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Wills Point, Texas, à environ 1h30 de route à l’est de Dallas sur la State Highway 80… Population d’un peu plus de 3000 habitants, une petite ville allongée le long d’une« main street » aux allures de film de western, juste un peu modernisée. Quelques rues qui se croisent à angle droit, quelques cafés-restaurants, une voie ferrée longe la route 80 qui traverse la ville. Wills Point, on y passe, pourquoi s’y arrêter ? Jamais je n’aurais cru que nous y resterions deux nuits, une fois dans notre vie. Mais voilà, Wills Point était bien positionné sur la bande de totalité de l’éclipse solaire du 8 avril 2024, avec une durée annoncée de 4 min 18 et avec une statistique de couverture nuageuse pas désagréable par rapport au reste du parcours de l’ombre (voir Dallas dans le graphe ci-dessous extrait de l’excellent site de Xavier Jubier). Mais les statistiques ne font pas la météo du jour… De plus, et peut-être surtout, Wills Point disposait d’un hébergement très simple, à 200 dollars pour trois nuits, prix pas courant pour le passage de cette éclipse très médiatisée. Le propriétaire, pas au fait du passage d’une éclipse, n’avait pas augmenté ses tarifs. Nous avons retenu une chambre 14 mois plus tôt pour trois nuits. A posteriori, la qualité était en rapport avec le prix et nous sommes partis avant la troisième nuit… Nous arrivons à Wills Point le 6 avril au soir, afin de disposer de la journée du 7 pour une première installation du matériel et une répétition de la séquence totalité. Mais voilà : alors qu’il fait très beau depuis trois jours que nous sommes au Texas, le 7 le ciel est couvert et les prévisions météo pour le 8 sont mauvaises : plafond nuageux total, gros orages dans l’après-midi, avec peut-être quelques éclaircies. Le moral est bien bas, au point que je renonce à installer le matériel ce jour-là. Déjà avant le départ de France, les prévisions étaient peu engageantes, mais dix jours avant on espère toujours. Le 8 avril au matin, tout est gris. Consternation ! La météo dit qu’au nord de l’Interstate 20, il y a aura des éclaircies. Mais nous y sommes au nord ! Juste 5 km plus au nord. Vers 9h30, notre cœur balance… Tout replier et partir à l’aventure ? Alors que nous disposons ici d’un beau champ herbeux, de visibilité, de calme… Risquer de finir au bord de la route, ce qui était annoncé comme interdit sur de grands panneaux lumineux, ou pire, coincés dans un embouteillage au moment crucial ? Finalement nous restons et j’installe le matériel, prêt à être très philosophe. Astram, on sait qu’il faut de la patience et savoir rester zen face à la météo. Mais au fond, vivre une éclipse totale de soleil sous les nuages, voir la lumière s’en aller en sachant un peu ce qui se passe bien plus haut, ça doit mettre le moral dans les chaussettes pour longtemps. Regrets éternels… Matériel installé. La monture GP Vixen est en place, sans moteurs pour la légèreté, lestée d’un gallon d’eau de source (ou vendue comme tel), alignée vers le nord à la boussole et à l’œil, latitude réglée à 33 ; dessus la lunette Orion EDT/CF 80/480, le Canon EOS 60D connecté, le filtre solaire posé, l’intervallomètre branché pour faire office de déclencheur filaire, ISO 200, mode bracketing permettant de déclencher trois temps de pose différents avec trois déclenchements successifs sans toucher à la molette des vitesses, miroir en mode relevé, RAW + Jpeg léger. L’attente angoissée commence, le jeu de cache-cache avec les nuages aussi. Le plafond est bas. Le ciel n’est pas statique, il y a du vent là-haut, les nuages passent à bonne vitesse et les petites trouées aussi. De temps en temps, le soleil apparaît pendant quelques secondes ou dizaines de secondes, puis