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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 05/13/24 dans toutes les zones
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Salut, ça se passait ici, un 150/750 converti en truss tube désaluminé. et aujourd'hui gros coup de chance : une éclaircie vers 13H, avec quand même un léger voile d'altitude, une turbu bien présente, et de gros nuages qui ont traversé le ciel, mais j'ai quand même eu droit à quelques dizaines de minutes pour tester le newton. Ce n'était donc pas les conditions de rêve, mais on va pas faire la fine bouche voilà donc le bestiaux au boulot (qu'est-ce que c'est pratique de voir l'ombre du secondaire sur le primaire....) et l'unique photo faite ce jour, 5 images retenues sur quasi 500. vous remarquerez que j'ai pas fait de flat...13 points
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Salut les amis, pas trop présent sur le forum ces derniers temps, vacances, jardin, etc... Mais j'en ai bien profité les nuits dégagées pour rattraper le retard pris cet hiver et en ce début de printemps 2024. Printemps oblige, direction le Tournesol pardi, alias M63. M63 (NGC 5055) est une galaxie spirale relativement rapprochée et située dans la constellation des Chiens de chasse. M63 a été découverte par l'astronome français Pierre Méchain en 1779. Charles Messier a confirmé cette observation le même jour et il l'a inscrite à son catalogue comme M63. On lui donne parfois le nom de galaxie du Tournesol. Sa structure en spirale fut l'une des premières spirales reconnues comme telles par Lord Rosse qui la cite comme l'une de 14 nébuleuses spirales découvertes à cette époque (1850). Astrométrie: Vitesse radiale500 ± 1 km/s Distance7,711 ± 1,582 Mpc (∼25,2 millions d'al) Caractéristiques physiques Type d'objet: Galaxie spirale Type de galaxie: SA(rs)bc Sbc Dimensions: environ 33,65 kpc (∼110 000 al) Découverte: Découvreur(s)Pierre Méchain Date: 14 juin 1779 Désignations: NGC 5055 PGC 46153 UGC 8334 MCG 7-27-54 CGCG 217-232 Les infos: Celestron C8 + réducteur f6.3 Antares @ 1310mm Player One Artemis-c imx294 + filtre Optolong L-quad Monture HEQ5 kit courroie Rowan Autoguidage via lunette guide 60/270, Asi290mm / PHD2 Map auto avec EAF Acquisition NINA 60 x 180s Gain 120 capteur -10°C Traitement Siril, Pixinsight. une brute de 180s:6 points
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Merci à toute l'équipe de la SAT pour nous avoir une fois encore régalé pendant les NAT! Pour les 10 ans ils avaient vu les choses en grand, météo estivale, nuits dégagée, éruptions solaires, aurores boréales, meeting aérien! Super conférences aussi, bref, des NAT inoubliables et des souvenirs plein la tête! Le Cercle de l'Hyper rouge a été récompensé par cette débauche de particules ionisées, jusq'au bout de la nuit Quelques images parmi la montagne de photons captés cette nuit mémorable, désolé par avance pour la compression:5 points
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Allez ! Avec un peu de retard mais je vous partage mes photos prises à l’arrache de cette nuit du vendredi au samedi. Il s’agit de one-shots de 10 secondes faites avec un iPhone 13 mini depuis chez moi, en région angevine, quelque part dans un trou paumé entre Angers et Nantes. Avec l’origine de l’événement à 150 millions de kilomètres d’ici…3 points
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3 points
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bonjour à tous on continue de profiter de l'éclaircie, un petit coin sympa du coté de l'amas de vierge, avec 3 galaxies, quelques pétouilles autour et une supernova depuis mars. clic droit pour zoomer setup habituel : rc10 250/1600 + asi2400 filtre ir-cut sur 1000hps 90 poses de 2 min soit 3h en prime (comme la cible se couchait vers 3h, j'ai programmé le gros Glob pour la fin de soirée (des poses un peu trop longue).2 points
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UN AMAS GLOBULAIRE ET UN AMAS OUVERT : NGC 3201 et NGC 6025 Bonjour à tous, Les nuits pures et sèches défilent désormais sur le département réunionnais....que c'est bon ! Voici deux observations effectuées ce week end et pas plus tard qu'hier. NGC 3201 C'est bel amas globulaire situé dans la constellation des Voiles. Voici une petite carte : L'amas est peu dense et affiche une magnitude de 7m. Autant dire qu'il n'offre aucune difficulté à être résolu au C11. NGC 6025 Hier, ce fut la lunette FC100 qui fut de sortie pour contempler un joli amas du sud : NGC 6025. Il se situe dans la constellation du Triangle austral. Sa forme quelque peu sinueuse lui vaut une allure très esthétique. Les principales composantes de l'amas sont blanc bleutées. Voici le dessin réalisé à l'aide d'un oculaire de 40mm essentiellement couplé à la lunette Takahashi FC100. La suite de la soirée fut consacrée à la contemplation passive de l'amas des Bijoux, mais aussi de ce monstre Oméga du Centaure que je n'ai de cesse de visiter à cette période de l'année... Enjoyyyy the sky ! Gildas2 points
