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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 11/05/24 dans toutes les zones
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Voici la sorciere, dans Orion, une cible relativement basse, assez peu lumineuse mais plutot etandue. J'avais essayéparle passé sans succes, a cause du manque de signal. il faut peu de pollution lumineuse pour l'avoir. ici 2h30 en pose de 5 min sans filtre. 600mm de focal sur asi2600 + asi air. Traitement siril + graxpert + Gimp. Shooter entre 2 et 5h du ùat, en nomade par 3°, j'ai eu froid !!4 points
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... serait-ce l'équation du bonheur ? 🤔 L’automne est une saison parfois très mitigée en Ardèche. En général assez venteux et humides, les mois d’octobre et novembre peuvent parfois nous réserver de bonnes surprises à nous, observateurs des objets célestes. Cette année, la météo nous a accordé un automne jusqu’ici assez tiède, avec un nombre correct de soirées exploitables pour de l’observation astronomique. Qui dit température correcte, dit absence de neige ou glace sur les reliefs. Une bonne nouvelle : cela signifie que mon site de crête favori, sis à ~1000m d’altitude, est encore accessible ! Plutôt que de fêter Halloween, nous nous dirigeons donc, moi avec mon 300 et mon ami et son dobson 250, vers mon site fétiche. L’idée : baptiser nos dobsons sous des cieux bien sombres, et pour une fois ne rester qu’entre nous ! Pas de partage ou d’initiations, de présentation du matériel et des objets classiques à des néophytes venus découvrir notre passion. Non, en ce 31 octobre, nous décidons d’être égoïstes et de profiter – pour une fois – de nos observations sans interruption extérieure. Entendons-nous bien, le partage dans l’astronomie est un des aspects que j’aime le plus, mais j’ai besoin aussi, de temps à autres, de me retrouver en paix avec mon télescope, sans contrainte et pouvoir passer un quart d’heure à chercher une cible complètement pâlichonne. Et d’ailleurs, c’est précisément comme ça que j’ai commencé la soirée ! Je vous fais grâce de la demie heure de Tetris pour caser un 300 et un 250 tubes pleins ainsi que tout notre matériel dans ma bagnole, ainsi que des 45 minutes de route qui ont suivi pour accéder au site. Nous sommes en place vers 21h20, il n’y a pas de vent, il fait frais (moins de 10°C) et le ciel au-dessus de nos têtes est… spectaculaire ! En sortant de la voiture, sans aucune accoutumance à l’obscurité, la Voie Lactée nous saute déjà aux yeux d’un horizon à l’autre, ou presque ! L’horizon sud, sur une bonne vingtaine de degrés de hauteur, est visiblement chargé d’humidité et très clair : nous avons bien fait de prendre un peu d’altitude 😊 Je disais donc que j’avais commencé la soirée par passer un quart d’heure à chercher une cible : galérer serait le terme plus approprié. L’amas globulaire M72 et l’amas ouvert M73 m’échappaient inlassablement… Que ce soit en partant d’Albali dans le Verseau ou Deneb Algedi dans le Capricorne, je ne parvenais pas à localiser le duo. Pourtant, la description faite de M73 dans mon Delachaux & Niestlé est alléchante : « amas ouvert insignifiant »… ! De quoi piquer notre curiosité 😄. Me voyant m’échiner en vain, mon ami décide de les chercher de son côté également et il les trouve en cinq minutes chrono et me le pointe au laser… En fait, j’avais mal préparé mon pointage et cherchais à 3 ou 4 degrés à côté… Il faut dire que la journée avait été particulièrement longue et éprouvante, je n’étais clairement pas au maximum de ma forme (oui, je me cherche des excuses). Toujours est-il que le petit amas globulaire M72 reste peu résolu en son centre, avec seulement le pourtour qui propose des étoiles ponctuelles de magnitude assez grande. M73 quant à lui m’a semblé à la hauteur de sa réputation 😅 Il m’est apparu comme un petit triangle d’étoiles, sorte de M103 du pauvre. Je n’ai franchement pas grand-chose de plus à en dire. Ma cible suivante était la petite nébuleuse planétaire NGC 7009 dite nébuleuse de Saturne. « Petite » est effectivement l’adjectif qui me semble le mieux lui convenir ! Le cheminement est simple : prolonger la ligne Albulan 1 – Aqr7 de deux longueurs vers l’Est. Je repère le champ au 28mm mais ne vois rien. Je passe le filtre OIII et rien ne me saute aux yeux… Je passe le 18mm + filtre OIII et là oui, je vois qu’il y a une source de lumière non ponctuelle dans le champ ! Ce n’est qu’avec le 11mm que la petite nébuleuse planétaire commence à s’apprécier : elle évoque effectivement la géante aux anneaux avec ses anneaux circumnébulaires. La belle reste néanmoins toute petite et mériterait de grossir très fort l’image j’imagine. Pendant ce temps, mon ami pointe quant à lui l’amas globulaire M15 avec son 250 et je l’entends s’extasier depuis plusieurs minutes. Je vais donc le voir et découvre un amas globulaire spectaculaire, de taille très généreuse qui occupe une très large portion du champ. « Wow ! » inévitable. Il est au grossissement maximum de 265x et l’image reste parfaitement contrastée et nette, un vrai régal ! Nous passons de longues minutes à l’observer et échanger autour de sa ressemblance avec M13. Nous en arrivons à la conclusion que M13 chez nous, en plaine, est semblable à l’oculaire à M15 ici. D’ailleurs, pour corroborer l’idée, le lendemain, depuis chez lui en vallée du Rhône, il a repointé M15 et le résultat était, d’après lui, sans commune mesure : ce n’était simplement pas du tout le même objet ! Comme quoi, le meilleur accessoire astro, c’est du Sans Plomb 😆 Je retourne à mon tromblon et pars à la recherche d’une autre nébuleuse planétaire, en plein centre du triangle Dehneb – Diphda – Shemali de la baleine : NGC 246. La belle est trouvée facilement et montre une belle structure en forme de bulle filamentaire toute en nuances, avec le filtre OIII bien sûr. La naine blanche centrale est bien visible avec sa magnitude 11,8 ce qui rend selon moi le spectacle encore plus intéressant. En rédigeant ces lignes, j’apprends que l’étoile centrale HIP3678 est un système multiple, et que ses deux composantes principales sont séparables avec un télescope amateur à fort grossissement. Je me le note pour la prochaine fois 😊 La nuit avance inexorablement, et à 23h nous constatons que l’horizon sud s’est bien amélioré : en fait, un paquet de villes et villages ont coupé l’éclairage public en bas ! La différence aux faibles hauteurs est