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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 08/08/24 dans toutes les zones
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Bonjour les gens ! J'ai quelques images en retard de traitement...je dépile donc Une image faite avec ma FRA300 et l'altaïr 26C+filtre Antlia triband. IC 5068 "The Forsaken" dans les tons jaunes supérieurs Le "bras" noir semblerait être LDN 916, mais pas certain 100%. Essai de la séparation Sirilic/Siril des couches Ha/O3 et S2/O3 ( @Petitprost ) Je voulais expérimenter pour voir... 60x240" donc ici. Beaucoup moins évident au final que de "vraies" couches SHO à la mono, le signal est beaucoup moins différencié à l'arrivée sur chaque couche... Je ferai d'autres essais mais à mon avis, la couche triband doit pouvoir être travaillée en calibration de couleurs HOO par exemple, directement depuis le stack RGB, je n'ai pas la certitude que la séparation produise toujours qqc de très manipulable, en tout cas pour du SHO. Le champ d'étoiles façon voie lactée est vraiment dense en tout cas dans cette région et je vous les ai laissé tel quel (enfin hors effet délinéarisation). En gros, GradientCorrection / BlurX / NoiseX /STarX sur chaque couche. Clonage de la Ha starless Assemblage des starless après linearfit + seti stretch, via Foraxx. Ajustement par NBnormalisation Curves pour densification ATrouWavelets Assemblage+stretch des étoiles par NB stars to RGB Combine des deux Sur la Ha clonée, Seti Stretch mode "converge" Stretch des étoiles Ha Combine. ImageBlend de la couche Ha et couleur. Export PS Equilibrage de tons et colorimétrie (par recherche du point noir le plus neutre) StarPikes léger Export à taille cible4 points
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soit tu la publies sur un site de stream comme youtube et tu mets son lien sur le forum soit tu transformes ton film .avi en .gif et tu la mets comme une image et on la voit aussi En tout cas, elle a l'air pas mal ton animation mais un peu trop rapide quand même.... on dirait @banjo avec ses premières animations En général, je tourne entre 7 et 10 img/s pour les miennes .... a+ stéphane bonjour à tous, A la fs60 muni de son sm40 double stack, BF10, glasspath x1.7 et zwo178mm vers 17h45 HL ce 7 Aout a+ stéphane3 points
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Bonjour à tous, Après plusieurs années sans photo, voici (enfin !) une nouvelle image. J'ai effectué les prises de vue sur une période allant du 11/06 au 04/08. Il y a quasi 32h de pose. Je voulais lui en mettre un peu plus mais ma nouvelle caméra CMOS vient d'arriver donc c'est à priori la dernière réalisée avec cette bonne vieille SX-694. Coté matériel justement Caméra CCD SX-694, lunette APO TS 102/714 et filtres Baader en 31,75 le tout sur une vénérable orion eqg. Pour le traitement, j'ai utilisé Pixinsight principalement et un peu de retouche sur Gimp et Krita. On peut dire qu'il m'a fallu du temps pour me remettre en selle sur le traitement (merci les vidéos de l'AIP et les copains de l'asso). La full est disponible ici : https://www.astrobin.com/full/2tgetn/0/ Les détails techniques : N'hésitez pas à me donner des conseils ou votre avis ! Davy2 points
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Quoi de mieux que de commencer la semaine par une belle nuit claire, un gros télescope, et des amis ? Je m'étais préparé un petit programme à base d'amas (principalement globulaires) que je n'avais pas réussi à détecter lors de ma précédente soirée aux jumelles. Avec le 300, hors de la ville, je me disais que ça devrait le faire Nous voilà donc, un couple d'amis du club et moi même, sur notre site d'observation habituel dès 21h30. La première bonne nouvelle c'est que je commence à être rodé pour la logistique et l'installation du 300. En quelques minutes, le tube est monté sur sa base, collimaté et le chercheur aligné : prêt à partir à la chasses aux petits amas globulaires ! Mais d'abord, pour se mettre en jambes, un petit tour par M5, quelques degrés au sud d'Alpha du Serpent. Quel spectacle, c'est superbe. L'amas est particulièrement riche, résolu quasiment jusqu'au centre en une myriades de petites étoiles parfaitement ponctuelles. Des chaînes d'étoiles plus brillantes forment des filaments étendus qui le parcourent un peu partout. En cherchant des infos sur cet amas, je suis tombé cette image du logiciel Aladin que j'ai passé en N/B et qui retranscrit assez bien ce que l'on a vu à l'oculaire. Après cette belle entrée en matière, direction M107 dans Ophiuchus. Malgré les 300mm d'ouverture, l'amas globulaire reste ténu, la faute je pense principalement à une basse atmosphère assez poisseuse ce soir (il a fait très chaud ces derniers jours, et il y a un peu de Mistral dans la vallée du Rhône...). Il est néanmoins repéré franchement et enchâssé dans un petit écrin de trois étoiles plus brillantes. Toujours dans Ophiuchus, je passe à M9, petit amas globulaire très compact et peu étendu, qui lui aussi m'avait échappé aux jumelles : je comprends maintenant pourquoi !! Notre ciel sur ce site pourrait être qualifié de correct pour un ciel de plaine (nous sommes à moins de 400m d'altitude sur la rive droite du Rhône) Bortle 4 ou 5, et l'amas reste assez peu contrasté, même avec ce diamètre. M80 et M62, dans le Scorpion, sont encore plus bas sur l'horizon (moins de 15° de hauteur) et apparaissent tout deux d'aspect cométaire, très petits et assez diffus. Mon petit atlas Delachaux & Niestlé signale un aspect asymétrique à M62, que je parviens à déceler. C'est assez étonnant, et renforce l'aspect cométaire de l'objet. La (très) faible hauteur de ces objets avec le tube presque à l'horizontale offre une prise au vent maximale. En fait, pour limiter la gêne, je réalise qu'il est alors impératif de BIEN serrer le frein d'azimut de la base du télescope. Une fois fait l'image bouge moins, et les mouvements parasites sont lents et absorbés en une grosse seconde. Correct. 