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Salut, oui, j'ai enlevé ce #^{!|& de réducteur qui n'a aucune utilité sur des petits sujet comme M88 sans voisines et qui vignette pas mal de surcroit: Donc C14 à 3885mm de focale, 37 poses de 4min avec l'ASI6200 guidée par l'ASI174MM sur l'OAG-L. J'ai pas pu faire plus car le HFR partait en live des que la cible s'est déplacée à 15 ou 20° (à gauche sur la photo) au dessus de la montagne sur laquelle je vis. Petite leçon d'aérologie avec des mouvement d'air de T° différentes dans cette zone la nuit qui mettent le souk. J'ai aussi est des trucs bizarre avec le FDC au milieu des poses, je me suis dit que c'était un voile nuageux, mais rien de discernable à l'oeil nu. Je pense maintenant que c'était les aurores boréales. Une brute, juste pour le fun: Traitement: GraX SPCC BlurX EZstretch GHS Curves NoiseX HDRMT sur un clone mixage 70/ entre image et clone Color Sat Réduction d'étoile avec Bill's Star Réduction Le guidage entre 0,4" et 0,5"RMS en poses de 5 Secondes à été pour le moins "sportif". Au retournement au méridien, que des étoiles très faibles sur le guide, du coup, je suis passé à des poses de guidage de 7 Secondes pour améliorer le SNR mais sans impact sur le RMS (Merci encodeur Renishaw...) Ca confirme que sur des sujet brillants, je peux faire du Lucky sans guidage. A essayer. un petit crop: la full: et l'annotée: Vous me direz ce que vous en pensez. a+ Serge2 points
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Hello, Un troisième soir étoilé de suite, mais le dernier a priori dans la région. Après une séance de réglage de tilt caméra, j'ai pu prendre seulement 2 h sur ce beau classique. C'est la première fois que j'essaie BlurXterminateur sur un amas, ça marche bien je trouve. En réglant le tilt j'ai bougé mon backfocus, les étoiles étaient en cercle autour, et bin BXT a tout remis rond autour de l'amas. 🙂 Profitez bien du ciel Pascal 122 x 60s Lacerta 200/800 sur EQ6 R pro Correcteur GPU x1 Filtres UVIRcut Caméra ASI2600MC pro Guidage PHD2 sur lunette 225/60 et caméra GPCAM2-290C Nina – SIRIL – Pixinsight – BlurXterminator – GIMP1 point
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Salut, la nuit dernière il fallait être patient. Météo France prévoyait un ciel dégagé dès la soirée sur Paris, malheureusement, alors que les copains en Seine et Marne shootaient depuis un bon moment il à fallu attendre minuit dans l'Ouest francilien pour que l'épaisse couche nuageuse dégage enfin 🙄 Trop tard pour commencer un nouveau projet mais suffisant pour en terminer un commencé en 2022. La vedette de ce champ est la galaxie dite du Héron, couple de galaxies spirales en interaction NGC 5394 et 5395, ou Arp 84, à environ 107 millions d'années lumière. Plus à droite se trouve la galaxie lenticulaire NGC 5380 à109 millions d'a.l., puis enfin la photogénique spirale barrée NGC 5378 à environ 136 millions d'a.l. En 2022 j'avais fait 200*60 sec en luminance, 30*60 sec en R et B que j'avais assemblé avec une couche verte synthétique. J'ai pu ajouter la nuit dernière 200*60sec en luminance (donc 6h40 de luminance au total) et 25*60sec pour une véritable couche verte. Voici le champ complet (clic droit pour la full) : Un recadrage : Et enfin la luminance annotée : J'ai dû me résoudre à utiliser la couche verte synthétique pour les étoiles en raison de halos asymétriques, la couche verte "bio" n'a servi que pour les galaxies. Bon ciel, Dan Données techniques Astrographe newton 200/800 carbone optiques Zen + Wynne 2.5", focale effective 750mm (échantillonnage 0,66"/pix) Monture : AZEQ6 (2022) puis AP900 (2024) Train d'imagerie : ASI183mm+filtres LRGB ZWO, guidage OAG + ASI120mini + ASIAIRv1 Luminance : 200*60sec en 2022, même chose en 2024 Chrominance : 30*60sec par couche R et B en 2022, 25*60sec pour la G en 2024 Empilement Siril, traitement PI et Rawtherapee Conditions de prise de vue : pollution lumineuse (Tour Eiffel à 20km), turbulence moyenne1 point
