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  1. sebseacteam

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Contenu populaire

Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 06/13/24 dans toutes les zones

  1. Bonjour à tous, Malgré quelques déboires avec mon monture (https://www.webastro.net/forums/topic/253369-carte-ioptron-cem40-grillée/), une réparation de fortune m'a finalement permis de ressortir mon newton et de shooter presque 4h sur une des nébuleuses sombres de la constellation de Céphée. C'est loin d'être suffisant pour ce genre de cible mais je vous montre quand même le résultat parce que je ne sais pas quand est ce que je pourrais compléter ces prises.... Newton 200/900 ONTC Camera ASI533MC Filtre UV/IR-Cut Astronomik L3 Guidage avec un diviseur optique et une camera 290mm Réducteur Starizona 0.75x Pilotage avec un Asiair Pro Traitement Pixinsight 114x120s: Nico
    4 points
  2. Salut à tous, Une nuit dégagée de plus… Même si nous approchons du solstice d'été (la nuit la plus courte de l'année), l'utilisation d'optiques rapides (F2) sur le double setup permettent encore de faire des choses intéressantes. Une zone située à environ 1200 années lumière qui nous offre un beau spectacle grâce à la combinaison d'objets en réflexion et en émission. En effet, Le nuage moléculaire LBN-437 souvent appelé le "Gecko" est ici traversé par la nébuleuse en émission SH2-126 (la teinte rouge) composée d'hydrogène Ionisé (HA). Cette dernière est beaucoup plus vaste que ce nous voyons sur l'image (voir la capture HA grand champ). Objets Notables : SH2-126 (Catalogue Sharpless) LBN437 (Catalogue Lynds Bright Nebulae) Informations de la prise de vue : Lieu / date : Observatoire La fosse (Belgique) 07/06/2024 Constellation : Lézard Acquisition : Total 06h39 RGB:03h09 (63X180) + HA:03h30 (70x180) Monture : ZWO AM5 Tube optique : Celestron RASA 8 + Samyang 135 Caméra : ZWO Asi2600MC x 2 (gain 100 / -10°) Filtre : Aucun + Idas NBZ Accessoires : ZWO EAF - ZWO ASIAIR x 2 Traitement : Siril - Pixinsight - Lightroom Haute définition : https://www.astrobin.com/full/ky8x0b/0/ Vue RGB+HA : Vue annotée : Vue Ha grand champ : Bon ciel à tous !
    3 points
  3. Bonjour à tous, Encore une galaxie (j'arrête pas en ce moment, suis accros qu'est ce que vous voulez....) dans le Dragon, la Lame de Couteau. NGC 5907 aussi appelé la galaxie de la Lame de couteau est une vaste galaxie spirale vue par la tranche et située dans la constellation du Dragon. Sa vitesse par rapport au fond diffus cosmologique est de 727 ± 4 km/s, ce qui correspond à une distance de Hubble de 10,72 ± 0,75 Mpc (∼35 millions d'al). NGC 5907 a été découverte par l'astronome germano-britannique William Herschel en 1788. NGC 5906 est la partie de NGC 5907 située à l'ouest de sa ligne de poussière4. Cette partie de la galaxie a été enregistrée par le physicien irlandais George Stoney le 13 avril 1850. NGC 5907 a été utilisée par Gérard de Vaucouleurs comme une galaxie de type morphologique Sc sp dans son atlas des galaxies. Les infos: Celestron C8 au foyer @ 1885mm Player One Artemis-c imx294 + filtre ircut Player One anti-halo Monture HEQ5 kit courroie Rowan Autoguidage via lunette guide 60/270, Asi290mm / PHD2 Map auto avec EAF Acquisition NINA 68 x 180s Gain 120 capteur -10°C Traitement Siril, Pixinsight. une brute de 180s: Déjà faite par le passé, avec différentes caméras et instruments. C'est ma plus réussie à ce jour
    3 points
  4. Salut, pour la dernière image de la lunaison, je vous présente un autre champ galactique dans le Dragon, quatre galaxies de forme et distance variées. NGC 5963 est une galaxie spirale à faible brillance de surface, avec des bras très ténus, relativement proche de nous (34 millions d'a.l.). NGC 5965 est une grande galaxie spirale vue de profil de type LINER (dont le spectre d'émission est caractérisé par de larges raies d'atomes faiblement ionisés), à environ 165 millions d'a.l. NGC 5969 est une galaxie lenticulaire très lointaine, à environ 500 millions d'a.l.. NGC 5971 est une galaxie spirale à environ 164 millions d'a.l. également de type LINER J'ai acquis les données sur les deux dernières nuits, avec une turbulence correcte (FHWM médiane sur la luminance 1,87"). La nuit de mardi à mercredi, la luminance avec une transparence correcte, la nuit dernière pour la chrominance a été plus compliquée : j'ai dû attendre 2h du mat pour que le ciel se découvre enfin 🙄 et des voiles d'altitudes persistants on dégradé le RSB. Tout d'abord le champ complet (clic droit pour la full) Un recadrage Et pour finir la luminance annotée Bonne journée, Dan Détails techniques : Astrographe 200/800 carbone optiques Zen + Wynne 2.5" sur AP900 ASI183mm (0,66"/pix) Guidage OAG + ASI120MM, ASIAIRv1 Luminance 228*60sec à gain 110, -10 °C Chrominance 35*60sec pour les couche à gain 110, -10 °C Turbulence correcte (FWHM médiane 1.87" après empilement), pollution lumineuse de l'IdF, ciel crépusculaire de juin, ciel voilé pour la chrominance
    2 points
  5. Salut, trois galaxies alignées dans le Dragon ça doit sûrement vous évoquer quelque chose... Voici un autre trio moins connu, composé de deux galaxies liées gravitationnellement, à environ 160 millions d'années-lumière, la belle spirale barrée vue de face NGC 5905 et la spirale vue par la tranche NGC 5908, qui possède aussi visiblement un halo relativement sphérique. À droite de l'image, la fantomatique NGC5866B est une galaxie spirale intermédiaire bien plus proche (50 millions d'a.l.) mais étonnamment pâle. J'y ai passé les deux dernières nuits, au total 6h20 de luminance pour atteindre la magnitude 21,5, avec un seeing correct (2" après empilement), ainsi que les couches RVB, comme d'habitude au 200/800 depuis mon jardin des Yvelines. Le champ complet (clic droit pour la full) Une version recadrée sur NGC5905/8 Et enfin comme d'habitude la luminance annotée (galaxies PGC + quasars par redshift) Bonne journée, Dan Détails techniques : Astrographe 200/800 carbone optiques Zen + Wynne 2.5" sur AP900 ASI183mm (0,66"/pix) Guidage OAG + ASI120MM, ASIAIRv1 Luminance 380*60sec à gain 110, -10 °C Chrominance 22*60sec pour les couches R & G, 27*60sec pour la couche B Turbulence correcte (FWHM médiane 2" après empilement), pollution lumineuse de l'IdF, ciel crépusculaire de juin
    2 points
  6. Salut, pour cette lunaison je me suis lancé dans un projet un peu fou, au vu de mon site d'observation à 20km du périph et de mon équipement, la détection des arcs gravitationnels de l'amas de galaxies Abell 2218 dans la constellation du Dragon. Cet immense amas, situé tout à droite de l'image, se trouve à la distance respectable de 2,3 milliards d'années-lumière. Une célèbre image du HST montre que cet amas agit comme une puissante lentille gravitationnelle pour les galaxies d'arrière-plan, qui se retrouvent déformées sous la forme de multiples arcs. Tout à gauche de l'image se trouve un autre amas encore plus lointain, Abell 2229, situé à 2,5 milliards d'années-lumière, avec une jolie galaxie spirale barrée en avant-plan, IC 1228, située à environ 350 millions d'années-lumière. Près du centre de l'image se trouve la galaxie spirale NGC 6214, située à peu près à la même distance. L'acquisition des donnés pour cette image a nécessité les 4 dernières nuits, compliquée par la brièveté de la nuit astronomique à 49°N (plus de nuit astronomique depuis hier jusqu'en juillet 😢). En tout 12h de luminance (680*60sec conservées) ainsi que 3h20 pour les couches couleur. La turbulence était plutôt bonne, avec 1,85" de FWHM médiane sur la luminance empilée. Le traitement était compliqué car BlurX prends les galaxies lointaines pour des étoiles 🙄 J'ai donc dû enlever manuellement, une par une, les galaxies des deux amas du masque d'étoiles... Voici le champ complet (clic droit pour la full) Un recadrage sur Abell 2218 et NGC6214 Un autre sur Abell 2229 et IC 1228 Et une comparaison osée avec le HST. J'ai classé les arcs par ordre de certitude concernant leur détection : 1. et 2. ne font pas trop de doute, pour les deux autres je vous laisse vous faire une opinion... En négatif pour mieux voir Et enfin comme d'habitude la luminance annotée Bonne journée, Dan Détails techniques : Astrographe 200/800 carbone optiques Zen + Wynne 2.5" sur AP900 ASI183mm (0,66"/pix) Guidage OAG + ASI120MM, ASIAIRv1 Luminance 680*60sec à gain 110, -10 °C Chrominance 60*60sec pour les couches G & B, 80*60sec pour la couche R Turbulence faible (FWHM médiane 1.85" après empilement), pollution lumineuse de l'IdF, ciel crépusculaire de juin
