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Salut, toute fraiche de cette nuit (j'ai visé entre les passages nuageux) la NP PK47+42.1 ou Abell 39 dans Hercule au foyer du C14 à F11. Elle est pas très brillante à Mag13.7, mais c'est une jolie bulle. J'ai pu totaliser 40 poses de 240Sec. Voici une brute: au début de la nuit, le seeing était pas top, mais tout est rentré dans l'ordre vers minuit avec un guidage de 0.4". Je suis assez satisfait du rendu général mais je pense que je pourrais faire mieux sur le FDC. @180Vision c'est toi le spécialiste de ACDNR non? @sebseacteam tu aurais une méthode? c'est pas flagrant mais j'(aimerais bien arranger ça. la full: et la version annotée: vos commentaires sont les bienvenus a+ Serge6 points
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Bonjour à toutes et à tous, D'habitude j'utilise plutôt le forum d'en face pour discuter solaire (il est plus actif sur ce sujet, sans jeu de mots ;)), mais les images que j'ai faites lundi me semblent suffisamment intéressantes pour vous les proposer ici aussi. Je passerai un peu plus de temps à expliquer ce qu'on observe et les détails techniques, puisqu'il me semble que le Sol'Ex est moins connu ici. Ces images ont donc été capturées avec un Sol'Ex, l'instrument créé par Christian Buil, et traitées avec mon logiciel maison JSol'Ex. Le Sol'Ex est un instrument assez incroyable et j'espère que ce post en sera le témoin : il permet de capturer des phénomènes qu'aucun autre appareil ne permet de capturer. En particulier, son utilisation de la spectroscopie permet de mesurer des phénomènes brutaux et de reconstituer des images en plongeant dans l'atmosphère. Il ne permettra pas forcément de faire des zooms, mais on obtient des données assez fascinantes. De quoi parle-t-on ? Ce lundi 3 juin, je me suis lancé le défi de faire un timelapse du soleil, au Sol'Ex. C'est un travail assez fastidieux, puisque comme vous le savez peut-être, le Sol'Ex ne permet pas d'obtenir une image directement, il faut, pour chaque image, capturer une vidéo (on appelle ça un scan) et traiter cette vidéo pour obtenir une image. C'est là que les logiciels interviennent. Le logiciel officiel est fait par Valérie Desnoux et Christian Buil, il s'appelle INTI, et j'ai pour ma part écrit mon propre logiciel, JSol'Ex. Ce logiciel dispose d'un mode batch, mais aussi de scripting et autres détections automatiques qui rendent l'opération plus simple. J'ai donc capturé pas moins de 262 fichiers SER, environ 1 par minute, entre 8h et 16h UTC. Il y a des écarts (passages nuageux ou retournement au méridien), mais au total, cela représente 108 Go de données à traiter ! Pour capturer ces scans, j'ai utilisé SharpCap, avec un script de capture pour piloter la monture, ce qui a demandé un minimum de surveillance, l'essentiel étant fait de manière automatique. Les captures ont été faites avec ma lunette TS-Optics Photoline de 80mm, équipée d'un réducteur de focale 0.79 et diaphragmée à 55 mm (nécessaire pour conserver un rapport F/D proche de 6, optimal pour le Sol'Ex). Avant de commencer la série, j'ai réalisé une dizaine de scans d'affilée pour obtenir une seule image, stackée, dont voici le résultat :: Le timelapse Nous arrivons donc au résultat de cette journée, un timelapse qui montre beaucoup de choses. En particulier, 2 éruptions de classe M, l'une entre 9h30 et 12h39 UTC dans AR3697 (la grande région active au sud) et l'autre, spectaculaire, dans AR3695 au Nord-Ouest (en haut à droite) qui commence à 14h UTC. Malheureusement pour cette dernière, le principe de Murphy veut que les nuages se soient invités pile à ce moment là, ce qui donne ces images plus sombres dans l'animation. Le traitement est réalisé avec un script, optimisé pour la visibilité des flares et des protubérances. Les différences de luminosité sont essentiellement liées aux passages luminieux et volontairement non corrigées pour bien voir les éruptions et plasmas : Il est possible de zoomer sur l'éruption la plus spectaculaire de la journée : L'effet Doppler en action L'intérêt de Sol'Ex, c'est qu'il permet simultanément de capturer plusieurs choses. Ainsi, dans une vidéo, on capture une partie du spectre solaire, ici autour de la raie H-alpha. Les images H-alpha sont faites en prenant les pixels qui se trouvent au centre de la raie. Ainsi, dans l'image ci-dessous, ce que l'on voit est une capture d'une des images du fichier SER. En haut, nous avons notre raie Ha, bien sombre au centre. Le trait qui la traverse est la détection du centre de la raie, qui sert à reconstituer les images. Néanmoins, on constate que la raie n'est pas uniforme : elle est déformée, décalée vers le haut ou vers le bas. C'est l'effet Doppler, et on capture ici des décalages vers le rouge (vers le bas) ou vers le bleu (vers le haut). Le trait en bas correspond à un décalage "intéressant" relevé par le logiciel, qui permet de calculer des vitesses (nous y reviendrons) : Les bandes plus sombres visibles à gauche de l'image dans le spectre correspondent à des taches solaires. Ce qui est vraiment intéressant, c'est que grâce à ces images, on peut reconstituer une "image Doppler" du soleil, en prenant non plus le centre de la raie, mais en se décalant de quelques pixels par rapport au centre. On reconstitue alors une image en mettant dans le canal bleu l'image décalée de 3 pixels vers le haut, dans le rouge l'image décalée de 3 pixels vers le bas, et dans le vert la moyenne des 2 (cette procédure est décrite sur le site de Christian). Là où la génération de ces images Doppler est chose commune chez les Sol'Ex'istes, je ne pense cependant pas que quiconque l'ait jamais utilisé pour en faire un timelapse. Voici donc ce que j'ai obtenu : Le résultat est assez spectaculaire ! En particulier, sur la 2ème éruption, on voit bien des éjectas bleus, qui se déplacent donc vers nous, et des rouges, qui s'éloignent ! Nous pouvons cependant faire d'autres belles animations. Ainsi, en utilisant un "coronographe virtuel", il est possible de bien isoler les protubérances. C'est ce que l'on voit dans l'animation suivante, qui montre donc ces images Doppler, mais avec le disque solaire masqué : Afin que l'on se rende mieux compte des mouvements de masse, voici deux zooms sur des régions intéressantes : De la science ! Le Sol'Ex n'est pas qu'un simple instrument d'observation. Il permet de faire "de la science" simplement chez soi. Ainsi, puisque nous disposons du spectre et que nous pouvons calculer des décalages Doppler, j'ai récemment ajouté à JSol'Ex la capacité à détecter automatiquement des "excès de vitesse" sur le disque solaire. De quoi parle-t-on ? Sur l'image du spectre ci-dessus, on constate donc que la raie Ha est "étirée" vers le haut et vers le bas. En mesurant la distance entre un pic et le centre de la raie, on calcule un "décalage en pixels" qui peut être converti en vitesse. Il est ainsi possible, pour chaque image de la série, de calculer les plus gros décalages de pixels et représenter celà graphiquement sur le disque. C'est ce que l'on voit ici, sur une capture prise à 14h27 UTC : On y note une pointe à 234 km/s ! Que voit-on dans le spectre à l'endroit qui correspond à ce pic ? Voici la réponse : C'est intéressant ! Cette fois-ci on ne constate plus une raie sombre, mais un flash lumineux. Il s'agit d'un flare, au lieu d'être en absorption, la raie Ha passe ici en émission avec du plasma visible, ce que l'on retrouve dans les animations avec ces régions blanches qui semblent se propager le long de filaments. Plongée dans l'atmosphère Attention, ici on part dans du plus technique, et je ne suis pas certain moi-même de tout comprendre aux phénomènes. Les animations que vous allez voir ne sont plus dans le temps, mais dans l'espace ! C'est contre-intuitif, votre cerveau va vous dire le contraire, mais ce que l'on voit, c'est bien une animation qui se passe à un instant t. Au lieu de se promener dans le temps, on se promène dans différentes couches de l'atmosphère. Il s'agit en fait d'animations faites là où les excès de vitesse sont détectés, en prenant un décalage de pixels correspondant aux décalages détectés. Ainsi, si un décalage est constaté entre -15 (vers le bleu) et +8 (vers le rouge), alors on réalise une animation en générant une image pour chaque décalage, ce qui nous donne ceci pour la région où l'excès à 234km/s a été mesuré : On constate bien le flash, visible au milieu de l'animation, mais il se passe des choses autour, avec des régions sombres qui apparaissent et disparaissent. Il est plus intéressant, pour bien comprendre le phénomène, de se déplacer sur la deuxième éruption, qui a eu lieu plus près du limbe. En effet, la première étant face à nous, il est difficile de percevoir le relief. En revanche, avec une éruption sur le bord solaire, la ligne de vue change et on perçoit des choses très intéressantes : Rappelez-vous qu'il s'agit d'un instantané. Donc, le filament noir que l'on voit se déplacer ne correspond pas à quelque chose qui bouge, mais à sa "position" dans l'espace, dans différentes couches de l'atmosphère. Lorsqu'on voit un flash lumineux (il y en a 2 dans cette vidéo), il s'agit d'un flash qui a lieu à une hauteur particulière dans l'atmosphère. La trace noire correspond donc à un éjecta "vu en relief" et l'effet Doppler nous a permis de mesurer la vitesse de cette éjection massive de matière : plus de 200 km/s ! Cette dernière animation montre la même éjection à un instant différent, mais très proche, qui montre que la masse éjectée était bien plus importante : Au final, vous venez de "voir" l'éjection mentionnée dans le GIF plus haut, mais sur une seule image, en calculant la vitesse de l'éjection de matière. En conclusion En conclusion, c'était une bien belle journée d'observation, même si elle a été gâchée en fin de journée par l'apparition des nuages. Le Sol'Ex est un instrument pas cher, simple à utiliser, qui permet de faire des observations et des mesures de qualité scientifique. Avec un peu d'imagination, on peut réaliser des images assez folles, avec des précisions de l'ordre de 0.2 Angströms, ce qui est assez fou. Alors, certes il y a des inconvénients et ça nécessite un peu d'apprentissage, mais en un an d'exploitation, ma connaissance des phénomènes solaires s'est incroyablement enrichie, et ça, c'est grâce à Christian Buil et Valérie Desnoux, merci à eux !6 points
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Hello, L'été approche à grand pas, les nuits deviennent les plus courtes de l'année.... et c'est à cette période que l'on peut faire du ciel profond.... un comble Direction le Dragon, vers la petite galaxie du Fuseau, alias M102. M102 (NGC 5866), aussi appelé galaxie du Fuseau, est une galaxie lenticulaire relativement rapprochée, vue par la tranche et située dans la constellation du Dragon. Sa vitesse par rapport au fond diffus cosmologique est de 825 ± 7 km/s, ce qui correspond à une distance de Hubble de 12,2 ± 0,9 Mpc (∼39,8 millions d'al). Elle a été découverte par l'astronome français Pierre Méchain en 1781. NGC 5866 (M102) a été utilisée par Gérard de Vaucouleurs comme une galaxie de type morphologique S0+ sp dans son atlas des galaxies. M102 renferme des régions d'hydrogène ionisé et c'est une galaxie LINER, c'est-à-dire une galaxie dont le noyau présente un spectre d'émission caractérisé par de larges raies d'atomes faiblement ionisés. C'est également une galaxie active de type Seyfert. La ligne de poussière de M102: L'une des plus remarquables caractéristiques de M102 est son disque de poussière que l'on voit presque exactement par la tranche. Cette bande de poussière est inhabituelle pour une galaxie lenticulaire, car dans ces galaxies, elle se trouve habituellement près du noyau et elle suit le profil lumineux de leur renflement. Le disque de poussière de M102 pourrait contenir une structure en forme d'anneau, mais la structure interne est difficile à déterminer étant donné l'orientation latérale de cette galaxie. Les infos: Celestron C8 au foyer @ 1885mm Player One Artemis-c imx294 + filtre ircut Player One anti-halo Monture HEQ5 kit courroie Rowan Autoguidage via lunette guide 60/270, Asi290mm / PHD2 Map auto avec EAF Acquisition NINA 465 x 30s Gain 120 capteur -10°C Traitement Siril, Pixinsight. une brute de 30s:4 points