disparaît. Je profite de ces moments fugaces pour pointer (pas facile de pointer le soleil quand on ne le voit pas…) et faire le point. Là aussi, faire le point n’est pas très relaxant, avec des flots de nuages qui traversent le champ, alors que je me concentre sur les rares taches solaires, avec la molette démultipliée, l’écran de l’APN grossi à 10 fois, tout en suivant le déplacement du soleil avec la molette équatoriale. Je prends donc quelques dizaines de photos et vérifie ma mise au point et mes temps de pose, rapides entre 1/350 et 1/2000, les trouées passent, plusieurs minutes parfois entre deux aperçus du soleil. Les résultats sont très variables, le voile nuageux impactant considérablement l’exposition, évidemment, et il est impossible de trouver un réglage à peu près permanent. 1/2000ème Arrive l’heure du premier contact. Zut, invisible ! Le premier cliché acceptable arrive plus tard… 1/100ème La tension monte, les nuages passent. Nous guettons les trouées, que le vent pousse depuis le sud dans notre direction. Dès qu’une trouée arrive, je déclenche. Les résultats, que j’ai le temps de regarder sur l’écran, sont très variables, très incertains : les nuages défilent, les temps de pose choisis collent à la trouée… ou pas, selon le défilement des nuages. Beaucoup de déchets. Mais quelques-unes acceptables. 1/15ème La présence des nuages, qui se traduisent par des ombres noires plus ou moins denses, donne un caractère assez dramatique aux images. Côté mise au point, c’est acceptable, il y a de quoi affiner un peu sous DPP (le logiciel de développement de Canon). Je la rectifie dès que je peux, j’ajuste la tension du porte-oculaire au mieux : le soleil est vers 65° de hauteur, la verticale n’est pas si loin, ça pèse sur le Crayford. 1/30ème Sur cette série de la phase partielle, j’aime bien celles où la lune approche les quelques taches solaires du jour et progressivement les masque. A 150 millions de kilomètres d’écart, notre satellite joue avec la géométrie de notre système planétaire et malgré sa petite taille comparée à notre étoile et à ses taches, il va les dissimuler à notre vue. Raccourci saisissant. 1/1000ème 1/500ème 1/200ème 1/250ème 1/10ème L’éclipse progresse, l’ombre avance. L’éclat du soleil est tel que même masqué largement à plus de 50%, la luminosité est encore à peine affectée. Les oiseaux chantent, les énormes camions circulent à toute vitesse sur la state Highway 80 toute proche, tout semble encore normal. Sauf quand on lève le nez, que l’on met ses lunaires éclipse (avant de lever le nez !) et que l’on voit cette échancrure courbe sur le disque solaire. Non, tout n’est pas normal. 1/250ème Les nuages défilent, les trouées aussi. Et puis quelque chose se passe, la lumière change. Elle prend cet aspect qui n’existe que pendant les éclipses solaires fortes et les prémices des éclipses totales : grisâtre, cendrée, comme si flottaient dans l’air des particules sombres absorbant la lumière. La température baisse, les oiseaux ralentissent leur chant. Les camions passent à toute allure. 1/20ème Le soleil n’est plus qu’un croissant, ses taches ont été avalées. Comment fait-il, avec si peu de surface visible, pour éclairer encore autant ? Mais de moins en moins cependant. La lumière baisse, comme la température, les trouées dans le plafond nuageux défilent, la fébrilité monte. L’atmosphère est grise, de plus en plus densément grise, presque palpable, sauf vers l’horizon où la luminosité reste forte. Je n’ai plus le moyen de faire la mise au point, plus de tache solaire à laquelle m’accrocher, plus toute la concentration nécessaire. J’enlève le filtre solaire, je déclenche en temps de pose courts, mais trop tôt. Je ne veux pas manquer le deuxième contact. 