flagrante. La voûte au-dessus de nous reste splendide, et striée assez régulièrement d’étoiles filantes. Ça tombe bien, mon programme m’amène à pointer à 20° de hauteur, sous Diphda la pointe du triangle de la baleine, poursuivant ma descente jalonnée par deux trios d’étoiles remarquables, pour découvrir celle qui restera mon coup de cœur de la soirée : NGC 253, la galaxie du Sculpteur. Quelle beauté ! Quel délice ! Cette observation seule justifie l’achat et les emmerdes d’un 300 tubes plein. La galaxie vue de ¾ est immense et m’évoque immédiatement une sorte de « méga » M82. De forme oblongue cigaroïde, les différences de densités et obscurcissements sont parfaitement visibles à 50x ou 80x. Les contrastes sont saisissants et le spectacle me transporte. Cet « univers-île », distant de 11,4 millions d’années-lumière, en montre tellement et semble à la fois proche et inaccessible. Nous y passons un long moment et avant de continuer mon programme, je cherche rapidement – et en vain – NGC 288 (amas globulaire) et NGC 247 (galaxie de Burbridge) censés être tout proches mais ne m'y attarde pas faute de résultat immédiat : je n'avais pas préparé et j'ai encore des objectifs pour ce soir ! Toujours dans la baleine, direction le cou de l’animal cette fois pour partir à la découverte d’une autre galaxie : M77, toute à côté de Al Kaff al Jidhmah. Trois fois plus éloignée que la précédente : le spectacle en est un peu à l’opposé : peu étendue et ne montrant au final que peu de choses. Elle arbore quand même des contours nébuleux et d’une forme évoquant une fleur plus qu’un cercle régulier. Cette observation porte à 78/110 mon tableau de chasse du catalogue de Messier 😄 D’ailleurs, je m’étonne que ce bon Charles ait inclut une galaxie comme M77 et pas celle du Sculpteur, bien plus remarquable (dans tous les sens du terme). Mon compère a entre-temps pointé M33, célèbre galaxie du triangle qui montre un centre bien lumineux et de belles amorces de bras spiraux, vision incomparable par rapport à notre ciel de plaine quotidien. Je la pointe également au 300, et les bras spiraux sont bien plus évidents et contrastés ! Le spectacle est saisissant et la comparaison entre les deux télescopes, de diamètres pourtant proches, est sans appel à l’avantage du 300 sur ce type de cibles. Nous regardons l’heure et il est déjà plus tard que l’heure de retour que j’avais annoncé à ma femme 😶 Hors de question de remballer tout de suite, bien que fatigués nous sommes grisés par ces superbes observations et puis, c’est un long weekend qui s’annonce, il sera toujours temps de récupérer plus tard. Direction la Grande nébuleuse d’Orion que mon ami ne connaissait pas, ayant débuté récemment. Je me rappellerai longtemps cette scène. Tandis qu’il me dit qu’il va pointer Jupiter avant de rentrer, je lui dit : « Attends, prends mon filtre OIII, ton oculaire de plus grand champ et pointe l’étoile centrale du trio là, tu vas voir c’est sympa… 😊 » Oui j’ai dit « c’est sympa », l’air un peu détaché. Je ne voulais pas qu’il s’attende à quoi que ce soit et voir sa réaction. « Ah ? bon ok… Waaaaaaaa mais c’est quoi ça ?!! » « Je te présente la grande nébuleuse d’Orion, amuses toi bien ! » Et nous nous sommes bien amusés à détailler ses volutes de gaz ionisé avec le filtre, OIII, le filtre UHC, les deux télescopes à tous les grossissements disponibles. Y aurait-il assez d’une vie d’astronome amateur pour venir à bout de cette seule pouponnière d’étoiles ? Pour ma part, c’est un plaisir à chaque fois renouvelé et c’est invariablement avec des yeux d’enfants que je redécouvre cette splendeur. Nous finissons enfin par pointer tous les deux Jupiter et je constate avec bonheur que l’image à 320x, mon grossissement maximal, est sublime : très contrastée, gavée de fins détails et très stable. Un délice pour les yeux de détailler ses bandes et zones de couleurs variées, les tempêtes qui émaillent le globe un peu partout aux frontières des différentes bandes. L’œil se perd un peu en détails et je ne suis rappelé à l’ordre que par le suivi un peu chaotique avec un dobson aux mouvements azimutaux rétifs : il faudra que je vois pour identifier et régler ce problème. Les premiers bâillements arrivent, signe qu’il est temps de se mettre à ranger et repartir, c’est qu’on a un bout de route ! A la descente, nous nous retrouvons dans une véritable purée de pois ! Nous avons définitivement bien fait de prendre de l’altitude 😊 3h du matin sont dépassées depuis un petit moment, il s’agit d’aller dormir un peu car demain soir, c’est soirée club… ! Merci de m’avoir lu. G.3 points
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Salut, quand il n'y en a plus, il en a encore!😉 j'ai laissé tomber la FRA300 et, toute fraiche de ce soir NGC 7129, en 26 poses de 240Sec au T350 sur ASI6200MC. Guidage par DO sur ASI174MM. Je la trouve assez jolie cette nébuleuse dans Céphée: la full la starless et la version annotée Vos avis sont les bienvenus a+ Serge2 points
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La première mise à jour du tome 2 est maintenant disponible en téléchargements, voir les liens est plus bas. Pour avoir accès aux suivies des mises-à-jours pour les deux Tome, voir les postes d'ouverture des discussions sur UMSF et Astrosurf. Il reste encore plusieurs chose à faire, mais j'ai voulut rendre accessible les liens avant la fermeture du forum UMSF. La prochaine étape est la relecture complète des chapitres de Curiosity avant d'entamer une nouvelle mise à jour du tome 1. Suivra ensuite Perseverance pour le tome 2 - Les Panoramiques Martiens Tome 2 - La Campagne Margin Unit (Sols 914-1231) https://www.fichier-pdf.fr/2024/11/04/les-panoramiques-martiens-tome-2/ (Fichier PDF) http://www.unmannedspaceflight.com/index.php?showtopic=8532 (UMSF) http://www.astrosurf.com/topic/171581-les-panoramiques-martiens/ (Astrosurf)2 points
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Je vais poursuivre le projet et entamer d'ici quelque temps le Tome 2 pour inclure les missions InSight, Mars 2020 Perseverance ainsi que la mission chinoise Tianwen-1 Zhùróng. Pour le suivit des mises à jours et des liens de téléchargement pour les documents PDF, voir le premier poste de cette discussion : http://www.unmannedspaceflight.com/index.php?s=&showtopic=8532&view=findpost&p=2471581 point
