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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 10/07/24 dans toutes les zones
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Hello les amis. Je vous présente un Timelapse lors de mes vacances en Egypte sur 9 semaines. Je prends enfin un peu de temps pour traiter le tout. Lieux : Le Caire, Quseir (Diving Camp) et Marsa Alam. Hiver 2021, 2022 et 2023, Eté 2024 Matériel utilisé : Canon 6D défiltré partiellement Richard Galli, Gopro 11, Star Adventurer, Samyang 14mm, Canon 50 mm et 70-200 mm, Tamron 70-300 mm. Bon visionnage EGYPT V2.mp411 points
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Bonjour, petite éclaircie à ne pas rater dans la nuit de jeudi à vendredi dernier, Lune à 0%, qualité de ciel pas top + quelques nuage de passage. 🔭 RC10 + réducteur 0.8 soit 250/1600 échantillonnage 0.79 🐎10micron 1000HPS 📷 zwo2400mc + filtre HaO3 et S2O3, 130 poses chaque de 2 min soit 8h30 au total le 4 octobre 2024 merci aux tutos de photon millenium6 points
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Hello, Le poisson pourri, le poisson ange ou la lotte. Des noms bien différents pour cette nébuleuse sombre LDN1251 dans cephée. L'ensemble de l'image est centrée environ sur LBN558. Je devais faire au moins 4h et je n'ai pu intégrer que 2.6 heures suite à quelques cafouillages de ma part. Insuffisant mais je suis content tout de même d'en tirer une image. Sans filtre (hors uvircut caméra), sans lune et sans nuages. Merci pour vos commentaires, bon ciel 🙂 Pascal 78 x 120 sec Lacerta 200/800 sur EQ6 R pro Correcteur starizona x0.75 Pas de filtre (Ircut caméra) Caméra ASI2600MC pro Guidage PHD2 sur lunette 225/60 et caméra GPCAM2-290C Nina – SIRIL – Pixinsight – GraXpert - BlurXterminator – GIMP4 points
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Bonjour à tous, Nous sommes heureux de vous présenter notre projet estival. Il s'agit d'une mosaïque de 4 tuiles en HOO-RVB d'une partie du rémanent de supernova SNR G065,2+05.7 situé dans la constellation du cygne. L'idée première était de shooter un objet du catalogue Stdr; puis le projet a évolué afin d'intégrer dans le champ les objets SH2-94 et SH2-96. 192h ont été nécessaire afin de révéler la richesse du champ. Les gaz s'entremêlent en de chaotiques filaments, témoins de la puissance du phénomène qui les a fait naitre. Setup: lunette Askar 107PHQ/ caméra ZWO ASI2600MM Pro/ monture Sky-Watcher EQ6-R Pro Exifs: 32H de H et 16H de O par tuiles (unitaires de 5 min) Localisation: Pixelskies (Espagne) Un grand merci à Yann Sainty pour l'aide et le prêt de sa couche RVB (étoiles) car un pb d'uniformité nous a empêché d'utiliser la notre. + d'explications et version de meilleure qualité ici: https://www.astrobin.com/tqsyf1/ A bientôt, Julien Cadena et Mickael Coulon (Equipe NFR)4 points
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MESSIER 2 ET LE QUARTET DE LA GRUE Bonjour à tout Webastro, Voici rapidement un petit bilan de l'observation faite le week end dernier. Au programme, Messier 2 et une partie du Quartet de la Grue, un groupe de quatre galaxies très célèbre dans l'hémisphère sud. Messier 2 tout d'abord : une nuit sans lune, un peu de buée tout de même, et de la turbulence modérée, mais ce ne fut pas trop gênant. Tout le monde connaît cet amas du Verseau ! Il culmine haut et brille de tous ses feux au C11. Splendide vraiment. Injustement négligé je trouve par rapport à d'autres... Puis une plongée dans le quartet de la Grue : un ensemble de quatre jolies galaxies. Trois entrent facilement dans le même champ. A 70X on voit les quatre. J'ai cependant grossi davantage, histoire de saisir quelques détails, sait-on jamais ! Voici une carte tout d'abord : Puis le dessin réalisé au C11 à 164x : Bon ciel à tous ! Gildas2 points
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Il faut aller dans les paramètres de YouTube et là tu peux activer des sous titres dans la langue que tu veux. C'est une traduction par IA en direct quand le youtubeur parle donc parfois c'est un peu "olé olé"... mais quand on est dans le contexte on comprend1 point
