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Contenu populaire

Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 02/21/24 dans toutes les zones

  1. Salut tout le monde ! Bon, en ces temps de disette climatique (au bas mot...), j'avais une IC405 en stock, faite les 29-30 Janvier ! La voici donc Acquisition toujours avec la QHY183M sur Askar FRA300 monté sur EQ6R-Pro. Environ 70x300" en Ha Pas pu terminer le O3 qui plafonne à 9x300" du coup malheureusement, non utilisé (et pas grand chose hors étoiles...) Environ 30' de chaque R/G/B (étoiles et couleur en réflexion). Pré traitement Siril/Sirilic Traitement Pix StarAlign sur la Ha, DynCrop BlurX, NoiseX sur Ha et O3, ainsi que la RGB composée des 3 couches. Solver + SPCC sur la RGB HistoTransform soft StarX et mise de coté des étoiles Sur un clone Ha, Histotransform soft StarX Decombinaison R/G/B de la RGB starless Assemblage RHa avec pixelmath Combinaison RHaGB GHS léger Utilisation du process NarrowbandCalibration pour équilibrage du ton général cherché. masque ACDNR + Traitement bruit ACDNR Ajustements Curves sur le même masque Intégration des étoiles RGB Convolution légère Sur la Ha d'origine, Histotranform standard StarX GHS pour la dynamique Masque ACDNR + Traitement bruit différencié FDC/Détails HDRMT sur un clone et mixage 50% sur le msaque de l'originale Ha. Réintégration étoiles Ha LRGBCombination avec RHaRGB Envoi PS pour ajustements finaux + export Voila donc ma version. Critiques bienvenues comme d'habitude évidemment ! (en espérant que vous serez plus nombreux que pour ma NGC7822 à l'affluence limitée ces temps ci ! ) (crop)
    6 points
  2. bonjour à tous, En ces temps nuageux et pluvieux, j'ai pu terminer de traiter ma dernière image en stock. Datant du 15,16,17 et 18 Aout dernier, elle a été acquise depuis l'observatoire Sirene sur le plateau d'Albion. WR 134 est une étoile de Wolf-Rayet variable située à environ 6 000 années-lumière de la Terre dans la constellation du Cygne, entourée d'une faible bulle (visible surtout en O3) soufflée par le rayonnement intense et le vent rapide de l'étoile. A proximité se trouve l'amas ouvert NGC 6883. A l'instar de mon Abell 85 précédente, j'aurais peut-être du la faire en binning 2 plutôt que 1 car la bulle est vraiment faible et l'on distingue à peine sa forme d'oeil (et les étoiles sont toujours aussi moches dans les coins). Atik460ex + filtres HaO3RVB astronomik + fs60 à f/6.2 sur GP-DX autoguidage en // avec zwo178mm + zwo30F4 Ha 6nm : 24 x 600s en binning 1x1 O3 6nm : 33 x 600s en binning 1x1 RVB : 9 x 180s en binning 2x2 prétraitement imageviewCA traitements iris, photoshop et un chouïa de Topaz AI image réduite à 75% version starless, où l'on distingue un peu mieux la bulle (50%). annotation Siril : a+ stéphane
    5 points
  3. Même recette qu'au dessus avec Copernic (C9XLT + Player One Neptune-M (IMX178) + Astronomik LRVB type 2c puis AS4/RS6/Pix)
    3 points
  4. Y a t-il une réelle crise de la biodiversité ? On trouve un peu partout des alertes à la « sixième extinction », et à la disparition des insectes, notamment des abeilles, mais aussi pêle mêle des ours blancs, des tigres, des tritons, des poissons, des tortues ou des éléphants. Est-ce vraiment grave ? Les Dinosaures ont disparu, les Néandertaliens aussi, et d’innombrables espèces ne sont connues que par des restes pétrifiés. Les Ammonites se trouvent par milliers dans les roches du Poitou ou du Massif Central : elles ont disparu avec les Dinosaures. Les Mammouths ou les ours des cavernes n’existent plus que dans les musées. Si on parle de « la sixième extinction », c’est qu’il y en a eu cinq autres. Quelle ampleur ont eu ces extinctions, et ce qu’on vit peut-il y être comparé ? On peut essayer d’estimer l’ampleur et la durée de celles du passé, et chiffrer et comparer celle du présent. Une extinction de masse : la disparition brutale d’une partie du vivant Des espèces disparaissent et d’autres apparaissent continuellement. Dans le passé, différentes périodes ont toutefois vu une quantité « anormale » d’extinctions, la question étant de définir ce qui est anormal. On dispose pour cela des restes fossiles d’animaux disparus. Notre connaissance du passé biologique repose sur les fossiles, dont l’existence est aléatoire : un cadavre se décompose normalement ; dans des cas exceptionnels, il peut être enfoui rapidement et échapper ainsi à l’oxydation, aux charognards, aux insectes, voire aux bactéries. Encore faut-il que son cercueil ne soit pas détruit ou dispersé par la suite, par des fouisseurs, des crues ou des érosions soudaines, des mouvements du sol, des failles, des éruptions volcaniques, l’écrasement sous le poids des sédiments...etc… On estime entre 0,01 et 0,1 % la proportion d'organismes qui se fossilisent : un organisme donné ayant donc très peu de chance de se fossiliser, ceux qu’on trouve existaient en grand nombre de leur vivant.Autrement dit, les fossiles ne fournissent qu’un image partielle de la vie de l’époque. Probablement moins de six pour cent. Encore faut-il ensuite qu’ils soient découverts, et identifiés, et non broyés lors d’exploitations, ou commercialisés sans autre étude. Comment alors peut-on chiffrer la proportion qui disparait, puisqu’on ne connaît que peu de ceux qui existaient ? Alcide Dessalines d'Orbigny (1802-1857) La paléontologie est née au début du XIXème siècle en tant que science. Parmi les précurseurs, Cuvier (1769-1832) défend vigoureusement le catastrophisme, sur la base des renouvellements brutaux des faunes fossiles. Alcide d’Orbigny (1802-1857) identifie les différentes