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Bonjour à tous, Voici une seconde image réalisée à la Fra 400 depuis mon jardin dans le Nord. Il s'agit d'un pano de 2 tuiles de la nébuleuse planétaire SH2-216 en HOO-RVB. Cet objet est un beau challenge sous nos cieux car très diffus (les brutes en H et en O ne montrent pas grand chose^^). L'objet est très vaste et malgré seulement 400mm de focale, je trouvais la nébuleuse à l'étroit dans le champ d'où le choix d'une mosaïque. Avec la météo qui n'a clairement pas aidé, il m'a fallu 3 mois (de novembre à janvier) pour terminer les acquisitions! Cette nébuleuse planétaire est située dans la constellation du Cocher. La grande dispersion de ses gaz est due à son grand âge. Elle est la nébuleuse planétaire la plus vaste observable. Une brute de 5 min en H: Une brute de 5 min en O: L'image: Matériel: fra 400/AzEq6/asi 2600MM Tuile de droite: 65*30sec(RVB) + 104*300sec(H) + 118*300sec(O) Tuile de gauche: 65*30sec(RVB) + 184*300sec(H) + 135*300sec(O) Version de meilleure qualité ici: https://www.astrobin.com/jtg86b/ Bon ciel à tous1 point
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Lors des NAT 2024 (Nuits astronomiques de Touraine), à l’apéro du vendredi midi, Fabrice Mottez nous annonce que quelques aurores pourraient faire leur apparition dans la nuit, les prévisions de KP étant très élevées. Pour ma part, je reste prudente pour ne pas être déçue. Nous avions déjà depuis mardi dernier, une super météo qui nous permettait enfin de pratiquer notre passion après quasi 5 mois de pluie ou de ciel nuageux. Je trouve que le coup de bol est déjà immense… comment espérer mieux ? Le soir venue, alors que le soleil vient juste de se coucher et que chacun s’affère à préparer sa soirée, tout en préparant mes instruments, je piste du coin de l’œil les nuages au nord. Non pas que je craigne une invasion de ces derniers mais surtout pour voir si le ciel commence à rougir. Effectivement les nuages sont rosés mais peut-être est-ce dû au soleil couchant. Il est 22h30, cela fait à peine 1h que le soleil était couché… Des astrams présents autour de nous commencent à évoquer les aurores… Il est vrai que le ciel au nord, au fur et à mesure qu’on avance vers la nuit noire, prend des teintes rosées plus prononcées. Certains se mettent à aller très rapidement sur l’autre pré. Avec Denis, Joël, Laurent, Sandrine et Frédéric, on décide de les suivre armés de nos APN. A l’approche du passage, on entend des clameurs de joie et de surprise… on passe vite la lisière du petit bois et on tombe sur ce ciel rouge-rosé aux horizons mieux dégagés. Chacun y va de son cliché… certains cherchent des conseils, d’autres en donnent… Denis me montre ses épreuves sur son petit écran d’appareil photo… c’est super beau… on voit du vert sur la photo, vert invisible à l’œil nu. Par contre, on perçoit bien le rouge au nord. Frédéric aussi me montre ce qu’il a réalisé. Les miennes à côté font pâle figure mais elles sont jolies quand même. Sandrine aussi me montre ces clichés sur son tout nouveau smartphone… superbes ! Les notifications du discord d’AG33 font sonner mon téléphone. Un rapide coup d’œil me montre que les astropotes restés en Gironde et Lot-et-Garonne sont aussi à la fête. Des photos commencent à apparaitre. J’en mets rapidement une des miennes prises au smartphone. (cliquez sur l’image pour voir la full) Les aurores bougent… elles vont vers le nord-est. Encore des clameurs de joie qui fusent de tous les côtés… c’était magique… on partage ce spectacle avec environ 200 astronomes amateurs dont 80% au moins n’ont jamais vu d’aurores de leur vie… pour moi aussi c’est une première. On discute, on rit, on image… tout le monde a la banane jusqu’aux oreilles. On a les émotions à fleur de peau et des larmes de joie montent à nos yeux. Que c’est beau !!! Les aurores se déplacent encore… elles reviennent au nord, puis vont vers le nord-ouest… plus d’une heure qu’on était là… il est minuit passé. Notre groupe repart vers l’observatoire pour pouvoir faire des clichés avec les coupoles… encore quelques photos par ci par là, surtout au smartphone que je pose sur tous les supports que je trouve sur mon chemin pour tenter de trouver un peu de stabilité et éviter des images trop flous. Au bout d’un moment, la tempête aurorale semble se calmer. La couleur rouge est bien moins marquée. On pense que c’est la fin. On échange sur nos vues, nos émotions, nos connaissances sur les aurores, on se montre nos photos. Je prends mon APN, peste sur le fait de ne pas avoir porté mon chargeur de batterie. Je n’ai plus que la moitié d’une batterie car on entend dire que ce n’est pas fini. Je reviens jeter un coup d’œil au discord d’AG33… les copains sont toujours à la chasse. Certains demandent où se rendre pour mieux les capter. Apparemment on les voit de partout, même dans les villes polluées par la lumière. Je suis contente qu’ils puissent en profiter autant que nous. Puis j’entends quelqu’un crier : « les aurores reviennent » ! Je regarde le ciel et de grands piliers gris/blanc lumineux s’élèvent du sol vers le ciel en direction du nord. Je fais un cliché qui montre la couleur rouge/bleu, pour ne pas dire mauve, de ces colonnes de lumière. A l’œil nu, c’est blanc et gris. Et ces piliers durent un bon moment, se déplaçant de gauche à droite, s’intensifiant et s’affaiblissant au gré de leur balade dans le ciel. (cliquez sur l’image pour voir la full) Puis à nouveau une pause… plus rien... enfin pas vraiment rien car la moindre photo en direction de l’ouest, du nord, de l’est et vers le zénith révèle un ciel rougit. Je décide de poser mon APN un peu plus loin des coupoles pour le cas où ça recommencerait. Je programme des poses de 4s avec mon intervallomètre… je fais une mise au point à