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Salut tous, 8 juin 2004 Vingt ans déjà ! A l'occasion de cet anniversaire, petit retour en arrière sur un phénomène astronomique rarissime, d'ampleur considérable, tant au niveau de l'impact qu'il a eu sur l'évolution de notre science, que relativement à sa popularité au cours des derniers siècles, non seulement auprès des professionnels de l'astronomie et des amateurs concernés, mais de la population en général. Les livres, films et BDs consacrés au sujet sont encore nombreux, et on a été jusqu'à jouer une opérette en son honneur, en 1874 à Paris, pendant toute une saison. Je vous propose de revivre cette aventure avec, dans un premier temps, un volet historique, celui des aventures des astronomes français partis à la conquête de Vénus autour du monde en 1761. Faut-il présenter encore les célébrissimes Le Gentil de la Galaisière, Pingré et Chappe d'Auteroche ? A la suite de quoi, nous pourrons faire une grande place aux souvenirs de ceux qui eu la chance d'observer le phénomène en 2004 ... Récits, images, vidéos ... Tout est permis 😉 A vous de jouer ! *** 6 JUIN 1761 LA FLEUR DE LYS, A LA POURSUITE DE VÉNUS ... Où l'on envisage l'incommensurable grandeur de l'univers, en mesurant la seule parallaxe de Vénus, à l'occasion du rare passage de la planète devant le Soleil. (Textes et illustrations initialement parus dans : Les Passages de Vénus, Éditions Vuibert, 2004.) Il faut se projeter, pour un temps, à la fin du XVIIIième siècle. L'on sortait d'une période d'obscurantisme pendant laquelle il avait été difficile aux hommes de science et de bonne volonté de faire valoir jusqu'à la plus simple logique, en tant que vérité scientifique. Des astronomes avaient été condamnés, et parfois même torturés, suppliciés, immolés, pour avoir osé énoncer la pluralité possible des Mondes. Pour avoir signifié que la Terre n'était pas au centre de l'univers, que le Soleil n'était qu'une étoile parmi une infinité d'autres, que la Lune et les planètes n'étaient pas des astres parfaits, mais des astres pourvus de cratères ou de taches. La distance moyenne de la Lune était connue depuis l'Antiquité avec une précision assez confondante, eu égard aux moyens dérisoires mis en œuvre pour y parvenir : un bâton planté dans le sol pour tout instrument de mesure. L'éloignement du Soleil à la Terre, toutefois, résistait. Était-il de l'ordre de quelques distances Terre-Lune, comme le soutenaient certains ? Ou se comptait-il plutôt en millions de lieues, comme le pensaient d'autres ? On manquait de points de repères. Sur Terre, le voyageur évalue assez facilement les distances du simple coup d'oeil. La parallaxe, vous savez ? Cette géométrie de base dont tout le monde applique les principes, en chaque instants de son existence, pour se mouvoir dans l'espace, ou se saisir d'un objet disposé à bout de bras sur une étagère, sans même en avoir conscience. Mais appliquée aux distances pratiquement infinies du système solaire … la parallaxe … une gageure. Mesurer la parallaxe de planète Vénus, eut permis de mesurer en une seule fois, et la distance du Soleil à la Terre, et la distance rapportée au Soleil de toutes les planètes du système solaire, à raison des lois de Kepler, puis de dimensionner peut-être, avec juste une petite dose d'audace supplémentaire – qui sait ? -, une fois pour toutes, la distance des étoiles. Le Graal de l'astronome. En ce temps-là, Paris était à la campagne. L'électricité et les becs de gaz n'existaient que dans les rêves les plus fous de quelques savants physiciens illuminés. La nuit parisienne était noire comme l'intérieur d'un four, le ciel était sombre et cristallin, et les étoiles scintillantes. Comètes, nébulosités et faibles amas d'étoiles se laissaient découvrir et observer sans vergogne ; en un mot comme en cent, on étudiait le ciel profond et l'on faisait de l'astronomie de pointe depuis le centre même de la capitale. Les observatoires et les astronomes parisiens rayonnaient dans l'Europe entière, tandis que les Académies et les sociétés savantes françaises étaient enviées et copiées un peu partout. PROLOGUE - LA MAPPEMONDE DE DELISLE En 1760, tandis que Charles Messier, disciple prometteur, accumulait les travaux d'importance dans le ciel de Paris depuis l'Hotel de Cluny, le doyen Delisle (1688-1768) portait allégrement ses soixante-douze étés, goûtant sur le tard à un bien délicieux regain de notoriété. Parvenu en astronomie avec le siècle débutant, fils de l'historien et géographe Claude Delisle et frère de Guillaume, Premier Géographe du Roi, Joseph Nicolas Delisle, l'astronome, avait été admis à l'Académie des Sciences en 1716 et avait connu son heure de gloire en 1725, lorsque le Tsar de toutes les Russies, Pierre le Grand, alors en visite à Paris, lui avait fait l'honneur de lui proposer de s'expatrier un moment sur les bords de la Neva, afin d'y fonder un observatoire et une école d'astronomie à Saint Petersburg. Parti pour quelques années seulement, Delisle apprécia tant l'hospitalité russe qu'il y demeura durant vingt-deux ans, accomplissant ce pour quoi il avait été engagé, et poussant la délicatesse jusqu'à prendre en charge la responsabilité d'un ambitieux projet de cartographie et de reconnaissance de l'incommensurable territoire impérial. L'Atlas russicus, ouvrage collectif rédigé notamment avec l'aide du Suisse Euler et du Danois Bering, parut en 1745 ; après quoi Delisle jugea opportun de rentrer en France. De retour en 1747, le grand géographe de toutes les Russies fut, dans le sillage d'un Gassendi, nommé professeur de mathématiques au Collège de France ; on lui donna également le titre d'Astronome de la Marine et la charge d'un tout nouvel observatoire parisien, l'Observatoire de la Marine, sis en l'Hotel de Cluny. Le retour présumé de la comète étudiée par Halley l'occupa bien un temps, en 1758-59, mais ce fut en vain qu'il essaya d'en calculer la position dans le ciel ; l'astre fantomatique ne voulut pas se montrer, demeurant invisible dans l'oculaire de Messier, l'assistant bon à tout et à rien. Pire, la comète se laissa découvrir dans l'oculaire d'un autre quelque part en Prusse. En 1724, Delisle avait effectué un court voyage en Angleterre, au cours duquel il avait rencontré le grand astronome anglais. La réputation de Halley avait bien évidemment traversé le Pas de Calais et sa requête de 1716 avait été agréablement entendue de ce coté ci de la Manche : il y aurait des académiciens pour observer le passage de Vénus en 1761, si tant est que l'on eût la patience d'attendre ce lointain futur. Le Français n'était pas complètement en accord avec l'opinion de l'Anglais, pourtant celui-ci fut si favorablement impressionné par Delisle qu'il lui confia une copie manuscrite de ses travaux et tables non encore parus. En particulier, Delisle pensait possible la détermination de la parallaxe solaire grâce à l'observations de l'un ou de l'autre des fréquents passages de Mercure devant le Soleil. Affirmation qu'il dût réfuter onze ans après la disparition de Halley, à la suite de l'observation du passage quasi central de 1753, qui ne permit pas de déterminer la grandeur espérée, malgré des observations nombreuses et soignées, préparées de longue date. Infatigable calculateur, Delisle s'était remis au travail en dépit de l'échec cuisant de la comète. Armé des tables de Halley, son objectif fut alors de revoir entièrement les circonstances du passage de 1761. Car, bien que l'Anglais ait pressenti un mouvement de la ligne des noeuds de l'orbite vénusienne, Halley n'en avait pas tenu compte et avait entièrement basé ses hypothèses sur l'absence d'un tel mouvement ; or mouvement il y avait. La différence ne portait que sur de petits angles, à parler vrai, à l'échelle du système solaire, mais pour un observateur terrien, les circonstances du phénomène de 1761 seraient sensiblement différentes de celles décrites par l'Anglais. Et il convenait de préciser à quel point. En tout premier lieu, le passage de Vénus ne serait pas aussi central que celui calculé par Halley, la planète passant quelques 9' 30" au sud du centre du disque solaire, au lieu des 4' d'écart prévues par l'astronome ; la durée du passage s'en trouverait d'autant raccourcie, n'excédant pas 6h 35m au lieu des 8 heures calculées précédemment. Le premier contact aurait lieu sensiblement à l'horaire prévu, tandis que la fin du transit aurait lieu vers 8h 35m (1), et non aux environs de 9h 50m. Le milieu du passage serait visible au méridien, non depuis la baie du Bengale, mais plutôt depuis Sumatra ou le Royaume de Siam. En Ecosse et aux îles Shetland, le premier contact demeurerait invisible, le Soleil n'étant pas encore levé ; enfin, à Londres, le troisième contact se produirait à 8h 16m et non pas à 9h 37m ... Il fallait donc réviser la position des sites d'observation critiques avant de penser à disperser des astronomes aux quatre vents. Delisle traça donc une grande carte donnant l'ensemble des circonstances du passage de 1761 pour le monde entier, carte qu'il accompagna d'un mémoire sur l'observation du phénomène. Ces travaux furent présentés devant l'Académie des Sciences au printemps 1760, ce qui lança officiellement le début de la prestigieuse “ course à Vénus ”. Un point essentiel des réflexions de Delisle depuis des années, portait sur les données chiffrées que chacun des observateurs du phénomène devrait s'attacher à recueillir afin que la parallaxe du Soleil puisse être calculée. La méthode préconisée par Edmund Halley consistait à observer entièrement le transit depuis chacune des stations choisies et à déterminer à une ou deux secondes de temps près les instants des deuxièmes et troisièmes contacts ; la connaissance de la position géographique de l'observateur importait relativement peu, une précision commune étant suffisante, pour peu que la durée du transit pût être connue avec une bonne précision. Partant d'un raisonnement similaire, Delisle estima en fin de compte qu’il n'était pas utile d'observer le début et la fin du passage, mais qu'il serait nécessaire, judicieux et suffisant, de déterminer dans l'absolu l'instant de l'un ou de l'autre des contacts internes, pour peu que la position géographique de l'observateur fut très exactement connue. En effet, la durée du transit, ou ce qui revenait pratiquement au même, la longueur d'une corde tracée par la planète sur la surface du Soleil, ne dépendait que du lieu d'observation : que l'observateur occupât une position plus ou moins septentrionale sur Terre, et la durée du passage de Vénus raccourcissait ou s'allongeait en conséquence, la corde se déplaçant proportionnellement vers le sud ou vers le nord, relativement au centre du disque solaire, par simple effet de perspective - ou de parallaxe. Et Delisle de faire remarquer, fort habilement, que dans ces conditions, seule la différence de temps entre les instants des premiers ou des derniers contacts observés depuis deux lieux d'observation quelconques mais connus précisément caractérisait deux cordes vénusiennes différentes. Si la méthode de Halley était plus simple à mettre en oeuvre, elle supposait que chaque observateur fût stationné en un point de la surface terrestre où le passage de Vénus pût être observé entièrement dans de bonnes conditions, c'est à dire avec le Soleil suffisamment haut au dessus de l'horizon et avec un ciel également bleu d'un bout à l'autre du phénomène. A l'inverse, la méthode de Delisle était plus élégante sur le papier, mais elle requérait une précision extrême dans le relevé de la position géographique de l'observatoire et en particulier de la toujours délicate mesure de la longitude ; toutefois l'observateur pouvait mettre ses instruments en station dans n'importe quelle pâturage d'où il ne verrait que le début ou la fin du passage ou, ce qui revenait au même, il pouvait se permettre de rater l'observation de l'un des précieux contacts internes, au cas où le ciel ne lui serait pas clément, en un lieu où le passage serait vu en entier. Les conditions d'observation étant moins draconiennes qu'avec la méthode de Halley, les adeptes de Delisle avaient davantage de facilités pour trouver un site d'observation convenable à la surface du globe. La querelle entre les tenants de la première méthode et les partisans de la seconde fit couler de considérables quantités d'encre et dura près de 150 ans, querelle de clocher qui ne s'éteignit qu'à la fin du dix-neuvième siècle, après que le transit de 1882 eût été observé et commenté, et que la fièvre des passages de Vénus fût retombée. Il fut dit que certains des quatre passages observés se prêtaient davantage à l'une plutôt qu'à l'autre des deux méthodes ... Mais que n'avait-on pas dit à propos de ces passages, sinon tout et le contraire de tout ? En fin de compte, que l'on eût ajouté crédit à la méthode de Halley ou que l'on n'eût juré que par celle de Delisle, cela eut bien peu de répercutions sur la détermination de la parallaxe solaire, car des effets autrement plus inattendus et subtils vinrent tempérer les ardeurs des théoriciens. A l'aube du premier passage de Vénus depuis Horrocks (qui prédit et observa seul le passage de 1639), les deux méthodes avaient des avantages et, en hommes de sciences avertis et scrupuleux, la totalité des observateurs s'attachèrent à mesurer convenablement instants des contacts et positions géographiques, afin de satisfaire à toutes les exigences que les événements dicteraient. L'AFFAIRE DU SATELLITE DE VENUS Delisle, entre-temps promu, dans les faits, grand coordonnateur du passage de 1761, avait envoyé sa mappemonde et ses recommandations à pratiquement tout ce que la France et l'Europe comptaient de sociétés astronomiques et de savants susceptibles de faire connaître le phénomène ou de l'observer. De l'Académie des Sciences à l'Observatoire de Paris, de la Hollande à l'Italie, de l'Angleterre à la Russie, plus personne désormais ne pouvait feindre d'ignorer que le lendemain du 6 juin 1761 débuterait une ère nouvelle, une ère où l'obscurité et l'ignorance n'auraient plus cours, une ère fabuleuse où l'on connaîtrait la distance du Soleil et des planètes, connaissance ultime susceptible de faire chavirer tout humaniste digne de ce nom. Le siècle des Lumières, enfin serait éclairé ! Que de phénomènes insoupçonnés et incroyables ne découvrirait-on pas à l'issue des observations ? Car déterminer la parallaxe solaire ne suffisait pas ; l'on prendrait tout ce qu'il y avait à prendre et à apprendre, à voir et à apercevoir, d'un si rare phénomène. L'observation des transits de Mercure avait montré la voie. Le 20 mai 1761, à peine plus de deux semaines avant le passage de Vénus, M. Baudouin, Conseiller du grand Conseil, vint à l'Académie Royale des Sciences lire son Mémoire sur la découverte du satellite de Vénus & sur les nouvelles observations qui viennent d'être faites à ce sujet (2) et exposer à une assistance certainement incrédule les travaux stupéfiants récemment effectués par lui-même et par M. Montagnex de Limoges. Près d'un siècle auparavant, le 25 janvier 1672, observant Vénus à la lunette de 34 pieds, Jean Dominique Cassini (1625-1712), alors directeur de l'Observatoire de Paris, avait aperçu pendant un quart d'heure, tout à côté de la planète et juste avant l'arrivée du jour, une lumière informe qui semblait imiter la phase de Vénus et dont le diamètre apparent était égal à un quart de celui de la planète. Pareille observation fut renouvelée en 1686. Un demi-siècle après, le 3 novembre 1740, M. Short, astronome anglais de bonne réputation, avait fait une observation à peu près similaire à l'aide d'un télescope à réflexion de 16.5 pouces de focale. Avec un grossissement égal à 50 ou 60x, l'astronome avait aperçu une petite étoile fort proche de Vénus, plus précisément éloignée de 10' 20". Avec un grossissement à peu près égal à 200x, M. Short avait alors reconnu que l’astre montrait une phase identique à celle de Vénus. L'observation dura une heure environ, puis "la lumière du jour ou du crépuscule le lui ravit entièrement" (3). Que l'objet aperçu fut une étoile ou un simple reflet dans l'instrument était le plus probable, car le satellite de Vénus s'était jusqu'alorsS montré pour le moins timide, échappant à la vigilance acérée et aux observations pointues de générations d'astronomes talentueux. Mais c'était à voir ... "Depuis l'année 1686, où M. Cassini crut apercevoir un satellite près de Vénus, tous les astronomes l'ont cherché avec le plus grand soin ; mais excepté M. Short qui le vit en 1740 une seule fois, nous ne voyons que des soupçons & des efforts inutiles ; peu s'en faut même qu'on n'ait révoqué en doute ce que M. Cassini & M. Short en avoient dit.