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Bonjour, Une petite photo du triplet du lion, c'est la meilleure que j'ai réussi à produire dernièrement, ma mise en station était pour une fois bonne, j'ai enfin compris comment faire ça bien. Pensez-vous que je puisse obtenir bien mieux avec mon matériel ? J'ai dû cropper pas mal l'image pour bien les cadrer. Je veux tenter de faire la même, mais avec une barlow x2.5. Je sais que je devrais faire 2 fois plus de prise de vue, mais est-ce que j'aurai plus de détail ? Matériel : Lunette APO 80/480, Reflex Nikon D750 non dé-filtré. Prise de vue : 314 photos de 20 secondes => 1h44 au total Traitement : SIRIL et Photoshop N'hésitez pas à me donner vos avis pour améliorer la prise de vue ou le traitement. Merci pour vos retours1 point
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Hello, Restant sur ma faim après ma première session sur M 101 (session écourtée à cause de nuages de haute altitude), j'ai pu, toujours pendant mes congés, relancer une session sur cet objet Messier. Première session : La soirée a mal débuté : je me suis rendu compte, après avoir monté tout le matériel, que j'avais oublié la batterie alimentant toute l'électronique. Accompagné de @valdetahiti, lui-même avec son matériel, nous trouvons une solution et je peux me brancher sur sa batterie. Mais la PowerBox indique 10,6V DC : impossible de la démarrer correctement, la connexion avec le PC de contrôle ne se fait pas correctement, etc. Je décide alors de faire l'aller-retour (1h) et de chercher ma batterie. C'est en raccordant ma batterie que je me suis rendu compte de mon erreur : j'avais branché celle de Valentin sur une sortie de la PowerBox, et non sur l'entrée... 1h de shoot perdue ! Avec cette photo, j'enchaîne encore des premières fois : premier traitement multi-sessions, premier shoot et premier traitement avec du Hα. En 3 sessions en 2024 (oui, la météo a été très mauvaise par chez moi, au cours des derniers mois), j'évolue vers toujours plus de technicité et, je l'espère, de qualité. Le solstice d'été approchant, les sessions vont se faire plus rares : ce sera peut-être l'occasion de pratiquer l'astronomie autrement, sans forcément sortir la caméra... Télescope Newton Sky-Watcher Explorer 150PDS Monture équatoriale Sky-Watcher EQ6-R Pro Prise de vue via ToupTek ATR3 CMOS 26000 KMA (Sony IMX571 monochrome) Guidage via ToupTek GP CMOS 02000 KPB sur lunette 60/240 Pilotage via N.I.N.A. Prétraitement et traitement avec PixInsight et Affinity Photo 1 & 9 mai 2024 Brutes : L = 36 x 90" | R/G/B = 13/13/13 x 90" & L = 8 x 300" | R/G/B = 2/2/2 x 300" | Hα = 26 x 300" (5h12m30s d'intégration) Darks : 64 Flats : 25 Bias : 300 Lien vers la full : https://www.astrobin.com/4ctae3/ Crop sur M 101 : Crop sur NGC 5474 :1 point
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Je viens de la regarder sur mon PC, elle est vraiment splendide, bravo Seb ...1 point
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Superbe comme d’habitude 👍1 point
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Superbe champ, y'a du monde la dedans.1 point
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Salut, voici la probablement dernière image de la lunaison, la nuit de jeudi à vendredi avant que la tempête solaire s'abatte sur nous... Un champ intéressant sans grosses vedettes mais avec plein de pétouilles de formes variées, malheureusement le seeing était plutôt mauvais (2,6") pour ce type d'objets. Arp 117 est une paire de galaxies en interaction constituée d'une lenticulaire (NGC5544) et d'une spirale (NGC5545) à environ 150 millions d'a.l. Les autres NGC appartenant au même groupe sont NGC5557, galaxie elliptique à environ 160 millions d'a.l., la plus brillante du groupe, NGC 5529, une grande galaxie spirale vue par la tranche à environ 147 millions d'a.l. La galaxie NGC5527 (avec l'étiquette 5524 dans Simbad) est bien plus lointaine, à environ 400 millions d'a.l. Le champ contient d'innombrables autres galaxies lointaines aux morphologies variées. Le champ complet (clic droit pour la full) : Un recadrage : Et enfin l'habituelle luminance annotée Bonne fin de WE, Dan Détails techniques : Astrographe 200/800 carbone optiques Zen + Wynne 2.5" sur AP900 ASI183mm (0,66"/pix) Guidage OAG + ASI120MM, ASIAIRv1 Luminance 205*60sec à gain 110, -10 °C Chrominance 20*60sec à gain 110, -10 °C par couche Turbulence mauvaise (FWHM médiane 2.6" après empilement), pollution lumineuse de l'IdF, ciel voilé1 point