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Super, un paquet de sequences differentes, tu as du avoir quelques dixaines de milliers de subs !! Je vois que tu n'as pas peur de laisser les camera tourner seules en plein jour. Et il y a pas mal de nuage en Egypte ! ou tu as choisi c'est passage la, c'est vrai que en timelapse ca rends bien. Comment tu fais pour que la video soit ici visible dans une fenetre? j'en ai mis une mais il y avait que le lien, et chaque persone devais la telecharcher et la lancer sur son PC. Merci.1 point
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Merci à tous pour vos commentaires ! Bon je pensais observer ce week end mais la météo, puis la paresse de la veille du lundi ont eu raison de moi ! Je n'ai toujours pas créé de sites...Je m'y consacrerai peut-être à ma retraite !! Salut Etoilesdesecrins, M15 est encore un cran au-dessus par rapport à M2. Les amas globulaires, ça déchire quand même avec un 300mm ! Les galaxies, on reste quand même un peu sur sa faim...1 point
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En effet mais quelle est l'alternative quand on débute? Sur ce forum ou sur celui de Pix, je ne compte plus les exemples de personnes qui s'interrogent sur leur prétraitement sans même avoir comparé leur méthode avec celle de WBPP. Je ne leur reproche pas de faire un prétraitement manuel, c'est en effet utile de comprendre ce qui est fait, mais il faut bien réaliser que WBPP représente un standard et que même avec les réglages par défaut il est particulièrement robuste et efficace. Il permet donc d'identifier facilement les différences avec son approche et d'en tirer les conclusions. C'est la même chose d'ailleurs avec Siril et les scripts par défaut qu'il propose. Ils représentent une forme de bonnes pratiques vis à vis du prétraitement.1 point
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Bonjour à tous, J'ai profité d'une rare belle nuit en région Parisienne pour retenter ce classique qu'est Andromède. Je ne l'avais pas visé depuis 2021. J'ai donc utilisé ma lunette Askar FRA400 et ma caméra ASI2600MC pour shooter 150 x120s avec un filtre IR-Cut et 27x180s avec un filtre Antlia ALPT pour essayer de capturer les zones H-alpha de la galaxie. Comme j'avais par ailleurs repris le cadrage de mes prises de 2021 (réalisées avec une lunette 72ED) j'ai décidé de combiner l'ensemble au traitement. J'ai donc au total : En broadband : 76x180s + 150x120s, soit un total de presque 9h En narrowband: 27x180s soit presque 1h30 Pour combiner les deux stacks j'ai essayé d'isoler le signal H-alpha en soustrayant le signal rouge de l'image narrowband avant de le réinjecter dans l'image broadband. Le résultat final de la manip est plutôt discret! Les zones d'hydrogène sont légèrement colorées en rouge mais je ne suis pas sûr que ces 1h30 valaient le coup? En tout cas, voilà le résultat. Traitement sur Pixinsight avec drizzle x2. A part ces questionnements sur l'intégration du H-alpha, je suis content du résultat. L'image est bien plus propres que ce que j'avais obtenu en 2021 et les 9h de poses rendent le traitement bien plus facile. Je suis toujours émerveillé de voir qu'on peut résoudre les étoiles d'Andromède avec une lunette de 400mm de focale: A noter aussi, une bizarrerie avec une figure de diffraction visible sur une étoile seulement. Je ne me l'explique pas vraiment? Nico1 point
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Fantastique ! Les meilleures 8 minutes de ma journée pour l'instant, merci @Archer92 Avec la musique qui va bien 👌 Un boulot titanesque j'imagine pour obtenir ce résultat...1 point
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Salut Un peu de lecture http://eric-blineau.fr/tag/tutoriel/1 point
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Au smartphone c'est fort! Comment tu fais pour tenir le tel aussi longtemps pour faire une video? J'ai déjà du mal à prendre une photo à main levée...1 point