    2 points
  7. Hello, en montant un nouveau setup et dans les phases de test j'ai failli faire une catastrophe... Cela m'a poussé à faire ce petit print pour sécuriser la caméra de guidage (120 mini, marche aussi pour la 290) et son port USB-C avec un câble plat d'origine (ZWO) Sous Fusion 360 en PLA+ mais on peut aussi le faire en PETG. Je vous mets le lien sur Thingiverse et quelques images ici. https://www.thingiverse.com/thing:6653890 En espérant que ça aide (30 min de print sous CURA en couches normales) Il vous faudra une vis BTR M4x0.70 de 12 mm minimum de longueur pour le serrage. Pour ceux qui ne disposent pas d'un câble plat je peux publier une version usb cable rond
    2 points
  8. Bonjour à toutes et bonjour à tous , Je suis désolé de le dire : cela ne sert strictement à rien, sinon à perdre son temps, que d'essayer de raisonner quelqu'un qui n'y crois pas que douze hommes ont bien marché sur la Lune entre 1969 et 1972... La preuve : j'avais naïvement tenté à l'occasion du prochain quarantième anniversaire de la mission Apollo 11, le dimanche 8 mars 2009, de dialoguer sur la réalité ou non des six séjours sélènes de ces douze marcheurs lunaires [voir : https://www.webastro.net/forums/topic/42003-lhomme-a-t-il-vraiment-marché-sur-la-lune-…/ ] . Eh bien, après pas moins de 38 pages et 352 messages postés sur Webastro, ce sujet fut très justement fermé par la Modération de Webastro car il tournait beaucoup trop en rond... J'avais fait le mercredi 24 avril 2013 ma synthèse personnelle des multiples interventions concernant ce sujet que j'avais lancé quatre années auparavant et aujourd'hui (le jeudi 13 juin 2024) je n'en renie pas un mot : https://www.webastro.net/forums/topic/42003-lhomme-a-t-il-vraiment-marché-sur-la-lune-…/?do=findComment&comment=1586560 . Roger le Cantalien.
    2 points
  9. Les dragons de l'Autel Les formes sombres aux contours brillants qui traversent la poussiéreuse NGC 6188 couvrent des dizaines d'années-lumière. Cette nébuleuse en émission se trouve près du bord d'un grand nuage moléculaire, habituellement sombre, situé dans la constellation sud de l'Autel, à environ 4 000 années-lumière de distance. Nées dans cette région il y a quelques millions d'années à peine, les jeunes étoiles massives de l'association Autel // OB1 incorporent des formes fantastiques dans le paysage, et dynamisent la lueur nébulaire avec des vents stellaires ainsi qu'un rayonnement ultraviolet intense. La récente formation d'étoiles a probablement été déclenchée par des explosions de supernova et les vents stellaires en résultant, provenant d'anciennes générations d'étoiles massives, qui ont balayé et comprimé le gaz moléculaire. Données fournies par la plateforme d’imagerie à distance "Telescope Live", Takahashi FSQ-106ED situé à l'observatoire Heaven's Mirror (Australie) 40x300s Ha + 40x300s SII , 40x300s OIII, en Juillet 2023 & Janvier 2024 Traitement SHO Siril, Pixinsight, Photoshop
    2 points
  10. Voici mon listing des cibles déjà faites depuis que je fais du ciel profond "sérieusement", soit depuis le printemps 2021, avec plus ou moins de réussite, y en a un paquet que j'ai faites plusieurs fois, avec différentes caméras/instruments.
    2 points
  11. @joker0247 c'est toujours un plaisir de lire tes CROA, tes talents littéraires mettant bien en valeur tes talents d'observateur. Merci de partager ça avec nous ! L'observation aux jumelles c'est vraiment une discipline à part entière, gratifiante et sans complexe. Pour peu que le ciel soit coopératif, l'expérience peut vite devenir des plus jubilatoire ! A mon avis, tu en as pour un paquet d'années 😄Tes CROA le montrent bien : même avec des jumelles de taille modeste (mais de bonne qualité dans ton cas), si on prend la peine de chercher vraiment, on peut voir VRAIMENT beaucoup de choses. Au plaisir de te lire.
    2 points
  12. Elle avait tellement la classe qu'on lui pardonne ses penchants pour l'astrologie. Ci dessous, une preuve de son grand art après que les yéyés aient fini de yéyéter: et une pensée pour ce pauvre Laurel 😑 On a une reunion de famille ce wk et il etait prevu de longue date que mon fils accompagne sa grand-mère à la guitare sur "Mon amie la rose". ..
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  13. Salut à tous, je profite d'une excellente discussion qui a eu lieu récemment sur WA pour en faire un topic unique afin que les infos ne tombent pas dans les limbes du forum Petit préambule : les différents gaz intéressants en astrophotographie des nébuleuses Wikipédia : En astronomie, les nébuleuses en émission sont des nuages de gaz ionisé dans le milieu interstellaire qui absorbent la lumière d'une étoile chaude proche et la réémettent sous forme de couleurs variées à des énergies plus basses. L'ionisation est en général produite par les photons à grande énergie émis par une étoile jeune et chaude se trouvant à proximité. Souvent, un amas entier de jeunes étoiles effectue le travail. Cette ionisation échauffe le milieu interstellaire environnant. La couleur des nébuleuses dépend de leur composition chimique et de l'intensité de leur ionisation. Beaucoup de nébuleuses en émission sont à dominante rouge, la couleur de la raie de l'hydrogène alpha à 656,3 nanomètres de longueur d'onde, en raison de la forte présence d'hydrogène dans les gaz interstellaires. Si l'ionisation est plus intense, d'autres éléments peuvent être ionisés et les nébuleuses peuvent émettre non seulement dans d'autres nuances de rouge (soufre II à 671,9 et 673,0 nm), mais aussi dans le vert (oxygène III à 495,9 et 500,7 nm) et dans le bleu (hydrogène bêta à 486,1 nm). Ainsi, en examinant le spectre des nébuleuses, les astronomes peuvent déduire leur composition chimique. La plupart des nébuleuses en émission sont formées d'environ 90 % d'hydrogène, le reste étant de l'hélium, de l'oxygène, de l'azote et d'autres éléments. La bande passante des différents gaz ionisés : l'hydrogène H-béta (Hb) : bande passante 486nm (se trouve dans le bleu) l'oxygène (OIII) : bande passante 496nm à 501nm (se trouve dans le bleu-vert) l'azote (NIIa + NIIb) : bande passante 655nm à 658nm (se trouve dans le rouge) l'hydrogène H-alpha (Ha) : bande passante 656nm (se trouve dans le rouge) le soufre (SIIa + SIIb) : bande passante 672 à 673nm (se trouve dans le rouge) On voit que certaines bandes passantes sont très proches : Le Halpha et le NIIa sont quasiment confondus, et le NIIb est espacé de seulement 2nm Le SIIa et SIIb sont confondus, on obtient un ensemble SII de 2nm d'espacement Le SII est relativement proche du Ha, espacé de seulement 16nm Enfin le OIII et le Hbéta sont très proches, espacés de seulement 10nm Qu'est-ce que le SHO, le HOO ? C'est une technique d'imagerie qui consiste à prendre des images à l'aide d'une caméra monochrome équipée successivement de filtres qui laissent passer le SII, le Ha et le OIII (soit S, H, O). On va pour cela utiliser une roue à filtres équipée de ces 3 filtres, puis une fois les 3 séries d'images prises, on va reconstituer une image couleur selon les spécifications suivantes : Palette Hubble : le SII pour la couche rouge (pour rappel le SII est bien dans le rouge) le Ha pour la couche verte (pour rappel le Ha est aussi dans le rouge !) le OIII pour la couche bleue (pour rappel le OIII est dans le bleu-vert !) Pourquoi ? Tout simplement parce que le vert est la couleur que l'oeil voit le mieux (les détails notamment). Par conséquent les gars de la Nasa, pour les images de Hubble avec filtres S, H et O, ont imaginé placer le Ha dans le vert puisque c'est le gaz qui se trouve le plus abondamment dans les nébuleuses en émission. Ensuite, ils ont décidé de coller le SII dans le rouge naturellement, et le OIII dans le bleu. Un exemple d'image SHO (un peu pourrie puisque réalisée le soir du solstice d'été à 3kms de Paris avec la Lune !!) avec ASI183 mono et filtres Astronomik SHO 6nm : Palette HOO : le Ha pour la couche rouge (logique puisque rouge) le OIII pour la couche verte (logique aussi puisque bleu-vert) le OIII pour la couche bleue (logique encore puisque bleu-vert) On obtient alors une colorimétrie plus proche de la