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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 11/18/24 dans toutes les zones
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Salut à tous, Un grand classique mais que je n'avais pas re-shooté depuis longtemps. Ma dernière image de M31 avait été faite à la 80 ed et au canon 350D astrodon; c'est dire 😅. Cette image a été prise depuis les hauts de France avec mon 2ème setup: fra 400/asi 2600mm. Les acquisitions se sont faites sur 3 sites différents: domicile, Grévillers et Radinghem entre fin aout et début octobre. Il s'agit d'une version LRVB-H en un peu plus de 28H. En plus de faire face à une météo compliquée dans le nord de la France, j'ai eu 3 gros problèmes à gérer lors du traitement de l'image: 1/ dès le début, j'ai dû cropper une partie de l'image à cause d'une rotation du cadre (une bague s'était desserrée) entre les différentes cessions 😞. 2/ j'ai également des reflets que je ne m'explique pas sur mes masters de H et de R (si qqn a une idée?) 3/ la couche H n'a pas été facile à intégrer. L'image: plus de détails et version moins compressée ici: https://www.astrobin.com/ez9cfm/ Pas de shoot depuis car le temps est couvert depuis le 5 octobre😩 Bon ciel à tous4 points
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Nous avons fait un petit essai sur cette petite nébuleuse mais uniquement en RGB et il était impossible d’obtenir la luminance... Nous avons donc utilisé le meilleur du RGB pour faire une fausse luminance Le résultat n’est pas trop mal et montre bien les caractéristiques de cette petite nébuleuse. Le crop de la nébuleuse a été effectué en drizzle bruine et non redimensionné par la suite. Le champ global est présenté en versionA sur astrobin. NGC 6337 est une petite nébuleuse planétaire bipolaire (PNe), également connue sous le nom de nébuleuse de Cheerio, située dans la constellation du Scorpion, à environ 5 200 années-lumière de distance. Il est situé dans un champ de nébulosité d’hydrogène à l’arrière-plan. Les nébuleuses planétaires résultent de l’évolution d’étoiles plus petites (0,8 à 8 masses solaires) qui finissent par devenir une naine blanche. Souvent, cette évolution est plus compliquée, comme c’est le cas de NGC 6337, où il y a une paire binaire d’étoiles impliquée (Hillwig et al. Ap J, 140, 319, 2010). C’est un domaine de recherche actuel sur la façon dont les étoiles binaires façonnent la structure de PNe. L’anneau intérieur circulaire brillant mesure environ 0,9 minute d’arc de diamètre. Il y a un halo étendu qui est allongé dans la direction NW-SE et qui dure environ 1,5 minute d’arc. Ainsi, nous pourrions regarder principalement vers le bas dans un lobe en expansion de la PNe. Les chercheurs appellent cela un écoulement collimaté bipolaire. La nébuleuse est brillante à la fois dans les émissions d’hydrogène-alpha et d’oxygène. L’anneau intérieur brillant a un certain nombre de « nœuds » brillants qui peuvent être des nœuds cométaires. Il y a une région plus sombre autour de l’anneau. Il semble également y avoir des « rayons » radiaux faisant saillie dans la région du halo, similaires à ceux trouvés dans la nébuleuse de l’Hélice. Enfin, il y a deux lobes plus petits qui s’étendent au-delà du halo. Bien que cette PNe soit petite pour la plupart des télescopes amateurs, les caractéristiques variées sont clairement discernables. NGC 6337 fait partie du rare groupe de nébuleuses planétaires où un noyau binaire proche a été identifié. La morphologie de la nébuleuse et les profils de raies d’émission sont tous deux inhabituels, en particulier ce dernier. L’étude de la forme est ici : https://iopscience.iop.org/article/10.1088/0004-637X/699/2/1633/pdf Fuul & details onastrobin : https://astrob.in/x31pyl/B/3 points
