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  1. nico1038

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Contenu populaire

Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 10/06/24 dans toutes les zones

  1. Bonjour à tous, Voici une image réalisée dans la nuit du 3 au 4 octobre avec le matériel suivant. Un Canon 2000D défiltré Un objectif Tamron SP 85mm f/1.8 (ouvert ici à f/2.5). Une monture AZ-GTI Un Asiair mini J'avais repéré cette région dans le Lézard qui combine à la fois des nuages sombres et des zone qui émettent en Ha. J'ai donc décidé de combiner des images broadband et des images narrowband en insérant un filtre ZWO dual-band 1.25" devant le capteur (grâce à un support imprimé en 3d). J'ai pu acquérir 211x60 secondes sans filtre et 60x120s avec le filtre dual-band. La suite a consisté à intégrer les 2 stacks séparément puis à les combiner lors du traitement. Le traitement a été fait intégralement avec Pix, les images sont intégrées en drizzle x2 pour essayer de compenser le sous echantillonage. Nico
    8 points
  2. Bonjour à tous, Nous sommes heureux de vous présenter notre projet estival. Il s'agit d'une mosaïque de 4 tuiles en HOO-RVB d'une partie du rémanent de supernova SNR G065,2+05.7 situé dans la constellation du cygne. L'idée première était de shooter un objet du catalogue Stdr; puis le projet a évolué afin d'intégrer dans le champ les objets SH2-94 et SH2-96. 192h ont été nécessaire afin de révéler la richesse du champ. Les gaz s'entremêlent en de chaotiques filaments, témoins de la puissance du phénomène qui les a fait naitre. Setup: lunette Askar 107PHQ/ caméra ZWO ASI2600MM Pro/ monture Sky-Watcher EQ6-R Pro Exifs: 32H de H et 16H de O par tuiles (unitaires de 5 min) Localisation: Pixelskies (Espagne) Un grand merci à Yann Sainty pour l'aide et le prêt de sa couche RVB (étoiles) car un pb d'uniformité nous a empêché d'utiliser la notre. + d'explications et version de meilleure qualité ici: https://www.astrobin.com/tqsyf1/ A bientôt, Julien Cadena et Mickael Coulon (Equipe NFR)
    8 points
  3. Bonjour à tous, Voici un beau groupe de nébuleuses rassemblées dans le même champ. J'ai pu faire dans la nuit de samedi 4h10 dont 50 x 300s dessus avec la petite FS60 & la 2600MC :
    4 points
  4. Bonjour à tous. Le colis a été réceptionné hier matin. Déballage en rentrant chez moi le midi et premiers tests dans la foulée pour profiter des dernières heures de rayons de Soleil de ce 5 octobre avant le retour en force du mauvais temps. On se familiarise en fait très vite avec le kit. Il se compose en 2 grandes parties : le filtre CaK en lui-même et l'ERF. Seul l'ERF se démonte et peut même s'adapter en solo au fût d'une caméra avec son filetage au coulant 1.25". Cela dit, on se rend compte dès le premier coup d'oeil que l'un ne marche pas sans l'autre. L'ERF est très clairement calé sur la ligne Cak avec une BP que j'estime assez large, probablement quelques dizaines de nanomètres. Quand au filtre CaK, comment dire ?... C'est une véritable passoire à lumière !!! Le flux de lumière qui passe lorsqu'on regarde visuellement au travers est considérable. Ce serait certainement la fête aux harmoniques si on devait le passer au spectro. Bon, à cette gamme de prix, je ne pense pas que l'on pouvait s'attendre à autre chose. Nous sommes probablement loin de l'étanchéité d'un Cak Alluxa 0,37 nm. Conclusion, les deux éléments marchent de concert et le filtre CaK sans l'ERF est totalement inutilisable. Bon, voici mon exemplaire et les specs fournis par Antlia. Je comprends désormais parfaitement que les specs concernent l'assemblage complet et non pas uniquement le filtre CaK ( ce qui eut été trop beau ! ). Tiens ! Je viens de me rendre compte que je n'ai pas de numéro de série ! Bizarre !!! A noter que je ne l'ai pas acheté directement par Antlia mais par ALL Star Telescope, un revendeur de l'Alberta canadien. Pour un total de 943 $, frais de port compris, ce qui nous donne 854 euros à la conversion actuelle. Je précise en passant que, depuis tout ce temps, aucun revendeur français ne le propose encore en catalogue. Pas bien. On passe aux images ? C'est parti !!! A titre de comparaison, ce que donne au même moment l'Antlia 393-3 nm. Ah oui, et une protu aussi ! Ca me change de mon CaK 3 nm qui ne résoud jamais rien... Enfin, une tentative de "semi" haute résolution. Avec la powermate x2.5, seule exploitable... Plus de tests et d'informations de l'autre côté : - http://www.astrosurf.com/topic/171531-antlia-solar-discover-5-å-cak-mes-premiers-pas-en-calcium/
    4 points
  5. "MiNi CROA "automnal .... Hello! Une météo favorable aux alentours de la nouvelle lune...si ça existe!... Et il faut en profiter...mais quand on enchaine les nuits d'observation, avec de la route pour aller vers un bon ciel... il faut parfois garder la motivation... Surtout après une soirée ratée et une couverture nuageuse durablement imprévue... super beau ciel transparent avec vent d'est charriant régulièrement des passages nuageux...que faire...attendre un peu tout de même à l' abri dans la voiture?...retour quasi bredouille vers 0 h sans avoir monté la lunette ..