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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 06/10/24 dans toutes les zones

  1. Bonjour à tous, J'ai eu la grande chance d'avoir 4 nuits d'affilé pour continuer mes test du setup FRA600/ ZEUS-M en mode REMOTE (pour un futur envoie en Espagne) ou tout c'est presque tout bien passé (un léger bug rectifier à la volé) 4 nuits d'affilé ... RARE !! je crois que ça ne m'est pas arrivé depuis plusieurs année !! mais le matériel déjà installé et en REMOTE cà du bon et permet, même quand on boss de nuit ... de shooter ! 4 nuit de test sur les nébuleuse d'été qui arrive avec ici la fameuse nébuleuse de la trompe IC1396 avec plus de 15h de temps de pose total. Un grand classique mais que je n'avais jamais eu en entier sur une seule image ce que permet les 2° de champ du couple FullFRAM et ASKAR FRA600 Données d'acquisitions: Caméra: Player One ZEUS-M Lunette: ASKAR FRA600 Monture: Pegaus NYX101 Filtres Antlia 3nm Narrowband H-alpha 2": 45×600,″(7h 30′) Antlia 3nm Narrowband Oxygen III 2": 27×600,″(4h 30′) Antlia 3nm Narrowband Sulfur II 2": 19×600,″(3h 10′) Intégration: 15h 10′ l'image champ complet (juste un crop des autour qui servent à rien) La pleine résolution est dispo par ici ça vaut le détour: https://www.astrobin.com/ezutrx/ Pour ceux qui on la flemme d'aller voir la full voici quelques crop de zones intéressante : Merci de votre passage
    8 points
  2. La Nébuleuse du Croissant et sa Bulle de Savon Voisine Bonjour à tous, Je suis ravi de partager avec vous ma dernière photo de NGC 6888, la Nébuleuse du Croissant, capturée lors d'une rare nuit dégagée ici en Aveyron. ### Détails Techniques - **Instrument** : TS Optics Hypergraph 10" (254/1000 Fd4) - **Correcteur Réducteur** : 0,85×2″, soit 863mm (Fd3.4) - **Caméra** : ZWO ASI2600MC DUO - **Monture** : EQ8R Pro - **Guidage** : ZWO ASI220MM Mini with DUO - **Mise au point** : ZWO EAF - **Roue à filtres** : ZWO EFW 5x2" - **Filtre utilisé** : Optolong L-Extreme ### Détails de Prise de Vue - **Temps d'intégration total** : 5.73 heures - **Poses** : 172 x 120s à Gain=100 (-20°C) - **Calibration** : 40 Darks, 40 Darks Flat, 40 Flats - **Traitement** : PixInsight et Photoshop NGC 6888, également connue sous le nom de la Nébuleuse du Croissant, est située dans la constellation du Cygne, à environ 5 000 années-lumière de la Terre. Cette nébuleuse en émission est formée par le vent stellaire de l'étoile massive WR 136 (une étoile Wolf-Rayet), qui souffle les couches extérieures de l'étoile, créant cette structure complexe de gaz et de poussière. Le diamètre de NGC 6888 est d'environ 25 années-lumière. À proximité, on peut également observer la nébuleuse de la Bulle de Savon (PN G75.5+1.7), une nébuleuse planétaire découverte plus récemment. Bien qu'elle soit moins connue que NGC 6888, elle offre une vue fascinante avec sa forme sphérique et ses détails fins. En observant NGC 6888, on pourrait se demander si l'on regarde une méduse, un croissant ou même un cerveau. Heureusement, la Bulle de Savon à côté met tout le monde d'accord avec sa forme claire et distincte. 😊 Et pour répondre aux sceptiques, je confirme que cette photo n'a pas été prise à travers les nuages !!! Pour plus de détails et des images supplémentaires, vous pouvez consulter mon article complet ici : https://planetediy.fr/index.php/2024/06/09/ngc-6888-croissant-meduse-ou-cerveau-la-grande-question-astrophotographique/ J'espère que vous apprécierez cette image autant que j'ai pris plaisir à la capturer et la traiter. Vos commentaires et critiques constructives sont les bienvenus ! Clear skies à tous !
    4 points
  3. Salut, ciel bleu ce matin, mais grosse turbu et grand vent,... qu'à cela ne tienne, bravons la tempête les images sont faite au newton désaluminé 150/750, barlow TS 5x et APM 2.7x pour la première, camera player one mars-m (imx290) en bin2, donc petites images, mais échantillonnage moins ingérable. entre l'échantillonage pas nickel, le diamètre de 150 et le gugus qu'appuie sur les boutons un peu quand ça lui chante... c'est pas de la HR
    4 points
  4. la boucle d'aujourd'hui: lunette 150/900;tz4 ;quark;asi 174mm
    3 points
  5. UPDATE 2 du 04/07/2024: IMPORTANT: Si vous avez déjà installé l'ancienne version du driver ASCOM, il faut d'abord le désinstaller via l'utilitaire de desinstallation des programmes Windows. UPDATE 1 du 02/07/2024: Pour répondre à la demande d'un astram du forum, j'ai repris une très grande partie du développement de ce projet. La demande initiale était simple: ajouter la prise en charge d'un anémomètre, d'un pluviomètre et d'un détecteur de gouttes. Le pluviomètre et l'anémomètre m'ont été chaleureusement offert par le demandeur afin de pouvoir tester en vrai les différents codes. Ces deux capteurs proviennent du site Lextronic: - Le pluviomètre: https://www.lextronic.fr/pluviometre-a-godet-27641.html - l'anémomètre: https://www.lextronic.fr/anenometre-a-sortie-reed-27644.html - Capteur de gouttes: 1) Afin de me simplifier la vie, j'ai repris l'architecture du code de l'ESP32. J'avais initialement construit un firmware où tout était dans le même fichier. J'ai du coup créé les fichiers .CPP et .h pour chaque capteur et chaque fonctionnalité. Cela permet une maintenance plus facile et l'ajout de fonctionnalités plutôt facilement. 2) La mise à jour du firmware de l'ESP32 peut maintenant se faire via une mise à jour OTA (over ther air). Dans le cadre d'une station météo c'est plus pratique puisque dans de nombreux cas celle ci sera alimentée par un panneau solaire et donc bien loin du port USB. Sur la page web qui affiche les données des divers capteurs, un bouton en haut de la page permets d'accéder à la page de mise à jour de l'ESP32. Arès avoir sélectionner le fichier .bin crée par l'IDE arduino ou autre IDE, puis cliqué sur le bouton "Mise à jour", une barre de progression se remplie. Une fois fini un message de succès apparait pour confirmer l'upload. En cas d'erreur un autre message d'echec apparait. Une fois le telechargement sur l'ESP32 terminé, un bouton "retour vers l'acceuil" apparait sous la barre de progression. 3) L'adresse IP fixe de l'ESP32 doit être renseignée dans le fichier "WIFI.cpp" et les SSID et mot de passe wifi doivent être renseignés dans le fichier "variablesWIFI.cpp". Ces données sont utilisées dans le cas de la mise à jour par OTA mais aussi dans la gestion "cachée" des pages web. Sans rentrer dans le détails cela permet de rendre dynamique les variables nécessaires afin que les infos utilisées dans l'ESP32 soient réutilisées par les pages web. Cela évite d'avoir à modifier les fichier html pour y modifier les adresses IP. Tout est automatique dorénavant. 