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j'ai pu sortir ce nouveau petit set-up hier soir. Sur la praticité c'est vraiment mission accomplie : Le trépied + lunette d'un bras, l'autre pour ouvrir les portes, les oculaires dans la poche... 1 trajet, pas d'allers-retours, en 1 minutes je suis en place prêt à observer. J'ai fait évidemment du planétaire et lunaire, et un test sur l'étoile double Delta Cygni : voir l'excellent sujet ouvert par Alexis : Grossissement e 102x tout du long. Le suivi est assez bon malgré un mauvais équilibrage de l'ensemble : l'arrière est un peu lourd avec mon RC 2" et le pointeur laser. Il faudrait que je trouve des poids magnétiques de 100g à coller sur le pare-buée éventuellement. Une fois la dureté optimale trouvée pour tenir l'orientation tout en étant bougeable à la main, ça fonctionne pas mal. Les oculaires de grand champ sont là quand même bien pratiques (j'ai 0,8° de champ réel à 102x de grossissement). Sinon, optiquement, la lunette est vraiment excellente je n'ai franchement rien à dire. Le ciel était très moyen hier soir (voile d'altitude) mais j'ai pu passer pas mal de temps sur Jupiter, détailler les bandes et zones, la grande tache rouge... L'image était très agréable. En lunaire malgré la forte luminosité aucun chromatisme n'est décelable. Les contrastes sont excellents. Au final, je suis parfaitement satisfait du résultat global. C'est peu ou prou ce à quoi je m'attendais ! merci à tous pour vos avis et conseils éclairés.3 points
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Jupiter, 15 novembre au soir, dans un ciel agrémenté de nuages poussés par le vent d'est et sous un seeing pas terrible. Le but était de faire de la dérotation de flux vidéo pour voir ce que ça donne. Sur 2 captures couleurs et une méthane de 15 mins chacune, je n'ai réussi à en déroter qu'une. Ici, un comparatif entre une image issue d'une capture équivalente à 3 minutes et la même avec dérotation de flux vidéo sur 15 minutes... Enfin, du bleu...2 points
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Les fantômes de Cassiopée , IC 59 et IC 63. A environ 600 années-lumière de distance, ces nuages ne sont pas réellement des fantômes mais ils disparaissent lentement sous l’influence du rayonnement énergétique émis par l’étoile Gamma Cassiopée (en haut à gauche). A l’instar des autres nébuleuses par émission, IC 59 (la plus à gauche de l'image) ainsi que sa compagne IC 63 consistent en un vaste nuage de gaz et de poussières s’étendant sur une dizaine d’année-lumière de longueur, illuminé par cette proche étoile rayonnant environ 65000 fois plus intensément que notre Soleil ! Sous l’effet de son rayonnement, la nébuleuse se désagrège lentement avec le temps. Si bien que, dans quelques dizaines de millions d’années, le fantôme finira par totalement s’évaporer… et disparaîtra alors définitivement ! : Antlia ALP-T Ha & OIII 5nm : 90x300s : ZWO Asiair Pro : Askar FRA600 f/3.9 : ASI6200Mc Pro : iOptron GEM45 : ZWO ASI290MM Mini & guide scope Omegon 50mm : Siril - PixInsight - Paint Shop Pro : env Lyon : Bortle 5.9 : 17/11/2024 La version full https://flic.kr/p/2quUMrD2 points
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Bonjour à tous, Encore une petite Jupiter du 17 novembre entre 1h et 2h et avec la présence cette fois-ci de la GTR 13 vidéos de 100s à 70 img/s soit 7000 images/vidéos et environ 90000 au total. J'en ai gardé 20% soit 18000 Gain 360 Expo dans les 5-6 ms Setup C8 + ADC SWO + BARLOW X2 + ASI 462 + Filtre IrCut sur Eqg Goto Acquisition Firecapture Empilement AS400 Traitement Astrosurface (un petit coup de Gimp sur l'image finale) Dérotation Winjupos Animation PIPP Ça prend beaucoup de temps pour traiter tout ça 😓 Pas d'animation pour la prochaine 🙂 Le pb avec la derotation Winjupos c'est qu'il croppe et du coup plus de satellite, faut que je trouve la bonne action. Pour l'animation j'ai ajouté les images issues du début de soirée (d'ailleurs on voit le petit décalage dû au recalage de l'ADC) que je n'ai pas mise dans l'image finale (trop de turbulence et mise au point pas top) Animation sur 50 minutes (21 images) A+ Manuel.2 points
