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Y a t-il une réelle crise de la biodiversité ? On trouve un peu partout des alertes à la « sixième extinction », et à la disparition des insectes, notamment des abeilles, mais aussi pêle mêle des ours blancs, des tigres, des tritons, des poissons, des tortues ou des éléphants. Est-ce vraiment grave ? Les Dinosaures ont disparu, les Néandertaliens aussi, et d’innombrables espèces ne sont connues que par des restes pétrifiés. Les Ammonites se trouvent par milliers dans les roches du Poitou ou du Massif Central : elles ont disparu avec les Dinosaures. Les Mammouths ou les ours des cavernes n’existent plus que dans les musées. Si on parle de « la sixième extinction », c’est qu’il y en a eu cinq autres. Quelle ampleur ont eu ces extinctions, et ce qu’on vit peut-il y être comparé ? On peut essayer d’estimer l’ampleur et la durée de celles du passé, et chiffrer et comparer celle du présent. Une extinction de masse : la disparition brutale d’une partie du vivant Des espèces disparaissent et d’autres apparaissent continuellement. Dans le passé, différentes périodes ont toutefois vu une quantité « anormale » d’extinctions, la question étant de définir ce qui est anormal. On dispose pour cela des restes fossiles d’animaux disparus. Notre connaissance du passé biologique repose sur les fossiles, dont l’existence est aléatoire : un cadavre se décompose normalement ; dans des cas exceptionnels, il peut être enfoui rapidement et échapper ainsi à l’oxydation, aux charognards, aux insectes, voire aux bactéries. Encore faut-il que son cercueil ne soit pas détruit ou dispersé par la suite, par des fouisseurs, des crues ou des érosions soudaines, des mouvements du sol, des failles, des éruptions volcaniques, l’écrasement sous le poids des sédiments...etc… On estime entre 0,01 et 0,1 % la proportion d'organismes qui se fossilisent : un organisme donné ayant donc très peu de chance de se fossiliser, ceux qu’on trouve existaient en grand nombre de leur vivant.Autrement dit, les fossiles ne fournissent qu’un image partielle de la vie de l’époque. Probablement moins de six pour cent. Encore faut-il ensuite qu’ils soient découverts, et identifiés, et non broyés lors d’exploitations, ou commercialisés sans autre étude. Comment alors peut-on chiffrer la proportion qui disparait, puisqu’on ne connaît que peu de ceux qui existaient ? Alcide Dessalines d'Orbigny (1802-1857) La paléontologie est née au début du XIXème siècle en tant que science. Parmi les précurseurs, Cuvier (1769-1832) défend vigoureusement le catastrophisme, sur la base des renouvellements brutaux des faunes fossiles. Alcide d’Orbigny (1802-1857) identifie les différentes périodes géologiques, et distingue les « époques » Primaire, Secondaire, Tertiaire, sur la base de ces renouvellements, et signale les extinctions silurienne et dévoniène : les fameuses cinq extinctions de masse sont déjà identifiées, et déjà ordonnées par intensité. Pour d’Orbigny, la principale est celle qui sépare le Primaire du Secondaire, la suivante est à la fin du Secondaire. Non seulement ces observations sont toujours valides, mais la proportion même de faunes disparues est très voisine des estimations actuelles : les nouvelles découvertes ont augmenté le nombre d’espèces connues, sans modifier pour autant la proportion des disparitions. Si l’extinction la plus connue est sans doute celle des dinosaures, il y a 66 millions d’années (=fin du Secondaire, et du Crétacé), la plus grave et de loin est celle de la fin du Primaire (250 millions d’années). Parmi les faunes et flores connues, 85 à 95 % disparaissent alors, tandis que la fameuse météorite tueuse n’a détruit que deux tiers à trois quarts de la vie au Crétacé. Des cinq principales extinctions (Raup & Sepkovski, 1982), trois se sont produites à l’Ere Primaire, il y a plus de 250 millions d’années. Les deux suivantes sont les mieux connues, la plus importante étant celle de la fin du Primaire, la suivante celle du Secondaire qui a vu la fin des Dinosaures. Combien de temps dure une extinction ? L’instantané du géologue n’est pas celui de l’informaticien. L’un parle en nanoseconde, l’autre en millions d’années. Plus on remonte dans le temps, plus l’incertitude est large. De nombreux travaux ont toutefois été menés sur les extinctions majeures. Voyons la plus importante, celle de la fin du Primaire (Permien). La limite entre le Permien, dernier étage de l’Ere primaire, et le Trias, premier étage de l’Ere secondaire, est particulièrement bien visible en Chine, à quelques 150 km à l’Est de Shanghai. L’endroit a été intensivement exploré et étudié, les couches successives minutieusement numérotées et datées. Si les premières datations évaluaient la durée de l’extinction à environ 800 000 ans, des recherches plus récentes suggèrent une durée de l’ordre de 80 000 ans, pour la phase principale, car plusieurs extinctions, possiblement dues à plusieurs causes -climatiques, volcaniques, ou tectoniques, se sont succédées en quelques millions d’années. Quatre-vingt à quatre-vingt quinze pour cent des espèces marines, et les trois quarts des espèces terrestres ont disparu dans la catastrophe. La vie ne s’est rétablie (Sahney &Proc Biol Sci. 2008) qu’après une cinquantaine de millions d’années. La crise de la fin du Permien à Meishan (Chine) Quelle ampleur pour l’extinction actuelle ? Si la durée de la crise actuelle est facilement connue : un petit siècle essentiellement, déterminer son ampleur est une autre affaire. Il faut d’abord estimer un nombre d’espèce actuelles. On pourrait croire que le chiffre est connu, puisque nous les avons sous les yeux. Il n’en est rien. D’abord, tout n’est pas dénombré, loin de là. On le sait par le rythme des nouvelles découvertes. Les découvertes de nouveaux mammifères sont rares, ce qui signifie qu’on a une assez bonne connaissance du nombre de nos cousins. Il en va tout autrement des Insectes, par exemple : avec près de 1,3 million d'espèces décrites (et près de 10 000 nouvelles espèces inventoriées par an1), les Insectes constituent 55 % de la biodiversité des espèces et 85 % de la biodiversité animale (définie par le nombre d'espèces). On estime entre 5 et 80 millions d'espèces possibles. Il y aurait au moins 10 ou 12 fois plus de champignons que les quelques 50 000 connus. On ne sait presque rien des Bactéries ou des Archées. De plus, si notre connaissance est