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Félicitations sur toute la ligne, de la réalisation au résultat = un joli "petit" jouet, c'est top !1 point
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Salut tout l'monde , Trois nuits à la suite pour cette session sur le triplet du Lion. J'ai enfin pu tester la 533mm en mode LRGB avec la venue de mes filtres RGB Astronomik🤗. J'dois dire que je suis plutôt satisfait du résultat pour cette première LRGB et celà malgré mon ciel de m*rde. Asi 533mm / Askar 103apo L : 950*30s R,G,B : 60*30s Je me pose la question du temps qu'il faut allouer à la partie RGB, si les connaisseurs peuvent me donner leur avis 👍. Conseils sur le traitement sont les bienvenus 🫡.1 point
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Hello à tous, Bon j'y vais de mon grain de sel avec les aurores boréales de vendredi soir. Pris au dépourvu, j'ai pu utiliser ma nouvelle GoPro Hero 12 Black qui a été rapidement mise en oeuvre. Qq photos et un petit Timelapse : Le Timelapse ici : https://youtu.be/IgEO_ftXiH8?si=-SvhqGkhtUGV4B7V A++++ Florent1 point
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Bonjour, Un créneau d'un peu plus de 2 heures pour tirer ces deux galaxies. La très belle image de Julien et Mickael @julienESP m'a donné envie de l'essayer, mais sans la nébuleuse voisine car peu de temps d'intégration. Evidemment ne comparez pas les images 😉 138 poses de 60s Lacerta 200/800 sur EQ6 R pro Correcteur GPU x1 Filtres UVIRcut Caméra ASI2600MC pro Guidage PHD2 sur lunette 225/60 et caméra GPCAM2-290C Nina – SIRIL – Pixinsight – BlurXterminator – GIMP Bon ciel à tous1 point
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une vidéo faite par mon fils au centre de Cholet (49) AuroreTimelapse3.mp41 point
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Bonjour à tous, Enfin une éclaircie pendant une nouvelle lune. setup : RC10 gso 250/1600 + asi2400 + 10micron. 100 poses de 2 min soit 3h30 de poses. fond de ciel de cette région vraiment pas évident à traiter, pas mal de poussière. j'avais refait la collim de jour avec le collimateur Takahashi et j'ai juste eu à tourner 1 visse de 1/8 de tour coté primaire et 1 visse 1/8 coté secondaire une fois sur le ciel via la méthode DSI (pour ceux qui s'intéresse à la collimation d'un RC) clic pour full et bonne chance à vous pour vos prises. La V2 (merci des conseils) : dans la dernière demi heure, j'en ai profité pour shooter C/2021 S3 PANSTARRS vers 4h avant qu'elle nous quitte.1 point
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Et voilà, avec le retour des nuits claires et un peu de bon temps, j’ai voulu sortir le matos hier soir… objectif : pointer vers M81-M82. Mais le soleil est venu gâcher la soirée… quoique pas tout à fait ? Dans ces conditions, impossible de faire des images du ciel profond. Mais quel spectacle inattendu, surtout ici au pied des Pyrénées.1 point
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Salut, bon, une fois n'est pas coutume, j'ai décidé de vous ambiancer un peu😃: C'est vrai je poste toujours des photos du setup de jour, mais j'ai fait l'effort de vous montrer à quoi ça ressemble la nuit: et de là ou la magie s'opère: Donc voilà. Bien, j'ai pu prendre 45 poses de NGC4438 et de ses voisine, relativement épargné par la buée, jusqu'à ce que la cible ne côtoie l'énorme montagne que j'ai à l'Ouest (et sur laquelle j'habite) et que la déformation de l'espace-temps créer par sa masse ne devienne un problème.😁 donc, j'ai fait 45 poses de 4 minutes soit 3H de poses cumulées tout pile sur l'ASI6200 guidée par la 174 sur OAG-L. Guidage entre 0,35" et 0,5" en fonction de l'heure et de la position de la cible. Voici à quoi ressemble une brute: On voit que le réducteur fait vigneter à mort en plein format à 2735mm de focale, mais on fait avec. petit crop sur la cible principale: et sa voisine NGC4402 C'est plutôt torturé par les effets de marée gravitationnelle dans le coin... la full: et sa version annotée (on descend à Mag 21 sur cette image) Je vais faire mon @FrancoisGAP, 😁mais j'en suis assez satisfait de cette image. 9a fait un bien fou de pouvoir taper dans la Vierge après tout ce mauvais temps (c'était désespérant). Vous me direz ce que vous en pensez. a+ Serge1 point