👍 Dernier objet sur ma liste d'objectif du soir, M29 tout près de Sadr dans le Cygne. Pour le coup, me voilà maintenant en train de pointer quasiment au zénith 😊 Je trouve ça moins compliqué que lors de ma première sortie : il faut penser à bien desserrer tous les freins afin que les mouvements puissent rester souples malgré le manque de bras de levier. Stellarium me donne le nom de "cooling tower cluster", l'amas de la tour de refroidissement, et effectivement à l'oculaire je comprends immédiatement pourquoi ! Les sept étoiles brillantes forment effectivement le profil typique d'une tour de refroidissement de centrale nucléaire. On est tout de même loin des noms poétiques et évocateurs d'autres amas 😄. La région fourmille d'étoiles et j'utilise mon oculaire 38mm / 70° qui est très lourd. Cela me permet de réaliser que le focuseur TS de type Crayford du télescope est assez qualitatif. Le réglage de la dureté de la mise au point est très efficace et précis. Pour de l'utilisation en visuel, je ne vois pas ce qu'un focuseur haut-de-gamme pourrait apporter de plus (pour avoir utilisé bien souvent le Feathertouch d'un membre du club sur son C9). Ma liste de chasse de ce soir est achevée, portant à 69 les nombre d'objets du catalogue de Messier que j'ai observé. Il est aux alentours de minuit, personne n'est fatigué et il fait bon et frais. La nuit ne fait que commencer Les amis venus avec leur Seestar imagent différentes cibles (M5, M107...) que nous pouvons comparer par rapport au rendu à l'oculaire. Exercice intéressant. Sur les amas, je trouve globalement l'image à l'oculaire plus flatteuse qu'au Seestar, avec des étoiles bien plus ponctuelles et une image beaucoup plus fine. Disposants par ailleurs d'un C8, ils sont également habitués à l'observation avec les 200mm de ce dernier, et je leur propose donc une petite visite sur les cibles archi connues avec le 300, qu'ils puissent comparer. M57 d'abord, l'anneau de la Lyre est superbe et montre une belle palette de couleurs pales variant du vert au bleu avec l'oculaire ES 18/82 grossissant 83x. M51 avec l'ES 28/68 (Gr = 53x) apparaît directement, avec ses deux noyaux assez brillants, les tâches floues autour franches et un début de bras spiral dans la grande galaxie. Toujours dans la Grande Ourse, le célèbre duo M81 et M82 apparaît ensemble dans le champ, sans aucune difficulté et M82 détaillée avec le 18mm montre des zones sombres en son centre parfaitement nettes. Je cherche quelques minutes M109 mais en vain. Après vérification aujourd'hui sur Stellarium, je pense que j'ai cherché trop au sud... A retenter ! Nous passons un long moment à nous promener dans la Voie Lactée, remontant depuis la nébuleuse M8 (trop basse à moins de 20° de hauteur, noyée dans la bouillasse atmosphérique), la splendide M24, nous arrêtant un long moment sur M17 avec son aspect si singulier et elle parfaitement nette. Le copain me montre une superbe image du "balai de la sorcière" dans les célèbres Dentelles du Cygne, faite avec son Seestar et les filtres intégrés. Immédiatement la question me saute à l'esprit : "ça donne quoi au 300 sans filtre?" 🤔 Je m'attendais à ne rien voir mais en fait... si !! 🤩 La partie la plus dense au nord de 52 Cygni apparaît discrètement, très ténue mais elle est bien là ! Incroyable ! Je pensais que c'était complètement inaccessible sans filtre ce type de nébuleuses. Du coup, ça donne très très envie d'en voir plus et Pierro devrait m'expédier un filtre UHC sous peu 😇 Avec tout ça, la terre a bien tourné et il est maintenant plus de 2h du matin et j'ai le dos en compote, n'ayant pas encore de chaise astro adaptée (Pierro est sur le coup également). Il faut encore rentrer et décharger le télescope en rentrant... Le peu d'énergie qui me reste y sera consacrée. C'est des étoiles pleins le yeux que je retrouve mon lit, avec la certitude qu'un 300, même si c'est gros, lourd et encombrant... ben c'est vachement bien G.1 point
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Bonsoir, Après un souvenir marquant de ce rémanent de supernovæ dans le Morvan au cours de l'été dernier et une longue période de disette cette année. Une belle soirée s'annonçait hier. J'ai eu donc envie de passer un moment sur ce coin de ciel. Je vous présente donc le résultat. Bon ciel à tous. Adrien1 point
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hello tout premier essai de SHO!!!!!!!! sur le pelican ^^traitement assez rapide, il y a 7h de pose en HA, 11,5h de pose en O3 et 4,5h de pose en S2 !! ca donne de superbe couleur l'ajout du S2 ! filtre l-ultimate et askar D2 ! asi 2600 mc pro et newton 200/800 Je suis vraiment dans l'inconnue la plus totale j'ai pris un auto sur YouTube1 point
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C'est sûr, juste un filtre S en couleurs, c'est dommage. En revanche, un S et O utilisé en complément d'un H et O, permet de doubler les prises en O, ce qui est souvent intéressant sur les nébuleuses. En tous cas quand on n'a qu'une caméra couleurs, comme moi, ça permet de faire du vrai SHO. Bon, sans la définition du mono1 point
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Le monsieur ne sait pas @lock042 / @m27trognondepomme des éclaircissements sur le sujet...? Tiens par contre, sur mon image, il y a un "grain" non rajouté, bizarre...est-ce l'effet de l'interpolation à 35% pour l'export jpg avec toutes ces étoiles...?1 point
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Etrange coïncidence, mais comme il y a 2 ans jour pour jour, demain matin si vous avez la chance de pouvoir pointer Jupiter vers 5h du matin, vous aurez le plaisir d'observer les ombres de Ganymède et de Io transiter sur la surface de la géante. Bon ciel!1 point
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Salut Pascal, Oui j'y suis monté. Le haut de la station étant très fréquenté, je me suis installé au Pas de Roland, il y avait juste trois ou quatre vans et camping cars. Début de nuit très humide avec beaucoup de condensation, puis la brise de sud s'est levée et a tout séché. Très belle nuit de reprise, ça faisait quasi deux ans que je n'avais pas observé De ton côté, c'était bien les NCN ? A+1 point
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@fdudu: super la guêpe !! Toujours impressionnants ces agrandissements! Les yeux, poils,... Merci !1 point