l’arrache… je verrais bien ce que cela donne. Avec le peu de batterie restant, je ne me leurrais pas… Au moment où les cris de joie reprennent, je lève la tête et vois que les piliers sont réapparus. Je lance la télécommande… on verra bien ce que cela donnera au final. Il est 2h. La constellation du Cygne trône au-dessus des coupoles de l’observatoire. Je décide de pointer à la lunette la comète C/2021 S3 (Panstarr) qui est juste au-dessus Deneb (queue de la poule en arabe), l’étoile la plus brillante de la constellation. Je capte la boule de neige sale assez rapidement, effectue un cadrage qui la centralise sur l’image et lance des poses d’une minute. Le fond du ciel est bien rouge mais tant pis, je ne peux pas louper l’opportunité de prendre cette comète. J’abandonne mon setup et retourne vers les aurores. (cliquez sur l’image pour voir la full) J’ai l’idée de prendre mon oculaire OVNI pour voir ce que cela donne… sans augmenter l’intensité lumineuse, cela affine les piliers et permet de voir plus de détails. Je partage mon observation avec mes camarades. Sur le discord d’AG33, ça se calme, les copains sont partis se coucher. Puis j’ai envie de retourner voir les astropotes sur le pré voisin. Il est 3h. Il y a encore quelques clameurs mais moins prononcés. Certains se sont déjà couchés, fatigués de leur journée et de l’émotion de la vision de ces aurores. Avec Denis, Sandrine et Joël, on continue de marcher vers le fond du pré, là où Yves observe avec son Dobson 600. Pendant notre progression, j’entends mon prénom. C’est Nicolas qui est là, bien emmitouflé, imageant lui aussi les aurores. On compare nos clichés. Il nous montre ses tentatives d’imagerie sur la galaxie M51. Elle baigne dans une soupe rouge sang. Même si la galaxie est très fine et super bien détaillée, le fond du ciel risque d’être compliqué à rétablir. On discute un moment avec lui. On admire à ses côtés ces piliers qui montent parfois jusqu’au zénith. C’est vraiment spectaculaire. Puis nous continuons notre chemin et atteint le 600 d’Yves. On partage quelques minutes avec lui nos sentiments et un peu d’observation sur son immense Dobson. Il est 4h passé quand on le quitte, revenant vers notre camp de base. Tout le monde est heureux… fatigués, pour certains mal au dos, d’autres mal aux pieds, mais qu’importe… les aurores sont toujours là, dansant au-dessus de nos têtes. On se rend compte de la chance incroyable on a. D’abord, le beau temps qui s’installe depuis mardi, puis cette tempête aurorale… franchement, quel bol !! Les aurores se calment à nouveau. Il est 4h30. Je vais chercher mon APN et constate que la batterie a rendu l’âme et de la buée a envahi l’objectif. (cliquez sur l’image pour voir la full) Denis part se coucher, épuisé. Je reste encore un peu pour pousser les poses sur la comète jusqu’au maximum. Mais à 4h45, il faut que je me résolve a arrêter. Je stoppe les acquisitions, vérifie les dernières, tout en gardant un œil sur le ciel au nord où les piliers sont revenus. Je fais encore un cliché sur ces belles aurores, mais les couleurs changent déjà dû à la lumière du jour qui arrive. Le ciel blanchit peu à peu et les piliers s’estompent. Le rêve prend fin. Je finis de ranger, je bâche ma lunette. Un dernier coup d’œil sur le ciel, comme pour les faire réapparaitre mais rien n’empêche la lumière du jour de s’intensifier. Je pars alors me coucher à mon tour, gardant dans mon esprit le souvenir de ces belles voilures de lumière que la nature a bien voulu nous offrir. Après avoir passer en revue les poses prises, que ce soit au smartphone qu’à l’APN, je m’aperçois qu’elles sont floues ou « bougées »… mon empressement à immortaliser le moment allié à l’excitation d’un spectacle inédit et rarissime, m’a fait perdre de vue la préparation nécessaire à la réalisation d’une belle image ou d’un time-lapse sympathique. Mais ces images floues restent pour moi l’empreinte d’un instant de ma vie, d’une nuit de folie où j’entends encore les clameurs des participants tout aussi émerveillés que moi. Pour une fois, nous étions au bon endroit, au bon moment ! Photos prises dans la nuit du 10 au 11 mai 2024 à Tauxigny (37) – VirtualDub – Camera RAW Canon 400D objectif Sigma 18-200, focale à 18 mm, ouvert à f/3.5, sur trépieds photo – poses uniques de 3 à 4 secondes, ISO 1600. Smartphone « photo nocturne » ISO 1600 – poses uniques 4 secondes.1 point
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https://blogs.nasa.gov/webb/2024/05/30/nasas-james-webb-space-telescope-finds-most-distant-known-galaxy/ Le télescope spatial James Webb de la NASA trouve la galaxie la plus lointaine connue (traduction automatique) Note de l’éditeur : Cet article met en évidence les données de Webb Science en cours, qui n’ont pas encore été soumises au processus d’examen par les pairs. Au cours des deux dernières années, les scientifiques ont utilisé le télescope spatial James Webb de la NASA (également appelé Webb ou JWST) pour explorer ce que les astronomes appellent l’aube cosmique – la période des premières centaines de millions d’années après le Big Bang où les premières galaxies sont nées. Ces galaxies fournissent des informations vitales sur la façon dont le gaz, les étoiles et les trous noirs changeaient lorsque l’univers était très jeune. En octobre 2023 et janvier 2024, une équipe internationale d’astronomes a utilisé Webb pour observer les galaxies dans le cadre du programme JWST Advanced Deep Extragalactic Survey (JADES). En utilisant le spectrographe NIRSpec (Near-Infrared Spectrograph) de Webb, ils ont obtenu un spectre d’une galaxie record observée seulement deux cent quatre-vingt-dix millions d’années après le Big Bang. Cela correspond à un décalage vers le rouge d’environ 14, qui est une mesure de la quantité de