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Wills Point, Texas, à environ 1h30 de route à l’est de Dallas sur la State Highway 80… Population d’un peu plus de 3000 habitants, une petite ville allongée le long d’une« main street » aux allures de film de western, juste un peu modernisée. Quelques rues qui se croisent à angle droit, quelques cafés-restaurants, une voie ferrée longe la route 80 qui traverse la ville. Wills Point, on y passe, pourquoi s’y arrêter ? Jamais je n’aurais cru que nous y resterions deux nuits, une fois dans notre vie. Mais voilà, Wills Point était bien positionné sur la bande de totalité de l’éclipse solaire du 8 avril 2024, avec une durée annoncée de 4 min 18 et avec une statistique de couverture nuageuse pas désagréable par rapport au reste du parcours de l’ombre (voir Dallas dans le graphe ci-dessous extrait de l’excellent site de Xavier Jubier). Mais les statistiques ne font pas la météo du jour… De plus, et peut-être surtout, Wills Point disposait d’un hébergement très simple, à 200 dollars pour trois nuits, prix pas courant pour le passage de cette éclipse très médiatisée. Le propriétaire, pas au fait du passage d’une éclipse, n’avait pas augmenté ses tarifs. Nous avons retenu une chambre 14 mois plus tôt pour trois nuits. A posteriori, la qualité était en rapport avec le prix et nous sommes partis avant la troisième nuit… Nous arrivons à Wills Point le 6 avril au soir, afin de disposer de la journée du 7 pour une première installation du matériel et une répétition de la séquence totalité. Mais voilà : alors qu’il fait très beau depuis trois jours que nous sommes au Texas, le 7 le ciel est couvert et les prévisions météo pour le 8 sont mauvaises : plafond nuageux total, gros orages dans l’après-midi, avec peut-être quelques éclaircies. Le moral est bien bas, au point que je renonce à installer le matériel ce jour-là. Déjà avant le départ de France, les prévisions étaient peu engageantes, mais dix jours avant on espère toujours. Le 8 avril au matin, tout est gris. Consternation ! La météo dit qu’au nord de l’Interstate 20, il y a aura des éclaircies. Mais nous y sommes au nord ! Juste 5 km plus au nord. Vers 9h30, notre cœur balance… Tout replier et partir à l’aventure ? Alors que nous disposons ici d’un beau champ herbeux, de visibilité, de calme… Risquer de finir au bord de la route, ce qui était annoncé comme interdit sur de grands panneaux lumineux, ou pire, coincés dans un embouteillage au moment crucial ? Finalement nous restons et j’installe le matériel, prêt à être très philosophe. Astram, on sait qu’il faut de la patience et savoir rester zen face à la météo. Mais au fond, vivre une éclipse totale de soleil sous les nuages, voir la lumière s’en aller en sachant un peu ce qui se passe bien plus haut, ça doit mettre le moral dans les chaussettes pour longtemps. Regrets éternels… Matériel installé. La monture GP Vixen est en place, sans moteurs pour la légèreté, lestée d’un gallon d’eau de source (ou vendue comme tel), alignée vers le nord à la boussole et à l’œil, latitude réglée à 33 ; dessus la lunette Orion EDT/CF 80/480, le Canon EOS 60D connecté, le filtre solaire posé, l’intervallomètre branché pour faire office de déclencheur filaire, ISO 200, mode bracketing permettant de déclencher trois temps de pose différents avec trois déclenchements successifs sans toucher à la molette des vitesses, miroir en mode relevé, RAW + Jpeg léger. L’attente angoissée commence, le jeu de cache-cache avec les nuages aussi. Le plafond est bas. Le ciel n’est pas statique, il y a du vent là-haut, les nuages passent à bonne vitesse et les petites trouées aussi. De temps en temps, le soleil apparaît pendant quelques secondes ou dizaines de secondes, puis disparaît. Je profite de ces moments fugaces pour pointer (pas facile de pointer le soleil quand on ne le voit pas…) et faire le point. Là aussi, faire le point n’est pas très relaxant, avec des flots de nuages qui traversent le champ, alors que je me concentre sur les rares taches solaires, avec la molette démultipliée, l’écran de l’APN grossi à 10 fois, tout en suivant le déplacement du soleil avec la molette équatoriale. Je prends donc quelques dizaines de photos et vérifie ma mise au point et mes temps de pose, rapides entre 1/350 et 1/2000, les trouées passent, plusieurs minutes parfois entre deux aperçus du soleil. Les résultats sont très variables, le voile nuageux impactant considérablement l’exposition, évidemment, et il est impossible de trouver un réglage à peu près permanent. 1/2000ème Arrive l’heure du premier contact. Zut, invisible ! Le premier cliché acceptable arrive plus tard… 1/100ème La tension monte, les nuages passent. Nous guettons les trouées, que le vent pousse depuis le sud dans notre direction. Dès qu’une trouée arrive, je déclenche. Les résultats, que j’ai le temps de regarder sur l’écran, sont très variables, très incertains : les nuages défilent, les temps de pose choisis collent à la trouée… ou pas, selon le défilement des nuages. Beaucoup de déchets. Mais quelques-unes acceptables. 