( ça ne s'est dégagé qu'au petit matin...) Un peu de zapping aux jumelles entre les nuages , le temps d'apprécier de beaux " clins d' oeil" de la nébuleuse Helix NGC 7293 ,et d'apprécier la qualité de la transparence du ciel....et une pensée pour @joker0247.....dont on se réjouit de lire le CROA avec son Strock 250 ... Et vendredi soir , je décide d'oublier un peu les prévisions météo et de suivre mon " instinct" en appréciant un ciel d'un beau bleu foncé coronal, l' après midi, et la presence de cumulus ,qui se dissipent souvent en soirée.. Et c'est le départ vers 21h.... Arrivée en plein champs environ 1h après, et constat hélas de légeres bandes stagnantes de brouillard proches du bois voisin... Le ciel est nettement moins transparent que la veille... L' humidité est déjà bien présente... c'est de saison, et c'est la région Ardennaise... Me vient parfois un petit coup de cafard...qu'est ce que je fabrique à " barboter" parfois dans un champ boueux sous le ciel de Belgique.... j' imagine une armée d'astrams sous des cieux cristallins en train d'observer avec des grands diamètres.... Chassons ses pensées négatives... j' avais qu'a me remettre à l' astro plus tôt....je dois encore profiter à mon âge de ces petites expéditions nocturnes ,avant que la cataracte me rattrape...et je ne suis pas trop mécontente de mon " tableau de chasse"...depuis bientôt 3 ans. La soirée va être encore compliquée avec la buée...je n' en n' ai plus jamais sur l' objectif de la lunette, avec le rajoutd'un pare buée tapis mousse ( j' évite aussi de rester trop longtemps au zénith) mais c'est la galère sur le chercheur et le Quickfinder...les seules pièces que je m' autorise à tamponner prudemment avec un kleenex... j' arrive à préserver les oculaires, via ma sacoche, et en mettant un capuchon protecteur sur l' oculaire en place, dès que je n' observe plus...mais ça complique les observations .. Le gros avantage dans ces conditions, c'est le relais avec les jumelles!!!...... Je les gardent toutes proches à l' abri dans le coffre de la voiture ( je râle d'habitude car il n'a pas d'éclairage...mais là, c'est vraiment très pratique...) Et depuis que j' ai ces bonnes jumelles Kite HD 8x 42, je prend de plus en plus de plaisir à observer avec... Et je me ballade justement dans la région de Cassiopée, où je vais bien repérer" Stock2 " le " muscleman cluster"... très large nuée proche du double amas ; vraiment appréciable dans le même champ aux jumelles... Passage à la lunette 100 ED avec un 33mm et 27 x de grossissement pour mieux apprécier le piqué étoilé... J' enchaîne toujours aux jumelles les " classiques"de l' automne, cascade de kemble, l' asterisme du club de golf, les amas ouverts de Cassiopée, une région qui grouille de cibles intéressantes...et j' en profite avant de trop me " casser la nuque" au fur et à mesure où la constellation monte au zénith... Et je vais rajouter une petite galaxie... nouvelle cible dans la constellation de Pégase," NGC7331". J'oriente la mire de mon Quickfinder, embuée avec un léger flou " hamiltonien" au dessus de l' étoile Matar, en prolongeant à peu près la distance avec Sadalbari...( avec l'étoile Scheat, elles forment un triangle bien identifiable. Bingo à l' oculaire de plus grand champ...je la trouve de suite...de magnitude 9,5 , elle est plutôt facile et brillante je trouve ; elle est aussi bien positionnée haute dans le ciel Peu de détails...mais je vais néanmoins pouvoir pousser le grossissement à 70x. Avant de songer au retour, car je commence à sentir la fatigue et l'humidité pénétrante...je sens aussi le manque de sommeil de la nuit passée... Saturne : un petit passage préliminaire sur Stellarium montre un intéressant alignement en enfilade de trois satellites...que je vais avoir le plaisir de retrouver à l' oculaire .... d' un côté Titan, et de l' autre Rhéa, Thetys et Dione.... C'est une ravissante miniature... l' image est très fine...je reste à 150x...Rhéa le plus extérieur est le mieux visible, mais avec un peu d'attention, je capte les deux autres sans difficulté, malgré la clarté de la planète et sa diffusion lumineuse.... Toujours de jolis détails, il me semble que les anneaux sont plus " ouverts"...et la mini " touche Cassini"est toujours bien visible par intermittence... Une soirée qui en valait bien la peine !! Bon ciel à tous et toutes!....
    4 points
  6. Bonjour à tous, J'ai profité d'une rare belle nuit en région Parisienne pour retenter ce classique qu'est Andromède. Je ne l'avais pas visé depuis 2021. J'ai donc utilisé ma lunette Askar FRA400 et ma caméra ASI2600MC pour shooter 150 x120s avec un filtre IR-Cut et 27x180s avec un filtre Antlia ALPT pour essayer de capturer les zones H-alpha de la galaxie. Comme j'avais par ailleurs repris le cadrage de mes prises de 2021 (réalisées avec une lunette 72ED) j'ai décidé de combiner l'ensemble au traitement. J'ai donc au total : En broadband : 76x180s + 150x120s, soit un total de presque 9h En narrowband: 27x180s soit presque 1h30 Pour combiner les deux stacks j'ai essayé d'isoler le signal H-alpha en soustrayant le signal rouge de l'image narrowband avant de le réinjecter dans l'image broadband. Le résultat final de la manip est plutôt discret! Les zones d'hydrogène sont légèrement colorées en rouge mais je ne suis pas sûr que ces 1h30 valaient le coup? En tout cas, voilà le résultat. Traitement sur Pixinsight avec drizzle x2. A part ces questionnements sur l'intégration du H-alpha, je suis content du résultat. L'image est bien plus propres que ce que j'avais obtenu en 2021 et les 9h de poses rendent le traitement bien plus facile. Je suis toujours émerveillé de voir qu'on peut résoudre les étoiles d'Andromède avec une lunette de 400mm de focale: A noter aussi, une bizarrerie avec une figure de diffraction visible sur une étoile seulement. Je ne me l'explique pas vraiment? Nico
    3 points
  7. Suite et fin (soirée du Vendredi 4 Octobre) Au lendemain d’une soirée plutôt réussie et surtout riche d’expérience, il aurait été criminel de ne pas tenter de transformer l’essai au vu d’une météo encore favorable dès le soir suivant. Cette fois, je prend mon courage pour remballer le Strock dans sa version « transport » et direction les hauteurs dégagées du village, sur la place habituellement réservée aux jumelles. Arrivé à 20h50 en tenue de ski, tout est ressorti et installé puis collimaté une demi-heure plus tard (en prenant tout mon temps, éclairé à la lampe torche). C’est quand même un vrai plaisir ce télescope de voyage ! Je ne remercierai jamais assez son inventeur et toutes les personnes qui ont contribué à le mettre au point 😊🙏. Pendant ce temps de montage et d’installation je garde un œil sur le ciel, dont la couverture nuageuse complète se morcèle petit à petit. Elle se dissipe progressivement d’abord vers le Nord, me donnant l’occasion de vérifier sur la polaire que la turbulence est faible et que l’alignement des optiques est impeccable. Puis