lumière d’une galaxie étirée par l’expansion de l’univers. Nous avons invité Stefano Carniani de la Scuola Normale Superiore de Pise, en Italie, et Kevin Hainline de l’Université de l’Arizona à Tucson, en Arizona, à nous en dire plus sur la façon dont cette source a été trouvée et sur ce que ses propriétés uniques nous disent sur la formation des galaxies. "Les instruments de Webb ont été conçus pour trouver et comprendre les premières galaxies, et au cours de la première année d’observations dans le cadre du JWST Advanced Deep Extragalactic Survey (JADES), nous avons trouvé plusieurs centaines de galaxies candidates des 650 premiers millions d’années après le Big Bang. Au début de 2023, nous avons découvert une galaxie dans nos données qui avait de fortes preuves d’être au-dessus d’un décalage vers le rouge de 14, ce qui était très excitant, mais certaines propriétés de la source nous rendaient méfiants. La source était étonnamment brillante, ce à quoi nous ne nous attendrions pas pour une galaxie aussi lointaine, et elle était très proche d’une autre galaxie, de sorte que les deux semblaient faire partie d’un objet plus grand. Lorsque nous avons observé à nouveau la source en octobre 2023 dans le cadre du champ JADES Origins, de nouvelles données d’imagerie obtenues avec les filtres NIRCam (Near-Infrared Camera) plus étroits de Webb pointaient encore plus vers l’hypothèse d’un décalage vers le rouge élevé. Nous savions que nous avions besoin d’un spectre, car tout ce que nous apprendrions serait d’une immense importance scientifique, soit comme une nouvelle étape dans l’étude de Webb sur l’univers primitif, soit comme une bizarrerie déroutante d’une galaxie d’âge moyen. "En janvier 2024, NIRSpec a observé cette galaxie, JADES-GS-z14-0, pendant près de dix heures, et lorsque le spectre a été traité pour la première fois, il y avait des preuves sans ambiguïté que la galaxie était effectivement à un décalage vers le rouge de 14,32, pulvérisant le précédent record de galaxie la plus lointaine (z = 13,2 de JADES-GS-z13-0). Voir ce spectre était incroyablement excitant pour toute l’équipe, étant donné le mystère entourant la source. Cette découverte n’était pas seulement un nouveau record de distance pour notre équipe ; l’aspect le plus important de JADES-GS-z14-0 était qu’à cette distance, nous savons que cette galaxie doit être intrinsèquement très lumineuse. D’après les images, la source se trouve à plus de 1 600 années-lumière de diamètre, prouvant que la lumière que nous voyons provient principalement de jeunes étoiles et non d’une émission près d’un trou noir supermassif en croissance. Cette quantité de lumière stellaire implique que la galaxie a plusieurs centaines de millions de fois la masse du Soleil ! Cela soulève la question suivante : comment la nature peut-elle créer une galaxie aussi brillante, massive et grande en moins de 300 millions d’années ? "Les données révèlent d’autres aspects importants de cette étonnante galaxie. Nous voyons que la couleur de la galaxie n’est pas aussi bleue qu’elle pourrait l’être, ce qui indique qu’une partie de la lumière est rougie par la poussière, même à ces temps très précoces. Le chercheur JADES Jake Helton de l’Observatoire Steward et de l’Université de l’Arizona a également identifié que JADES-GS-z14-0 a été détecté à des longueurs d’onde plus longues avec l’instrument MIRI (Mid-Infrared Instrument) de Webb, une réalisation remarquable compte tenu de sa distance. L’observation MIRI couvre les longueurs d’onde de la lumière émise dans la gamme de la lumière visible, qui sont décalées vers le rouge hors de portée des instruments dans le proche infrarouge de Webb. L’analyse de Jake indique que la luminosité de la source impliquée par l’observation de MIRI est supérieure à ce qui serait extrapolé à partir des mesures des autres instruments Webb, indiquant la présence d’une forte émission de gaz ionisé dans la galaxie sous la forme de raies d’émission brillantes d’hydrogène et d’oxygène. La présence d’oxygène si tôt dans la vie de cette galaxie est une surprise et suggère que plusieurs générations d’étoiles très massives avaient déjà vécu leur vie avant que nous n’observions la galaxie. "Toutes ces observations, ensemble, nous disent que JADES-GS-z14-0 n’est pas comme les types de galaxies qui ont été prédits par les modèles théoriques et les simulations informatiques pour exister dans l’univers très jeune. Compte tenu de la luminosité observée de la source, nous pouvons prévoir comment elle pourrait croître au cours du temps cosmique, et jusqu’à présent, nous n’avons trouvé aucun analogue approprié parmi les centaines d’autres galaxies que nous avons observées à fort décalage vers le rouge dans notre enquête. Compte tenu de la région relativement petite du ciel que nous avons recherchée pour trouver JADES-GS-z14-0, sa découverte a de profondes implications pour le nombre prédit de galaxies brillantes que nous voyons dans l’univers primitif, comme discuté dans une autre étude JADES concomitante (Robertson et al., récemment acceptée). Il est probable que les astronomes trouveront de nombreuses galaxies lumineuses de ce type, peut-être même plus tôt, au cours de la prochaine décennie avec Webb. Nous sommes ravis de voir l’extraordinaire diversité des galaxies qui existaient à Cosmic Dawn !1 point
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Une vidéo spectaculaire prise par un drone nous montre l'avancement des travaux sur le site... 1ère lumière dans 3 ou 4 ans1 point