[...] Un astronome plus heureux, quoi qu'au fond de la province, vient de trouver ce que l'on avoit cherché si longtemps dans les observatoires les plus célèbres. Il a fait en quatre jours de temps trois observations du satellite de Vénus qui me suffiront pour déterminer sa révolution, sa distance & ses noeuds." Ce 3 mai 1761 donc, M. Montagne observait Vénus depuis sa belle campagne, loin des remous de la capitale des sciences, à l'aide d'un grossissement égal à 40 ou 50x ; observation de routine. "Cependant quelle fut sa surprise lorsque le 3 mai à 9 h 1/2 du soir, il aperçut avec une lunette de 9 pieds à 20' de distance de Vénus un petit croissant faible & situé de la même manière que celui de Vénus, son diamètre ayant le 1/4 de celui de la planète principale [...] La ligne menée de Vénus à ce satellite, faisoit au dessus de Vénus, avec sa verticale un angle d'environ 20° vers le midi. Cette première observation répétée plusieurs fois, laissoit encore M. Montagne dans le doute si ce n'était point une petite étoile." (4) Le 4 mai, l'observation put être confirmée ; le présumé satellite se trouvait alors à 30" ou 1' de Vénus. Le lendemain, le temps était trop brumeux pour qu'aucune observation put être menée à bien, cependant, le 7 mai, le satellite put être observé et confirmé à nouveau, quoi que faible et dans une autre situation. Fort heureusement, les observations de M. Montagne étaient suffisantes pour que l'orbite du satellite pût être calculée, tâche à laquelle le très rusé M. Baudouin s'était attelé. "Le satellite de Vénus n'est donc plus une chose équivoque ; je l'ai cherché à la vérité inutilement le 17 de ce mois, mais la lumière du crépuscule & celle de la Lune étoient plus que suffisantes pour m'empêcher de le voir. Le même inconvénient subsistera jusqu'à la fin de juillet prochain, temps auquel nous devons espérer de le retrouver, ou du moins redoubler encore nos efforts ; il pourra cependant se faire qu'on ne puisse de longtemps l'apercevoir, par des circonstances dont nous ignorons totalement la cause ; mais quand cela arriveroit ; il n'en sera pas moins constant qu'il existe, & nous aurons toujours l'espérance de l'observer, du moins dans le temps où il est visible & où l'on tombera nécessairement en y revenant plusieurs fois. C'est toujours beaucoup de savoir que ce satellite existe ; que son orbite est perpendiculaire à l'écliptique & la coupe au vingt deuxième degré de la Vierge ; qu'il tourne du nord au sud en 9 jours & 7 heures, & qu'il est éloigné de Vénus autant que la Lune l'est de la Terre, c'est à dire de 60 rayons ou 90 mille lieues." Que l'existence du satellite de Vénus ait pu être certifiée aussi rapidement et dans des circonstances aussi délicates était une chose admirable qui tombait fort à propos à quelques jours de la conjonction inférieure de Vénus. Comme ne manquait pas de le faire remarquer M. Baudouin, il faudrait peut-être du temps avant que le temps n'autorise à nouveau pareille observation, à moins que. "Monsieur Baudouin a su, d'une manière très astronomique & très savante, tirer parti du peu d'observations qu'on lui avoit fourni [...] et il annonce aux astronomes le passage du satellite sur le Soleil en même temps que Vénus le 6 juin 1761 quoique avec les restrictions convenant à un si petit nombre d'observations." L'avenir dirait bientôt si les travaux de M. Baudouin susciteraient à jamais une curiosité tendre et respectueuse, bien qu'un rien amusée, ou si le savant rejoindrait le panthéon des astronomes inoubliables. A L'ASSAUT DE PONDICHERY Suivant les recommandations de Delisles, l'Académie des Sciences avait su très tôt tirer parti de la situation et obtenir les crédits nécessaires à l'envoi d'astronomes au bout du monde. Quatre expéditions au long cours avaient été financées officiellement et nombre d'observateurs moins ambitieux étaient soutenus, au moins moralement, dans leurs courtes pérégrinations européennes et privées. Pondichéry dans le golfe du Bengale, l'île de Rodrigue dans l'Océan Indien et la cité de Tobolsk en Sibérie centrale étaient les destinations les plus prestigieuses de trois voyageurs assurément téméraires (5). Vienne en Autriche serait celle, aisée, de César François Cassini de Thury (1714-1784), troisième du nom, ci devant en charge de l'Observatoire de Paris à l’époque. L'ère n'était pas vraiment à l'aventure maritime ; outre les risques de naufrages et d'attaques de corsaires, ou de pirates, ceux qui partiraient dans les mers du sud devraient éviter des maladies aux noms plus poétiques les uns que les autres : fièvres et flux, scorbut, dysenterie, peste, choléra et typhus, ennui et cafard, mal du Pays ... Le tout sous le regard bienveillant du dieu Mars qui prélèverait peut-être sa moisson de vies humaines. Car il y avait la guerre aux colonies, la terrible guerre de Sept Ans, guerre mondiale avant la lettre, qui dressait une moitié de l'Europe contre l'autre. Certes il y avait eu des accords entre Anglais et Français pour favoriser les déplacements et les travaux des astronomes, et des laissez-passer officiels, promesses d'observations garanties, avaient même circulé entre les différents protagonistes de l'affaire. Mais chacun se défiait de l'autre ; en mer les conversations avaient toujours été à l'avantage de ceux qui avaient les canons qui portaient le plus loin. On lisait les laissez-passer seulement après avoir entendu parler la poudre. Guillaume Joseph Hyacinthe Jean-baptiste Le Gentil de la Galaisière (1725-1792) se faisait plus communément appeler Guillaume Le gentil, sans pour autant que sa fierté de jeune nobliau en prît ombrage. Né en plein coeur du Cotentin dans la bonne ville de Coutance, rien ne destinait ce jeune homme taciturne aux frasques nocturnes des observatoires parisiens. Ayant ambitionné de revêtir la soutane, il ne fut distrait de ce sacerdotal destin que grâce à l'habileté oratoire d'un Delisle, dont le jeune homme suivait les lectures astronomiques au Collège de France. Astronome dans l'âme, Le Gentil fut rapidement engagé comme assistant du Cassini de l'époque : Jacques (1677-1756), deuxième du nom, directeur de l'Observatoire de Paris à cette époque-là (directeurs de l'Observatoire de Paris, les Cassini le furent de père en fils pendant quatre générations) ; il fut ensuite élu à l'Académie des Sciences en 1753, à l'âge de 28 ans. Véritable observateur et découvreur d'étoiles, le ciel lui est redevable de quelques contributions fameuses parmi lesquelles la découverte de la petite galaxie que Messier catalogua ultérieurement sous le matricule M32, satellite de la soeur jumelle de la Voie Lactée, la galaxie d'Andromède. Les amas d'étoiles de la nébuleuse de la Lagune M8, de la nébuleuse de la Rosette NGC 2244, mais également M36 et M38 dans le Cocher, ainsi qu'IC 1396 dans Céphée furent également observés pour la première fois ou redécouverts par le Normand, qui non content de disposer d'une vision de nyctalope, entretenait également une plume fine et acérée, dont Halley fut la victime en 1756 dans un pamphlet demeuré célèbre chez les amateurs d'éclipses. L'Anglais avait un jour affirmé que la période du Saros équivalent à 18 ans et 11 jours (6), avait été découverte et utilisée dans l'antiquité par les Chaldéens pour prédire les éclipses ; Le Gentil avait démontré avec brio qu'une telle affirmation était plus qu'erronée. Avant même que Delisle ne publie sa mappemonde, Le Gentil s'était proposé pour aller observer le passage de Vénus depuis Pondichéry. La ville, alors possession de la Fleur de Lys et comptoir commercial, était située à environ 150 km au sud de Madras sur la côte est de l'Inde, dans le golfe du Bengale, sur une côte au nom doux et romantique, évocateur d'odorantes épices et d'aventures sans fin : la côte de Coromandel. La proposition de Le Gentil fut rapidement acceptée et, plus de quatorze mois avant le phénomène, l'astronome, alors âgé de 35 ans, embarqua avec ses malles et instruments un beau matin de mars 1760, à L'Orient, sur le Berryer, fier vaisseau de guerre de sa Majesté, 50 canons à bord. "Nous mimes à la voile le 26 mars dernier à 6 heures & demie du soir ; à neuf heures nous avions doublé tous les dangers & nous étions entrés dans la grande mer, ayant tout le reste de la nuit pour nous dérober à la vigilance de la Flotte ennemie, qui au nombre de plus de cinquante voiles, faisoit sa station aux environs de Quiberon & de Belle-Île : en conséquence nous portames le plus à l’Ouest qu’il nous fut possible ; nous avions un bon vent frais du Nord-est, mais nous nous aperçumes bientôt que le vaisseau ne portoit point la voile, & nous pensames en faire la triste expérience le 27 à quatre heures du matin. Le temps s'étoit mis à grains accompagnés de grêle ; il nous en vint un qui nous surpris toutes voiles hautes : le Vaisseau se coucha si fort sur bâbord, que nous crumes qu'il alloit sombrer. J'étois si malade du mal de mer, que j'avois la plus grande indifférence pour la vie ; la crainte où j'étois d'être malade pendant tout le voyage, comme il arrive à quelques personnes, ne me faisoit regarder la mort que comme un soulagement au mal que j'endurois." (7) Le Gentil n'avait certes pas le pied marin, mais une première nuit passée à bord eut pu se dérouler plus calmement. Déjà il avait fallu essuyer un terrible coup de vent et défier la Faucheuse. Quatre sombres vaisseaux anglais qui faisaient le blocus au large furent ensuite aperçus ; "la partie n’étoit pas égale", mais le ciel se troubla fort opportunément et la nuit vint, "deux circonstances bien favorables dont nous sumes profiter & qui nous tirèrent d’embarras". Le lendemain fut une journée de navigation bien plus tranquille ; le 3 avril à midi, le Berryer passait à plus de 200 lieues au large de Gibraltar et le 7, il était aux approches de l'archipel du Cap Vert. Le 6 mai, le navire avait atteint la latitude de l'île de Sainte Hélène, possession de la Couronne britannique, atterrages qui furent consciencieusement évités. Du premier au 11 juin, les conditions de navigation furent "effroyables", mais on doubla cependant le Cap de Bonne Espérance le 5, non sans quelques soucis avec la Royal Navy, qui eut l'outrecuidance d'envoyer ses chiens de guerre dans la voile du Français. Les fâcheux furent distancés de par la grâce d’un temps brumeux, mais la guerre se rappelait vivement aux bons souvenirs de tout un chacun à bord. Le 14 juin, le navire abordait le large canal de Mozambique par le sud ; le lendemain, la longitude fut mesurée à 35° 43' 43" est. A la mi-juillet, après avoir contourné Madagascar par le sud et après trois mois et demi de mer, Le Berryer arrivait enfin à l'île de France (8). Restait à traverser l'Océan Indien dans sa plus grande dimension, distance considérable au bas mot. Les nouvelles n'étaient cependant pas les meilleures que Le Gentil eut envie d'entendre à ce moment précis de son voyage : "En arrivant à l’isle de France, j’appris que la guerre étoit très vive dans l’Inde, & que j’aurois beaucoup de peine à y parvenir. De plus, il ne s’offrit point d’occasion d’y aller, quoiqu’on fut au milieu de la saison." Pondichéry était assiégée par les Anglais, mais la place tenait. Les rares liaisons avec le comptoir étaient toutefois interrompues jusqu'à plus ample informé. Il n'y avait rien d'autre à faire que d'attendre des jours meilleurs, que d'attendre que l'Anglais voulût bien retirer ses navires et rendre Pondichéry à la Couronne de France, et à sa torpeur coutumière. Au surplus, le passage de Vénus n'aurait lieu que onze mois plus tard et l’astronome avait encore du temps devant lui. En février 1761 toutefois, après huit mois d'atermoiements, d'hypothèses folles et de vains espoirs, la situation était toujours pareillement bloquée, et aucune avancée n'était à prévoir. La patience du savant s'étiolait, ainsi que sa santé. Depuis des semaines en effet, Le Gentil était victime du flux et des caprices du destin. "Ce que vous me dites, Monsieur, dans votre lettre du mois d'octobre, ne peut calmer mes inquiétudes ; la fin de l'année s'est passée ici en projets chimériques de voyages dans l'Inde, sans aucun effet : j'ai jeté les yeux sur Batavia, j'en ai parlé à M. Desforges (9) ; il me dit pour