4) La gestion en économie d'énergie a été améliorée. Initialement il n'y avait pas de gestion d'énergie. Sur cette version, après 5 minutes d'inactivité, l'ESP32 se met en mode "Modem Sleep" (le WiFi et le Bluetooth sont donc désactivés). Ce n'est pas le mode d'économie le plus avancé (il aurait fallu pour cela mettre un "Deep Sleep") mais le "reveil" de l'ESP32 serait bien plus délicat. Une activité est soit une requete de la page web soit une requete du driver NINA. Donc, si aucune requête arrive à l'ESP32, celui ci rentre en "Modem Sleep". L'ESP32 arrête toutes les lectures des capteurs. Si une nouvelle requête est faite alors l'ESP32 reprends sa routine durant 5 minutes. A chaque nouvelle requête le timer de 5 minutes se remet à 0. Cela garantie une économie d'énergie ceratine ainsi qu'une plus grande longévité des capteurs puisque, ce projet se destinant à une météo astro, il va de soit que les requêtes ne seront que peu fréquentes en cas d'inutilisation prolongée à cause de la météo ou tout autre évenement :). 5) NINA communique avec l'ESP32 grâce au driver MeteoESP32 Setup V2.exe que je joins dans ce post -> ajout des paramètres anémomètre et pluviomètre. 6) Je recommande de laisser la gestion du Safety Monitor à l'execllent driver "Environment Safety Monitor" ici: https://www.dehilster.info/astronomy/ascom_environment_safetymonitor.php Cela permettra une gestion bien plus pointue sur cet aspect que mon premier driver joins ici. Je le laisse pour les gens curieux qui veulent voir comment est fait un driver ascom en utilisant le projet. 7) Mise à jour de la page index.html. Couleurs retravaillées, ajout de la date et de l'heure, ajout du bouton pour la mise à jour par OTA, ajout de la version actuelle sur l'ESP32 en bas de page. Diverses modifications du code notamment pour integrer la gestion dynamique des adresses IP. Pour tester le projet, je joins le fichier esp32AstroV4.0.0finale.zip Il y a tous les codes dedans. Pour la partie web j'utilise un IDE arduini 1.8.X car le plugin "sketch upload data" ne fonctionne pas avec les versions 2 et plus. Telechargement ici:https://github.com/me-no-dev/arduino-esp32fs-plugin/releases/ Pour les librairies il suffit de les récupérer depuis le gestionnaire de librairie de l'IDE. Bien astronomiquement à vous, Olivier MeteoESP32 Setup V2.exeesp32AstroV4.0.0finale.zip Fin UPDATE 1 du 02/07/2024 ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ Bonjour à tous, Voilà de cela plusieurs années j'ai fais un rêve. Construire un observatoire. Pour y parvenir j'ai mis en route pleins de petits projets qui sont plus ou moins finis, le dernier grand pas étant l'abris en lui même..... arf.... un jour Mais à dire vrai, il y eu en parallèle du rêve de la conception d'un abris, la réflexion sur la facilité de la création d'un driver de type ASCOM. Moi qui ne suis pas ingénieur, me lancer dans la programmation était sommes toute difficile. Puis, quelques années plus tard, de petits modules facilement programmables sont apparus: les arduino. Aujourd'hui il existe énormément de variantes mais j'ai le plaisir de "jouer" avec cela depuis quelques années maintenant. Sans être expert, le langage C++ me fait un peu moins peur. Encore loin de la création d'un projet ASCOM j'ai par la suite participé à divers projets et j'ai de mon coté personnalisé certains petits projets notamment sur INDI, le ASCOM Linuxien, qui m'ont permis de touché un peu au code HTML (le code pour la création de page web entre autre), javascript ou CSS. Le temps passe, l'idée toujours en tête, mais voilà....une révolution a commencé il y a de cela quelques mois: l'IA générative. Pour les autres, ChatGPT. Cet outil, oui oui c'est simplement un outil, permet de faire des choses remarquables, comme aider à la réalisation d'un driver ASCOM!! Je m'explique: Il y a quelques années, j'avais réalisé un boitier météo pour Linux, basé sur une solution existante nommée Weatherradio. Le principe est simple: un arduino sur lequel étaient branchés les capteurs suivants: - un BME280 de chez Velleman: il s'agit d'un petit module permettant de connaitre la température ambiante, la pression atmosphérique, l'humidité relative, et par quelques petites formules, le point de rosée. - un TLS2591 chinois: un capteur de luminosité (en lux) extrêmement sensible qui, par simple calcul, permet de connaitre la qualité d'un site, le fameux SQM. Je vous laisse aller voir sur le net, mais en gros, on peut facilement comparer deux sites en mesurant la "noirceur" du ciel. - un MLX90614 chinois: c'est un capteur de température infra rouge (les fameux thermomètres à distances pour enfant, ceux qui sont en rupture de stock depuis la COVID 19 😕 ), capteur qui permet donc de mesurer la température du ciel, et au moyen d'une formule tirée du boitier AAG Cloudwatcher, la quantité de nuages dans le ciel. En gros si le ciel est chaud c'est qu'il y a des nuages, s'i lest plus froid il n'y a pas de nuages et donc il fait beau. Bon c'est assez empirique mais après quelques réglages cela sera assez précis. J'y reviendrais. Ce petit monde donc était connecté à un petit arduino nano, qui est dans l'obligation d'être connecté à un port USB du pc pour communiquer toutes les mesures transmises. Sans rentrer dans les détails, j'avais installé le firmware weatherradio dessus et tout allait bien. Mais voilà, le temps est passé et la révolution en marche. J'ai acheté un module arduino, enfin pas vraiment arduino, mais on va rester simple, qui s'appelle un ESP32. Petite carte électronique donc qui permet de faire la même chose que l'arduino nano, donc d'y connecter des capteurs, mais il offre surtout deux avantages supplémentaires en plus de sa puissance de calcul: - il offre une connectivité sans fil, donc parfait pour le mettre loin de tout sur une petite batterie solaire (à venir), - il offre une mémoire flash sur laquelle on peut y programmer un serveur web. Ca devient très intéressant. Concrètement, que cela veut il dire: Ce petit module permet d'installer à l’intérieur de sa mémoire différents fichiers (un peu comme sur un pc) et il peut par la sorte générer des pages internet. Pages que l'on peut visiter depuis