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Bonjour, je déterre un peu ce sujet. Juste pour dire que pour ma part, j'ai finalement opté pour la création d'une association (c'est tout frais). Après tout, en bon passionné, je partage et promeus l'astronomie, auprès de publics variés quand cela m'est possible. Mais le faire à titre personnel était dangereux, car en effet, les assurances pour particuliers couvrent mal notre activité (je crois qu'on peut dire: "ne couvrent pas du tout"): - Assurance habitation: cela ne vaut que pour le stockage (et mieux vaut avoir mis à jour sa déclaration quant à la valeur des biens ...) - Assurance auto: Les montants couverts quant au matériel transporté sont dérisoires Le faire sous un statut associatif permet de protéger: - Le matériel - Tous les participants - La phase de transport entre le domicile et le lieu d'observation / animation - L'activité en tant que telle avec tous ses à cotés (intoxication durant un repas ? Un sinistre ou une dégradation sur un lieu mis à disposition ? etc.). La responsabilité civile organisateur vient vous protéger de personnes éventuellement procédurières. - Et bien d'autres cas que des contrats inadaptés ne couvriront pas Dans mon cas, il m'arrive d'animer des petites soirées astro sans prétention (et tout à fait gratuitement) auprès de classes de primaires ou d'adulte curieux. Le statut associatif me permet de ne plus être "en dehors du système" tout en étant serein (quelques sueurs froides vécues par le passé devant le manque de délicatesse de certains, ou l'énergie débordante de quelques garnements en début de soirée ...) La couverture actuelle dans mon modeste cas porte sur un peu plus de 20k€ de matériel par sortie. Pour les montants plus importants, c'est à déclarer au centime pour faire réévaluer le contrat (ça devient non forfaitaire au-delà de 23k€), mais surtout, je peux rester serein sur une grosse panoplie de scénarios catastrophes. Cela a forcément un coût: env. 380€ par an (j'ai retenu la MAIF comme assurance en phase avec ce type de projet "de promotion de la science"). Le montant de la cotisation est-il si déraisonnable ? Je ne le pense pas. Le moindre litige ou la moindre casse peuvent vous mettre financièrement à mal, sans parler des potentiels malus quand il s'agit de votre assurance perso. Personnellement, ce n'est même pas le prix d'un de mes filtres ou d'une paire de jumelles 25x100. Enfin, et je ne sais pas encore si je le ferai, cela permet d'aller chercher des subventions, ce qui peut aider à étoffer le matériel ou organiser des projets plus ambitieux. Pour finir, je dirais que dans notre société qui devient très procédurière, cela aide à se présenter auprès d'inconnus pour pouvoir notamment utiliser temporairement des lieux d'observation qui peuvent être en propriété privée. En vous souhaitant de belles nuits étoilées1 point
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oui y'a pas de secret, c'est facile à trouver sur le net. certains utilisent du perchlorure de fer, pour circuits imprimés, mais j'en ai pas. j'ai commencé à l'acide chlorhydrique, c'est méga long avec les couches de protections des miroirs. j'ai fini au sulfate de cuivre + sel, (1 part de sulfate, une part de sel, et environ 5 part d'eau) plus rapide.1 point
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Hello, J'ai motorisé une HEQ5 non goto avec une Fysetc E4, mon retour d'expérience est très positif : - facilité de mise en œuvre et de config - utilisation de contrôleurs de bonne qualité : TMC2209 si je me rappelle bien Je recommande chaudement OnstepX pour cette carte !1 point
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Sympa la granule, @Tyler. Ton newton désaluminé, c'est quoi ? Un 150 ? A mon tour de vous présenter ma série. Une série bien maousse faite à l'occasion de l'édition 2024 des EuroAstros et qui m'aura demandé quelques temps avant de tout passer au process. Mais la voilà enfin après ce tri fastidieux. Je ne vous présente que celles qui m'ont l'air potables. En plus de mon éternelle lumière blanche que je capte avec mon propre matos, j'ai l'immense plaisir de publier mes premières acquisitions en H-alpha. Le vrai, cette fois ! Mes remerciements vont tout naturellement à Pierre @Konzy qui a eu la gentillesse de me prêter sa lunette 120 munie de son Daystar Quark, sur le site historique de Liré lors de ce week-end du 17 au 20 mai. Une animation de 7 minutes faite non sans mal sur la région active AR 3685+3686. L'alignement n'est pas au top et l'histo est plutôt saccadé. On constate la formation d'un petit filament au-dessus de la tache AR 3686 et quelques flares faiblards en fin de vie. Je n,ai pas réussi à identifier la région centrale sombre en évolution rapide. Je suis sceptique quant à l'hypothèse d'un filament. J'ai l'impression que la structure se trouve au coeur du réseau chromosphérique et qu'elle se trouve directement sous l'influence des lignes de champ... Histoire de s'amuser, j'ai aussi fait le tour des principales protus du moment en sur-exposant l'histo, et j'en terminerai ici.1 point
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Hello 🙂 Nuit du 22 mai 2024, pleine lune très gênante, ciel dégagé. L'eVscope 2 pointe une nébuleuse planétaire: Messier 57 M57 (NGC 6720), surnommée la "nébuleuse de la Lyre", est une nébuleuse planétaire située dans la constellation de la Lyre. M57 a été découverte par l'astronome français Charles Messier en 1779. Une nébuleuse planétaire est une nébuleuse en émission constituée d'une coquille de gaz en expansion éjectée d'une étoile en fin de vie, en transition de l'état de géante rouge à l'état de naine blanche. Quand une petite étoile (moins de huit masses solaires) achève de consommer son hydrogène, puis son hélium, son cœur s'effondre pour former une naine blanche, tandis que les couches externes sont expulsées par la pression de radiation. Ces gaz forment un nuage de matière qui s'étend autour de l'étoile à une vitesse d'expansion de 70 000 à 100 000 km/h. Ce sont des objets qui évoluent assez rapidement. Au centre de M57, la naine blanche d'une jolie couleur bleuté, est de la taille d'une planète comme la Terre. Sa température de surface très chaude est de 120 000° K et sa luminosité est environ 200 fois plus grande que celle du Soleil. Nota: la petite galaxie spirale située au-dessus et à droite de M57 est IC1296, de dimensions apparentes de 1,1' × 0,9' et d'une magnitude apparente de +14,22 - Dimensions apparentes: 3,0' - Dimensions réelles: ~ 2,24 années-lumière - Magnitude apparente: +8,83 - Distance: ~ 2 570 années-lumière1 point