réalité, contrairement au SHO qui est entièrement en fausses couleurs. De plus on économise un filtre puisqu'on n'utilise pas le SII. C'est une technique intéressante car avec seulement 2 filtres ont obtient une image couleur sympa, alors qu'en LRVB il faut 4 filtres et autant de séries d'images. Un exemple d'image HOO (toujours réalisée à 3kms de Paris proche du solstice) avec ASI183 mono et filtres Astronomik H et O 6nm : Qu'est-ce qu'un filtre multi-bandes ? C'est un bout de verre (!) traité spécifiquement afin de laisser passer certaines bandes passantes utiles en astrophotographie, pour faire ressortir les nébuleuses. A la différence des filtres anti-pollution lumineuses qui sont spécialisés pour bloquer les longueurs d'onde des lampes au sodium et autres saloperies (!), les filtres multi-bandes sont là pour laisser passer spécifiquement certaines longueurs d'onde. Les filtres anti-pollution sont les CLS, UHC, LPR, LPS etc.. Et à la différence des filtres SII, Ha et OIII qui sont dédiés aux caméras monochromes, les multi-bandes prennent tout leur sens avec les caméras couleur, puisqu'on va imager toutes les bandes passantes en one-shot ! Il en existe 3 sortes : les filtres bi-bandes : ils filtrent typiquement le Ha et le OIII (ou le SII et le OIII) les filtres tri-bandes : se sont en fait des filtres bi-bandes mais plus espacés et de fait ils englobent plusieurs bandes (typiquement Ha et OIII + Hb qui sont très proches) les filtres quadri-bandes : là aussi on peut dire que ce sont des bi-bandes à bande passante très large (typiquement Ha + SII et OIII + Hb), ou alors de vrais quadri-bandes mais nous allons voir plus loin qu'ils n'ont pas d'utilité réelle Comment les utiliser avec une caméra ou un APN couleur ? Comme on ne va généralement utiliser qu'un seul filtre pour notre séance d'imagerie en One-shot, il suffit de les monter dans un tiroir à filtres (ou Filter Drawer en anglais). Les filtres sont insérés dans le tiroir et peuvent être interchangés sans démonter le train d'imagerie. Par exemple devant une ASI2600MC ça donne ceci avec le tiroir à filtres ZWO M48/M42 : Vous pouvez utiliser le même montage pour un APN, ou insérer directement la version clip du filtre contre le capteur de l'APN : Comment se comportent-ils avec une caméra ou APN couleur ? Pour comprendre comment se comportent ces filtres avec une caméra couleur, il faut déjà comprendre comment elles fonctionnent... Une caméra couleur c'est la même chose qu'une caméra mono sauf que sur chacun des pixels on a placé successivement des filtres rouges, verts et bleus afin de constituer une matrice dite de Bayer, qui une fois interpolée, reconstituera l'image couleur. Et on les a placés dans cet ordre là (il y a 2 fois plus de pixels avec filtres verts que de pixels avec filtres bleus et rouges, car le vert est ce que l'oeil voit le mieux) : RVBVRVBV VBVRVBVR BVRVBVRV VRVBVRVB Etc... Maintenant si on place par exemple un filtre Ha par-dessus tout ça, il reste quoi ? Le Ha étant dans le rouge, il reste : R___R___ ___R___R __R___R_ _R___R__ Etc.. Alors qu'une caméra mono avec le même filtre Ha aura reçu : RRRRRRRR RRRRRRRR RRRRRRRR RRRRRRRR En terme de signal, le canal rouge a reçu tout le flux nécessaire, pas moins qu'une cam mono (en réalité un peu moins à cause des filtres rouges sur les pixels qui réduisent un peu le flux) En terme de résolution en revanche, il ne reste plus qu'un pixel sur 4 puisqu'on a perdu les VV et le B. En chiffres : c'est un peu comme si on réalisait un bin2 sur la caméra, il nous reste donc : 50% de résolution en Halpha (soit racine de 1/4) soit une perte de 50% 50% de résolution en SII (soit racine de 1/4) soit une perte de 50% 86% de résolution en OIII (soit racine de 3/4) soit une perte de 14% par rapport à une caméra mono. Si on travaille en RVB pur, sur une cam couleur il nous reste : 50% de résolution dans le rouge (soit racine de 1/4) soit une perte de 50% 50% de résolution dans le bleu (soit racine de 1/4) soit une perte de 50% 70% de résolution dans le vert (soit racine de 2/4) soit une perte de 30% par rapport à une caméra mono. Mais il ne faut pas oublier que les algorithmes de dématriçage ont bien évolué et qu'on fait maintenant du traitement en drizzle 2x, ce qui diminue un peu la perte. Et le rapport plaisir/emmerdement est bien plus favorable sur la caméra couleur Ça c'était par rapport à des filtres mono-bande Ha, SII ou OIII. Voyons maintenant comment va se comporter notre caméra couleur (ou l'APN) avec un filtre multi-bandes : Si on reprend notre exemple ci-dessus : RVBVRVBV VBVRVBVR BVRVBVRV VRVBVRVB et qu'on applique un filtre duo-band Ha-OIII, il reste : RVBVRVBV VBVRVBVR BVRVBVRV VRVBVRVB Les pixels rouges ont reçu du halpha et les pixels verts et bleus ont reçu du OIII. Intéressant non ? Un exemple d'image HOO (réalisée à 50kms de Paris) avec ASI2600MC et filtre Optolong L-Enhance, le tout en One-shot : Comment traiter les images couleurs avec filtre multi-bandes ? Vous pouvez soit traiter votre image comme une simple image RVB. Ou alors utiliser un script spécifique qui va extraire le signal Ha de la couche rouge, et le signal OIII des couches vertes et bleues, vous récupérez alors 2 images Ha et OIII puis reconstituez l'image couleur en composition HOO. Le tout nouveau SiriL 0.99 béta possède une telle commande et le script associé, ainsi que Pixinsight ou Astro Pixel Processor (APP). L'image ci-dessous, réalisée (à 3kms de Paris) avec une ASI2600MC et le L-Extrême, a reçu un pré-traitment avec extraction Ha+OIII grâce au script SiriL : Et cette fois-ci la même image, mais avec un pré-traitement classique RVB, toujours dans SiriL : Et au fait, avec un filtre multi-bandes on peut aussi faire du mono-bande ! D'ailleurs avec une caméra couleur on peut aussi faire du noir et blanc ! Avec le filtre L-Extrême sur l'ASI2600MC, récupération de la couche Ha uniquement sous SiriL (et toujours à 3kms de Paris !) : Les différents filtres Multi-bandes sur le marché Tout d'abord un peu d'excellente lecture avec ce rapport d'un membre de Cloudynights qui a testé une dizaine de filtres différents : http://karmalimbo.com/aro/reports/Test Report - Multi Narrowband Filters_Feb2020.pdf Un tout nouveau filtre est arrivé sur le marché et il est disponible depuis le 1er juillet 2020. C'est le filtre Optolong L-Extrême. Ici à côté du filtre anti-pollution L-Pro : Il est dispo chez Optique Unterlinden (importateur) au tarif de 290 euros https://www.telescopes-et-accessoires.fr/filtre-l-extreme-optolong-coulant-508mm-c2x31837848 EDIT : j'apprends à l'instant que l'IDAS NBX vient également de sortir début juillet 2020 au tarif de 299 dollars, je l'ai ajouté à la liste ci-dessous. EDIT 2 (06/02/2021) : suite à des soucis de halos sur les étoiles brillantes, le IDAS NBX est retiré du marché et une campagne de rappel a lieu actuellement auprès des acheteurs. Il est remplacé par le tout nouveau NBZ. Les filtres disponibles avec leurs bandes passantes du plus espacé au plus serré : Tous ces filtres existent en 31.7mm, 48mm et certains existent également en version clip pour certains APN. Les prix indicatifs sont pour le modèle M48. Optolong L-Pro (190€) : Ha, SII, NII, OIII, Hb (bande passante inconnue) équivalent à un CLS ou UHC mais avec les bandes plus serrées, on pourrait presque le considérer comme un multi-bande aussi je le place ici Altair quadri-band (249€) : (Ha + SII) 35nm et (OIII + Hb) 35nm Idas NB1 (269€) : (Ha + SII) 20nm et (OIII + Hb) 35nm ZWO bi-band (206€) : Ha 15nm et (OIII + Hb) 35nm (on devrait l'appeler tri-band d'ailleurs puisque le OIII recouvre le Hb également) Altair tri-band (259€) : Ha 12nm et (OIII + Hb) 35 nm Optolong L-Enhance (199 euros) : Ha 10nm et (OIII + Hb) 30nm Idas NB2 (259€) : Ha 15nm et OIII 15nm Idas NB3 (259€) : SII 15nm et OIII 15nm STC Duo-Narrowband (369€) : Ha 10nm et OIII 10nm Idas NBZ (299€) : Ha 10nm et OIII 10nm Optolong L-Extreme (290 euros) : Ha 7nm et OIII 7nm Antlia ALP-T (450 euros) : Ha 5nm et OIII 5nm Triad Quad-band (1350€) : Ha 4nm SII 4nm OIII 4nm Hb 5nm * * Le Triad est le tout premier filtre multi-bandes qui soit sorti sur le marché, mais il est d'une part très cher et ses bandes serrées n'ont pas d'avantage particulier sur les autres dans la mesure ou la caméra couleur ne fera pas la distinction entre le Ha et le SII puisque les 2 sont dans le rouge, les 2 bandes