quand c’est au tour de la région autour de Pégase de bien se découvrir, je m’y précipite pour aller chercher enfin une étoile carbonée que j’attends depuis bien longtemps. Sous le « Grand Carré » se trouve la tête du poisson occidental de la constellation du même nom, matérialisée par un pentagone d’étoiles visibles à l’œil nu mais relativement discrètes. Les 5 rentrent au chausse-pied dans le champ des jumelles et l’une d’elles, Iota, est un bon point de départ pour trouver quelques degrés au Sud la fameuse 19 Pisces ou TX. Elle apparait alors d’un jaune-orangé finalement peu intense. Pour le pointage au télescope, deux couples d’étoiles serrées avec des orientations perpendiculaires seront de très bons repères, ainsi qu’un va-et-vient avec les jumelles finalement plus pratique ici que la carte détaillée. Au 24mm la coloration est bien plus évidente et saturée. Ouf ! Je m’étais imaginé de belles colorations pour ce genre d’étoiles et la vision aux jumelles m’avait un peu refroidi … Le temps de passer le 14mm un gros passage nuageux vient presque masquer la belle vision, et je tente de ne pas perdre de vue l’étoile le temps qu’elle s’extirpe du brouillard. Sa couleur sera encore un peu plus prononcée à ce grossissement, puis diminuera sensiblement avec les suivants qui n’apporteront rien de plus. Il serait dommage de pointer dans cette zone sans aller jeter un œil curieux à la planète Neptune. J’avais soigneusement noté sa position sur la même carte et par chance le groupe d’étoiles formé par 29, 27, 24 et 20 est visible à l’œil nu (avec difficulté cependant). Les jumelles seront encore un excellent complément pour cheminer sans ambiguïté jusqu’à destination. À x50 la plus lointaine des planètes du système solaire, que je découvre pour la toute première fois, à environ 20’ au Sud-Ouest d’une étoile de mag 8, apparait d’un bleu très pâle tandis que l’étoile est plutôt blanc-jaune. Je m’attendais à un bleu plus profond comme on la voit sur les photos, mais j’ai appris le lendemain que cette couleur souvent présentée n’était pas la couleur réelle de la planète, mais due aux capteurs des sondes qui l’ont photographiée pour la première fois ; elle est en réalité bien moins saturée, ce que je vérifie très bien à l’oculaire. À part ça, elle ressemble à une étoile un tout petit peu moins fine. À x91 la différence de couleur est plus prononcée entre les deux astres, et alors que l’étoile semble briller un maximum au cœur de son faux-disque, Neptune présente elle une intensité uniforme sur un minuscule confetti. À x144 j’ai comme l’impression d’avoir fait un gros zoom sur Albireo, mais avec deux composantes égales. La vision de l’oculaire précédent est encore plus prononcée ici. Au 4,7mm (x250) les deux se retrouvent d’un bord à l’autre du champ et le disque de la planète est parfaitement évident, d’un beau bleu ciel. L’image devient cependant plus sombre. Je tente un grossissement de 362x (8,8mm+barlow) et le disque est véritablement plus large, au prix d’une perte de luminosité qui devient importante. La coloration s’atténue elle aussi, mais quel plaisir d’admirer cette géante gazeuse traverser le champ sans cesse, en imaginant en même temps la distance immense qui nous en sépare ! Puis je décide après quelques minutes de laisser filer la belle pour de bon… Il est déjà 23h15, je n’en reviens pas que le temps passe si vite ! Il est temps d’aller visiter une autre planète, qui n’en est pas une. Direction le Verseau et Nu Aquarii, bien visible à l’œil nu ce soir (ah quand même !) au Nord du Capricorne. Visée aux jumelles puis au 24mm, elle se pare d’une belle robe subtilement dorée. Un champ et-demi à l’Ouest je tombe tout de suite sur la Nébuleuse Saturne, NGC 7009, sans nul besoin d’autre étoile intermédiaire, entourée d’étoiles faibles, sauf un groupe de 4 un peu plus brillantes alignées à l’Ouest. Son aspect flou avec une luminosité qui croît sensiblement en VI ne laisse aucun doute sur sa nature nébuleuse. Son allongement NO-SE est déjà bien perceptible, donnant à l’astre un aspect de petit ballon de rugby. Je trouve sa couleur très proche de celle de Neptune. J’allais oublier que j’avais un passe-filtre, il serait dommage de ne pas s’en servir ! Avec l’UHC le fond de ciel est bien assombri mais la vision déjà belle sans filtre n’est pas significativement améliorée. À x91 la couleur est déjà moins prononcée, cependant il me semble détecter autour du noyau ovale comme une extension, un halo plus faible sans que ce soit bien évident mais en tout cas c’est persistant. En poussant le grossissement il devient évident qu’il y a des gonflements sur les côtés de l’ovale qui tendent à l’arrondir. Également, quelque chose (environ 50% du temps) dans le prolongement des extrémités de l’ovale, formant comme des petits anneaux de Saturne vus par la tranche. Je commence à comprendre d’où elle tient son surnom 😀. Je précise que je n’avais pas une idée très claire de ce à quoi je devais m’attendre, et j’essaie autant que possible sur les nouveaux objets de ne pas trop regarder de photos ou de dessins afin de ne pas biaiser les observations, et aussi et surtout conserver le plaisir de la découverte, suivi le lendemain par celui de la vérification (qu’elle valide ou non les notes). Au 4,7mm enfin, ce sera la même chose en plus gros et moins net. Je note en revanche la proche présence d’une étoile très faible en VI, au Nord de la nébuleuse (mag 13,6). Après 40 minutes à la dévisager, je souhaite prendre ma revanche sur M73 qui m’a fait faux bond la veille. L’astérisme sera cette fois bel et bien trouvé en naviguant depuis NGC 7009. Un tout petit triangle d’étoiles, dont une dominante et deux à la limite de la VD. Pas de côté nébuleux en VI comme aux jumelles, mais la sensation d’une meilleure luminosité globale et je devine la 4ème étoile. Au 14mm le triangle isocèle est bien vu en VD avec des sommets mieux séparés et la 4ème étoile à l’Ouest devient visible à coup sûr, mais toujours en VI. Une vision très satisfaisante. Un passage au 8,8mm pour assurer le coup, et le