fragmentaire pour les espèces terrestres, elle est ridicule pour celles de nos océans. Mora et al. (2011), estiment que pour un million et demi d’espèces décrites, il y en aurait au moins une douzaine de millions en fait. Comment alors estimer les pertes, si on ne connaît pas le stock ? La réponse est la même que pour les extinctions de masse citées plus haut : la proportion d’espèces connues qui disparaissent est supposée homologue du nombre de celles qui disparaissent sans être connues. Et la situation n’est pas rose : Ainsi, le Fonds Mondial pour la Nature estime que la Terre a perdu 69 % de ses populations de vertébrés sauvages entre 1970 et 2018. Plus de 40 % des amphibiens, un groupe présent sur la Terre depuis trois cent soixante-dix millions d’années, sont menacés. Un tiers des oiseaux des campagnes françaises ont disparu en quinze ans. C’est simplement logique : selon Sanchez-Bavo & Wyckhuys (2019) 40 % des Insectes sont menacés d’extinction : tous leurs prédateurs le sont aussi... Thomas & al. (2004) estiment à 15-37 % la perte totale de biodiversité en 80 ans, une estimation que Harte & al. trouvent très optimiste. En prenant l’estimation la plus prudente, vers 20 % par siècle, il vient qu’on aura atteint les chiffres de l’extinction permienne en 500 ans en considérant que le stock et le taux restent constants, ce qui semble peu probable. Conclusion L’extinction actuelle est donc environ 150 fois plus rapide que la plus grande extinction de masse connue dans l’histoire de la vie terrestre. Ce n’est pas une très bonne nouvelle, mais il y a pire : la leçon principale des extinctions passées, c’est que les espèces dominantes, celle du haut de la chaine trophique, les super-prédateurs, sont les plus impactées, parce que ce sont les plus fragiles, étant plus dépendantes de l’écosystème que n’importe quelle autre. A fortiori quand il n’y en a qu’une.3 points
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Un long serpent s'étire de la petit tache solaire de ce 18 février 2024 ! je trouve cette protubérance très photogénique malgré un fort mistral et de la turbulence, un très beau relief avec beaucoup de résolution Refracteur 185 mm APO Askar - Fabry Perot optimisé PST de 2004 , barlow 2x et camera player one IMX 4292 points
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Bonjour bonjour! Voici donc ma version finalisée de NGC 7822 en mosaïque, attaquée le 25/12/23, complétée le 03/01 puis le 21/01 (faute de temps clément ou de Lune entre temps ) Prise à la FRA300 + QHY183M (sur EQ6R). Filtres Ha/SII/OIII Environ 65x300" en Ha (5h45) 30x300" SII et OIII à peu près (2h30) Pré-traitement Siril / Sirilic Traitement Pix Pour chaque couche S/H/O, aligement en mode mosaïque des deux tuiles, puis alignement de chaque tuile en mode "separate". Enregistrement de chaque fichier puis assemblage par GradientMergeMosaic. Staralign sur Ha + DynamicCrop des 3 (mon angle avait tourné par erreur entre les prises Ha et les prises S/O , obligé de tailler dans le champ d'origine...) GraXPert, BlurX, NoiseX sur chaque Clonage Ha et mise de coté Traitement SHO HistoTransform manuel sur chaque, sans trop tirer pour arriver à qqc de semblable StarX pour étoiles de chaque couche (+tard) ChannelCombination S/H/O Calibration via NarrowBand Calibration Ajustement des couleurs par ColorMasks Désaturation de 3-4 zones "bleues" via PS (tampon couleur) Retour pix SPCC sur les étoiles PixelMath avec l'image SHO Convolution pour adoucir les transition Traitement Ha (luminance) Histo transform manuel pas trop poussé StarX GHS sur la Starless pour étirement final Masquage de la rosette via ACDNR HDTransform sur un clone (layer 9) + mixage à 25% (75% de la Ha d'origine) (masqué) DarknessstructureEnhance (Masqué) Intégration Starless + Stars LRGBCombination Ajustements PS (noirs, luminance du mélangeur de couche pour ressortir qq zones) Vibrance + désaturation J'ai fait deux versions pour voir...2 points
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Bonjour, Sujet de physique pratique très intéressant, même si je n'y connais pas grand chose en programmation informatique, le système me paraît simple et en effet peu onéreux pour faire des observations de particules que même nos accélérateurs ont du mal à produire tant l'énergie demandée est énorme. En effet, les rayons cosmiques (qui n'ont rien de rayons) sont issus de l'intérieur de notre Galaxie en grande majorité, et non pas du milieu extra-galactique. Les étoiles, dont la nôtre, en sont la principale source. Notre Soleil ayant un cycle d'activité de 11 années, lorsque l'activité solaire est élevée (vent solaire,) la majorité des rayons cosmiques proviennent de celui-ci. Lors des phases de faible activité, les rayons cosmiques Solaires sont moins nombreux, mais les rayons cosmiques provenant en dehors de notre système solaire sont plus nombreux car la magnétosphère solaire est moins puissante également, et nous protège moins de ces rayons extra-solaires. Je me permets de préciser ceci pour les lecteurs : la possibilité de détecter des muons au sol est en fait une magnifique preuve de la Relativité Restreinte. En effet, les muons voyageant à environ 99,5% de la vitesse de la lumière (c) pendant une durée de vie moyenne en effet de 2,2µs dans leur référentiel, ne peuvent en réalité parcourir que 660m en moyenne, pas assez pour traverser l'atmosphère jusqu'au sol. Mais la Relativité Restreinte et la transformation de Lorentz-Poincaré nous apprend que dans notre référentiel Terrestre, la durée de vie du muon est de 10Δt, donc qu'il a le temps de parcourir en moyenne 6,6km, donc suffisamment pour être détecté en basse atmosphère (voire plus loin si le rayon cosmique ayant entrainé la formation du muon faisait parti des plus énergétiques.)2 points