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Constituée de 300 milliards d’étoiles, la galaxie d’Andromède (M31) est considérée comme la sœur jumelle de notre Galaxie. Elle est accompagnée par deux galaxies satellites de taille bien plus modeste, M32 et M110. La galaxie d’Andromède est l’objet le plus lointain que l’on puisse voir sans instrument sous un bon ciel, elle est située à 2,5 millions d’années-lumière. : Filtre Antlia Ultra RGB : 194x120" : ZWO Asiair Plus : Askar FRA600 f/3.9 : ZWO ASI6200Mc Pro à -10° : iOptron GEM45 : Siril - PixInsight -PSP : Env. Lyon : Bortle 5.8 : 05/10/2024 La version full https://flic.kr/p/2qkCYUm1 point
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Sympa le zoom sur le cœur avec en effet une palette bien choisie 🙂 Je vois sur mon tél (qui n'est pas une référence) qq halos magenta autour des grosses étoiles mais faiblement visible sur les petites aussi. A+1 point
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Bonjour à tous !! Enfin un beau créneau météo vendredi soir pour observer Saturne et tôt samedi matin pour mars et Jupiter 🙏 Bonnes conditions, pratiquement aucune turbulence 👍 J'ai eu l'impression de débuter, tellement j'ai perdu les automatismes avec cette longue période de disette 😱😭 tout à reprendre 🙄🤪 Pour une reprise c'est pas trop mal, et content de ma mise au point sur Saturne, même si niveau couleur j'ai dû foirer quelque chose à l'acquisition... 🤔 Mak 127 + Barlow X2 + filtre Ircut + ASI 224mc Bon ciel à tous ✨1 point
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Bonjour. Tu regardes la doc de la future version. Le drizzle a été grandement amélioré.1 point
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Suite et fin (soirée du Vendredi 4 Octobre) Au lendemain d’une soirée plutôt réussie et surtout riche d’expérience, il aurait été criminel de ne pas tenter de transformer l’essai au vu d’une météo encore favorable dès le soir suivant. Cette fois, je prend mon courage pour remballer le Strock dans sa version « transport » et direction les hauteurs dégagées du village, sur la place habituellement réservée aux jumelles. Arrivé à 20h50 en tenue de ski, tout est ressorti et installé puis collimaté une demi-heure plus tard (en prenant tout mon temps, éclairé à la lampe torche). C’est quand même un vrai plaisir ce télescope de voyage ! Je ne remercierai jamais assez son inventeur et toutes les personnes qui ont contribué à le mettre au point 😊🙏. Pendant ce temps de montage et d’installation je garde un œil sur le ciel, dont la couverture nuageuse complète se morcèle petit à petit. Elle se dissipe progressivement d’abord vers le Nord, me donnant l’occasion de vérifier sur la polaire que la turbulence est faible et que l’alignement des optiques est impeccable. Puis quand c’est au tour de la région autour de Pégase de bien se découvrir, je m’y précipite pour aller chercher enfin une étoile carbonée que j’attends depuis bien longtemps. Sous le « Grand Carré » se trouve la tête du poisson occidental de la constellation du même nom, matérialisée par un pentagone d’étoiles visibles à l’œil nu mais relativement discrètes. Les 5 rentrent au chausse-pied dans le champ des jumelles et l’une d’elles, Iota, est un bon point de départ pour trouver quelques degrés au Sud la fameuse 19 Pisces ou TX. Elle apparait alors d’un jaune-orangé finalement peu intense. Pour le pointage au télescope, deux couples d’étoiles serrées avec des orientations perpendiculaires seront de très bons repères, ainsi qu’un va-et-vient avec les jumelles finalement plus pratique ici que la carte détaillée. Au 24mm la coloration est bien plus évidente et saturée. Ouf ! Je m’étais imaginé de belles colorations pour ce genre d’étoiles et la vision aux jumelles m’avait un peu refroidi … Le temps de passer le 14mm un gros passage nuageux vient presque masquer la belle vision, et je tente de ne pas perdre de vue l’étoile le temps qu’elle s’extirpe du brouillard. Sa couleur sera encore un peu plus prononcée à ce grossissement, puis diminuera sensiblement avec les suivants qui n’apporteront rien de plus. Il serait dommage de pointer dans cette zone