Y devient évident en VI, avec l’étoile la plus faible perceptible en VD. Finalement, je le trouve très subtil et intéressant malgré sa simplicité, bien qu’il doive exister une infinité de petits regroupements tels que celui-ci accessibles à ce diamètre. Minuit passé, je sais que je n’aurai pas le temps d’aller taquiner des galaxies, alors je choisis de me concentrer sur les deux dernières cibles de la liste : Hélix et Uranus. NGC 7293 d’abord. Avec une carte supplémentaire imprimée pour pouvoir cheminer depuis Skat/Delta Aquarii, le saut d’étoile se révèlera long mais efficace. J’arrive finalement à Upsilon/59 puis un dernier saut vers l’Ouest m’amène à l’étoile de mag 8 au Nord de la nébuleuse dans le même champ. L’ « œil de Dieu » demeure au télescope une pâle tache gris clair homogène et peu contrastée d’environ 15’, qui se superpose à un groupe de 7-8 étoiles de mag 10-11. La vision décalée ne permet pas d’en tirer davantage. En revanche le passage au filtre UHC aura un effet « magique » qui augmentera réellement le contraste. Là, la vision périphérique se révèlera efficace pour observer des contours mieux délimités et une zone plus sombre et pas tout à fait régulière au centre de la tache. À x91, la nébuleuse est encore plus pâle sans filtre, presque invisible. Avec le filtre la zone moins claire est mieux définie, donnant à la nébuleuse une forme d’anneau large qui s’ovalise en VI selon une direction approximative E-O. Inutile de grossir davantage, elle est parfaite comme ça et je ne suis pas déçu d’avoir fait l’effort de la chercher ! Une petite Uranus pour clore cet épisode ? Puisqu’elle est à proximité des Pléïades c’est l’occasion d’aller les saluer au passage. La toute première fois au télescope. Dès le premier regard, je vois que quelque chose n’est pas comme d’habitude dans les jumelles. Comme un halo autour des étoiles les plus brillantes. Je pense au départ à de la buée, mais rien sur la lentille de l’oculaire ni sur le secondaire… (mais le bois du scope lui est bien trempé comme il faut !). Puis retournant à l’oculaire, voyant ces voiles bleutés de formes et tailles différentes, je comprends : est-ce bien possible ? Oui, ce sont les nébulosités, celles que l’on voit sur les photos. Je ne savais même pas qu’on pouvait les distinguer aussi clairement, aussi développées ! C’est extraordinaire ! Ça sublime une vision déjà habituellement magnifique du plus bel amas du ciel boréal. Si je n’avais pas Uranus en ligne de mire je pourrais passer le reste de la soirée à contempler ce tableau. J’y reviendrai à coup sûr la prochaine fois. En attendant, je profite qu’Alcyone déroule sa tresse pour la suivre et cheminer longuement jusqu’à deux étoiles de magnitude 8 entre lesquelles je trouve un point très brillant qui n’est pas présent sur la carte. Eurêka ! C’est bien la 7ème planète. D’un minuscule disque plutôt blanc-jaunâtre à x50 je passe à un disque mieux perceptible et plutôt verdâtre à x91. À x144, il devient bien tranché et net, couleur turquoise clair. Vraiment superbe ! Toujours magnifique à x250, elle me donne l’impression d’observer Jupiter aux jumelles, avec quelques étoiles faibles alignées de part d’autre telles des satellites (qui n’en sont pas, aucune trace d’Obéron ou Titania trop faibles à mon avis). En parlant de Jupiter, elle n’est pas bien loin et pour le plaisir j’y jette un œil avant de repartir. Grand bien m’en a pris. Je n’ai même pas changé d’oculaire et ai pointé la géante directement au 4,7mm 😎. Whaou, quelle claque ! L’image est d’une finesse incroyable, une vraie photo ! Et avec la Grande Tache Rouge presque au méridien, vue pour la toute première fois tout instrument confondu ! Elle est bien détachée de la bande Sud, avec des festons visibles juste à côté dans la bande. Je vois même une fine bande intermédiaire à l’équateur, ainsi qu’un hémisphère Nord un peu plus foncé que le disque. L’image tremble à peine, je tente sans hésiter à x362. De nouveaux détails apparaissent lorsque l’image se fige. C’est d’une incroyable stabilité, la plus belle Jupiter qu’il m’ait été donné de voir jusqu’à présent. De petits ovales blancs dans les bandes ainsi que de fins liserés sur le disque. C’est simplement fantastique ! Je ne pousserai pas davantage le grossissement, à 1h30 il est temps de commencer à tout ranger mais c’est tout de même un petit crève-cœur de quitter l’oculaire 😔. Et tandis que tranquillement je démonte une structure qui semble avoir pris une averse, je suis accompagné par les constellations d’Orion et des Gémeaux qui se lèvent, annonçant je l’espère un extraordinaire ciel d’Hiver.
    3 points
  8. Je suppose que le terme de panspermie est familier à nombre d'utilisateurs de ce forum. Pour les autres, il s'agit d'une théorie d'apparition de la vie terrestre à partir d'éléments extraterrestres. La Source de Toute Connaissance vous dira que la théorie est ancienne, pour moi elle est surtout liée au nom de Fred Hoyle, et de son élève au nom improbable (Chandra Wickramasinghe) . Hoyle, aussi connu pour son opposition à la théorie du Big Bang dont il invente le nom pour s'en gausser, mais aussi pour de nombreux travaux fondamentaux, faisait peu dans la discrétion. Outres les célèbres expériences de MIller dans les années 50', les découvertes d'organismes exploitant les zones hydrothermales profondes ont déjà ouvert une autre piste pour l'origine de la vie terrestre. Celle proposée par une équipe allemande se passerait même du contexte hydrothermal. Un simple flux gazeux percolant à travers un étroit chenal d'eau suffirait à provoquer la réplication d'acides nucléiques, précurseurs de l'ADN. Le flux gazeux créée des courants de convection qui précipitent par évaporation des acides nucléiques et des sels à l'interface gaz-eau. Une simulation en laboratoire a montré une accumulation rapide d'ADN (quelques minutes). Des conditions analogues sont courantes en milieu volcanique -et potentiellement sur d'autres planètes. Credit: eLife (2024). DOI: 10.7554/eLife.100152.1 Un résumé simple est proposé par la revue Cosmos.