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elle m'a l'air bien defocalisée pour être dans le hublot devant le capteur. est tu bien sûr qu'elle est dedans? l'air chaud n'est pas moins humide, il peut contenir plus d'humidité que l'air froid. pour limiter l'humidité, rien de mieux qu'un déshumidificateur qui fera chuter l’hygrométrie. mais acheter cet appareil pour ouvrir un hublot... ça fait cher. pas sûr, pour éviter les dépôts de poussière on préfère la circulation d'air, comme dans les cabine de peinture, les salle de labos, en sous ou sur pression ; tout dépend si on veut chasser les poussières ou les coller au sol. dans certaines cabine pro on a carrément un rideau d'eau pour attraper la poussière. Quand je fais un vernis c'est devant une aspiration, avec une grosse entrée d'air, et sur un sol moyennement humide, et je n'ai jamais de poussières dans mes vernis. quand j'ouvre mes cameras (ça m'est arrivé quelques fois), je vérifie l’hygrométrie, pas au delà de 50% à 19°C (sinon je suis équipé pour la faire chuter). ensuite je passe l'aspirateur pour en supprimer un max, puis je laisse reposer. (les poussières restantes retombent). pendant ce temps, les pastilles de dessicants sont au four. ensuite, gants nitrile, blouse nylon et mouvement lent pour ne pas soulever les poussières, le tout sur une surface qui les accroche (micro fibre par exemple). je n'ai jamais eu de soucis que ce soit avec les cameras, les apn à defiltrer, ou les lentilles internes des objectifs photo à nettoyer.1 point
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Salut, petit tour dans le Bélier pour NGC772 que j'avais déjà imagé au C14, mais là il y a du progrès. J'ai fait 27 prises de 240Sec au T350 F4.6 sur ASI6200 guidée par DO avec une ASI174MM sur EQ8-Rh. Seeing médiocre. Traitement de base: GraX SPCC BlurX EZSoftStretch Curves NoiseX Bill's Star Reduction. La crop: La full la version annotée: si on compare avec la version C14/Atik/Titan il y a du mieux: A vos plumes a+ Serge1 point
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oui il faut qu'il soit coupé, il n'y a pas une case à cocher "arrêter le guidage si la monture bouge" quelque part? il me semble l'avoir vu.1 point
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Salut, direction les Poissons avec NGC 660. Je l'avais faite il y a plusieurs année avec l'Atik/C14/Titan, mais celle ci est bien mieux. 34 poses de 240 Sec sur ASI6200 quidage par DO sur ASI174MM seeing très moyen. La crop: la full: l'annotée, il y en a du monde: et la starless: j'aime bien quand on commence à distinguer des détails sur les PGC: a vos plumes a+ Serge1 point
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M33, la galaxie du triangle, située en dessous de celle d'andromède captué en LRVB + Couche de Ha dans la R. 20h36 de pause en tout sur deux nuits. Elle se trouve Distance : Environ 2,723 millions d'années-lumière avec une magnitude de 5.72 On peut même apercevoir une petite galaxie en arrière-plan en bas à gauche. La full et exifs sont disponible sur ma page astrobin: https://www.astrobin.com/snwxr9/D/1 point
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Ha oui joli. Rien n'est simple du côté d'Orion. Pour le reflet tu dois avoir une partie de la lunette qui est un peu brillante non? J'ai eu ça sur ma petite 50ED. Une partir du filetage en entrée de la lunette était brillante. J'ai mis un peu de peinture noire mat, ça a résolu le soucis.1 point
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Salut à tous ! Cette nuit j'ai eu droit à un bout de ciel pour rentrer 5 heures sur l'éléphant en RVB, cool ! Ca m'offre cette version qui me replonge à mes débuts à l'APN.. avec quelques outils/expérience en plus. C'est sympa à faire Les données : FRA300 + IMX571-C + filtre anti halo IR/UV Cut, 300 x 60", Pixinsight et Affinity Photo 2 pour la présentation Puis je me suis dit qu'un mix avec une précédente version HOO Pix méthode Lukomatico pourrait être sympa (clic-clic). Avec Pix c'est pas évident à doser cette affaire alors je me suis enfin décidé à utiliser Affinity Photo 2 et ses scripts astro que j'ai depuis.. un bon moment. Affinity Photo c'est un petit Photoshop qui me suffit pour tous mes autres traitements de photos et dont l'intérêt est son prix nettement inférieur à PS. Bref, quelques prises de chou plus tard mais pas tant que ça finalement, j'obtiens cette version RVB/HO : Pour comparer, la version Pix Un aperçu d'Affinity Photo 2 Voilà pour aujourd'hui !1 point
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Salut, j'avais pu enquiller 23 poses de 240 Sec ce matin sur cette cible, IC 405 dans le cocher, que je n'avais encore jamais faite. Je comptais en refaire une trentaine de plus cette nuit, mais quand je me suis amusé à les traiter, je me dis que c'est suffisant et que je peux passer à autre chose (IC 2118!). du coup, la voici (avec en prime IC410): et en starless: Enfin, la version annotée: C'est pas la peine d'user le soleil dessus je pense, mais à vous de me dire. a+ Serge1 point
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hier soir, vu les prévisions météo, sans doute la dernière chance d'apercevoir C/2023 A3 (Tsuchinshan-ATLAS) quand je pars de Bordeaux, en fin d'après-midi, le ciel est presque parfait les prévisions des sites sont contradictoires comme d'hab en cette saison: c'est un pari 50 km plus loin, je suis chez moi, je ne rentre même pas je gare le camion sur la colline, déplie le trépied et installe le smartphone dessus le soleil se couche sur les vignes du Sauternais 19h 15, 64 iso, 125ème s Vénus, à droite du clocher, commence à se faire griller par Arcturus il faudrait zoomer, à droite du Soleil pour apercevoir ma coupole...ce n'est pas le sujet ce soir j'ai mes yeux pour voir et le smartphone pour raconter 19h 35, je viens de me taper la part de gâteau poires/chocolat de B....hmmmmm extra!!!! je zieute comme un malade, ne voit rien soirée improvisée, pas préparée: je ne sais même pas quoi regarder, c'est grand? petit? brillant? pas? mag 3.5 je crois me souvenir, je devrais commencer à la voir?! 20h 05 c'est moi ou il y a un truc blanc lààààààà???!! pu..in mais c'est énorme!! woahhhh!! pas de nuages à l'horizon je fouille les réglages frénétiquement elle descend vite, dans moins d'une heure elle rentrera dans la forêt 20h 20 je pousse le temps de pose à 13 secondes et 80 iso ça marche!! elle est presque aussi évidente à l'oeil nu qu'en photo 20h 30; 30 secondes à 328 iso le Xiaomi a une fonction longue pose très efficace; ça change de format 20h 45, il reste quelques raisins bien mûrs sur les pieds vendangés, ils sont pleins de liqueurs subtiles quelle soirée!!1 point