toute réponse qu'il y penseroit ; qu'il attendoit un Vaisseau qu'il y avoit envoyé, & qu'il pourroit bien l'y renvoyer une seconde fois. Ce Vaisseau, comme vous le savez, est le Ruby ; il arriva le 30 octobre chargé de riz, de sucre, &c. J'ai fait connaissance avec le Capitaine, M. Desblotières, il m'a beaucoup parlé de vous Monsieur ; vous êtes même parens assez proches, à ce qu'il m'a dit. Cet Officier me paroît excellent Marin ; il est fort instruit d'ailleurs : il eut bien désiré retourner encore à Batavia ; il m'avoit promis tous les agrémens possibles ; de plus, instruit comme il me le paroît, ses secours ne m'eussent pas été inutiles pour mon observation : j'en ai parlé encore à M. notre gouverneur ; il a fort goûté le projet ; je ne sais ce qui l'a fait échouer, mais j'ai été forcé d'y renoncer. Pour surcroît de peine j’ai été malade à la mort d’une dyssenterie la plus opiniâtre du monde, dont j’ai bien de la peine à revenir ; je crois que le chagrin & l’inquiétude y ont eu beaucoup de part : mais je commence à prendre mon parti depuis que j'ai pensé à me porter au moins jusqu'à Rodrigues (10) ; & si d'ici à deux mois je ne trouve pas d’autre débouché, je suis résolu d'aller attaquer cette île à bout de bordée sur le Volant. [...] Je me suis occupé dans les intervalles de repos que me laissoient les douleurs aigües dont ma maladie étoit accompagnée, à calculer pour Rodrigues le passage de Vénus sur le Soleil, sur les mêmes principes qui m'ont servi à calculer le passage pour Paris ; j'ai trouvé qu'au moment de l'entrée de Vénus, le centre du Soleil seroit élevé sur l'horizon de Rodrigues de près de deux degrés. Le calcul de M. de la Lande fondé sur des principes un peu différens, me donne à la vérité plus d'espérance, car cet Académicien a trouvé près de huit degrés. (11) [...] Une autre cause rend encore fort incertain & fort douteux à Rodrigues, l'instant de l'entrée de Vénus : vous savez bien mieux que moi, Monsieur, que dans les parages de vos isles les mois de Juin, Juillet & Août sont le temps des grandes brises du Sud à l'est Sud est, lesquelles sont rarement accompagnées, de jour, d'un ciel clair & serein, & qu'il est presque toujours certain qu'on ne verra pas paroître le Soleil à son lever ; & qu'on ne l'aperçoit le plus souvent que lorsqu'il est déjà fort élevé, parce que ces grandes brises rendent l'horizon constamment embrumé ou bordé de nuages à plusieurs degrés au dessus. Tels sont, Monsieur, mes doutes sur l'île Rodrigues pour y observer l'entrée de Vénus ; au surplus, il y a toute apparence que je m'y transporterai à tout événement, car me voilà au 6 février sans espérance d'autres ressources que celle-là." (12) Mais le destin qui est souvent farceur, aime à se moquer des humbles mortels et surtout des astronomes désespérés : les retournements de situation existent, ainsi que Le Gentil put le constater le 19 février. La Subtile, frégate de la Royale, était arrivée ce jour là avec de bien délicieuses nouvelles pour l'Académicien : on envoyait un corps expéditionnaire renforcer Pondichéry ! "La frégate la Sylphide, dont vous connoissez la supériorité de la marche, sur tout ce que nous avons de vaisseaux dans ces mers, eut, à l'arrivée de la Subtile, ordre de se préparer à sortir : nous n'étions qu'au 20 février ; j'avois donc trois grands mois devant moi pour me rendre à la côte de Coromandel, & pour m'y préparer ; tous les lieux m'étoient égaux ; & il y en avoit beaucoup de neutres entre lesquels je pouvois choisir, en cas que Pondichery fut bloqué par l'ennemi." (13) La Sylphide, appareilla finalement le 11 mars, mais au grand déplaisir de Le Gentil, elle prit d’abord la direction de l'île Bourbon, direction opposée à celle qui eut enfin amené l'astronome à destination. Madagascar, puis Socotra furent ensuite croisées en chemin ; Le Gentil était au comble du désespoir, car tout ce temps perdu à louvoyer au lieu d'adopter un cap efficace se paierait forcément un jour. Le 3 mai, l'on prit encore la journée pour chasser un vaisseau qui, sur la foi des matelots, marchait rudement bien. Le navire, le Faymakay, ne fut finalement arraisonné que le lendemain. C'était un vaisseau maure transportant des marchandises et quelques personnalités de la Compagnie de France aux Indes Orientales avec passeports en règle ; autre journée perdue. Le ciel était hélas peu souvent clément : c'était la saison des moussons, et l'on essuyait de fréquents et violents orages "avec tonnerre & grandes pluies". Le 22 mai enfin, guidé par les pilotes "confisqués au vaisseau maure", l'on tourna bravement la proue en direction de Mahé aux Indes, autre comptoir français, hélas situé sur la côte de Malabar, loin de Coromandel et de ses promesses. "Le 24 au point du jour, nous nous trouvâmes à 2 lieues environ des forts de Talichery, de Mahé & de Moélan, où nous aperçumes pavillon Anglois, ce qui nous instruisoit assez : nous mimes pavillons Portugais & tirames plusieurs coups de canon en diminuant en même temps de voiles. Nous aperçûmes deux Tonnes (espèces de longues Pirogues) qui se rendirent à notre bord avec chacune une lettre des commandans des forts de Talichery & de Mahé qui nous offroient, tant au nom de leur Nation qu'au leur, tous les secours dont nous pourrions avoir besoin ; mais nous n'en profitames point. Nous tirames des Indiens les éclaircissemens qu'ils furent en état de nous donner, & qui furent fort peu de choses si on excepte la confirmation de la prise de Pondichéry & de Mahé ; ils nous confirmèrent encore le propos du pilote Maure en nous conseillant de gagner le large, ce que nous fîmes en les renvoyant vers les dix heures. Nous avions pour l'heure une foible brise de terre : on prit donc la résolution de regagner l'isle de France ; nous mimes au Sud-ouest en forçant les voiles." Le 29 mai enfin, une semaine seulement avant la date fatidique, la Sylphide passa au large de Galle, colonie hollandaise de la pointe sud de l'île de Ceylan, dernier espoir de terre ferme avant des semaines de navigation, dernier espoir de retour triomphant pour Le Gentil. "La Tonne nous remit une lettre sous deux versions (Hollandoise & Latine) ; nous comprimes par la seconde, qui ne nous faisoit point d'offres comme avoient fait Mahé & Talichery ...", que les dés étaient jetés : il n'y aurait pas de compte-rendu d'observation du passage de Vénus signé Le Gentil de la Galaisière dans les annales de l'Académie des Sciences. Les autorités de Galle offrirent cependant pour la suite du voyage "beaucoup de voeux au ciel". La belle affaire ! Le ciel justement : il fut parfait les 2 et 3 juin, et médiocre le 4. Le lendemain, 5 juin, la mer était belle ; seule demeurait "une houle de sud-ouest et un clapotage très sensible". Le 6 juin enfin, jour du tant attendu passage de Vénus, le temps fut fort beau le matin, tandis qu'en milieu de journée il y eut "des grains du sud-quart-sud-est mais très foible" jusqu'à deux heures, avant que le ciel "commença de s'éclaircir". "J'étois arrivé à l'époque du passage de Vénus par devant le Soleil, époque mémorable pour moi, comme vous le voyez, par les malheurs & les contre-temps que je viens de vous raconter que j'ai essuyés depuis que je vous ai quitté, & dont encore je ne vous envoie qu'un très court extrait ; cependant, Monsieur, pour ne pas rester oisif à bord pendant que tous les astronomes étoient attentifs à cette observation, je la fis le moins mal qu'il me fut possible, & je vous l'envoie telle qu'elle est. Pour observer l'entrée de Vénus, je me servis d'un objectif de quinze pieds de foyer très-excellent, attaché à un tuyau de quatre règles de sapin que j'avois fait faire assez solide sans être trop pesantes. Pour le fixer, je fis dresser à bâbord, sur le gaillard d'arrière, un petit mat avec une drisse. Je vis qu'il étoit inutile de chercher à observer le premier moment de l'entrée de Vénus, parce que je ne manquerois pas de me fatiguer, & que je courrois risque de ne pas observer l'immersion totale : en effet j'eus assez de peine à fixer le Soleil à cause du mouvement continuel du vaisseau. Lorsque Vénus fut à moitié entrée, ou à peu près, sur le disque du Soleil, ce que je reconnus avec mon quartier de réflexion, je m'attachai pour ainsi dire à la lunette de quinze pieds pour tâcher de saisir le moment de l'entrée totale s'il m'étoit possible. Comme ma montre n'est pas des meilleures, & que je ne pouvois pas prendre de hauteurs du Soleil précisément dans le moment que Vénus me paroîtroit tout à fait entrée, j'imaginai de me servir de l'horloge de sable avec laquelle on mesuroit le chemin du Vaisseau, & j'avois à coté de moi une personne très au fait de tourner cette horloge dans un instant, de façon qu'il ne fut pas possible d'avoir plus d'un quart de seconde d'erreur à chaque fois. Lorsque je crus que Vénus étoit tout à fait entrée, je fis tourner promptement l'horloge, & je me préparai à prendre une hauteur du Soleil avec mon quartier de réflexion. L'horloge finissant pour la 2ieme fois, je trouvai le bord supérieur du Soleil de 31° 29' 45". Je répétai cette observation en continuant de faire tourner l'horloge jusqu'à huit fois pour servir de vérification. L'horloge finissant pour la 4ieme fois, hauteur du Soleil 31° 45' 0". L'horloge finissant pour la 6ieme fois, 32° 0' 30". L'horloge finissant pour la 8ieme fois, 32° 16' 30". A 11 heures 10 minutes, de ma montre je mesurai la distance du centre de Vénus au bord du Soleil le plus près de cette planète, avec ma lunette de trois pieds, garnie de son objectif vert & de son micromètre : je jugeai cette distance de trois cent soixante quinze parties environ, qui valent 7' 44" 10"'. A midi, je trouvai la hauteur du bord supérieur du Soleil de 61° 53' 10" vers le nord. D'où je conclus la latitude de 5° 44' 39' méridionale. Nous étions selon notre estime à 87° 14' 0" à l'Est de Paris. Le temps s'étant couvert ensuite, comme nous l'avons dit, & la pluie s'étant déclarée, je ne crus pas qu'il seroit possible de voir la sortie de Vénus ; en conséquence je ne fis point changer mon mât de bord comme j'aurois du le faire, parce que nous avions viré de bord à onze heure & demie. A deux heures il parût de légers éclaircis, & peu de temps après le temps se nettoya au point de voir Vénus très distinctement avec mon objectif vert, sans le secours d'aucun autre verre coloré, & je ne fus point gêné. A 2h11' de ma montre, le bord de Vénus me parut encore éloigné d'un de ses diamètres de celui du Soleil. A 2h19' de ma montre, Vénus étoit éloignée des bords du Soleil, de la moitié de son diamètre. A 2h27' de la montre, Vénus me parut toucher le bord du Soleil ; dans ce moment on a tourné l'horloge de sable, & on continua de la tourner jusqu'à la fin de l'observation. A 2h42' de la montre, Vénus étoit presque sortie. A 2h43' de la montre, Vénus me parut sortie ; l'horloge de sable finissoit alors pour la 28e fois, mais on continua de la faire aller. A 2h44' 1/2 de la montre, on avoit tourné l'horloge pour la 31e fois. [...] Il résulte de ces observations que l'entrée totale de Vénus sur le Soleil, s'est faite à 8h 27' 56" 1/2. Le commencement de la sortie à 2h 22' 53 et la sortie totale à 2h 38' 52" 1/4. Ce qui donne la durée de 6h 10' 55" 3/4 et le temps que le diamètre a mis à sortir de 15' 59." Le Gentil n'avait pas obtenu les instants absolus du passage de Vénus, mais il avait tout de même vu l'ombre de la belle s'offrir à ses regards concupiscents. C'était décidé, il ne rentrerait pas en France consommer son échec ; il resterait pour attendre le prochain passage, qui aurait lieu dans ces lointaines mers de l'Inde, encore, quelques huit années plus tard. NOTES : 1 - Donnée géocentrique. 2 - De Guemadeuc Baudouin ; Mémoire sur la découverte du satellite de Vénus & sur les nouvelles observations qui viennent d'être faites à ce sujet ; Desaint & Saillant, Libraires, Paris, MDCCLXI. 3 - Cette observation avait eu lieu à l'aube, car Vénus était alors à l'élongation ouest maximale. Très curieusement, si l'on vérifie la position de Vénus ce matin là pour un observateur situé à Londres, l'on trouve une étoile relativement brillante (magnitude 8.3) à la position indiquée par Short, une heure et demi avant le lever du Soleil, c'est à dire à 10' de la planète. 4 - Il y avait bien une étoile relativement brillante à proximité de Vénus ce soir là (magnitude 6.3), mais elle n'était éloignée que de 14' de la planète et située dans une direction nettement opposée à celle indiquée par M. Montagne. Les circonstances des 4 et 7 mai ne correspondent pas davantage avec les observations de M. Montagne. 5 - Le rendez-vous de Vénus, excellent roman de Jean-Pierre Luminet, s'attache à décrire les péripéties des astronomes français partis au bout du monde dans le but d'observer les passages de Vénus de 1761 et 1769. Editions Jean-Claude Lattès, 1999. Réédité en édition de poche. 6 - Période après laquelle les éclipses se reproduisent quasiment à l'identiques à la surface de la Terre. 7 - Le Gentil de la Galaisière Guillaume Joseph Hyacinthe Jean-baptiste ; Première lettre à M. de la Nux, correspondant de l'Académie Royale des Sciences à Bourbon. 15 septembre 1760. Contenue dans : Voyage dans les mers de l'Inde, fait par ordre du Roi, à l'occasion du passage de Vénus, sur le disque du Soleil, le 6 juin 1761 & le 3 du même mois 1769 par M. Le Gentil, de l’Académie Royale des Sciences. Imprimé par ordre de sa Majesté. Deux volumes, Paris 1779 et 1781. Jean Baptiste François de La Nux était astronome et scientifique amateur ; haut responsable à l'île Bourbon. 8 - L'île Maurice (Mauritius), autrefois possession française, devenue ensuite anglaise par le droit du plus fort en mer. Indépendante depuis 1968. 9 - Monsieur Desforges-Boucher était le gouverneur de l'île de France. 10 - Rodrigue est située 560 km à l'est de l'île de France. A ce moment là, Le Gentil ne savait pas que cette île serait la destination de l'astronome Pingré : "J'étois bien éloigné de penser que M. Pingré se mettoit en route pour aller à la même isle". Actuellement sous tutelle de Mauritius, l'île est parfois orthographiée Rodriguès ou Rodriguez ; Le Gentil l'écrivait Rodrigues, tandis que Pingré la nommait Rodrigue. C'est cette dernière terminologie que nous avons adopté. 11 - Le Gentil était dans le vrai. L'utilisation de l'informatique permet de vérifier qu'à Rodrigue le premier contact eut lieu alors que le Soleil était encore à près de 3° sous l'horizon ; le second contact eut lieu peu après le lever du jour, tandis que le Soleil était à 1.5° au dessus de l'horizon. 12 - Le Gentil de la Galaisière Guillaume Joseph Hyacinthe Jean-baptiste ; Seconde lettre à M. de la Nux ; 6 février 1771. Contenue dans le Voyage dans les mers de l'Inde ... 13 - Cette citation et les suivantes : Le Gentil de la Galaisière Guillaume Joseph Hyacinthe Jean-baptiste ; Troisième lettre à M. de la Nux ; 16 juillet 1761. Contenue dans le Voyage dans les mers de l'Inde ... A suivre ... Le Chanoine de Rodrigues : Alexandre-Gui Pingré dans l'île Rodrigues La Malédiction de Tobolsk : Jean Chappe d'Auteroche en Sibérie. Ces aventures sont disponibles : - soit en PDF, zone des fichiers en téléchargement, - soit directement à cette adresse : https://millimagjournal.wordpress.com/il-y-a-vingt-ans-le-passage-de-venus/ *** Le temps d'ouvrir le grenier et de rechercher trois quatre images, et je reviens avec les observations du passage de 2004. A vous de jouer 😉 C3 points