    2 points
  9. Constituée de 300 milliards d’étoiles, la galaxie d’Andromède (M31) est considérée comme la sœur jumelle de notre Galaxie. Elle est accompagnée par deux galaxies satellites de taille bien plus modeste, M32 et M110. La galaxie d’Andromède est l’objet le plus lointain que l’on puisse voir sans instrument sous un bon ciel, elle est située à 2,5 millions d’années-lumière. : Filtre Antlia Ultra RGB : 194x120" : ZWO Asiair Plus : Askar FRA600 f/3.9 : ZWO ASI6200Mc Pro à -10° : iOptron GEM45 : Siril - PixInsight -PSP : Env. Lyon : Bortle 5.8 : 05/10/2024 La version full https://flic.kr/p/2qkCYUm
    2 points
  10. Bonjour les ami(e)s Un essai pour tester la vidéo j'ai trouvé le truc pour pouvoir la poster et cela marche , l'objectif est de 40X
    2 points
  11. IC1805, ciel de l'oise le 04/10/2024 55 x 240 s, dark, flat avec askar 151 phq, cem70, asi2600 mc pro, autoguidage phd2 avec asi 220mini sur chercheur vario baader 240/61
    2 points
  12. voici ma contribution du week-end sur ces magnifiques tache solaires.
    2 points
  13. Salut les astrams, Tout se perd. Auparavant, quand tu commandais une bricole chez astroshop, t'avais droit à un petit minuscule paquet de crocos haribo dans le fond du colis. C'était même la raison principale pour laquelle tu commandais là-bas. Maintenant, plus rien. Quelle époque. C
    1 point
  14. Salut à tous, Voici M31 avec la petite fs60 et la 2600mc : version HOO ; 84 x 300s et la version RVB ; 50 x 180s :
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  15. Chouette palette et image, bien vu !
    1 point
  16. C'est ça. 3 qui tirent le miroir, 3 qui poussent. À serrer, desserrer dans le bon sens sinon les effets s'annulent.
    1 point
  17. Salut Eric Le fichier dudit filtre et les combinaisons de ce filtre avec un capteur Sony couleur type IMX571C. PLAYER-ONE-IRUVcut.csv Sony-Color-Sensor-R-UVIRcut_Player-One-IRUVcut.csv Sony-Color-Sensor-G-UVIRcut_Player-One-IRUVcut.csv Sony-Color-Sensor-B-UVIRcut_Player-One-IRUVcut.csv Au cas où, le .csv de son frère Ha/OIII PLAYER-ONE-DUO-Ha-OIII-3nm.csv Je les avais envoyés au type cité par Christian Proulx dans son tuto sur les filtres et SPCC, celui qui a mis à disposition une base de données de .csv de pas mal de filtres. Je ne sais pas si il les a intégrés dedans mais apparemment ça serait plutôt non..
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  18. Oui au smartphone c'est bien joué 👍
    1 point
  19. Bin c'est pas mal du tout mon cher Daniel 👍 Amitié, FRanck
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  20. Bonjour Après quelques essais pas toujours concluant, voici une petite Jupiter prise tôt ce matin depuis mon balcon dans le 78 non loin de St Germain en Laye. MAK 127 et caméra ASI 482MC Traitement via AutoStakkert et c'est tout, j'ai préféré ne pas toucher au résultat obtenu via un logiciel de retouche. Ganymède, Europe et Io si je ne m'abuse également en regardant bien 🧐 Si vous avez des conseils d'amélioration n'hésitez pas 😊
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  21. C'est clair le 180 es vraiment pas mal. Il suffit de trouver les caméras qui s'accorde bien avec et la distance optime du poids focal à l'arrière. Un plaisir à chaque fois.
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  22. Bonjour Ma toute premiere experience d'une eclipse solaire: Je me souviens de l’éclipse solaire (partielle) en 1976. On a pu l’observer sur la cours de récréation, à travers d’un morceaux de verre noirci par une bougie (à ne plus faire …). C'était le vrais poit de depart pour mon hobby d'astronomie Pour les 3 éclipses totales vécues j'avais écrit un article en Neerlandais. Voici la traduction par Deepl. Si cela n"a pas sa place ici (puisqu'il s'agit de plus que la première eclipse) dites le moi ou deplacer le. Merci 3 éclipses solaires totales Ma première éclipse solaire totale, comme beaucoup d'entre nous, est celle de 1999. C'est un mélange de bons sentiments et d'un peu de déception. Je l'attendais avec impatience depuis mon enfance. Je me souviens encore de l'excitation que j'éprouvais à l'idée d'y participer. Avec ma femme et mes enfants, alors âgés de 6 et 4 ans, nous sommes allés dans le nord de la France. Le temps n'était pas trop mauvais, mais quelques minutes avant l'éclipse, le soleil a été couvert par des nuages jusqu'à quelques minutes après l'éclipse. D'un autre côté, c'était tellement spectaculaire de voir la rapidité avec laquelle l'obscurité totale est tombée, et comment le silence s'est soudainement installé alors que les oiseaux cessaient de chanter. Mes enfants affirment encore s'en souvenir, ce qui me fait dire que ce voyage a été une réussite. D'ailleurs, j'ai conservé une superbe photo d'eux que je chéris énormément. Presque chaque année, au mois d'août, je leur envoie à nouveau cette photo et je reçois un smiley en réponse. La prochaine éclipse solaire sera celle de 2017. Avant cela, je suis allé dans l'Oregon avec ma femme pour faire un road trip. Les enfants sont grands maintenant et ils avaient d'autres projets de vacances. Ce fut un voyage formidable et une éclipse totalement réussie (sans jeu de mots). L'endroit était fantastique, une immense prairie du gouvernement fédéral ouverte aux campeurs, près des Painted Hills, un paysage de collines aux couleurs variées. C'était épique. Et c'était gratuit, je n'en croyais pas mes oreilles quand l'homme à l'entrée m'a dit cela. « Vous plaisantez ? » « Pas du tout. C'est une propriété fédérale ouverte au public ». L'ambiance y était fantastique, et j'ai rapidement pris contact avec un groupe d'Américains, dont un professeur de physique qui venait d'acheter un Dobson 20cm mais qui ne pouvait pas vraiment l'utiliser. La nuit, bien sûr, le ciel était dégagé et je lui ai appris à utiliser son télescope. Il était super enthousiaste lorsqu'il a observé les dentelles. Le lendemain, j'ai observé pour la première fois une éclipse solaire totale réussie. Quel spectacle émouvant, l'obscurité qui tombe rapidement, et surtout la couleur du ciel qui n'est pas la même que pendant la nuit, et un disque noir dans le ciel, une belle couronne. Je l'observe alternativement à l'œil nu et aux jumelles. Cela a duré environ 1min30sec, c'est donc vite passé. Mais quelle expérience ! Juste pour préciser que je suis un observateur purement visuel et que je ne prends pas de photos de l'éclipse elle-même. Ce que je retiens également de l'éclipse de 2017, c'est le chaos dû à la foule immense. Et c'est pourquoi j'ai commencé à planifier très tôt l'éclipse de 2024. D'abord pour voir où il y avait le plus de