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Bonjour David Mener de front deux activités comme l'astrophoto et le visuel dès le départ: pas simple. Ce sont deux activités complémentaires mais par certains aspects très différentes! Je n'ai pas de Dobson ( j'ai un Newton) mais je crois qu'il est possible de faire de l'astrophoto avec un Dobson. Sauf erreur avec une table équatoriale. astr'Au dobson en parle sur sa chaîne youtube. Dans cette voie je crois qu'il est nécessaire d'avoir un dérotateur de champs aussi. Avec Un Newton ou une lunette on rencontre d'autres soucis: Faire le bon choix de diamètre par exemple cela implique une monture qui tienne la route ( en visuel les exigences ne sont pas les mêmes qu'en astrophoto). Est ce que ça va être en nomade ou en poste fixe ( pour savoir comment on va alimenter le matos par exemple) Est-ce qu'on veut faire du ciel profond ou du planétaire. Ce n'est pas les mêmes modèles de caméra Si Newton, correcteur de coma (ciel profond). appareil photo ou caméra? Si caméra, vers quelle marque? Si Bresser, je ne suis pas sûr que l'ASIAIR fonctionnera par exemple. Dans ce cas il sera plutôt privilégié NINA, ASTAP, éventuellement Carte du ciel, PHD2, GSS je pense. La nécessité d'un focuser se fera sentir pour la mise au point. Il ne faudra pas oublier d'utiliser une méthode rigoureuse pour la collimation d'autant plus si le FD est petit. Des bandes chauffantes seront nécessaires. De la buée sur les miroirs ou la lentille et adieu les jolis bruts. Va falloir sérieusement s'occuper de vérifier s'il y a du tilt sur le Newton. Dans le cas d’utilisation de NINA un petit Pegasus (pas obligatoire mais bien pratique) peut être un bonne solution pour gérer l'alimentation les câbles etc... Il existe d'autres systèmes. Un pc pourrait avoir son utilité pour gérer le setup. Dans le cas de l'asiair on simplifie un peu les choses mais le système paraît plus restrictif pour le choix de la marque de caméra: ZWO. Et donc par extension focuser de la même marque. Ah oui aussi, bien mettre en adéquation la caméra imageuse, la caméra et la lunette guide. On rentre dans le domaine de l’échantillonnage. Une boite à Flat. Enfin viendra le moment de mettre tout ce petit monde au diapason et vogue la galère pour les premiers bruts!... Au final viendra le moment de faire le traitement et un choix des logiciels: SIRIL, PIXINSIGHT etc... S'en suivra de vérifier si le PC est bien adapté (certains logiciels ont besoin d'un configuration velue). Sans oublier de penser à calibrer les couleurs de son écran. Voici un peu les questionnements que tu risques d'avoir pour envisager l'astrophoto. J'ai juste commencé à aborder le sujet car il y a d'autres domaines à explorer pour construire son setup d'astrophoto. C'est une discipline très exigeante sans oublier que cela peut couter beaucoup d'argent.... Te faire accompagner pourra t'éviter beaucoup d'erreurs et des achats inutiles ( un club d'astro te rendra sûrement de grands services). Se cantonner au visuel au départ peut être une bonne école pour se familiariser et éviter de brûler les étapes. Il y a moyen de s'émerveiller en visuel. Bon ciel! Yann1 point
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Pas commune cette galaxie déformée ... Ça donne une image réussie malgré seulement 55 minutes de poses ! Bon ciel Vincent1 point
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Bonjour @Sobiesky, J'ai très bien connu Charpak du temps où il trainait encore ses savates, et je fais soft, dans les couloirs des labos de recherche. En fait Georges CHARPAK, et nous lui devons cela, a le premier mis au point expérimentalement la chambre proportionnelle à dérive multi-fils dans les années 1950, pas la Chambre à bulles. Jusque là c'était principalement ce type de dispositif qui servait de détecteur de particules avec de très nombreuses limitations puisque seules les particules chargées, et à conditions d'être dans une gamme précise de valeur de la rigidité magnétique, étaient mesurées et de façon imprécise. En France cette chambre à bulles était connue sous le nom de Mirabelle. Avec la chambre à dérive proportionnelle, le nombre de particules détectables a considérablement augmenté, et surtout la précision de leurs caractéristiques, permettant de mieux comprendre le noyau car plus en capacité d'inventorier tous les éjectas du résultat de collision dans un accélérateur. Parmi les modèles les plus aboutis de chambres à dérive des années 1980, le détecteur 4 pi stéradians baptisé Diogène était mon "bébé" sur lequel j'ai veillé jour et nuit près d'une dizaine d'années. Composé de dix chambres à dérive, il permettait de "voir" en trois dimensions les trajectoires de tous les débris de collision d'ions lourds que nous provoquions en sortie du cyclo-synchrotron Saturne et de son injecteur Mimas. Ney1 point
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Par contre, pour le full remote quand je suis pas la, n'ayant plus d'enfants à la maison, je cherche une adresse ou tu peux louer un petit nenfant réfugié qui n'a pas peur de dormir dehors pour pouvoir enlever et remettre la bache...sinon c'est pas tout automatique...ça va être pénible non ? @C14edgeHD tu n'as pas ça vers chez toi, un petit savoyard qui ne craint pas le froid ?1 point
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Un autre de mes articles en parle Lien en signature => Calculs et généralités sur les CMOS1 point
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Bonsoir à tous, Voici le résultat de 3 nuits d'acquisition sur Sh2-240 ou la nébuleuse Spaghetti. C'est une mosaïque de 2 tuiles qui en aurait mérité 3 mais j'ai préféré privilégier le temps de pose car j'ai manqué de nuits dégagées. Vraiment pas évident le traitement, j'ai fait pas mal d'essai et voici ce que j'ai obtenu de mieux. Et ça ne donne pas la même chose d'un écran à l'autre (plus claire, plus sombre, etc ...) Ma caméra était mal orientée c'est pourquoi il y a un décalage entre les 2 tuiles, dommage moi qui pensais être comme il faut en gardant la même AD et en changeant juste la déclinaison, ben c'est raté 😄 Setup TS80 (80/480) + Reducteur 0.79 + ASI294Mc Pro + filtre Idas NB1 sur EQG Goto Guidage lunette ORION 80/400 + DMK41 Acquisition NINA Traitement Siril + Gimp Extraction Ha Oiii Composition LRGB et réduction d'étoiles Prise de vue le 7 et 8/02 + le 14/02 si je me souviens bien 1ère nuit : 6h30 sur la 1ère tuile 2ème nuit : 6h30 sur la 2ème tuile 3ème nuit : 3h sur chaque tuile Soit un total de 9h30 sur chaque tuile Et plus de nuits dégagées pour poursuivre et maintenant que la lune qui pointe son nez, c'est fini pour cette année je pense. A+ Manuel.1 point