seront donc confondues, et idem pour le OIII et le Hb. On peut donc considérer que c'est plutôt un excellent (Ha + SII) 8nm et (OIII + Hb) 9nm Conclusion Il en résulte que l'Optolong L-Extrême possède un excellent rapport bande passante/prix (le Triad est à plus de 1350 euros !!) et le Idas NBX est promis également à un bel avenir si sa qualité optique est identique au reste de la gamme Idas. Reste à voir la qualité intrinsèque des verres utilisés dans chacun de ces filtres, Altair, ZWO, Optolong et STC sont chinois, alors que Triad est américain et Idas est Made in Japan (Les Idas sont connus pour avoir une excellente qualité optique). Il faudra voir à l'usage si c'est plus intéressant d'avoir un pur bi-band Ha + OIII plutôt qu'un quadri-band (Ha + SII) et (OIII + Hb). Pour du HOO pur, c'est évident, mais pour certaines nébuleuses ça reste à voir. Enfin si vous souhaitez réaliser du vrai SHO avec une caméra couleur, sachez que c'est possible. Techniquement c'est impossible avec un seul filtre car le Ha et le SII sont tous les 2 dans le rouge et les pixels rouges de la caméra couleur ne sauront pas faire la distinction entre les 2 bandes. Mais en utilisant 2 filtres (chacun sur une session d'imagerie) : IDAS NB2 qui laisse passer le Ha et le OIII IDAS NB3 qui laisse passer le SII et le OIII on reconstruit alors le SHO au traitement en récupérant la couche Ha du NB2, la couche SII du NB3 et la couche OIII du NB2 et du NB3 Notre ami @Steph_2.0 utilise cette technique depuis quelques temps avec beaucoup de succès. Exemple d'image SHO réalisée par lui-même avec une ASI2600MC (quand même 40 heures de pose !!)
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  14. Bonjour, En me promenant sur Stellarium, j'ai vu cette ocultation vers 05h20, assez haute pour permettre une belle observation. Il y a également d'autres observations très matinales tout au long de l'été, mettant en scène Mars, Jupiter, la Lune et les Pléiades. Bon ciel.
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  15. 🔭 RC10 + réducteur 0.8 soit 250/1600 🐎10micron 1000HPS 📷 zwo2400mc + filtre IR-Cut, 100 poses gardés de 2 min soit 3h20 au total le 12juin2024
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  16. Hello, nous voici déjà bientôt au terme de cette saison Printanière, et avant d'aller jeter un œil (ou deux) aux stars du ciel d'Été je me suis dit que j'allais profiter de cette belle soirée pour sortir les jumelles, après une semaine bien chargée. Mais que voir en ce moment, quand les galaxies du Printemps ne sont déjà presque plus qu'un souvenir ? Et bien pourquoi ne pas allez chiner un peu dans un coin jusque-là laissé un peu à l'abandon ? C'est ainsi qu'hier, vers 23h, je m'installe tranquillement à l'extérieur du village, dans un chemin au milieu des champs qui me donne accès à un horizon parfaitement dégagé. Il ne reste plus qu'à attendre que la nuit tombe sur ce jour interminable, dans un calme complet, sous un air doux et un ciel libre de tout nuage. J'ai la chance incroyable de voir passer juste au-dessus de moi un couple de chouettes au vol absolument silencieux, interrompu par moments par un claquement d'aile très bref. Elles semblent avoir repéré leur dîner de ce soir dans le champ d'en face, bon appétit ! Quel fabuleux spectacle ! À cette heure les étoiles sont encore peu nombreuses mais la silhouette du Lion est bien visible et semble plonger irrésistiblement vers l'horizon, comme emportant avec elle le Printemps jusqu'à l'année prochaine. Lorsqu'enfin des étoiles plus faibles apparaissent à l'oeil nu, je cherche mes premiers repères de ce soir : d'abord Spica, puis la discrète constellation du Corbeau. Depuis Kraz (Bêta), d'une belle couleur orangée, il est aisé de trouver une étoile de mag 5 à côté de laquelle doit se trouver le premier des amas globulaires de ce soir. Pour l'instant, si je vois bien toutes les étoiles de mag 7 indiquées par la carte du PSA, rien d'autre ne perce encore les dernières lueurs du jour. À partir de 23h30 le champ des jumelles se remplit progressivement, timidement, d'étoiles un peu partout en VI, mais il me semble aussi que la faible transparence du ciel à cette hauteur m'empêche d'en voir davantage. Je reste patient et laisse à l'amas le temps d'émerger. Néanmoins, vers minuit je décide qu'il fait suffisamment nuit et accepte que M68 ne se laissera pas approcher pour cette fois. Toute la journée j'ai scruté le ciel et il est vrai que si le ciel était d'un beau bleu au-dessus de la tête, c'est un triste bleu pâle qui s'affichait plus bas, signe que la pêche serait difficile à cette hauteur. Sans trop y croire je vais quand même tenter d'aller chercher M83, qui bien que n'étant pas un AG figurait sur ma liste pour sa proximité avec M68. Après un pointage facile depuis Pi Hydrae, l'essai restera lui aussi infructueux au bout de 15 minutes. Il faut bien dire que dans cette zone seules des étoiles de mag 8 étaient visibles, peu de chance d'y débusquer une galaxie. Bon, je vais me remonter le moral illico en cheminant dans une zone plus haute, depuis Alpha Serpentis / Unukalhai jusqu'à un groupe d'étoiles de mag 5. Dans ce champ apparait immédiatement une étoile pas comme les autres, auréolée d'un large halo. C'est bien sûr M5, inratable, dont le cœur est accessible en VD comme une étoile de mag 8 mais qui explose littéralement en VI sur environ 15'. Le centre de l'amas ne semble pas tout à fait rond tandis que le halo, au moins deux fois plus gros, est lui vu bien arrondi. À minuit 20 je suis enfin heureux de pouvoir observer une cible, et j'en profite encore quelques minutes avant de redescendre sous les 20°, à la recherche de NGC5897. Son champ est facilement repéré dans la Balance mais il n'y a là que nombre d'étoiles de mag 8-9 et si l'amas est potentiellement détecté je pourrais tout aussi bien l'avoir confondu avec l'une d'elles. Hélas le PSA est trop peu fourni pour donner avec certitude la position de l'amas. Cependant, je ne me serai pas rendu là en pure perte puisque cette zone me gratifie de la vision d'une belle étoile filante traversant tout le champ au moment où j'y jettais un dernier regard. Fantastique ! À minuit 40 il est temps d'aller rendre visite au Scorpion qui depuis mon arrivée se lève péniblement jusqu'à son point culminant, où je trouve Antarès y arborant fièrement une magnifique couleur jaune-orangée. Immédiatement à l'Ouest j'aperçois une large tache grisâtre, perceptible en VD sur laquelle semble se superposer une autre plus petite à la forme indéfinie. C'est M4, dans toute sa splendeur. L'amas semble plus étendu et plus diffus que M5, moins lumineux mais tout aussi esthétique, avec une limite cœur-halo bien moins franche. Je ne m'attarderai pas sur son voisin discret NGC6144, que j'ai cru voir un moment tout prêt d'Antarès mais que j'ai finalement confondu avec l'étoile de mag 8 juste à côté. Près de là, un autre amas se cache dans un groupe de 3 étoiles de mag 8-9, un champ et demi au Nord. M80, invisible en VD y apparait en VI2 comme une 4ème étoile défocalisée. Rond et homogène, il est si discret pas sa taille qu'il est peu probable qu'on le reconnaisse comme un AG si l'on tombait dessus par hasard. Avec un peu plus d'attention je dirais qu'une légère auréole vient doubler la surface de ce minuscule confetti perdu au milieu du ciel, donnant une vision un peu similaire à celle de M57. Je rejoins non loin de là l'extrême Sud de la constellation du Serpentaire pour y trouver deux autres spécimens. En premier, M62, depuis Epsilon Scorpii / Larawag. Je navigue à nouveau dans une zone où la transparence faiblit mais je tombe finalement assez vite sur l’amas, juste au Sud d’une paire très serrée de mag 8. De la VD à la VI son aspect change assez peu mais il reste évident et de bonne taille, je dirais environ 10’, presque homogène avec un faible halo. Je ne doute pas qu’il doit être bien plus impressionnant vu depuis des latitudes moins élevées. Justement, son proche voisin du même catalogue, M19, culmine un peu plus haut. Dans un champ où les étoiles les plus brillantes semblent allez par paires (3 autour de l’amas), il présente un aspect très similaire, quoique plus compact et homogène. J’ai l’impression de le voir très légèrement allongé sur un axe N-S. L’heure filant, je choisis de ne pas passer en revue tous les NGC des parages, bien que j’en avais repéré