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Hello, Voici un autre classique revisité avec le gros bleu IC 5146 est composé d'une nébuleuse en émission et un amas ouvert situés à environ 4 000 années-lumière de la Terre dans la constellation du Cygne. Il a un diamètre d'environ 15 années-lumière. Elle se trouve près du bord Est de la constellation, près de celle du Lézard, en plein dans la Voie lactée, à une heure en AD de la Nébuleuse de l'Amérique du Nord. Elle est située à l'extrémité de la nébuleuse obscure Barnard 168 . Elle est également une zone de formation d'étoiles. Les infos: SCT Meade 10" (254/2500) + correcteur de coma @ 1845mm Player One Artemis-c imx294 + filtre Optolong L-quad Enhance Monture HEQ5 kit courroie Rowan Autoguidage via lunette guide 60/270, Asi290mm / PHD2 Map auto avec EAF Acquisition NINA 64 x 120s Gain 120 capteur -10°C Traitement Siril, Pixinsight. une brute de 120s:4 points
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Re-bonjour et toutes mes félicitations Mon Cher Pascal 76, le Dieppois, Il s’agissait effectivement de l’appel lancé en 1629 par Johannes Kepler (qui décèdera le vendredi 15 novembre 1630) sur l’observation d’un passage de Vénus devant le Soleil le vendredi 7 novembre 1631, qui devait, selon lui, être observable aux Amériques, et plus spécialement au Mexique (alors colonie du royaume d’Espagne). Or, personne n’observa un tel passage… Johannes Kepler s’était-il donc trompé ? Pour bien comprendre ce dont il s’agit, il faut que j’explique un peu les calculs de Kepler: Johannes Kepler (né le 27 décembre 1571 près de Stuttgart en Allemagne et mort le 15 novembre 1630 à Ratisbonne en Bavière) avait donc 58 ans en 1629 lorsqu'il a fait paraître son ouvrage en latin “Admonitio ad astronomos. De raris mirisque anni 1631. Phaenomenis, Veneris puta et Mercurii in Solem incursu” (“Avertissement aux astronomes. Au sujet de phénomènes rares et étonnants de l'an 1631 : l'incursion de Vénus et de Mercure sur le Soleil”), publié à Leipzig en 1629. Ce génial calculateur avait été frappé par le fait que DEUX passages des planètes inférieures allaient avoir lieu l'année suivante (ça ne se reproduira plus avant des millénaires sans doute…). Je pense que beaucoup d'entre vous savent déjà qu'il a correctement calculé le passage de Mercure devant le Soleil le vendredi 7 novembre 1631, effectivement observé par le chanoine Pierre Gassend (dit “Gassendi”) qui avait lu son ouvrage. Hélas, Johannes Kepler n'était plus là pour en recevoir la gloire car il est décédé l'année précédente, à presque 59 ans... Sa première prédiction était donc réussie !… En quoi cette prédiction était-elle importante ? Eh bien, tout simplement parce que les tenants du système “géocentrique” objectaient aux partisans du système copernicien, dit “héliocentrique”, que si vraiment c'étaient les planètes qui tournaient autour du Soleil et non l'inverse, on devrait pouvoir de temps en temps apercevoir les disques de Mercure et de Vénus se détacher sur le disque du Soleil. Or, avant Johannes Kepler, personne n'avait été capable de calculer à l'avance la date et les horaires d'un tel phénomène… De plus, Kepler avait fait une deuxième prédiction : il avait indiqué que Vénus allait, un mois seulement après Mercure, passer à son tour devant le Soleil. Ce passage de Vénus, observable selon ses calculs aux Amériques, devait se produire le samedi 6 décembre 1631 Seulement, même très perfectionnés par rapport à tout ce qui avait été publié jusqu'alors ses calculs étaient très légèrement inexacts et ce passage fut raté, Gassendi et d'autres astronomes en Europe et surtout aux Amériques (d'où il devait être visible d'après Kepler) tentèrent de l'observer mais en vain... Johannes Kepler s'était-il donc trompé ?… Oui, mais seulement très légèrement… Michel Toulmonde, astronome à l’Observatoire de Paris indique (dans la revue mensuelle de la Société Astronomique de France “l'Astronomie” de mars-avril 2003, pages 128 et 129) la raison pour laquelle ce passage n'a pas été observé : « En réalité, le passage de Vénus aura lieu huit heures plus tard que prévu, le 7 décembre 1631, et ne sera visible qu'en Asie et en Afrique. On ne connaît pas d'observateurs éventuels ». Patrick Rocher, astronome à l'Observatoire de Paris, brillant calculateur à l'IMCCE (sans doute le plus grand spécialiste français actuel en matière de mécanique céleste) a rédigé, un “canon” des 82 passages de Vénus devant le disque du Soleil sur 6 000 années (entre -3000 et +2999) : https://vt2004.imcce.fr/CDs/CD-VT-histoire/passage/html_passage/CanonVenus.html . Si vous voulez connaître en plus les onze passages de Vénus devant le disque du Soleil entre l’année 3000 et l’année 4000 vous pouvez consulter les calculs de l’astronome américain Fred Espenak : https://eclipsewise.com/transit/catalog/VenusCatalog.html . A noter que le passage du dimanche 22 juin 3462 sera très bref… Ce sera même plutôt un “passage rasant” de Vénus au bord Sud du Soleil. Concernant les calculs précis de Patrick Rocher à propos du passage de Vénus devant le Soleil des 6/7 décembre 1631, voir : https://promenade.imcce.fr/fr/pages6/610.html . Pour consulter les textes (dans leur traduction française) concernant les passages de Mercure et de Vénus sur le disque du Soleil de novembre et décembre 1631 : voir cet ouvrage de Jean Peyroux (ingénieur des Arts et Métiers) publié en décembre 1995 à la librairie Albert Blanchard [ https://www.librairie-gallimard.com/livre/9782853671972-passage-de-mercure-sur-le-soleil-l-origine-des-races-apres-moise-jean-kepler/ ]. La place est libre pour une nouvelle énigme. Roger le Cantalien.2 points