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Bonsoir les Astros, Je vous propose la nébuleuse Californie (également appelée NGC 1499) qui est une nébuleuse en émission située dans la constellation de Persée. Elle a été nommée ainsi car sa forme ressemble approximativement à celle de l'état de la Californie sur les photographies à longue pose. D'une longueur d'environ 70 années-lumière, NGC 1499 se trouve à environ 1 500 années-lumière de la Terre, ce qui fait d'elle l'une des régions HII les plus proches du système solaire. Cette nébuleuse, découverte par l'astronome américain Edward Emerson Barnard en 1885, est probablement illuminée par ξ Persei, une étoile géante bleue de type spectral O7.5III. Le setup utilisé : - FRA500 + réducteur; ASI533MCPro; Filtre L-Extrem Monture GEM28 Poses Ha : 38 180 sec + OIII: 38180 sec2 points
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Merci @gun4045 pour ce compte rendu à propos de ton scope ça me fait marrer mais ce n'est pas drôle et ça nous est tous arrivé, en tout cas c'est sans danger... La pleine Lune n'est pas inintéressante, il y a plein de trucs à observer le long du limbe. Des images de Christian Viladrich avec un 500 lors de la peine lune: Pour éviter l'éblouissement il suffit de repasser en vision photopique en allumant quelques lampes assez puissantes autour de soi avant de mettre l'œil à l'oculaire.1 point
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Au niveau de la lentille il n’y rien qui puisse être nommé un champ. Pour savoir s’il y a vignettage, tu prends diamètre du champ voulu sans vignettage du télescope seul et tu rajoutes la distance entre le plan focal original du télescope et la lentille d’entrée divisée par le rapport f/D du télescope°. Cela te donne le diamètre minimal de la lentille d’entrée. Bien sûr si on veut un champ proche de 2" c’est ce qui nécessite de passer en 2,5" ou 3". Sur un f/4,5 les 85 mm de distance pour le Paracorr se traduisent en 19mm. Donc pour le champ du télescope qui en aval du correcteur correspond à un capteur 24*36 (43/1,15 est environ 38)… 38+19 mm = 57 mm, un peu dur de faire passer dans un tube 2", on est en pratique limité à 44-46 mm. attention, pour un correcteur qui réduit il faut un CPL plus large au niveau du télescope qu’au niveau du capteur! — °(en théorie il faut le rapport d’ouverture du cône enveloppant tous les faisceaux mais la différence est ridiculement faible et le rapport f/D te donne une dimension conservatrice).1 point
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Voilà un moment que je réfléchissais à un post pour regrouper mes ballades célestes aux jumelles 10x42 et à la lunette de 60mm. Je me décide enfin à l’ouvrir, en espérant que les quelques CROA que j’y déposerai au fil de l’eau permettent de faire honneur aux petits instruments et donnent envie à chacun de sortir sans complexe les siens et d’exploiter le potentiel parfois mal connu (ou méprisé) de ces modestes optiques. Aux quatre coins du Cygne, à la lunette de 60mm Le coup d’envoi est donné par la toute nouvelle venue chez moi, la petite TS Photoline 60/360. Depuis son acquisition récente la pauvre n’a eu que trop peu l’occasion de sortir pour des séances approfondies, la priorité ayant été donnée lors des rares nuits claires d’Octobre aux jumelles et au baptême du strock-250. Après une interminable semaine de brouillard, une nuit exploitable et presque inespérée s’est présentée Dimanche. Fini donc les tests planétaires et solaires rapides entre deux nuages, il est temps de passer aux choses sérieuses et de voir ce que cette petite merveille a dans le tube, sur des