périodes géologiques, et distingue les « époques » Primaire, Secondaire, Tertiaire, sur la base de ces renouvellements, et signale les extinctions silurienne et dévoniène : les fameuses cinq extinctions de masse sont déjà identifiées, et déjà ordonnées par intensité. Pour d’Orbigny, la principale est celle qui sépare le Primaire du Secondaire, la suivante est à la fin du Secondaire. Non seulement ces observations sont toujours valides, mais la proportion même de faunes disparues est très voisine des estimations actuelles : les nouvelles découvertes ont augmenté le nombre d’espèces connues, sans modifier pour autant la proportion des disparitions. Si l’extinction la plus connue est sans doute celle des dinosaures, il y a 66 millions d’années (=fin du Secondaire, et du Crétacé), la plus grave et de loin est celle de la fin du Primaire (250 millions d’années). Parmi les faunes et flores connues, 85 à 95 % disparaissent alors, tandis que la fameuse météorite tueuse n’a détruit que deux tiers à trois quarts de la vie au Crétacé. Des cinq principales extinctions (Raup & Sepkovski, 1982), trois se sont produites à l’Ere Primaire, il y a plus de 250 millions d’années. Les deux suivantes sont les mieux connues, la plus importante étant celle de la fin du Primaire, la suivante celle du Secondaire qui a vu la fin des Dinosaures. Combien de temps dure une extinction ? L’instantané du géologue n’est pas celui de l’informaticien. L’un parle en nanoseconde, l’autre en millions d’années. Plus on remonte dans le temps, plus l’incertitude est large. De nombreux travaux ont toutefois été menés sur les extinctions majeures. Voyons la plus importante, celle de la fin du Primaire (Permien). La limite entre le Permien, dernier étage de l’Ere primaire, et le Trias, premier étage de l’Ere secondaire, est particulièrement bien visible en Chine, à quelques 150 km à l’Est de Shanghai. L’endroit a été intensivement exploré et étudié, les couches successives minutieusement numérotées et datées. Si les premières datations évaluaient la durée de l’extinction à environ 800 000 ans, des recherches plus récentes suggèrent une durée de l’ordre de 80 000 ans, pour la phase principale, car plusieurs extinctions, possiblement dues à plusieurs causes -climatiques, volcaniques, ou tectoniques, se sont succédées en quelques millions d’années. Quatre-vingt à quatre-vingt quinze pour cent des espèces marines, et les trois quarts des espèces terrestres ont disparu dans la catastrophe. La vie ne s’est rétablie (Sahney &Proc Biol Sci. 2008) qu’après une cinquantaine de millions d’années. La crise de la fin du Permien à Meishan (Chine) Quelle ampleur pour l’extinction actuelle ? Si la durée de la crise actuelle est facilement connue : un petit siècle essentiellement, déterminer son ampleur est une autre affaire. Il faut d’abord estimer un nombre d’espèce actuelles. On pourrait croire que le chiffre est connu, puisque nous les avons sous les yeux. Il n’en est rien. D’abord, tout n’est pas dénombré, loin de là. On le sait par le rythme des nouvelles découvertes. Les découvertes de nouveaux mammifères sont rares, ce qui signifie qu’on a une assez bonne connaissance du nombre de nos cousins. Il en va tout autrement des Insectes, par exemple : avec près de 1,3 million d'espèces décrites (et près de 10 000 nouvelles espèces inventoriées par an1), les Insectes constituent 55 % de la biodiversité des espèces et 85 % de la biodiversité animale (définie par le nombre d'espèces). On estime entre 5 et 80 millions d'espèces possibles. Il y aurait au moins 10 ou 12 fois plus de champignons que les quelques 50 000 connus. On ne sait presque rien des Bactéries ou des Archées. De plus, si notre connaissance est fragmentaire pour les espèces terrestres, elle est ridicule pour celles de nos océans. Mora et al. (2011), estiment que pour un million et demi d’espèces décrites, il y en aurait au moins une douzaine de millions en fait. Comment alors estimer les pertes, si on ne connaît pas le stock ? La réponse est la même que pour les extinctions de masse citées plus haut : la proportion d’espèces connues qui disparaissent est supposée homologue du nombre de celles qui disparaissent sans être connues. Et la situation n’est pas rose : Ainsi, le Fonds Mondial pour la Nature estime que la Terre a perdu 69 % de ses populations de vertébrés sauvages entre 1970 et 2018. Plus de 40 % des amphibiens, un groupe présent sur la Terre depuis trois cent soixante-dix millions d’années, sont menacés. Un tiers des oiseaux des campagnes françaises ont disparu en quinze ans. C’est simplement logique : selon Sanchez-Bavo & Wyckhuys (2019) 40 % des Insectes sont menacés d’extinction : tous leurs prédateurs le sont aussi... Thomas & al. (2004) estiment à 15-37 % la perte totale de biodiversité en 80 ans, une estimation que Harte & al. trouvent très optimiste. En prenant l’estimation la plus prudente, vers 20 % par siècle, il vient qu’on aura atteint les chiffres de l’extinction permienne en 500 ans en considérant que le stock et le taux restent constants, ce qui semble peu probable. Conclusion L’extinction actuelle est donc environ 150 fois plus rapide que la plus grande extinction de masse connue dans l’histoire de la vie terrestre. Ce n’est pas une très bonne nouvelle, mais il y a pire : la leçon principale des extinctions passées, c’est que les espèces dominantes, celle du haut de la chaine trophique, les super-prédateurs, sont les plus impactées, parce que ce sont les plus fragiles, étant plus dépendantes de l’écosystème que n’importe quelle autre. A fortiori quand il n’y en a qu’une.