quelques-uns accessibles aux jumelles. Ce serait un exercice à part entière que de les identifier dans ce champ un peu riche et qui demanderait un temps dont je ne dispose pas cette fois. J’ai en revanche assez de temps pour aller chercher deux Messiers de plus . Au Sud de Sabik / Éta Ophiuchi, M9 tombe sans résister dans mes filets. Il forme la pointe inférieure d’un triangle isocèle de 1,5° avec deux étoiles de mag 6 et 7. Visible en VD3 et VI1 il arbore un cœur bien ponctuel couronné d’un petit halo ténu. J’estime sa taille à environ 5’ mais il est suffisamment lumineux pour être détecté assez facilement. Pendant quelques instants je fais une pause et détourne mon regard des jumelles pour admirer cette voie lactée magnifique qui s’étend de Cassiopée au Sagittaire. Je crois n’avoir jamais remarqué qu’elle présentait autant de détails visibles : parties plus sombres et larges, zones plus denses et brillantes, ... Je pourrais passer une nuit complète à détailler cette riche galaxie, notre galaxie, vue depuis son intérieur même. Revenant à l’oculaire j’attrape au passage NGC 6356 presque 2° au NE de M9, formant un petit triangle avec deux étoiles de mag 8, lui-même un peu moins brillant, comme une étoile de mag 9 un peu floue. Un peu plus haut dans la même constellation, à partir de Zêta Ophiuchi je tombe tout de suite sur un groupe d’étoiles qui attire mon attention, deux paires de mag 7 disposées en vis-à-vis. Entre ces deux couples une étoile de mag 8 (que je voyais plutôt de mag 9) est accolée à une autre de mag 9 (que j’estimais à 10 ne la voyant qu’en VI). En observant attentivement ce duo très serré et joli, j’aperçois une tache très pâle d’environ 10’ en VI2-3. J’y décèle même une zone centrale un peu plus brillante. C’est bien M107. Heureusement que je sais que c’est un AG car comme je le découvre il me donne presque l’impression d’observer une M86. Cet aspect si singulier par rapport aux autres amas observés cette nuit me ravit et je choisis de terminer cette série ainsi. À 1h45 je pourrais plier bagages immédiatement, mais je n’aurais peut-être pas d’autres occasions d’observer les deux beaux amas ouverts M6 et M7. Retour dans le Scorpion donc, où M6 est le premier débusqué. Très joli, allongé sur un axe E-O avec 6-7 étoiles en VD et une bonne quinzaine en VI où vient s’ajouter un fond laiteux. Spectacle superbe que de voir scintiller légèrement ses étoiles, sans doute à cause de sa faible hauteur, couronné par le fait que j’y vois se dessiner le fameux "papillon". Quelle merveille ! Quant à M7, il est visible dans le même champ au SE. Bien plus imposant encore j’y compte une vingtaine d’étoiles en VD, dont un groupe serré au centre formant un X. En VI peu de changements si ce n’est une légère brume qui en tapisse le fond. Le vent se lève à 02h00, un vent froid qui me signale l’heure de rentrer me coucher. Je ne sais si c’est la fraicheur ou cette dernière vision qui me fais frissonner, mais je suis certain que je repars bien plus riche qu’à mon arrivée, riche d'un bagage de souvenirs inoubliables. À bientôt !
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  17. Toujours lors des NAT 2023, à l’observatoire de Tauxigny de la Société astronomique de Touraine, j’ai pu lancer des poses en grand champ vers la constellation de Céphée vers l’objet nommé IC 1396 (aussi cataloguée Sh2-131). C’est une immense nébuleuse en émission située à environ 3.000 années-lumière de la Terre, d'environ 5 fois le diamètre de la pleine Lune. Elle est appelée The Misty Clover Cluster chez les anglo-saxons (ou l’amas du Trèfle Brumeux). Les nébuleuses en émission sont constituées de nuages de gaz (neutre ou ionisé) émettant de la lumière dans différentes couleurs. Les étoiles jeunes et chaudes, qui se trouvent dans les nuages, produisent des photons de haute énergie. Ce rayonnement intense excite les atomes du nuage, qui émettent à leur tour de la lumière (photons). Ce sont de vraies pouponnières d’étoiles Ces étoiles naissent dans les régions les plus sombres et opaques où la densité de matière et la température sont les plus importantes, en raison de l’effondrement gravitationnel de la matière environnante, les ondes de choc ou encore la pression de radiation. La matière au sein de ces zones opaques finit par s’écrouler localement sous la forme de petits « globules de Bok ». Parmi la cinquantaine de globules que contient la nébuleuse, la plus marquante est la « Trompe de l’éléphant », visible au centre de l’image, comme une colonne de poussière descendant vers l’étoile centrale, ressemblant à un des « Piliers de la Création » de la nébuleuse de l’Aigle. Photos prises le 19 mai 2023 à Tauxigny (37) – Canon 40D défiltré avec objectif 70-300, focale à 214 mm, ouvert à f/5.0, sur monture StarAdventurer motorisée (sans autoguidage ni goto). 73 poses de 120 s – ISO 1600 – 25 DOF – Traitement Siril (cliquez sur l’image pour voir la full)
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  18. Un petit peu de maturité sur ce que j'ai trouvé sur les optiques anciennes. J'ai posté récemment sur Cloudy Nights une petite réponse donnant rétrospective sur les débuts de l'optique en tant qu'outil pour d'autres métiers. Les découvertes, inventions et réalisations de Josef Fraunhöfer ne seront pas citées immédiatement, il a été un ovni dans le milieu scientifique de l'optique (lumière, chimie du verre, calcul d'objectif et réalisations) et on a perdu son travail car il est décédé prématurément. Vous apprécierez sans doute plus tard à quel point il était en avance sur tout le monde. Le post en anglais : Discussion of glass used in refractors Le rôle de l'appairage des verres est fondamental. Début de l'optique La correction de la vision humaine est un sujet ancien. Alhazen, un scientifique égyptien, a écrit plusieurs travaux sur l'optique dans les années 1000 et fait avancer la science dans ce domaine. C'est en Italie au XIIIe siècle que les premières lunettes médicales ont été inventées. Appelées bésicles, elles ont été fabriquées à l'aide de deux ménisques ronds encastrés dans des cercles fixés individuellement à des branches reliées entre elles à l'aide d'un fil métalliques. Plus tard, certaines activités humaines telles que le relevé des objets lointains dans l'activité navale, l'alignement géographique et l’arpentage des propriétés foncières, la mesure des distances ont initié les besoins en instruments d'optique. La limite pratique à la fin de l'ère de la Renaissance était le réfracteur galiléen : un seul verre biconvexe positif associé à une lentille négative pour oculaire. Ils utilisaient alors le seul verre sodo-calcique utilisé pour les fenêtres et les vitraux, car c'était un verre clair et homogène et pas trop compliqué à fondre. En effet, la fusion du verre est une prouesse du même niveau que la fusion du fer. C'est le mélange de sable (silice) à 70%, on y ajoute de la chaux 5% et de la soude 13%, parfois un peu de potasse. Le reste peut être un peu d'alumine et de magnésie, de l'oxyde de baryum. Ramolli vers 720°C, travaillé vers 1035-1050°C, il fond et peut être coulé en moule vers 1200°C. Le verre crown ou verre de la couronne Le meilleur type de ces verres ne fut pas le premier. Il a été fabriqué en Angleterre (Chance/Pilkington) et fut connu lors de son pour un usage maritime à la fin du 18ème siècle : les lentilles pour phares. (intallation à 1775 Sète d'une lampe à huile et réflecteur parabolique en cuivre argenté puis 1782 lampe d'Argand, et des systèmes à lentilles et encore plus tard, les lentilles de Fresnel avec en 1823 le phare de Cordouan en Gironde) Lentille de Fresnel du phare de Cordouan Comme cela a été fabriqué par le fabricant de la royauté, ces gros morceaux de verre rigides et transparents, rares et de haute qualité ont été estampillés à chaud dans les moules avec un fer de la forme de la couronne d'Angleterre. Le nom du verre couronne/crown est resté ensuite Le verre flint ou verre de silex Plus tard, pour d'autres usages, principalement à usage décoratif, l'art de la cuisine, le verre de cristal a été créé. Au XVIIe siècle, des fabricants de verre vénitiens ont réussi à fabriquer un cristal parfaitement transparent, le cristallo, en utilisant de la silice extrêmement pure et l'ajout d'un composant qui reste inconnu aujourd'hui. C'est pour rivaliser avec ce cristal que George Ravenscroft a utilisé des