1/2000ème 1/8000ème Et pourtant, je le manque ! La trouée attendue n’est pas là, mais elle arrive, posément. Nous sommes dans le vif du sujet, c’est le début de la totalité. Les oiseaux se sont tus, les lampadaires se sont allumés, les camions passent à toute allure, tous feux allumés, le business n’attend pas après les éclipses. 1/500ème 1/250ème Comment décrire une éclipse totale de soleil ? Les photos ne sont pas grand-chose à côté de la réalité de l’événement, pour moi le plus extraordinaire que la nature puisse nous offrir. 1/60ème 1/4 sec Il fait frais, voire froid. Tout est gris autour de nous, quasiment crépusculaire mais pas tout-à-fait, car au loin il y a de la lumière. Quand on lève les yeux, presqu’au zénith, il y a un disque noir auréolé de lumière, le pourtour est parsemé de flammes rouges. Pas de planète visible pour nous cette fois, mais une étoile quand même, ou peut-être Vénus, épargnée dans une brèche de ce plafond bas. En plein jour, le roi soleil a disparu, ne reste que sa couronne. On comprend l’anxiété que pouvaient éprouver il y a longtemps ceux qui ne savaient pas s’il allait revenir. 3/10ème Quatre minutes passent, c’est court et long à la fois. Trop court pour affiner le réglage de ses appareils, je déclenche régulièrement, modifiant le temps de pose toutes les trois prises de vue, quand le bracketing a fait son travail. Je monte vers les poses longues, dans l’espoir (qui sera déçu), d’attraper la couronne, puis je redescends vers les poses courtes pour saisir les protubérances et possiblement le « diamond ring », à l’aveugle sans regarder l’appareil. Il faut profiter de l’instant. Et suffisamment long pour que l’émotion dure, pour que l’on s’imprègne de l’ambiance, qu’on la grave dans sa mémoire. La fugacité, la rareté du phénomène en renforcent la puissance. On n’y croit pas, c’est fou ce qui arrive, c’est beau et extra-ordinaire. J’estime que nous aurons vu la moitié de la totalité, les nuages nous masquant le reste. 3/10ème Je prends cliché sur cliché, à l’approche du troisième contact. 1/6ème J’attrape un effet proche du diamond ring, mais juste un peu tard. 1/10ème Le soleil réapparaît. Je remets le filtre. 1/500ème La tension retombe, mais l’émotion reste là des dizaines de minutes, des heures. Autour de nous, les quelques personnes qui étaient là retournent à leurs occupations, les camions passent à toute allure. Je continue à déclencher, après avoir remis le filtre. Je resterai là encore une heure, sur ma chaise pliante, retardant le moment où l’éclipse sera vraiment du passé, existant pour l’éternité dans le monde des événements qui ont eu lieu, intouchable, finie mais éternelle. 1/250ème 1/100ème Et puis il faudra bien passer à autre chose, ranger tout le matériel, lentement, en tremblotant mais calmement, avec le soulagement de celui qui est passé près d’un beau ratage mais qui a sauvé quelques meubles, qui a eu cette demi-chance, qui est quand même une chance entière, au fond, un privilège. L’escapade au Texas n’est pas finie, il y a encore au programme la visite du Centre Spatial de Houston ! Nous reprenons la route le soir même. Je regarde à la volée mes photos de la totalité. Je ne suis pas satisfait. La mise au point n’est pas bonne, arrgh… Pourquoi ? Elle était acceptable pendant la phase partielle, elle ne l’est plus pendant la totalité. Le porte-oculaire a-t-il glissé, finalement ? Aurais-je dû serrer plus fort la vis de tension ? Si je serre très fort, est-ce que cette pression modifie la mise au point ? La baisse de température au moment de la totalité peut-elle expliquer ce décalage dans la mise au point ? Ai-je arrêté de faire ma mise au point trop tôt ? Aurais-je dû tenter une mise au point pendant la totalité, vingt secondes de