sans aller jeter un œil curieux à la planète Neptune. J’avais soigneusement noté sa position sur la même carte et par chance le groupe d’étoiles formé par 29, 27, 24 et 20 est visible à l’œil nu (avec difficulté cependant). Les jumelles seront encore un excellent complément pour cheminer sans ambiguïté jusqu’à destination. À x50 la plus lointaine des planètes du système solaire, que je découvre pour la toute première fois, à environ 20’ au Sud-Ouest d’une étoile de mag 8, apparait d’un bleu très pâle tandis que l’étoile est plutôt blanc-jaune. Je m’attendais à un bleu plus profond comme on la voit sur les photos, mais j’ai appris le lendemain que cette couleur souvent présentée n’était pas la couleur réelle de la planète, mais due aux capteurs des sondes qui l’ont photographiée pour la première fois ; elle est en réalité bien moins saturée, ce que je vérifie très bien à l’oculaire. À part ça, elle ressemble à une étoile un tout petit peu moins fine. À x91 la différence de couleur est plus prononcée entre les deux astres, et alors que l’étoile semble briller un maximum au cœur de son faux-disque, Neptune présente elle une intensité uniforme sur un minuscule confetti. À x144 j’ai comme l’impression d’avoir fait un gros zoom sur Albireo, mais avec deux composantes égales. La vision de l’oculaire précédent est encore plus prononcée ici. Au 4,7mm (x250) les deux se retrouvent d’un bord à l’autre du champ et le disque de la planète est parfaitement évident, d’un beau bleu ciel. L’image devient cependant plus sombre. Je tente un grossissement de 362x (8,8mm+barlow) et le disque est véritablement plus large, au prix d’une perte de luminosité qui devient importante. La coloration s’atténue elle aussi, mais quel plaisir d’admirer cette géante gazeuse traverser le champ sans cesse, en imaginant en même temps la distance immense qui nous en sépare ! Puis je décide après quelques minutes de laisser filer la belle pour de bon… Il est déjà 23h15, je n’en reviens pas que le temps passe si vite ! Il est temps d’aller visiter une autre planète, qui n’en est pas une. Direction le Verseau et Nu Aquarii, bien visible à l’œil nu ce soir (ah quand même !) au Nord du Capricorne. Visée aux jumelles puis au 24mm, elle se pare d’une belle robe subtilement dorée. Un champ et-demi à l’Ouest je tombe tout de suite sur la Nébuleuse Saturne, NGC 7009, sans nul besoin d’autre étoile intermédiaire, entourée d’étoiles faibles, sauf un groupe de 4 un peu plus brillantes alignées à l’Ouest. Son aspect flou avec une luminosité qui croît sensiblement en VI ne laisse aucun doute sur sa nature nébuleuse. Son allongement NO-SE est déjà bien perceptible, donnant à l’astre un aspect de petit ballon de rugby. Je trouve sa couleur très proche de celle de Neptune. J’allais oublier que j’avais un passe-filtre, il serait dommage de ne pas s’en servir ! Avec l’UHC le fond de ciel est bien assombri mais la vision déjà belle sans filtre n’est pas significativement améliorée. À x91 la couleur est déjà moins prononcée, cependant il me semble détecter autour du noyau ovale comme une extension, un halo plus faible sans que ce soit bien évident mais en tout cas c’est persistant. En poussant le grossissement il devient évident qu’il y a des gonflements sur les côtés de l’ovale qui tendent à l’arrondir. Également, quelque chose (environ 50% du temps) dans le prolongement des extrémités de l’ovale, formant comme des petits anneaux de Saturne vus par la tranche. Je commence à comprendre d’où elle tient son surnom 😀. Je précise que je n’avais pas une idée très claire de ce à quoi je devais m’attendre, et j’essaie autant que possible sur les nouveaux objets de ne pas trop regarder de photos ou de dessins afin de ne pas biaiser les observations, et aussi et surtout conserver le plaisir de la découverte, suivi le lendemain par celui de la vérification (qu’elle valide ou non les notes). Au 4,7mm enfin, ce sera la même chose en plus gros et moins net. Je note en revanche la proche présence d’une étoile très faible en VI, au Nord de la nébuleuse (mag 13,6). Après 40 minutes à