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Hello, Le voici, le tant attendu premier CROA du Strock-250 ! 😊 Hier soir, météo très favorable prévue, et même si c’est en semaine il aurait été dommage de ne pas en profiter pour sortir le télescope. Après quelques sorties pour le prendre en main, l’apprivoiser, apprendre à le régler, à pointer… le temps était venu de lui offrir sa première sortie « sérieuse », et de tester quelques améliorations sur le terrain. Le choix des cibles pour préparer cette sortie était très simple : pratiquement les mêmes que la sortie de Samedi aux jumelles. L’intérêt n’étant pas tant de comparer la vision au T250 et aux J42x10 que d’observer dans une zone qui m’est à présent un peu plus familière, avec quelques repères bien utiles quand on sait que le champ de vision passe de près de 7° aux jumelles à pas mieux que 1,3° au 24mm sur le T250. De quoi se perdre, notamment avec toutes les étoiles en plus ! Afin de préparer au mieux le pointage des objets de la liste, j’ai pris soin d’imprimer quelques cartes bien détaillées extraites de l’Uranometria 2000. Avec des étoiles indiquées jusqu’à la magnitude 9,7 elles permettent un saut d’étoiles bien moins hasardeux qu’avec le PSA, dont les champs comportent quelques « trous ». Il m’a fallu toutefois confectionner en vitesse quelques minutes avant de sortir un nouveau gabarit de pointage, avec un champ adapté à ces nouvelles cartes. Vers 21h, tout est prêt, je m’installe sur la pelouse dans le jardin. Ce n’est pas l’idéal pour la vue dégagée ni pour la tranquillité (j’habite à la sortie du village près de la route, avec pas mal de passages de voitures…) mais ça fera l’affaire. L’idée n’est pas de faire les observations du siècle mais surtout d’engranger un peu d’expérience. Et puis il faut bosser le lendemain, une sortie dans le jardin permet de tout installer/ranger en un temps record. Le temps que le miroir se mette en température, je réalise un test de collimation au laser, d’abord avec le laser seul, puis avec la méthode laser+barlow Powermate. Au passage c’est vraiment bluffant de précision ! La vérification ultérieure à fort grossissement sur la polaire montrera qu’il n’y a pas besoin d’affiner. Par ailleurs je valide définitivement le système de touches latérales avec billes, avec des déplacements fluides et sans blocages du miroir, autorisant un réglage très fin de son inclinaison. Reste à attendre patiemment que le ciel se découvre totalement (il est masqué à environ 50%, sur toute la partie Sud bien évidemment) et que l’éclairage public se coupe, ce qui sera effectif une demi-heure plus tard. Premier test sur une cible assez haute et pas trop difficile à pointer pour commencer, l’amas globulaire M15. Pointage à x53 (24mm) depuis Enif sans trop de difficultés, juste à l’aide du PSA. Un peu de chance tout de même sur le dernier saut où il manquait un jalon, mais l’amas bien brillant est inratable. Entièrement diffus en VD avec un cœur stellaire très prononcé et brillant entouré par un halo plus faible et flou. Très facile en VI, une large périphérie y apparait partiellement résolue. À x91 (14mm) le halo s’étend presque jusqu’à l’étoile voisine et je distingue bien le noyau non résolu mais légèrement piqueté, du cœur quasi ponctuel en VD. À x144 (8,8mm) l’amas remplit presque un quart du champ de l’oculaire. Les étoiles en périphérie sont plutôt espacées, le noyau est dense, lumineux et ça fourmille à sa surface. Quant au cœur, il est bien brillant en VI, très marqué bien que pas du tout résolu. Quelques remarques à ce stade : la qualité optique est franchement au poil, en particulier avec le 14mm. J’ai toujours pensé et lu que les télescopes donnaient de moins bonnes images que les réfracteurs, mais là j’ai pour la première fois l’impression de regarder à travers ma petite lunette APO. C’est d’un super piqué, avec des aigrettes sur les étoiles brillantes d’une grande finesse et qui n’en finissent pas ! Autre chose : je me rends compte que par rapport aux jumelles les mots commencent à manquer pour décrire tous les détails visibles. J’ai du mal à savoir par où commencer, sachant qu’il y a presque de nouvelles choses à dire à chaque changement d’oculaire. Le temps passé sur un même objet peut devenir très long. Il va me falloir m’habituer à constituer des listes plus petites ! La liste ne commence d’ailleurs réellement que sur l’objet suivant, une dizaine de degrés au Sud. Cette fois aidé par la carte de l’Uranometria je sautille depuis Bêta Aquarii jusque M2, que je trouve plutôt isolé dans un champ d’étoiles faibles. À x53 il m’apparait plus large que M15, plutôt bien rond et entièrement diffus avec un halo et un noyau sans cœur visible. À x91 le halo maintenant bien piqueté commence à se résoudre et le petit triangle aplati collé au Sud-Est devient parfaitement visible (vu seulement en VI au 24mm). Une étoile à l’Est ressort particulièrement dans le halo. Le noyau est imposant mais toujours entièrement diffus. Il deviendra un peu granuleux à x144. À ce grossissement il commence à y avoir beaucoup d’étoiles visibles individuellement en périphérie, mais moins dispersées que pour M15. Elles sont surtout visibles en VI, où l’amas prend toute son ampleur. Il est déjà 23h15, le ballet incessant des voitures commence à bien s’atténuer (c’est fou le passage qu’il peut y avoir dans un village de 500 âmes un Jeudi soir ). Je vais pouvoir être un peu plus détendu pour la cible suivante qui mérite un peu plus d’obscurité. Pointé rapidement à partir d’Abali/Epsilon Aquarii, M72 est entouré par une étoile brillante au Nord (de mag 8, j’ai davantage l’habitude de les qualifier de faible aux jumelles ! ) et deux plus faibles et proches à l’Est. Bien que 5 fois plus grossit qu’aux jumelles il demeure petit, faiblement brillant et pratiquement homogène en VD. En VI je devine une légère nuance halo-noyau. Ce ne sera guère différent à x91, si ce n’est un tout petit peu plus de contraste, ni à x144, sauf au niveau de la forme du noyau qui semble un peu triangulaire. Non loin de là j’ai bien sûr tenté M73, mais en comparant ce matin mes notes avec des dessins et photos je me rends compte qu’un truc ne va pas, des détails ne collent pas...