manipulation au cœur de quatre minutes ? Frustration. Mais bon, en photo d’ambiance, en photo souvenir de l’événement, c’est acceptable, là aussi les nuages dramatisent le sujet. Finalement, les photos d’une totalité ne sont qu’une vision instantanée et partielle du phénomène, que l’on regarde quelques secondes, un disque noir auréolé de blanc, sur un fond noir, esthétique le plus souvent. Mais aucune photo, si réussie soit-elle, ne peut rendre compte de ce qu’est une éclipse totale de soleil : il faut la voir et la vivre, en vrai. Je suis chanceux, c’était ma troisième, après 1999 et 2017. Au bout du bout, un voyage réussi : nous avons vu Dallas, où nous ne serions pas allés sans cette occasion, Fort Worth et son rassemblement de bétail, nous avons visité le Johnson Space Center à Houston et goûté un petit peu du Texas, où nous avons toujours été très gentiment accueillis. En route pour l’Espagne 2026 ? Jacques4 points
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Hello, Un troisième soir étoilé de suite, mais le dernier a priori dans la région. Après une séance de réglage de tilt caméra, j'ai pu prendre seulement 2 h sur ce beau classique. C'est la première fois que j'essaie BlurXterminateur sur un amas, ça marche bien je trouve. En réglant le tilt j'ai bougé mon backfocus, les étoiles étaient en cercle autour, et bin BXT a tout remis rond autour de l'amas. 🙂 Profitez bien du ciel Pascal 122 x 60s Lacerta 200/800 sur EQ6 R pro Correcteur GPU x1 Filtres UVIRcut Caméra ASI2600MC pro Guidage PHD2 sur lunette 225/60 et caméra GPCAM2-290C Nina – SIRIL – Pixinsight – BlurXterminator – GIMP3 points
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Le Soleil d'hier après traitement des données d'acquisition. Comme d'habitude, fulls-disc en calcium et halpha, protubérances avec le Ha 3 nano et HR(s) sur la grande tache du moment dans toutes les longueurs d'onde... La tache a pété 4 fois de suite avec des éruptions X et le niveau d'alerte de tempête géomagnétique a été relevé au niveau G4. Un week-end cahuté en perspective et peut-être des aurores en vue...3 points
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Salut, en cette belle matinée ensoleillée... après le fauchage du jardin on continue le trusstube "roots". j'attaque le collage de inserts des tubes inférieurs. j'espère que ça va rester rigide sur l'avant vu que le PO prend de la place. si j'avais eu le budget j'aurais opté pour un 1.25", suffisant en solaire avec un petit capteur, mais comme je suis en mode low cost, j'utilise le PO du 150/750 qui est en 2", donc plus large, donc un trapèze plutôt qu'un triangle pour le bas. mais bon... ça va aller..2 points
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Je dépoussière mon matos, ça faisait longtemps! Soleil Halpha du 09/05/2024 au Daystar. (APO 102 f/5 diaphragmée à 70 f/7.5, barlow telecentric 3x, Daystar Quark chromo combo, ASI2600mm)2 points
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Salut, la nuit dernière il fallait être patient. Météo France prévoyait un ciel dégagé dès la soirée sur Paris, malheureusement, alors que les copains en Seine et Marne shootaient depuis un bon moment il à fallu attendre minuit dans l'Ouest francilien pour que l'épaisse couche nuageuse dégage enfin 🙄 Trop tard pour commencer un nouveau projet mais suffisant pour en terminer un commencé en 2022. La vedette de ce champ est la galaxie dite du Héron, couple de galaxies spirales en interaction NGC 5394 et 5395, ou Arp 84, à environ 107 millions d'années lumière. Plus à droite se trouve la galaxie lenticulaire NGC 5380 à109 millions d'a.l., puis enfin la photogénique spirale barrée NGC 5378 à environ 136 millions d'a.l. En 2022 j'avais fait 200*60 sec en luminance, 30*60 sec