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RAS ALGHETI, NGC 6181 et NGC 5746 Bonjour à tous, Voici le bilan d'une double veillée du week end. Je me suis inspiré d'une revue pour programmer quelques observations du côté d'Hercule. Tout d'abord une célèbre étoile double, puisqu'il ne s'agit rien moins que de la plus brillante de la constellation d'Hercule sauf erreur de ma part : Ras Algheti. Les deux composantes sont très colorées : jaune orange pour la principale et un blanc vert pour la seconde. Puis je me suis intéressé à une galaxie assez brillante mais sans guère de détails particuliers : NGC 6181. Elle affiche une magnitude de 12. De forme légèrement oblongue, on note au T280mm un noyau assez net et une zone plus prononcée autour de ce dernier. Mais aucune spirale détectée. Enfin, allons contempler la très belle galaxie vue par la tranche dans la constellation de la Vierge : NGC 5746. NGC 5746 offre une vision remarquable : le noyau est subtilement marqué par la tranche plus sombre même si nous sommes loin de l'éclat du Sombrero. De plus une très forte turbulence aura nui considérablement à l'observation. Bon ciel à tous ! Gildas2 points
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bonjour petite éclaircie hier soir, j'en ai profité pour shooter la petite dentelle en HOO setup : 🔭 RC10 + réducteur 0.8 soit 250/1600 🐎10micron 1000HPS 📷 zwo2400mc + filtre ultimate (HOO), 51 poses gardés de 2 min soit 1h40 au total 🖥️prétraitement sirilic + siril / traitement PIX, blurXterminator condition météo pas top, j'avais fait la grande dentelle l'année dernière avec le même setup, les étoiles étaient beaucoup plus fines, c'est là qu'on voit que le ciel est le juge de paix avec des petits échantillonnages la grande dentelle en 20232 points
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Bonjour, Les autorités ont approuvé le 4ème test du Starship pour demain, Jeudi 6 juin à 14h (heure métropolitaine française,) avec une fenêtre de tir de 2 heures. Pour suivre en direct le lancement, il y a : - le site officiel de SpaceX : https://www.spacex.com/launches/mission/?missionId=starship-flight-4 - la chaine NasaSpaceFlight (en VO ^^) dont le live commence à 6 heures du matin heure française (c'est-à-dire toute la nuit pour les américains) : - la chaine française Techniques Spatiales que j'aime suivre pour ses explications techniques, en association avec StarbaseFR qui suit activement ce qu'il se passe chez SpaceX : Il en existe d'autres bien sûr. Bon vol 🚀2 points
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Les dimensions des objets ne sont pas toujours des nombres objectivement bien définis. Par exemple les nébuleuses sont juste les portions visibles de nuages de gaz bien plus grands. C'est vrai pour les nébuleuses diffuses, comme M42, et planétaires, comme M57 : seule la partie ionisée « compte », mais la nébuleuse réelle est bien plus grande. Toutes ces nébuleuses comportent des extensions faiblement visibles, notamment les nébuleuses planétaires. M57 fait 86×63" selon les catalogues, mais on indique aussi des extensions sur 150". Sauf que les photos à très long temps de pose révèlent des extensions encore plus faibles et encore plus étendues. Dans le catalogue RC3 (Third Reference Catalogue of Galaxies), qui est un peu le modèle des catalogues modernes, les dimensions a et b des galaxies sont données à partir de l'ellipsoïde qui modélise le comportement photométrique de la galaxie jusqu'à l'isophote B25 (magnitude B 25 par seconde d'arc). B25, c'est un ciel très noir, celui des observatoires. En pratique, en observation visuelle les galaxies paraissent deux fois plus petites. Mais D. Malin, avec de très très longs temps de pose, a montré que les galaxies s'étendent souvent beaucoup plus loin. Revenons à M2. Dans les catalogues d'amas globulaires, on donne plusieurs diamètres. J'en ai trouvé au moins quatre. Voici les valeurs pour M2 : − diamètre photographique = 11,7' − diamètre total = 42,9' − diamètre "half mass" (où se concentre la moitié de la masse, je suppose) = 0,93' − diamètre de la région centrale (j'ai oublié sa définition) = 0,68' Et bien sûr le NGC, basé sur des observations visuelles, donne un autre diamètre (16', valeur qui a été reprise dans Wikipédia ). Les sites que tu cites doivent indiquer de quel catalogue ils tirent leurs données (sinon ce n'est pas sérieux). On peut alors savoir quelle définition est utilisée.2 points
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Bonjour à tous, cela faisait un moment que je n'avais pas écrit. Après une pause de près d'un an dans l'astro pour raisons personnelles, je reprends du service avec notamment la reprise de mon newton planet killer (J'attends le miroir de Franck Grière qui ne devrait plus tarder pour le finaliser). En attendant celui-ci, j'ai voulu rationaliser un peu mes oculaires et offrir à ce tube en attente une gamme d'oculaire d'exception. J'ai vendu (ici même) presque toute ma série d'ES en 82° de champs au profit de 3 oculaires de la série 100° que j'ai pu toucher à un tarif très intéressant. Je n'ai pas encore eu l'occasion de les tester dans toutes les conditions et pour dire vrai, je ne les ai testé que dans des conditions très moyennes mais je vous livre mes toutes premières impressions. Je viendrai amender mon post après d'autres essais. Condition du test: Dobson ES 300mm F/5 Lune sur ciel légèrement voilé Acturus ES 25mm 100° : l'oculaire est très imposant et lourd (1,4kg), mais il tient dans mon porte oculaire. Si je pointe au dessous de 15°, je dois positionner mon contrepoids à son extrémité, mais ça tient et c'est stable. Sur la Lune: l'image est très lumineuse avec une teinte un peu jaune. A F/5, le champs me parait assez plat et la mise au point ne me semble que très peu différente en bord de champs qu'au centre, rien qui ne puisse perturber l'observation d'un vaste objet du CP par exemple. Je me doute toutefois qu'on terrestre cela serait plus gênant. Je ne distingue aucun chromatisme au centre. Aucun liseré sur la lune. L'image est très nette et assez belle sur l'ensemble de la Lune qui à cette focale rentrerait au moins 4 fois dans l'oculaire. A 20% du bord, je constate un jeu de lumière en fausses couleurs qui rappelle un arc en ciel. C'est assez gênant. Mais je me demande si ce n'est aussi du à de la diffusion lié à la brillance de la Lune et au voile qui l'entoure. Je pointe ensuite Arcturus. L'étoile est très piquée est parfaitement ponctuelle que ce soit au centre ou au bord. On lit ici ou là que de la coma est perceptible, mais j'ai beau chercher, à F/5 je ne trouve pas. Je n'ai plus le problème des fausses couleurs. Même si je place Acturus sur un bord, sa couleur reste la même. Quant au confort: je ne suis pas habitué à autant de champs et il faut le dire, c'est assez déroutant, à A F/5 j'ai tout de même 2,1° de champs, je rappelle que c'est énorme! Je n'ai d'ailleurs même pas eu besoin d'utiliser le viseur de mon télescope pour pointer la lune, mon Dobson est lui-même devenu un chercheur 60x300! On a presque l'impression d'avoir à bouger la tête pour voir tout ce qu'il y a à voir dans l'oculaire. C'est un véritable hublot. Bien que je porte des lunettes, je ne les utilise pas en astronomie. J'ai souhaité faire une exception et voir ce que cela donnait. Le champs parait nettement moins grand, mais le relief d’œil semble suffisant pour pouvoir utiliser cet oculaire, même avec des lunettes. Donc c'est un bon oculaire, je pense qu'il faudra que je teste sur un champs étoilé car sa teinte jaunâtre et ses fausses couleurs sur les bords m'ont un peu perturbé sur la Lune. A suivre donc. Presque certain que sur M31, M45, les dentelles ou le double amas de Persée ça doit être vraiment une claque! Quoi qu'il en soit je me demande ce que l'observation de la Lune donnerait avec sur un télescope à F/10, ce serait un grossissement moyen/faible et sur le papier cela devrait être magnifique, mais les couleurs sur les bords seraient elles toujours présentes? Il faudra que je teste sur le C9 du copain à l'occasion! ES 20mm 100°: 900g. Gros coup de cœur pour celui ci. L'image est beaucoup moins jaune (mais le reste un peu) et je n'ai les problèmes de fausses couleurs que sur les 5% près du bord. Pas de coma, pas de chromatisme. Le champs est encore plus plat qu'avec le 25mm et la mise au point n'est que très peu différente entre le centre et le bord. L'Image très piquée me semble beaucoup agréable. Peut être simplement aussi parce que je commence à distinguer de plus fins détails sur la Lune qui naturellement devient aussi plus intéressante à regarder. Sur Arcturus c'est très piqué et je j'ai hâte de pouvoir tester cet oculaires sur le double amas de Persée. Clairement, je trouve aussi l'oculaire plus agréable à utiliser. Le positionnement est plus facile et le champs apparent me parait plus grand que tout à l'heure avec les lunettes. ES 9mm 100°: 630g. Seconde claque! La Lune rentre en entier et je suis tout de même à 142x de grossissement. Je vais être franc, c'est tout de même difficile pour le cerveau de tout regarder en même temps. C'est un peu perturbant, il va falloir que je m'y habitue! Je vois la Lune en HD et en entier! Tout les problèmes précédents ont disparu: pas de fausse couleur, mise au point précise au centre comme au bord, toujours aucun chromatisme. L’intérêt sur un Dobson me semble évident: l'objet pointé reste dans le champs vraiment longtemps. Seul défaut: le relief d’œil me semble moins adapté aux porteurs de lunette. Sur Arcturus c'est toujours aussi beau et piqué. A suivre sur un amas tel que M13 lorsqu'il ne sera pas derrière les nuages! 1ere conclusion après ce premier test: A F/5 le 25mm n'est pas très agréable sur la Lune. Il présente un certain nombre de défauts qui doivent expliquer pourquoi Televue ou APM ne se soient pas lancés dans ces focales. Je pense que c'est un chercheur redoutable et que sur le CP il doit être assez magique. Sur mon Dobson, il me produit une pupille de sortie de 5mm ce qui me semble idéal pour le plus faible grossissement utile du télescope tout en offrant le plus grand champs possible pour un oculaire 2". Je l'ai acheté à moitié prix, mais je n'irai pas dépenser 900€ pour un tel caillou, trop spécifique. A voir sur un télescope à F/D plus long. Quant aux 20mm et 9mm ce sont d'excellents oculaires que je recommande. Le 20mm offre une vue de la Lune dans son ensemble. Les Pléiades doivent rentrer en entier. Pour le 9mm c'est incroyable de pouvoir observer la Lune en entier à 142x sans vrais défauts apparents. A suivre pour un test plus poussé sur le CP. A voir aussi si j'arrive à mettre la main sur le 14mm et le 5.5mm... Faites moi signe si vous vendez les vôtres! Bertrand Edit: 07/06/2024 - Suite du test sur CP et ciel correct: J'ai enfin pu sortir le Dobson ES 300 dans de bonnes conditions (pas de Lune, pas de brume, bonne transparence et bortle 4) J'ai effectué mon test sur 3 objets différents: M13: Au 25 min, le champs est gigantesque et l'amas est bien là. Il est petit mais résolu, au centre comme au bord. Le chromatisme que j'avais constaté est à peine perceptible lorsque je place l'amas en bord de champs, la teinte jaune perceptible sur la Lune n'est pas présente. Au 20mm, l'amas est mieux résolu et l'observation parait beaucoup plus confortable, je n'ai pas cette sensation de devoir tourner les yeux pour chercher les bords de l'oculaire. Le champs est immédiatement présent en entier. Au 9mm, je (et les amis présents avec moi aussi) prends un vraie claque. Le confort du champs est incroyable. L'amas est parfaitement résolu et détaillé, il occupe une bonne partie de l'oculaire, mais comme le champs est large, on garde une vue d'ensemble très appréciable. Très piqué et lumineux. Nous avons tous une impression de relief dans l'amas. Complètement dingue. L'objet se déplace en bord de champs naturellement, mais je ne constate qu'une très légère coma à environ 10/15% du bord. Je constate toutefois qu'il faut ajuster très légèrement la MAP lorsque l'on est dans ces 