    2 points
  5. Je déprime depuis 2 mois que le mauvais temps persiste 😭! alors je fais encore appel aux données de TélescopeLive 😊 La nébuleuse du Crayon NGC 2736, un magnifique objet de l'espace lointain dans la constellation Vela. Se déplaçant à environ 644 000 km/h, on pense qu'il a été formé à partir d'une onde de choc du plus grand Vela Supernova Remnant il y a environ 11 000 à 12 300 ans. Il réside à environ 815 années-lumière. La nébuleuse du Crayon mesure environ 0,3 année-lumière de long et est composée de gaz ionisé, principalement de l'hydrogène, qui émet de la lumière dans les parties rouge et bleue du spectre. La nébuleuse est éclairée par le rayonnement d’une étoile proche, qui ionise le gaz et le fait briller. On pense que la forme de la nébuleuse est le résultat de l’onde de choc de l’explosion de la supernova interagissant avec le milieu interstellaire environnant. Données fournies par la plateforme d’imagerie à distance "Telescope Live", Takahashi FSQ-106ED situé à l'Observatoire d'astronomie IC (Espagne.) 24x600s Ha, 24x600s OIII, 24x600s SII en mars & avril 2023 Traitement SHO Siril, Pixinsight, Photoshop La version full ici https://flic.kr/p/2pzfDLN
    2 points
  6. Bonjour @Caius, Il y a plusieurs façons de comparer des phénomènes. Selon ce qu'on veut obtenir comme résultat ou comme preuve, cela nous fait choisir tel ou tel critère. Sauf qu'un critère n'est jamais isolé dans sa verticalité, et que le phénomène qu'on observe a plusieurs contributeurs. Il est donc nécessaire de tous les prendre en compte. C'est pourquoi en sciences, mais pas que, il existe un outil intéressant que nous appelons les mathématiques. Les mathématiques nous permettent de créer un modèle représentatif du phénomène et selon la finesse du modèle, l'équation est d'ordre 1, 2, 3 ou plus, c'est à dire que nous avons des expressions en x, x2,x3 etc. C'est là que la chose devient intéressante, simple et maitrisée par la masse puisque ces notions sont enseignées au lycée( rappelons que près de 90% d'une classe d'âge est titulaire du baccalauréat) : L'étude des fonctions. Si nous dérivons le modèle par rapport au temps, une première fois, puis une deuxième fois nous obtenons la courbe de progression du phénomène avec ses minimum et maximum. En procédant ainsi, nous évitons le biais cognitif du critère unique choisi selon son objectif. Et là les résultats sont pour le moins effrayants. En effet puisque maintenant nous avons inclus le temps dans la modélisation du phénomène, nous obtenons des pentes en plus des minimum et maximum. C'est sur ce critère temps combiné aux valeurs de comptage des espèces et de leur populations que je vous propose d'examiner le phénomène. Le fameux Delta t (variation du temps impliqué par delta x variation du phénomène) pour une variation égale du Delta x( x nombre des espèces) nous constatons que la valeur du Delta t s'est effondré. Dans les faits que cela veut-il dire ? Qu'à aucun moment dans l'histoire de notre planète, pour autant que nos connaissances soient précises, il n'y a eu une même variation des espèces et de leur population en un temps aussi court. Ce que nous vivons aujourd'hui est d'une brutalité cataclysmique. Alors que l'impact du bolide il y a 65 millions d'années d'années a eu des conséquences décroissantes avec la distance, préservant ainsi de nombreux étages de la biodiversité, le cataclysme contemporain affecte TOUTE la Planète. Il n'y a quasiment plus de place pour la résilience. Aussi l'immense majorité des raisonnements même s'ils sont bien validés scientifiquement, ne peuvent s'appliquer, en particulier en contre-argumentation. Un élément factuel soutient cette démarche. Lorsqu'une extinction se déroule sur 500 000 ou 800 000 ans, la mécanique de l'évolution a le temps de régénérer une partie du vivant en créant de nouvelles espèces pour en assurer globalement l'existence par un maintien d'équilibre, certes en recherche de stabilisation, entre prédateurs et proies. Si les proies viennent à manquer la population de prédateurs chute suffisamment pour que la population de proies se reconstitue. Nous connaissons parfaitement ces mécanismes, nous l'avons observé dans le parc du Yellowstone par exemple où après avoir éradiqué le loup pour rassurer les visiteurs, nous avons constaté un effondrement de la biodiversité végétale au point que le paysage s'en était trouvé profondément modifié. Les herbivores, les bisons en particulier, n'étant plus régulés ont vu leur population croitre au point de tout ravagé. La réintroduction du loup permet de revenir à un équilibre végétal qui lui même refonde les bases de la biodiversité animale en dépendance du végétal. Ce qu'il faut comprendre par cet exemple c'est que si les phénomènes sont trop brutaux, la nature n'a pas le temps matériel de développer un nouveau rapport de force entre proie et prédateurs. De ce déséquilibre nait la disparition d'une proie et à terme de la population en dépendance : les prédateurs. Nous sommes à cette orée : par l'action anthropique il y a eu éradication brutale (le Delta t très bref) de certaines espèces, les insectes en particulier. Ce temps très bref (à l'échelle géologique) crée un vide dans la chaine du vivant. Les espèces placées sous le lien de rupture dans la pyramide alimentaire vont proliférer, puisque les espèces placées immédiatement au dessus n'existent plus pour les réguler. De proche en proche toutes les espèces situées au dessus de ce point de rupture vont décliner par épuisement de la ressource. Deux situations vont se présenter à nous : 1 ) La nourriture va vraisemblablement manquée dans des temps plus ou moins longs. Même si des discours rassurants nous disent que nous ne manquerons pas de nourriture puisque nous la produisons nous-même. En réalité nous ne la produisons pas, c'est bien la Nature qui la produit, nous ne faisons qu'orienter cette production. Que donnerions-nous à manger aux millions sinon milliards de poulets en élevage si la Terre ne produit plus de céréales. Ces céréales ont besoin des insectes pollinisateurs comme les abeilles pour produire les graines. Plus d'insectes spécialisés, plus de graines. Plus de graines, plus de poulets. Plus de poulets, plus de nourriture carnée pour les 3/4 de l'Humanité. Voilà un premier danger majeur. 