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Bonjour les ami(e)s, Voici une guêpe au microscope x4 : Prise de vue (j'ai changé mon système d'éclairage pour voir . 13 euros les 2 led; je me suis pas ruiné ) De dessous : De coté : Les résultats sont bof je trouve (avec ce nouveau système d'éclairage, il faut que me fasse un diffuseur efficace je pense) et le sujet pas facile au niveau focus stacking à cause des multiples détails. Il y a pas mal d'artéfacts entre les premiers plans qui laissent apparaitre les arrières plans. J'ai fait du tampon de duplication dans Photoshop comme j'ai pu mais on peut éliminer ce phénomène de transparence 1er plan/2eme plan plus efficacement dans Zerene Stacker ou dans HeliconFocus mais ça demande pas mal de temps ... que je n'en ai pas beaucoup. Grrrrrrrrrr Amitiés FRanck1 point
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Des nouvelles du Hobbit. Cet hominidé d'un petit mètre de haut a disparu il y a 60 000 ans, et n'a jusqu'à présent été trouvé que sur l'ile de Flores (Indonésie). Un humérus de 20 cm vient enrichir le registre fossile de cette espèce énigmatique, découverte entre 2014 et 2016, et toujours en cours d'étude -et de controverses. La version initiale d'une anomalie génétique est abandonnée, et l'existence d'une espèce Homo floresiensis admise. Reste à en expliquer l'origine et la taille. Il y a débat entre une descendance des petits Homo habilis, Australopithecus afarensis (la célèbre Lucy), ou du plus grand H. erectus, dont on sait qu'il a colonisé l'Asie il y a 1.8 millions d'années. C'est cette dernière hypothèse qui semble se dégager, sur l'étude d'une dent de forme voisine de celle d'un H. erectus trouvé à Java. Le nanisme proviendrait d'un habitat restreint à une petite ile, phénomène connu pour d'autres espèces, supposément dû à la rareté des ressources.1 point
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Bonjour tout le monde. Voilà deux semaines que j'ai récupéré mon nouveau télescope, après une réservation effectuée voilà des mois auprès du vendeur repéré via Leboncoin. Deux semaines que je passe tous les jours devant le télescope dans mon entrée, et que - pour diverses raisons - je ne peux m'organiser une soirée astro. 😶 N'y tenant plus, voyant le ciel se dégager avec les gros orages de la journée et de la veille, hier vendredi j'ai décidé que je n'attendrai plus : "ce soir, je sors !". Le tube en question est un dobson TS Optics 300/1500 "deluxe", c'est à dire équipé d'un focuseur démultiplié et d'un axe azimutal monté sur roulements. Puisque c'est ma première sortie avec ce nouveau télescope, et ma première sortie avec un dobson, je vais vous faire autant un retour type "CROA" que "test de matos / retour d'expérience pour le débutant intéressé". La première chose sur laquelle j'aimerais insister : un 300 tube plein c'est MASSIF ! Je veux dire, vraiment. C'est gros, c'est grand, c'est lourd, c'est encombrant. Alors je savais tout ça, j'avais déjà utilisé cet exact même télescope lors d’une soirée astro publique, et pu le manipuler quelques instants. J’avais pris des mesures, etc. Malgré tout ça, je sous-estimais la logistique que ça impliquait. Au final, même en ayant une très grande voiture (Peugeot Expert), la meilleure solution que j’ai trouvé pour le charger seul est de démonter le siège côté porte latérale, installer le tube couché sur un matelas de couvertures et le sangler au pied de la demie-banquette restante. Installer la base et le reste du bazar à côté. A deux c’est plus simple : On charge le télescope entier tout monté sur sa base directement derrière la banquette, avec le tube incliné à 30° env. de l’horizontale, calé entre les appui-têtes. Seul, c’est infaisable, ou au prix d’une paire de lombaires à chaque fois 😊 Pour l’installation sur site c’est un peu pareil 😅, je m’étais dit avec un diable je pourrais transporter le dobson tout monté de la voiture à un autre endroit plus propice : fausse bonne idée. Même avec un diable un peu dimensionné, le poids de l’ensemble est tellement mal réparti que la moindre inclinaison de chaussée, trou dans le chemin ou quoi, et c’est la bascule assurée… 🫣 !! Et vu le poids des éléments, hors de question de les transporter à pieds, de nuit, avec la fatigue, sur plus de quelques mètres. Non, définitivement, c’est un matériel qui s’utilise « au cul du camion » si vous me passez l’expression. J’insiste longuement là-dessus que le potentiel acheteur débutant le sache : même en sachant à quoi s’attendre, en se disant que « oui ça va le faire » : et bien le soir où il faut y aller et le faire tout seul après une journée de boulot, c’est pas la même limonade. Je suis sûr que beaucoup comme moi auront sous-estimé cet aspect logistique. BREF, retour à ma soirée de vendredi 😊 . Une fois le tout chargé, il est 22h30 et je décide de tester un nouveau site d’observation. Site que je connais bien de jour pour y promener souvent : un plateau juste au-dessus de mon village avec d’immenses champs : vignes, lavandes, et de belles parcelles en jachère en bord de chemin. L’idéal pour s’y mettre avec mon véhicule. Je monte donc la petite route, m’engage sur le chemin cahoteux et là, aïe. Le choc. Vous savez la météo que l’on a eu depuis des semaines (pluie, soleil, pluie, soleil…), et même les plus citadins d’entre vous savent sûrement son effet sur la végétation… Je me retrouve en fait à avancer dans la jungle… ! Sur le bord du chemin, les arbustes dépassent largement et côté champs, l’herbe folle et les plantes sauvages ont poussé en gros à hauteur d’homme (ok, je ne suis pas grand, mais quand même 😅). Impossible d’y arrêter le véhicule, encore moins d’installer le télescope. Je pousse un peu plus loin que le spot prévu, c’est pire… Demi-tour, enfin, non, marche arrière sur un bon kilomètre de chemin pour essayer l’autre champ, plus loin. Même combat, perdu. Ça fait une bonne demie heure que je tourne et retourne sur des chemins défoncés par les pluies et les 4x4, le tube est ma foi solidement arrimé et ne bronche pas, voilà au moins une bonne nouvelle 😇. Je rejoins la route, et décide d’aller sur un parking au-dessus d’un village voisin. C’est plus proche de la pollution