cibles un peu plus délicates. Installé à 21h15 sur la terrasse fraichement rénovée pendant les vacances, je constate avec appétit que le ciel est entièrement dégagé, sans aucun vent. Les quelques 8°C sont largement soutenables ainsi, bien que l’humidité taquine les 95% : la buée sera probablement de la partie et j’assure le coup en installant une résistance chauffante alimentée par une petite batterie externe. Ca ne tiendra probablement pas la séance complète mais retardera tout de même assez longtemps le vilain voile sur la lentille. L’éclairage public n’est pas encore éteint mais dans l’ombre de la maison je profite tout de même d’une belle voie lactée parfaitement visible du Cocher jusqu’à l’Aigle, faisant le pont entre la nostalgie des douces nuits d’Été et l’attente impatiente des fraîches soirées d’Hiver. La parcourant d’un bout à l’autre je m’arrête finalement sur la constellation du Cygne, dont le corps tout étendu plonge désormais inlassablement vers l’Ouest. Il est pourtant encore temps début Novembre de profiter de ses trésors avant qu’ils ne soient engloutis jusqu’à l’année prochaine. Le temps que la lumière artificielle quitte la scène et que les yeux s’habituent à l’obscurité, je braque mes projecteurs en guise d’échauffement sur quelques étoiles doubles bien choisies. La plus célèbre (bien que seulement optique) de cette zone est bien sûr la belle Albireo/β Cygni (3,1-5,1 ; 34"). Déjà facilement séparée au 24mm, elle domine un champ bien fourni de près de 4,5° piqueté d’étoiles faibles. La différence d’éclat est évidente tandis que les couleurs restent subtiles à 15x. À 50x les teintes jaune et bleue deviennent bien prononcées, et le disque d’Airy déjà visible à ce grossissement suggère une mise au point parfaite qui permet de profiter au mieux de cette magnifique vision : tandis que les étoiles aux alentours demeurent bien blanches et faibles, le couple coloré y règne majestueusement. Un essai à 135x permet d’apprécier le spectacle d’un peu plus près, avec une séparation accrue et des couleurs qui demeurent assez saturées, bien que dans l’ensemble l’image s’assombrisse et le champ se fasse bien plus pauvre avec seulement une dizaine d’étoiles restantes. La plus belle vue restera celle à 50x, bien équilibrée entre champ, séparation et couleurs. L’entrée suivante est une paire (réellement double cette fois) plus faible mais un chouia moins serrée, 16 Cygni (6,0-6,1 ; 39"). Dans un premier temps, petit passage sur M27 toute proche, bien évidente même en VD dans son trapèze d’étoiles. Même à 15x sa forme est aisément reconnaissable. Puis je vise l’étoile et tout de suite quelque chose ne vas pas. L’étoile en question n’a qu’une seule composante visible. Celle juste en dessous de magnitude similaire est bien trop éloignée pour que ça corresponde… Petit moment de trouble, puis après réflexion je constate sur le PSA que je vise la mauvaise 16 ! Il s’agit de 16 Vulpeculae, dans la constellation voisine du Petit Renard ! C’est également une étoile double, mais sa résolution est complètement hors de portée de cette pauvre petite lunette… Passé ce moment de solitude, direction l’aile Nord du Cygne pour trouver cette fois la véritable 16 Cyg. Elle se présentera comme une jolie paire serrée et équilibrée, très légèrement jaunâtre. À 50x en revanche la subtile coloration semble avoir disparu. Le grand intérêt du choix de cette double réside surtout dans son voisinage tout proche, en la personne de NGC 6826 alias la « Nébuleuse du clignotant ». Pas facile à distinguer des étoiles du champ, je la repère uniquement à x15 par le fait qu’elle forme presque un rectangle avec la double et deux étoiles de mag 7. À x50 elle est encore quasi ponctuelle, comme une étoile de mag 8-9, mais son aspect flou la met plus en avant. À x100 la nébuleuse planétaire s’élargit enfin en VI, arborant une