1/15ème La présence des nuages, qui se traduisent par des ombres noires plus ou moins denses, donne un caractère assez dramatique aux images. Côté mise au point, c’est acceptable, il y a de quoi affiner un peu sous DPP (le logiciel de développement de Canon). Je la rectifie dès que je peux, j’ajuste la tension du porte-oculaire au mieux : le soleil est vers 65° de hauteur, la verticale n’est pas si loin, ça pèse sur le Crayford. 1/30ème Sur cette série de la phase partielle, j’aime bien celles où la lune approche les quelques taches solaires du jour et progressivement les masque. A 150 millions de kilomètres d’écart, notre satellite joue avec la géométrie de notre système planétaire et malgré sa petite taille comparée à notre étoile et à ses taches, il va les dissimuler à notre vue. Raccourci saisissant. 1/1000ème 1/500ème 1/200ème 1/250ème 1/10ème L’éclipse progresse, l’ombre avance. L’éclat du soleil est tel que même masqué largement à plus de 50%, la luminosité est encore à peine affectée. Les oiseaux chantent, les énormes camions circulent à toute vitesse sur la state Highway 80 toute proche, tout semble encore normal. Sauf quand on lève le nez, que l’on met ses lunaires éclipse (avant de lever le nez !) et que l’on voit cette échancrure courbe sur le disque solaire. Non, tout n’est pas normal. 1/250ème Les nuages défilent, les trouées aussi. Et puis quelque chose se passe, la lumière change. Elle prend cet aspect qui n’existe que pendant les éclipses solaires fortes et les prémices des éclipses totales : grisâtre, cendrée, comme si flottaient dans l’air des particules sombres absorbant la lumière. La température baisse, les oiseaux ralentissent leur chant. Les camions passent à toute allure. 1/20ème Le soleil n’est plus qu’un croissant, ses taches ont été avalées. Comment fait-il, avec si peu de surface visible, pour éclairer encore autant ? Mais de moins en moins cependant. La lumière baisse, comme la température, les trouées dans le plafond nuageux défilent, la fébrilité monte. L’atmosphère est grise, de plus en plus densément grise, presque palpable, sauf vers l’horizon où la luminosité reste forte. Je n’ai plus le moyen de faire la mise au point, plus de tache solaire à laquelle m’accrocher, plus toute la concentration nécessaire. J’enlève le filtre solaire, je déclenche en temps de pose courts, mais trop tôt. Je ne veux pas manquer le deuxième contact. 1/2000ème 1/8000ème Et pourtant, je le manque ! La trouée attendue n’est pas là, mais elle arrive, posément. Nous sommes dans le vif du sujet, c’est le début de la totalité. Les oiseaux se sont tus, les lampadaires se sont allumés, les camions passent à toute allure, tous feux allumés, le business n’attend pas après les éclipses. 1/500ème 1/250ème Comment décrire une éclipse totale de soleil ? Les photos ne sont pas grand-chose à côté de la réalité de l’événement, pour moi le plus extraordinaire que la nature puisse nous offrir. 1/60ème 1/4 sec Il fait frais, voire froid. Tout est gris autour de nous, quasiment crépusculaire mais pas tout-à-fait, car au loin il y a de la lumière. Quand on lève les yeux, presqu’au zénith, il y a un disque noir auréolé de lumière, le pourtour est parsemé de flammes rouges. Pas de planète visible pour nous cette fois, mais une étoile quand même, ou peut-être Vénus, épargnée dans une brèche de ce plafond bas. En plein jour, le roi soleil a disparu, ne reste que sa couronne. On comprend l’anxiété que pouvaient éprouver il y a longtemps ceux qui ne savaient pas s’il allait revenir. 3/10ème Quatre minutes passent, c’est court et long à la fois. Trop court pour affiner le réglage de ses appareils, je déclenche régulièrement, modifiant le temps de pose toutes les trois prises de vue, quand le bracketing a fait son travail. Je monte vers les poses longues, dans l’espoir (qui sera déçu), d’attraper la couronne, puis je redescends vers les poses courtes pour saisir les protubérances et possiblement le « diamond ring », à l’aveugle sans regarder l’appareil. Il faut profiter de l’instant. Et suffisamment long pour que l’émotion dure, pour que l’on s’imprègne de l’ambiance, qu’on la grave dans sa mémoire. La fugacité, la rareté du phénomène en renforcent la puissance. On n’y croit pas, c’est fou ce qui arrive, c’est beau et extra-ordinaire. J’estime que nous aurons vu la moitié de la totalité, les nuages nous masquant le reste. 