lumineuse, mais au moins je connais l’état du lieu. 23h15 me voilà ENFIN en place, et je m’installe donc sur ce parking en graviers, tout seul. Je sors la base à 3m de la voiture, je monte le tube dessus. Un coup de collimateur laser : le secondaire n’a pas bougé, le primaire un petit peu. Je desserre les vis blanches – le laser bouge encore un peu – je règle tout ça en 30s avec les vis noires, et fait attention de resserrer les vis blanches deux à deux et tout doucement, faute de quoi l’alignement bouge inlassablement. Maintenant, régler le chercheur point rouge. Problème : comment le régler sur la polaire ? Jamais de la vie je la reconnaîtrais dans un champ d’étoile à peu près au pif. La lune s’est cachée derrière les arbres. Solution : Antarès ! L’étoile est bien orangée impossible de la confondre. Je pointe donc grossièrement dans sa direction avec l’oculaire TS 30mm fourni avec le scope, je cherche la mise au point et… un chouette amas d’étoiles apparaît ! Je ne le reconnais pas… Je bouge un peu le tube en spiralant et tombe très rapidement sur un joyau couleur ambre, avec de belles aigrettes ❤️ Voilà la belle Antarès. Je la centre à l’oculaire, regarde au viseur point-rouge : il est à l’ouest (enfin, à l’est plutôt). Je mets un coup de clefs pour le réglage et… rien ne se passe. J’entends bien les « clic clic clic » mais le cercle rouge ne bouge pas du tout sur la fenêtre du chercheur… Je vérifie que j’ai bien desserré le « locking », c’est le cas… Bon, j’en ai marre, je veux observer, je vire le point rouge et montre le bon vieux chercheur 8x50 classique, et l’aligne. Je retourne voir cet amas mystère, qui se trouve juste à droite de la géante rouge, et il s’agit en fait de l’amas globulaire M4, que je ne connaissais pas ! Il est sublime, avec des filaments d’étoiles de part et d’autre lui donnant une forme arachnéenne, ou de papillon. Je change d’oculaire pour mon ES 28mm/68° : rien à voir ! L’image est meilleure en tout point. Plus piquée, plus contrastée, moins pâteuse. Je le détaille aussi avec l’Hypérion 13mm, soit un grossissement de 115x. C’est un superbe objet que je ne connaissais pas. Par contre, le vent souffle assez fort et en rafales et je réalise à quel point un gros dobson y est sensible, là où mon Maksutov, malgré une focale plus longue, est beaucoup moins pénalisé grâce à sa monture équatoriale et sa prise au vent moindre. Ensuite direction M51, qui s’évertue à m’échapper avec le Mak depuis ma terrasse. Là, je tombe dessus presque facilement ! Superbe ! Les deux bulbes sont clairement visibles, le plus gros des deux arbore une belle nébulosité autour de lui, avec en vision décalé un fugace et timide bras supérieur. Le 13mm grossit trop et confirme mon idée qu’il me manque une focale intermédiaire. Je reste donc au 28. Le spectacle est superbe et je détaille le duo pendant un moment. Je passe ensuite à M101, qui m’échappait aussi. Je la trouve, mais moins facilement que la précédente… qu’est-ce qu’elle est ténue ! Bon je ne suis pas sous un très bon ciel, la Voie Lactée est « discernable » et au nord où je pointe se trouve Montélimar… Mais la comparaison avec M51 est rude. En même temps, quand je compare les magnitudes surfaciques : 14.8 pour M101… 12.56 pour M51. Bon mais il serait temps de tester le 300 sur des objets que je connais bien, histoire d’apprécier la comparaison par rapport à mon matériel habituel. Direction l’amas d’Hercule et nouvelle constatation : pointer un objet quasiment au zénith, c’est ultra galère 😄 J’abandonne pour une cible moins haute : M57, la nébuleuse planétaire de la Lyre, facilement repérée, elle est extrêmement bien contrastée et il me semble percevoir une légère coloration dans l’anneau vaporeux. Splendide! Coloration qui me semble disparaître en grossissant à 115x. Un timide structure apparaît dans l’anneau mais le vent redouble d’efforts et je commence à avoir un peu froid. Je décide alors de pointer deux cibles que je connais très bien, pour ne pas avoir à chercher longtemps : M10 et M12 dans Ophiuchus. Je pointe le premier au laser à travers le chercheur, un coup d’œil à l’oculaire : BINGO, plein centre 😎. Je ne l’avais jamais vu comme ça. C’est simple, M10 au 300 est aussi spectaculaire que M13 dans mon 150 ! Un gros paquet d’étoiles résolues jusque loin dans le centre, une belle plage dynamique de magnitudes… en un mot comme en cent : sublime. M12 est tout aussi beau, quoi qu’un peu moins spectaculaire. Il est minuit et demie, l’heure de plier boutique et rentrer se mettre au chaud. Au final, que dire de ce TS Opticts / Kepler / GSO ? C’est assurément un superbe matériel. Le focuseur est très agréable et efficace, les mouvements en altitude et azimuth sont très bien (j’ai senti un point dur en azimuth cependant, il faudra que je regarde ça. Peut-être ai-je aussi trop serré le frein pour contrer le vent). L’ensemble fait qualitatif à manier et les images procurées et bien… c’est un 300 quoi🤩 ! Il en montre vraiment beaucoup plus qu’un 150 il n’y a pas photo. Ce qui est logique. Par contre, les contraintes logistiques sont vraiment lourdes, et si je n’étais pas tombé sur une bonne affaire comme ça j’aurais clairement pris un tube démontable. Est-ce que je regrette mon achat pour autant ? Bien sûr que non ! Mais… je ne regrette pas car ce n’est pas mon seul tube !! Il est évident qu’il verra beaucoup moins le ciel que mon Maksutov, et si je l’avais acheté comme premier instrument, je pense par contre que j’aurais regretté très fort cette « folie des grandeurs ». Bon maintenant, il va falloir l'amener sous un ciel bien noir 😍1 point