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N'en serait-il pas un peu la même chose de l'anglais et des mathématiques ? L'École s'est plutôt fourvoyée en profondeur sur le principe même de l'existence de ces deux matières. Je m'explique. Les mathématiques et l'anglais ne sont en réalité QUE des outils, QUE des moyens. Les mathématiques permettent de développer des formules, de les résoudre, de calculer des processus, de les modéliser, de les prédire, et ceci pour de nombreuses disciplines : Physique, chimie, géographie, musique, astronomie, aviation, navigation, économie, finance et la liste est encore longue. Alors pourquoi enseigner les mathématiques pour les mathématiques ? Seul, moins de 0,5% des élèves en feront peut-être un métier dont celui de les enseigner. Si l'École revoyait sa copie sur le paradigme "enseignement des mathématiques", elle comprendrait peut-être que c'est l'aspect "outil à mettre au service des disciplines" qui devrait être privilégié et non comme aujourd'hui en faire une fin en soi, pire un outil très discriminant de sélection. Cela n'a jamais été le but des mathématiques. Je crois que pour l'anglais ce doit être la même chose. Enseigner l'anglais pour l'anglais, n'a pas de réel intérêt, mais présenter cette langue et l'appliquer comme outil au quotidien lui redonnerai sa vraie place et son réel fondement. Les élèves dès la sixième seraient alors baignés continuellement dans cette langue et prendraient naturellement conscience d'une part de son caractère d'outil, en particulier pour accéder à une masse d'informations sans commune mesure avec une langue nationale certes riche, nuancée, sophistiquée même, mais sans portée universelle aujourd'hui. (Pour mémoire jusqu'à la Renaissance et même un peu après, c'est le Français qui était la langue universelle, en diplomatie tout particulièrement. Pourquoi avons-nous laissé filer cet acquis ? Mystère). Et d'autre part de son caractère passeport vers l'universalité, gages de Liberté et d'autonomie. En pratique alors comment procéder ? Tout en maintenant quelques heures d'enseignement des principes de base : algèbre, géométrie, arithmétique, logique, ensemble, pour les mathématiques, grammaire, étymologie, histoire de la langue pour l'anglais, ce sont les enseignants de chaque discipline, physique, histoire, géographie, etc qui auraient en charge d'enseigner chacun les outils mathématiques spécifiques à sa discipline et très régulièrement en anglais. On peut imaginer l'enseignement du cours en français, le travail d'exercices en classe ET à la maison en anglais. Cela ferait abandonner le côté monolithique de l'enseignement actuel où chaque enseignant se fiche assez éperdument de ce qui se passe dans les autres disciplines, cela redonnerai aussi du sens aux apprentissages par un abord transversal de la connaissance et non plus fait d'assemblage de verticalités individuelles qu'on ne rencontre jamais dans la vraie vie. L'enseignement supérieur sera toujours assez tôt pour entrer en spécialisation, ce d'autant plus facilement que le socle généraliste acquis en primaire et secondaire sera bien plus solide parce que diversifié et transversal. Ce principe remet bien évidemment profondément en cause la formation des enseignants tel que pratiqué aujourd'hui. Si je prends le cas de l'enseignement de la physique. Quel intérêt y a-t-il à mettre devant une classe de collège, ou même une classe de lycée un enseignant de niveau Master 2 en Physique qui va s’ennuyer à mourir tant le décalage est immense entre ce qu'il est capable de faire et ce qui lui est demandé au quotidien, alors qu'avec un niveau Licence 3 il a déjà très largement les requis pour transmettre le contenu des programmes collège c'est certain, lycée non spécialisé Math/Physique aussi. Pour cette spécialité ce pourrait être des enseignants expérimentés qui plus tard après quelques années de pratique ET un passage en Master 1, assureraient ce niveau. Ce serait à la fois une évolution de carrière et une reconnaissance des compétences acquises. Il nous reste alors 2 ans de formation en formation initiale à consacrer aux apprentissages spécifiques à l'enseignement : psychologie, conduite de groupe, gestion de l'affect, neurosciences et autres outils nécessaires à la vie d'enseignant ainsi que Maths et Anglais nos deux fameux outils. Les enseignants recevraient bien un enseignement de niveau Bac + 5 requis pour entrer dans le cadre A. Durant mes études supérieures en France, j'ai connu cela il y a presque 50 ans. La moitié des cours étaient en anglais, les épreuves et les contrôles aussi. Ça a été souverain. Il n'y a aucune raison que cela ne marche pas du primaire au secondaire. En Bretagne nous avons les Écoles DIWANN qui fonctionnent ainsi, elles sont privées, mais il existe aussi des écoles primaires publiques avec des enseignants de l'Éducation nationale qui assurent tout l'enseignement en Breton, sauf les cours de Français bien sûr. Je vous invite à comparer les résultats PISA et PERL de ces établissements. Tout ceci est bien sûr imaginaire. Mais le système éducatif n'atteint plus son but, ça c'est une réalité. Il n'est alors pas interdit d'en imaginer un meilleur. Ne perdons pas de vue qu'à l'origine l'enseignement secondaire généraliste et le supérieur ensuite, n'ont été conçus que pour faire émerger une élite apte à conserver la connaissance et à la transmettre (rôle de la faculté)et éventuellement de créer de nouvelles connaissances (rôle des enseignants chercheurs) de préférence mâle pour le domaine scientifique et quelques autres disciplines (rappelons-nous le nombre ridicule de femmes nobélisées). De ce point de vue l'institution n'a que très peu évoluée, alors que les objectifs fixés par le politique eux ont radicalement changés quand il s'est agi que 80 % ou davantage d'une classe d'âge obtienne le baccalauréat. Comme 80 % ne peut atteindre le niveau élitiste (sinon le mot en lui même et son concept n'ont plus aucun sens) l'institution a alors amené non plus les élèves au niveau bac mais le bac au niveau des élèves. (A cet égard à l'origine en 1804 ? il y avait 5 baccalauréats dont le Bac de théologie. je vous invite à chercher quel est aujourd'hui l'équivalent universitaire de ce bac qui a conservé son niveau initial de création) Puisque les objectifs de l'École ont changé, il faudrait sûrement que les moyens déployés changent aussi. Ce n'est pas en mettant toujours plus d'argent dans la machine que nous y arriverons mais bien en refondant l'institution. Je souhaite bon courage à celui ou celle qui osera s'y attaquer. Qui, il y a longtemps parlait déjà du Mamouth ? Ney1 point