en R et B que j'avais assemblé avec une couche verte synthétique. J'ai pu ajouter la nuit dernière 200*60sec en luminance (donc 6h40 de luminance au total) et 25*60sec pour une véritable couche verte. Voici le champ complet (clic droit pour la full) : Un recadrage : Et enfin la luminance annotée : J'ai dû me résoudre à utiliser la couche verte synthétique pour les étoiles en raison de halos asymétriques, la couche verte "bio" n'a servi que pour les galaxies. Bon ciel, Dan Données techniques Astrographe newton 200/800 carbone optiques Zen + Wynne 2.5", focale effective 750mm (échantillonnage 0,66"/pix) Monture : AZEQ6 (2022) puis AP900 (2024) Train d'imagerie : ASI183mm+filtres LRGB ZWO, guidage OAG + ASI120mini + ASIAIRv1 Luminance : 200*60sec en 2022, même chose en 2024 Chrominance : 30*60sec par couche R et B en 2022, 25*60sec pour la G en 2024 Empilement Siril, traitement PI et Rawtherapee Conditions de prise de vue : pollution lumineuse (Tour Eiffel à 20km), turbulence moyenne1 point
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bonjour à tous on continue de profiter de l'éclaircie, un petit coin sympa du coté de l'amas de vierge, avec 3 galaxies, quelques pétouilles autour et une supernova depuis mars. clic droit pour zoomer setup habituel : rc10 250/1600 + asi2400 filtre ir-cut sur 1000hps 90 poses de 2 min soit 3h en prime (comme la cible se couchait vers 3h, j'ai programmé le gros Glob pour la fin de soirée (des poses un peu trop longue).1 point
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Bonjour ! Bon, hier soir, après avoir loupé (absent) la première nuit claire précédente (grrrr)...malgré une grosse fièvre...j'ai posé l'Askar 103 sur la monture, et hop ! Paf, je vise une petite galaxie, NGC 1530, située à ....65Millions d'a.l .... Malgré les prévisions, beaucoup de nuages, au moins jusqu'à 23h. J'ai néanmoins laissé tourner... Ce matin, il y avait l'air d'avoir quand même de quoi sortir qqc, go ! Ce matin -> 200x90" en IrCut sur l'Askar 103 + Ares-C + EQ6r dont je pense bien 25% de déchets... @danielo FWHM estimée à 2.7" (via fwhmExcentricity * echantillonage), ce qui fait que dans mon lieu et depuis que j'utilise cette lunette, ça oscille entre 2.5" (au mieux) et 3". Il faudrait que j'essaye avec le tromblon (Mk66) pour voir si quoiqu'il en soit mon ciel local ne peut pas beaucoup faire mieux ou si c'est de toute façon le max pour l'Askar 103. Global Solver/SPCC BlurX Saparation des channels Masque ACDNR (pour les opérations Curves/ColorSaturation) Sur RGB NoiseX à 0.9 (pas accentuation)/ histotransform. DéSaturation sur le FDC RGB + saturation étoiles/objets ATrousWavelet pour flouttage Sur la luminance NoiseX (à 0.7 et 0.2 d'accentuation)/ histotransform. HDRMT mixé à 50% (niveau 6) GHS pour point noir et ajustements Assemblage L+RGB avec LRGBCombine Cadrage/export PS. Voila, n'hésitez pas à commenter / critiquer évidemment !1 point
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Salut à tous, Ce groupes de taches qui a fusionné pour formé une structure complexe géante, de plus de 200 00km , elle est visible à l'œil nu, nous gratifie d'une activité hors du commun. Il s'enchaine éruptions sur éruptions de classe M et X (forte) sans parler des 3 éjections de masse coronale que nous allons recevoir ce Week end. Ca promet. Lunette de 125 à fd 30 et Daystar quark. un .ser de 5s toutes les 45s, 1s du film vaut 9 minutes en réel. Bon ciel à tous1 point