2) Il y en a un deuxième qu'il ne faut pas négliger non plus. Nous venons de voir que les espèces placées sous le point de rupture dans la pyramide du vivant vont proliférer. Actuellement le moustique est placé sous ce point. Alors que cet insecte est le plus gros tueur d'hommes sur la planète ( https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/medecine-moustique-tueur-plus-dangereux-monde-91513/ ) que va-t-il en être de notre devenir une fois sa prolifération exponentielle libérée ? J'aimerais bien connaitre la réponse. Les moustiques les plus dangereux résident actuellement dans les zones chaudes. Qu'adviendra-t-il avec le réchauffement net déjà amorcé sous nos latitudes ? C'est l'invasion assurée, le moustique Tigre n'est qu'un précurseur, et le paludisme dans les marais de Couëron ou de Brière. Une bombe FlyTox ne va pas suffire. Par contre mettre en œuvre des milliards de bombes FlyTox ( entendez par là la géo-ingénierie) va entrainer par effet collatéral d'autres déséquilibres peut-être encore plus délétères et mortels pour le genre Homo. Ce point est à prendre très au sérieux. La biodiversité est un équilibre à milliers de critères, dont la rupture d'un seul remet l'ensemble en cause par modification des rapports de forces. Je pense qu'aujourd'hui, il est temps de clore les confrontations intellectuelles que nous pourrons toujours ressortir pour le plaisir du rapport de force dans quelques centaines d'années après le retour à l'équilibre de notre climat, et de conjuguer toutes nos intelligences, tous nos talents afin de définir une stratégie commune face à ce qui nous attend. Ney
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  7. Salut Ne le prends pas mal, mais quand je vois ton post du 12 février, je pense qu'avant d'investir 3000€ ou plus pour faire de l'astrophoto, un bon bouquin sur cette discipline pourrait t'éviter des déconvenues, l'astrophoto est très éloignée de la photo classique Le bouquin : http://www.astrophoto.fr/astrophotographie4.html
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  8. Pendant le covid j'avais adoré celle ci
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  9. Simon De Thuillières : mélanger la pop culture au médiéval... https://simondethuillieres.com/
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  10. David Zinn : Craies, streetart et trompe-l'œil https://zinnart.com/
    2 points
  11. bonjour à tous Que des nuits nuageuses, pas d'astro direction le monde micro. Un expert peut nommer cette bestiole qui passe l'aspirateur ? origine : eau croupie en forêt matériel : Bresser LCT X10
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  12. Bonjour premier essai de m51 bonne journée à tous 2h de pose Pose de 300s filtre idas lps1
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  13. Salut tous, Je viens de placer en ligne, dans la section téléchargements une version .XLS, pour tableur, du célèbre catalogue GCVS 5, dans sa version de novembre 2023. 59278 étoiles variables. Cette version permet donc d'afficher les informations selon un tri préalable de l'utilisateur, selon le type d'étoiles variable, par magnitude au moment du maximum, ou au minimum, par période, par constellation etc. C'est plus rapide qu'en ligne sur le site du CDS : pas de query à taper, et c'est totalement offline 😉 Sont joints également les fichiers de remarques, classification, description des types de variables, ainsi que les versions d'origine, en mode txt, et mode txt sans espaces de ce catalogue, pour référence. *** EDIT : ajout du 01 05 2024 The Nelson Database of Eclipsing Binary O-C Files Fichiers xls et xlsx contenant un catalogue de 10000 EB (eclipsing binaries), à charger directement depuis cette page de l'AAVSO : https://www.aavso.org/bob-nelsons-o-c-files The TESS EB catalog, à consulter en ligne uniquement (4584 EB). https://tessebs.villanova.edu/ Avec le papier qui va bien : https://iopscience.iop.org/article/10.3847/1538-4365/ac324a/pdf Enjoy, Christophe
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  14. Bonjour enfin je peux participer. Je ne sais pas ce qui se passait mais impossible de sortir quelque chose de correct depuis un moment. J'ai modifié un peu mon emplacement ainsi que la position de mes bandes chauffantes : je me demandais si je ne les avais pas mises trop proche des lentilles (de la lunette et de la guide) et je me suis un peu ecarté d'un batiment. Au cours de cette nuit j'ai voulu prendre des photos de IC434 sans filtre pour faire une mosaique. Ceci après avoir réussi il y a quelques jours a faire une mosaique de IC434 mais avec L extrem (boulette j'aurais du y aller sans filtres) Bref comme ces dernieres jours IC434 ne monte pas très haut, il faut vite rendre les armes. N'étant pas de base trop porté sur les galaxie j'ai hésité a tout ranger. Mais en regardant le ciel j'ai bien vu que ca avait l'air pas mal. Du coup j'ai cherché un peu et fini sur M106 qui rentre bien dans mon champ et c'est donc la 1ere fois que j'ai choisi une image ou il y aura plusieurs objets. Ce qui finalement me plait bien et a reveillé mon intérêt pour ce genre d images. Bref voici un peu de détails : 103 Lights de 180 sec Image générée avec Siril j'ai du en retenir 92 de mémoire. Pixinsight Blur X , Noise X et rien de plus Je n'ai pas voulu toucher a la saturation des couleurs car j'ai trouvé que les etoiles amènent déja une petite touche de couleur. Lune a 56% environ. Bonne soirée, je pense que nous serons tous sur nos PC et malheureusement personne dehors pour quelques jours Et voila comme demandé je rajoute l'image passée au script AnnotateImage Je m'étais d'ailleurs initialement porté sur NGC4217 dans telescopius et c'est sur telescopius que j'ai vu qu'il serait bon de faire une image en intégrant M106