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Hello 🙂 Nuit de 19 mai 2024, ciel dégagé, mais Lune de 11 jours (gibbeuse) très présente et gênante. L'eVscope 2 pointe une nébuleuse planétaire M27, située dans la Voie Lactée. M27 (NGC 6853) est surnommée "la nébuleuse de l'Haltère" ou "Dumbell". C'est une nébuleuse planétaire située dans la constellation du Petit Renard, dans la Voie lactée. La nébuleuse de l'Haltère est la première nébuleuse planétaire observée dans l'histoire de l'astronomie. Dans la nuit du 12 juillet 1764, Messier découvrit cet objet qu'il décrivit comme une nébuleuse ovale sans étoile. - Dimensions apparentes: 6,7' - Dimensions réelles: ~2,43 années-lumière - Magnitude apparente: +7,4 - Distance: ~250 années-lumière1 point
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Dernière mouture du manuel de notre logiciel favori. N'hésitez pas à me faire connaître vos remarques. Les ajouts: - astrométrie d'images dans le Fitsviewer. - chargement de n images ou de tout un répertoire dans le Fitsviewer pour visu/comparaison de celles-ci, zoom global. - création des séquences de prise de vues à la volée dans le planificateur. - la mise au point a été totalement remaniée et inclut un inspecteur d'abberration, une correction des anomalies des étoiles pour les tubes SCT/RC. - affichage de vos propres images dans le planétarium. - rajout de paramètres pour les noms de fichiers. - flats sur le ciel - vue du planétarium personnalisées - ajout dans le calculateur d'exposition Manuel utilisateur Kstars-Ekos v3.7.0.pdf0 point
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Un lancement qui sera de grande importance pour le spatial européen, avec le vol inaugural de ce tout nouveau lanceur en version Ariane 62.(avec deux boosters additionnels P120C) Il s'agit donc d'un « Maiden Flight » d'où le FM01 Cela valait bien la peine, de créer un Fil spécifique, et de ne plus alimenter le Fil existant , commun à Vega et à Ariane 6. Remarque : Le lanceur (italo - européen puisque son exploitation par AVIO est actée) aura aussi droit à son propre Fil lorsque le retour en vol de la nouvelle version du lanceur VEGA C sera confirmé, avant fin 2024 normalement). Quelques précisons sur la CU qui sera placée dans la coiffe. Elle sera intégrée dans l'étage supérieur du lanceur, appelé ULPM ((Upper Liquid Propulsion Module). Il est équipé du moteur Vinci réallumable en vol de 18 tonnes de poussée, la charge d'ergols d'un poids total de 30 tonnes est stockée dans un réservoir d'oxygène liquide (LOX) et un d'hydrogène liquide (LH2). Il y aura dans la coiffe, un dispositif sur lequel seront placées les multiples charges à satelliser (on peut utiliser le terme de dispenser). Grâce au réallumage (4 sont possibles) du VINCI, chaque charge sera placée sur l'orbite de destination prévue. Les différentes CU que transportera Ariane 6 (disposées sur le dispenser) lors de son vol inaugural : Pour plus de détails sur le lanceur, les CU, les dispositifs de largage de satellites : https://ariane6.cnes.fr/fr/ariane-6/en-detail/caracteristiques-techniques http://www.capcomespace.net/dossiers/espace_europeen/ariane/ariane6/caracteristiques.htm https://www.esa.int/Enabling_Support/Space_Transportation/Ariane/ESA_selects_payloads_for_Ariane_6_first_flight L'Europe devrait retrouver avec cette mission, sa capacité d'accès à l'espace. Espérons en tout cas que cela ne chagrinera personne sur le forum.0 point
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Hello les amis M81 capturée la nuit du 13.05.2024 Lors du guidage, j'ai eu de la chance, une seule étoile guide de dispo, la seule de dispo à l'écran Assez content de mon guidage, il se stabilise à chacune de mes sorties. 40 poses de 300" + 6 poses de 900" à 2032 mm de focale C8 sur Eq6 R Pro Asiair plus 533 MC pour l'imagerie 120 mini pour le guidage via OAG Zwo UV / IR cut Traitement : PixInsight0 point
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Bonsoir, Ce soir c'est la pleine lune ... Voyant la lune déjà plutôt haute vers 18H45 j'en ai profité pour prendre quelques photos très rapidement car les nuages chargés arrivent à grande vitesse .... Une petite photo brute, sans retouche prise au seestar toujours depuis Cayenne en Guyane. Bon ciel à vous ...0 point
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Bonsoir à tous, j’ai décidé de quitter la terre , et c’est la tête dans les étoiles que je me libérerai de tout ce qui ce passe ici bas 😀 jai 56 ans,je m’appelle franck ,j’habite un village dans le luberon . Je viens d’acquérir un Sky whatcher 200/1000 motorisé(moins d’une semaine). Je suis un vrai débutant, pour l’instant pas trop de chance côté ciel pour mes observations, mais je suis patient et impatient même de pouvoir pointer un astre par mes soins 👍 Merci de m’accueillir dans ce nouveau monde pour moi . J’ai de la lecture j’ai vu pour apprendre ce qui va me permettre de m’élever très très haut, tout en gardant les pieds sur terre, franck0 point