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ici pour les scripts SetiAstro https://www.setiastro.com/pjsr-scripts2 points
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Le saviez-vous ? Nul besoin de vaisseau spatial compliqué et cher pour se rendre sur Mars. Et pour cause, avec ma bonne vieille astrocamionette je m'y suis rendu pour un weekend loin du monde (non) et plus près des étoiles (ça oui). Mars donc, pour celles et ceux qui ne connaissent pas, en plus d'être une superbe planète rouge et une barre chocolatée, Mars c'est une petite bourgade du plateau ardéchois sise à 1000m d'altitude, connue pour son pont du XVIIIe siècle, ses vaches à cornes, et son observatoire astronomique... l'observatoire "Hubert Reeves" organisait donc tout un weekend autour de l'astronomie sur ce site exceptionnel. Au programme, deux jours et deux nuits d'animations et d'observations, à destination du grand public (venu en très grand nombre) mais aussi de l'amateur plus exigent avec des intervenants et conférenciers de qualité. Jugez plutôt : - La recherche des exoplanètes, où en sommes-nous ? – Avec : Florian Rycke-Philipot (Doctorant, LESIA, Observatoire de Paris) – Systèmes compacts, planètes ultra-chaudes, super-Terres, depuis la détection de la première planète autour d’une autre étoile de type solaire en 1995, la recherche des planètes extra-solaires a explosé. À quoi ressemblent les plus de 5000 exoplanètes détectées ? Et surtout, que reste-t-il à découvrir ? - En route vers Mercure – Avec : Dominique Delcourt (Directeur de Recherches, CNRS) – Découvrez la mission BepiColombo pour l’exploration de la planète Mercure (la plus proche du soleil), menée conjointement et pour la première fois par les agences spatiales européenne et japonaise. - Le milieu interstellaire, les mystères de la poussière d’étoile – Avec : Axel Rymar (Doctorant en Astrophysique, Université Paris-Saclay) – Le milieu interstellaire, environnement complexe composé de gaz et de poussière, joue un rôle crucial dans l’évolution des galaxies. Mais, il cache aussi des réponses aux questions fondamentales de l’humanité, notamment celle de notre composition élémentaire. - La révolution du télescope spatial James Webb – Avec : Richard Johan (Astronome, Centre de Recherche Astrophysique de Lyon) – Découvrez le défi de la réalisation du télescope spatial James Webb, le plus grand télescope spatial actuellement en opération, ainsi que ses premiers résultats scientifiques, des objets de notre système solaire aux galaxies les plus lointaines de l’Univers. Je ne m'étendrai pas sur les conférences en elles-mêmes : elles étaient excellentes et les quatre conférenciers (certains plus aguerris que d'autres à l'exercice) étaient particulièrement intéressants, compétents et accessibles. Quatre conférences, quatre fois la salle archi comble : le public ne s'y est pas trompé. 👍 Le première journée donc, j'arrive deux bonnes heures avant la première conférence pour deux choses, à commencer par la visite de l'observatoire. La visite est assurée par Camille, salarié de l'observatoire à la grosse barbe et la voix qui porte, qui nous présente le travail effectué sur place : photométrie, spectrométrie, stages découverte, mission pro-am... et nous présente aussi le bel instrument sous la coupole : un Ritchey-Chrétien de 600mm à f8 sur une monture Alcor-System NOVA 200 à entraînement direct de fabrication française (si vous voulez vous équiper comme eux : https://www.astroshop.de/fr/telescopes/ritchey-chretien-officina-stellare-rc-600-4800-pro-rc-cga-ota/p,56211 sans oublier la monture : https://www.astroshop.de/fr/equatorial-avec-goto/monture-alcor-system-direct-drive-nova-200/p,61595 ). Du très beau matos, très performant mais à la maintenance visiblement assez compliquée. A la fin de la visite, je tombe sur un collègue du club ! Quelle surprise, je ne savais pas qu'il venait, et encore moins qu'il était également membre du Club Astronomique de Mars (CAM) et qu'il participait aux observations avec son 250 flextube Goto ! 😃 La deuxième activité que je voulais faire avant les conférences, c'était l'observation solaire. Trois instruments étaient installés à cet effet : un C8 avec un filtre de pleine ouverture pour la lumière blanche, un PST Coronado (que je connaissais déjà et dont l'observation m'avait enchanté) et une Lunt. De belles tâches solaires étaient visibles en lumière blanche mais c'est surtout l'observation en H alpha avec la Lunt qui m'a impressionné. Les éruptions solaires sont impressionnantes et la surface de notre étoile montre de superbes grumeaux et aspérités. L'effet de relief est saisissant, à mille lieues devant ce que montre un Coronado ! Quelle claque ! Pour ce samedi, la suite des observations devra attendre la nuit. Après donc les deux conférences et un rapide retour au camping pour