... après elle, c'est toujours le tour de la nébuleuse Petit haltère, M76. Ouah, elle m'en met plein la vue, alliant luminosité et taille « honorable ». Sa forme partagée en deux dès le grossissement de 130x (au 12 mm – un oculaire extraordinaire) saute aux yeux, on dirait un papillon voire un nœud papillon, on y voit des nuances et des structures. Sans filtre, je perçois légèrement les extensions sur les bords et aussi l'étoile centrale, à plus fort grossissement (7 mm et 5mm). Systématiquement, je vois mieux les étoiles centrales difficiles des nébuleuses planétaires au 5 mm qu'au 7 mm. Avec le filtre UHC, les extensions sont déjà mieux perçues, mais lorsqu'on se trouve dans un site de relative bonne qualité, il ne faut pas hésiter à regarder certaines nébuleuses planétaires concentrées, sans le filtre, à quelques exceptions près bien-sûr, car parfois l'emploi d'un filtre UHC ou OIII est nécessaire ne serait-ce que pour apercevoir une nébuleuse particulière, à l'instar de NGC 1360. Puisque je suis là-haut non loin de Cassiopée, je vais pointer toujours dans ce coin, la nébuleuse planétaire NGC 40, accompagnée de deux étoiles. L'image est superbe à 300x au 5mm, l'étoile centrale est facile à voir, on ne voit qu'elle, et les courbures de cette nébuleuse diaphane qui l'enveloppe sont d'une finesse remarquable. Elle est très belle, très en forme ce soir, là-aussi la faible turbulence aide à bénéficier d'une telle image, car ce n'est pas toujours le cas sur cette nébuleuse. Je me dirige droit sur NGC 1501, je l'aime bien celle-là aussi. Elle est vue comme une petite boule avec des structures granuleuses à l'intérieur et son étoile centrale systématiquement visible par intermittence en vision décalée à 300x au 5mm, malgré sa pâleur. A voir aussi ! Puisque j'y suis, je dirige la bête sur la nébuleuse PacMan NGC 281 dans Cassiopée. D'abord sans filtre, je parviens à distinguer le chenal sombre qui la traverse (une zone de poussières absorbantes qui cache en partie la nébuleuse). On reconnaît bien sa forme même si ça reste très discret. Je visse le filtre UHC et là je prends une claque au 17mm. Je m'entends dire ouahhh... Bien-sûr le chenal sombre apparaît plus marqué, mais je ne me souviens pas avoir déjà vu tant de nuances dans la nébuleuse, elle me semble littéralement structurée, j'adore, j'y passe un moment dessus, toujours assis sur ma chaise, ça aide à la concentration durant l'observation et évite des problèmes de dos car mon télescope n'est pas à ma taille. Un sourire aux lèvres de plus. Dans Cassiopée se trouve l'incontournable Rose de Caroline NGC 7789, un amas ouvert ainsi nommé car il rappelle de façon surprenante l'aspect d'un bouton de rose vue de dessus. Caroline, car c'est l'astronome Caroline Hershell (soeur de l'astronome William Hershell) qui l'a découvert et mentionné en 1783. C'est un très bel amas, parcouru de zones sombres minces et sinueuses (fond de ciel) qui serpentent et font penser aux interstices entre chaque pétale de la rose. La forme des pétales eux-mêmes étant représentée par de minces petits groupes d'étoiles sinueux. Les photos ne parviennnent pas vraiment à retransmettre cette sensation que nous avons à l'oculaire, un dessin le fait déjà mieux. Je pointe la rose de Caroline à chaque fois que Cassiopée est haute dans le ciel, l'idéal est de regarder cet amas à faible ou moyen grossissement. Ce soir, il paraît tellement dense au 17 mm (90x), que je peine un peu à le reconnaître, je le vois surtout comme une masse bien marquée qui dessine un coutour en forme de triangle aux angles