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Le saviez-vous ? Nul besoin de vaisseau spatial compliqué et cher pour se rendre sur Mars. Et pour cause, avec ma bonne vieille astrocamionette je m'y suis rendu pour un weekend loin du monde (non) et plus près des étoiles (ça oui). Mars donc, pour celles et ceux qui ne connaissent pas, en plus d'être une superbe planète rouge et une barre chocolatée, Mars c'est une petite bourgade du plateau ardéchois sise à 1000m d'altitude, connue pour son pont du XVIIIe siècle, ses vaches à cornes, et son observatoire astronomique... l'observatoire "Hubert Reeves" organisait donc tout un weekend autour de l'astronomie sur ce site exceptionnel. Au programme, deux jours et deux nuits d'animations et d'observations, à destination du grand public (venu en très grand nombre) mais aussi de l'amateur plus exigent avec des intervenants et conférenciers de qualité. Jugez plutôt : - La recherche des exoplanètes, où en sommes-nous ? – Avec : Florian Rycke-Philipot (Doctorant, LESIA, Observatoire de Paris) – Systèmes compacts, planètes ultra-chaudes, super-Terres, depuis la détection de la première planète autour d’une autre étoile de type solaire en 1995, la recherche des planètes extra-solaires a explosé. À quoi ressemblent les plus de 5000 exoplanètes détectées ? Et surtout, que reste-t-il à découvrir ? - En route vers Mercure – Avec : Dominique Delcourt (Directeur de Recherches, CNRS) – Découvrez la mission BepiColombo pour l’exploration de la planète Mercure (la plus proche du soleil), menée conjointement et pour la première fois par les agences spatiales européenne et japonaise. - Le milieu interstellaire, les mystères de la poussière d’étoile – Avec : Axel Rymar (Doctorant en Astrophysique, Université Paris-Saclay) – Le milieu interstellaire, environnement complexe composé de gaz et de poussière, joue un rôle crucial dans l’évolution des galaxies. Mais, il cache aussi des réponses aux questions fondamentales de l’humanité, notamment celle de notre composition élémentaire. - La révolution du télescope spatial James Webb – Avec : Richard Johan (Astronome, Centre de Recherche Astrophysique de Lyon) – Découvrez le défi de la réalisation du télescope spatial James Webb, le plus grand télescope spatial actuellement en opération, ainsi que ses premiers résultats scientifiques, des objets de notre système solaire aux galaxies les plus lointaines de l’Univers. Je ne m'étendrai pas sur les conférences en elles-mêmes : elles étaient excellentes et les quatre conférenciers (certains plus aguerris que d'autres à l'exercice) étaient particulièrement intéressants, compétents et accessibles. Quatre conférences, quatre fois la salle archi comble : le public ne s'y est pas trompé. 👍 Le première journée donc, j'arrive deux bonnes heures avant la première conférence pour deux choses, à commencer par la visite de l'observatoire. La visite est assurée par Camille, salarié de l'observatoire à la grosse barbe et la voix qui porte, qui nous présente le travail effectué sur place : photométrie, spectrométrie, stages découverte, mission pro-am... et nous présente aussi le bel instrument sous la coupole : un Ritchey-Chrétien de 600mm à f8 sur une monture Alcor-System NOVA 200 à entraînement direct de fabrication française (si vous voulez vous équiper comme eux : https://www.astroshop.de/fr/telescopes/ritchey-chretien-officina-stellare-rc-600-4800-pro-rc-cga-ota/p,56211 sans oublier la monture : https://www.astroshop.de/fr/equatorial-avec-goto/monture-alcor-system-direct-drive-nova-200/p,61595 ). Du très beau matos, très performant mais à la maintenance visiblement assez compliquée. A la fin de la visite, je tombe sur un collègue du club ! Quelle surprise, je ne savais pas qu'il venait, et encore moins qu'il était également membre du Club Astronomique de Mars (CAM) et qu'il participait aux observations avec son 250 flextube Goto ! 😃 La deuxième activité que je voulais faire avant les conférences, c'était l'observation solaire. Trois instruments étaient installés à cet effet : un C8 avec un filtre de pleine ouverture pour la lumière blanche, un PST Coronado (que je connaissais déjà et dont l'observation m'avait enchanté) et une Lunt. De belles tâches solaires étaient visibles en lumière blanche mais c'est surtout l'observation en H alpha avec la Lunt qui m'a impressionné. Les éruptions solaires sont impressionnantes et la surface de notre étoile montre de superbes grumeaux et aspérités. L'effet de relief est saisissant, à mille lieues devant ce que montre un Coronado ! Quelle claque ! Pour ce samedi, la suite des observations devra attendre la nuit. Après donc les deux conférences et un rapide retour au camping pour avaler un repas express, je reprends donc vers 22h la route de l'observatoire avec mon vélo. Et déjà, en sortant du camping, la Voie Lactée me saute aux yeux comme rarement ! Quel ciel ils ont les marsois (oui on ne dit pas martiens visiblement...). J'arrive à l'observatoire et là, c'est le choc... Quelle foule😬 !! Le site, pourtant immense, est rempli de spectateurs. Il doit y avoir un bon millier de personnes sur ce haut plateau aux confins de l'Ardèche et de la Haute-Loire, tous venus pour découvrir les trésors du ciel. Dans l'absolu, c'est très bien que ce genre d'évènement attire autant de monde. Mais très égoïstement, je ne peux m'empêcher d'être déçu de voir les files d'attentes interminables pour observer dans n'importe quel instrument 😄. Je retrouve mon copain rencontré l'après-midi, il pointe Saturne avec son dob 250 depuis déjà 45min et la file d'attente ne désempli pas. Les spectateurs sont ravis du spectacle proposé visiblement, les "wouah" "ooooh" fusent d'un peu partout dans le champ. Ne me voyant pas faire la queue une heure pour voir M13 pendant 30 secondes, je m'allonge dans l'herbe près de l'observatoire où un animateur nous fait voyager dans le ciel avec son pointeur laser et son micro. Cette "lecture du ciel" est très intéressante, et il est abordé à la fois la technique de la recherche et les contes et légendes liées à certaines constellation. Le bonhomme maîtrise son sujet, nous transporte et nous faire rire. Un grand bravo à lui ! Du coup la soirée a bien avancé et le gros de la foule est parti. Je retourne du côté des télescopes et me glisse dans les (plus courtes) files d'attentes. Tout le monde pointe les classiques de l'été et l'allumage intempestif des phares sur le parking (une bonne partie des visiteurs ne se sont pas garés face à la forêts comme demandé, mais face aux télescopes...) ne permet pas d'observer de manière qualitative. j'en profite donc pour prendre en main tous les instruments et discuter avec leurs propriétaires. Première constatation : sur des objets comme Dumbell, l'amas