avaler un repas express, je reprends donc vers 22h la route de l'observatoire avec mon vélo. Et déjà, en sortant du camping, la Voie Lactée me saute aux yeux comme rarement ! Quel ciel ils ont les marsois (oui on ne dit pas martiens visiblement...). J'arrive à l'observatoire et là, c'est le choc... Quelle foule😬 !! Le site, pourtant immense, est rempli de spectateurs. Il doit y avoir un bon millier de personnes sur ce haut plateau aux confins de l'Ardèche et de la Haute-Loire, tous venus pour découvrir les trésors du ciel. Dans l'absolu, c'est très bien que ce genre d'évènement attire autant de monde. Mais très égoïstement, je ne peux m'empêcher d'être déçu de voir les files d'attentes interminables pour observer dans n'importe quel instrument 😄. Je retrouve mon copain rencontré l'après-midi, il pointe Saturne avec son dob 250 depuis déjà 45min et la file d'attente ne désempli pas. Les spectateurs sont ravis du spectacle proposé visiblement, les "wouah" "ooooh" fusent d'un peu partout dans le champ. Ne me voyant pas faire la queue une heure pour voir M13 pendant 30 secondes, je m'allonge dans l'herbe près de l'observatoire où un animateur nous fait voyager dans le ciel avec son pointeur laser et son micro. Cette "lecture du ciel" est très intéressante, et il est abordé à la fois la technique de la recherche et les contes et légendes liées à certaines constellation. Le bonhomme maîtrise son sujet, nous transporte et nous faire rire. Un grand bravo à lui ! Du coup la soirée a bien avancé et le gros de la foule est parti. Je retourne du côté des télescopes et me glisse dans les (plus courtes) files d'attentes. Tout le monde pointe les classiques de l'été et l'allumage intempestif des phares sur le parking (une bonne partie des visiteurs ne se sont pas garés face à la forêts comme demandé, mais face aux télescopes...) ne permet pas d'observer de manière qualitative. j'en profite donc pour prendre en main tous les instruments et discuter avec leurs propriétaires. Première constatation : sur des objets comme Dumbell, l'amas d'Hercule ou la Lyre, un 300 en montre quand même un peu plus qu'un 250. Sur tous les objets, la différence - sans être énorme - est notable. Sur M57 par exemple, je vois plus de nuances de densité dans l'anneau, dumbell est plus claire et plus contrastée, je vois plus d'étoiles dans M13. Par contre, deuxième constatation : un dobson 300 en tube plein c'est énorme 😮! Un 250 fait petit à côté et clairement pour mon utilisation éventuelle ça serait trop compliqué. J'ai pu passer un petit moment à prendre en main un KEPLER 300 deluxe, c'est très agréable à manier c'est sûr, par contre c'est vraiment trop gros pour moi. Mais, j'ai pu aussi utiliser assez longuement un ES 300 Ultra light, et là, c'est pas la même histoire 😍! Si à l'oculaire l'expérience a été identique, à l'utilisation c'est tout de même bien plus gérable. Rien que d'aspect il fait plus petit, le montage / démontage se fait très rapidement et une fois démonté il ne prend pas de place (moins que mon mak + sa monture). Je le mets clairement sur ma wishlist (chérie, papa, maman, si vous me lisez...), pour aller titiller de la nébuleuse sur mon site de crête habituel il m'a l'air tout indiqué . La deuxième nuit d'observation sera beaucoup plus intéressante Déjà, il y a peut-être cinq fois moins de monde et même au 915, l'attente n'est pas longue. Allez oui, je l'ai mis en titre pour venir chatouiller les astrams atteints de diamétrite (je sais qu'ils sont nombreux) et je n'en ai toujours pas parlé. Je vais donc commencer par raconter mes observations avec ce géant d'acier. Il s'agit donc d'un dobson goto de 915mm de diamètre à f3.5 fabriqué par Fullum Optics. Vous en apprendrez un peu plus en consultant cette vidéo : Ce géant d'acier était clairement le plus prisé des deux soirées, forcément. L'engin impressionne avec ses treillis métalliques et sa finition "full black". De plus, la motorisation est rapide et le monstre pivote avec dynamisme, évoquant plus un obusier ou un dispositif anti-aérien qu'un télescope😆. Mais à l'oculaire alors ? Et bien, je dois dire que j'ai été un peu frustré. Le seul oculaire disponible dessus était d'une très grande focale, et j'ai fait l'erreur de demander de pointer M101 assez tôt : le fond de ciel était très clair et la galaxie ne ressortait que très peu. Plus tard par contre, par nuit noire, j'ai pu voir M110, la galaxie satellite d'Andromède, comme sur une photo ! Vraiment, vous tapez "Messier 110" sur google images, vous mettez l'image en nuances de gris et vous avez le rendu à l'oculaire. Petit passage ensuite sur M57, très beau avec des nuances de couleur visibles assez nettement dans l'anneau. Une belle expérience mais qui mériterait d'être prolongée avec des oculaires de plus courte focale !! Idem pour Saturne et Jupiter à la suite, l'image est superbe mais le ciel aurait permit de grossir bien d'avantage. Si ce n'est pas l'instrument qui m'a le plus marqué ce soir, je me suis laissé dire que pour les nébuleuses étendues c'est un autre monde, notamment les dentelles du cygne... Avec un peu de chance et le concours des copains, j'aurai peut-être l'occasion de tester plus longuement tout ça J'ai passé pas mal de temps avec un astram rencontré