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  15. Hello, Voici une galaxie qui me plait beaucoup de par sa forme particulière et qui me résiste depuis pas mal de temps. Voici les 2 tentatives précédentes: Cette fois-ci j'ai posé bien plus longtemps, 7H environ et (forcément) ça paie à l'arrivée ! NGC 3718 est une vaste galaxie spirale barrée située dans la constellation de la Grande Ourse. Sa vitesse par rapport au fond diffus cosmologique est de 993 ± 1 km/s, ce qui correspond à une distance de Hubble de 17,36 ± 1,23 Mpc (∼56,6 millions d'al). NGC 3718 a été découverte par l'astronome germano-britannique William Herschel en 1789. NGC 3718 a été utilisée par Gérard de Vaucouleurs comme une galaxie de type morphologique Sa pec dans son atlas des galaxies. Les galaxies NGC 3718 et NGC 3729 constituent une paire en interaction gravitationnelle. Les infos: Celestron C8 + réducteur f6.3 Antares @ 1332mm Player One Artemis-c imx294 + ircut Player One Anti-halos Monture HEQ5 kit courroie Rowan Autoguidage via diviseur optique, Asi290mm / PHD2 Acquisition NINA 245 x 120s Gain 120 capteur -10°C Traitement Siril, Pixinsight. une brute de 120s:
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  16. Par exemple, les 7mm, 5mm et 3,5mm en XW sans faire de doublon si (très bonne) Barlow utilisée. Si tu veux absolument rester sur du TVO, un excellent investissement pour lunaire/planétaire, en très haut de gamme sur le verre, SI et seulement SI, tu n'es pas allergique aux petites lentilles frontales (attention, c'est pas un XW pour le diamètre de lentille) et avec un champ restreint, est le zoom 3-6mm planétaire. Faut en revanche s'habituer à "suivre" l'objet. Tu peux faire varier le grossissement en fct de la qualité de ciel. Utilisable avec un Dobson y compris F/D court et si un jour tu as une lunette Apo F/D court ou moyen. Ne prend pas de place, léger (pas de pb d'équilibrage) et se garde toujours... Bon ciel. Edit : pas vu que @sebastien.lebouc et @adamckiewicz étaient passés par là...
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  17. Grrr j'en ai marre d'attendre! 😅 Hier le ciel n'avait pas l'air trop mal mais la Lune a décidé d'y mettre son grain de sel, ce soir les nuages sont déjà de retours. J'ai commencé l'astronomie dans les années 8O et je n'ai fait que ça d'attendre! J'habitais en plein centre ville de Lyon, je n'avais pas les moyens pour acheter du matériel décent, puis j'étais trop occupé par la vie professionnelle à l'étranger, en fait si on se résigne à "attendre", ce n'est jamais le moment. Ca fait donc des décennies que je ne fais qu'attendre et je ne suis pas plus avancé. Aujourd'hui, j'ai enfin réunis toutes les conditions nécessaires pour pouvoir m'y mettre, il ne me manque plus que le consentement du ciel et des nuages donc c'est enfin le moment de foncer 😎. De plus, je suis impatient de pouvoir commettre toutes les erreurs de débutants possibles et imaginables, ça aussi ça fait partie du plaisir.
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  18. Moi j'aurais écrit "REPAIRE".
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  19. merci à vous pour le Halpha, 600 ; pour la LB, 50 a+ stéphane
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  20. Wahou... Merci roger15... En premier merci pour ton message... 👍 A titre perso je vais aller potasser ça car franchement tu m'as donner envie et deuxièmement là j'avoue que ça claque... Je vais le placer sur la plaque c'est sûr!! 👍
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  21. A noter aussi (mais pour plus tard !) que l'expérience me montre que l'on peut grossir sur des objets pâles et étendus, cela fait ressortir certaines nodosités, certaines zones plus marquées, qui passent un peu plus inaperçues à faible grossissement, car trop petites ou diluées dans la vue d'ensemble. Pour ton choix, comme nous disons avec Bruno, si tu ne sais pas te décider pour quelques objets (et je comprends, car sous un beau ciel étoilé j'ai envie de TOUT voir et j'ai du mal à choisir si je n'ai pas de listes !) tu peux privilégier ceux qui passent au plus haut, au méridien. A mon avis tu en auras déjà pour quelques heures si tu restes dans la même constellation assez riche. Et si comme tu le dis tu peux adapter ton sommeil plus tard, en restant plus longtemps tu peux voir défiler au méridien quelques constellations. Tu peux ainsi sélectionner un choix d'objets, mais un choix assez riche. Cette méthode est surtout valable au début, quand on n'a pas observé encore beaucoup d'objets. Forcément, par la suite, si l'on veut uniquement observer quelques objets restant dans quelques constellations, le choix se fait de lui-même sur ces objets là, et on n' a pas toujours le loisir d'attendre que ces constellations passent pile au méridien, quand on est dispo, sous un ciel parfait. Il arrive donc de devoir observer ces objets quand on peut, les rares fois où ils se montrent, dans des conditions moins bonnes
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  22. Je suis bien d'accord avec toi @sebastien.lebouc et oui on peut pousser assez fort et souvent pour du planétaire/lunaire avec un 250. Ce pourrait être un poil différent sur un 400 (comme notre ami veut sortir le plus souvent possible son oculaire). Est-ce lié au prix qu'il souhaite mettre, je ne sais pas car on ne sait pas quel type de cible l'intéresse à ce gr. Après, 400x sans suivi c'est pas hyper fun, mais on ne me fera pas croire non plus qu'on observe correctement une planète en périphérie sur un ethos, même avec un champs corrigé acceptable... si c'est pour du CP, c'est une autre chose. On ne sait pas ce que Llama recherche à faire avec cet oculaire, juste qu'il veut le sortir souvent.
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  23. A l'heure actuelle et cela fait déjà pas mal de temps, les Dobs commerciaux les plus vendus sont les 8 et 10" tube plein (existent en différentes marques). Le 12" tube plein, c'est celui qui a un budget de 1000e, ce qui est déjà un beau budget, et extensible à 1 500e avec les oculaires.