n'importe quel périphérique disposant d'un accès internet et connecté sur le même réseau wifi que celui du module. A partir de la, on peut afficher les valeurs des capteurs sur une page web. Vous commencez à sentir le truc 8-) Je me suis donc dit, si avec ce petit module si puissant, un peu d'IA qui offre une aide génialissime et beaucoup d'envie, je me lançais dans la création de mon premier driver ASCOM pour une station météo Astro. Attention, ici je ne fais pas de suivi météo comme les stations du commerce, même si en réalité cela est tout à fait possible avec ce module ( quand je vous dit qu'il est puissant ce machin ^^) Tout feu tout flamme, je me lance dedans. ChatGPT offre une aide précieuse. On peut lui demander à peu près tout et j'avoue que sans cet outil je n'y serais surement pas arrivé. Il connait tous les langages de programmation et pour peu qu'on sache l'utiliser c'est extrêmement puissant. Après plusieurs heures à triturer les codes C++ de l'arduino et C# d'ASCOM le résultat tombe. Ça fonctionne aux petits oignons. Donc, petit résumé de la chose: J'ai un ESP32 sur lequel sont branchés plusieurs capteurs. les valeurs mesurées sont renvoyées sur une page internet générée par l'ESP32. Le driver ASCOM que j'ai conçu permet, via NINA par exemple, d'envoyer une requête internet (basiquement il ouvre une page internet sans que vous le voyez) et reçois les valeurs de la page web. Le drivers traite l'info et NINA affiche les valeurs. Enfin, dans un soucis d’esthétisme, j'ai crée une interface sur la page internet avec des petites gauges affichant les valeurs. Les valeurs sont rafraichies toutes les 10 secondes. On peut changer cela facilement dans le fichier script.js qui accompagne le code HTML de la page internet. Mais ce que je souhaitais avant tout, c'était de pouvoir paramétrer quelques valeurs importantes que je vais exposer juste après, sans avoir besoin de rebrancher l'ESP32 à l'ordinateur et de renvoyer une mise à jour du firmware de l'ESP32. Petite explication. Le module MLX90614, comme je l'évoquais plus tôt, est un module qui sert à mesurer la température d'une portion de ciel. Si il y a des nuages ou non, la température mesurée (via le capteur infrarouge) va en être modifiée. Le but ici n'est pas d'expliquer comment cela fonctionne car cela alourdirait inutilement cette page déjà bien remplie ^^. Le truc, c'est que la valeur brute mesurée n'est a elle seule pas suffisante pour être pertinente. Le fabriquant du boitier AAG cloudwatcher, qui dispose du même module, a mis en ligne dans sa notice les équations qui permettent de corriger la valeur mesurée par le capteur. En gros, à la valeur mesurée, on doit appliquer une correction que l'on va soustraire à la valeur brute. On obtiendra une valeur corrigée. Le problème, c'est que cette correction peut varier en fonction des saisons. En gros, la valeur de correction à appliquer sera différente si on regarde la température du ciel en hiver ou en été. L'équation qui génère la valeur de la correction est constituée de 7 coefficients sur lesquels ont peut agir. On comprends dès lors que pour éviter de devoir modifier les valeurs des coefficients en dur dans le firmware de l'ESP32 et ne pas avoir à recharger le firmware tous les x temps, il me fallait trouver un autre moyen. Et l'ESP32 permet cela assez facilement!! J'ai créé un fichier dans la mémoire de l'ESP32 dans lequel sont stockés ces coefficients. Ensuite, (merci ChatGPT) dans le code de la page web j'ai généré un formulaire dans lequel on peut à la volée donner de nouvelles valeurs aux différents coefficients. Ces valeurs sont donc stockées en dur sur l'ESP32 et elles ne seront ainsi pas perdues même après un reboot de l'ESP32 (panne d’électricité par exemple, ou batterie à plat ^^). C'est donc depuis la page web générée par l'ESP32 que l'on peut modifier les valeurs facilement en fonction des saisons. Un vrai bonheur. Voilà, je suis arrivé au terme de ce petit projet qui m'aura permis de toucher du doigt plusieurs domaines: - l'apprentissage sur un module ESP32 que je ne connaissais mais que je vais réutiliser pour d'autres sujets que l'astro (pour 3€ les 2 modules sur Ali.... ce serait dommage de ne pas le faire), - apprentissage de l'outil ChatGPT pour obtenir les résultats souhaités, - apprentissage de divers langages: HTML, javascript, C# et d'autres!! - démystification de la création d'un driver ASCOM que je croyais réservé à une élite d'ingénieur en informatique, du moins pour des projets simples Petit plus!!! En plus d'un driver méteo je vous propose le driver Safety Monitor qui se connecte aussi sur le même module afin de savoir si les conditions météo sont favorables, mis à part le vent que je n'ai pas intégré. Aussi, je vous propose de partager mon travail afin que chacun puisse soit s'y essayer ou s'en inspirer. je fourni: - l'executable du driver météo pour NINA en tant qu'ObservingConditions, MeteoESP32 Setup.exe - l'executable du driver météo pour NINA en tant que Safety Monitor, SafetyMonitorESP32 Setup.exe -le firmware ESP32 avec son repetoire pour la partie WEB, esp32Astro firmware.rar -les projets visual studio pour ceux qui veulent aller plus loin ou integrer de nouvelles fonctionnalités comme un anémomètre par exemple. visual studio - MeteoESP32Driver.rar visual studio - SafetyMonitorESP32.rar Voilà, j'espère avoir pu partager avec vous quelques petits choses. Je répondrais aux questions, s'il y en a, A très vite Olivier @bemoBonjour, je sais que cela fais maintenant très très longtemps que j'avais promis ce driver!! il est enfin là... vaut mieux tard que jamais PS: Un grand merci aussi à @Raphael_OD et @Antiath sans qui je n'aurais tout bonnement pas essayer non plus!! des conseils avisés et utiles!!! un grand merci