la veille qui s'occupait d'un C8 sur monture à fourche. Lorsque je suis arrivé, il pointait le double amas de Persée tandis que tout le monde pointait soit Saturne, M13, M57, M27 ou Albiréo. Je me suis dis "Tiens, ça change, voilà un homme de goût assurément" 😄. Le double amas rentre au chausse-pied dans le champ du C8 équipé qu'il était de son oculaire 30mm / 80°. L'image était très belle quoi que peut-être moins piquée qu'avec mon maksutov, avec m'a-t-il semblé un peu de diffusion sur les étoiles les plus brillantes. Néanmoins, le spectacle de cet objet est toujours superbe. Après un rapide tour sur Dumbell M27, qui en montre un peu moins que les dobson 300, je lui propose de pointer M8, la nébuleuse du lagon, en plein dans le sagittaire. Visible à l'oeil nu sous ce superbe ciel, je lui montre au laser et il la pointe avec facilité. Les principales étoiles de cette pouponnière son bien visibles et le voile de la nébuleuse ressort assez bien autour de l'étoile 9 Sgr. L'occasion de montrer cet autre type d'objet au public, moins spectaculaire certes que les classiques mais qui nous a permis de faire le lien avec la première conférence de l'après-midi sur les nuages interstellaires. Une passerelle très intéressant entre la science "dure" (même vulgarisée) et la "poésie" de ce délicat voile bleuté à l'oculaire. Le collègue pointe ensuite son C8 sur un amas globulaire que je ne connaissais pas : M71, l'amas de la pointe de la flèche dans la constellation du même nom. Une chouette petite concentration d'étoiles en limite de visibilité à l'oeil nu (je ne l'ai pas vu personnellement). Je lui montre à mon tour un amas que j'aime beaucoup, M10 dans le serpentaire. Ce dernier amas est très agréable à observer car même s'il est bien moins spectaculaire que M13, il est assez dense pour bien ressortir sur le fond de ciel et le C8 arrive à résoudre déjà pas mal d'étoiles dans ce bel objet. Le public a pu se rendre compte également qu'un amas globulaire pouvait ressembler à autre chose que M13 pointé par tous les télescopes et certains se sont étonnés de la diversité de formes et de tailles apparentes pour des objets "similaires". Durant ces observations nous avons discuté avec un couple de jeunes gens qui nous ont dit avoir ramené leur paire de jumelles TS Optics 25x100 mais ne pas oser l'installer car ils ne savaient pas s'en servir. Ni une ni deux, nous leur proposons d'aller les chercher et de les aider dans l'installation et leur montrer des choses très intéressantes avec leur instrument, offre tout à fait désintéressée bien évidemment... 😇 Un petit quart d'heure plus tard les voilà de retour et c'est parti pour l'installation de la grosse paire de jumelles sur leur trépied vidéo. Je n'avais jamais testé un tel instrument : quel pied ! j'ai vu avec ces jumelles ma plus belle galaxie d'Andromède. Le bulbe galactique est bien lumineux et l’ovoïde laiteux se détache très nettement sur une portion appréciable du champ (environ 2,5° je pense). Superbe. Nous leur montrons (et profitons 😎) également le double amas de Persée. Lui qui rentrait tout juste dans le C8 explose littéralement la rétine dans les grosses jumelles. Quel pied ! D'ailleurs la qualité optique m’apparaît excellente avec des étoiles parfaitement ponctuelles. Voir ces jeunes gens s'émerveiller pour la première fois avec leur instrument était un réel plaisir. Ils "complexaient" un peu d'avoir "seulement" des jumelles, fussent-elles grosse, par rapport à tous les télescopes présents. Nous leur avons montré que certains objets sont bien plus intéressants avec un tel engin qu'avec nos télescope. En tout cas moi, je suis conquis ! D'ailleurs, je suis tellement conquis par les jumelles d'une manière générale qu'avec le recul je crois que mon meilleur moment de la soirée a été le début, quand j'attendais qu'il fasse "vraiment" noir. Je me suis installé tout seul tout au bout du champ avec mes jumelles 12x60 hors d'âge dans une main, le "Guide des étoiles et planètes" de Delachaux et Niestlé dans l'autre et suis parti en voyage, à l'aide des cartes superbement précises du livre éclairées de ma lampe rouge, à la découverte des objets les plus remarquables de la Voie Lactée. Je débute mon voyage tout près de l'horizon et découvre pour la première fois les amas ouverts M7 et M6. Je remonte le fil de notre galaxie et tombe sur une amie bien connue, M8 ou la nébuleuse du lagon, bien brillante avec sa petite voisine du dessus, la nébuleuse trifide M20, plus délicate à déceler. Je remonte encore et tombe nez à nez avec M24, cet immense amas ouvert grouillant d'étoiles et me laisse happer un moment par sa richesse. Il est peut-être un de mes objets préféré avec des jumelles, mais se perdre parmi ses milliers d'étoiles avec un télescope à plus fort grossissement est une expérience tout aussi grisante. Je repère sur les cartes qu'à sa gauche et avant de tomber sur le petit "V" écrasé d'Albaldah, se trouve M25, un petit amas ouvert que je ne connaissais pas. En symétrie presque parfaite mais à droite de M24, je découvre également M23, autre amas ouvert qui se montre presque comme un amas globulaire dans le grand champ de mes jumelles. Je fais un moment des allers/retours entre ces trois amas quand je repère dans le bord