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Pour répondre à ta question j’ai toujours eu une attirance par le ciel , petit c’est allongé que je restais de long moment à le regarder . Plus tard c'est en corse lors de mes longues nuits de garde pendant mon service militaire. Mais c’est mon épouse qui m’a convaincue de franchir le pas , et c’est donc ensemble que nous allons découvrir ce monde inconnu 👍😀. Je suis natif de la région effectivement, à bientôt franck 👍 j’y serai attentif0 point
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Salut les Astros, Ce soir j'ai pu enfin prendre ma première comète avec mon seestar, petite séance de 20 minutes de poses, faite très rapidement avant que la pluie ne revienne. Je partage avec vous une petite photo, puis une crop ... En espérant que vous apprécierez. Affaire à suivre ... Bon ciel à vous.0 point
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Tu aurais la brutes sortie d'empilement histoire de voir ce que je pourrais faire avec ? Pas trop d'images à traiter en ce moment, à part ma M81 aussi... Semaine prochaine l'anticyclone revient à partir de Mardi/mercredi0 point
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Je crois que oui, ça dépend vraiment de l'endroit où tu te situes sur la planète, mais cette position c'est celle que l'on a ici en Guyane. PS : En plus, je ne l'ai vraiment pas retoucher, rien ... du coup j'e n'ai pas fais de rotation ou autre ...0 point
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Pas certain, car il faut chauffer davantage le barillet, la chaleur se dissipant aussi vers l'extérieur.... AVec un controleur sur le dew ring je pense que l'on a moins d'influence sur la haute résolution. Mais comme pour le diamètre on est à la marge. Pour ma part je n'ai pas eu l'occasion de comparer C11 et M12, mais pour avoir souvent comparer C11 et Dobson 300, je n'ai jamais vu de réelle différence en visuel, le confort du suivi sur le C11 compensant largement le différentiel avec le DOb... En Visuel assisté, je ne pense pas que l'on ait une grande différence de résultat entre un C11 et un M12. La qualité du réducteur utilisé et son adaptation à l'un ou l'autre tube est sans doute plus discréminante.0 point
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En ce qui concerne le C11 et la question de la buée sur le ménisque il existe aujourd'hui une solution d'une efficacité redoutable : le Dew heater Ring. Cet anneau remplace l'anneau d'origine qui fixe le ménisque, et alimenté en 12V il remplace avantageusement les résistances que 'on enroule à l'extérieur. Plus aucun souci de buée depuis que j'ai équipé mon C11.... Quant au choix Meade ou Celestron, cela renvoie un peu au débat Peugeot/Citroen. Oui, il ya l'importateur Medas en France, mais en même temps, je n'ai jamais eu de panne sur mon tube ou sa monture... En ce qui concerne le différentiel 11"/12", je ne pense pas qu'il soit réellement sensible, lorsque l'on intègre la qualité du ciel, des oculaires et accessoires, le réglage de collimation,.... En visuel assisté- on est dans cette rubrique - ce sont des poses de 12" au lieu de 10"... avec ce genre de tube et de monture cela ne change pas grand chose... Avec réducteur, barlow, la polyvalence d'un C11 est incomparable... JL0 point
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C'est même du 5 MILLIONS d'étoiles 😄 Bienvenue, en te souhaitant beaucoup de plaisir à la découverte des merveilles du ciel.0 point
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Salut, Encore une autre photo d'un autre objet que j'attendais impatiemment ... M16, et ses fameux piliers de la création. J'ai pu faire une observation toujours depuis Cayenne, en Guyane, samedi dans la nuit vers 3h du matin, au seestar, 30 minutes de poses, une légère retouche avec NERO DENOISER + Photoshop ( rapidedement ) PS : Je vais m'entrainer également sur SIRIL et surement sur GraXpert ( préparez-vous à une V2 ) Je vous partage également ces images, grand format et crop. Bon ciel à vous Version 2.00 avec l’aide d’un ami astro0 point
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Bonjour et bienvenue ! Tous les sites proposés sont bons, aucun souci à se faire, idem avec la Clef des Étoiles. Bonnes recherches0 point
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Après une trop longue pose de plusieurs mois (surcharge de boulot), l'arrivée des optiques m'a donné la motivation de m'y remettre. J'avais commandé chez Mirrosphère un secondaire de 87mm, j'en ai profité pour demander à Franck de repolir le primaire pour avoir la meilleure optique possible. Le principal élément restant est le barillet. Je souhaite conserver un élément crucial du barillet du T200, la rotule centrale, réalisée avec des écrous sphériques de grand diamètre (et oui j'aime bien les rotules 😄). Le principal intérêt est de bloquer complètement le mouvement latéral du primaire, ce que ne peuvent pas faire des vis de collimation toutes seules. Autre avantage, mais il s'agit de coquetterie plus qu'autre chose, la position et la hauteur du centre optique du miroir sont fixes, indépendamment du réglage de collimation. Avec mon miroir de 250mm et épaisseur 29mm, d'après PLOP, un six points fera parfaitement l'affaire : Une contrainte imposée par la rotule est que l'étage supérieur du barillet soit très compact, pour que le centre de courbure soit au bon endroit. J'en suis donc là dans le design : Les trois leviers pivoteront sur des cylindres en laiton collés dans des rainures sur l'étage supérieur du barillet, et sur chacun deux plots en POM encastrés assureront le contact avec le miroir. On voit également le logement prévu pour la rotule. Un ventilateur pourra se visser à l'arrière si nécessaire. Reste à dessiner les supports latéraux, j'ai déjà acheté des roulettes pour imprimante 3d, les écrous excentriques permettront de régler finement le jeu latéral indispensable pour tenir compte de la dilatation : Comme sur le T200 j'utiliserai un masque de chanfrein à la place de pattes de retenue. Affaire à suivre !0 point