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  6. Hello, nous voici déjà bientôt au terme de cette saison Printanière, et avant d'aller jeter un œil (ou deux) aux stars du ciel d'Été je me suis dit que j'allais profiter de cette belle soirée pour sortir les jumelles, après une semaine bien chargée. Mais que voir en ce moment, quand les galaxies du Printemps ne sont déjà presque plus qu'un souvenir ? Et bien pourquoi ne pas allez chiner un peu dans un coin jusque-là laissé un peu à l'abandon ? C'est ainsi qu'hier, vers 23h, je m'installe tranquillement à l'extérieur du village, dans un chemin au milieu des champs qui me donne accès à un horizon parfaitement dégagé. Il ne reste plus qu'à attendre que la nuit tombe sur ce jour interminable, dans un calme complet, sous un air doux et un ciel libre de tout nuage. J'ai la chance incroyable de voir passer juste au-dessus de moi un couple de chouettes au vol absolument silencieux, interrompu par moments par un claquement d'aile très bref. Elles semblent avoir repéré leur dîner de ce soir dans le champ d'en face, bon appétit ! Quel fabuleux spectacle ! À cette heure les étoiles sont encore peu nombreuses mais la silhouette du Lion est bien visible et semble plonger irrésistiblement vers l'horizon, comme emportant avec elle le Printemps jusqu'à l'année prochaine. Lorsqu'enfin des étoiles plus faibles apparaissent à l'oeil nu, je cherche mes premiers repères de ce soir : d'abord Spica, puis la discrète constellation du Corbeau. Depuis Kraz (Bêta), d'une belle couleur orangée, il est aisé de trouver une étoile de mag 5 à côté de laquelle doit se trouver le premier des amas globulaires de ce soir. Pour l'instant, si je vois bien toutes les étoiles de mag 7 indiquées par la carte du PSA, rien d'autre ne perce encore les dernières lueurs du jour. À partir de 23h30 le champ des jumelles se remplit progressivement, timidement, d'étoiles un peu partout en VI, mais il me semble aussi que la faible transparence du ciel à cette hauteur m'empêche d'en voir davantage. Je reste patient et laisse à l'amas le temps d'émerger. Néanmoins, vers minuit je décide qu'il fait suffisamment nuit et accepte que M68 ne se laissera pas approcher pour cette fois. Toute la journée j'ai scruté le ciel et il est vrai que si le ciel était d'un beau bleu au-dessus de la tête, c'est un triste bleu pâle qui s'affichait plus bas, signe que la pêche serait difficile à cette hauteur. Sans trop y croire je vais quand même tenter d'aller chercher M83, qui bien que n'étant pas un AG figurait sur ma liste pour sa proximité avec M68. Après un pointage facile depuis Pi Hydrae, l'essai restera lui aussi infructueux au bout de 15 minutes. Il faut bien dire que dans cette zone seules des étoiles de mag 8 étaient visibles, peu de chance d'y débusquer une galaxie. Bon, je vais me remonter le moral illico en cheminant dans une zone plus haute, depuis Alpha Serpentis / Unukalhai jusqu'à un groupe d'étoiles de mag 5. Dans ce champ apparait immédiatement une étoile pas comme les autres, auréolée d'un large halo. C'est bien sûr M5, inratable, dont le cœur est accessible en VD comme une étoile de mag 8 mais qui explose littéralement en VI sur environ 15'. Le centre de l'amas ne semble pas tout à fait rond tandis que le halo, au moins deux fois plus gros, est lui vu bien arrondi. À minuit 20 je suis enfin heureux de pouvoir observer une cible, et j'en profite encore quelques minutes avant de redescendre sous les 20°, à la recherche de NGC5897. Son champ est facilement repéré dans la Balance mais il n'y a là que nombre d'étoiles de mag 8-9 et si l'amas est potentiellement détecté je pourrais tout aussi bien l'avoir confondu avec l'une d'elles. Hélas le PSA est trop peu fourni pour donner avec certitude la position de l'amas. Cependant, je ne me serai pas rendu là en pure perte puisque cette zone me gratifie de la vision d'une belle étoile filante traversant tout le champ au moment où j'y jettais un dernier regard. Fantastique ! À minuit 40 il est temps d'aller rendre visite au Scorpion qui depuis mon arrivée se lève péniblement jusqu'à son point culminant, où je trouve Antarès y arborant fièrement une magnifique couleur jaune-orangée. Immédiatement à l'Ouest j'aperçois une large tache grisâtre, perceptible en VD sur laquelle semble se superposer une autre plus petite à la forme indéfinie. C'est M4, dans toute sa splendeur. L'amas semble plus étendu et plus diffus que M5, moins lumineux mais tout aussi esthétique, avec une limite cœur-halo bien moins franche. Je ne m'attarderai pas sur son voisin discret NGC6144, que j'ai cru voir un moment tout prêt d'Antarès mais que j'ai finalement confondu avec l'étoile de mag 8 juste à côté. Près de là, un autre amas se cache dans un groupe de 3 étoiles de mag 8-9, un champ et demi au Nord. M80, invisible en VD y apparait en VI2 comme une 4ème étoile défocalisée. Rond et homogène, il est si discret pas sa taille qu'il est peu probable qu'on le reconnaisse comme un AG si l'on tombait dessus par hasard. Avec un peu plus d'attention je dirais qu'une légère auréole vient doubler la surface de ce minuscule confetti perdu au milieu du ciel, donnant une vision un peu similaire à celle de M57. Je rejoins non loin de là l'extrême Sud de la constellation du Serpentaire pour y trouver deux autres spécimens. En premier, M62, depuis Epsilon Scorpii / Larawag. Je navigue à nouveau dans une zone où la transparence faiblit mais je tombe finalement assez vite sur l’amas, juste au Sud d’une paire très serrée de mag 8. De la VD à la VI son aspect change assez peu mais il reste évident et de bonne taille, je dirais environ 10’, presque homogène avec un faible halo. Je ne doute pas qu’il doit être bien plus impressionnant vu depuis des latitudes moins élevées. Justement, son proche voisin du même catalogue, M19, culmine un peu plus haut. Dans un champ où les étoiles les plus brillantes semblent allez par paires (3 autour de l’amas), il présente un aspect très similaire, quoique plus compact et homogène. J’ai l’impression de le voir très légèrement allongé sur un axe N-S. L’heure filant, je choisis de ne pas passer en revue tous les NGC des parages, bien que j’en avais repéré quelques-uns accessibles aux jumelles. Ce serait un exercice à part entière que de les identifier dans ce champ un peu riche et qui demanderait un temps dont je ne dispose pas cette fois. J’ai en revanche assez de temps pour aller chercher deux Messiers de plus . Au Sud de Sabik / Éta Ophiuchi, M9 tombe sans résister dans mes filets. Il forme la pointe inférieure d’un triangle isocèle de 1,5° avec deux étoiles de mag 6 et 7. Visible en VD3 et VI1 il arbore un cœur bien ponctuel couronné d’un petit halo ténu. J’estime sa taille à environ 5’ mais il est suffisamment lumineux pour être détecté assez facilement. Pendant quelques instants je fais une pause et détourne mon regard des jumelles pour admirer cette voie lactée magnifique qui s’étend de Cassiopée au Sagittaire. Je crois n’avoir jamais remarqué qu’elle présentait autant de détails visibles : parties plus sombres et larges, zones plus denses et brillantes, ... Je