forme légèrement ovale et un cœur plus brillant. Dans ce cœur sans doute se cache l’étoile centrale de mag 10,5 que je n’ai pas pensé à tenter d’isoler visuellement (la faute à mon manque d’expérience sur ce genre de cibles de toute évidence) mais pourtant à portée de l’instrument. Une autre double intéressante dans le Cygne est la célèbre 61 Cyg (5,2-6,1 ; 30"), dite « Étoile volante de Piazzi ». Sa popularité ne réside pas dans ses caractéristiques visuelles mais est plutôt due à son mouvement propre élevé, qui la fait se déplacer de manière notable sur quelques années par rapport aux étoiles environnantes. À l’oculaire, c’est néanmoins une très jolie double bien détachée du riche champ qui l’entoure, avec une magnitude d’écart bien évidente. À x50 la différence d’éclat semble moins prononcée mais toujours en faveur de la composante Nord. Les deux m’apparaissent identiquement blanches. Pour terminer cette sélection, un dernier couple stellaire, δ Cygni/Fawaris (2,9-6,3 ; 2,5"). Choisi pour sa grande difficulté, sa résolution est en théorie possible, à la limite du pouvoir séparateur d’une lunette de 60mm. Pourtant ses 2,5" d’écart se traduiront visuellement par un parfait disque d’Airy bleuté, même à 135x. Sans doute la composante la plus faible était noyée dans la lumière de l’étoile la plus brillante ? Tant pis pour le challenge, mais je ne repars pas bredouille de cette endroit pour autant, car ici-même débute le deuxième acte de la soirée, celui des amas ouverts. À commencer par NGC 6811, dans le même champ au Nord-Ouest. L’amas se présente à x15 comme un groupe très serré d’étoiles non résolues mais piqueté sur l’ensemble de sa surface. À x50 il arbore une forme irrégulière et bien plus pauvre en son centre, avec une dizaine d’étoiles résolues en VD et le double en VI, réparties par « grappes » de 4 ou 5. C’est une belle découverte, qui je trouve mériterait une plus grande notoriété. Un petit vent froid s’est installé sans prévenir et me rappelle que le temps passe très vite et que demain c’est Lundi et reprise du boulot. Il va falloir accélérer un peu pour les objets restants ou le réveil va être difficile… Heureusement les amas restants sont tout aussi faciles à pointer, en particulier M29 dans le même champ que la brillante Sadr. Voilà un objet du catalogue Messier que je n’avais pas encore observé, pas même aux jumelles. À x15 c’est un simple petit groupe serré de 5-6 étoiles en VI, pas très spectaculaire. En grossissant un peu (x50), 8 étoiles sont résolues, deux groupes de 5 et 3 en vis-à-vis. Je remarque également deux étoiles un tout petit peu à l’écart, sans savoir avec certitude si elles appartiennent bien à l’amas. L’ensemble est plus dispersé à x100 mais me permet de réaliser rapidement un petit croquis d’ensemble. Bon je n’ai toujours pas saisi pourquoi on l’appelle la « tour de refroidissement », néanmoins je trouve cet objet plus plaisant que l’idée que je m’en étais fait maintenant qu’il m’est plus familier. Je ne manque pas ensuite l’occasion de passer par M39, autre amas ouvert encore non observé tout instrument confondu. Repéré aisément même à l’œil nu en remontant depuis Deneb, c’est un large ensemble d’une vingtaine d’étoiles brillantes assez espacées, avec une forme globalement triangulaire. J’y compte jusqu’à 26 étoiles à x50. Ce ne sera pas l’amas le plus incroyable observé, mais je reste satisfait de cocher un Messier de plus. Pour terminer cette balade aux quatre coins du Cygne, j’ai choisi de rendre visite à l’amas NGC 6940, dans l’aile Est. Bien que ses caractéristiques me semblaient prometteuses, je suis finalement resté sur ma faim devant ce large groupe épars d’une dizaine d’étoiles faibles. Je choisis de ne pas aller plus loin pour ce soir et à 23h30 je me tourne vers l’Est pour quelques minutes de vagabondage entre Jupiter, Mars, les 3 amas du