10/15% M57: le 25mm est trop lourd pour mon dobson, cette cible est encore trop basse. (prévoir un contrepoids supplémentaire). Au 20mm je trouve l'objet immédiatement, malgré mon viseur mal réglé. M57 apparaît comme une petite tâche TRÈS lumineuse dans un champs d'étoiles, on ne peut pas la louper. C'est très joli, mais presque trop lumineux et trop petit. Passage au 9mm. Nouvelle claque. De la couleur semble être présente (je ne suis pas le seul à la voir). L'anneau est parfaitement résolu et toujours lumineux. L'étoile centrale est là, minuscule comme une tête d'épingle. Je regrette de ne pas avoir déplacé l'objet sur les bords pour m'assurer qu'elle restait visible. Mais je pense que oui. Je suis certain qu'au 5.5mm ce serait encore mieux! M51: Idem, je trouve la petite galaxie sans viseur en moins de 20 secondes avec le 25mm. Elle est évidente et on distingue les bras lumineux. Au 20mm c'est là que l'image est la plus belle. Les bras sont évidents et les deux noyaux aussi. On commence à déceler la structure de la partie principale. Au 9mm c'est un poil trop fort, l'objet remplit une bonne partie du champs et est nettement plus sombre, mais le champs apporte un confort non négligeable. Le bon contraste de l'oculaire révèle toutefois un peu mieux les structures de la partie principale de la galaxie. C'est là que je me rends compte que le 14mm serait certainement parfait... Bilan de cette partie CP: Le 25mm regagne un peu d’intérêt par son champs énorme qui facilite grandement la recherche. On est moins gêné par les fausses couleurs. Mais le 20mm me parait plus confortable pour un champs que très légèrement inférieur. Sur l'ensemble des trois oculaires les 10% en bord de champs nécessitent un ajustement léger de la MAP, mais la coma est infime (on est à F5, j'imagine qu'à F4 ou F3, ce serait bien différent). Je pense qu'il faut partir sur l'idée que ces 10% ne sont présents que pour le confort d'observation, notamment avec un dobson, mais c'est sur les 90% du centre que l'image est la plus belle: les étoiles paraissent être des pointes d'aiguilles. Très précises. M13 et l'étoile centrale de M57 m'ont vraiment impressionné. Les 25mm est vraiment lourd, pas de soucis avec les deux autres Il reste à refaire un test sur la lune dans de meilleures conditions. Edit du 22/07/2024: J'ai réussi à mettre la main sur le 14mm et le 5.5mm. J'ai à présent toute la gamme hormis le 30mm un peu spécifique tout de même puisqu'avec un barillet 3". Ayant reçu également mon fabuleux miroir j'ai pu tester ces deux oculaires avec mon 254/1200 Arcturus est parfaitement ponctuelle et éclatante au 14mm. Il semble que sur le bord du champ à 25% du bord environ, je vois les aigrettes se dédoubler, laissant penser que ce n'est pas parfaitement plan. En revanche, une fois cette correction de mise au point faite, je ne constate pas de coma évidente. Le constat est similaire avec le 9mm et 5.5mm Je passe à M13 qui est toujours resplendissant au 14mm, je tente le 5.5. Les étoiles sont plus sombres, mais c'est toujours parfaitement résolu, et l'amas rempli alors presque le champs de l'oculaire (pour rappel, avec le 5.5, je suis tout de même à 220x) Passage à M57: avec le 14mm la nébuleuse est lumineuse sa forme en anneau est évidente. Au 5.5mm, c'est nettement plus sombre, mais je crois percevoir une légère teinte. C'est finalement au 9mm que la cible est la plus agréable Enfin passage sur la lune qui est pleine et bien basse sur l'horizon. Au 14mm la Lune rempli 60% du champs environ, la vision est très confortable et je ne distingue que quelques fausses couleurs sur l'extrême bord de l'oculaire ( 2 à 3 % du bord). Au 5.5mm, je me retrouve plongé dans la Lune et les détails sur les bords sont saisissants. J'ai l'impression de voir la lune "flotter" dans sa turbulence. Pas de fausse couleur, mais une chose que je n'avais pas noté sur le CP vient me perturber. Il y a un effet haricot évident, probablement lié à un faible relief d’œil qui nécessite de se positionner bien en face de l'oculaire pour pouvoir bénéficier de tout le champs disponible en une unique fois. En gros le 14mm est ultra confortable avec un excellent relief d’œil. Je pense qu'il va rapidement devenir avec le 9mm et le 20mm l'un de mes favori. Le 5.5mm est plutôt réservé à mon avis à de l'observation planétaire, ou lunaire, même si le relief d’œil un peu juste et l'effet haricot viennent un peu gâcher le plaisir en lunaire. En résumé, voici dans l'ordre mes oculaires préférés de la gamme, dans l'ordre. En rouge les éventuels défauts (parfois subtiles en orange) 1) 20mm -> confort, précision, peu de fausses couleurs, peu de coma, bon relief d’œil 2) 14mm -> confort, précision, très peu de fausses couleurs, peu de coma, champs très légèrement courbe, bon relief d’œil 3) 9.mm -> précision, très peu de fausses couleurs, peu de coma, relief d’œil moyen 4) 5.5mm -> précision, très peu de fausses couleurs, peu de coma, relief d’œil un peu juste 5) 25mm -> précision, teint légèrement jaunâtre, fausses couleurs à 20% du bord, champs très légèrement courbe, bon relief d’œil, très (trop) lourd. Honnêtement, ce sont d'excellents oculaires à un prix nettement plus intéressant que les TV. Tous se sont révélés très précis et présentent des images particulièrement piquées, la coma ne m'a gêné que sur 5 à 10% des bords de chacun des oculaires. Les courtes focales sont marqués par un relief d'oeil que ne les prédestinent pas aux porteurs de lunette mais présente aussi de moins en moins de fausses couleurs sur les bords. Ces fausses couleurs restent contenues jusqu'au 20mm. Ma seule déception vient du 25mm que je ne recommande pas au regard du peu d'écart de focale avec l'excellent 20mm. Même si cela reste un bon oculaire, son prix exorbitant (900€) devrait naturellement vous faire passer votre chemin.1 point
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bonjour a tous une photo faite la nuit dernière, le croissant (et une petite bulle bien discrète) première fois que je pointe cette objet, a la base je pensais plus aller du coté de NGC 7635...changement de dernière minute 😅 82ed/l'enhance/294mcpro 70x180sec DOF et guidage bonne semaine et bon ciel a tous !1 point
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Bonjour Gordini, Merci pour ces conseils dont je saurai me souvenir à l'avenir. Pour l'heure, le mal est fait. Mais après avoir appelé Medas (vraiment très serviable, sympathique et didactique), il semble que le problème ne soit pas bien grave, et vienne surtout de la mise en température (perturbée dans mon cas lors de l'essai de collimation à l'ocal pro). L'apairage du secondaire (3 positions possibles sur le support indexé Fastar) avec le primaire ne semble pas si important. J'essaie demain soir une collimation manuelle (défocalisation + réglage des anneaux observés). Nous verrons bien ensuite. Je donnerai des nouvelles dans ce post.1 point
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Salut Mon Cher Christophe le Drômois, Merci d’avoir évoqué le passage de Vénus devant le disque du Soleil du mardi 8 juin 2004 et commencé un historique de l’observation de ces passages. Patrick Rocher, très brillant astronome à l’Observatoire de Paris, a établi un énorme travail en réalisant le “CANON DES PASSAGES DE VÉNUS DEVANT LE SOLEIL” pour 6 000 ans (entre 3000 avant l’ère chrétienne et 3000 de notre ère) en y recensant pas moins de 82 passages [ pour voir les dates et circonstances de chacun de ces 82 passages vénusien : https://vt2004.imcce.fr/CDs/CD-VT-histoire/passage/html_passage/CanonVenus.html ]. J’ignore si tu comptais la raconter plus tard dans ton brillant sujet, mais en tant que Cantalien d’adoption je regrette l’absence de l’histoire passionnante et tragique dans ton sujet de mon compatriote Cantalien, l’abbé-astronome Jean Chappe d’Hauteroche qui a pu observer avec une très grande précision les deux passages consécutifs du samedi 6 juin 1761 à Tobolsk en Sibérie et le suivant le dimanche 4 juin 1769 à San José del Cabo en Californie Mexicaine. Ce second passage lui fut hélas fatal, et il ne revit jamais sa Haute-Auvergne natale à cause de sa trop grande perfection à vouloir absolument calculer la longitude de la mission catholique où il avait observé ce second passage (et ceci à cause de l’éclipse totale de Lune du samedi 17 juin 1769. Résultat : ce brave abbé-astronome mourut du typhus à San José del Cabo (actuellement au Mexique) le mardi 1er août 1769 à l’âge de 41 ans seulement… Je signale que la question du passage de Vénus du 4 juin 1769 observé par l’abbé Jean Chappe d’Hauteroche fit l’objet d’une énigme posée par ton modeste serviteur, énigme en 10 questions lors du “super quizz des 33 000 messages du QAC de Webastro” le dimanche soir 28 avril 2013 (il y a donc déjà 11 ans et demi, à l’époque, qui semble hélas aujourd’hui bien révolue, où le QAC était très fréquenté par de très nombreux webastrams) : https://www.webastro.net/forums/topic/57434-quizz-alternatif-convivial-les-origines/?do=findComment&comment=1589369 pour les 10 questions posées et https://www.webastro.net/forums/topic/57434-quizz-alternatif-convivial-les-origines/?do=findComment&comment=1589542 pour les 10 réponses. Fort heureusement ces travaux d’observation de l’abbé-astronome furent sauvés par l’ingénieur-géographe Pauly, un des rares rescapés français de l’expédition qui les remis à Jacques Cassini (dit Cassini III), le Directeur de l’Observatoire de Paris qui demanda à son fils Jean-Dominique Cassini (dit Cassini IV) de les publier dans un livre paru en 1772 sous le titre “Voyage en Californie” [ https://archive.org/details/cihm_34531/page/n5/mode/1up?view=theater ]. Enfin, pour terminer je signale qu’en étudiant attentivement le “CANON VÉNUSIEN” de Patrick Rocher on repère deux “curiosités” : • tout d’abord, l’existence de trois “passages partiels” : le passage n°30 (du 23 mai -930), le passage n°36 (du 19 novembre -540), et enfin le passage n°80 (du 14 décembre 2854) ; • ensuite, l’existence de “passages ratés” (qui virent ou verront l’étoile du Berger passer en-dessus ou en-dessous du disque du Soleil), dans ces cas-là la règle des huit années séparant deux passages ne s’applique pas) ; dernier exemple avant 2004, le passage n°54 le 25 mai 1275 suivi tout à fait normalement huit ans plus tard du passage de Vénus le 23 mai 1283 (passage n° 55 du “Canon”). Normalement le passage suivant aurait dû avoir lieu 105 ans ½ après, donc le 26 novembre 1388. Or, ce jour-là s'il y eut bien une conjonction inférieure entre Vénus et le Soleil, le disque de Vénus passa au-dessus du bord Nord du Soleil. Plus précisément le Bord Sud de Vénus frôla à seulement 44,36" le bord Nord du Soleil pour un observateur géocentrique à 06h 35m 18s (Temps Universel) [données indiquées par l'excellent logiciel astronomique “Guide 9” de l'américain Bill Gray]. En revanche, le passage suivant a bien eu lieu huit ans après ce passage raté : il y eut en effet un passage de Vénus le 23 novembre 1396 (passage n° 56 du "Canon"). Le passage suivant, donc le passage n°57 du “Canon”, a bien eu lieu normalement le 26 mai 1518, donc 121 ans ½ après celui du 23 novembre 1396. Il y a donc eu une durée exceptionnellement très longue entre le passage n°55 et le passage n°56 : 121 années et demi !!!… Le Wikipédia francophone nous en fournit l’explication [ https://fr.wikipedia.org/wiki/Transit_de_V%C3%A9nus ] « Les transits [de Vénus] se répètent suivant une séquence de 243 ans avec une paire de transits séparés de 8 ans suivis d'un intervalle de 121,5 ans, une autre paire de transits séparés de 8 ans et un intervalle de 105,5 ans. Cette période de 243 ans provient du fait que 243 années sidérales (365,25636 jours, un peu plus que l'année tropique) fait 8 8757,3 jours et 395 années sidérales de Vénus (224,701 jours) fait 8 8757,9 jours. Ainsi, après cette période, Vénus et la Terre sont revenues quasiment aux mêmes positions sur leur orbite. Cette période correspond à 152 périodes synodiques de Vénus. La séquence 105,5 / 8 / 121,5 / 8 n'est pas la seule possible dans la période de 243 ans à cause du léger décalage entre la conjonction et le passage à la ligne des nœuds. Avant 1518, il n'y avait que trois transits tous les 243 ans suivant la séquence 8 / 113,5 / 121,5, et les huit transits précédant celui de l'an 546 étaient espacés de 121,5 ans. La séquence actuelle continuera jusqu'en 2846 et sera alors remplacée par la séquence 105,5 / 129,5 / 8. Ainsi, la période de 243 ans est relativement stable mais le nombre de transits et leur espacement pendant cette période change au cours des âges. » De son côté Fred Espenak indique [ https://web.archive.org/web/20110624032202/http://eclipse.gsfc.nasa.gov/transit/catalog/VenusCatalog.html ] : « When a transit of Venus occurs, a second one often follows eight years later. This is because the orbital periods of Venus (224.701 days) and Earth (365.256 days) are in an 8 year (2922 days) resonance with each other. In other words, in the time it takes Earth to orbit the Sun eight times, Venus completes almost exactly thirteen revolutions about the Sun. As a result, Venus and Earth line up in the same positions with respect to the Sun. Actually, the two orbital periods are not quite commensurate with each other since Venus arrives at the eight year rendezvous about 22 hours earlier that Earth. By the third eight-year cycle, Venus arrives too early for a transit to occur. The next transit season occurs either 105.5 years or 121.5 years later at the opposite node of Venus' orbit. Once again, a pair of transits will often occur separated by eight years. This recurrence pattern of 8 + 105.5 + 8 + 121.5 years can be seen repeating itself in the catalog of Venus transits. An example of the pattern can be seen in the transits of 1631, 1639, 1761, 1769, 1874, 1882, 2004 and 2012. Occasionally, one of the eight year "double-transits" may disappear from the catalog for several centuries because one of them is a near miss. For instance, note the “missing” transits of 1388, 1145, 0902, 0659, 0416, etc. » Ce qui devrait signifier en français (d’après le traducteur automatique Google) : « Lorsqu’un transit de Vénus se produit, un second suit souvent huit ans plus tard. En effet, les périodes orbitales de Vénus (224,701 jours) et de la Terre (365,256 jours) sont en résonance l'une avec l'autre pendant 8 ans (2 922 jours). En d’autres termes, pendant le temps que met la Terre pour faire huit fois le tour du Soleil, Vénus effectue presque exactement treize révolutions autour du Soleil. En conséquence, Vénus et la Terre s’alignent dans les mêmes positions par rapport au Soleil. En fait, les deux périodes orbitales ne sont pas tout à fait proportionnées puisque Vénus arrive au rendez-vous de huit ans environ 22 heures plus tôt que la Terre. Au cours du troisième cycle de huit ans, Vénus arrive trop tôt pour qu’un transit ait lieu. La prochaine saison de transit a lieu soit 105,5 ans, soit 121,5 ans plus tard, au nœud opposé de l'orbite de Vénus. Encore une fois, deux transits se produiront souvent espacés de huit ans. Ce schéma de récurrence de 8 + 105,5 + 8 + 121,5 ans peut être vu se répéter dans le catalogue des transits de Vénus. Un exemple de ce modèle peut être vu dans les transits de 1631, 1639, 1761, 1769, 1874, 1882, 2004 et 2012. Parfois, l'un des “doubles transits” de huit ans peut disparaître du catalogue pendant plusieurs siècles parce qu'un l'un d'entre eux est un quasi-accident. Par exemple, notez les transits “manquants” de 1388, 1145, 0902, 0659, 0416, etc. » Désolé Mon Cher Mon Cher Christophe le Drômois d’avoir été si long, mais ton sujet me passionne beaucoup. Je te rends la plume d’oie pour ta narration de la suite de ton très intéressant sujet. Roger le Cantalien.1 point