pourrais passer une nuit complète à détailler cette riche galaxie, notre galaxie, vue depuis son intérieur même. Revenant à l’oculaire j’attrape au passage NGC 6356 presque 2° au NE de M9, formant un petit triangle avec deux étoiles de mag 8, lui-même un peu moins brillant, comme une étoile de mag 9 un peu floue. Un peu plus haut dans la même constellation, à partir de Zêta Ophiuchi je tombe tout de suite sur un groupe d’étoiles qui attire mon attention, deux paires de mag 7 disposées en vis-à-vis. Entre ces deux couples une étoile de mag 8 (que je voyais plutôt de mag 9) est accolée à une autre de mag 9 (que j’estimais à 10 ne la voyant qu’en VI). En observant attentivement ce duo très serré et joli, j’aperçois une tache très pâle d’environ 10’ en VI2-3. J’y décèle même une zone centrale un peu plus brillante. C’est bien M107. Heureusement que je sais que c’est un AG car comme je le découvre il me donne presque l’impression d’observer une M86. Cet aspect si singulier par rapport aux autres amas observés cette nuit me ravit et je choisis de terminer cette série ainsi. À 1h45 je pourrais plier bagages immédiatement, mais je n’aurais peut-être pas d’autres occasions d’observer les deux beaux amas ouverts M6 et M7. Retour dans le Scorpion donc, où M6 est le premier débusqué. Très joli, allongé sur un axe E-O avec 6-7 étoiles en VD et une bonne quinzaine en VI où vient s’ajouter un fond laiteux. Spectacle superbe que de voir scintiller légèrement ses étoiles, sans doute à cause de sa faible hauteur, couronné par le fait que j’y vois se dessiner le fameux "papillon". Quelle merveille ! Quant à M7, il est visible dans le même champ au SE. Bien plus imposant encore j’y compte une vingtaine d’étoiles en VD, dont un groupe serré au centre formant un X. En VI peu de changements si ce n’est une légère brume qui en tapisse le fond. Le vent se lève à 02h00, un vent froid qui me signale l’heure de rentrer me coucher. Je ne sais si c’est la fraicheur ou cette dernière vision qui me fais frissonner, mais je suis certain que je repars bien plus riche qu’à mon arrivée, riche d'un bagage de souvenirs inoubliables. À bientôt !
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  7. Salut à tous, Une nuit dégagée de plus… Même si nous approchons du solstice d'été (la nuit la plus courte de l'année), l'utilisation d'optiques rapides (F2) sur le double setup permettent encore de faire des choses intéressantes. Une zone située à environ 1200 années lumière qui nous offre un beau spectacle grâce à la combinaison d'objets en réflexion et en émission. En effet, Le nuage moléculaire LBN-437 souvent appelé le "Gecko" est ici traversé par la nébuleuse en émission SH2-126 (la teinte rouge) composée d'hydrogène Ionisé (HA). Cette dernière est beaucoup plus vaste que ce nous voyons sur l'image (voir la capture HA grand champ). Objets Notables : SH2-126 (Catalogue Sharpless) LBN437 (Catalogue Lynds Bright Nebulae) Informations de la prise de vue : Lieu / date : Observatoire La fosse (Belgique) 07/06/2024 Constellation : Lézard Acquisition : Total 06h39 RGB:03h09 (63X180) + HA:03h30 (70x180) Monture : ZWO AM5 Tube optique : Celestron RASA 8 + Samyang 135 Caméra : ZWO Asi2600MC x 2 (gain 100 / -10°) Filtre : Aucun + Idas NBZ Accessoires : ZWO EAF - ZWO ASIAIR x 2 Traitement : Siril - Pixinsight - Lightroom Haute définition : https://www.astrobin.com/full/ky8x0b/0/ Vue RGB+HA : Vue annotée : Vue Ha grand champ : Bon ciel à tous !
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  8. Bonjour à tous, Cela fait un bon moment que je n'ai pas posté d'images ici, même si je viens régulièrement voir les superbes images que vous faites. J'ai troqué (enfin si on peut parler de troc !) mon APN Sony a77 pour une caméra astro ASI 2600MC, ce qui a pas mal révolutionné ma façon d'imager. Tout d'abord apprivoiser NINA et PHD2. Avant je n'avais pas besoin d'ordi avec le système autonome d'autoguidage Lacerta MGEN et le live view de l'APN. Bref, après quelques hésitations et l'aide des bons amis, tout à l'air de fonctionner correctement, sauf la météo comme d'hab ! Donc je vous présente la première vraie image avec cette caméra : newton 200/1000, 151x2mn retenues sur deux nuits, ciel turbulent et transparence moyenne pour mon site. J'espère qu'elle vous plaira
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  9. Hello la compagnie !! Un petit pélican pour la route.... (avant l'arrivé du correcteur de coma 😜) Je pense qu'il faudrait y ajouter une deuxième nuit pour un meilleur résultat. ( peut être ce soir.... ) 44*240 secondes skywatcher 150/750 eq3-2 motorisé lunettes guide 50mm avec caméra T7M Canon1000d partiellement défiltrer
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  10. merci!! Soleil du jour, on pousse un peu la résolution!: Lien ici pour voir la full : https://www.astrobin.com/full/innhh8/0/?mod=&real=
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  11. D'ici quelques années, si j'arrive à faire le tour de tout ce qui est à la portée des petites jumelles j'imagine qu'il y aura de quoi faire une petite compil' sympa . Mais un tel recueil doit surement déjà exister, sous une forme ou une autre. En attendant si ces quelques CROA permettent de sensibiliser les débutants (et pas que) sur le potentiel incroyable d'une petite paire de jumelles et donner le gout de l'observation sans se jeter en première intention sur les gros diamètres alors ce sera déjà chose merveilleuse. Soyons rassurés, il ne va pas mettre les jumelles au placard
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  12. Bonjour les astros, M13 , encore et encore, c'est la première fois que je le fais avec la PO 294 C Pro. Bruts: 20 x 180s -10°C Biases : 30 x 0s -10°C Flats: 30 x 7.5s -10°C Darks: 30 x 180s -10°C HEQ5 kit Rowan / Camera PO 294C Pro / Camera Zwo 224MC - guidage au DO / Zwo EAF / Lunette ORION ED80 / Filtre IR/UV Cut SvBony Orchestré par NINA et traité à 100% par Pixinsight - Empilage WBPP
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  13. Bonjour, Le membre ChrisVgs a été banni. Ne pas tenir compte de ses demandes s'il vous a contacté. Bien à vous, La Modération