chances d'avoir un ciel dégagé. C'était au Mexique, mais je n'avais pas vraiment envie d'y aller. J'ai donc opté pour le Texas, puis je suis resté le plus au sud possible. J'ai déjà commencé à planifier mon voyage pour mars 2023 ! J'ai été surpris par le peu d'hôtels disponibles et je pensais que les Américains avaient appris leur leçon en 2017 et réservaient tôt en masse. Mais bien sûr, ce n'était pas le cas, il n'y avait tout simplement pas encore d'offre. Je ne l'ai compris que plus tard. Quoi qu'il en soit, en mars 2023, je réserve un hôtel au nord de San Antonio, déjà dans la zone de totalité, une voiture et un voyage en avion. J'avais l'intention de refaire un road trip avec ma femme et je suis en train de tracer un itinéraire complet avec des parcs d'État et des parcs nationaux. Quelques mois avant l'éclipse, j'essaie de contacter le professeur américain, j'avais encore une photo avec les noms du groupe d'Américains de 2017 mais je ne me souviens pas de l'identité du professeur. J'envoie des mails à certains, j'essaie de contacter certaines universités mais je n'ai pas de réponse. Peut-être que je verrai cette éclipse seul, jusqu'à ce que j'apprenne sur 2023 Starnights que Mike, un membre du forum, et Stijn se rendent également au Texas. Nous convenons de rester en contact - via un groupe whatsapp - pour voir l'éclipse ensemble. L'intention est de voir l'éclipse à Utopia, la totalité durant 4min20. Je pense aussi à Kerville comme lieu possible. Une bonne semaine avant l'éclipse, je commence à voir régulièrement les cartes météo et cela m'angoisse. Des nuages épais sur tout le Texas. Mais il reste encore 10 jours. Quelques jours plus tard, les choses semblent s'améliorer, mais ensuite les prévisions se dégradent à nouveau. Nous partons finalement le samedi et arrivons à notre premier hôtel à Killeen, quelque part entre Dallas et San Antonio. Dimanche matin, nous faisons une randonnée dans le Colorado Bend State park et à Gorman Falls, un endroit agréable. Vers midi, je reçois un message whatsapp m'informant que le sud du Texas est sans espoir, et que la situation est plutôt bonne entre Austin et Dallas. Je dois prendre une décision car je dois encore rouler 130 miles vers le sud, en partie pour observer les oiseaux, et ensuite arriver à l'hôtel. Sans y croire, je consulte booking pour voir s'il y a encore un hôtel disponible à Killeen et, ô surprise, il y a encore des hôtels à des prix raisonnables. Je décide donc de rester à Killeen. Le soir, je regarde le bulletin météo local à la télévision et le temps s'annonce prometteur, même plus au nord en direction de Dallas. L'après-midi, on annonce des orages, de la grêle et peut-être même une « tornade isolée ». À ce moment-là, je n'y croyais vraiment plus. Jusqu'à ce que je reçoive un message de Kurt J à 4 heures du matin m'informant que vers Brady, qui se trouve à l'ouest de l'endroit où je me trouve, la couverture nuageuse est beaucoup moins importante. Mais l'éclipse sera plus courte. Je suis immediatement réveillé (ca ne m'arrive jamais) et à consulter toutes les applications météo, et en effet, il semble que le ciel soit dégagé dans cette région vers 13 heures. La totalité ne dure que 1min54sec mais c'est mieux que de ne rien voir. Après le petit déjeuner, je décide de me rendre dans cette région, mais pas à Brady mais à Mason, qui est plus à l'intérieur de la zone de totalité où la totalité dure encore 3min40. Les prévisions sont également bonnes pour cet endroit, et si les choses tournent mal, nous pouvons toujours aller à Brady. Le trajet jusqu'à Mason dure un peu plus de 2 heures et je suis surpris de voir qu'il n'y a pratiquement pas de circulation. Mike me dit que de toute façon, il va d'abord à Kerville. Maintenant, mes pensées s'emballent, supposons que Mike voit la totalité (tant mieux pour lui) mais qu'à Mason le ciel est nuageux, alors j'aurai vraiment pris la pire décision possible. Au lieu d'une prière rapide, je promets tranquillement d'offrir une bouteille de champagne à un collègue appelé Masson (avec un double s, mais nous n'allons pas faire les difficiles maintenant de toute façon) si l'éclipse est un succès. Le temps reste nuageux pendant la quasi-totalité du trajet (le bulletin météo disait qu'il est tout à fait normal qu'il y ait des nuages au Texas le matin, et qu'à mesure que le soleil s'élève, les nuages se dissipent). Et en effet, à mesure que nous approchons de Mason, les nuages se dissipent de plus en plus et nous voyons régulièrement le soleil. J'arrive donc le premier et je commence à chercher un emplacement. Il semble y avoir des emplacements intéressants mais tout est privé. Je finis par trouver un site avec suffisamment d'espace. Entre-temps, Mike a également décidé de se rendre à Mason. Une heure plus tard, la caravane arrive, environ 5 voitures, ce à quoi je ne m'attendais pas. Bonne nouvelle, le ciel s'améliore de plus en plus. Mais 45 minutes avant l'éclipse, un gros nuage apparaît et se dirige lentement vers le soleil. Ce n'est sûrement pas vrai ! Mais voilà, après 20 minutes, le nuage se dissout. Puis un autre nuage se détache, mais il se dissout également rapidement. 5 minutes avant la totalité, j'y crois enfin et je m'écrie « it's going to happen ». Nous voyons une belle éclipse, le ciel avec une couleur particulière, la couronne, et une protubérance visible à l'œil nu. Je vois aussi Vénus et Jupiter. Je profite du spectacle, à l'œil nu et aux jumelles. Et puis c'est fini, 3min40sec c'est aussi vite fini. Mais quelle joie, après une semaine d'attente anxieuse, nous avons vu l'éclipse. Et quelle chance nous avons eu, un quart d'heure après il y a des nuages et même quelques gouttes de pluie tombent. Je suis extrêmement heureux. Nous pouvons commencer notre voyage en toute confiance, avec au programme le parc national de Big Bend (4 jours), le parc d'état des Davis Mountains et l'observatoire McDonald, le parc national des Guadalupe Mountains (2 jours), le parc national de Carslbad Caverns, le parc d'état de Caprock, et le parc d'état de Palo Duro. C'est devenu un grand voyage. Les 2 prochaines éclipses seront en Espagne (la 2ème peut-être au Maroc d'où sont originaires certains opérateurs au travail, je les prépare à observer l'éclipse ensemble sur leur territoire). Et en 2028 en Australie, une occasion de visiter ce continent aussi. De belles perspectives donc. PS : mon collègue Masson a reçu sa bouteille entre-temps,
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  23. Avec du retard quelques images faite en aout Faite au mak 180-2700. Caméra apollo-m ou apollom-max selon la turbu.