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La méthode pour installer les bob knobs est la suivante. De jour pointer une cible une arbre un clocher n'importe quoi de loin avec un grossissement important Enlever une vis la remplacer par la bob knob et recentrer la cible en agissant sur la vis faire la même chose avec les 2 autres finir la collim sur une etoile artificielle ou pas De cette manière on est pas loin de la collimation initiale rien de risque de tomber.1 point
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Je rejoins les avis de mes camarades. Cette lunette est presque l'instrument d'initiation par excellence, qui te permettra d'observer pas mal de choses, pour peu que tu ne t'attendes pas à voir ce qu'on peut trouver en photo. Excellente idée de t'équiper de jumelles. Elles sont un instrument essentiel à tout observateur du ciel et seront complémentaires de la lunette, pour t'offrir des vision en champ large. De plus elles sont toujours prêtes et sorties en un clin d'oeil. À main levée et pour les voyages il vaut mieux un modèle compact, des 7x35 - 8x40 - 10x42 - 10x50 conviendront très bien pour peu de choisir un modèle léger (au delà de 800g - 1kg les bras fatiguent assez vite je trouve). Selon le budget les caractéristiques suivantes vont varier : champ de vision, transmission, correction des déformations, chromatisme, qualité mécanique, étanchéité, ... Pour commencer, prend ce que tu aura sous la main et essaie ! Enfin, ne néglige pas le marché de l'occasion, les astrams prennent généralement grand soin de leur matériel. Cela permet de trouver du bon matériel quasi neuf au prix du moins bon en neuf1 point
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instinctivement, je pense que si tu reste sur trois vis de fixation au niveau du tube, c'est mieux sans équerres. Moins de pièces, moins de vis, moins de longueur, donc moins de jeu, moins de flexions, de dilatation.. Mais que même si tu mets deux vis pour la liaison équerres / tubes pour "renforcer" l'assemblage, tu reste sur une vis de fixation sur la barillet, donc pas de changement. A mon avis, trois vis en direct c'est très bien, il faut juste bien penser la fixation pour qu'il n'y ai pas de jeu possible (appui conique des vis par exemple).1 point
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Bonjour Eh bien, le temps passe! La seule fois de ma carrière où j'ai simulé la maladie pour ne pas aller bosser... Je n'ai rien à ajouter à ce brillant exposé, juste un souvenir qui me hante encore... La fameuse goutte noire, non visible sur les (trop?) belles images numériques. J'ai observé ce phénomène en visuel avec mon C8 et la pellicule argentique a réussi à le capter. Bien sûr, on me dira que c'est dû à la turbulence ou à autre chose mais bon , cela me relie aux observations des siècles passés et ça c'est cool! 46 secondes séparent ces 2 images agrandies, prises au moment du 3e contact. Dominique1 point
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Bonjour Nous sommes ici à Étretat, sur l’éperon rocheux de la Manneporte, qui offre une vue exceptionnelle sur l’arche de la Falaise d’Aval et son Aiguille (qui n’est pas creuse, n’en déplaise à Arsène Lupin). La nuit du 10 au 11 mai 2024 a été véritablement extraordinaire. Les prévisions annonçaient des aurores (avec une tempête géomagnétique de classe G4, qui passera à G5 dans la nuit) mais qui aurait pu imaginer un tel spectacle dans le ciel normand ? En tous cas, je ne regrette pas la nuit blanche passée à photographier ce ciel grandiose. Après quelques nuits de repos, j’ai repris le travail sur ce panorama (déjà posté mais avec un traitement rapide pour publication dans la presse du lendemain) composé de 8 images qui couvrent un secteur de près de 180 degrés, d’est en ouest. Il manque juste un petit bout à gauche (ouest) qui montrait une structure quasi symétrique à celle de droite (vous pourrez voir à quoi cela ressemblait sur la photo de Gijs de Reijke, sur sa page IG). Les couleurs vont du vert de l’arc auroral jusqu’au rouge, au rose et même à des traces bleutées dans les piliers. La couleur jaune est due à la pollution lumineuse de l’éclairage public de la ville d’Étretat. La lumière de l’aurore était si intense que même la mer en reflétait les couleurs, et les falaises prenaient une teinte rosée. L’assemblage a finalement été plus simple que je le craignais malgré le caractère éminemment mouvant des aurores. J’ai dû baisser la saturation des couleurs de l’aurore tant elles étaient éclatantes… ce qui rendait l’image peu crédible et déséquilibrée. Ce panorama est constitué de 8 images prises avec une exposition de 6 secondes, une ouverture de f/2.0, une sensibilité ISO de 800, un boîtier Canon R6 mk II et un objectif Sigma 14 mm f/1.8 Art. J’ai utilisé AutoPano Giga pour l’assemblage, puis Photoshop pour équilibrer les couleurs. A+ Fred1 point
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Salut à tous ! Voici le 3eme objet de notre team Northern France Remote (NFR) : SH2-224 en version HOO-RVB Il s'agit d'un rémanent de supernova dans la constellation du Cocher, un objet similaire aux dentelles du Cygne mais bien bien plus diffus. La réalisation de cet objet aura été difficile a plus d'un titre : le signal est extrêmement diffus a la fois en H et en O et il aura fallu 80h cumulées pour atteindre ce niveau de signal. De plus, la météo en janvier aura été capricieuse, même en Espagne, ralentissant la progression de l'image ! C'est clairement un objet exotique qui aurait été impossible à faire dans le nord, surtout avec l'hiver que l'on a eu! Le screen d'une brute de 5 min en H autostrech: Idem en O: L'image: Côté exifs : Askar 107PHQ / Monture Eq6R, Asi2600MM, filtre Antlia HORVB 42h de H / 38h de O /3h de RVB Lieu: Pixelskies (Espagne) L'image en version plus grande ici: https://www.astrobin.com/k7ylip/ Bon ciel à tous, Julien et Mickael1 point
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Bonjour à tous, Voici la seconde image de notre team Northern France Remote (NFR): Abell 6 et HFG1sont 2 nébuleuses planétaires très faibles qui, même sous le ciel exceptionnel Espagnol ont demandé près de 90h de pose. Il s'agit d'une version HO-HOO (RVB pour les étoiles). L'objectif était de faire ressortir la couche O3 sur l'image finale. En effet, les images de ces objets trouvées sur le net montraient que les auteurs avaient surtout mis l'accent sur la couche H. Nous avons donc réalisé un mix 50/50 concernant H et O pour la luminance. HFG1, la nébuleuse la plus importante présente une structure en arc de cercle bleuté, on y voit même une galaxie en arrière plan ! L'arc bleuté est plus marqué à l'opposé de la queue, dans le sens de déplacement de la nébuleuse, ce qui laisse penser qu'il s'agit d'un front d'onde de choc de matière interagissant avec le milieu interstellaire. La seconde nébuleuse, Abell 6, plus fine, comporte des petites brillances au niveau des "pôles" et quelques irrégularités en son centre. Pour commencer, une brute de 5 min en H: Une brute de 5 min en O: L'image finale: Un crop sur HFG1: Un crop sur Abell 6: La full pour voir plus de détails et d'explications, c'est par ici : https://www.astrobin.com/30yo9o/ Côté exifs : Askar 107PHQ / Monture Eq6R, Asi2600MM, filtres Antlia HORVB 45h de H par brute de 5 min / 40h de O par brute de 5 min /60*60 sec par filtre R, V, B novembre/ décembre 2023 Traitement Pixinsight Bon ciel à tous, Julien Cadena et Mickael Coulon1 point
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Bonjour à tous, Nous sommes heureux de vous présenter la première image de la team NFR (Northern France Remote): Elle est le fruit d'un projet un peu fou lancé au printemps dernier lorsqu'un collègue du club astro @Micka62 m'a annoncé vouloir envoyer son matos en remote pour bénéficier d'un temps de ciel plus dégagé que ce que nous avons dans le nord. Je pensais réserver ce lointain rêve à ma retraite 😅 et puis je me suis dit que l'occasion ne se représenterait peut-être pas. On a donc décidé de mutualiser le matériel et d'envoyer une askar 107 phq à focale native (749mm)/ asi 2600 monochrome avec filtre LRVBSHO antlia/ do avec asi 220 mini/ monture EQ6-R/ eaf/boite à flats mécanique/ pegasus et mini pc mele. Grâce à cette mutualisation, j'ai pu conserver un setup dans le nord avec l'achat d'une fra 400 d'occase (j'ai gardé mon azeq6 et ma 2600 mono). Montage du matos: On a un peu transpiré pour installer les filtres dans la RAF 😅 (le prix des antlias 3nm pique un peu quand même): Il a fallu 6 mois de préparation, de prise en main logicielle et matériel avant d'envoyer notre setup en Espagne chez Pixelskies. Nous étions plutôt nomade avec nos setups respectifs dans le nord de la France (on utilisait l'asiair) et il a donc fallu prendre en main le setup avec nina/phd guiding. Une fois les tests réalisés (heureusement qu'ils se sont faits durant l'été quand je vois la météo en ce moment 😩), nous sommes passés par un transporteur pour éviter d'aller directement sur le site ( Pixelskies propose un forfait pour le montage bien moins onéreux qu'un voyage): Le matos monté là-bas début novembre: On a fait poser une petite asi 120 pour voir le positionnement de la lunette/ monture en direct même si le site est pourvu d'une all sky pour le ciel: Place à la première image! Il s'agit d'un grand classique du ciel d'automne: M33 ou la galaxie du triangle. Nous vous présentons une version L-R(H)V(O)B(O) En tout, environ 105h de prise de vue ont été faites durant le mois de novembre (en comparaison, j'ai dû sortir une nuit dans le nord 😭). Cela nous a permis une sélection des unitaires (une première pour moi car quand on vit dans le nord, on stacke tout 😆) et de ne garder que 60 heures. La full: Quelques crops de régions intéressantes: La full visible ici en meilleure qualité: https://www.astrobin.com/users/JulienCadena/ Exifs: Askar 107PHQ / Asi2600MM / Monture EQ6r Antlia 3nm Narrowband H-alpha 36 mm: 216×300,″(18h) Antlia 3nm Narrowband Oxygène III 36 mm 174×300,″(14h 30′) Antlia Blue 36 mm: 80×180,″(4h) Antlia Green 36 mm: 80×180,″(4h) Antlia Red 36 mm: 80×180,″(4h) Antlia Luminance 36 mm: 368×180,″(18h 24′) A bientôt pour une nouvelle image, Julien Cadena et Mickael Coulon1 point
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Bonjour a tous et a toutes, Tout d'abord je suis heureux de vous avoir rejoint pour partager une passion commune tous ensemble. Je m'appelle Laurent, j'ai la cinquante, j'aime le foot, le surf, et les USA particulièrement la Floride ou je me suis rendu a plusieurs reprises. Je suis tout nouveau en Astronomie et c'est les aurores boréales de Mail qui m'ont décidé a franchir le pas et à m'intéressé a ce domaine. j'envisage en tant que débutant total de m'acheter un télescope sur trépied pour observer de mon jardin et une paire de jumelles d'astronomie pour emmener en vacances ou en voyage. J'aimerai avec ces matériaux pouvoir observer Saturne et ses Anneaux, la Lune, Jupiter, Mars, les étoiles filantes ou d'autres étoiles. j'ai repéré un telescope qui me semble pas mal du tout et qui permet de faire les photos avec son téléphone, je vous met le lien ci dessous et si vous voulez bien me donner votre avis dessus, je suis preneur de toutes vos infos et si vous avez des suggestions de matériel n'hésitez pas. https://www.optical-systems.fr/Telescope-BRESSER-NANO-AR-70-700-AZ/4570700?gad_source=1&gclid=CjwKCAjwmYCzBhA6EiwAxFwfgNaQLlP7skhO4bTNbmOM5hpr0ArCEb7CKG1dSbL15TAGXg1mwNrMHhoCoW8QAvD_BwE Pour les jumelles, pouvez me conseiller une paire qui permettait ces observations sans être trop lourde pour ne pas avoir besoin d'un trépied sachant que les jumelles seront pour les voyages. Merci d'avance de tous vos retours.0 point