nodules de silex présents dans la craie du sud-est de l'Angleterre en 1674 comme matière première, la silice de ces flints / silex étant très peu chargée d'impureté. La principale différence avec le cristal vénitien ou d'autres verres dont la silice provient des silex (galets) de fond de rivière, est l'ajout d'oxyde de plomb dans la pâte de verre qui donne au cristal de Ravenscroft son aspect très brillant, en plus de la transparence. La pâte au plomb-étain ou pâte d'étain était initialement utilisée pour le polissage et l'émail. Verre destiné aux bières fortes, en verre très transparent, daté du 1680-1690. Un modèle similaire marqué du sceau de la tête du corbeau de Ravenscroft est daté d'environ 1676. Ce charard peut être vu dans le Victoria and Albert Museum. Ce verre fut appelé verre de silex. Découverte de la correction des couleurs Un jour, un fabricant d'optique a eu l'idée d'associer pour son réfracteur de Galilée (ou simplement longue-vue marine) une lentille positive en verre de crown et une lentille en verre en silex et trouva la correction chromatique meilleure, puis on s'aperçut que l'association directe en tant qu'objectif était utile grâce aux courbes plus facile à faire. Fabriquer un biconvexe de longue focale n'est pas si facile que cela... L'association était intéressante mais la netteté et contraste étaient difficiles à obtenir. La théorie était absente sur le sujet ; de nombreux scientifiques célèbres ont tenté de travailler sur les principes de réfraction, mais c'est finalement Snell et Descartes qui ont redécouvert toute l'étude de Ptolomee, Alhazen, Vitellio, Kepler... et ont publié les lois de la réfraction. René Descartes, contemporain de Galilée et également hélio-centriste, retarda même la publication du Discours de la méthode comprenant "La dioptrique" à 1637 suite à la condamnation de Galilée par l'Eglise. Les théories sur la lumière sont en effet trop proches des polémiques en cours au début du 17eme siècle, cela a retardé énormément les progrès scientifiques. L'achromat Le principe de l'achromatisme ayant été compris, il restait les calculs de la netteté... Comme d'habitude, les essais et les erreurs conduisent finalement à la nécessité d'une formulation technique. La pratique expérimentale donna la règle pratique f/D = 5D en pouces : 5" focale pour 1" diamètre, 20" pour 2", 45" pour 3" lors de l'utilisation d'un verre ordinaire pour faire un achromat utilisable. C'est le critère d'achromatisme, ce critère est valable à grossissement équi-pupillaire en observation terrestre : soit 2 à 2,5mm de pupille ou 1/2D pour le grossissement (ce que les gens oublient très facilement en considérant uniquement le grossissement maximal) C'est devenu une règle connue sous le nom de "critères de Conrady (1929)". John Dollond publie en 1758 son travail (basé sur les travaux de Leonard Euler (1947)) et est crédité du brevet après quelques conflits qui furent débattus en cours de justice. D'autres travaux continuèrent pour établir une combinaison de courbures pour corriger la netteté et la couleur, des tables de travail a été publiées et largement utilisées dans les ateliers d'optiques dans les années qui suivirent. Verres spéciaux Les lunettes qui ont été fabriquées avant la décennie 1880 (et encore quelques-unes ensuite) sont les bases pour obtenir une vision améliorée. La découverte d'une optique achromatique a permis de dépasser le grossissement très limité de la lunette de Galilée : 51mm et 1330mm de focale, grossit 14 fois Les objectifs ont d'abord été réalisés en utilisant du doublet cimenté et très peu en utilisant un doublet à entreverre (air-gap). Mais les achromats sont alors limités par ce que l'on appelle la ligne de dispersion du fer qui est liée à la règle 5D pour l'utilisation équi-pupillaire. En 1886, après 6 ans de travaux de formulations chimiques parfois instables, Otto Schott aidé par Ernst Abbe pour la vérification, a démarré une nouvelle ère pour les achromats. Des verres s'écartant de la ligne de fer ont été inventés et d'autres matériaux découverts (comme le fluorospar - fluorine CaF 2) permettant de rompre la limite 5D. Je ne vais pas développer, c'est complexe, mais grosso-modo, Otto Schott a principalement essayé de minimiser la variation de l'indice des verres flints entre (F et E) et (G à F) en utilisant des oxydes métalliques. Son premier essai fut un fiasco total (oxyde de lithium) mais il fut persévérant. Mais n'oubliez pas qu'il y a deux fondamentaux dans la fabrication des achromats : la couleur et la netteté. Le réglage de l'aberration sphérique est le diable à l'intérieur du détail lors de l'abaissement du rapport f/D et de la rupture de la règle 5D "règle de la ligne de fer" Abbe a formalisé mathématiquement le sujet et a repris certaines habitudes des ateliers d'optique. Il a créé le nombre d'Abbe qui provient des équations optiques pour l'achromatisation. Il utilise l'indice de verre de réfraction v D - ( n D-1 ) / n F -n C. Abbe choisit donc les raies de Fraunhöfer, c'est resté de nos jours, avec peu de modifications profondes. Mais quelle était la qualité des optiques avant la formalisation avancée d'Ernst Abbé ? ... à suivre la traduction de ce post : Initial approximation for achromatic doublets in the XVIIIth century Chronologie détaillée : an 1000 Alhazen -> 1300-1400 bésicles (lunettes médicales) -> 1608 Galilée / Hans Lipperhey (fabricant de la lunette et brevet) -> 1633 condamnation de Galilée -> 1637 Descartes publie la Dioptrique. 16xx le cristallo est créé à Venise (formule perdue) -> 1674 le flint du G.Ravenscroft, n'est pas très indiqué pour l'optique (présence de fils, stries, bulles : inhomogène) 1674-?-1729 : découverte par hasard de l'achromatisme. 1729 Chester Moore Hall travaille sur l'achromatisme et fait fabriquer un premier achromat par Spitalfield lens makers, William Scarlett & James Mann qui sous-contracte à Georges Bass. Satisfait du premier doublet il en commande un deuxième mais à John Bird, qui sous-contracte 3 ans plus tard (!) à James Mann, qui le fait faire par son apprenti James Ayscough. Chester Moore Hall ne reçut jamais sa commande. 1747 Léonard Euler publie sa recherche des combinaisons de courbures, Dollond en entend parler et expérimente. 1754/1755 Ayscough aurait exposé un « Spyglass » fabriqué avec l'objectif destiné à CM.Hall dans sa vitrine en 1754. John Bird est réputé pour avoir fabriqué un télescope en utilisant l'objectif de Hall pour le vice-amiral Campbell en 1755. 1758 Procès en justice, John Dollond gagne le brevet -> 1768 Jean-Baptiste le Rond publie le travail de d’Alembert sur les objectifs achromatiques, Volumes III & IV des “Opsuscules Mathématiques”. La condition de D'Alembert - Gauss sera fondamentale pour les objectifs d'Alvan et Graham Clark dans la 2eme moitié du 19eme siècle. (Lick 90cm et Yerkes 1m) Années 1760, R. J. Boscovitch, un jésuite, professeur à Padoue, essayait également de concevoir objectifs sans abérration sphérique et chromatisme (LSA, LCA). En 1773, il avait a fait peu de progrès dans le calcul des courbes des lentilles en raison de son incapacité à mesurer les indices de réfraction pour couleurs de lumière spécifiques. Les formules de correction ont bien évoluées. 1782 utilisation de grands verres crowns pour les phares -> 1795, Pierre-Louis Guinand produit un verre flint qu'il envoie à l'opticien Rochette à Paris - 1er flint non anglais, rupture du monopole 1800+ Au début du XIXe siècle, dans la continuité du travail de Wollaston qui découverte des raies sombres dans le spectre solaire, Joseph von Fraunhofer, en collaboration avec Joseph von Utzschneider à la verrerie Benediktbeuern, met au point des méthodes pour mesurer les indices de réfraction des verres optiques à longueurs d'onde spectrales spécifiques : les grandes raies de Fraunhöfer. 1805 PLG invente la guinand et produit 100kg de verre flint de meilleure qualité que le verre anglais permettant des lentilles de 30 à 50cm de diamètre -> 1807 PLG transmets à J.Fraunhöfer son savoir faire -> 1814 raies spectrales de J.Fraunhöfer -> 1823 lentille de Fresnel -> 1824 Fraunhöfer taille l'optique du grand réfracteur de Dorpat 244mm / 4330mm (f/17,7) -> 1826 J.Fraunhöfer meurt prématurément de tuberculose, la formule du doublet air-gap est perdue -> 1880 Otto Schott et Ernst Abbe collabore à la mise au point de nouveaux verres.