Cocher (M38 et sa « croix », M36 le plus petit avec ses 5-6 étoiles bien résolues, et M37 le « granuleux », un peu plus large que M36), les Pléiades, Bételgeuse, M42 et Cr69, l’amas juste au-dessus d’Orion et bien visible à l’œil nu, les Hyades qui couvrent tout le champ du 24mm et enfin Saturne, le tout à x15. Finalement, une petite sortie bien fructueuse qui me confirme que cette petite lunette est un bon complément aux jumelles pour les objets qui méritent un peu plus de grossissement, aussi vite sortie, facile à emmener partout et qui s’en sort très bien en ciel profond pour le moment. Il me tarde déjà de voir ce qu’elle peut offrir sur des objets plus discrets comme les galaxies et les amas globulaires.0 point
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Je voulais partager avec vous la construction de mon abri. C'est une manière de remercier les astrams qui ont partagé leurs réalisations sur le forum, pour l'inspiration et les solutions que j'y ai trouvé. Comme je compte bien déménager un jour sous un ciel meilleur, pas de chape béton qui aurait massacré le jardin. J'ai opté pour un système roulant dans des "caniveaux béton" (qui sont en fait une sorte de plastique dur) enfoncés dans le sol. Au départ, je voulais construire une cabane en bois avec un toit coulissant sur le côté (ce que l'on voit le plus souvent, en abri astro), ou même ouvrant vers l'arrière... Mais le prix des matériaux m'a calmé. Je garde ce projet pour le moment où je serai sûr de rester à très long terme. Donc, j'en suis resté à un modeste abri en "plastique" : une cabane de jardin avec une ouverture assez grande pour permettre au matériel de sortir, et assez petite pour ne pas engloutir mon modeste (petit) jardin de banlieue... Le tout posé sur un châssis de ce type : http://sammi.sud.free.fr/site/materiel/abri.html Yapluka ! D'abord, le montage du plancher, afin d'être sûr de la dimension du châssis (et j'ai bien fait, car cela ne correspondait pas à ce qui était indiqué sur la notice !)... Donc, c'est parti pour le châssis ! Découpe du bois... Et assemblage... (les poutres sont en classe 4, imputrescibles, on s'en sert pour les piscines, terrasses, etc.) Pose d'un plancher en OSB3, par dessus une bâche d'étanchéité (qui sert aux toitures, d'habitude) : Et maintenant, je visse dessus le plancher de l'abri de jardin, découpé pour le passage de la monture (en gardant la barre de seuil pour pouvoir fermer les portes !) : Les "volets" que je refermerai autour de la monture, lorsqu'elle sera sous abri, pour limiter l'humidité (je les installerai tout à la fin) : Les roues de 10 : Et voilà le châssis en situation, avec ma monture et ma lunette sous bâche au centre : Plus qu'à construire la "cabane" sur le châssis... Et voilà ! Ne me reste plus qu'à installer le plancher ouvrant et l'isolant sur les murs et le plafond (avec un peu de bâche d'étanchéité, au cas où). Mais au moins, mon matériel n'est plus sous l'eau sous sa bâche (avec toute la pluie qu'on se prend depuis presque 2 ans !!). Je pense aussi mettre une "jupe" autour de l'abri, pour que le ruissellement d'eau rejoigne la pelouse sans toucher le bois du châssis (même s'il est réputé "imputrescible" !). Cela fera plus propre, en plus. Donc, encore un peu de travail, mais l'essentiel est là ! Vous avez parcouru ce long message en quelques minutes, mais la construction de cet abri m'aura pris 1 mois et demi, en prenant mon temps, après le travail et les jours où la pluie était la plus fine (comme ce matin, où je me suis bien mouillé, pour finir enfin cet abri !!). Je compte également installer un mini-PC au pied de la monture, afin de pouvoir me passer de mon câble USB de 10m, qui me permet jusqu'à présent d'observer le ciel bien à l'abri et au chaud dans ma véranda 😛 Un tout autre défi, car je n'y connais pas grand chose en réseau informatique. Mais c'est une autre histoire...0 point