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Concernant la conception du tube proprement dite, commençons par le tube. Comme pour le T200, j'ai choisi un tube carbone de chez Klaus Helmerichs (http://www.klaushelmi.de/en/ ). Cette fois un tube sandwich pour plus de rigidité. Pour me dispenser de l'usage de collier (gain de poids) et rigidifier au maximum la zone du porte-oculaire, point critique sur un newton, je lui ai demandé un tube avec un méplat. Après d'interminables péripéties postales, je l'ai enfin reçu : La rigidité est effectivement impressionnante. La queue d'aronde Losmandy sera directement vissée dessus (il ne faudra pas se louper concernant le centre de gravité). Pour le PO, comme sur le T200 j'ai adopté le standard M117 des RC GSO de 10 pouces, ce qui laisse un maximum de possibilités (de nombreuses options existent dans ce standard si je veux changer de crémaillère). La moitié d'une bague de tilt dans ce format trouvée dans les PA fera parfaitement l'affaire : Un élément que je voulais vraiment améliorer par rapport au T200 est l'araignée. Celle-ci n'est pas de mauvaise qualité, bien au contraire, mais souffre des même défauts que toutes les araignées conçues de manière standard : pas de blocage en rotation, et les différents réglages ne sont pas indépendants (hauteur, rotation, tilt). Après pas mal de cogitations, et avec l'aide précieuse de @zeubeu, voici le résultat : Une vue démontée pour bien comprendre : Le support de secondaire (en bois/carbone, fabriqué par Sud Dobson) est monté sur une rotule (alu/laiton) dont le centre de courbure se situe à la surface du miroir secondaire. La partie concave de la rotule est un cylindre coulissant dans le moyeu de l'araignée, qui se bloque grâce à 2 vis pointeau. Enfin, trois autres vis pointeau sont en appui sur un écrou borgne vissé au bout de la tige filetée centrale. Le réglage s'effectue de la manière suivante : d'abord réglage de la hauteur et de la rotation du secondaire en faisant coulisser le cylindre. Une fois le cylindre bloqué, l'orientation du secondaire se règle avec les 3 vis pointeau en appui sur l'écrou borgne, sans que les réglages précédents soient modifiés. La patte sur le côté, solidaire avec le cylindre, permet de bloquer la rotation du secondaire, via un aimant néodyme en contact avec la petite boule en acier collée sur le support du secondaire.0 point
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Salut très jolie photo, bien joué 👍 Vrai que les brutes ne laisse rien paraître 😶0 point
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Beau résultat avec de belles couleurs. C'est dommage que tu n'ais pas la corolle externe : https://www.webastro.net/forums/topic/242138-m97-m108/0 point
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Salut les astrams, Un petit point sur l'évolution de l'étoile ce printemps, avec les courbes AAVSO en IR (rose), R, V et B. Après une montée régulière en éclat sur mars-avril, il s'est installé assez brusquement un régime à la baisse début mai, avec une pente assez sévère, surtout visible en B. Jusqu'où cela descendra-t-il ? Le phénomène est encore plus visible lorsqu'on prend un peu de recul. Chacune des trois courbes suivantes s'étale sur deux ans, de mai à mai (2018-2020, 2020-2022 et 2022-2024). Lorsque l'on prend encore plus de recul (courbe ci-dessous = 2006-2024), ce qui saute au yeux tout d'abord, c'est le plateau de superluminosité qui a été observé entre 2016 et 2022, auquel a succédé une baisse notable, l'étoile ayant alors retrouvé son niveau antérieur. Le plus étonnant, malgré tout, c'est de voir à quel point la courbe semble s'agiter depuis que cette baisse a commencé, sur toute l'année 2023 et jusqu'à ce printemps. L'amplitude des variations a quasiment doublé sur les derniers cycles par rapport aux époques antérieures. On finira peut-être bien par observer l'étoile à l'état de nova ? En tout cas, je constate que la lecture des tripes d'urus n'est pas si aisée que cela. Avril est passé, sans explosion... C0 point
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Salut tout le monde. Du coup, quelques updates. Apres avoir lu tout vos conseils, j'allais m'appreter a acheter une monture mais pile poil au moment ou j'envoyait un message a Astroshop pour leurs demander la disponibilité d'une monture, un membre du forum m'a contacté pour me proposer une azimutale d'occasion capable de porter une grosse charge. Apres quelques echanges, j'ai acheté sa monture. Donc j'ai desormais une monture azimutale, elle vient d'arriver a la maison, monté rapidement et ca donne ca : Pour ceux qui seraient curieux de savoir ce que c'est car elle est plutot rare en France. C'est une Carton Altaz TA. C'est japonais et ca date de la fin des années 80 donc c'est vintage mais c'est solide!0 point
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Merci @polorider, c'est une lunette apo de 120mm a f/d 7.5 sans correcteur, reducteur ou autres. Je voulais tenter une galaxie et une nébuleuse, mais les nuages sont arrivés... Mais les premiers résultats avec ce filtre sont assez bluffants, j'ai hâte de le tester sur des cibles moins lumineuses pour voir si ils ne sont pas dégradées. Pour les possesseurs d'astrowl box, la mise à jour du logiciel intégrant cet algo, est en ligne sur le site http://www.astrowlbox.com0 point