arrondis, pointant vers le bas du champ. Je me suis donc un peu forcé à voir ce qui habituellement le caractérise, à savoir ces zones internes qui dessinent la rose. Ca y est c'est bon, ça serpente La rose de Caroline est presque émouvante. C'est un amas splendide, peu brillant (magnitude 9,5), qui je l'imagine, présente de l'intérêt à partir d'un instrument de 100 mm de diamètre voire moins. Lui aussi vaut le détour et se doit de faire partie du répertoire de chacun Les amas de Persée sont une merveille au 24 mm, mais ça, chacun le sait, je ne m'attarde pas sur la description. Toujours est-il que ça brille de partout le champ avec toujours des étoiles très fines. Petit tour très rapide dans Cassiopée, sur l'amas de la chouette (ou ET) NGC 457, juste pour le plaisir. Brillant et très sympa, à conseiller pour tout amateur débutant. Toujours dans Cassiopée, un rapide pointage de l'amas ouvert M103, sympa, mais j'aime bien aussi regarder la ligne d'étoiles (un petit astérisme probablement non répertorié car trop petit), qui se trouve à quelques encablures de l'amas, c'est super mignon à voir. Le petit astérisme (la ligne d'étoiles) n'est pas visible sur cette photo de M103, il est hors champ. Il est 3h30, je vois Orion se lever, dans un endroit un peu pollué par les lumières des villes lointaines. J'en profite pour regarder NGC 2022, une petite nébuleuse planétaire, mais la fatigue me gagne, j'y passe donc très peu de temps, l'ayant déjà vue plein de fois. A faible grossissement (60x), c'est une petite tache floue plutôt circulaire, pas très lumineuse, mais je conseille à fort grossissement pour déceler de la structure. Sauf que là, la nébuleuse n'est pas encore bien haute, et ne se détache pas sur un fond de ciel assez noir, il faudra attendre la fin de l'automne. Je pointe alors le tube du télescope presqu'à l'horizontale, pour regarder la nébuleuse d'Orion M42. Je me doute qu'elle ne sera pas magnifique vu les conditions de pointage, mais déjà le trapèze central composé de 4 étoiles principales en laisse facilement apparaître 2 de plus, donc 6 en tout à l'oculaire de 17 mm : il s'agit des étoiles E et F du trapèze. M42 est à seulement 10° de hauteur de l'horizon Est, et la turbulence est vraiment très calme, l'image est exceptionnellement stable. La partie centrale de la nébuleuse présente une couleur vert phosphorescent complétée de structures très détaillées. J'attendrai toutefois quelque une ou deux nouvelles lunes supplémentaires pour l'apprécier à sa juste valeur. Je vise dans la constellation d'Andromède, tout près de l'étoile Mirach, en passant rapidement par NGC 404, la galaxie la plus simple à pointer de l'Univers C'est une boule floue flanquée d'un noyau bien marqué, dont la visibilité est estompée par l'étoile Mirach. Pour débutant ça va. Direction M31, la grande galaxie d'Andromède. Au 24 mm à 60x, les deux zones d'absorption parallèles proches du brillant noyau sont très bien marquées, ce n'est pas une surprise, mais c'est toujours sympa à voir. Sur un des bords de la galaxie, les virages des bras spiraux sont visibles. Je les ai mieux vus sous un ciel bien noir et sec à 1800 m d'altitude. Au sein de la même région de la galaxie, se trouve l'amas galactique d'étoiles géantes NGC 206. Il se trouve donc dans M31 à 2,5 millions d'années-lumière et non dans notre galaxie. A faible grossissement, c'est une tache floue informe, plutôt discrète et assez large qui se détache légèrement par rapport au reste de la galaxie. Au grossissement de 300x (5mm) et même à 210x (au 7mm), l'amas est assez facilement résolu