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  14. Je me suis évidemment posé ce genre de questions et choisir n'est jamais facile. J'ai déjà eu des 20x80 (non ED) qui ne m'ont pas particulièrement emballé (poids, encombrement, qualité discutable). Mon idée était d'avoir une paire unique pour faire à la fois de l'astronomie et de l'observation diurne. J'avoue avoir un faible pour les optiques de qualité (chromatisme corrigé, large champ exploitable , transmission élevée) et cela passe pour moi avant le diamètre, quitte à en voir moins. Je préfère voir mieux. Je n'aime pas dire que tel ou tel instrument est inférieur ou supérieur, en tout cas sans préciser derrière en quoi. Je suis d'avis que l'important est le plaisir qu'on prend à passer du temps en compagnie de la nature, et ceci quelque soit l'intermédiaire qu'on y place devant les yeux. Je sais que j'en verrai davantage lorsque mon strock 250 sera opérationnel, donc je ne me fais pas de cheveux blancs à savoir si j'en verrai un peu plus avec quelques mm en plus. J'ai eu des canon 10x42 stabilisées qui optiquement étaient irréprochables, mais c'est le poids et l'encombrement qui m'ont décidé à choisir un modèle compact, qui pourrait dans le même budget m'offrir des qualités proches. Et j'avoue que ces Nikon cochaient beaucoup de cases. Et puis il y a toujours une part d' irrationnel, un je ne sais quoi qu'on ne peut pas toujours expliquer ☺️. C'est un nouveau défi à relever !😊
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  15. merci pour ton retour. EN effet, j'avais oublié cette petite astuce pour la couleur des étoiles... et pour les étoiles, je les avais augmentée, je trouvais un peu mieux. Mais en effet cela fait moins ressortir la nébuleuse. Ici avec réduction d'étoiles via le calque et ici avec en plus la distortion comme expliqué, que je ne connaissais pas
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  16. Et voilà ! Tout juste vingt ans ce jour. Ce que le temps passe 😉 Voici donc quelques images capturées ce jour-là, et quelques dessins, aussi. Les observations ont été faites depuis Nauplia, dans le Péloponnèse. L'occasion de tenter une mini expédition à la façon des grands astronomes voyageurs du XVIIIième siècle. Le ciel était sensé être plus clément statistiquement là-bas qu'ici, et les contacts se faire avec un Soleil plus haut dans le ciel. Mais les nuages se jouent des statistiques, et aiment à ridiculiser le mortel. L'entrée : La sortie : Observation en Halpha : L'entrée, à la webcam, au mak150 : La sortie : Et pour terminer, un petit cro qui (sans le vouloir, à l'époque) prend, à la relecture, de faux airs de Compte-Rendu à destination de l'Académie Royale des Sciences. (J'en avais trop lu depuis des décennies, sans doute 😉 ). Bon .... on a tous pris vingts ans, depuis, et on ne refairait sans doute pas les choses de la même manière. Aperçu préliminaire des observations faites à Nauplia. Sans être le moins du monde laiteux, signe de voile d'altitude, le ciel bleu du Péloponnèse n'était pas au mieux de sa forme ... Bleu assurément oui, mais sans doute pas aussi pur que ce que nous avions rêvé ; magnitude 5.2 en vision directe, et 6.0 en vision décalée en magnitude limite au coeur de la nuit du 7 au 8 juin, avant que la Lune ne se lève. De clair et entièrement dégagé pendant toute la seconde partie nuit et jusqu'au premier tiers du phénomène, le ciel s'est ensuite progressivement couvert de lourds nuages de moyenne altitude, entrées d'air maritimes, condensations au dessus des reliefs environnants. En l'absence quasi totale de vent, ces formations nuageuses faisait du sur-place et ont envahi toute la zone sud de notre ciel pendant de trop nombreuses heures, nous empêchant de voir quoi que ce soit - ou presque - pendant les trois dernières heures du passage. Fort heureusement, après de lourds moments d'angoisse morne, le ciel a finalement consenti à se dégager presque totalement quelques minutes seulement avant le troisième contact, nous laissant à peine le temps de repointer tous les instruments, de lancer la capture d'image et d'observer dans des conditions idéales les quatre dernières minutes avant le dernier contact interne, et toute la sortie de Vénus. Au final, donc, les quatre contacts ont été observés dans d'excellentes conditions, dans un air relativement turbulent pour les deux premiers contacts, et dans des conditions de stabilité remarquables pour la sortie avec, alors, de longue secondes de turbulence zéro entrecoupées de périodes de turbulence très faible. La turbulence au moment de l'entrée de Vénus a empêché de faire une mise au point correcte à 3900 mm de focale (Bx2), aussi les images furent-elles capturées directement au foyer du Mak 150 à 1800 mm de focale. A la sortie, les images ont été parfaites à 3900 mm et Vénus apparaît bien ronde, son limbe, ainsi que celui du Soleil, étant très faiblement dégradé par les optiques, presque découpé au rasoir parfois, sur certaines images. Visuellement, il nous est presque apparu en totalité la palette des phénomènes optiques décrits historiquement et nous avons été plus que comblés : (Observation faites à l'etx90 et au Mak 127, filtre Astrosolar, grossissement 75 à 100x, occasionnellement 125 à 150x) A l'entrée de Vénus (Soleil à 24° de hauteur) : - observation du premier contact avec trente seconde de retard environ, - auréole lumineuse ténue mais réelle observée visuellement deux à trois minutes avant le deuxième contact, - premier contact interne "géométrique" puis apparition du filet de lumière entre le limbe de Vénus et celui du Soleil observés avec un décalage de quelques dix-quinze secondes (bandes son encore à relever), persistance de l'auréole lumineuse au moment du quasi contact interne, se transformant progressivement en "filet de lumière solaire" en une à deux secondes environ, absence de toute forme de goutte noire, mais aspect curieux du limbe solaire pendant vingt à trente secondes, en quelque sorte incurvé en direction de Vénus, comme si une deuxième planète Vénus venait de faire son entrée sur le limbe solaire à la suite de Vénus, phénomène déjà observé sur les images du dernier transit de Mercure ... A la sortie de Vénus : - contact interne pas vraiment net ; au préalable, trémulations rapides et apparition dans la zone de contact de "lignes parallèles mouvantes et tremblotantes" tangentes aux deux limbes, assez longtemps avant le contact géométrique, Vénus étant encore assez à distance du limbe solaire, puis transformation progressive de toute la "zone de trémulation"en "zone de contact", avec assombrissement de cette région d'affleurement de Vénus contre le limbe solaire, et passage progressif du blanc au gris léger puis moyen de toute la zone. Apparition