3/10ème Je prends cliché sur cliché, à l’approche du troisième contact. 1/6ème J’attrape un effet proche du diamond ring, mais juste un peu tard. 1/10ème Le soleil réapparaît. Je remets le filtre. 1/500ème La tension retombe, mais l’émotion reste là des dizaines de minutes, des heures. Autour de nous, les quelques personnes qui étaient là retournent à leurs occupations, les camions passent à toute allure. Je continue à déclencher, après avoir remis le filtre. Je resterai là encore une heure, sur ma chaise pliante, retardant le moment où l’éclipse sera vraiment du passé, existant pour l’éternité dans le monde des événements qui ont eu lieu, intouchable, finie mais éternelle. 1/250ème 1/100ème Et puis il faudra bien passer à autre chose, ranger tout le matériel, lentement, en tremblotant mais calmement, avec le soulagement de celui qui est passé près d’un beau ratage mais qui a sauvé quelques meubles, qui a eu cette demi-chance, qui est quand même une chance entière, au fond, un privilège. L’escapade au Texas n’est pas finie, il y a encore au programme la visite du Centre Spatial de Houston ! Nous reprenons la route le soir même. Je regarde à la volée mes photos de la totalité. Je ne suis pas satisfait. La mise au point n’est pas bonne, arrgh… Pourquoi ? Elle était acceptable pendant la phase partielle, elle ne l’est plus pendant la totalité. Le porte-oculaire a-t-il glissé, finalement ? Aurais-je dû serrer plus fort la vis de tension ? Si je serre très fort, est-ce que cette pression modifie la mise au point ? La baisse de température au moment de la totalité peut-elle expliquer ce décalage dans la mise au point ? Ai-je arrêté de faire ma mise au point trop tôt ? Aurais-je dû tenter une mise au point pendant la totalité, vingt secondes de manipulation au cœur de quatre minutes ? Frustration. Mais bon, en photo d’ambiance, en photo souvenir de l’événement, c’est acceptable, là aussi les nuages dramatisent le sujet. Finalement, les photos d’une totalité ne sont qu’une vision instantanée et partielle du phénomène, que l’on regarde quelques secondes, un disque noir auréolé de blanc, sur un fond noir, esthétique le plus souvent. Mais aucune photo, si réussie soit-elle, ne peut rendre compte de ce qu’est une éclipse totale de soleil : il faut la voir et la vivre, en vrai. Je suis chanceux, c’était ma troisième, après 1999 et 2017. Au bout du bout, un voyage réussi : nous avons vu Dallas, où nous ne serions pas allés sans cette occasion, Fort Worth et son rassemblement de bétail, nous avons visité le Johnson Space Center à Houston et goûté un petit peu du Texas, où nous avons toujours été très gentiment accueillis. En route pour l’Espagne 2026 ? Jacques1 point
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Pour fêter le retour des étoiles voici donc une photo de la nébuleuse de l'Iris prise sur les deux nuits de mercredi et jeudi. J'avais déjà tenté cette nébuleuse il y a presque un an (à mes débuts) et j'ai voulu mettre à l'épreuve mon setup, qui a pas mal évolué depuis, et l'expérience que j'ai acquis au cours de cette première année d'astrophotographie. Le matériel : -SW HEQ5 Pro -SW 80ED DS Pro -ZWO ASI2600MC Pro -ZWO EAF V2 -ZWO ASIAir Plus La photo : -220 lights de 180s, gain 100 et à -10°c -55 darks de 180s, gain 100 et à -10°c -160 biases de 0.01s, gain 0 et -10°c -50 flats de 0.01s, gain 0 et -10°c -Traitement sous SIRIL et DarkTable C'est une cible pas évidente à traiter donc si vous avez des critiques / conseils pour que je m'améliore n'hésitez pas à commenter. Bon ciel les Astrams!1 point
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Bonjour, enfin une nuit étoilée ici et sans lune en prime, enfin jusque 1h30 les nuages arrivant... Mais tout de même 140 mn de prises. Une classique de saison, que je trouve toujours belle. 140 x 60s Lacerta 200/800 sur EQ6 R pro Correcteur GPU x1 Filtres UVIRcut Astronomik L2 Caméra ASI2600MC pro Guidage PHD2 sur lunette 225/60 et caméra GPCAM2-290C Nina – SIRIL – Pixinsight – BlurXterminator – GIMP Bon ciel à tous1 point