en étoiles. Cette observation exige une très faible turbulence et un ciel correct question noirceur. Restons dans les amas d'étoiles de M31 : je chemine à faible grossissement (60x) à partir de NGC 206, mon repère, pour atterrir d'étoiles repères en étoiles repères (à force je connais quasi par coeur) sur un autre amas appartenant aussi à la galaxie M31, mais globulaire cette fois. C'est Mayall II, il est vu au 300mm comme une très petite tache floue (normal il est à 2,5 millions d'années-lumière lui aussi) bien circulaire à fort grossissement 210x et 300x, entouré par deux étoiles de faible magnitude. En résumé, l'amas globulaire présente un petit disque flou, tandis que les deux étoiles qui l'accompagnent sont 2 minuscules points de lumière. La disposition des trois ensemble fait penser à une tête de Mickey. Je pense qu'avec de la turbulence, cette observation serait vraiment trop difficile. Mallal II est assez éloigné de M31, en apparence et en réalité, puisqu'il se situe à 140 000 années lumière du noyau central de M31. Il est composé d'étoiles âgées de 12 milliards d'années. Mayall II vu par Hubble. Par ailleurs j'ai oublié de regarder les 2 galaxies naines du groupe local de galaxies, à savoir NGC 147 et 185, elles sont plutôt pas mal et je les oublie trop souvent. M33 ! La galaxie du Triangle est au zénith, je la regarde au 17mm, au 12 et au 24mm. Ouah que de détails dans cette galaxie spirale vue de face... Les bras principaux sont facilement accessibles, ainsi que le bras sud (visible en haut dans le champ) qui s'enroule « loin » autour de la galaxie entière. Je l'ai mieux vu sous des cieux plus noirs, mais je suis content de le retrouver. Ce bras est mieux vu à grand champ au 24mm. La nébuleuse NGC604, nébuleuse géante au sein de la galaxie M33, est vue au 17mm comme une tache floue pas si petite que ça, et relativement lumineuse. Je pense voir une autre nébuleuse dans la galaxie, à l'opposé de NGC 604, mais pas certain que ce soit réellement le cas. Il me faudra réitérer l'observation. Petit détour sur le couple de galaxies NGC 672 et IC 1727. A 1800m d'altitude sous une atmosphère sèche, ce couple est sympa à regarder, mais ce soir, pas terrible, je distingue à la limite la galaxie la moins brillante des deux (IC 1727). Je pointe alors la galaxie vue par la tranche NGC 891, dans Andromède. Au 17 mm et au 12, outre son renflement central bien marqué et sa conséquente longueur, la bande d'absorption relativement épaisse se voit surtout devant le bulbe et dans une moindre mesure sur la gauche du bulbe. Elle est plus marquée à gauche, mais se poursuit tout de même sur la droite. Dans Persée se trouvent deux galaxies dont l'une vaut le détour. En premier lieu, NGC 1003, elle est fine et assez faible. La deuxième, NGC 1023 est brillante, allongée, flanquée d'un noyau volumineux (pas ponctuel), c'est une jolie galaxie entourée de quelques étoiles assez lumineuses qui amènent du charme à ce joli tableau. Ma nuit sous les étoiles touche volontairement à sa fin, il est près de 5h je partirai à 5h30. Je pointe à présent la nébuleuse planétaire NGC 1360 dans l'Eridan. Il vaut mieux le savoir dès le départ, il sera particulièrement difficile de la repérer sans l'utilisation d'un filtre tel un OIII ou un UHC. Si on en possède un, autant le mettre d'emblée. Sans le filtre, seule l'étoile centrale est très bien visible, elle-même entourée d'une très vague nébulosité plutôt grande en surface et très faible surtout. Avec un filtre OIII ou UHC, c'est le jour et la nuit, la nébuleuse apparaît remarquablement, elle