la dévisager, je souhaite prendre ma revanche sur M73 qui m’a fait faux bond la veille. L’astérisme sera cette fois bel et bien trouvé en naviguant depuis NGC 7009. Un tout petit triangle d’étoiles, dont une dominante et deux à la limite de la VD. Pas de côté nébuleux en VI comme aux jumelles, mais la sensation d’une meilleure luminosité globale et je devine la 4ème étoile. Au 14mm le triangle isocèle est bien vu en VD avec des sommets mieux séparés et la 4ème étoile à l’Ouest devient visible à coup sûr, mais toujours en VI. Une vision très satisfaisante. Un passage au 8,8mm pour assurer le coup, et le Y devient évident en VI, avec l’étoile la plus faible perceptible en VD. Finalement, je le trouve très subtil et intéressant malgré sa simplicité, bien qu’il doive exister une infinité de petits regroupements tels que celui-ci accessibles à ce diamètre. Minuit passé, je sais que je n’aurai pas le temps d’aller taquiner des galaxies, alors je choisis de me concentrer sur les deux dernières cibles de la liste : Hélix et Uranus. NGC 7293 d’abord. Avec une carte supplémentaire imprimée pour pouvoir cheminer depuis Skat/Delta Aquarii, le saut d’étoile se révèlera long mais efficace. J’arrive finalement à Upsilon/59 puis un dernier saut vers l’Ouest m’amène à l’étoile de mag 8 au Nord de la nébuleuse dans le même champ. L’ « œil de Dieu » demeure au télescope une pâle tache gris clair homogène et peu contrastée d’environ 15’, qui se superpose à un groupe de 7-8 étoiles de mag 10-11. La vision décalée ne permet pas d’en tirer davantage. En revanche le passage au filtre UHC aura un effet « magique » qui augmentera réellement le contraste. Là, la vision périphérique se révèlera efficace pour observer des contours mieux délimités et une zone plus sombre et pas tout à fait régulière au centre de la tache. À x91, la nébuleuse est encore plus pâle sans filtre, presque invisible. Avec le filtre la zone moins claire est mieux définie, donnant à la nébuleuse une forme d’anneau large qui s’ovalise en VI selon une direction approximative E-O. Inutile de grossir davantage, elle est parfaite comme ça et je ne suis pas déçu d’avoir fait l’effort de la chercher ! Une petite Uranus pour clore cet épisode ? Puisqu’elle est à proximité des Pléïades c’est l’occasion d’aller les saluer au passage. La toute première fois au télescope. Dès le premier regard, je vois que quelque chose n’est pas comme d’habitude dans les jumelles. Comme un halo autour des étoiles les plus brillantes. Je pense au départ à de la buée, mais rien sur la lentille de l’oculaire ni sur le secondaire… (mais le bois du scope lui est bien trempé comme il faut !). Puis retournant à l’oculaire, voyant ces voiles bleutés de formes et tailles différentes, je comprends : est-ce bien possible ? Oui, ce sont les nébulosités, celles que l’on voit sur les photos. Je ne savais même pas qu’on pouvait les distinguer aussi clairement, aussi développées ! C’est extraordinaire ! Ça sublime une vision déjà habituellement magnifique du plus bel amas du ciel boréal. Si je n’avais pas Uranus en ligne de mire je pourrais passer le reste de la soirée à contempler ce tableau. J’y reviendrai à coup sûr la prochaine fois. En attendant, je profite qu’Alcyone déroule sa tresse pour la suivre et cheminer longuement jusqu’à deux étoiles de magnitude 8 entre lesquelles je trouve un point très brillant qui n’est pas présent sur la carte. Eurêka ! C’est bien la 7ème planète. D’un minuscule disque plutôt blanc-jaunâtre à x50 je passe à un disque mieux perceptible et plutôt verdâtre à x91. À x144, il devient bien tranché et net, couleur turquoise clair. Vraiment superbe ! Toujours magnifique à x250, elle me donne l’impression d’observer Jupiter aux jumelles, avec quelques étoiles faibles alignées de part d’autre telles des satellites (qui n’en sont pas, aucune trace d’Obéron ou Titania trop faibles à mon avis). En parlant de Jupiter, elle n’est pas bien loin et pour le plaisir j’y jette un œil avant de repartir. Grand bien m’en a pris. Je n’ai même pas changé d’oculaire et ai pointé la géante directement