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Tout à fait d’accord à mes débuts il y a moins de 5 ans , Les pléiades par exemple Je ne voyais qu’une tache floue maintenant, et même avec la présence du premier quartier lunaire, je la distingue en mode résolu et la cerise sur le gâteau, la semaine dernière j’ai passé la visite médicale. la dernière fois c’était en 2019 avant de commencer l’astro. ma vision s’est améliorée en 5 ans ! j’ai 10 dixième à mes deux yeux alors qu’avant j’étais à 8 le médecin m’a demandé si j’avais fait de la gymnastique oculaire ? je lui ai répondu que je faisais de l’astronomie visuel il m’a répondu que le fait d’entraîner mes yeux ont été bénéfique j’aime observer à l’œil nu quand j’ai pas le temps de sortir le matos.1 point
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le prem's de prem's des amas , M44, car il va être bientôt au méridien c'est à dire à son point le plus haut, et déjà repérable à l'oeil nu selon la qualité de ton ciel. Ou bien le Double Amas entre Persée et Cassiopée, visible aussi à l'oeil nu et extrêmement spectaculaire, plus que M44. Les Dentelles et NGC 4565, trop tôt si tu veux observer en soirée, Andromède trop tard. Le Crabe M1 pas aisée, même si ça passe à 200 mm . Les amas ouverts cités sont des bons choix de saison : M35 / M36 / M37 / M38 / M41. M42 bien sûr. Perso je suis réfractaire au numérique sur le terrain, j'ai eu et j'ai encore l'atlas livret PSA, idéal pour débuter et plus. Si tu ne sais pas quoi observer, tu peux viser les objets au méridien (à leur point culminant dans le ciel), tu bénéficieras d'une meilleure définition (turbulence moins apparente et meilleure qualité de ciel, du fait d'une couche atmosphérique moindre à traverser par les photons de l'astre, et d'un éloignement des lumières de l'horizon). Tu peux aussi commencer par les objets à plus forte brillance de surface, c'est à dire assez petits pour que leur lumière reste concentrée, et non étalée sur une grosse surface. Cet étalement est notamment observé sur les galaxies M33 et M101, qui présentent des magnitudes alléchantes mais dont l'éclat et réparti sur une grande surface, donc peu contrastées et difficiles à l'oculaire. Tu as toutefois bien raison de ne pas avoir peur de tenter, c'est comme cela qu'on apprend et se forge une expérience1 point
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Je découvre ce post fort intéressant sur la motivation de ce jeune homme. Mais je souhaiterais simplement rebondir sur le propos suivant qui ne peut me laisser indifférent : « l’école ne sera d’aucune aide ou presque ». Cette simple phrase aussi vraie que peut être injuste dans son état d’esprit, est révélatrice du profond non sens quant aux attentes relatives au système scolaire de notre société. En khâgne, mon professeur d’Histoire m’avait clairement et si justement précisé que l’école n’était qu’un maillon de la chaîne d’instruction que chaque élève/étudiant et aussi chaque parent devrait considérer simplement comme tel. Un petit maillon, certes, pas moins, mais pas davantage non plus. Espérer pouvoir parler anglais couramment avec 4 ou 5 heures par semaine, c’est se mettre le doigt dans l’œil et aller tout droit à l’échec même avec le meilleur prof de langue du monde. L’école n’est qu’une amorce, un peu comme un kinésithérapeute qui indiquerait des exercices à faire pour guérir, mais l’essentiel est au fond à fournir par le patient lui même. On peut avoir le meilleur prof ou pédagogue (pour utiliser un mot à la mode) qui soit, si l’étudiant n’a guère compris que tout dépend de son investissement personnel, alors qu’il cesse de se bercer d’illusions. Au Lycée Naval, je me rappelle un lycéen qui déclarait que de toute façon ce lycée était une boîte à bac et que c’était une simple formalité. Cette personne oubliait simplement que la réussite n’y dépendait probablement pas de la supposée qualité supérieure de l’établissement en soi ni de ses professeurs, mais simplement du fait que les lycéens qui y étudiaient bossaient a priori énormément. Mes meilleurs amis au collège étaient enfants de professeurs agrégés. J’ai compris, en allant chez eux, à quel point le travail personnel était considérable. Le grand frère, médecin aujourd’hui fut décoré par le Président de la République François Mitterand pour les 100 ans de l’école de santé à Lyon dont il était major en 1988-1989, mais avec quelle dose d’effort personnel et quel travail acharné ! Je me permets de dire cela car aujourd’hui tout le monde crache sur l’école, la considérant comme totalement nulle, et je confirme aujourd’hui que les dérives sont inquiétantes. Inquiétantes car à force de remise en cause de tout un système qui pourtant a si bien fonctionné durant des générations on l’a saboté en ne pointant jamais , jamais, jamais du doigt le vrai maillon faible : l’état d’esprit de toute une société, de toute une génération qui ne comprend plus que 80% de sa réussite dépend avant tout de son investissement personnel, de toute une société qui n’a entretenu qu’une chose : « la culture du moindre effort » et si j’ai de mauvais résultats ou si je suis nul en anglais ou ailleurs, alors c’est forcément parce que le prof était nul, oubliant bien évidemment que seule une fréquentation assidue de cette langue par la radio ou autre vecteurs serait salvatrice. Et les médias se font un plaisir malsain à pointer du doigt le système car c’est tellement plus facile (plus lâche ?) que de mettre les parents et leurs progénitures face à leur propre responsabilité dans le fiasco actuel. On peut dire comme écrit plus haut que certains professeurs sont « archi nuls », je crois sans mentir que même avec les moins performants que j’ai croisés sur ma route, j’ai toujours su en tirer quelque chose car l’essentiel aura toujours été le travail personnel soutenu et fourni en parallèle. Sur ce, plein de réussite pour l’initiateur de ce fil, là est l’essentiel. Webastro est en principe pour moi un échappatoire, et je n’aime pas y écrire autre chose que ce qui relève de ma passion, mais j’avais vraiment envie cette fois d’exprimer un point de vue qui lui est totalement étranger car si l’école est malade aujourd’hui, c’est qu’elle n’est que le miroir de tout un pays lui même bien fiévreux…1 point
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Quelques tranches Région de Théophilus Autour d'Arzachel Montes Apenninus ---------------- J'ai oublié d'indiquer les exifs cette nuit Vixen 103SD v1 sur ancienne GM8 Losmandy, OCA télécentrique Siebert pour monter à f/D~21 (et ajuster l'aberration sphérique dans le vert), caméra ASI185mc, photosites de 3.75um, aucun filtre, 600 à 1000 poses courtes (20 à 30ms suivant éclairement, Genika Astro), traitement AS3!, retrait du bias caméra puis wavelet + déconvolution Astrosurface. Photo prises pour illustrer ce post : https://www.webastro.net/forums/topic/248578-performances-théoriques-et-mesurées-de-quelques-réfracteurs-de-100mm/page/2/#comment-31300051 point