est d'assez grosse taille et l'étoile centrale reste facilement visible malgré le filtre OIII. C'est une super nébuleuse du ciel d'hiver. Il en est de même, dans une moindre mesure, pour la nébuleuse planétaire de la rosée, NGC 1514, située à environ 8° au dessus des Pléiades. Sans filtre et au 17 mm, je la distingue à peine autour de son étoile centrale remarquablement visible. Mais c'est suffisant pour la reconnaître et la centrer dans le champ. Au filtre OIII, la nébuleuse est bien visible comme une tache circulaire diaphane entourant l'étoile centrale toujours visible malgré le filtre. C'est un bel objet, je conseille, mais filtre UHC ou OIII indispensable. Je termine cette belle nuit étoilée par M1 la nébuleuse du crabe dans le Taureau. Je ne filtre pas. L'échancrure visible sur les photos se voit bien en visuel. Je suis sur la fin pour cette nuit, j'expédie un peu plus les objets et termine le ciel profond sur l'amas ouvert M37 dans le cocher, j'ai toujours aimé cet amas fourni en étoiles et ramassé sur lui-même. Un petit tour rapide sur M81 et M82, malgré leur basse altitude, elles sont pas mal, un soupçon de bras spiraux sur M81 et des détails sur M82. Merci la turbulence de m'avoir épargné Enfin, je pointe Vénus à l'horizon Est, qui brille de mille feux. Le croissant de Vénus est très beau, ça turbule très peu même à cette hauteur d'horizon, quelle chance Je ne regrette vraiment pas d'être venu ici, d'autant plus que des petites masses de brouillard persistent ci et là dans la plaine. Les nuits suivantes, je suis revenu, même si l'accès n'est pas des plus plaisants sans être catastrophique non plus. La turbulence a été faible à chaque fois. J'habite pourtant une région très souvent turbulente. Avant de redescendre de ce plateau de moyenne altitude, je scrute systématiquement lesquelles étoiles situées à l'horizon clignotent, et quelles constellations ne scintillent pas. Une fois descendu au pied de la montagne, je refais le test : il y a une différence notable de scintillation des étoiles entre le sommet du plateau et la plaine. Il est clair que la turbulence a été systématiquement bien plus calme là-haut. Malgré tout en hiver, cet endroit est certainement quasi infréquentable, les nuages s'accrochent souvent sur cette montagne et le vent violent d'hiver ne doit pas être des plus amicaux. Je ne me souviens pas d'avoir regardé la Lune au télescope, mais j'ai dû le faire quand-même:) Bon ciel à tout le monde.
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  30. Bien dit, l'eVscope est avant tout un instrument couplé à un capteur photo et un logiciel d'imagerie sans quoi il ne fonctionnerait pas. Bien sûr que l'on regarde des photos dans l'oculaire d'un evScope, il n'y a rien d'instantané de plus les photons provenant des galaxies lointaines n'atteignent jamais nos yeux, on regarde d'abord un écran similaire à un écran de PC. Je sais bien que cela ne veut rien dire pour les adeptes du concept et je respecte ça, mais pour les observateurs visuel classique ça a toute sont importance dans le processus. Comme savoir que notre rétine se fait bombarder par des photons provenant d'objet aussi lointain et agés maintenant, émis peut être lorsqu'il n'y avait que des cyanobactéries sur Terre, et ce même si l'image reconstruite par le cerveau n'est pas sensationnelle comparé à des photos issu d'un logiciel de traitement d'image Le dilemme se pose aussi avec les intensificateurs de lumière, où il n'est pas question d'acquisition d'image mais de démultiplication de photons, mais sur ce point je n'ai pas d'avis ...