au 4,7mm 😎. Whaou, quelle claque ! L’image est d’une finesse incroyable, une vraie photo ! Et avec la Grande Tache Rouge presque au méridien, vue pour la toute première fois tout instrument confondu ! Elle est bien détachée de la bande Sud, avec des festons visibles juste à côté dans la bande. Je vois même une fine bande intermédiaire à l’équateur, ainsi qu’un hémisphère Nord un peu plus foncé que le disque. L’image tremble à peine, je tente sans hésiter à x362. De nouveaux détails apparaissent lorsque l’image se fige. C’est d’une incroyable stabilité, la plus belle Jupiter qu’il m’ait été donné de voir jusqu’à présent. De petits ovales blancs dans les bandes ainsi que de fins liserés sur le disque. C’est simplement fantastique ! Je ne pousserai pas davantage le grossissement, à 1h30 il est temps de commencer à tout ranger mais c’est tout de même un petit crève-cœur de quitter l’oculaire 😔. Et tandis que tranquillement je démonte une structure qui semble avoir pris une averse, je suis accompagné par les constellations d’Orion et des Gémeaux qui se lèvent, annonçant je l’espère un extraordinaire ciel d’Hiver.1 point
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Salut ! Aux dernière nouvelles il va très bien, il s'est écarté des réseaux et ne produit plus rien sur internet 🙂 Je pense qu'il souhaite juste être un astronome amateur "normal" qui kiffe sa passion sans pression (comme nous tous) !1 point
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Salut, pour ne pas se prendre la tête avec ça... La résolution en photo ciel profond à longue pose est limitée non pas par le diamètre de l'instrument mais par le seeing (la turbulence) qui dicte sa loi (mais comme le dit Tyler, aussi par d'autres critères comme la qualité du suivi de la monture). En gros en France les meilleurs coins ont un seeing d'environ 1.5" d'arc, les coins moyens entre 2 et 3" d'arc (au Chili il arrive régulièrement de descendre sous la seconde d'arc de seeing, ça laisse rêveur...). On constate donc que la résolution intrinsèque de l'instrument ne compte pas pour beaucoup en pose longue, puisque 1.5" d'arc c'est la résolution d'une lunette de 80mm de diamètre Le seul avantage à utiliser un plus gros diamètre c'est d'avoir des étoiles plus fines (ce qu'on appelle la PSF), le F/D contribue quant à lui à réduire la durée des poses. Pour que la caméra exploite au mieux ce seeing, on doit échantillonner au 1/3 de ce seeing (ce qui revient à échantillonner 3x, théorème de Nyquist/Shannon sur la résolution en signal numérique). Donc pour les meilleurs coins de France, pour atteindre la résolution imposée par le seeing, on va échantillonner autour de 0.5" (1.5 / 3) et pour les coins moyens on va échantillonner autour de 1" d'arc (3 / 3). Maintenant je vais te donner 2 cas concrets (mon cas perso) : 1. J'ai une FSQ106 (Focale 530mm, F/D=5) + une ASI183 (pixels de 2.4µ). Avec ce setup j'ai un échantillonnage de E=206 P / F => 206 x 2.4 / 530 = 0.93" d'arc d'échantillonnage, soit parfait pour un seeing à 3". 2. J'ai aussi une APM130 (Focale 800mm, F/D=6) + une ASI2600 (pixels de 3.76µ). Avec ce setup j'ai un échantillonnage de 206 x 3.76 / 800 = 0.96" d'arc d'échantillonnage, là aussi parfait pour un seeing à 3". En gros j'ai à peu près strictement le même échantillonnage avec mes 2 setups, pourtant l'un est bien plus compact que l'autre. Toutefois, l'ASI183 est une caméra déjà vieillissante avec un bruit assez élevé et un champ assez petit. L'ASI2600 est plus récente, avec un bruit bien plus faible et un gros capteur APS-C, et elle sort en 16 bits quand l'ASI183 ne sort qu'en 12 bits (dynamique bien plus grande pour la 2600). Pour tout cela j'ai choisi l'ASI2600, que j'utilise également sur ma FSQ106 avec certes une résolution plus faible mais un champ bien plus grand. Avec une ASI533 et ses pixels de 3.76 (c'est la même série de capteur que la 2600) on a donc un échantillonnage idéal entre 750 et 1200mm de focale, selon la qualité des sites astro français. Ca tombe bien 750 c'est la focale de ton Newton, donc la 533 est idéale pour ton setup si on prend la résolution comme critère uniquement. Mais un autre critère entre aussi en compte, c'est le champ photographique, et pour ça soit on prend le capteur le plus grand possible, soit on fait des mosaïques1 point