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bonjour a tous . le traitement a toujours été la partie la moins cool pour moi ( parce que je galère 😅) mais je persiste . donc je vous montre une petite jpeg de ce que j'ai faite avec aussi ma courbe de suivi de ma dernière ouverture du toit . je suis ouvert a toute critique et conseil . merci a tous aussi pour l'aide . set up : 150/750 sur heq5 , asi 071mc pro a -5° , seulement 20 lights de 300 s gain a 1000 point
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Ben voilà ! Je ne comprenais pas pourquoi mon téléphone racontait n'importe quoi au sujet du pôle nord quand j'étais à côté de la monture0 point
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Alors avec ma monture harmonique Umi17r (fixations comme am5, compatible), j'avais visé cette platine justement pour mettre sur mon trépied eq6r (qui ne sert pas car elle est sur mon poste fixe) Comme j'avais pris l'extension aussi, bah du coup, même si plus cher, j'ai commandé un trépied tc40 au final, me disant que ça sera un investissement plus intelligent à la fin...pour en outre ces raisons... Je l'attends donc...mais il a le temps d'arriver étant donne le ciel qui s'annonce encore pour les prochains jours...ou semaines0 point
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C'est pour ça qu'en dehors du poste fixe au nord, j'avais laissé ma g11 plantée dans le jardin à côté de la piscine...mais à priori, ça faisait pas hyper sexy dans les paysage...surtout la bâche argent...va savoir ...🤣0 point
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Mille mercis pour ton message. C'est super de pouvoir compter sur l'aide de personnes compétentes et bienveillantes. Cordialement, Glloq0 point
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La teinte orange sur le compagnon c'est intéressant, ça confirmerai mon impression de teinte brunâtre évoquée plus haut. En tout cas il vaut mieux une optique moyenne par turbulence faible qu'une excellente optique avec une image qui gigote... Ca a été le cas ce soir, j'ai eu la meilleure image de ces derniers jours sur Delta Cygni avec la L150/750 achro X189.0 point
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ça dépend des smartphones, il faut que les capteurs tiennent la route. (boussole, vrai gyroscope etc) et ça depend aussi de leur sensibilité au metal environnant. j'ai eu un petit wiko il y a ongtemps qui était vraiment bien equipé niveau capteur, puis un autre... une cata. la j'ai un redmi note 7, donc loin du haut de gamme qui fonctionne plutôt bien pour ce que j'en fait Je peux le mettre collé au VP et j'utilise skysafari pour viser quasi pil poil le centre de rotation, j'ai fait une verif un soir et c'est vraiment précis, largement assez pour du planétaire ou solaire. Mais depuis j'ai changé de place pour le solaire (moins de turbu sur la terrasse), je shoote au même endroit que pour le CP, je règle la monture un soir et j'ai des marques au sol assez précises pour avoir un suivi suffisant pour le solaire.0 point
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Je galère aussi de mon côté, les conditions ne sont pas terrible…. elle est toujours noyée dans la turbu et la crasse.0 point
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Complètement, idem, me demande souvent comment tout ça la haut peut arriver jusqu'au capteur de la sorte...🤣0 point