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  31. Merci pour ces retours sur cet instrument je ne suis pas du tout adepte, notamment après avoir observé dedans pour plusieurs raisons : - je n’ai pas le plaisir reposant et apaisant de rechercher l’objet convoité - il n’y a pas la possibilité de modifier le grossissement sérieusement - je ne trouve pas les images esthétiques à cause du manque de dynamique : les étoiles sont quasi toutes saturées, il n’y a pas de nuances ( comme on le voit notamment sur l’image de m31) après je ne pense pas que l’observation de détails ou d’objets en astronomie doivent être obtenus au prix d’un travail harrassant, nous sommes là surtout pour le plaisir . J’aime bien manipuler mon télescope, j’aime les oculaires et ça fait partie du plaisir d’observer J’ai un souvenir marqué de ngc3077 à côté de m82 et ngc147 toutes deux dans un c8, ce n’étaient que des taches floues mais ces faibles lueurs évanescentes cachant des objets monstrueusement massifs m’avait procuré une émotion énorme qui me reste aujourd’hui, 3 ans plus tard
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  32. c'est un point de vue comme un autre, mais ce n'est pas le mien, et si j'adopte ta façon de penser je rétorquerais que si j'ai besoin d'observer une belle image dans un oculaire il suffit de mettre mon ordi portable, sur lequel j'afficherai des photos de Hubble, dans une boite à chaussure, d'y faire un trou et d'y glisser l’œil, et j'aurais une plus belle image que ce qu'on pourrait avoir avec un evscope2 (pour beaucoup moins cher), et si le coté immersif n'est pas suffisant je peux le faire dans la cour de ma maison, de nuit. Les nouveaux lampadaires led dont la mairie m'a gratifié ne me gêneront même pas. Mon point de vue personnel est que l'image obtenue est le résultat d'un travail, pour lequel on éprouve en retour une satisfaction. Je dois avouer que j'ai du mal à comprendre le plaisir qu'on peut avoir à se contenter de poser un jouet couteux par terre, pour y poser son œil. Je sais qu'à notre époque dirigée par la bien bienpensance , où tout avis contraire est mal considéré, il est difficile d'accepter que certaines personnes ne puissent pas être du même avis, mais personnellement je ne suis pas encore prêt à sacrifier mon opinion pour m'abreuver de flagorneries. En conclusion je citerais un petit passage du monologue de Figaro : " Sans la liberté de blâmer il n’est point d'éloge flatteur"
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  33. Lancement du lander lunaire de la société privée Astrobotic par le lanceur Vulcan qui effectuait son vol inaugural. L'alunissage est programmé pour février 2023
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  34. Un moment que je n'avais rien posté, vu le temps depuis octobre ... Une cible pas très originale mais que je n'avais jamais faite avec ma 2600MC et mon ONTC 200/800 148*60s retenues Traitement SIRIL + Denoise AI + Luminance synthétique + CameraRaw Malheureusement pas mal de turbulence (étoile guide qui danse) et donc FWHM pas vraiment bonne. J'aime bien le rendu du contraste des nébuleuses sombres et bleues Il y a une zone violette à droite du canasson, elle y était déjà sur mon essai précédent (normal ?) De même, il faut que je m'occupe de l'araignée (à priori alignement de 2 branches à peaufiner) Alnitak est un vrai phare ! 50% de la taille d'origine
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  35. Pour changer ce n’est pas un champ extraordinaire mais un joli champ étoilé multicolore parsemé de nébuleuses sombres plus ténues que dans l’hémisphère Nord et réhaussé dans la bas droite par le début d’une Nébuleuse en émission rouge. Située dans la constellation de la Poupe, FEST 1-7 est l’une des nombreuses nébuleuses sombres découvertes par les astronomes Johannes Feitzinger et Janine Stuwe et incluses dans le catalogue FEST des nébuleuses sombres, publié en 1984. Près du centre se trouvent deux très petites nébuleuses à réflexion bleue collectivement cataloguées comme Bran 51 A&B. Plus à droite se trouve la frontière d’une nébuleuse en émission autour de l’ISM (Interstellar Medium Object) Bran 46. Le catalogue Fest rassemble les nébuleuses sombres et les globules entre les 240 et 360 degrés. Les régions qui se chevauchent entre l’enquête POSS-Lynds et le travail du catalogue Fest ont été utilisées pour calibrer les classes d’opacité. Ce lien garantit l’égalité des classes d’opacité dans les deux enquêtes, malgré les différentes magnitudes limites du matériel photographique. Lynds a utilisé les tirages POSS rouges et bleus et n’a enregistré que les nuages visibles sur les photographies rouges et bleues. Ainsi, certains nuages ténus, qui peuvent être transparents dans le rouge, ne sont pas inclus. Le catalogue du Festival a utilisé les plaques bleues pour obtenir un plus grand niveau d’exhaustivité. En comparant les nuages des régions qui se chevauchent dans les deux relevés, nous constatons que le nombre de nuages par champ n’est pas influencé. Le ciel du nord montre 2,5 fois l’obscurcissement de l’hémisphère sud. Cela reflète le fait bien connu que la bande visible de la Voie lactée change d’aspect morphologique du nord au sud. La partie sud semble plus homogène en raison de l’absence du Great Northern Ritt dans la Voie lactée. Il en résulte moins de nuages de grande opacité, qui sont responsables de la robustesse. De plus, la partie sud est beaucoup plus lumineuse, ce qui explique également une plus grande homogénéité. Outre leurs différentes opacités, les nuages interstellaires présentent une variété déconcertante de formes et de tailles. Pour tenir compte de ce fait, le catalogue du Festival a été complété par des catégories descriptives : queue d’un globule cométaire, trace de ver, filament noir, etc., et le schéma de classification de van Bergh (1972). Les quatre catégories : nuage amorphe (a) ... L’absorption à arêtes vives (Ö) peut être comprise en termes d’une simple image physique de l’évolution des nuages interstellaires. Ces classifications devraient refléter l’histoire évolutive des processus dynamiques ou thermiques qui ont jadis provoqué la formation des nuages et des globules sombres. Full & Details Astrobin : https://astrob.in/77aquj/0/
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  36. Je te rejoins tout à fait...savoir s'adapter aux conditions qui se présentent..un cours créneau horaire..il y a toujours quelquechose à observer... La pratique du dessin permet certainement d' intensifier la capacité d'observation. Les seuls croquis que j' ai modestement mis sur papier sur mon carnet concernaient Jupiter,que j' adore observer, les transits de satellites et de leurs ombres .. C'est déjà un petit début.. Bravo pour ce baptême astrodessin hivernal en tout cas.... Et le partager dans la rubrique du forum ne peut qu'encourager les hésitant(e)s....
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  37. Merci @Lune cendrée ! Moi aussi je voyais le matos dormir… À un moment j’ai craqué je suis sorti 😂 Tu vois ce qui t’attend 😊 Au delà du plaisir que cela m’a procuré c’est la variété des sorties qui présente un intérêt (pour moi). Parfois une soirée est consacrée à en voir le plus possible, d’autres fois ce sont presque exclusivement les planètes ou la Lune (quand je reste en ville dans le jardin), et parfois on fait la part belle à un seul objet… L’avantage de ceux qui ont un peu de technique c’est qu’ils sont capables de ne pas consacrer une soirée qu’à un dessin. En ce moment on a plutôt envie de rentabiliser chaque sortie vu la météo, qui plus est lorsqu’on doit se déplacer un peu loin comme toi. Un dernier point qui m’amène au dessin c’est de garder une trace de ce qu’on voit autrement qu’à travers des notes : par exemple dans mon petit cahier d’observation il m’est arrivé de faire des croquis (très) vite faits pour comparer un truc précis d’un soir à un autre. Mais c’est plus sympa quand on s’applique un peu plus 🙂
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  38. C'est le même capteur que l'Asi1600 ou Altaïr équivalent. https://www.optique-pro.fr/cameras-astronomiques/camera-zwo-asi-1600-mc-pro-color/p,56571 Fullwell à 20000. Donc effectivement 10min c'est trop long.