d'Hercule ou la Lyre, un 300 en montre quand même un peu plus qu'un 250. Sur tous les objets, la différence - sans être énorme - est notable. Sur M57 par exemple, je vois plus de nuances de densité dans l'anneau, dumbell est plus claire et plus contrastée, je vois plus d'étoiles dans M13. Par contre, deuxième constatation : un dobson 300 en tube plein c'est énorme 😮! Un 250 fait petit à côté et clairement pour mon utilisation éventuelle ça serait trop compliqué. J'ai pu passer un petit moment à prendre en main un KEPLER 300 deluxe, c'est très agréable à manier c'est sûr, par contre c'est vraiment trop gros pour moi. Mais, j'ai pu aussi utiliser assez longuement un ES 300 Ultra light, et là, c'est pas la même histoire 😍! Si à l'oculaire l'expérience a été identique, à l'utilisation c'est tout de même bien plus gérable. Rien que d'aspect il fait plus petit, le montage / démontage se fait très rapidement et une fois démonté il ne prend pas de place (moins que mon mak + sa monture). Je le mets clairement sur ma wishlist (chérie, papa, maman, si vous me lisez...), pour aller titiller de la nébuleuse sur mon site de crête habituel il m'a l'air tout indiqué . La deuxième nuit d'observation sera beaucoup plus intéressante Déjà, il y a peut-être cinq fois moins de monde et même au 915, l'attente n'est pas longue. Allez oui, je l'ai mis en titre pour venir chatouiller les astrams atteints de diamétrite (je sais qu'ils sont nombreux) et je n'en ai toujours pas parlé. Je vais donc commencer par raconter mes observations avec ce géant d'acier. Il s'agit donc d'un dobson goto de 915mm de diamètre à f3.5 fabriqué par Fullum Optics. Vous en apprendrez un peu plus en consultant cette vidéo : Ce géant d'acier était clairement le plus prisé des deux soirées, forcément. L'engin impressionne avec ses treillis métalliques et sa finition "full black". De plus, la motorisation est rapide et le monstre pivote avec dynamisme, évoquant plus un obusier ou un dispositif anti-aérien qu'un télescope😆. Mais à l'oculaire alors ? Et bien, je dois dire que j'ai été un peu frustré. Le seul oculaire disponible dessus était d'une très grande focale, et j'ai fait l'erreur de demander de pointer M101 assez tôt : le fond de ciel était très clair et la galaxie ne ressortait que très peu. Plus tard par contre, par nuit noire, j'ai pu voir M110, la galaxie satellite d'Andromède, comme sur une photo ! Vraiment, vous tapez "Messier 110" sur google images, vous mettez l'image en nuances de gris et vous avez le rendu à l'oculaire. Petit passage ensuite sur M57, très beau avec des nuances de couleur visibles assez nettement dans l'anneau. Une belle expérience mais qui mériterait d'être prolongée avec des oculaires de plus courte focale !! Idem pour Saturne et Jupiter à la suite, l'image est superbe mais le ciel aurait permit de grossir bien d'avantage. Si ce n'est pas l'instrument qui m'a le plus marqué ce soir, je me suis laissé dire que pour les nébuleuses étendues c'est un autre monde, notamment les dentelles du cygne... Avec un peu de chance et le concours des copains, j'aurai peut-être l'occasion de tester plus longuement tout ça J'ai passé pas mal de temps avec un astram rencontré la veille qui s'occupait d'un C8 sur monture à fourche. Lorsque je suis arrivé, il pointait le double amas de Persée tandis que tout le monde pointait soit Saturne, M13, M57, M27 ou Albiréo. Je me suis dis "Tiens, ça change, voilà un homme de goût assurément" 😄. Le double amas rentre au chausse-pied dans le champ du C8 équipé qu'il était de son oculaire 30mm / 80°. L'image était très belle quoi que peut-être moins piquée qu'avec mon maksutov, avec m'a-t-il semblé un peu de diffusion sur les étoiles les plus brillantes. Néanmoins, le spectacle de cet objet est toujours superbe. Après un rapide tour sur Dumbell M27, qui en montre un peu moins que les dobson 300, je lui propose de pointer M8, la nébuleuse du lagon, en plein dans le sagittaire. Visible à l'oeil nu sous ce superbe ciel, je lui montre au laser et il la pointe avec facilité. Les principales étoiles de cette pouponnière son bien visibles et le voile de la nébuleuse ressort assez bien autour de l'étoile 9 Sgr. L'occasion de montrer cet autre type d'objet au public, moins spectaculaire certes que les classiques mais qui nous a permis de faire le lien avec la première conférence de l'après-midi sur les nuages interstellaires. Une passerelle très intéressant entre la science "dure" (même vulgarisée) et la "poésie" de ce délicat voile bleuté à l'oculaire. Le collègue pointe ensuite son C8 sur un amas globulaire que je ne connaissais pas : M71, l'amas de la pointe de la flèche dans la constellation du même nom. Une chouette petite concentration d'étoiles en limite de visibilité à l'oeil nu (je ne l'ai pas vu personnellement). Je lui montre à mon tour un amas que j'aime beaucoup, M10 dans le serpentaire. Ce dernier amas est très agréable à observer car même s'il est bien moins spectaculaire que M13, il est assez dense pour bien ressortir sur le fond de ciel et le C8 arrive à résoudre déjà pas mal d'étoiles dans ce bel objet. Le public a pu se rendre compte également qu'un amas globulaire pouvait ressembler à autre chose que M13 pointé par tous les télescopes et certains se sont étonnés de la diversité de formes et de tailles apparentes pour des objets "similaires". Durant ces observations nous avons discuté avec un couple de jeunes gens qui nous ont dit avoir ramené leur paire de jumelles TS Optics 25x100 mais ne pas oser l'installer car ils ne savaient pas s'en servir. Ni une ni deux, nous leur proposons d'aller les chercher et de les aider dans l'installation et leur montrer des choses très intéressantes avec leur instrument, offre tout à fait désintéressée bien évidemment... 