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Bonjour à tous, Je vous poste cette image de M81 prise en début de semaine depuis les Alpes où j'ai enfin réussi à m'organiser pour avoir un setup 100% nomade lors de mes petits voyages en van. Les infos sur la soirée en question et le matériel utilisé : Optique : TS Photoline 102/714 réduite à 560 F5.6 Monture : AZEQ6 Pro GoTo Camera : ASI485MC + filtre ZWO IR Cut Autoguidage : lunette ZWO 30F4 + ASI120MM Mini Acquisition : Asiair Plus Les réglages : Gain 100 / 120sec sur un peu moins de 5h Les conditions : Shoot depuis les hauteurs de Chamonix à 1300m, environ -5C (caméra refroidie écologiquement ! 😇) donc avec la PL de la vallée, et une lune quasi pleine en ce samedi 20 avril. L'empilement : 30 Bias, 10 Darks, 0 flats avec ASI Studio Traitement : Siril + Photomator En commentaires et remarques : - Je trouve que les étoiles ont un aspect bizarre lorsque l'on zoom dessus, avec une sorte de décalage bleu/ jaune, mauvais traitement ? autre cause ? - Mon erreur de suivi en guidage donnée par l'ASIAIR était en début de séance à 0,10", puis 0,15" ensuite sur le reste de la nuit, est-ce normal / possible d'avoir si peu ? Un coup de chance pour une reprise ? - Je n'ai pas retouché pendant toute la nuit à la MàP, par flemme de ressortir dans le froid il faut l'avouer ! En points d'amélioration, faire plus de darks, me motiver à faire des flats un jour ... ? Certainement un traitement loin d'être parfait aussi ! Et aussi en cadrant mieux j'aurais pu faire entrer M82 dans le cadre... c'est mon petit regret de la soirée ! Mais je suis tout de même très content pour une remise en route après une longue période d'inactivité totale, et avec le plaisir de pouvoir pratiquer depuis n'importe où ! Je prends tous vos commentaires et critiques bienveillantes pour pouvoir m'améliorer pour les prochaines ! 🙂1 point
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Salut, bon, une fois n'est pas coutume, j'ai décidé de vous ambiancer un peu😃: C'est vrai je poste toujours des photos du setup de jour, mais j'ai fait l'effort de vous montrer à quoi ça ressemble la nuit: et de là ou la magie s'opère: Donc voilà. Bien, j'ai pu prendre 45 poses de NGC4438 et de ses voisine, relativement épargné par la buée, jusqu'à ce que la cible ne côtoie l'énorme montagne que j'ai à l'Ouest (et sur laquelle j'habite) et que la déformation de l'espace-temps créer par sa masse ne devienne un problème.😁 donc, j'ai fait 45 poses de 4 minutes soit 3H de poses cumulées tout pile sur l'ASI6200 guidée par la 174 sur OAG-L. Guidage entre 0,35" et 0,5" en fonction de l'heure et de la position de la cible. Voici à quoi ressemble une brute: On voit que le réducteur fait vigneter à mort en plein format à 2735mm de focale, mais on fait avec. petit crop sur la cible principale: et sa voisine NGC4402 C'est plutôt torturé par les effets de marée gravitationnelle dans le coin... la full: et sa version annotée (on descend à Mag 21 sur cette image) Je vais faire mon @FrancoisGAP, 😁mais j'en suis assez satisfait de cette image. 9a fait un bien fou de pouvoir taper dans la Vierge après tout ce mauvais temps (c'était désespérant). Vous me direz ce que vous en pensez. a+ Serge1 point
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Super! Moi pour le moment je n'arrive pas à attraper le halo correctement alors j'insiste mais je crains que mon ciel de ville ne soit fatal...😕1 point
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Merci beaucoup pour ce partage1 point
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Enfin un ciel dégagé sans Lune, je commençais à désespérer . J'ai pu faire deux photos avant que le brouillard se lève à 3h du matin. Voici la première photo de cette nuit: Lien vers une plus haute résolution: https://lucnix.be/i.php?/upload/2024/05/09/20240509103610-fcd12a6b-xl.jpg LE TRIO DU LION - les galaxies M65, M66 & NGC 3628 Le triplet du Lion (aussi appelé le groupe de M66) est un petit groupe de galaxies situé à environ 35 millions d'années-lumière dans le constellation du Lion. Cet amas regroupe les galaxies spirales M65, M66, et NGC 3628 Lunette Skywatcher Esprit 120ED et AZ-EQ6 à 840mm de focale. Nikon Z7 défiltré (EOS for Astro) et filte LPS-P3 1h40 de pose en 20x300sec guidage: Lunette 60/240mm et camera ASI290MM mini gestion du setup Asiair Plus Logiciels utilisés: Siril, darktable, Starnet, GIMP sous Linux. à Hamois en Belgique (ciel de qualité bortle 4) le 08/05/20241 point