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Extraordinaire !! Quand Percy fait de l'astronomie : "...Le 8 février le rover Perseverance a observé Phobos, la plus grande lune de Mars, passant devant le Soleil et a capturé l'événement avec sa caméra Mastcam-Z. Ce film montre le transit en temps réel (environ 38 secondes) à l'aide de 57 de ces images, alignées, mises à l'échelle et nettoyées..."1 point
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Salut à tous, De mon côté, j'avais pu essayer les Vixen Hibou voici peut-être 3 ans durant qq nuits. On voyait que la fabrication était de bonne qualité, elles font leur poids ! Bref, du Vixen Japon. J'avais trouvé sympa, une sorte de zoom sur le ciel, les objets de Messier étant repérables, ballades dans la Voie Lactée. De là à mettre 300 Euros (= la moitié d'un " très cher" oculaire !) dans des jumelles qui sortiraient uniquement de temps à autres... Puis cet automne, j'ai pu essayer le modèle Perl Grand Duc (toute copie ou presque du nom et d'un produit existant...) qu'avait acheté un pote il y a peu. Tout comme Jean-Louis dessus, c'est peut-être pas de la fabrication japonaise mais c'est propre, elles sont facilement 2x moins lourdes que les Vixen, un champ plus large (plus de 20° de mémoire), lumineuses et j'ai trouvé moins de déformation, mieux corrigées. Bien moins chères aussi, environ 100 Euros d'après ce qu'il m'a dit. Sûrement encore un truc qui va finir dans une des mes mallettes d'observation d'ici peu... Pas d'avis sur les Omegon, jamais vues. Bon ciel.1 point
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+ 1 avec Seb : vive N.I.N.A. !!! J'aime beaucoup profiter du ciel pendant que ça pose, mais quand je bosse le lendemain et qu'une belle nuit se présente, j'apprécie vraiment ce logiciel qui pilote TOUT pendant que je dors ! Le matin je range tout en 20 minutes avant de partir, NINA à parké la monture, rentré le focuser, déconnecté les différents appareils et même éteinds le PC proprement. Reste plus qu'à attendre le beau temps ... Bon ciel ! Vincent0 point
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N'empêche... voir des aigrettes dans des jumelles, ça a chiffonné la partie astram de mon cerveau...0 point
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Bonsoir @astrotophe, Avez-vous déjà mis en place un moniteur transactionnel au niveau du middleware si vous y avez accès chez votre hébergeur, ou avez-vous la possibilité de lui en faire installer un moyennant finance sans doute ? Cela devrait notablement réguler l'empilement des requêtes et en particulier de veiller au bon respect du FIFO. Cependant si le ralentissement est dû au nombre de requêtes simultanées et que des temps s'allongent alors qu'il n'y a pas plus de 15 ou 20 personnes connectées, peut-être le contrat avec l'hébergeur devrait être revu à la hausse de connexions simultanées. Là aussi les finances seraient impactées. Courage et bonnes recherches Ney0 point
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Chouette Julien!😊 je reconnais la platine skyMeca de chez PA... Elle pointe bien vers le Nord?😉 Elle sert à quoi la boite du haut avec le ventilo de 40mm??? a+ Serge0 point
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Alors moi j'ai une bache telegizmo 365 (acheté d'occaz mais quasi neuve), et par dessus, je mets une bache achetée chez Pierro, Geoptik. A cette saison je ne laisse pas la lunette dessous, uniquement la monture...mais je pourrais. Par contre, il faut que je mette en oeuvre avant le système de déshumidification dessous auparavant ( @krotdebouk / chauffage à poissons rouges ), amélioré d'un ventilateur PC 12V...0 point
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M44 est globalement visible tout le printemps, en soirée. Forcément plus on attend plus il se décale vers l'ouest, pour une heure donnée. Comme il est grand et brillant je dirais que sa descente vers l'ouest ne sera pas forcément un problème, tu as encore plusieurs semaines pour l'observer. Mais c'est vrai que ce mois de février est particulièrement nuageux, d'habitude on a systématiquement un anticyclone de quelques jours, et ensuite ça se regâte plus ou moins jusqu'à l'été. Là ça va faire long s'il faut attendre comme ça sous la grisaille jusqu'en juillet - août ! 😁🤣 Comme Lune cendrée, je pense aussi que tu devrais te recentrer sur les objets de saison, M13 n'en est pas un, sauf si tu observes en milieu de nuit. Cette connaissance viendra vite avec un peu d'expérience. Pour ton oculaire de 36 ou 40 sur les objets diffus, je ne comprends pas trop la question ni la démarche. Si tu dis que le 36 (focale en mm ??) est le max, pourquoi avoir pris un 40 ? Sur les objets diffus, pas trop de règle absolument figée, mais en général oui il faut garder un grossissement suffisamment faible pour avoir une vue d'ensemble avec l'objet pas trop étalé dans le ciel, mais un grossissement suffisamment élevé pour obscurcir un peu le fond de ciel et faire ressortir l'objet. Pas évident, mais à essayer avec sa gamme d'oculaires sur divers objets à grande taille. Et bien sûr, pas de lune présente, le moins de pollution lumineuse possible et le ciel le plus transparent possible 😉0 point
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Pas en vert non plus, qui est la couleur à l'usage exclusif de Momo : Gnark gnark gnark...0 point
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Houla...mais elle reviendra à la fin de l' année à sa phase " d'opposition" ( au plus proche de la terre) bien " dodue" à l' oculaire... et bien haute dans le ciel...patience... Décidément...je crois que ton problème est de " taper" ou trop tôt ou trop tard dans le choix de tes cibles.... Pour se faire une idée, rien ne remplace mieux pour moi la bonne vieille petite carte du ciel tournante....tu affiches la date du mois et l'heure à laquelle tu souhaites observer...tu vois les constellations disponibles...si elles sont hautes ou basses dans le ciel...et tu peux anticiper tout de suite cette portion de ciel qui sera observable à d'autres dates et heures... Un classique que je recommande chaleureusement...qu'on peut combiner avec d'autres modes de recherche... La pratique de l' astronomie améliorerait donc la vue...a certainement des vertus anxiolytiques....( sauf si on pique une crise avec son matos...) On risque peut être un petit rhume sous le ciel étoilé ? Ou un " tour de rein" en portant son Dobson ...? Faudrait monter un petit dossier avec les avantages " bénéfice - risque " avant de lancer la pétition...0 point