ensuite d'un très mince et discret fil gris sombre entre Vénus et le limbe solaire, sorte de ligament tel que décrit historiquement ... Ce ligament s'épaississant et se transformant progressivement en point sombre puis en un petit rond noir, la teinte de toute la zone de contact s'assombrissant continuellement en simultané, devenant gris "ardoise", puis "anthracite" et enfin presque noire. Le contact interne géométrique était alors largement dépassé, que toute cette zone de tangence est alors devenue noire formant une sorte d'immense pont de "matière" entre les deux astres. Les cornes étaient alors très nettement arrondies, et dans le "pont de matière sombre", on pouvait à nouveau discerner la très discrète auréole lumineuse déjà vue au moment de l'entrée de Vénus. Cette seconde auréole eut une durée de vie d'environ deux minutes peut-être, sans doute plus courte qu'à l'entrée de Vénus, puis ce fut la longue sortie de la planète ... - le dernier contact fut bien observé et chronométré, mais sur un limbe solaire tout de même tremblotant, il y a lieu de penser qu'il y aura au final un décalage avec la théorie. Nos chronométrages diffèrents de vingt à trente secondes au jugé ... En Halpha (Coronado 40 mm sur Taka FS102), Vénus est entrée sur le Soleil à quelques distances d'une magnifique protubérance et les images seront superbes (du moins l'espère-t-on). Autre phénomène curieux : à fort grossissement, le limbe de Vénus présentait un net dédoublement annulaire concentrique, avec une sorte de petit filet lumineux à une ou deux secondes d'arc du limbe réel. Certaines images webcam à 2400 mm de focale semblent montrer le phénomène, sans doute dû au très faible diamètre de l'optique (40 mm) ... Sans optique, mais avec un simple morceau d'Astrosolar, Vénus se laissait parfaitement observer à l'oeil nu, sous la forme, non pas d'un point immatériel, mais bel et bien d'un petit "pois" bien rond et très net, ayant une "consistance palpable" et un diamètre certain, non nul. Le contraste était excellent, et l'image était au final bien meilleure que ce que nous avait laissé présagé une simulation sur papier de détection de Vénus sur le disque solaire avant notre départ. Au final, nous n'avons encore passé en revue qu'une très petite quantité d'images au hasard (gravure de CD de sauvegarde en priorité), mais nous avons déjà pu confirmer la plupart des phénomènes que nous avons observés visuellement et ce en toute indépendance (au Mak 127 et à l'ETX90). Préalablement déjà, nous avions pris un temps pour dessiner immédiatement après le transit, ce que nous avions vu, et nous assurer que nous avions bien vu, globalement la même chose. L'angoisse accumulée sous les nuages, sans voir le Soleil pendant près de trois heures, et la tristesse supposée de ne pas pouvoir observer la sortie de Vénus nous ont sans doute donné à percevoir alors ce que fut le désespoir de tous ceux qui étaient allés jadis au bout du monde pour ne rien apercevoir de ce spectacle magique - combien de fois avons nous pensé à notre ami Le Gentil de la Galaisière ce 8 Juin ? - ou plus prosaïquement, à tous ceux qui, bloqués sous les nuages sans avoir eu la chance de pouvoir se déplacer, n'avaient pas eu comme nous la chance d'avoir pu assister au moins à l'entrée de Vénus. Il est des spectacles célestes qui rendent humble.
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  17. Un petit classique pour la reprise après un an sans astro - NGC7000 le suivi n'était pas tip top, mais je m'en sors. Lunette Vixen FL-55SS (240mm de focale) filtre L-Extreme 120 x 2' soit 4h de pose au total
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  18. J'ai encore eu droit à une petite heure de soleil vers 10h du mat.. décidement la meteo est vraiment clémente 😅 newton 150/750 désaluminé, camera apollo-m mini, barlow APM 2.7x (à 3x environ), filtre continuum 8nm. 50 images sur.... un peu plus de 33000. (ça va vite à 80fps)
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  19. Bonjour ma petite contribution du jour avec mini35 barlow x2 ultima et pla-m. Pas mal de turbulence du vent mais ciel propre jusqu'à 10h h.l Traitement registax iris et paint et imerge pour la mosaïque. (il en maque un bout mais j'ai pas pu faire mieux) Depuis le ciel s'est bien assombrit. Thierry
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  20. Allez ! Avec un peu de retard mais je vous partage mes photos prises à l’arrache de cette nuit du vendredi au samedi. Il s’agit de one-shots de 10 secondes faites avec un iPhone 13 mini depuis chez moi, en région angevine.
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  21. J'ai pris plusieurs vidéo de la région active AR3664 sur une période d'une demi heure. Chaque image est différente: ça soulignel'activité de ce groupe de taches.
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  22. Quelques images de hier en lumière blanche uniquement ( le Ha devrait suivre mais j'ai un peu de retard dans les traitements). Je ne suis pas du tout mécontent du KLINE pour une fois. KLINE: un petit crop pour voir les détails : en bande G : dans le vert (Baader continuum) un petit crop :
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  23. Bonjour à toutes et à tous La dernière image de la tache AR3664 faite hier, pour aujourd'hui et les jours qui viennent, c'est raté!!!! Quand le ciel sera à nouveau dégagé, elle aura disparu
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  24. AR3664 C11 /astrosolar 3.8/asi290mm et le Ha lunette 150/900 quark/TZ4/asi174mm
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  25. Une photo de nuit pour changer : Aurore boréale observée ce soir à Cholet ( 49 Maine et Loire ) suite à une forte éjection coronale de notre astre (AR3664). une petite animation : AuroreTimelapse.mp4 AuroreTimelapse2.mp4
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  26. Bonjour Une composition d'une image couleur faite en Mars Rc8' reducteur flatneur ts0.75 filtre UV ir cut Asi533MC -10°C et d'une image NetB faite le 6 juin. 30 pauses de 300s Rc8' reducteur flatneur ts0.75 filtre UV ir cut Asi533Mm -10°C. DOF lum/contraste, courbe, courbe, courbe avec Gimp calibration couleur Siril par photométrie et déconvolution. Beaucoup de progrès a faire. Cadrage trop exentré je me suis pressé car la fenêtre de prise de vue était courte entre deux nuages. Coeur cramé (bien que pas trop haut en ADU) mais bon je ne suis pas très bon en traitement.