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Salut, une nuit dégagée sans lune ce n'était pas arrivé depuis bien longtemps 😍 Il fallait quand même être efficace car le temps de ciel noir raccourcit à vue d'œil dans le nord (moins de 4h de nuit astronomique déjà). Seeing correct dans l'ensemble, mais quelques pics dans le suivi assez étranges, comme les copains d'IdF. Voici donc M102, ou NGC5866, ou encore la Galaxie du Fuseau, une lenticulaire relativement proche, à environ 40 millions d'a.l., caractérisée par une très fine bande de poussières. Comme d'habitude j'ai choisi le cadrage pour inclure un maximum d'autres galaxies, y compris une jumelle de M102 tout à droite. Le champ complet (clic droit pour la full) Un recadrage Et enfin la luminance annotée (galaxies NGC et PGC + quasars repérés par leur redshift) Vers le centre on voit un quasar de redshift z=4,5.... les photons recueillis ont donc été émis il y a 12,4 milliards d'années 😮 Bon week-end à rallonge 😎 Dan Détails techniques : Astrographe 200/800 carbone optiques Zen + Wynne 2.5" sur AP900 ASI183mm (0,66"/pix) Guidage OAG + ASI120MM, ASIAIRv1 Luminance 220*60sec à gain 110, -10 °C Chrominance 20*60sec à gain 110, -10 °C par couche Turbulence correcte (FWHM médiane 2" après empilement), pollution lumineuse de l'IdF, ciel humide1 point
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Bonjour à tous, Je vous présente la nouvelle image de notre équipe Northern France Remote (NFR). Cette image conclut notre saison printanière 2024, avec un champ présentant une belle galaxie spirale, une galaxie irrégulière et une nébuleuse planétaire qui n'est pas sans rappeler Abell 6 que nous avons photographié plus tôt dans l'année ! Il s'agit d'une version LO/ RV(O)B(O). La couche O de 14h30 a permis d' accentuer sur la luminance la nébuleuse ainsi que sa couleur par renforcement du V et du B. C'est sur le site "photon millenium" de Jean-Baptiste Auroux que nous avons trouvé l'inspiration: Un grand merci à lui pour la qualité de son site! Le champ est décrit ici: https://millenniumphoton.com/portfolios/ngc4725/ Setup: Askar 107PHQ ZWO ASI2600MM Pro Sky-Watcher EQ6-R Pro Exifs : 51h30 de prise de vue avec: 14h30 de O 12h RVB 24h de Luminance Version de meilleure qualité ici: https://www.astrobin.com/3uhg1h/ Bon ciel à tous, Julien Cadena et Mickael Coulon1 point
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podcast France culture 8 mai: à la croisée des géocroiseurs Patrick Michel Bonjour Un podcast ce jour https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/la-science-cqfd/patrick-michel-a-la-croisee-des-geo-croiseurs-6563000 L’astrophysicien Patrick Michel est fortement impliqué dans plusieurs missions spatiales à destination des astéroïdes. Pourquoi vouloir étudier ces petits corps et quels sont les objectifs ? Avec Patrick Michel Astrophysicien, directeur de recherche CNRS au laboratoire Lagrange de l'Observatoire de la Côte d'Azur. Il est responsable scientifique de la mission européenne Hera Aujourd’hui, pour notre grand portrait, on rencontre l'un des spécialistes mondiaux des astéroïdes : l’astrophysicien Patrick Michel est notre invité. Nous sommes au cœur de l’âge d’or de l’exploration des astéroïdes. Depuis la fin des années 1990, il est impliqué dans presque toutes les missions qui sont parties à leur rencontre et à chaque fois que nous leur avons rendu visite, nous avons toujours été surpris car nous sommes encore loin de comprendre ces objets. Comme ils constituent une menace à ne pas prendre à la légère, le chercheur est aussi très impliqué pour la protection de notre planète contre les risques d’impact. Les corps primitifs du système solaire1 point
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Oui, il ne faut pas oublier que les grandeurs que l'on mesure sur ces objets si lointains ne sont pas du tout précises. Pour les observations comme celle dont parle Ouassim, je pense qu'il faut examiner dans l'ordre les hypothèses suivantes, de la plus probable à la moins probable : La distance et l'âge de la galaxie ne sont en réalité pas ce qu'on avait mesuré dans un premier temps. OK, la galaxie est bien aussi jeune qu'on l'avait mesurée dans un premier temps, mais nos connaissances sur la formation des galaxies ne sont pas assez précises pour qu'on puisse exclure qu'en fait tout est normal. OK, cette galaxie s'est en effet formée trop vite, il faut trouver une explication en utilisant nos connaissances actuelles. OK, la formation de cette galaxie est vraiment incompatible avec nos connaissances actuelles, il faut trouver une nouvelle approche (je n'ose pas écrire « théorie »).1 point
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Cc bien sûr présent 🤗 Une partie de la Tribu des Ukulélés Nantais viendra mettre un peu d'ambiance musicale, l'occasion pour moi de vous faire partager une autre passion 😉0 point
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