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Pour fêter le retour des étoiles voici donc une photo de la nébuleuse de l'Iris prise sur les deux nuits de mercredi et jeudi. J'avais déjà tenté cette nébuleuse il y a presque un an (à mes débuts) et j'ai voulu mettre à l'épreuve mon setup, qui a pas mal évolué depuis, et l'expérience que j'ai acquis au cours de cette première année d'astrophotographie. Le matériel : -SW HEQ5 Pro -SW 80ED DS Pro -ZWO ASI2600MC Pro -ZWO EAF V2 -ZWO ASIAir Plus La photo : -220 lights de 180s, gain 100 et à -10°c -55 darks de 180s, gain 100 et à -10°c -160 biases de 0.01s, gain 0 et -10°c -50 flats de 0.01s, gain 0 et -10°c -Traitement sous SIRIL et DarkTable C'est une cible pas évidente à traiter donc si vous avez des critiques / conseils pour que je m'améliore n'hésitez pas à commenter. Bon ciel les Astrams!1 point
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Ben tu sais, ça occupe et ca fais plaisir d'interéagir avec d'autre astram qui surveillent eux aussi leurs acquisitions.😉 Oui, ça me semble déjà mieux. Il faut jouer sur PredPD (que tu as à 60%) qui est la partie qui mémorise les corrections, et ReactPD qui lui est la partie qui réagi en temps réel. tu peux essayer d'augmenter l'un en baissant l'autre jusqu'à arriver au bon dosage et au meilleures perfs pour ta monture. VSF, exactement!😃 a+ Serge1 point
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Il est tard, mais je vois pas d'aigrettes supplémentaires Daniel! il est au top ce RC... a+ Serge1 point
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Vraiment superbe ce champ galactique un grand bravo ! M13 est très chouette aussi, tu sais d'où viennent ces aigrettes supplémentaires ?1 point
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Merci la louche😊 et allez, c'est parti! sympa mon cadrage? et le guidage à 0,44"? 😊😊😊 y va y avoir du détail, là, et guidage à 0,39"... Aaaallé, aaaallé! par contre, le réducteur comme vous pouvez le constater, ça vignette à mort sur un FF.😡 guidage à 0,33", et les détails qui vont avec: Il est bien réglé ce tube. C'est bien mieux réglé que quand je prenais l'apéro avant....😁 Guidage de tueur: et encore, je sais que j'ai encore une belle plume thermique sur le primaire qui refroidi. et on est pas encore au méridien. Flip à 23H50. a+ Serge1 point
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Oui ! Alors là, bravo. Une expérience unique et totale. Pas deux éclipses identiques ; et bien entendu, le rapport dramatique aux nuages. Il faudrait un sous-forum supplémentaire sur WA : la catégorie "Aventure". Merci Jacques, très chouette récit. On y était presque, et les photos sont très sympas. Celle que je préfère ? Le diamant au 1/10ième au travers des nuées. Elle est magnifique et très naturerelle. Rdv en Espagne ! C'est certain 😉 Christophe Les images de la partielle sont colorisées, ou c'est le filtre ? Et dans ce cas, lequel ? Merci.1 point