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  39. Je viens de tomber sur une vidéo, qui m'a fait du bien, enfin des infos sur la robotique humanoïde, façon Isaac Asimov ! Juste pour les passionnés, précision, je n'ai aucun lien avec le youtubeur ! Ils y en a cinq ou six autres. Si vous en connaissez d'autre n'hésiter pas, partager ! https://www.youtube.com/@VincentBounce/videos
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  40. Bonjour, bonne année à tous, bonne santé et meilleurs vœux 😉. Ce soir j'ai eu un soucis avec l'étalonnage sur 2 étoiles donc je n'ai rien observé avec mon flex tube 350mm goto. Après avoir indiqué la longitude, la latitude que j'ai pris note sur webastro météo (bizarre car différents par rapport à celui déjà mémoriser sur Synscan) , l'heure, le fuseau horaire (+1) et l'heure d'été ou d'hiver (non), j'ai voulu étalonné sur 2 étoiles orienté sud. J'ai commencé avec aldebaran dans le taureau puis il ne me proposait pas sur la liste du Synscan Capella pour la 2eme étoile, mais Deneb, Mizar, Altaïr etc. J'ai réessayé 2-3 fois même souci, il pointait surtout des étoiles au nord alors que je ne pouvais pas car j'étais juste devant un bâtiment car je comptais observé les constellations au sud. A un moment j'ai essayé sur une étoile que je ne connaissais pas comme 2eme etoile, après avoir jeté un regard dans le chercheur, rien dans l'objectif, le néant. J'ai donc essayé avec l'heure d'été, et dans la liste comme première étoile il y avait Bételgeuse, j'ai donc commencé avec Capella comme 1er étoile puis j'ai chercher Bételgeuse pour la 2eme étoile, il ne proposait pas sur la raquette Synscan, alors que comme 1er étoile il proposait. J'ai donc tout rangé en attendant d'avoir des avis éclairés sur ce problème, sachant que je me suis servi a peine 10 fois du télescope 🔭.
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  41. Mais oui, c'est vrai ça ! Je deviens sénile moi ! Tu me diras pour des photos de ton setup et CP ? a+ Serge
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  42. Si jamais il est aussi sur Blue Sky , et si jamais , j'ai des codes 😉 (-> me MPer)
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  43. C'est un bel objet à tout faire, il y a mieux dans chaque domaine mais elle a une certaine polyvalence pour elle.
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  44. Je rêve de jumelles de ce type mais bien avec la monture parallélogramme pour observer sur un transat Mais bon c’est pas pour maintenant et je ne me suis pas trop renseigné mais ces montures coûtent cher je crois. @Nanospit Pour astroshop, qu’on préfère acheter français je comprends c’est bien, mais ça n’est pas une raison pour descendre un magasin sans fondement. Et pour les fdp c’est idem que les sites français, pas plus pas moins.
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  45. Les np, les ag ( Mai’s j’aime aussi énormément le mono par exemple le 4,7mm 100° qui me permet une vue entière et à 400x de m13.., mais aussi les galaxies un peu brillantes ou nébuleuses diffuses brillantes. J’avais dessiné m43 en bino. J’avais préféré observé c/2022 ztf en bino aussi ( c’est pas du cp mais techniquement ça y ressemble). Avec mon scope à f4 et la barlow 1,5x ça me donne une focale de 2400mm et une pupille de sortie de 4mm avec les pano 24 . j’ai aussi des 14mm pour compléter ( et en plemtaire j’ai la powermate x4, avec grossissements de 300 et 515x)
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  46. oui c'est ça, je vais essayer si je peux mettre le gk entre le rc et la PM mais j'en doute. Je garde la possibilité de faire du mono avec mes xw et quelques orthos aussi, pas question de se priver de quoi que ce soit avec cette lunette.
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  47. Voici ce que ça m'évoque : https://fr.wiktionary.org/wiki/putaclic#:~:text=Adjectif,-Singulier&text=(Néologisme) (Péjoratif) (,davantage de "clics"). Et il n'y a pas le mien (de clic).
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