🤨 J’ai sans doute observé le mauvais regroupement d’étoiles…mais j’ai du mal à trouver quelle zone je visais exactement. Je referai une tentative dès que possible, maintenant que j’ai le bon motif bien en mémoire. J’ai eu énormément de difficultés à trouver la cible suivante, la nébuleuse planétaire de Saturne. Je me suis d’abord perdu en essayant de partir de M73, preuve sans doute que j’étais au mauvais endroit. Puis ne pouvant voir à l’œil nu l’étoile proche Nu Aquarii (pourtant de mag 4.7, signe que le ciel n’est pas très noir ou transparent ce soir) j’ai préféré passer à l’autre nébuleuse des parages, plutôt que pointer depuis Bêta trop éloignée. Mais le même problème se répéta pour Hélix. La carte imprimée n’incluant pas l’étoile brillante Delta Aquarii/Skat, je devais partir de 66, de mag 4.9 et donc impossible à pointer au quickfinder car invisible à l’œil nu ce soir. Quelques essais « au doigt mouillé » depuis Skat furent infructueux, alors pour terminer sur une bonne note à l’approche de minuit, un petit tour sur Saturne en guise de consolation, qui passe justement presque au méridien. Directement visée à x144, l’image de la planète tremblote un peu mais est très fine. J’y vois 4 satellites, deux faibles à l’Ouest (Téthys et Dioné), un brillant au-dessus du pôle Sud (Titan) et le dernier plus loin à l’Est (Rhéa). À x228 (14mm+barlow) le liseré fin de l’anneau sur le disque est évident et je vois clairement des nuances plus grises sur l’hémisphère Nord du globe. L’image est encore stable le plus souvent. C’est à ce grossissement qu’elle sera la plus belle. À x362 (8,8mm+barlow) la vision est encore belle la plupart du temps, et magnifique lorsque l’image se fige. La mise au point est cependant plus délicate. La division de Cassini est soupçonnée une ou deux fois. Enfin à x476 (6,7mm+barlow) il n’y a plus que quelques rares belles images, la mise au point est plus incertaine. Mais la division de Cassini est vue avec presque certitude dans les quelques trous de turbulence. À 0h20, je commence à avoir trop froid et à fatiguer, un petit tour sur Jupiter pour finir. La planète encore trop basse n’aura malheureusement pas grand-chose à offrir. Il est temps de plier bagage. Même si cette première soirée d’observation rigoureuse au télescope n’aura pas été parfaite, avec des objets non observés (Nébuleuses de Saturne et Hélix, mais aussi M74, M77 et la carbonée 19 Pisces), j’en retiens néanmoins des vues magnifiques et un gain d’expérience non négligeable (en particulier une plus grande aisance à inverser mentalement vision sur cartes et à l'oculaire). Si la météo tient ses promesses ce soir et si le courage est là j’espère pouvoir sortir à nouveau, peut-être plus à l’écart du village pour terminer ce qui a été commencé À suivre... ? (Suite et fin au post #15 )1 point
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Suite et fin (soirée du Vendredi 4 Octobre) Au lendemain d’une soirée plutôt réussie et surtout riche d’expérience, il aurait été criminel de ne pas tenter de transformer l’essai au vu d’une météo encore favorable dès le soir suivant. Cette fois, je prend mon courage pour remballer le Strock dans sa version « transport » et direction les hauteurs dégagées du village, sur la place habituellement réservée aux jumelles. Arrivé à 20h50 en tenue de ski, tout est ressorti et installé puis collimaté une demi-heure plus tard (en prenant tout mon temps, éclairé à la lampe torche). C’est quand même un vrai plaisir ce télescope de voyage ! Je ne remercierai jamais assez son inventeur et toutes les personnes qui ont contribué à le mettre au point 😊🙏. Pendant ce temps de montage et d’installation je garde un œil sur le ciel, dont la couverture nuageuse complète se morcèle petit à petit. Elle se dissipe progressivement d’abord vers le Nord, me donnant l’occasion de vérifier sur la polaire que la turbulence est faible et que l’alignement des optiques est impeccable. Puis quand c’est au tour de la région autour de Pégase de bien se découvrir, je m’y précipite pour aller chercher enfin une étoile carbonée que j’attends depuis bien longtemps. Sous le « Grand Carré » se trouve la tête du poisson occidental de la constellation du même nom, matérialisée par un pentagone d’étoiles visibles à l’œil nu mais relativement discrètes. Les 5 rentrent au chausse-pied dans le champ des jumelles et l’une d’elles, Iota, est un bon point de départ pour trouver quelques degrés au Sud la fameuse 19 Pisces ou TX. Elle apparait alors d’un jaune-orangé finalement peu intense. Pour le pointage au télescope, deux couples d’étoiles serrées avec des orientations perpendiculaires seront de très bons repères, ainsi qu’un va-et-vient avec les jumelles finalement plus pratique ici que la carte détaillée. Au 24mm la coloration est bien plus évidente et saturée. Ouf ! Je m’étais imaginé de belles colorations pour ce genre d’étoiles et la vision aux jumelles m’avait un peu refroidi … Le temps de passer le 14mm un gros passage nuageux vient presque masquer la belle vision, et je tente de ne pas perdre de vue l’étoile le temps qu’elle s’extirpe du brouillard. Sa couleur sera encore un peu plus prononcée à ce grossissement, puis diminuera sensiblement avec les suivants qui n’apporteront rien de plus. Il serait dommage de pointer dans cette zone sans aller jeter un œil curieux à la planète Neptune. J’avais soigneusement noté sa position sur la même carte et par chance le groupe d’étoiles formé par 29, 27, 24 et 20 est visible à l’œil nu (avec difficulté cependant). Les jumelles seront encore un excellent complément pour cheminer sans ambiguïté jusqu’à destination. À x50 la plus lointaine des planètes du système solaire, que je découvre pour la toute première fois, à environ 20’ au Sud-Ouest d’une étoile de mag 8, apparait d’un bleu très pâle tandis que l’étoile est plutôt blanc-jaune. Je m’attendais à un bleu plus profond comme on la voit sur les photos, mais j’ai appris le lendemain que cette couleur souvent présentée n’était pas la couleur réelle de la planète, mais due aux capteurs des sondes qui l’ont photographiée pour la première fois ; elle est en réalité bien moins saturée, ce que je vérifie très bien à l’oculaire. À part ça, elle ressemble à une étoile un tout petit peu moins fine. À x91 la différence de couleur est plus prononcée entre les deux astres, et alors que l’étoile semble briller un maximum au cœur de son faux-disque, Neptune présente elle une intensité uniforme sur un minuscule confetti. À x144 j’ai comme l’impression d’avoir fait un gros zoom sur Albireo, mais avec deux composantes égales. La vision de