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Bonjour à toutes et tous, Plus que 24 heures pour s'inscrire et profiter des bons petits plats de notre Food truck, les inscriptions sans repas peuvent se faire jusqu'au mardi 14 mai 23h00 Pour les participants : https://forms.gle/GFxygANDSMnK4mtS8 Pour les accompagnants : https://forms.gle/wZxEjijRL4QUcG7f7 Programme des réjouissances : PROGRAMME EUROASTRO 2024 Vendredi 17 mai 14h accueil et installation des participants Séances Planétarium Ecole de Champtoceaux 20h Repas 21h Observations entre astronomes / démonstration planétarium Cosmos Mimesis Samedi 18 mai 11h Exposé : Astro-dessin, dessiner la lune par Franck Montoir 12h30 Repas 14h arrivée du public 16h Exposé : Les aurores boréales par Chrystelle Homer 17h présentation de la maquette de Maxime Giraudet 18h Animation pour les enfants autour du système solaire 19h inauguration officielle – vin d’honneur 20h00 Repas 20h30 Tombée de la nuit musicale 21h00 Présentation des maquettes de fusées 3D Chronics 21h30 observations avec le public Dimanche 19 mai 11h Exposé : Exposition de météorites par Gérard Odile (sous réserve) 12h30 Repas 14h arrivé du public 16h Exposé : Le monde des galaxies par Franck Montoir 17h présentation de la maquette de Maxime Giraudet 18h Animation pour les enfants autour du système solaire 20h00 Repas 21h00 Présentation des maquettes de fusées 3D chronics 21h30 observations avec le public Côté météo, ce sera moins bons que cette semaine, mais pour l'instant rien de dramatique, on a prévue la tireuse à bière pour faire partir les nuages 😋 A bientôt Franck1 point
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Quelle aventure ! Et une expérience unique à vivre. Bravo pour les photos et pour le partage sur le forum 😋1 point
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Excellent!!! Superbes images mais surtout magnifique décorticage de l’amas avec cette foule d’infos super bien illustrées!! Merci!1 point
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Superbe recherche. Merci beaucoup pour cette belle image et cette étude c'est super intéressant.1 point
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Salut Gérard😊, hein?😛 Parce que toi tu crois que c'est grâce à qui si on a 3 bonnes nuits d'affilé à la nouvelle lune??? Je me suis démené comme un beau diable parce que vous autres, vous avez pas la technique!😁 et aucun remerciements... Ingrat vas! C'est en projet La louche.😊 Ce serait pour passer sur un Newton à F4 corrigé et avec un meilleur échantillonnage. Mais je pense avoir "les reins assez solides" pour faire cet achat tout en gardant le C14 pour du planétaire ou l'Hyperstar. C'est pas parce que j'ai mis l'annonce que je sois obligé de le céder là tout de suite. Vu le temps qu'il m'a fallu pour vendre la Titan... Salut Seb,😊 et Merci! Je croise les doigt pour cette nuit, il y a quelques nuages ici et là a+ Serge0 point
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Tu peux viser une occasion auprès de quelqu'un de sérieux qui sera en mesure de montrer des photos faites avec, ça limite ce risque là - en contrepartie des risques généraux de l'occasion bien sûr.0 point
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Tu peux très bien installer un petit télescope/lunette (par exemple le Mak 90 cité plus haut) sur une monture alt-azimutale : déplacements haut-bas/gauche-droite, pas plus d'installation qu'une paire de jumelle sur n'importe quel trépied. Tu pourras alors profiter en planétaire et sur la Lune. Le champ sera réduit mais tu pourra accéder à certains objets du ciel profond comme les amas (ouverts ou globulaires). Après si tu préfères des jumelles, je le conçois tout à fait. Mais comme cela a été dit, il faudra un peu oublier l'observation planétaire.0 point
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Pour la saturation je fais la manipulation avec la couche L extraite de l'image couleur puis appliquée à l'image couleur via LRGBCombinaition, avec 3 passages à 0.30/0.40/0.45 + Chrominance Noise Réduction.0 point
Ce classement est défini par rapport à Paris/GMT+01:00