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tout à fait, et c'est effectivement là que Stellarium sera très pratique. N'hésites pas à utiliser l'outil "oculaire" dans le logiciel, il te montrera le champ de ciel que tu aura dans ton oculaire (une fois que tu aura rentré les caractéristiques bien sûr). Très pratique pour anticiper le repérage. Quand il fait moche, n'hésites pas à faire de l'astronomie sur Stellarium. C'est effectivement en y passant des (dizaines, centaines, d') heures que tu finira par savoir que tel objet se trouve dans telle constellation, qui n'est visible qu'en hiver, etc. Et en faisant ça tu pourras t'en affranchir une fois dehors sous les étoiles. Une simple carte te sera suffisante. C'est un peu la vedette de l'été M13 😊0 point
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Encore une qui me fuit, décidément j'ai pas la côte avec les astres. 😂 Je pensais ajouter celui d'Hercule à ma liste mais je n'ai pas encore vérifié sa disponibilité, je pense que je vais m'orienter sur ceux que tu cites à la place, un grand merci. Oui mais ça me pose quelques problèmes de débutants... Ces cartes affichent les constellations mais pas les objets qu'elles contiennent. Du coup, pour moi qui débute, ça me permet de me repérer une fois que je sais ce que je cherche et que je sais dans quelle constellation ça se trouve mais je dois faire un gros travail en amont pour éplucher chacune d'entre elles à la loupe et trouver ce qu'elles contiennent, si c'est visible ou non etc. Je trouve que stellarium facilite cette démarche (il indique meme la magnitude) et avec starsense, je n'ai littéralement qu'à balayer le ciel avec mon téléphone pour trouver les objets visibles avec description et tout le tralala. J'espere avec le temps ne plus avoir besoin de ces artifices et savoir me repérer sans eux parce-que je considère moi aussi que ça n'aide pas à évoluer mais pour débuter, c'est un bon coup de pouce. Je vais relire ce sujet du début et noter dans un fichier text tous les objets qui m'ont été suggérés, je compte ne pas en rater un seul! 👍 En fait, ça me laisse à peu prêt combien de temps pour l'observer, des jours, des semaines, des mois? Vue la météo actuelle, c'est pas demain la veille que je vais pouvoir sortir le matos donc j'ai bien peur de rater pas mal de trucs d'ici à ce que le ciel s'éclaircisse Je compte me prendre le PSA bientôt, beaucoup de monde me le conseille mais j'attend un peu car si je le prend maintenant, il passe direct dans un carton le temps que je finisse de gros travaux à la maison. En gros, c'est un vrai champ de bataille ici donc même le télescope dort dans le garage pour lui épargner la poussière et je vais finir par le rejoindre si les travaux durent trop longtemps. 😅 Ca seraient idéal pour l'observation mais j'avoue que dés que j'aperçois un objet qui m'interesse vraiment, la tentation est bien trop grande même si il est un peu trop bas... Ce fut le cas avec m42 la semaine dernière, elle était déjà bien basse quand je l'ai observé mais je n'ai pas cherché à comprendre, elle était dans mon top 2 de cibles à privilégier 😁 J'ai cru comprendre que le plus gros oculaire utilisable sur mon télescope était un 36mm, du coup j'ai pris un 40 (il les font pas sur mesure 😅)... tu crois que ça peut être utile sur de tels objets? En plus c'est un peu comme au billard, je préfère jouer contre des adversaires plus forts que moi parce-que même si je perd, mon jeu est bien meilleur que contre un débutant et je pense que c'est comme ça qu'on progresse le plus. 🙂 Je fais pas de miracles non plus, la plupart de mes observations vont se faire à coté de chez moi donc j'irai à pieds et même en 2 roues, je peux faire une courte distance mais je ferai pas 100 bornes... d'autant que la gendarmerie locale commence déjà à me connaitre pour ma façon de "charger" mon scooter avec des matériaux de construction. 😬 Je regarde un peu ce que je peu trouver dans les environs mais pour l'instant je ne vois rien à proximité, cela dit, je n'ai pas encore bien cherché. Je fais un max de recherche en attendant que la météo se décide à nous dévoiler le ciel et ma liste d'objets à ne pas rater s'allonge de jour en jour, je commence même à me faire du souci sur la taille qu'elle commence à prendre... aurai-je créé un monstre qui n'arretera jamais de grandir? 😅 🤩🤩Je songeais justement à faire de la gymnastique oculaire, l'astronomie commence vraiment à me plaire de plus en plus! quelqu'un connait une bonne adresse pour mettre une petition en ligne? 😂0 point
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Et c'est une excellente nouvelle!...et j' ai exactement la même impression...et pourtant je n' observe que depuis deux ans... De retour à l' astro sur le tard à la soixantaine, j' étais un peu triste de ne plus avoir mon " oeil d'aigle" de jeunesse...de réaliser que j' avais des " corps flottants" (qui me gênent un peu aux forts grossissements) et surtout de devoir remettre mes lunettes ( verres progressifs) pour consulter mon atlas... Super nouvelle...👀.... On devrait se faire rembourser son matos astronomique par la sécurité sociale....0 point
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Bravo pour ta patience, jamais fait de mosaïque en CP, plutôt adepte en lunaire, ça va bien plus vite à faire 😋0 point
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Ah oui donc le 200 reste un bon choix alors si tu le trimballe en 2 roues Tu peux aussi te rapprocher d'un club pour tester d'autres instruments, découvrir d'autres choses, et si ils font des sorties sous un bon ciel tu ne seras peut être pas obligé de te trimballer ton dobson sur le dos du coup, ça serait peut être plus pratique aussi Niveau planétaire, 2024 sera un très bon cru. On verra si niveau comète ce sera aussi à la hauteur, qui sait ? Niveau objet du CP, regarde simplement les objets qui ressortent le plus sur les sujets du forum, en rapport avec ton diamètre. En général, ce sont les plus beaux, les plus lumineux, les plus accessibles, etc... Tu peux aussi regarder leurs magnitudes bien sur, qui donne un bon indice. Sur Stellarium, tout est indiqué, c'est une excellent carte du ciel interactive.0 point