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  27. Hello, j'ai enfin pu tester en imagerie entre 2 passages de nuages mon nouveau combo : Coronado SM60 + BF10 1st Gen avec TMB-92SS sur monture AM3 et caméra ASI678MM + glasspath 1,7X@1,15x. Mosaïque de 2 images. Photos de l'évolution du projet : Image à 85% de la taille d'acquisition( meilleur compromis): cliquez pour agrandir Full ici : https://www.astrobin.com/full/1zrrvu/0/ Bon ciel! Philippe
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  28. Bonjour, ce matin un peu avant que le soleil ne disparaisse une petite séance au spectro-coronographe réseau 600 traits/mm à suivre .... Chris
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  29. Mes photos datent de dimanche matin, j'ai un peu de retard dans le traitement.
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  30. Je vais faire comme ça alors, merci Seb 👍
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  31. ça fait du bien aux yeux ... Belles images 😍
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  32. On continue d'avancer tranquillement. La structure avance . Encore un peu de bois et je pourrais attaquer le bardage extérieur.
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  33. Bon. Revenons à nos moutons : J'ai appelé Medas, à Vichy, pour prendre conseil. Mon interlocuteur a pris le temps d'écouter les paramètres, et m'a ensuite dit qu'à son avis, c'était un problème de mise en température. L'apairage ne lui semble pas important (il collimate sans problème sur banc des tubes dont le secondaire a tourné). Une collimation sur le terrain, après avoir bien attendu que le miroir soit en température, devrait résoudre le problème sans complication. Rassurant, et très, très disponible. Merci! Nous avons ensuite fait une sortie en club. Étaient présents quelques astram bien expérimentés. Et moi ☺️. L'un d'entre eux, bien doué (la situation m'a surtout fait comprendre que je ne l'était pas... mais pas de façon définitive) a collimaté le C11 aux petits oignons en 15 minutes au moyen des Bob's Knobs, en me montrant patiemment comment faire. Classique et simple, en fait : viser une étoile haute et lumineuse (Vega cette fois), défocaliser, centrer les cercles en manipulant les Bob's Kbobs au 1/4 de tour (le vissage de l'une implique le dévissage des 2 autres) et en repérant la vis à bouger en mettant la main devant le tube. Puis défocaliser, et rebelotte. L'effet est très net (sur un amas globulaire faute de planète ou de Lune). Son avis est qu'effectivement, nous avons précédemment utilisé l'ocal pro 3 dans de mauvaises conditions : -temps perturbé, -visée à l'horizontale (chaleur, effet de sol, cible proche -80m environ-). Re-merci!!! Conclusions : -la température était bien le facteur-clé, -l'apairage du secondaire n'est pas un sujet (déterminant), contrairement à celui de la lame, bien entendu (modèle Fastar = secondaire non solidaire de la lame). J'espère que ce retour d'expérience vous aidera.
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  34. Un autre petit truc "à pas cher" qui permet de donner une idée de l'équilibre thermique du tube sont les thermomètres de fermentation: Ils permettent de voir la T° du barillet, du tube et du pare-buée chauffant: comme ça, on est sûr que la bande chauffante fonctionne bien. J'ai eu plusieurs fois des problèmes avec le pare-buée, entre les mauvaises connections aux 18V et dernièrement un pare-buée HS. Et puis, ça permet de transformer les SCT en cuve de fermentation pour la bière ou le vin, si un jour on décide d'arreter l'astro. a+ Serge
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  35. Elle est très belle cette image, le matériel est super bien exploité ! Bravo 👍👍🙂
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  36. Respect oui, surtout sans le #### de coma
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  37. Nickel ce M13, on voit bien le "Y", les étoiles sont bien fines 💪
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  38. Bon ben s'était le papillon je crois bien MDR problème non présent enfin beaucoup moins cette nuit: Hier avec le souci: Et ce soir: Aller pour le plaisir ... la NYX-101 fonctionne pas mal non ? J'ai quand même eu 2 pic cette nuit d'EP conséquent (pic à 2.5") que j'ai eu aussi il y a 2 soir et qui sont espacé de 5 ou 10 min qui m'ont fait perdre 2 pose consécutive. Cette erreur semble se répéter mais après de longues heures (genre là typiquement 8h après). Je l'ai eu cette nuit, rien la nuit d'avant suivi impeccable et je l'ai eu la nuit encore avant. Bon sur l'ensemble des poses que j'ai fait c'est pas trop grave je vais lui pardonner elle est au top cette monture je recommande grandement
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  39. Au vu de mon équipement, le printemps n'est pas très riche en cibles. - Samyang 135mm f/2 (en étant soit à f/2 soit à f/2.8), avec Canon 2000d sur un simple trépied - Du coup j'ai tenté les principales galaxies autour de la Grande Ourse pour en tester les limites. M81 la galaxie de Bode, 42min (1261x 2sec) M101 La galaxie du Moulinet, 25min (1002 x 1.6sec) M106, 24min (902 x 1.6sec) M94 et M63, 24min (1131 x 1.3sec) Et M51, la galaxie du Tourbillon, 13,5min (625 x 1.3sec)
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  40. Envoyez vos images sur: www.SebGPT.fr 😂
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  41. Bonjour à tous, une image de M92 prise hier soir, avec 156 prises de 60s. La full est pleine de petites galaxies, et la crop visualise mieux l'amas, je n'ai pas su choisir donc je vous propose les deux. J'attends vos commentaires pour progresser, merci et bon ciel pascal Lacerta 200/800 sur EQ6 R pro Correcteur GPU x1 Filtres UVIRcut Caméra ASI2600MC pro Guidage PHD2 sur lunette 225/60 et caméra GPCAM2-290C Nina – SIRIL – Pixinsight – BlurXterminator – GIMP
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  42. Ma version de la constellation d'Hercule au 24mm ne me plaisait pas alors je l'ai reshooté avec mon Sigma Art50mm et ma caméra ASI2600MC (une combinaison que je testais pour la première fois). La constellation est très grande et ne tient pas complétement dans le champ, malgré une mosaïque de 3 panneaux. 3x65x60s, Sigmar Art 50mm ouvert à f/3.5: Évidement, à cette échelle tous les objets sont minuscules mais je préfère 100x cette version par rapport à celle à 24mm de focale. Par exemple voilà une comparaison de M13 avec les 2 focales: Là au moins on voit de quoi il s'agit! Nico
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  43. Hop une petite photo prise pendant ma pause déjeuner 🙂
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  44. Le chantier avance Les 4 plots beton sont coulés. Maintenant on va commencer à récupérer le bois pour l'ossature et passer la base au goudron pour protéger de l'humidité.
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