inférieur du champ un amas qui m'a l'air bien délimité. Rapide coup d'oeil aux cartes : il s'agit de M22, amas globulaire de belle magnitude. Je poursuis ma remontée de la Voie Lactée et tombe avec bonheur sur M17, la nébuleuse Omega et la célèbre M16, nébuleuse de l'Aigle, belles tâches blanchâtre avec des étoiles visibles aux jumelles pour cette dernière. Sur la route je passe rapidement et sans m'en rendre compte plusieurs fois sur M18 ou amas du Cygne Noir, qui se perd aisément au milieu de la densité d'étoiles de son environnement. Initialement, j'avais pris Oméga pour M18 et M16 pour Oméga, et avait donc toutes les difficultés à trouver cette nébuleuse de l'Aigle. En montant toujours un peu plus le long de la voie lactée, j'en étais venu à discerner (surtout en vision décalée) un amas assez faible, en me disant que c'était bien faible pour la "célèbre" nébuleuse de l'aigle. Après consultation des cartes, l'erreur est corrigée et cette petite nébulosité est en fait NGC 6539, petit amas globulaire très peu visible, et je remets ainsi les nébuleuses à leur place . Ce voyage à travers la Voie Lactée sur plus de 25° de hauteur m'a occupé une grosse heure et demie et je m'en souviendrai certainement un moment. Il fut donc une superbe entrée en matière pour cette belle soirée d'observations et de partage, soirée qui a clôturé deux jours d'un voyage à travers notre passion commune. Merci à celles et ceux qui m'auront lu jusque là, j'espère que ce n'est pas trop indigeste j'ai écrit comme ça venait en me remémorant encore tout à fait ce superbe weekend Un grand merci aux équipes de Planètes Mars et au bénévoles du CAM pour leur gentillesse et leur disponibilité, et à l'année prochaine !!1 point
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Hello, Meeting aérien du Touquet, dimanche 30/06/2024.... Joli transit devant le soleil de la Patrouille de France, en mode Alpha Jet bien sûr. Beaucoup de monde, magnifique spectacle avec les 2 Rafales Marine entre autres... (Je n'ai pas fait de flats, pas eu le temps ) Canon Eos 650D + Canon 70/300 IS USM. en bonux un Rafale Marine façon barbe à papa (énervé le papa, bien énervé...)1 point
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Salut Pas de problème, il suffit d'adapter les oculaires ou barlow pour avoir les bons grossissements1 point
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Grave Gérard, ça sent le truc pas net...des incantations sataniques ou qqc du genre... J'allais justement donner aussi le lien, mais tu as été plus rapide Aussi, pour ceux qui n'ont pas "NoiseX", -> https://www.deepsnrastro.com/ Enfin, moi j'utilise depuis que c'est dispo dans la version, le process natif Pixinsight "GradientCorrection" qui fonctionne très bien et rapide.1 point
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Hello, quelques points rapides : - à confirmer avec les spécialistes, mais on dit souvent qu'en visuel il y a assez peu de différences entre un doublet et un triplet, de gamme de qualité voisine. Le triplet semble préférable en photo par contre - j'ai recommencé avec une 80ED (et oui ! désolé) puis enchaîné avec une FC-100DF : le gain est tout de même sensible en résolution, lumière, qualité ...sur nombre de sujets sans être révolutionnaire. Pour autant la gamme de qualité de la 80ED fait le job, hormis l'oculaire de 28 mm livré avec, très flou sur les bords - le gain de surface collectrice entre la 100 et la 80 fait 56 %, entre une 130 et une 150 c'est seulement 32 % Est-ce que cela vaut le coup de s'embêter avec toutes les contraintes liées au poids, à l'encombrement, la mise en place, le rangement, transport, etc ...fort bien décrites par Bruno ? - un diamètre de 100 de qualité permet déjà de belles observations, par faible turbulence, notamment en lunaire, Jupiter-Saturne-Mars à l'opposition, étoiles doubles, globulaires spectaculaires et amas ouverts. Sous ciel très pur on peut aller assez loin en mag limite sur les galaxies, mais toujours sans détails bien sûr - enfin, le principal dirais-je, où comptes-tu observer ? car dans le lyonnais je subis un terrible effondrement météo cette année, je n'ai pas sorti le 300 depuis bientôt 3 mois ! Avant, j'observais plusieurs fois par mois même en période défavorable. J'ai tout de même pu sortir la FC-100 deux ou trois fois ce printemps, sur la lune. Je sais bien que l'on ne peut guère prévoir la météo future sur de longues périodes (même si j'en ai une petite idée, de facto ...) mais rien de plus frustrant qu'avoir un gros matos lourd et long à installer alors que la météo reste instable. C'est pas pour gâcher la fête mais juste pour livrer une expérience perso1 point
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Dans un cas, tu as un PO "classique" (= d'entrée de gamme SW) et dans l'autre, le PO est changé pour un PO 3" adapté à supporter de fortes charges et qui ne va pas "glisser" certainement si tu as justement un RC et des oculaires lourds. Sur ce type d'instrument ou des SC avec des configs photo, il est classique que le PO coûte 1/4 ou même parfois 1/3 du prix du tube optique. Toujours pareil, dépend de ce qu'on veut faire et donc des accessoires utilisés. Bon ciel.1 point