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  24. Avec beaucoup de retard le 13-09-2024 😅
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  25. Tiens , d'ailleurs , une bonne idée...remplacer ça par un calage antichocs avec des " fraises 🍓 Tagada"....
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  26. Il me semble qu'il y avait des " nounours" aussi....? J' ai commandé assez régulièrement chez eux ces dernières années ,et en effet , c'était pas systématique, et la coutume semble avoir disparue... Je suis néanmoins plus attentive à la qualité de l' emballage... ça se " ballade" souvent dans la boîte avec un morceau de plastique gonflable souvent à moitié à plat... Allez,... un clin d'oeil au " grand Jacques..."
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  27. C'est arrivé aux très intelligents opticiens de Chicago lorsqu'ils ont repoli la grande lentille crown de 1m de l'observatoire de Yerkes. Elle était dévorée par la pollution atmosphérique. Les rayons de courbures mesurés étaient identiques pourtant et on la permuttait régulièrement de face pour le nettoyage, c'était dans le cahier d'entretien. (pour inverser la contrainte mécanique importante : on est assez près de la limite de déformation à cette taille d'objectif, le max est celle mis à la benne pour l'expo universelle de Paris 1900, elle faisait 1m25 et 57 m de focale, positionnée de façon fixe sur le champ de Mars, c'est un sidérostat qui lui envoyait la lumière. la Lune était projetée sur un grand écran du théatre construit dans l'alignement) ... sauf que les Clark père et fils avaient retouché la correction de l'aberration sphérique en asphérisant une des faces et en corrigeant les petits défauts de convergence, parfois "au doigt". Une chose que l'on ne fait plus de nos jours depuis que Zeiss astro est mort. Il leur a fallu plus de temps pour trouver quelqu'un de compétent que de temps pour corriger ça. Malheureusement, ce n'est plus aussi bon qu'avant, l'objectif est limite diffraction limited avec des anomalies locales partout sur la lentille. Le savoir-faire pour réajuster tout ça a été perdu. C'était à la fin du 20eme siècle (1980+) Mésaventure publiée dans Sky & Telescopes. Les documents de l'objectif et des index mesuré des verres ont été retrouvés chez le professeur Charles Hastings, dans une autre université... Je vous laisse imaginer la déception en remontant la lentille : tout était flou aux grossissements utilisés précédemment. Les outils d'origine : on notera le petit disque outil en bas à droite pour les corrections sub-diamétrales. comme quoi, il y a parfois des ajustements inattendus et deux rayons de courbures identiques, c'est très dur à vérifier sauf si on contrôle par des anneaux de newton.
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  28. bonjour à tous, un soleil bien actif en surface aujourd'hui et ... une belle éjection ! A la fs60 muni de son sm40 double stack, BF10, glasspath x1.7 et zwo178mm vers 14h45 HL Avec l'hélioscope TS a+ stéphane
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  29. Superbe champ! Bien joué Franck !
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  30. Je suis d'accord avec @astrotech, quelque chose ne va pas. Peux tu poster une vrai image brute parce que celle ci est une image alignée issue de Siril?
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  31. il y a un pb, on voit la présence d'un motif. Pas normal... si c'est une pose unitaire, pourquoi est elle légèrement tournée (présence de marge noire) , j'ai cru que c’était sorti de prétraitement mais non recadrée. coté gain/offset, je suis sur 120 / 20 sur la mienne (supprime tes coordonnées géographiques dans l’entête fits, ) Steph
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  32. Pas eu le courage de charger ton fichier 😁 La réponse tient dans la règle des 3 sigmas : il faut que le bruit du fond du ciel soit supérieur à 3 fois le bruit de lecture. Le bruit de lecture, tu l'as dans la spec de la cam, sinon tu le mesures sur un offset unitaire. Le bruit du fdc tu le mesures sur une brute prétraitée
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  33. Bonjour les ami(e)s, Pour le fun , l'œil et l'ocelle de droite de ma punaise au microscope avec l'objectif 10x et une barlow 2x entre l'apn et le microscope. Prises de vue : Résultat : Image stackée à partir de 191 photos. Stackée avec le logiciel Helicon focus avec la méthode B, rayon à 8 et lissage à 1. Taille image finale de 2000x1328 pixels (sous-rééchantillonnée à 65% environ). Amitiés, FRanck
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  34. Je viens mettre mon grain de sel ou...de sable. Quand on lit ce que vous avez déjà, il y aurait de quoi y faire. Un 200-1000 sky watcher ou orion est bien suffisant pour capturer bien des détails planétaires. Cet engin doit supporter le minimum de précision optique cad un L/4 mini suffisant, voir mieux. Avec 25% d'obstruction, il fera aussi bien qu'un tube compact plus précis optiquement de même diamètre. L'avez-vous collimaté finement? On doit voir l'image typique de diffraction d'une étoile m:3,0 avec 300x déjà, étoile au centre du champs. Quand j'acquière un tube d'occasion, c'est la première manip que j'effectue pour vérifier ce minimum. Si on n'arrive pas à collimater un newton F5 autant se refuser le CC152mm, qui sera en occasion un machin à reprendre en alignement et décollimation. 80% des tubes d'occase sont à reprendre... Donc savoir le faire. Et puis, quoter la turbulence du moment, encore voir une image de diffraction avec 1,5D mini de grossissement. Autrement, on y parle de tout et de rien. Si on ne veut aucun problème, se diriger vers un questar 7" complet à 10000, aucun soucis. C'est un machin qu'on emporte en expédition pour un évènnement scientifique, collimaté aligné au départ, tout autant à l'arrivée après 1000k de nids de poules... Il est conçu pour ça avec son L/10 global. Pas besoin de pousser le bouchon aussi loin, le 200-1000 à 400 balles doit le faire, tube aligné, ciel 3-4-5/5 selon Danjon. Reste la bouse acquise, bien rare aujourd'hui, que l'on peut diagnostiquer très facilement, sur le ciel (sans se précipiter immédiatement sur une planète, il y a tant d'étoiles au zénith).