l’oculaire précédent est encore plus prononcée ici. Au 4,7mm (x250) les deux se retrouvent d’un bord à l’autre du champ et le disque de la planète est parfaitement évident, d’un beau bleu ciel. L’image devient cependant plus sombre. Je tente un grossissement de 362x (8,8mm+barlow) et le disque est véritablement plus large, au prix d’une perte de luminosité qui devient importante. La coloration s’atténue elle aussi, mais quel plaisir d’admirer cette géante gazeuse traverser le champ sans cesse, en imaginant en même temps la distance immense qui nous en sépare ! Puis je décide après quelques minutes de laisser filer la belle pour de bon… Il est déjà 23h15, je n’en reviens pas que le temps passe si vite ! Il est temps d’aller visiter une autre planète, qui n’en est pas une. Direction le Verseau et Nu Aquarii, bien visible à l’œil nu ce soir (ah quand même !) au Nord du Capricorne. Visée aux jumelles puis au 24mm, elle se pare d’une belle robe subtilement dorée. Un champ et-demi à l’Ouest je tombe tout de suite sur la Nébuleuse Saturne, NGC 7009, sans nul besoin d’autre étoile intermédiaire, entourée d’étoiles faibles, sauf un groupe de 4 un peu plus brillantes alignées à l’Ouest. Son aspect flou avec une luminosité qui croît sensiblement en VI ne laisse aucun doute sur sa nature nébuleuse. Son allongement NO-SE est déjà bien perceptible, donnant à l’astre un aspect de petit ballon de rugby. Je trouve sa couleur très proche de celle de Neptune. J’allais oublier que j’avais un passe-filtre, il serait dommage de ne pas s’en servir ! Avec l’UHC le fond de ciel est bien assombri mais la vision déjà belle sans filtre n’est pas significativement améliorée. À x91 la couleur est déjà moins prononcée, cependant il me semble détecter autour du noyau ovale comme une extension, un halo plus faible sans que ce soit bien évident mais en tout cas c’est persistant. En poussant le grossissement il devient évident qu’il y a des gonflements sur les côtés de l’ovale qui tendent à l’arrondir. Également, quelque chose (environ 50% du temps) dans le prolongement des extrémités de l’ovale, formant comme des petits anneaux de Saturne vus par la tranche. Je commence à comprendre d’où elle tient son surnom 😀. Je précise que je n’avais pas une idée très claire de ce à quoi je devais m’attendre, et j’essaie autant que possible sur les nouveaux objets de ne pas trop regarder de photos ou de dessins afin de ne pas biaiser les observations, et aussi et surtout conserver le plaisir de la découverte, suivi le lendemain par celui de la vérification (qu’elle valide ou non les notes). Au 4,7mm enfin, ce sera la même chose en plus gros et moins net. Je note en revanche la proche présence d’une étoile très faible en VI, au Nord de la nébuleuse (mag 13,6). Après 40 minutes à la dévisager, je souhaite prendre ma revanche sur M73 qui m’a fait faux bond la veille. L’astérisme sera cette fois bel et bien trouvé en naviguant depuis NGC 7009. Un tout petit triangle d’étoiles, dont une dominante et deux à la limite de la VD. Pas de côté nébuleux en VI comme aux jumelles, mais la sensation d’une meilleure luminosité globale et je devine la 4ème étoile. Au 14mm le triangle isocèle est bien vu en VD avec des sommets mieux séparés et la 4ème étoile à l’Ouest devient visible à coup sûr, mais toujours en VI. Une vision très satisfaisante. Un passage au 8,8mm pour assurer le coup, et le Y devient évident en VI, avec l’étoile la plus faible perceptible en VD. Finalement, je le trouve très subtil et intéressant malgré sa simplicité, bien qu’il doive exister une infinité de petits regroupements tels que celui-ci accessibles à ce diamètre. Minuit passé, je sais que je n’aurai pas le temps d’aller taquiner des galaxies, alors je choisis de me concentrer sur les deux dernières cibles de la liste : Hélix et Uranus. NGC 7293 d’abord. Avec une carte supplémentaire imprimée pour pouvoir cheminer depuis Skat/Delta Aquarii, le saut d’étoile se révèlera long mais efficace. J’arrive finalement à Upsilon/59 puis un dernier saut vers l’Ouest m’amène à l’étoile de mag 8 au Nord de la nébuleuse dans le même champ. L’ « œil de Dieu » demeure au télescope une pâle tache gris clair homogène et peu contrastée d’environ 15’, qui se superpose à un groupe de 7-8 étoiles de mag 10-11. La vision décalée ne permet pas d’en tirer davantage. En revanche le passage au filtre UHC aura un effet « magique » qui augmentera réellement le contraste. Là, la vision périphérique se révèlera efficace pour observer des contours mieux délimités et une zone plus sombre et pas tout à fait régulière au centre de la tache. À x91, la nébuleuse est encore plus pâle sans filtre, presque invisible. Avec le filtre la zone moins claire est mieux définie, donnant à la nébuleuse une forme d’anneau large qui s’ovalise en VI selon une direction approximative E-O. Inutile de grossir davantage, elle est parfaite comme ça et je ne suis pas déçu d’avoir fait l’effort de la chercher ! Une petite Uranus pour clore cet épisode ? Puisqu’elle est à proximité des Pléïades c’est l’occasion d’aller les saluer au passage. La toute première fois au télescope. Dès le premier regard, je vois que quelque chose n’est pas comme d’habitude dans les jumelles. Comme un halo autour des étoiles les plus brillantes. Je pense au départ à de la buée, mais rien sur la lentille de l’oculaire ni sur le secondaire… (mais le bois du scope lui est bien trempé comme il faut !). Puis retournant à l’oculaire, voyant ces voiles bleutés de formes et tailles différentes, je comprends : est-ce bien possible ? Oui, ce sont les nébulosités, celles que l’on voit sur les photos. Je ne savais même pas qu’on pouvait les distinguer aussi clairement, aussi développées ! C’est extraordinaire ! Ça sublime une vision déjà habituellement magnifique du plus bel amas du ciel boréal. Si je n’avais pas Uranus en ligne de mire je pourrais passer le reste de la soirée à contempler ce tableau. J’y reviendrai à coup sûr la prochaine fois. En attendant, je profite qu’Alcyone déroule sa tresse pour la suivre et cheminer longuement jusqu’à deux étoiles de magnitude 8 entre lesquelles je trouve un point très brillant qui n’est pas présent sur la carte. Eurêka ! C’est bien la 7ème planète. D’un minuscule disque plutôt blanc-jaunâtre à x50 je passe à un disque mieux perceptible et plutôt verdâtre à x91. À x144, il devient bien tranché et net, couleur turquoise clair. Vraiment superbe ! Toujours magnifique à x250, elle me