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Bonsoir tout le monde,😀 Voici ma version de NGC7000 en grand champ, photographier le 17 mai 2023 depuis ma ville (bortle 4) sans filtre Matos utilisés; - Canon 60D défiltré partiel iso 1250 (3h30 de poses brutes... poses unitaire de 1min) - Objectif Canon 18-135mm à 135 mm f5.6 - Monture Star Aventurer 2 wifi - Traitement Siril et photoshop - Aucun filtre utilisé - DOFs Et c'est tout, première tentative sur cette cible, évidement avis et critiques seront les bienvenus 😉 🙃0 point
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Timide retour de Saturne dans le ciel de l'aube, prise à travers les cirrus. L'hémisphère sud a légèrement changé de teinte par rapport à l'année passée. De bleu vert, il est passé au franchement vert. Et surtout, les anneaux se referment ! Adieu les divisions... snif... Ciel dégagé pour tous ( sans vouloir faire de politique... )0 point
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à gauche , mes 10x50ED à droite mes 10x42ED (en vente actuellement ici même au grenier ou sur LBC) La photo parle d’elle même ! les 10x42 sont plus petites, légères plus pratique pour les voyages , randos elles pèsent 715g pupille de sortie : 4,2 les aberrations chromatiques sont bien maîtrisées par rapport à mes Olympus 10x50 qui ne sont pas ED et moins de coma sur les bords également. ces petites jumelles sont vraiment excellentes ! et je ne les vante pas sous prétexte que je les vends ! à gauche , mes 10x50ED à droite mes 10x42ED (en vente actuellement ici même au grenier ou sur LBC) La photo parle d’elle même ! les 10x42 sont plus petites, légères plus pratique pour les voyages , randos elles pèsent 715g pupille de sortie : 4,2 les aberrations chromatiques sont bien maîtrisées par rapport à mes Olympus 10x50 qui ne sont pas ED et moins de coma sur les bords également. ces petites jumelles sont vraiment excellentes ! et je ne les vante pas sous prétexte que je les vends !0 point
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Salut Julien,☺️ Oula, en bretagne sans matos? Ca sent pas bon du tout pour ton foie cette histoire. Invite toi chez Eric, il a tout ce qu'il faut niveau matos y compris une belle EQ8-Rh... Ben elle est vraiment pas lumineuse, donc à shooter impérativement par nouvelle lune. Ensuite, faut gratter l'histogramme, faute de chance au tirage.😄 Nico, Lucas, Merci.☺️ Oui Gérard, on peut toujours faire confiance à "Doc Seb les bons tuyaux". Au moins un ici qui a déjà utilisé tous les process de PI, juste pour voir à quoi ils servent. Moi, la déconvolution je sais faire, mais la convolution? Faut bien s'appeler Seb pour l'avoir essayé!🙃 Comme quoi tout peut servir... a+ Serge0 point
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Salut Momo,😊 Alors là, mon conseil, tu te loues 2 nuits dans un camping naturiste comme tu aime bien vers Vichy, et tu laisse Médas néttoyer/réviser ton tube. Il y a très longtemps, j'étais allé voir ma cousine qui vivait au milieu de nulle part dans le Jura (ou se cachait vu qu'elle sortait de prison😬). Bortle -10 mais il y avait une telle humidité que j'ai eu carrément à vider l'eau du barillet du C11 au petit matin...🐳 a+ Serge a+ Serge0 point
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non jamais avec pare-buée + bande chauffante0 point
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Salut Seb Joli comme d'hab. Question rapide : as tu des soucis de condensation avec le C8 ? Il y a des traces sur le miroir. Pour l'instant, cela ne cause pas de dégâts sur les images que je capture mais un moment donné je risque d'avoir le souci. Je me demandais si je démontais le miroir et le nettoyais des 2 côtés, est ce que je risque de perdre la collimation ?0 point
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Quand tu vois les tarifs demandés lors des crowdfundings, ça n'avait rien d'extraordinaire. Le vespera était à moins de 1000, finalement il est autour de 1500, ça me semble très correcte. Après quand ça a dérivé au dessus de 3000 pour d'autres produits, certes c'est excessif. Mais il faut quand même te demander combien ça te coûte d'avoir une monture + une appli + une optique de 50 à 114 mm selon les cas + un mini PC + des filtres, et là tu vois que le tarif du Seestar a quelque chose de déloyale vis à vis de la concurrence. D'autant que c'est une copie technique du Vespera. Autant un Dwarf telescope est agressif en prix, mais il est conçus en partant de 0 et le positionnement du produit est différent, et pas totalement concurrent. Et c'est assez curieux le tarif du Seestar, car c'est le seul produit sur lequel ZWO est vraiment agressif. Comme si il y avait un intention ouverte d'aller déstabiliser les startups qui ont créé le concept. Quand tu comptes la marge de l'importateur, les frais d'importation, la TVA, tu vois qu'il ne reste vraiment pas grand chose dans la poche de ZWO. Par contre ils ont du faire pas grand chose x des dizaines de milliers de ventes. Donc peut être qu'avec 50€ à 100€ de marge leur truc est viable. Initialement les critiques ne portaient pas que sur le coût. Nombreux sont ceux venus expliquer que ces projets étaient débiles, mal fagotés, sans avenir et que les modes de communications des fabricants étaient scandaleux.0 point
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Oui bien entendu et ça pose question aussi. Plus la question de savoir si il y aura encore une appli maintenue pour les piloter dans 15 ou 20. Et tu peux appliquer cette remarque à tous les objets connectés. Ça devient limite débile (frigo par exemple, ...) Bonjour @jldauvergne et @Algenib, Il est vraiment regrettable de partir dans ce modèle de débat complètement stérile et ceci à plusieurs égards : 1) En premier lieu ce ne sont oas 700, ou 2500 "balles" qui seront perdus mais "seulement" 560 ou 2 000. Vous devez retirer le montant de la TVA qui est une taxe imposée au premier acquéreur par l'État et qui ne contribue en rien à la valeur vénale de l'objet. 2) Ces 560 ou 2 000 € ne sont strictement pas perdus pour autant que l'appareil ait été utilisé. Toute l'électronique et l'informatique installée à bord est là pour rendre un service, forcément payant comme tout service, qui consiste à pallier la déficience de nos capacités visuelles intrinsèques à l'observation du ciel profond. Imaginons que ces appareils soient obsolètes pour toutes sortes de raison au bout de 10 ans. Qu'auront-il coûter ? Faisons le calcul : 560 € ou 2 000€ divisés par 10 ans divisés 365 jours soit de 15 à 56 centimes par jour pour les deux appareils cités. Pour mémoire eu égard au prix du tabac, cela fait moins d'une cigarette par jour, mais nous pourrions prendre de nombreux autres exemples comme le prix d'un parcmètre, ou celui de deux places de cinéma par mois. Porter le débat sur le coût ne me semble pas très intéressant de ce fait. En contre partie à cette réflexion, quel immense intérêt pour notre activité ont introduit ces modèles d'appareil ! Sans être en capacité de les dénombrer à cet instant, combien seront les futurs astronomes amateurs qui auront pu franchir de manière très très aisée les premières marches de la discipline. nous savons tous que les premiers pas sont décisifs et force est de le reconnaitre assez difficiles à franchir. L'astronomie est une discipline difficile, austère, lente à donner des satisfactions au débutant. Ces modèles d'instruments, par leur équipements particuliers absorbent et limitent les difficultés des premiers accès aux choses du ciel. Alors au lieu de les dénigrer, au lieu de les reléguer dans un sous-ordre, au contraire portons ces instruments aux nues, soutenons les le plus qu'il est possible dans leur développement afin qu'un nombre toujours croissant de nouveaux astronomes réussissent les premiers pas, et forts de ces réussites progressent dans la connaissance, l'envie d'aller plus loin, le goût de l'effort et de la persévérance si nécessaire à notre discipline qui, nous le savons pour y être passés, récompense fort mal les novices. Nous n'en avons pas bénéficié à nos débuts, voilà une excellente raison pour justifier le faible nombre d'astronomes amateur, n'imposons pas à nos successeurs la même traversée de la vallée des larmes puisque la technique propose aujourd'hui de fabuleux moyens de réussites avec bien moins d'embûches et de causes de découragement. Vive des Seestar, les Vaonis, et autres Celestron, ils seront d'une si grande aide à la réussite du plus grand nombre et tant pis pour nous les anciens si nous avons dû galérer à l'époque. Nous aurions pu ou dû les inventer ... Ney0 point
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Lancement aujourd'hui à 16h42 heure française Direct avec Stardust ici: https://www.youtube.com/watch?v=fISvwriT-Ek Mises à jour en direct sur le site de ULA ici: https://www.ulalaunch.com/missions/next-launch/atlas-v-starliner-cft0 point
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Que dire ? déjà merci, c'est vraiment super intéressant ! C'est fascinant de voir tout ce qu'on l'on peut récolter comme information avec des outils non professionnels Donc Bravo ! Même si la technique à l'air vraiment différentes des autres types d'observation solaire, ça donne vraiment envie de s'y essayer !!0 point
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tu peux toujours regarder ton master flat pour voir comment il ressort.... Pour tester tu refais le stack sans les flats, tu seras vite fixé0 point
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Le décollage du vaisseau de retour (lunar ascender module) qui doit rapporter les échantillons :0 point
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Salut à tous, Après avoir fait la révision complète de ma monture, j'ai essayé de shooter une première fois M106 pour me rendre compte que j'avais mal réglé le serrage des VSF... J'ai donc effectué une autre cession la semaine dernière par plaine lune et malgré un suivi encore hasardeux, j'ai réussis a sortir environ 300 poses de 60 secondes sur 2 nuits. Le Matériel : EQ6R Pro Canon eos 6d réglé à 800 Isos, Astroberry : 300 light de 60 sec, dithering auto PHDD2 250/1200 + Baader 2" Correcteur de coma MPCC Mark III + masque de chanfrein Zwo focuser Bortle 5 Résistance chauffante usb pour chaque lulu Guidage Zwo asi mini + lunette guide 80/400 Traitement : GraXpert Pix : Photometriccolorcal EZsoftstreatch Starnet Color sat sur RVB Histogram Curves Extract L AWT et convolution pour floutage sur RVB HDMRT sur L LRVB combin Photoshop : léger camérarawfilter et NoiseX (70/30) Place à la photo : Bon ciel à tous. A+ Nico0 point
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Salut Seb ça me refait la même merdouille avec Blurx qui ne fonctionne plus. ça me le fait depuis que j'ai installé Starnet2 J'ai refais un reset updtate puis reverifié les parametres, tout est bon mais BlurX ne passe plus. J'ai envoyé un mail à la hotline avec un print screen du message d'erreur. A voir ce qu'ils répondront En attendant j'ai refait une autre version de M81 sans BlurX0 point
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Bonjour J'ai pu tester le mini Dob aux NAT. Il fonctionne très bien ! Les mouvements sont souples , il est bien équilibré, ne vibre pas et je peux changer d'oculaire sans devoir repointer. J'ai observé la lune et M13 comme objets brillants. Comme objets moins lumineux, j'ai observé le triplet du lion (deux galaxies bien visibles mais pas le "hambutger" trop pâle), ainsi que les galaxies de boode. La forme générale des galaxies est bien perçue ainsi que leurs noyaux mais, bien sur, à ce diamètre, pas de structure détaillée. De retour chez moi, j'ai complété le Dob avec une jupe taillée dans un "plastic de sac poubelle véritable" 😄 ainsi qu'un filtre solaire (feuille astrosolar). Pour le rangement, la feuille astrosolar protégée par une farde de plastic passe dans la boite et j'enroule la jupe autour des tubes. Dob monté avec feuille astrosolar et jupe Feuille astrosolar dans sa farde de protection Feuille astrosolar rangée entre le baffle et l'anneau du secondaire Dob démonté avec les tuble placés dans une gaine de protection en mousse (isolation de tuyaux) et entourés par la jupe Comme j'ai eu des questions aux NAT sur le poids, de l'engin j'en ai profité pour peser le tout. Cela fait 2,2 Kg (avec oculaires, chercheur, ...). (J'ai aussi ajouté l'info dans les premiers post)0 point
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Oui j'en suis venu à la même conclusion : astigmatisme. Le secondaire peut être en cause, mais le primaire peut l'être aussi si il n'est pas bien soutenu là où il faut. Donc il faut éliminer les causes une à une. Je n'aurai la réponse qu'une fois que j'aurai fait le barillet pour mon 150/600. (et c'est pas pour les jours qui viennent, je prévois une structure un peu différente et plus simple à mettre en œuvre mais j'ai pas d'alu en stock, donc plans, cogite, commande... et j'ai du boulot en retard...). Celui là de newton (le solaire) je ne l'ai pas testé sur une étoile donc je ne pourrai pas en tirer de conclusions. sinon spéciale dédicace pour toi @gehelem je me suis fait un boitier fixé à la monture, comme ça je ne met que le moteur sur chacuns de mes PO. celui là est tout frais de ce matin. et le barillet terminé : J'ai mis des supports en bois (érable champêtre, s'il vous plait... ) pour deux raisons : je n'ai plus d'alu sous la main, et c'est plus facile à travailler, en tout cas c'est mon domaine ben y'a plus qu'à tout remonter et attendre le soleil.... ensuite viendra peut-être / surement une structure "truss tube", mais c'est pas pour tout de suite quand même...0 point
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