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ça je ne suis pas sûr. La monture équatoriale tu as le trépied d'un côté, la tête de la monture avec barre et contrepoids de l'autre, puis le tube encore à part... Le Dobson, tu as la base (éventuellement démontable) et le tube. Il existe en plus des dobsons "flextube", à partir de 200mm. Je te laisse regarder. Enfin, tout ça pour dire que non, un dobson ce n'est pas forcément plus pénalisant à trimbaler qu'un ensemble équatorial Si tu n'arrives pas à voir la différence entre une monture EQ ou AZ, je t'invite à te rendre dans un club astro ou une soirée d'observation pour te rendre compte. A défaut, tu peux déjà regarder la chaîne youtube de notre ami @CDLC, peut-être en commençant par cette vidéo qui m'avait bien aidé :1 point
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J'ai essayé les 2 méthodes et ça fonctionne bien. Je fais comme suit: Image linéaire qui a eu comme process Pixinsight: - BlurXterminator en mode Correct Only pour corriger les défauts des étoiles - Image Solver - Photometric Color Calibration pour avoir les bonnes couleurs - GraXpert pour retirer le gradient - BlurXterminator de nouveau sans toucher aux étoiles (curseur à zéro), curseur de sharpen à 70%. De là étirement avec le script de SetiAstro : Statstretch avec les curseurs par défaut Puis Starnet2 pour séparer étoiles et nébuleuse ou galaxie. Je garde les étoiles telles quelles, un peu de saturation dessus. Je retourne en arrière pour annuler Starnet2 et l'étirement pour retrouver l'image linéaire. Starnet2 dessus en mode Linear, sans Starmask. J'ai la nébuleuse ou galaxie sans étoiles en mode linéaire. Je stretche cette starless avec EZSoftStretch. Quelques bidouilles dessus et je rassemble le tout. ça ne prend pas longtemps comme ça.1 point
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Voilà j'y suis parvenu !!! Simplement laissé au congélateur une bonne heure, attendu 10 minutes après avoir sorti l'assemblage et muni de gants c'est venu presque tout seul. Ensuite un peu de graisse pour la prévention. Merci à tous pour vos contributions, ça servira a d'autres Astrams 😇 Bon ciel Cyril1 point
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Bonjour, Suite à l'observation de cette galaxie il y a quelques jours et après avoir vu le dessin de Gildas, j'y suis retourné hier soir bien décidé à sortir les crayons !! Enfin le crayon !! Un ciel clair et sans lune, des températures confortables, pas d'humidité, le top. Je me suis bien fait plaisir pour ce premier dessin. Bon ciel à tous. Adrien1 point
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Salut a tous ! L'équipe NFR est très contente de vous présenter LDN204, une nébuleuse obscure dans la constellation d'Ophiuchus ! Une recherche sur Telescopius nous promettait un beau signal en H alpha comme le montre le survey ci dessous. Après 25h de prise de vue en H, ce gaz devient omniprésent dans le fond de ciel, ne laissant guère passer que quelques discrètes galaxies. Le diamètre et la focale de la lunette permettent de se promener dans ce champ et parcourir le nuage sombre et notamment ses extensions qui apparaissent blanches / grises: Matériel (chez Pixelskies dans le sud de l'Espagne): Askar 107PHQ ZWO ASI2600MM Pro Sky-Watcher EQ6-R Pro Exifs : 55H de prises de vue avec 16h de L, 12h de RVB (4h par filtre) et 27h de H Version de meilleure qualité ici: https://www.astrobin.com/a5u5gp/ Cette image revient de loin, elle nous aura posé de nombreuses difficultés, les acquisitions n'ont pas été simples avec une météo peu propice pour shooter bas sur l'horizon avec des passages de nuages bas et de cirrus. Cette image a également été un challenge côté traitement, l'utilisation seule de Pixinsight n'aura pas été suffisante et il aura fallu apprendre à utiliser Photoshop pour finaliser l'image. C'est d'ailleurs l'occasion de remercier chaleureusement Yann SAINTY (https://www.astrobin.com/users/yann_sainty/) pour ses conseils sur l'acquisition mais surtout sur le traitement sur Photoshop ! Sans lui cette image n'aurait sûrement pas vu le jour ! Une petite pensée également pour Axel ( https://www.astrobin.com/users/+Rajang_is_innocent+/)qui est d'une grande aide depuis le début concernant Pixinsight. Bon ciel à tous, Julien Cadena et Mickael Coulon Northern France Remote (NFR)1 point
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Ma dernière fois, c'était il y a trois ans. En jetant un œil hier soir, un peu avant minuit, je les ai vus, je les ai photographus. Désolé pour l'échafaudage en avant-plan, non, ce n'est pas une base de lancement Starlink, promis juré craché ! Les gens qui ont de meilleurs cieux, vous les avez vus ?1 point
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J'ai pu profiter hier d'un ciel assez clair malgré la lune Je vous propose NGC7000 en grand champ (7.3°x 4.6°) ça fait plaisir de pouvoir imager de grandes nébuleuse en une seule prise Traitement simple pour le moment (HaOIII) mixés 45*300s Askar FMA180 L-Ultimate (3nm) ASI2600MC Guidage ONTC 200/800 + 290MM (pas simple à régler vu la différence d'échantillonnage mais obligatoire sinon pas de dithering possible avec l'ASIAIR)1 point