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  19. Salut, j'ai tenté un premier traitement de la néb planétaire NGC6543. Pas bcp de temps cumulé avec en gros 3h par poses de 30s sans filtre sur C8 à F/6.3 et Altair 2600. Centre ville. Signal pas encore assez fort (faut qu ej'ajoute du temps mais pas ce soir...) Traitement assez compliqué car coeur très très lumineux et extensions très faibles. Une fois traité, le coeur montre de beaux motifs mais il faut qd même monter la luminosité sinon ça ne serait pas réaliste. Je ne sais pas si j'ai pas trop forcé qd même. Pas facile du tout A reprendre dès que possible mais la cibleest assez jolie pour le mériter ! a+ Sam
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  20. Salut, Depuis 2 ou 3 jours je cherchais également cette cible entre les nuages et la pluie, hier soir j'ai pu l'observer ... Toujours au Seestar depuis Cayenne, 29 Minutes de poses ... Traitement rapide sous Photoshop / GraXpert ( pas encore sur SIRIL ) Voici ma version du Trifid, c'est pas " l'excellence " vu ce que j'ai déjà vu par ici ... Mais j'en reste tout de même assez content de la partager avec vous. Bon ciel
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  21. Salut, après des mois sans faire de CP, la reprise à été.... compliquée. mais voici ma première image de l'année, non sans défauts, c'est pas du grand art, mais j'm'en fou! (de toute façon j'ai toujours été mauvais en traitement). NGC6995 en trois heures sur deux nuits (voile, nuages.... la nouvelle routine de l'astrophotographe) newton 150/600 camera altair 183C pro tec avec une biblio de darks toute fraîche. filtre antlia RVB ultra (acheté automne dernier, jamais utilisé...) le tout sur ma fidèle eq5 (je l'ai encore martirisée la pauvre ). traitement siril, graxpert, PS
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  22. Content de voir tourner la 183c 😋 L'ensemble fonctionne bien 👍
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  23. Belle image, bravo! 👍👍🙂
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  24. Très belle version, bravo !
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  25. Hello, j'ai enfin pu tester en imagerie entre 2 passages de nuages mon nouveau combo : Coronado SM60 + BF10 1st Gen avec TMB-92SS sur monture AM3 et caméra ASI678MM + glasspath 1,7X@1,15x. Mosaïque de 2 images. Photos de l'évolution du projet : Image à 85% de la taille d'acquisition( meilleur compromis): cliquez pour agrandir Full ici : https://www.astrobin.com/full/1zrrvu/0/ Bon ciel! Philippe
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  26. bonjour a tous voici la prise de cette nuit, clairement pas prévu au programme... a la base je pensais essayer de choper la nébuleuse de l'iris, mais ma monture pour je ne sais quel raison en avait décidée autrement (marrant j'en avais juste parlé avec archer92 😂) ..bref , re réglage et roule. seulement j'ai perdu pas mal de temps la dessus, les nuit passe vite et l'iris est particulière a imager.... plan B : NGC 6946 plein d'étoiles, IFN qui commence a apparaitre et UGC 11583 timide, caché a coté de l'amas NGC 6939 77x120sec avec filtre L3 bon Week end a tous et bon ciel !
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  27. Bonjour à tous, Cela fait un bon moment que je n'ai pas posté d'images ici, même si je viens régulièrement voir les superbes images que vous faites. J'ai troqué (enfin si on peut parler de troc !) mon APN Sony a77 pour une caméra astro ASI 2600MC, ce qui a pas mal révolutionné ma façon d'imager. Tout d'abord apprivoiser NINA et PHD2. Avant je n'avais pas besoin d'ordi avec le système autonome d'autoguidage Lacerta MGEN et le live view de l'APN. Bref, après quelques hésitations et l'aide des bons amis, tout à l'air de fonctionner correctement, sauf la météo comme d'hab ! Donc je vous présente la première vraie image avec cette caméra : newton 200/1000, 151x2mn retenues sur deux nuits, ciel turbulent et transparence moyenne pour mon site. J'espère qu'elle vous plaira
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  28. Très beau, rarement fait et bien joué ! Je découvre aussi le site avec un ciel si peu pollué et qui donne envie. Hélas trop loin de chez moi ...
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  29. Magnifique champ , bravo !
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  30. Bonsoir bonsoir ! Bon, le 24 Mai dernier, j'avais attaqué M109 et entre démarrage chaotique (un cable USB que j'ai enfin pu remplacer !!) et la fin de nuit dans les nuages...un peu court pour du signal suffisant ! Entre mauvais temps puis congés en Bretagne, j'ai pu hier soir compléter ça ! Au final environ 180x60" en Luminance avec la QHY183M sur la 103APO + EQ6R donc. 35' environ de chaque R/V/B (90") 1h environ de Ha (300") PRETRAITEMENT : SIRILIC + SIRIL TRAITEMENT : StarAlign sur la couche L DynamicCrop pour cadre utile GradientCorrection sur chaque image RVB: Assemblage R/V/B Solver SPCC BlurX + NoiseX Histotransform basique (via STF) Masque ACDNR Colorsaturation étoiles + galaxie Desaturation FDC Luminance : BlurX + NoiseX Histotranform Ha: BlurX + NoiseX Histotransform basique (via STF) Intégration de Ha avec formule PixelMath classique (pour ceux qui veulent -> https://www.galactic-hunter.com/post/hargb-combination-pixinsight) J'ai utilisé ImageBlend pour la combinaison LRGB et j'ai trouvé plus convaincant cette fois...à suivre donc) Je vous ai laissé le champ global du coup, je le trouvais sympa A vous !
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  31. Trés belle image , bravo Jean Marc !
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  32. Hello la compagnie !!! Toujours du beau temps din ch'noooord ( en tous cas pas mal de nuits dégagées en ce moment, dommage que ce soit au moment des nuits les plus courtes de l'année...) Toujours dans la Grande Ourse, cette fois ci de l'autre côté, sur M109 au pied de Phecda. M109 (NGC 3992) est une vaste galaxie spirale barrée située dans la constellation de la Grande Ourse. Sa vitesse par rapport au fond diffus cosmologique est de 1 227 ± 13 km/s, ce qui correspond à une distance de Hubble de 18,10 ± 1,28 Mpc (∼59 millions d'al). NGC 3992 a été découverte par l'astronome français Charles Messier entre la fin de mars et le début mai 1781. NGC 3992 (M109) a été utilisée par Gérard de Vaucouleurs comme une galaxie de type morphologique SB(rs)bc dans son atlas des galaxies. M109 possède au moins trois galaxies satellites, soit UGC 6923, UGC 6940 et UGC 6969. M109 est la galaxie la plus brillante d'un vaste groupe de galaxies qui porte son nom. Le groupe de M109 compte au moins 41 membres. On retrouve parmi ceux-ci les galaxies NGC 3726, NGC 3782, NGC 3870, NGC 3877, NGC 3893, NGC 3896, NGC 3917, NGC 3922, PGC 37217 (identifié faussement à NGC 3924), NGC 3928, NGC 3931, NGC 3949, NGC 3953, NGC 3985, NGC 4010, NGC 4026, NGC 4085, NGC 4088, NGC 4100, NGC 4102, NGC 4142, NGC 4157, NGC 4217 et NGC 4220. Les infos: Celestron C8 au foyer @ 1885mm Player One Artemis-c imx294 + filtre ircut Player One anti-halo Monture HEQ5 kit courroie Rowan Autoguidage via lunette guide 60/270, Asi290mm / PHD2 Map auto avec EAF Acquisition NINA 75 x 180s Gain 120 capteur -10°C Traitement Siril, Pixinsight. une brute de 180s:
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  33. Merci beaucoup @schizophrene, @TuxAstro et @julienESP ! J'ai suggéré une amélioration à Russel Croman (seuil de FWHM pour les étoiles) on verra bien !