donne l’impression d’observer Jupiter aux jumelles, avec quelques étoiles faibles alignées de part d’autre telles des satellites (qui n’en sont pas, aucune trace d’Obéron ou Titania trop faibles à mon avis). En parlant de Jupiter, elle n’est pas bien loin et pour le plaisir j’y jette un œil avant de repartir. Grand bien m’en a pris. Je n’ai même pas changé d’oculaire et ai pointé la géante directement au 4,7mm 😎. Whaou, quelle claque ! L’image est d’une finesse incroyable, une vraie photo ! Et avec la Grande Tache Rouge presque au méridien, vue pour la toute première fois tout instrument confondu ! Elle est bien détachée de la bande Sud, avec des festons visibles juste à côté dans la bande. Je vois même une fine bande intermédiaire à l’équateur, ainsi qu’un hémisphère Nord un peu plus foncé que le disque. L’image tremble à peine, je tente sans hésiter à x362. De nouveaux détails apparaissent lorsque l’image se fige. C’est d’une incroyable stabilité, la plus belle Jupiter qu’il m’ait été donné de voir jusqu’à présent. De petits ovales blancs dans les bandes ainsi que de fins liserés sur le disque. C’est simplement fantastique ! Je ne pousserai pas davantage le grossissement, à 1h30 il est temps de commencer à tout ranger mais c’est tout de même un petit crève-cœur de quitter l’oculaire 😔. Et tandis que tranquillement je démonte une structure qui semble avoir pris une averse, je suis accompagné par les constellations d’Orion et des Gémeaux qui se lèvent, annonçant je l’espère un extraordinaire ciel d’Hiver.1 point
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Salut tout le monde ! 🙂 Voici une version de la nébuleuse du coeur, prise toujours depuis mon ultra super spot de ma terrasse en ville (Haillan-33-Bortle 7). Prise de vue : canon 6D défiltré Optique : obj. canon 400mm EF5.6 Monture : Star Adventurer GTI Poses : 391 poses de 1min, sans suivi (env 6h30) Traitement : Siril + Starnet + PS Prises sur 2 nuits, après minuit (extinction des lumières sur le Haillan et après 1h, extension supplémentaires d'autres villes - Mérignac, Pessac,...)0 point
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Non. Même si je connais très bien le taulier (Stéphane) pour avoir officié quelques années avec lui aux AAAOV (Astronomes Amateurs Aixois de l'Observatoire de Vauvenargues). Tu as oublié un "très"0 point
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Petite précision, en attendant l'arrivée de l'AZ4, j'ai continué à l'utiliser sur le pied photo, mais sans sortir la dernière section des jambes, la section toute fine. Niveau stabilité c'est bien mieux ! Prochain coup, j'essaierai en plus de suspendre du poids sous la colonne centrale, elle est munie d'un crochet prévu pour.0 point
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Bonsoir @Tyler, Vous avez de biens meilleures stratégies que les miennes pour lutter contre les poussières et l'humidité. Je prends bonne note de vos méthodes. Ney0 point
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Bonjour à tous, Voici LBN633, une petite nébuleuse qui se trouve dans la constellation de Cassiopée prise dans la nuit de dimanche à lundi. Setup : TS80 + réducteur 0.79 + filtre IDAS NB1 + ASI294 MC Pro sur EQG Goto Guidage lunette Orion 80/400 + ASI 462 MC Acquisition NINA Traitement Siril + Gimp Avec réduction d'étoiles Traitement compliqué car il y avait de la brume et les étoiles étaient baveuses du coup j'ai dû en supprimer la moitié 😟 75x180s soit 3h45 A+ Manuel0 point
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Bonjour, première lumière de la FRA300, ma petite Chinoise montée sur le gros Germano-Britannique: son but est de remplacer l'Hyperstar du C14 qui comportait d'ailleurs un champ trop restreint pour pas mal d'objets. J'ai donc shooté IC1396 comme première lumière, soit 60 subs de 240 Sec avec l'ASI6200MC. Sur les subs, on voyait à peine la cible ce qui change de l'hyperstar...😴 C'est lent, mais c'est lent! Pour cette prise, j'ai quand même autoguidé avec le gros, mais en principe, je devrait pouvoir faire sans guidage avec l'EQ8-Rh. Je n'ai pas pu utiliser GraX car, il m'enlevait de la nébuleuse... @sebseacteam? Vu que c'est toi l'expert la dessus. Donc, voici l'image, sans aucun filtres (je vien de me rendre compte que j'ai même pas l'IR-Cut dans le train optique...): et en styarless: de joli détails: Je la trouve bien mieux que la version faite à l'hyperstar: Enfin, coté matériel, je ne suis pas du tout satisfait de l'optique de cette lunette. Les PLU n'est pas uniforme du tout (une pinte de bière nordiste à qui me trouve la companie aérienne!): ce qui montre que le centre du champ n'est pas dans l'axe. Ceci est renforcé par l'analyse de tilt: @shibon, Sam, et @180Vision, Julien, vous qui en avez une, elle donne quoi chez vous? J'ai fait un mail au SAV de Pierro pour voir ce qu'il en dit. Vos commentaires sont les bienvenus. Ce n'est pas un objet que j'affectionne particulièrement, mais c'est un bon test pour cette petite lunette de 60mm à F5. a+ Serge0 point
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Aussitôt dit, aussitôt fait. Et en plus ça résout le problème de collision du moteur de MAP avec la queue d'aronde en cas de rotation de 90° qui m'empêchait de dormir sereinement depuis des mois Merci Raphaël 👍0 point
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Après 32 posts sur ton sujet je te dit bravo pour cette image camarade astrophotographe @T350 @krotdebouk ayant des lulu à POC merdico-branlant (WO ZS66 pour ne pas citer la mienne) je l'inverse toujours, bouton de MAP au dessus de ce fait le drawtube appuie proprement.0 point
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Allez directement sur une azgti (goto avec téléphone ou tablette via wifi). La 80 passera sans problème, un c5 ou un c6 tout autant, un mc127, un N130F5. 5kgs max tube court. Pas de problème de batterie (8 piles bâton AA), le trépied pourra être ce que vous voulez (m^eme un pied photo rigide) avec une interface en contre-plaqué... En plus c'est économique et performant en pointage et tracking. Pour l'exploiter, il faut le logiciel sur la tablette synscan pro application de sky watcher qui est gratuit. En quelques minutes le scope posé est opérationnel en quelques minutes, la photo instantanée est possible voir plus. Voir aussi les pa pour trouver la tête (sans pied) seulement, éventuellement la colonne pour observer vers le zénith. J'en ai une sur les pa sans colonne. Dernier point elle peut se piloter via la monture sans manifester un goto (le calibrage sur le ciel est conservé).0 point