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Non malheureusement il en existe pas même pas des données professionnelles sur les rayons cosmiques j'utilise juste le moniteur de proton solaire et le flux de rayon x solaire qui se trouve sur le site spaceWeathetLive0 point
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Bienvenue Clamo, Je suis complètement d'accord avec Skywatcher707 et joker0247. Evites absolument les jumelles zoom à cause, entre autre, de l’effet tunnel fort désagréable. (Cherche "effet tunnel jumelles zoom" dans Google") Raison pour laquelle je te conseillerais d'impliquer ton mari dans le choix. Tant pis pour la surprise mais il auras l’instrument qui lui permettra de faire ce qu’il veut observer. Des 10x50 sont en effet un très bon compromis entre le grossissement (10x), le poids et la capacité de l’instrument à prendre de la lumière (diamètre des objectif de 50 mm). Il faut également choisir des jumelles avec un champ le plus important possible à grossissement égal. (Cherche "jumelles champ de vision" dans Google) +1 Bien cordialement, FRanck0 point
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Justement, c'est un très bon exercice pour être plus à l'aise dans le repérage du ciel, bien plus formateur que Stellarium (qui est quand même incontournable notamment pour la partie préparation). tout à fait, et certaines cibles sont très gratifiantes ! Notamment M35 et M37. Je te suggérerai d'aller jeter un oeil également vers M67 dans le Cancer, que j'ai découvert récemment. Assez facile à localiser, et très sympa.0 point
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Très juste!..mais elle a un peu " fondu" en diamètre apparent à l' oculaire....elle s'éloigne.... Ne pas négliger aussi les amas ouverts...il y en a de très beaux dans le ciel d'hiver... des cibles assez aisées à viser ( visibles au chercheur 9x50) Les 3 amas du Cocher ( M.36-37-38) le magnifique amas M35 des Gémeaux, M41 du grand chien...0 point
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Les photons ne sont pas chargés électriquement. Tout ce que l'on peut redouter, c'est, en cas de chauffage excessif, des turbulences dans l'air voire des déformations dans les verres à cause de la dilatation thermique. La règle d'or, c'est de ne chauffer que le strict nécessaire, en-dessous duquel il y aurait de la buée.0 point
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Tu as d’autres filtres? Achète plutôt un oiii puis un uhc . J’ai pu voir la tête de cheval, un uhc fait presque aussi bien que le Hbeta mais ce qui compte avant tout c’est le ciel!0 point
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Faut remercier @'Bruno , c’est l’auteur de cet excellent guide0 point
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Salut M2hd, et belle année ! Tu indiques sur la moul "visuel mais un peu de photo aussi" alors qu'à te lire, on ressent davantage une envie d'imager. Avec un budget modéré, il est important d'identifier ton envie préférentielle dès le départ car ces deux pratiques n'ont pas tout à fait les mêmes exigences. En visuel, c'est plutôt le diamètre et la facilité à orienter l'instrument qui priment. Un newton sur monture dobson convient alors très bien à cet effet, ou un catadioptrique avec suivi, mais c'est parfois au détriment de l'accès au très grand champs. J’exclue volontairement une lunette pour du visuel pur et comme unique instrument (à mes risques et périls haha). En imagerie, une monture équatoriale capable de supporter très aisément ton setup complet est nécessaire. L'instrument vient ensuite en fonction des cibles, du budget restant, de l'imageur déjà à dispo. Il y a également pas mal de petits trucs en plus à prévoir dans le budget (câbles, informatique, automatisation, filtres etc). Oui tu peux faire un peu des deux avec un instrument, mais l'un privilégie la monture, l'autre plutôt le diamètre et la facilité.0 point
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Hello, (Re)Voici M78 aka le fantôme de Casper ou le fantôme d'Orion, dans la constellation, d'Orion. J'ai repris le traitement de A à Z car je n'étais pas trop satisfait... J'avais saturé la nébuleuse centrale, peu de détails à l'intérieur, la couleur du FDC ne m'allait pas non plus..!! J'ai trouvé un équilibre avec ce dernier traitement, qui, selon moi en tout cas, est plus harmonieux et plus agréable/doux à regarder. Les détails ressortent un peu plus un peu partout, et le fond de ciel est plus neutre. Cet endroit du ciel est pas forcément évident à traiter car il est riche, avec une nébuleuse par réflexion qui est assez claire, mais tous les nuages sombres autours, les IFN ect... ne sont pas évidentes à faire ressortir sans cramer la nébuleuse centrale. J'espère avoir réussi à trouver le bon équilibre entre tout cela Pix est vraiment top comme logiciel !! Je n'utilise pas les nouveautés comme BXT, StarX ect... mais même sans cela, on peut vraiment s'amuser avec les images pour essayer d'en ressortir le max tout en essayant de garder un maximum de "naturel" à l'objet shooté (c'est en tout cas mon but dans chacun de mes traitements). EXIFS Setup : Lunette --> TOA 150 avec réducteur @770mm de focale (F/5.1) -----> échantillonnage 1" Imageur--> ASI6200MC . Gain : 100 - T° : -10°C Monture --> 10Micron 1000HPS (non guidée) Acquisition : 69x300s sans filtre + 4x300 avec un filtre du band 8x600s sans filtre + 1x600 avec un filtre duo band Soit 7h35 au total sous un ciel Bortle 4/3 Lien astrobin : https://www.astrobin.com/qlnzuv/ En espérant lui remettre des heures quand j'en aurais l'occasion (surement pas cet hiver :()!! Bon ciel0 point
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Le père Noel m'a offert ces petites jumelles rigolotes ! Au début, on se dit que c'est un gadget, il y a si peu de différence avec ou sans à première vue. Mais ensuite c'est un régal, on a pas les inconvénients des jumelles classiques où il faut faire des efforts énormes pour ne pas bouger ou alterner vision à l'oeil nu et jumelles pour savoir où on est. Là c'est facile, confortable, lumineux et c'est un bel objet de bonne qualité optique et mécanique.0 point
Ce classement est défini par rapport à Paris/GMT+01:00