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  34. Adieu Françoise, tu as bercé mon adolescence... Sois heureuse dans ta nouvelle maison parmi les étoiles. « Quand je me tourne vers mes souvenirs, Je revois la maison où j'ai grandi. Il me revient des tas de choses, Je vois des roses dans un jardin, Là où vivaient des arbres, maintenant la ville est là, Et la maison, les fleurs que j'aimais tant, n'existent plus… (...) Quand j'ai quitté ce coin de mon enfance, Je savais déjà que j'y laissais mon cœur. Tous mes amis, oui, enviaient ma chance, Mais moi, je pense encore à leur bonheur. A l'insouciance qui les faisait rire, Et il me semble que je m'entends leur dire : Je reviendrai un jour, un beau matin parmi vos rires, Oui, je prendrai un jour le premier train du souvenir… »
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  35. Bonjour à tous, Voila, j'ai réussi à rajouter 46 poses aux 44 précédentes cf : Soit un total de 6h d'exposition sur IC5070. 90*240 secondes skywatcher 150/750 eq3-2 motorisé lunettes guide 50mm avec caméra T7M Canon1000d partiellement défiltrer
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  36. Lumière lunaire, elle aime ça. Prise à 22h, composition. Filtre jaune Baader, barlow x2 (f/18), ASI185MC gain 100, poses de 23ms). On peut zoomer sur l'image.
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  37. Bonjour tout le monde. L'hiver dernier ( c'est à dire jusqu'à aujourd'hui 🥶 ) je m'étais essayé à prendre la constellation d'Orion avec un objectif 18-135 à 135mm : Et bien je viens de retrouver un essai fait à 85 mm : Il y a surement plein de chose à redire au niveau du traitement mais bon...c'était une première pour moi ! ( Ne me demandez pas le nombre de poses et temps d'exposition ....je ne m'en souviens plus 😋 ) Bon ciel à tous !!!
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  38. Bonjour à tous, J'ai eu la grande chance d'avoir 4 nuits d'affilé pour continuer mes test du setup FRA600/ ZEUS-M en mode REMOTE (pour un futur envoie en Espagne) ou tout c'est presque tout bien passé (un léger bug rectifier à la volé) 4 nuits d'affilé ... RARE !! je crois que ça ne m'est pas arrivé depuis plusieurs année !! mais le matériel déjà installé et en REMOTE cà du bon et permet, même quand on boss de nuit ... de shooter ! 4 nuit de test sur les nébuleuse d'été qui arrive avec ici la fameuse nébuleuse de la trompe IC1396 avec plus de 15h de temps de pose total. Un grand classique mais que je n'avais jamais eu en entier sur une seule image ce que permet les 2° de champ du couple FullFRAM et ASKAR FRA600 Données d'acquisitions: Caméra: Player One ZEUS-M Lunette: ASKAR FRA600 Monture: Pegaus NYX101 Filtres Antlia 3nm Narrowband H-alpha 2": 45×600,″(7h 30′) Antlia 3nm Narrowband Oxygen III 2": 27×600,″(4h 30′) Antlia 3nm Narrowband Sulfur II 2": 19×600,″(3h 10′) Intégration: 15h 10′ l'image champ complet (juste un crop des autour qui servent à rien) La pleine résolution est dispo par ici ça vaut le détour: https://www.astrobin.com/ezutrx/ Pour ceux qui on la flemme d'aller voir la full voici quelques crop de zones intéressante : Merci de votre passage
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  39. L'anneau de Sauron dans l'Athanor du four de l'alchimie solaire ce 10 Juin 2024 d'ailleurs j'ai l'impression de voir son visage apparaitre sur la première image 😀, mais heureusement, il est detruit dans la fournaise qui lui a donné naissance !
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  40. La Nébuleuse du Croissant et sa Bulle de Savon Voisine Bonjour à tous, Je suis ravi de partager avec vous ma dernière photo de NGC 6888, la Nébuleuse du Croissant, capturée lors d'une rare nuit dégagée ici en Aveyron. ### Détails Techniques - **Instrument** : TS Optics Hypergraph 10" (254/1000 Fd4) - **Correcteur Réducteur** : 0,85×2″, soit 863mm (Fd3.4) - **Caméra** : ZWO ASI2600MC DUO - **Monture** : EQ8R Pro - **Guidage** : ZWO ASI220MM Mini with DUO - **Mise au point** : ZWO EAF - **Roue à filtres** : ZWO EFW 5x2" - **Filtre utilisé** : Optolong L-Extreme ### Détails de Prise de Vue - **Temps d'intégration total** : 5.73 heures - **Poses** : 172 x 120s à Gain=100 (-20°C) - **Calibration** : 40 Darks, 40 Darks Flat, 40 Flats - **Traitement** : PixInsight et Photoshop NGC 6888, également connue sous le nom de la Nébuleuse du Croissant, est située dans la constellation du Cygne, à environ 5 000 années-lumière de la Terre. Cette nébuleuse en émission est formée par le vent stellaire de l'étoile massive WR 136 (une étoile Wolf-Rayet), qui souffle les couches extérieures de l'étoile, créant cette structure complexe de gaz et de poussière. Le diamètre de NGC 6888 est d'environ 25 années-lumière. À proximité, on peut également observer la nébuleuse de la Bulle de Savon (PN G75.5+1.7), une nébuleuse planétaire découverte plus récemment. Bien qu'elle soit moins connue que NGC 6888, elle offre une vue fascinante avec sa forme sphérique et ses détails fins. En observant NGC 6888, on pourrait se demander si l'on regarde une méduse, un croissant ou même un cerveau. Heureusement, la Bulle de Savon à côté met tout le monde d'accord avec sa forme claire et distincte. 😊 Et pour répondre aux sceptiques, je confirme que cette photo n'a pas été prise à travers les nuages !!! Pour plus de détails et des images supplémentaires, vous pouvez consulter mon article complet ici : https://planetediy.fr/index.php/2024/06/09/ngc-6888-croissant-meduse-ou-cerveau-la-grande-question-astrophotographique/ J'espère que vous apprécierez cette image autant que j'ai pris plaisir à la capturer et la traiter. Vos commentaires et critiques constructives sont les bienvenus ! Clear skies à tous !
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  41. bonjour a tous une photo prise il y a maintenant quelques jours de NGC7000. 60X180sec avec filtre l'enhance cette nuit la, mon guidage et ma monture étaient bien raccord 🤣 bon ciel a tous !
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  42. Tu as bien fait de me relancer. J'ai relancé et j'ai la vidéo : Vos impressions sont les bienvenues.
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  43. Je ne sais pas si elle est vraie ni si c'est acceptable en raison de son caractère politique : J'aurais plutôt mis un chat... Dans le Trégor, on dit "neu" : Sur la pancarte : "attention au chien". Rare photo de Keith Richards attendant le découverte de l'électricité : Un peu vache mais... :
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  44. Salut tous, Je viens de placer en ligne, dans la section téléchargements une version .XLS, pour tableur, du célèbre catalogue GCVS 5, dans sa version de novembre 2023. 59278 étoiles variables. Cette version permet donc d'afficher les informations selon un tri préalable de l'utilisateur, selon le type d'étoiles variable, par magnitude au moment du maximum, ou au minimum, par période, par constellation etc. C'est plus rapide qu'en ligne sur le site du CDS : pas de query à taper, et c'est totalement offline 😉 Sont joints également les fichiers de remarques, classification, description des types de variables, ainsi que les versions d'origine, en mode txt, et mode txt sans espaces de ce catalogue, pour référence. *** EDIT : ajout du 01 05 2024 The Nelson Database of Eclipsing Binary O-C Files Fichiers xls et xlsx contenant un catalogue de 10000 EB (eclipsing binaries), à charger directement depuis cette page de l'AAVSO : https://www.aavso.org/bob-nelsons-o-c-files The TESS EB catalog, à consulter en ligne uniquement (4584 EB). https://tessebs.villanova.edu/ Avec le papier qui va bien : https://iopscience.iop.org/article/10.3847/1538-4365/ac324a/pdf Enjoy, Christophe
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