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  24. Salut à tous, C'est un matériel annoncé depuis peu. On imagine que la base a été renforcée ou du moins revue par rapport aux diamètres 8 et 10", notamment le 10" qui est présent dans un club où je vais et où il a été nécessaire de la renforcer sérieusement. Pas assez solide. Niveau mécanique du tube du 10", c'est propre comme les autres Dobs du commerce connus et si on change les périphériques (pb connu chez Bresser, notamment le chercheur qui est inutilisable).
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  25. Au chapitre formation des doctorants en France: - les Messages clés du 6e rapport d'évaluation du GIEC en vidéo par Céline Guivarch (auteur pour le 6e rapport d’évaluation du GIEC, groupe 3 atténuation) https://tube.nuagelibre.fr/videos/watch/59a4560f-fe63-4b8e-ab36-0fa7b6c0d60e - Connaissances essentielles sur les crises environnementales (sciences de l'environnement et sciences humaines et sociales) par Olivier Gallot-Lavallée, Bernard Schéou, Bernard Tourancheau du GDR labo1.5. https://tube.nuagelibre.fr/videos/watch/2ac32b13-6f6d-409e-8b44-8d3a51581d99 Pour se former!
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  26. Bon voyage à Nova C ..... c'est à l'arrivée dans la proximité lunaire que les choses peuvent se corser. On leur souhaite que tout se passe pour le mieux, lors de la mise en orbite lunaire puis de la descente avec recherche du site d'alunissage. Ils ont publié quelques infos prévisionnelles à ce sujet ? J'ai trouvé ce schéma prévisionnel ... pas très détaillé et lisibilité pas terrible source : https://www.voxelmatters.com/intuitive-machines-nova-c-readies-for-soft-moon-landing-with-a-3d-printed-engine/
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  27. Bonsoir! mes deux cents sur la question, ayant un 400 f4 : A f4,7, le xw30mm est pas forcément imlpératif, surtout si le 20mm est un 100°? le nikon 17mm c'est pas tres pertinent non plus à mon sens, j'autais plutot préféré le 12,5/10mm du coup le delos 12mm fait doublon avec le 14mm nkon (ou 12,5 eventuel) les orthos c'est mignon mais bon, sauf usage spécifique... du coup il manque un vrai 8mm ou environs. puis un grossisement plus fort. je partirais sur : 20-24mm (grader le ES ?) 12mm delos, nikon Hw 12,5mm, ethos 13, pentax 14mm xw .. un 8mm ( ethos 9mm, pentax 7mm...) un ethos 4,7mm car le 3,7 passera pas si souvent et donnera une pupille difficilement exploitable sur la plupart des objets ou 8mm + 6mm + barlow x2 qui permet d'aller chercher plus de grossissement au besoin pour ma part, j'ai 31 (sort rarement) - 21-13-8-4,7 + barlow 4x qui me sert à aller chercher le 800x avec l'ethos 8mm, (et aussi à travailler à F16 pour ma bino)
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  28. Désolé Roger, veuillez m'excuser d'avoir tardé à vous répondre. La réponse complète demande en effet un gros travail d'analyse des calendriers. pour mémoire : La recherche faute de temps n'est peut-être pas exhaustive, cependant voici un premier inventaire des années contenant 53 mardis en ne commençant ni par un mercredi, ni par un jeudi : Tout d'abord les années bissextiles : Les années commençant par un lundi : Au deuxième millénaire à partir de la mise en service du calendrier grégorien : XVIIIe siècle : 1720 • 1748 • 1776 XIXe siècle : 1816 • 1844 • 1872 XXe siècle : 1912 • 1940 • 1968 • 1996 Au troisième millénaire : XXIe siècle : 2024 • 2052 • 2080 XXIIe siècle : 2120 • 2148 • 2176 XXIIIe siècle : 2216 • 2244 • 2272 XXIVe siècle : 2312 • 2340 • 2368 • 2396 Les années commençant par un mardi : Au deuxième millénaire à partir de la mise en service du calendrier grégorien : XVIIIe siècle : 1704 • 1732 • 1760 • 1788 XIXe siècle : 1828 • 1856 • 1884 XXe siècle : 1924 • 1952 • 1980 Au troisième millénaire : XXIe siècle : 2008 • 2036 • 2064 • 2092 XXIIe siècle : 2104 • 2132 • 2160 • 2188 XXIIIe siècle : 2228 • 2256 • 2284 XXIVe siècle : 2324 • 2352 • 2380 Ensuite les années communes commençant par un mardi, qui contiennent donc nécessairement 53 mardis : Au deuxième millénaire à partir de la mise en service du calendrier grégorien : XVIIIe siècle : 1709 • 1715 • 1726 • 1737 • 1743 • 1754 • 1765 • 1771 • 1782 • 1793 • 1799 XIXe siècle : 1805 • 1811 • 1822 • 1833 • 1839 • 1850 • 1861 • 1867 • 1878 • 1889 • 1895 XXe siècle : 1901 • 1907 • 1918 • 1929 • 1935 • 1946 • 1957 • 1963 • 1974 • 1985 • 1991 Au troisième millénaire : XXIe siècle : 2002 • 2013 • 2019 • 2030 • 2041 • 2047 • 2058 • 2069 • 2075 • 2086 • 2097 XXIIe siècle : 2109 • 2115 • 2126 • 2137 • 2143 • 2154 • 2165 • 2171 • 2182 • 2193 • 2199 XXIIIe siècle : 2205 • 2211 • 2222 • 2233 • 2239 • 2250 • 2261 • 2267 • 2278 • 2289 • 2295 XXIVe siècle : 2301 • 2307 • 2318 • 2329 • 2335 • 2346 • 2357 • 2363 • 2374 • 2385 • 2391 Toutes ces années correspondent bien à la réponse que j'ai donnée à votre énigme qui demandait la règle qui détermine les années à 53 mardis, mais ne répondent pas à la définition que vous en proposez. Vous pouvez vérifier tous ces résultats un à un. Si l'année 2024 est selon votre expression "un loup" en matière de calendrier, avec l'information ci dessus nous avons en réalité toute une meute. La règle du Chevalier DELAMBRE n'est pas acceptée par l'Union Astronomique Internationale pour des raisons qui lui sont propres et que j'ignore. Mais en réfléchissant un peu, on peut comprendre cette noble institution. Rappelons-nous les fondamentaux du calendrier grégorien et plus particulièrement sa définition des jalons d'une année ainsi que sa définition de la durée d'une année. Le calendrier grégorien repose sur une répétition à l'identique d'une période de 400 ans. Voilà pourquoi une année tout calcul ainsi fait dure 365,2425 jours. Or la mesure précise de cette durée est de 365,2422 jours. Cette différence devra un jour être "casée" quelque part. Le calendrier grégorien est