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Deux magnifiques versions avec une mention spéciale pour la seconde qui est vraiment à encadrer 😄 Bravo0 point
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Là aussi, réunies par la perspective, ce que l'on n'a prouvé que récemment.0 point
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Si ton ciel est suffisamment bon, pour Hélix, je te conseille de la chercher d'abord aux jumelles. Ce sera fantomatique, mais ça t'aidera pour te repérer avec le Dob'. Quant à M73, c'est un tout petit triangle avec une quatrième étoile au centre, le tout pas très brillant. C'est vraiment riquiqui, si mon souvenir est bon (moi, c'était au 600 et avec un pouchtou ). Ce pauvre Messier a cru y voir une nébulosité, il n'y en a pas et il n'est même pas sûr que ces quatre étoiles ne soient pas par hasard réunies par la perspective. C'est un objet juste pour se dire "je l'ai vu".0 point
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Article de Camille Gévaudan pour Libération https://www.msn.com/fr-fr/actualite/technologie-et-sciences/observée-par-le-télescope-james-webb-toi-270-d-une-planète-entre-deux-eaux/ar-BB1jAQ6g?ocid=msedgdhp&pc=HCTS&cvid=c30d589616a74156b20f5431415f9138&ei=33 Observée par le télescope James-Webb, TOI-270 d, une planète entre deux eaux L’univers regorge de milliards de planètes : c’est désormais une certitude grâce aux progrès récents des télescopes, qui ne cessent de détecter de nouveaux astres en orbite autour des étoiles. La question n’est plus de savoir si d’autres planètes existent en dehors de notre système solaire. Elles sont omniprésentes. Les astronomes du XXIe siècle s’appliquent désormais à caractériser ces exoplanètes, c’est-à-dire définir leurs caractéristiques, et on n’est pas au bout de nos surprises. Ces mondes sont souvent très différents du nôtre…. y compris quand ils nous ressemblent de prime abord. Deux astrophysiciens de l’université de Cambridge, au Royaume-Uni, ont ainsi trouvé une exoplanète riche en eau et en hydrogène, exactement comme dans l’atmosphère de la Terre. Mais il fait chaud sur cette planète située à 73 années-lumière d’ici. Très chaud. A tel point qu’on ne sait pas bien dans quel état se trouve toute son eau : sous forme de vapeur dans une atmosphère super dense ? Ou au sol sous la forme liquide d’un océan, mais à la limite de l’ébullition ? Le débat est ouvert. Des températures infernales Les données sur lesquelles s’appuient les chercheurs viennent du télescope spatial James-Webb (JWST), lancé fin 2021 par la Nasa. On lui avait confié il y a quelques mois l’observation du système planétaire TOI-270, parce qu’il est intéressant, avec ses trois planètes qui orbitent très près de l’étoile au centre. La planète la plus proche est une «super-Terre», rocheuse et juste un peu plus grande que notre planète-mère, qui fait le tour de son étoile en trois jours. Les deux autres sont des «sous-Neptune» qui tournent autour de l’étoile en six et onze jours seulement, et la plus éloignée des deux, TOI-270 d, a montré la présence de molécules d’eau quand le télescope Hubble l’a observée il y a quelques années. Les télescopes spatiaux captent la lumière émise par les astres, dont on peut ensuite analyser finement les différentes longueurs d’onde pour comprendre comment elle a été filtrée par l’atmosphère des exoplanètes par exemple, selon les molécules chimiques qui la composent. Et d’après ce qu’on sait de la chimie de TOI-270 d, c’est «une candidate planète-hycéan», expliquent les deux chercheurs britanniques en introduction de leur étude, publiée cette semaine dans la revue scientifique Astronomy & Astrophysics. Une planète-hycéan est un mot-valise inventé justement par l’astronome qui a dirigé l’étude, Nikku Madhusudhan, pour définir une planète avec un océan d’eau liquide sous une atmosphère