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  35. Bonjour à toutes et à tous, J'ai retrouvé dans un carton, ces anciens catalogues sur les instruments d'astronomie ! c'est toujours un plaisir que de revoir ces anciens documents ! 😃
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  36. J'ai fait quelques vidéos samedi matin avant le retour des nuages. En Ha: les protubérances: Et pour finir , une image rescapée en bande G :
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  37. salut, le 15 Septembre vers 14h HL à la fs60 muni de son sm40 double stack, BF10, glasspath x1.7 et zwo178mm a+ stéphane
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  38. Ma série solaire de la veille dans la foulée de ma nuit presque blanche sur Saturne. Avec les protus. C'est moins bien qu'un PST mais ça marche. Deux images HR approximativement au centre du Soleil histoire d'observer la différence entre le proche-uv et le vert. Et les principales régions actives tantôt en UV tantôt dans le vert. Oui, le seeing était favorable même si le l'image en live était loin d'être immobile. Par moment, le live était suffisamment net pour bien percevoir la granule.
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  39. Salut a tous Une boucle solaire d'hier de 11h42 a 11h59 Lunette 150/900;tz4;glasspath x1.25;quark combo et asi174mm
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  40. Bienvenue Olivier, Aaaaaaaah, la Belgique : pays sympa avec des gens sympa et aussi de la bonne bière 🍻
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  41. Je n'ai JAMAIS collimaté mon mak 127.... depuis 4 ans que je l'ai... il y a un problème docteur ?😬😄
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  42. Champ original et très graphique ! Bravo !!
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  43. C'est très chouette en petite focale! un champ bien sympa avec les nuages de poussières
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  44. Une V2. J'ai donc fait un alignement "manuel" (pas avec le script), et filtré les images, puis fait attention à minimiser l'utilisation de l'intensité locale d'étirement. Cette fois elles sont en pleine résolution.
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  45. Très jolie Christian👍
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  46. un autre essais de traitement avec les DOF
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  47. Ah oui très réussi 👍
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  48. Après un été très pauvre en sortie (à peine 3 sorties réussi, sur 4 en 3 mois), quand deux nuits claires se sont présentées les 12 et 13 septembre dernier, j'ai dis "zut à la lune"! La question qui s'est posée était "quelle cible choisir?" La focale, l'APN et la période de l'année m'ont orienté vers notre voisine, la galaxie d’Andromède (M31 pour les intimes) Lors de la première nuit, j'ai perdu un partie des photos à cause d'un problème au retournement au méridien (j'y reviens plus tard). J'ai donc décidé de refaire un seconde nuit pour limiter le bruit. Le setup : TS60/360 sur EQM35 K-70, à 640 isos, 592 poses de 60" Filtre L-pro (pour limiter l'impact de la lune, pleine à 80%) Autoguidage avec FMA135 + asi178mc Pilotage de l'ensemble par NINA Traitement : Siril (empilement, drizzle), Graxpert (gradient, réduction bruit), re-Siril (photométrie, histogramme, saturation), Starnet+gimp pour la fin Une brute de 60s (autostrech de siril) L'image finale Vues les conditions, je suis plutôt content du résultat. Mais il faudra que j'y revienne sans la lune. Maintenant, le problème que j'ai rencontré. Sur les 2 nuits, le retournement au méridien s'est fait correctement. Pas contre la monture n'est pas revenue au même endroit. D'après astrometry.net, j'ai environ 1° de décalage. Du coup (je suppose) l'autoguidage est dans les choux (j'ai une dérive quasi continue après le retournement). Dans un premier temps, je fais le pointage de ma cible via carte du ciel, puis quelques ajustement pour le cadrage éventuellement. Ensuite, dans NINA, je lui demande de récupérer les coordonnées depuis carte du ciel. Je remarque que si je vais dans la partie "cadrage", et que je lui demande de récupérer les coordonnées de la monture, celles-ci sont différentes, pas de beaucoup, mais différente. Et enfin, si je regarde sur la fenêtre de GSS, j'ai encore un autre jeu de coordonnées. Première question, le problème vient-il de mauvais coordonnées renseignées dans NINA ? si oui lesquelles dois-je prendre ? vu mes erreurs je suppose qu'il vaut mieux prendre celle de GSS. Mais si le problème ne vient pas de là, quelle peut en être l'origine ? Voilà, j'espère que vous allez pouvoir éclairer ma lanterne (mais pas trop quand même, on va éviter de polluer le ciel plus que nécessaire) Bon ciel à tous !! (pour les chanceux)
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  49. Merci @AitorMax La version Bêta est la 1.10.4, la version 1.9.25 est la version grand public (dit de production). A noter que vous pouvez tout à fait revenir à la version grand public en quittant le programme bêta. Je vous donne la marche à suivre avec quelques copies d'écran : Se rendre sur le Google Play Store dans votre téléphone et chercher "MeMstar" Installer MeMstar (ou pas si c'est déjà le cas) Sur la fiche de l'application, descendez jusqu'à atteindre le bloc "Essayer la version bêta" (Image 1) Cliquer sur "Rejoindre", une petite fenêtre va s'ouvrir dont le titre est "Participer au programme bêta". Cliquer sur "Participer" (Image 2) Attendre quelques secondes, si la manipulation est OK, le titre changera de "MeMstar" à "MeMstar (bêta) (Image 3) Ouvrez l'application et allez dans "Paramètres". Si la manipulation est ok, vous devriez lire "Version Code : 1.10.4" en bas de l'écran (Image 4) Image 1 à 4
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