certes un calendrier solaire mais dont la base de temps, l'année donc, est donnée par la durée vernale. Ce choix a éloigné de fait les concepteurs de l'époque de la vérité astronomique, l'année tropique, qui pourtant commençait à poindre. Cependant cette définition ne pouvait être autre en 1582 puisque le principe géocentrique de l'Univers était le seul admis officiellement. Les dirigeants laïcs s'en fichaient un peu, beaucoup même, les dirigeants cléricaux y tenaient tout particulièrement. Et comme les premiers détenaient leur pouvoir des seconds, personne n'a contesté la chose jusqu'à ce qu'un certain Nicolas COPERNIC en 1513 défende une autre vision de notre système solaire. (Ici je fais une pause pour rappeler aussi la mémoire de Aristarque de SAMOS qui fut le réel tout premier scientifique à avoir imaginé notre système solaire comme héliocentrique mais sans pouvoir imposer cette vue, nous étions au IIIe siècle avant J.C.) Revenons aux bases de notre calendrier. Il repose sur le durée d'une année vernale. Or nous savons aujourd'hui que notre base de temps n'est pas l'année vernale mais l'année tropique. Cette année tropique est 15 secondes plus courte que l'année vernale. Donc chaque année nous introduisons au moins cette erreur. Aussi plutôt que de chercher à corriger les dérives de notre calendrier parti sur une base fausse, je pense que les institutions en charge apporteront un jour un correctif algorithmique au calendrier lui-même. C'est une action lourde, très lourde politiquement et économiquement. Et comme la différence est pour l'instant ténue, je pense que c'est la politique du MSSO* qui prévaut. Nous avons aussi une autre source de décalage en comparant l'écoulement du temps calendaire avec le temps astronomique. En ne prenant que le système à deux corps Terre/Lune, (la réalité est un système à trois corps beaucoup plus complexe à résoudre. Ce troisième corps pourtant le plus massif est le Soleil) à cause du transfert d'énergie afin de conserver le moment cinétique du couple, la Lune s'écarte de nous à raison de 3,8 cm par an. Ceci a pour effet de ralentir la Terre d'environ 0,9 seconde par siècle. En 1 000 ans cela fait 9 secondes de décalage en 2 000 ans 18 secondes entre l'écoulement du temps calendaire et l'écoulement astronomique. Là ce seront tous les mécanismes des montres qu'il faudra changer, ou inventer un jour universel du temps en plus une fois pour recaler le calendrier avec le temps astronomique. Bref tout ceci pour dire que le calendrier grégorien, s'il est précis à l'échelle d'une vie humaine, présente des défauts sur le long terme. Aussi, puisque vous me demandez un avis et le voici, plutôt que de prévoir des corrections à 2 ou 3 000 ans, je pense qu'il vaudrait mieux créer une évolution de notre calendrier plus proche de la réalité astronomique que nous maitrisons bien dorénavant. Mais cela c'est une autre histoire. Ai-je complètement répondu à votre attente ? Ney
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  29. Pour ton premier point, la crise K/T est bien moindre en ampleur que celle du Permien : or je compare ici leur intensité. Sur la durée, il est clair qu'elle a été instantanée au moins localement, mais pas partout (ci-dessous). Pour tirer une idée de l'impact environnemental -à venir- on n'a évidemment pas d'élément pour l'actuel, qu'il faudrait comparer à la récupération "rapide" après la météorite -300 000 ans quand même - un instantané pour le géologue. Par ailleurs, les effets de la chute en milieu marin ne sont pas du tout homologues de ce qu'on vit. Au crétacé la vie a brutalement disparu localement avant de revenir 30 000 ans après sur les lieux, mais les faunes terrestres ont été bien moins impactées. Rien à voir donc avec ce que nous infligeons aux espèces qui nous approchent. Sur le second point, l'hybris souvent convoqué est sujet à discussion. D'abord, le culturel a toujours été historiquement très fragile, comme le prouvent les longues et brillantes civilisations soudainement disparues : romaine, égyptienne, chinoise, Maya, Hittites, etc... Bien entendu, nous croyons la nôtre bien plus robuste. Les autres le croyaient aussi. On évoquera au fil de l'eau les troubles à attendre en cas d'éruption solaire impactant nos communications. Les conséquences de l'irruption d'un tsunami dans une centrale nucléaire ont été une réelle surprise. Un simple virus, forme inférieure de vie, a mis à genoux notre brillante économie en quelques jours. On passera pudiquement sur les probabilités de destruction par nos propres efforts de guerre. Et quoi qu'on en pense, nous restons dominés par le biologique. La plupart des cultures sur lesquelles repose notre alimentation sont des sélections au patrimoine générique réduit. Il a suffit d'un champignon pour détruire tous les platanes du canal du midi : que se passerait-il si un agent pathogène détruisant subitement nos céréales ? Les oliviers méditerranéens sont ainsi une source d'inquiétude. La masse de vertébrés actuellement la plus importante est celle de nos élevages : des virus les frappent périodiquement. Si ça devient grave, on mangera quoi ? Quel avenir aurait eu notre civilisation si le COVID avait eu une létalité de 90% ? Improbable ? Voire. Enfin je ne saurais m'abstenir d'évoquer un fil voisin dont je suis également coupable. Homo sapiens est biologiquement adapté à une zone de confort de 25°C. Au-dessous, on a froid, ce qu'on peut combattre culturellement par des vêtements, du feu... etc... Au-dessus, on transpire -tant qu'on peut- A partir de 35°C à saturation, la transpiration devient physiquement impossible. Il existe certes des solutions culturelles, mais bien plus malaisées à mettre en oeuvre que contre le froid. Or les températures moyennes calculées ne reflètent pas l'amplitude de la variation. Il fait actuellement 27°C au Maroc -en hiver. C'est supérieur aux moyennes de juillet...