😇 Un petit quart d'heure plus tard les voilà de retour et c'est parti pour l'installation de la grosse paire de jumelles sur leur trépied vidéo. Je n'avais jamais testé un tel instrument : quel pied ! j'ai vu avec ces jumelles ma plus belle galaxie d'Andromède. Le bulbe galactique est bien lumineux et l’ovoïde laiteux se détache très nettement sur une portion appréciable du champ (environ 2,5° je pense). Superbe. Nous leur montrons (et profitons 😎) également le double amas de Persée. Lui qui rentrait tout juste dans le C8 explose littéralement la rétine dans les grosses jumelles. Quel pied ! D'ailleurs la qualité optique m’apparaît excellente avec des étoiles parfaitement ponctuelles. Voir ces jeunes gens s'émerveiller pour la première fois avec leur instrument était un réel plaisir. Ils "complexaient" un peu d'avoir "seulement" des jumelles, fussent-elles grosse, par rapport à tous les télescopes présents. Nous leur avons montré que certains objets sont bien plus intéressants avec un tel engin qu'avec nos télescope. En tout cas moi, je suis conquis ! D'ailleurs, je suis tellement conquis par les jumelles d'une manière générale qu'avec le recul je crois que mon meilleur moment de la soirée a été le début, quand j'attendais qu'il fasse "vraiment" noir. Je me suis installé tout seul tout au bout du champ avec mes jumelles 12x60 hors d'âge dans une main, le "Guide des étoiles et planètes" de Delachaux et Niestlé dans l'autre et suis parti en voyage, à l'aide des cartes superbement précises du livre éclairées de ma lampe rouge, à la découverte des objets les plus remarquables de la Voie Lactée. Je débute mon voyage tout près de l'horizon et découvre pour la première fois les amas ouverts M7 et M6. Je remonte le fil de notre galaxie et tombe sur une amie bien connue, M8 ou la nébuleuse du lagon, bien brillante avec sa petite voisine du dessus, la nébuleuse trifide M20, plus délicate à déceler. Je remonte encore et tombe nez à nez avec M24, cet immense amas ouvert grouillant d'étoiles et me laisse happer un moment par sa richesse. Il est peut-être un de mes objets préféré avec des jumelles, mais se perdre parmi ses milliers d'étoiles avec un télescope à plus fort grossissement est une expérience tout aussi grisante. Je repère sur les cartes qu'à sa gauche et avant de tomber sur le petit "V" écrasé d'Albaldah, se trouve M25, un petit amas ouvert que je ne connaissais pas. En symétrie presque parfaite mais à droite de M24, je découvre également M23, autre amas ouvert qui se montre presque comme un amas globulaire dans le grand champ de mes jumelles. Je fais un moment des allers/retours entre ces trois amas quand je repère dans le bord inférieur du champ un amas qui m'a l'air bien délimité. Rapide coup d'oeil aux cartes : il s'agit de M22, amas globulaire de belle magnitude. Je poursuis ma remontée de la Voie Lactée et tombe avec bonheur sur M17, la nébuleuse Omega et la célèbre M16, nébuleuse de l'Aigle, belles tâches blanchâtre avec des étoiles visibles aux jumelles pour cette dernière. Sur la route je passe rapidement et sans m'en rendre compte plusieurs fois sur M18 ou amas du Cygne Noir, qui se perd aisément au milieu de la densité d'étoiles de son environnement. Initialement, j'avais pris Oméga pour M18 et M16 pour Oméga, et avait donc toutes les difficultés à trouver cette nébuleuse de l'Aigle. En montant toujours un peu plus le long de la voie lactée, j'en étais venu à discerner (surtout en vision décalée) un amas assez faible, en me disant que c'était bien faible pour la "célèbre" nébuleuse de l'aigle. Après consultation des cartes, l'erreur est corrigée et cette petite nébulosité est en fait NGC 6539, petit amas globulaire très peu visible, et je remets ainsi les nébuleuses à leur place . Ce voyage à travers la Voie Lactée sur plus de 25° de hauteur m'a occupé une grosse heure et demie et je m'en souviendrai certainement un moment. Il fut donc une superbe entrée en matière pour cette belle soirée d'observations et de partage, soirée qui a clôturé deux jours d'un voyage à travers notre passion commune. Merci à celles et ceux qui m'auront lu jusque là, j'espère que ce n'est pas trop indigeste j'ai écrit comme ça venait en me remémorant encore tout à fait ce superbe weekend Un grand merci aux équipes de Planètes Mars et au bénévoles du CAM pour leur gentillesse et leur disponibilité, et à l'année prochaine !!1 point
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Bonjour à tous, Je n'ai pas posté depuis une "éternité" et j'espère surtout que vous allez bien ! Regardez un peu voir ce que j'ai trouver dans mon jardin : Un scarabée Lucane cerf-volant male ; raison pour laquelle je n'ai pas pu résister à l'appel de l'objectif macro. https://fr.wikipedia.org/wiki/Lucanus_cervus Vue de dessus : La tête au rapport macro de 1/1 : De face : Je ne sais pas trop comment le photographier avec le banc macro ou le microscope au vue de sa taille mais bon, il est mort, donc je pense que je vais le disséquer et prendre les parties du corps qui me semblent intéressantes mais avant tout ça il faut que je me renseigne sur cet énorme insecte. En attendant je pense que je vais encore essayer de le prendre en macro. Je dit essayer car vue la taille de la bestiole le focus staking n'est pas évident ! J'ai du fermer à f16 pour avoir le plus de profondeur de champ possible sans trop de diffraction (j'ai essayé à f22 mais c'est vraiment trop mou, voir flou) et surtout, je dois l'avouer, pour ne pas à avoir à faire trop de photos lors de la prise de vue (pas le temps). Bien amicalement, FRanck PS : dsl pour les fautes, je ne me suis pas relu.1 point
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Une belle nuit est annoncée ce soir (11 janvier), alors malgré la fatigue, je sors la caisse du primaire prendre la température au cas où… A 23h je sors enfin installer le matériel . Malgre le ciel relativement stable, je suis très gêné jusqu’à minuit par le lampadaire qui me rend décidément la vie dure…. je décide de me concentrer sur ngc1514 après avoir vu le très beau dessin de @etoilesdesecrins ! la nébuleuse est très facile à repérer, avec un OIII cependant, sinon elle reste invisible. Elle se présente donc un peu comme NGC40 mais moins esthétique parce que moins visible et moins bien délimitée de prime abord. La centrale n'est pas centrée. En observant plus en detail, on voit apparaitre une structure un peu lobulée. Avec l'UHC, on distingue enfin un peu mieux une nébulosité périphérique, surtout en regard des deux zones plus brillantes. Je la dessine en tâtonnant un peu entre les