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je viens d'officialiser à l'instant la version V1.15.8 : l'exécutable windows a été généré par un python 3.10 - 64bits. Cette version contient uniquement des corrections : fix "platesolving" fix "weighing" only for light check if Siril path is a file and file access is "x" fix coords format (Simbad) (Sometimes, the format is not degre minute second) fix project history1 point
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Bonjour à tous, Avec 2024 en ligne de mire, nous avons commencé à réfléchir pour préparer les prochaines Nuits du Causse Noir. Et pour tous ceux qui ne connaissent pas encore les NCN et les impatients, une petite vidéo souvenir de 2023. Merci encore à tous ceux qui ont alimenté le fil en 2023 et à l'année prochaine en 2024 si tout va bien, sachant que les dates ne sont pas encore arrêtées... à bientôt, Les organisateurs0 point
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Regarde ma vidéo dans le post "Solaire en Halpha-jet", tu verras que j'utilise deux ventilateurs au kérosène 😄0 point
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Mais mais mais , il y a un micro climat chez toi Seb ? Encore une dans la boite magnifique ! Bravo. Bon ciel A+ Nico0 point
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croisons les doigts Sam !0 point
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Superbe petite nébuleuse que je ne connaissais pas... nous aussi on a pas mal de nébulosité dans notre fond de ciel gris...😭0 point
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Belle version. Moi aussi j'ai l'habitude de me faire ce croissant avec une grosse focale. Mais cette année je tente la lunette. Ca fait une semaine que j'attends de faire ma 3eme couche en SO et je sortirai ma version grand champ SHO+ étoiles RGB J'espère un trou ce soir...0 point
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J'ai réussi, Il suffisait de désinstaller le driver (l'ancien et le nouveau cohabitaient...) en passant par le "ajout et suppression de programmes de Windows. Maintenant j'ai les bonnes valeurs qui s'affichent. Merci0 point
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Toi aussi tu as un ciel clair .....😂0 point
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Un peu de respect pour les copains hein stp 😁 Moi ma dernière session date du 26 pour terminer mon Oiii et S2 de ma trompe (en traitement)...depuis walou...zéro...(et avant c'était pas gras non plus ) Mais que font les autorités ?!0 point
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Ah oui, je l'avais vue et mise dans telescopius, sympa le résultat ! Tu m'étonnes...:(0 point
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J'avais commandé une batterie LiFePO4 similaire mais un peu plus puissante (320Wh) sur le même site il y a 1 mois pour 101€ livré, je vois maintenant qu'elle est passé à 257€ ! DLNRG PD320 Batterie externe 320Wh/12,8V Générateur solaire LiFePO4 300W Pure Sinusal Onde Max avec 8 ports d'alimentation pour le camping à domicile extérieur Sauvegarde de la batterie d'urgence (cafago.com) En tout cas c'est du beau matos qui respire la qualité moi qui n'y connaissait rien en batterie je ne suis pas déçu et puis ne désespérez pas il y aura surement d'autres remises dans l'année !0 point
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+1 Vous allez trouver ça bizarre mais je fais plus rien sauf le recalage globale (registration) puis l'empilement avec rejection. Plus de darks, plus de flats, plus d'offsets 🤪 Christian Buil va m'entendre...0 point
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Tu peux garder les brutes qui contiennent des traces de satellites. Avec le rejet les images seront nettoyées, pas d'inquiétudes à avoir.0 point
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Je ne connaissais pas cette petite nébuleuse, sympa Ici toujours la grisaille, c'est déprimant, quand je pense que j'ai acheté une FRA400 et qu'elle est toujours dans son carton d'emballage !0 point
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Surtout prendre bien son temps pour choisir...tu as apparemment un bon budget pour un premier instrument..ne pas hésiter à " écumer" les forums et surtout les avis d'utilisateurs des instruments convoités... Et maintenant suite à ce post, je suis en train d'attraper la " diamètrite" des lunettes...😂...et à loucher sur plus grand diamètre.... mais les descriptions de Bruno, avec sa 150 mm,me réfrigérent un peu....0 point
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Ou bien je peux prendre un C11 et ensuite mettre le 150ED dessus, non pardon, le 80ED. je me troll moi même 🤣0 point
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Et bin, tu ne postes pas souvent mais quand tu postes, il y a du monde, et du beau monde ! 👍👍🙂0 point
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C'est pas mieux avec TVO vu le prix d'un Pano 35 de nos jours... D'où l'essai quand il est possible comme tu le mets. 🙂0 point