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mais quel travail !! BRAVO et MERCI !! Je le dis et le répète : il faut que cela soit édité ! Ou au moins vendu en "impression à la demande" (je ne sais pas comment ça s'appelle, Amazon le fait, sûrement d'autres). Si ça sort en "physique" j'y mets mon billet.0 point
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En tous les cas ce comparatif est intéressant pour du matériel "courant" en astro!!! C'est bien, merci.0 point
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Salut, accouchement dans la douleur de IC2118. Je l'avais déjà faite à l'Hyperstar, ou les reflets étaient problématiques. Du coup, je me suis dis qu'avec cette lunette, ça allait être "finger in the nose"... Et bien non: A chaque fois que je fais cette cible ça se termine en séance de peinture. Grrr... Bref, 66poses de 240 Sec et j'ai décoréler la montée d'histo des étoile de l'objet. Version annotée: et starless: Bref, une cible vraiment pas facile. A vos plumes a+ Serge0 point
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Elle est bien belle cette crevette dans son grand champ ! 👍👍🙂0 point
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Superbe aussi celle là . Mon dictionnaire de superlatifs arrive à la fin, je vais finir par me répéter à force... Tu ne pourrais pas faire maintenant une image pourrie? histoire de dire "nulle" ou " complètement ratée"....0 point
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Salut, toute fraiche car terminée en début de soirée la galaxie NGC 7184. Elle est à la croisée du Capricorne et du Verseau donc très basse (faite sur 2 soirs). Je sais pas pourquoi j'ai voulu la prendre mais quand je l'ai vu dans Telescopius l'anneau central m'a intéressé. Elle est tellement basse que ça doit être mon coté maso...🤪 Du coup, elle est pas aussi bien définie que mes autres cibles, mais a le mérite d'exister dans ma bibliothèque...😊 J'ai pu réunir 30 poses de 240 Sec sur l'ASI 6200 guidage par DO sur ASI174MM entre 0.6" et 0.9". la version annotée: Il y a quand même du monde, même si j'ai perdu 2 magnitudes car beaucoup d'atmosphère à percer. Et en dernier, la crop, car ce n'est pas un grand succès: a+ Serge0 point
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Salut, direction les Poissons avec NGC 470 et ses voisines. Ce qui m'a intéressé ici, sont les effets de marée visibles sur NGC474 qui a visiblement un "pet au casque". 28 poses de 240 Sec sur ASI6200 quidage par DO sur ASI174MM seeing très moyen. La crop: la full: et la version annotée: a vos plumes a+ Serge0 point
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Bonjour, Je continue mon suivi de C/2023 A3 depuis mon balcon urbain. Hier soir je me suis résolu à faire un dessin, ou plutôt un croquis de positionnement de la comète. T300 X 100. Pas de détails vraiment visibles. L'amorce de queue est bien sûr très exagérée mais le positionnement a l'air bon. En fait c'était une vision très incertaine. La comète pouvait être détectée à la limite, en connaissant sa position, au chercheur 13X70. Positionnement de la comète vers 17h50 TU. Le champ fait un peu plus de 30'. Cordialement, Claude0 point
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Salut, petit tour dans l'Eridan pour une cible pas bien haute: NGC1232 à 24°Max. J'ai fait 22 prises de 240Sec au T350 F4.6 sur ASI6200 guidée par DO avec une ASI174MM sur EQ8-Rh. Seeing médiocre. Une vingtaine de poses sont adéquat pour les cibles galactiques avec ce tube, alors que j'aurais passé la nuit au C14. Traitement de base: GraX SPCC BlurX EZSoftStretch Curves NoiseX Bill's Star Reduction. La crop: la full: l'annotée: Je pense être maitenant satisfait que le T350 est aussi bon que le C14 et beaucoup plus rapide. Ca maximize la productivité. A vos plumes. A+ Serge0 point
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Oui, et c'est fini demain...🥲 Mais vu que je m'étais construit une machine de guerre basée sur un Intel i9-13900 et 128G de RAM + une bonne CG. Il me faut 1H tout au plus pour traiter une image. J'ai juste à me lever pour changer de cible et surveiller un peu le bon déroulé des opérations. a+ Serge0 point
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J'aime bien les couleurs et les nuages sombres autour. Je prefere la version RVB au final, meme si la HHO est plus colorée.0 point
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Salut la compagnie La semaine dernière j'ai pu faire 4 sessions sur Jupiter, avec le C8. Gros déboires avec mon idée du siècle: démonter l'ADC pour le nettoyer. Et bingo, remonté à l'envers... Mais j'ai pu quand même faire quelques images, dont voici les plus "réussies" (imaginez les pires du lot ....) Le 23/10/2024 C8 + QHY5III715c au foyer, buée sur la lame du C8, ça diffuse... Le 24/10/2024 C8 + QHY5III715c ADC remonté à l'envers, c'est immonde mais la configuration des satellites est pas mal du tout Le 25/10, rien de montrable, beurk Le 28/10/2024, là le C8 retrouve des couleurs ouf.... C8 + Player One Neptune-664c C'est loin d'être parfait mais je reviens de loin0 point
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ben, ça change. En général, tous vos nuages viennent se caler chez moi contre mes montagnes pendant des jours, vous laissant à vous, un ciel dégagé... a+ Sergez0 point
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Oui tu as vu? cette semaine s'appelle "à la recherche des nouvelles lunes perdues". Je vais pouvoir vous faire une petite rétrospective de juste cette semaine je pense. a+ Serge0 point
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Salut Titophe😊 franchement, ce tube est 2000€ moins cher qu'un C14, et je ne retournerai pour rien au C14. Ce tube est plus versatile, car je fais les mêmes chose qu'avec la focale de 4M mais avec un champ plus de 2x plus grand. Mais c'est bien de travailler à 4M pour la technique (bizutage de 13ans...🤪). Quand tu maitrise ça, tout le reste est facile. Ca économise en temps de pose=plus de photos et j'ai encore tous mes cheveux😉. a+ Serge0 point
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Bonsoir, Un petit test hier soir pour vérifier la possibilité de détection de A3 dans sa décroissance. 350D, objectif 4/135mm, 1600 ISO, 4 s. A 15° au-dessus de ça:0 point
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