riche en hydrogène. Des conditions qui paraissent idylliques pour d’éventuelles formes de vie… enfin, sur le papier. Car il ne faut pas oublier que TOI-270 ne se situe qu’à 10,5 millions de kilomètres de son étoile, soit 14 fois moins que la distance la Terre-Soleil, et que les températures y sont donc infernales. Si l’eau de TOI-270 d était regroupée en océan, celui-ci «pourrait monter à 100 degrés Celsius ou davantage», estime Nikku Madhusudhan dans le Guardian. Ce qui est techniquement possible, car l’atmosphère de cette planète est ultra-dense et «sous une haute pression atmosphérique, un océan aussi chaud pourrait rester liquide.» La pression de l’atmosphère, des centaines de fois supérieure à celle de la Terre, pourrait écraser le liquide au sol et l’empêcher de s’évaporer. Seule la surface serait recouverte d’une couche de vapeur. Plus précisément, il faut imaginer un océan en deux parties très différentes l’une de l’autre, car la planète a deux faces. L’une est en permanence tournée vers son étoile, et très chaude. L’autre tourne le dos à l’étoile et reste bien plus tempérée. «L’océan serait extrêmement chaud du côté jour. Le côté nuit pourrait potentiellement être habitable», c’est-à-dire propice au développement de la vie, juge Madhusudhan. «Comme un fluide épais et chaud» Ou alors, il n’y a pas d’océan. Une autre étude internationale menée par Björn Benneke, astrophysicien canadien de l’université de Montréal, qui vient juste d’être proposée à publication et n’a pas encore été validée, s’appuie sur les mêmes observations du télescope James-Webb pour privilégier une hypothèse différente. «La modélisation climatique [de TOI-270 d] indique qu’un océan d’eau liquide est très improbable, et que si l’eau existe à l’intérieur de la planète, elle doit être dans une phase supercritique», avance cette étude. Un fluide supercritique n’est ni liquide ni gazeux. Il existe dans des conditions de pression tellement intense que la frontière entre gaz et liquide disparaît, et il possède des caractéristiques de ces deux états à la fois. «C’est comme un fluide épais et chaud», essaye d’expliquer Björn Benneke au Guardian. Pour ses collègues et lui – 31 chercheurs ont cosigné cette autre étude –, la température en surface de la planète avoisine les 4 000° C et il y a très peu de chances que l’eau puisse rester liquide. Donc elle ne serait pas sur la planète mais autour d’elle : «Nous avons trouvé que la vapeur d’eau est très abondante dans l’atmosphère de TOI-270 d, dont elle est peut-être le principal composant par sa masse.» Eau et hydrogène seraient mêlés, à l’état supercritique, enveloppant le cœur rocheux de la planète. TOI-270 d est donc une mauvaise candidate si on cherche des exoplanètes où la vie pourrait exister, même si elle semble abriter du disulfure de carbone qui est un marqueur de processus biologiques sur Terre. De toute façon, on est encore à des années-lumière de pouvoir trouver ou prouver l’existence de la moindre bactérie extraterrestre à l’aide d’un télescope. «Nous devons faire très attention à la manière dont on communique nos découvertes sur ce type d’astres. C’est facile pour le public de conclure trop vite qu’on a trouvé de la vie ailleurs», rappelle Madhusudhan. Tout ce qu’on peut dire, c’est qu’on avance à pas de géant dans l’étude à distance des exoplanètes, au point de savoir mesurer leur degré d’«habitabilité». Et c’est déjà un progrès. Représentation schématique des distances qui séparent la Terre du Soleil et l'étoile TOI-270 de sa planète TOI-270 d. La taille des astres n'est pas à l'échelle. Les distances le sont à peu près. Trois scénarios possibles pour les planètes de type sous-Neptune, présentés dans l'étude dirigée par le Canadien Björn Benneke. A gauche, une planète-hycéan avec un océan d'eau liquide (bleu foncé) surmonté par une atmosphère riche en hydrogène. A droite, le scénario privilégié pour TOI-270 d : l'eau et l'hydrogène sont mélangés pour former une atmosphère à l'état supercritique, ni liquide ni gazeux.0 point
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