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J'ai mis a profit la météo exécrable de ces derniers mois pour continuer à faire évoluer le programme interne de l'astrowl box en ajoutant la possibilité de faire des timelapse (très utile pour réaliser des séquences video de scène dynamique comme des activités solaires) et en développant un algorithme maison pour réduire la pollution lumineuse ou plus largement renforcer les objets faiblement lumineux. J'ai enfin pu tester cet algo hier soir entre deux trouées de nuage en banlieue parisienne (donc fortement soumis à la pollution lumineuse) et le résultat est vraiment prometteur. Je vous joins une photo de M13 sans activation de cet algo et avec activation, on ne perd pas les objets lumineux, mais le fond du ciel devient vraiment noir. La 3eme image utilise toujours ce filtre, mais également une déconvolution de Wiener. La 4ème image pousse l'exposition à 4 sec, contre 3 sur les 3 premières, tout en conservant le filtre anti pollution lumineuse Et enfin la dernière image montre le filtre activable dont la puissance peut être réglée. Je précise que tous ces filtres sont activables à souhait en live sur l'astrowl box et que les images ci-dessous sont exactement celles qui apparaissent sur l'écran de l'astrowl box, sans aucun autre traitement que ceux appliqués en direct.0 point
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Bonsoir, ce soir en rentrant du travail il est 20h10 et le soleil daigne enfin se montrer et ma fenetre d'observation n'est alors accessible qu'a la seule condition de déplacer des meubles... ...bref... visuellement je repère un décalage Doppler de plusieurs angstroms donc une activité intense et le détail de la chromosphère qui est en décalage est également extremement brillant par rapport au reste.... Je n'ai pu tirer que 2 images des quelques minutes de .SER . La "protubérance" est très grande en hauteur et en étendue ; je dois ouvrir la fente de 3mm de large environ!!! mais si j'ouvre encore davantage elle fini par se noyer dans le fond car déja la brume revient doucement m'enlever cette jolie vision.... Sur GONG bien sur comme je le constante souvent les émissions que je vois avec mon spectro coronographe n'apparaissent pas toujours (surtout si il y a un décalage Doppler...).. J'ai dut utiliser le 2400 tr/mm du fait de la diffusion du ciel et de la grande étendue en hauteur de la protubérance.. Peut être d'autres ont pu observer a cette heure ci et faire de meilleurs clichés... Chris0 point
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Ayant perdu ma photo finale il y a quelques moi, j'ai décidé de refaire un traitement sur cette partie du ciel que j'apprécie beaucoup. J'ai modifié juste un chouilla le dosage des différentes couleurs pour le vert et ça m'a donné beaucoup plus de bleu/vert sur la photo finale. 5h de poses FRA300 AM5 2600MC L-Extreme Siril et gimp MErci0 point
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Bonjour @MKPanpan, Au risque de perturber notre lycéen, je ne vais pas trop développer. Le modèle ACDM ne prend pas formellement en compte la matière noire. L'introduction de ce concept toujours hypothétique dans le modèle standard n'est qu'une supputation pour tenter de rendre compte des faits observés et des mesures réalisées. L'observation de plus en plus précise faite par les satellites des comportements gravitationnels des galaxies rentre mal dans le modèle standard, offrant par là une ouverture aux milliers de modèles alternatifs, parmi lesquels le principe des cordes ou mieux des supercordes rend compte des écarts entre l'observation et la prédiction du modèle standard. Malheureusement même les supercordes passent complètement à côté de nombreux autres phénomènes et faits prédits par le modèle standard et vérifiés par l'expérimentation. Le modèle standard ou ACDM est encore et pour longtemps je pense, le seul scientifiquement acceptable malgré ses défauts. La matière noire (ou encore matière sombre) n'a à ce jour aucune existence prouvée. C'est bien cela que notre lycéen doit prendre en compte pour ne pas s'exposer à de grosses difficultés lors de l'Oral. Voilà pourquoi j'ai attiré l'attention de @Erintox sur son parti pris reposant sur cette existence et en lui proposant une démarche semblable à celle de la communauté scientifique sur ce sujet. Ney0 point
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Bonjour @Erintox, Ce sont bien des personnes comme vous qui me donnent et confirment confiance en l'avenir. Le tapage médiatique nous donne à voir tant de "mauvaises surprises" qu'on en finit par croire que c'est la norme. Félicitations à vous d'avoir choisi un sujet très très ambitieux et très complexe. Aussi pour bien "border" votre travail, je ne saurais trop vous conseiller de bien cadrer dès l'introduction la position scientifique de la matière noire. Ne perdez pas de vue qu'à cet instant et compte tenu de nos connaissances validées par les pairs de la discipline, la matière noire n'est qu'une supputation théorique sans aucune vérité expérimentale démontrée. Aussi, si votre sujet (intention ?) est de démontrer son existence, je ne vois que deux issues à votre démarche : 1) Une note désolante car vous prenez pour établi un fait scientifique non démontré, 2) Le prix Nobel de Physique. Volontairement je force le trait pour vous alerter. Pensez à peut-être modifier votre perspective. Reprenez à votre compte le débat fécond et actif de la masse de l'Univers qui anime la communauté scientifique. 1) Partez du modèle standard actuel que pratiquement plus aucun scientifique ne remet fondamentalement en cause, tant les preuves d'observation sont établies, mesurées et validées . 2) Montrez dans un deuxième temps que malgré la performance de ce modèle, il demeure des observations "qui ne collent pas" 3) Parmi les thèses possibles pour expliquer cet écart se trouve le concept de matière noire. Je pense qu'avec ces précautions vous vous prémunissez contre les critiques inévitables de votre démarche comme vous nous la présentez. Je vous souhaite belle réussite dans cet exercice. Ney0 point
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