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  30. là clairement le filtre R était nécessaire, turbulence haute fréquence. ça se voit bien sur l'image en couleur. Une tranche Nord/Sud:
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  31. Je te conseille de faire des simulations de ce que ça pourrait donner avec la focale de l'instrument et les dimensions du capteur choisis avec Stellarium par exemple. M31, M33, M101, M51, le trio du lion (M65, M66, NGC3628), M81/82, NGC891.. Une fois les quelques grandes galaxies photographiées il est possible que tu considères la focale de 800 comme un peu courte sur ce domaine avec ce type de capteur (pixels de 3.8µm). C'est évidemment une supposition de ma part.. Concernant la caméra en lien, on dirait fortement une cousine de la ZWO ASI1600MC qui n'est plus fabriquée depuis un moment. J'ai eu la mono, c'est une caméra un p'tit peu dépassée maintenant qui sera difficilement revendable sans y laisser un paquet de plumes.. J'imagine que le budget t'a orienté vers Bresser, ce n'est pas le plus courant en astrophoto. Personnellement je n'irai pas dans cette direction car on finit toujours par revendre pour racheter autre chose (maladie courante chez l'astrophotographe). Autant prendre du pas trop exotique pour préserver son plumage Un package tout fait devrait normalement convenir à personne ou quasiment.. Le budget est extrêmement variable entre du neuf ou de l'occasion, des marques de matériel comme des choix faits, lunette ou newton, caméra couleur ou mono + filtres, focale et donc monture pour tenir l'échantillonnage instrument/caméra. Fais des simulations, tu vas déjà pouvoir réduire ton choix instrument/caméra, le reste en découlera. Précise ton implication, quelques heures pendant les vacances ou des nuits entières si jamais il y en a avoir encore ainsi qu'un ordre de budget, ça simplifie nettement les choses !
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  32. Bonjour La Louche du Nord, Excellent ton film 👍 On voit super bien les interactions des mouvements des "cils". Apparemment, c'est un rotifère (Rotifera) : https://en.wikipedia.org/wiki/Rotifer Bien amicalement, FRanck
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  33. Bonjour tout le monde! Moi c'est Bruno, J'habite près de Vienne en Isère. Passionné par l'espace depuis longtemps, j'ai décidé récemment de me mettre sérieusement à l'observation. Je viens d'adhérer au CALA à Lyon où j'y ai effectué une journée de formation. Je souhaite acquérir un télescope dans les prochains mois. Comme je veux prendre le temps de bien choisir mon matériel, en attendant je débute tranquillement avec une paire de jumelles celestron 20x80 Je me suis inscris sur ce forum pour échanger avec d'autres passionnés et surtout apprendre !
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  34. Le zèbre, le papillon, et les quatre questions, un délice qui a fait ma soirée. Merci @RIGEL33. Ney
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  35. tout pareil de mon côté, mais peut-être pas pour les mêmes raisons (si c'est parce que tu n'observes pas en lumière blanche) En lumière blanche, quand je vois les millions d'avantages de l'astrosolar pour ma pratique, j'ai passé mon chemin sur les helios
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  36. OK OK j'entends vos arguments 🙂😉 Oui c'est un fort beau diamètre déjà !
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  37. Bonjour, Les prochaines rencontres lunaires auront lieu en 2025, si tout va bien courant juin. Cette année, ce sont les rencontres solaires à Serbannes, les ROS. A bientôt. Norma
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  38. Tu peux continuer à tartiner comme ça
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  39. Ca a fait ma soirée ! Génial ! Surtout le "Choque Maurice", j'en ri encore.... Il manque à mon avis les prophéties de Jean-Claude Van Dame, je suis sûr qu'il y a matière a parloi l'ancien françoi. Albéric
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  40. Bonjour, Un lx50 à 200€ dans le 11: https://www.leboncoin.fr/loisirs_creatifs/2500871863.htm
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  41. Salut @loulou7331 Si je me trompe pas, le lunt est en 31.75mm, et le baader en 50.8mm. C'est la seule chose qui les différencies. C'est pour mettre sur une lunette de quel diamètre ? Niveau qualité je ne saurais te dire lequel est le mieux entre le lunt et le baader. J'ai le lunt, et il me donne entière satisfaction. Je l'ai utilisé sur une lunette de 120 et de 100mm maintenant, et la qualité est top. On voit bien la granulation du soleil, avec des zones plus clairs, ainsi les tâches solaires, c'est magnifique. Je pose la question concernant le coulant ici si ça t'intéresse, et on me répond un peu plus bas, si ça peut t'aider
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  42. Il n'y a pas que sur le bon coin, même dans les séries de science fiction, ils pointent les télescopes vers le sol! Il y a là un tropisme qui m'échappe 🤔
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  43. Hey les amis! Les Troyens dans la place aussi, l'année passée on a pas pu venir mais vous nous avez trop manqué ! Lolodobs le dévoreur de monde 👽
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  44. Les grands observatoires dans flight simulator, mais pas que... et... Enjoy !
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