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L'obstruction fait perdre un peu de lumière (c'est quasiment négligeable) et un peu de contraste (c'est moins négligeable). Mais la différence principale entre un réflecteur et un réfracteur est, je crois, le taux de transmission, en général sensiblement meilleur pour un réfracteur (du moins s'il est haut de gamme). Quantité de lumière reçue – L'objectif de la lunette 150 mm fait 177 cm² (pi fois rayon au carré). – Le miroir du télescope de 279 mm fait 613 cm². L'obstruction est de 33 %, il y a donc 67 cm² perdus, ce qui laisse 546 cm². On voit que le C11 capte trois fois plus de lumière que la lunette – en fait probablement un peu moins à cause de sa transmission un peu moins bonne. Contraste Il existe une règle empirique qui dit que le contraste d'un instrument de diamètre D et d'obstruction d est le même que celui d'un instrument non obstrué de diamètre D-d. Le C11 offrira donc le même contraste qu'une lunette de 188 mm.0 point
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Bonjour, Sur ma TV-85 j'utilise un Taka LE 40, ça pique... sur un ciel de campagne, c'est fantastique. Désolé, je suis hors sujet... pour avoir essayé les deux (Pentax et Pano), mais sur un autre télescope, j'ai préféré le Panoptic.0 point
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En tout cas les fautes ont disparu comme par enchantement. Il est donc bon de faire observer qu'on a le droit de s'essuyer les pieds avant d'entrer, de ne pas se moucher par terre, de ne pas se croiser les jambes sur la table, etc. Merci, Garandon ! En plus, il finira par ne plus émettre qu'un photon tous les milliards d'années ! (du point de vue de l'observateur distant)0 point
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Autour de Sadr et IC1318. Autour de l’étoile Sadr, l’une des étoiles les plus brillantes de la constellation du Cygne, s’étend sur plusieurs degrés un grand nuage de gaz dont la nébuleuse en émission assez brillante et distincte, la nébuleuse du papillon (IC1318). Elle possède en son centre une nébuleuse obscure. Elle se déploie autour de la brillante étoile Sadr. Discrète mais présente également, la nébuleuse du croissant (NGC 6888) est une nébuleuse en émission située dans la constellation du Cygne, à environ 5 000 années-lumière. : Filtre Antlia ALP-T Ha/OIII + Antlia SII/Hb :65x300" : ZWO Asiair Plus : Askar FRA600 f/3.9 : ZWO ASI6200Mc Pro à -15° : iOptron GEM45 : ZWO ASI290MM Mini & guide scope Omegon 50mm : Siril - PixInsight - Photoshop : Env Lyon : Bortle 5.9 : 25/06/2024 La version full https://flic.kr/p/2pZtqsw0 point
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Hello, ça y est l'été est enfin arrivé jusque dans le Nooooord. Il ne fait plus -30°C mais plutôt +30°C, ça change de sentir enfin la chaleur.... après un automne de 6 mois durant... Retour sur un classique avec le gros, M27 et ses belles couleurs. Très photogénique. La nébuleuse de l'Haltère (M27 ou NGC 6853) est une nébuleuse planétaire située dans la constellation du Petit Renard à environ 1 250 années-lumière du système solaire. M27 a été découverte par l'astronome français Charles Messier en 1764. La nébuleuse de l'Haltère est la première nébuleuse planétaire observée dans l'histoire de l'astronomie6. Dans la nuit du 12 juillet 1764, Messier découvrit cet objet qu'il décrivit comme une nébuleuse ovale sans étoile. Johann Elert Bode et Johann Gottfried Koehler ont par la suite aussi observé M27. Dans les nuits du 6 avril et du 23 juillet, ce fut au tour de Caroline Herschel de découvrir indépendamment la nébuleuse. Le 30 septembre 1782 son frère, William Herschel, écrivit : ma sœur a découvert cette nébuleuse en cherchant une comète; en comparant son emplacement avec les nébuleuses de Messier, nous avons déterminé qu'il s'agissait de sa 27e entrée. Il ajouta que la nébuleuse est située parmi des étoiles de faible intensité et qu'aucune étoile n'est visible dans la nébuleuse. Le 19 juillet 1784, il émit l'hypothèse que la nébuleuse provenait d'une double couche d'étoile de très grande étendue et il effectua un dessin montrant une double strate. John Herschel observa M27 à de nombreuses reprises entre les années 1828 et 1830. Le nom « nébuleuse de l'Haltère » vient de l'une de ses descriptions : une nébuleuse en forme d'haltère, dont le contour elliptique est complété par une faible lumière lumineuse. Il a inscrit la nébuleuse dans son catalogue sous l'entrée GC 4532. Les infos: SCT Meade 10" (254/2500) + correcteur de coma @ 1845mm Player One Artemis-c imx294 + filtre Optolong L-quad Enhance Monture HEQ5 kit courroie Rowan Autoguidage via lunette guide 60/270, Asi290mm / PHD2 Map auto avec EAF Acquisition NINA 161 x 60s Gain 120 capteur -10°C Traitement Siril, Pixinsight. une brute de 60s:0 point
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Bonjour Enfin du ciel étoilé hier soir j'ai sorti l'ASKAR FRA 400 pour tirer, pour la première fois, le portrait de NGC7000 Je ne peu pas rivaliser avec les caméra refroidies, mais je continu à progresser avec mon CANON 1000d de filtré partiel. Donc malgré la lune : CANON 1000d dé filtré Lunette ASKAR FRA 400 30 Lights de 300 s à 800 ISO 20 Darks 40 Biases 40 Flats monture EQ6 R Auto guidage lunette 80 / 400 camera ZWO ASI 224 MC ASIAR PLUS Traitement SIRIL + GIMPS Pour 2 H 30 de poses, je suis plutôt satisfait. Je vais garder en mémoire le positionnement de l'APN et je referai d'autre prises de vues pour les additionner Bon ciel à toutes et à tous Yves0 point
Ce classement est défini par rapport à Paris/GMT+01:00