grossissements ( j’ai du mal à grossir entre la turbulence et la perte de lumière) . La nébuleuse est assez faible, contrastant avec sa centrale très brillante malgré le filtre, rendant la vision décalée assez inefficace. Le lampadaire finit par s’éteindre, améliorant formidablement l’observation. Puis ma table équatoriale bipe pour avertir de la dinde sa course ( chronométrée ce soir, à 1h08). Cela permet de saisir le télescope afin de garder la nébuleuse dans le champ pendant que la table se remet en position de départ et redémarre, tout cela en autonomie. C’est fort agréable à l’usage! le dessin est un peu faussé par le scan qui fait disparaître la très faible nébulosité centrale. Il n’est pas retouché après l’observation, le papier tient bon malgré les conditions et permet de travailler à peu près proprement. Je me repose ensuite en contemplant la nébuleuse d’orion en binoculaire, ce que j’avais boudé à tord lors de ma dernière sortie. Puis je me tourne vers l’eskimo , bien décidé à lui tirer le portrait en le voyant de prime abord très contrasté ce soir! Mais un voile de brume est venu gâcher la fête…je range rapidement l’éclateriez, complètement recouvert de givre, mai le secondaire sans aucune trace de buée1 point
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Après NGC6979 voici NGC6992 appelé aussi Caldwell 33 toujours dans les dentelles du cygne. Cible très connue, je vous faire grâce des détails de ce rémanent de supernova. 13h15 de shoot en SHO on était nécessaire. Quel version vous préférez? Avec étoiles ou sans? 🔭 Askar APO120 📷 ZWO 1600MM PRO ⌚ Ha 54X5Min OIII 48X5Min SII: 57x5Min Total: 13h15. ⚙️ GapXpert, PIX Les exifs complets et infos sont disponibles ici: https://www.astrobin.com/amjei7/0 point
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Par contre Julien, tu as le jaune, les bleus/verts sont également là et les zone rouges sont en marron sur ton image. Je dis ça comme ça0 point
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Effectivement, le filtre Antlia triband laisse passer toutes les longueurs d'ondes entre, en gros, 650 et 680 nm. Donc il ne peut pas séparer le s du h. Il prend tout. Il faut un filtre S ou dual band S et O pour pouvoir extraire le S. En tous cas une bien belle image!👍👍🙂0 point
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Beau requin ! Effectivement, la deuxième version est un peu verte, plus que la première je trouve. Essayer l'extraction du bruit vert avec siril, ou descendre le vert avec courbes. Une petite préférence pour la 2 pour les étoiles, mais les deux sont bien 👍👍🙂 Et +1 pour GHS, c'est un peu long à apprivoiser mais irremplaçable pour faire ressortir les nébuleuses obscures0 point
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Hélas non… Sur une cible qui émet à peu près sur tout le spectre, un vert synthétique peut fonctionner (Vs = 0.5xR + 0.5xB). Ca se comprend en regardant les bandes passantes des filtres. En bande étroite ça ne le fait pas du tout ou du moins je considère ça comme un bricolage qui peut donner un truc sympa. Le SII est très loin d'être Ha*0.5 + OIII*0.5 (ou autre coef).. et c'est pour ça que le filtre SII/OIII pour caméra OSC présente un intérêt pour faire un vrai SHO. Je n'ai utilisé ce filtre SII/OIII qu'une seule fois pour l'instant, c'était sur une image de l'Amérique du Nord + Pélican. Voilà les deux stacks obtenus. Avec Pix, la séparation des 3 couches SHO peut se faire avec le script DBXtract. J'ai dans l'idée que la couche OIII provient des deux filtres, ça serait dommage qu'il n'en soit pas ainsi Le script peut te générer une SHO qu'il faudra quand même travailler un peu avec une des nombreuses méthodes (pixelmaths tout faits de JB Auroux, palette Forrax, masques de couleurs, mix SHO/HOO). Et paf, encore un coup dans la tirelire !0 point
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Bon, mais il n'a pas fini de poster une photo - pardon, une bonne photo - par jour celui-là ?! Ça en devient frustrant quand on ne peut pas shooter, nous gens de la plèbe astrographique ! Bon bah bravo quoi ! 😉0 point
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J'avais deux setups qui tournaient simultanément l'été dernier, un avec une ZWO2600MM et l'autre avec une Player One Poseidon-C (IMX571 également). Il y en a une qui était nettement plus à la peine que l'autre sur la régul de température, la ZWO. Mardi soir il ne faisait pas particulièrement froid chez moi et la Player One était à -10° pour 60% sur le pelletier.0 point
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Fait une calibration du capteur peut être. En tout cas ses parties pour les nuits des étoiles, bon ciel a tous0 point
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En fait, sur la QHY, j'ai eu une fois une souci lors de la canicule l'année dernière...du coup, j'ai pris ce principe... -10° l'hiver, 0° entre mi-juin et Fin Aout, comme ça, pas d'embrouille..; Mais, sur les Altaïr, il y a l'anti buée...que j'ai activé récemment...pour autant, 0 ou -10, j'ai envie de dire que mes images vont pas jouer sur ça pour ces caméras 26M/C...:) Non mais ça c'est que parce que tu images pas loin de la glacière !0 point
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ehhh ohhhh tu as pas une tète à te déshydrater ... Ya un schmolll ...30 minutes pour descendre à -10 !!!0 point
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Pour les jumelles 25x100, faut voir... L'encombrement est assez réduit : elles étaient rangées dans une mallette en fer à la mousse découpée (je ne sais pas si c'est d'origine), format "attaché case", et avec il n'y avait que le trépied avec rotule de type vidéo. Franchement, l'encombrement est minime, même si évidemment toujours plus qu'une paire de jumelles "classiques" que l'on peut glisser au fond du sac à dos et utiliser à mains levées. Il serait intéressant de comparer le rendu entre des 25x100 et des 10x50 plus classiques à l'observation sur les mêmes objets dans des conditions similaires... De tels tests existent peut-être, je n'ai pas cherché. Sinon, merci pour votre passage à Guilaume et toi0 point
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