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Pardon: j'avais raté le fait que tu utilisais une caméra couleur. Visuellement la différence est importante entre les 2 couches: Le profil très flat des étoiles de la couche Ha est révélateur d'un problème de mise au point. Cela ce confirme également par une analyse de la FWHM des étoiles pour les 2 couches: Pour la couche Ha: 9.2 arcsec Pour la couche OIII: 5.75 arcsec Comme ces images sont acquises avec une caméra OSC je pense qu'il y a en effet un problème de map mais qu'il ne se traduit pas de la même façon sur la couches R et sur les autres. C'est quelque chose que j'ai déja observé avec ma FRA400 et un filtre duo-narrowband ou j'obtenais ce genre de chose: As tu réajusté la map durant la durée de l'acquisition? C'est nécessaire avec ta lunette (rare sont les instruments qui ne subissent aucune dilatation thermique). En tous cas il serait bon d'étudier les images brutes. Peux tu en partager une (ou même deux: une en début de session et une à la fin)?0 point
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Merci beaucoup !! Je suis toujours bluffer sur ces photos (M33 et M31) de me dire qu'on est capable de résoudre des étoiles individuelles !! Vue la distance, ça met quand même le vertige.0 point
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Oui superbe image et je trouve que cela se rapproche de ce que certain sortent avec de plus grand diamètre sct edge ou mewlon J'en profite pour poser une question à tous les planéteux : Y a t il un intérêt à passer un fichier .ser dans pipp avant de faire le traitement avec autostakkert, astrosurface etc. ?0 point
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Ha ben je peux te dire que c'est vraiment bon au C8 . De bons moments visibles sur l'animation.0 point
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Je préfère aussi la V2. C'est sympa le zoom car on la voit souvent en entier et on ne voit pas les ondulations. C'est sympa comme ça 🙂0 point
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Non pas de problème de dos, je pourrais même transporter mon Dobson sur plus de 150 m... après il y a la base plus le matériel, en gros il faut 20 mn mini (et en hiver la mise en température en plus) pour tout installer et idem pour tout ranger, quand tu ne veux observer qu'un heure, cela peut être un frein. L'endroit ou je m'installe est dans une jachère , donc pour le chariot ce n'est pas possible. Je sais bien qu'un Mak de 90 ou 100 , mais cela peut être sympa d'avoir un petit instrument "à coté" pour faire un peu de CP, du planétaire/lune/soleil ou pour emmener en vacance.0 point
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pas d'accord. (sauf si on parle de cul de bouteille, là, oui, pas de miracle) une optique est optimisée pour son utilisation. En tout cas dans des budgets "normaux" (ne parlons pas des taka à 15000€...) j'ai eu entre autres des tamron adaptall et des nikkor manuels, des anciens tout metal, focales de 60 à 200mm, optiques nickel, au top en diurne portrait et macro mais mauvais sur les étoiles, beaucoup trop de chromatisme shperique la plupart du temps, et avec un capteur couleur ça ne pardonne pas. comme mon 70-200 L F4, top en diurne mais étoiles en triangle sur le ciel.0 point
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Très beau travail 👍 De beaux détails sur l'image fixe 😍 Et une belle douceur sur le traitement de l'image de l'animation 😍 Merci du partage 🙏0 point
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oui pour l'astrophoto, c'est vrai que j'avais un petit capteur, le 183, mais la personne à qui je l'ai vendu l'utilisait avec un apsc et m'a confirmé que les étoiles étaient bien piquées dans les coins (pour un objectif). il y a des photos sur astrobin pour se donner une idée.0 point
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Bien joué Thierry, belles images ! Bah ça fait toujours plaisir d'arriver à sortir ne serait ce quune image finalisee !0 point
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Bien joué @thierry78 👍 le combo 127 et 224 fonctionne toujours aussi bien 😉 oui toujours ça dit pris @LaurentDehaydur dur en ce moment0 point
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Sans vouloir manquer de respect, c'est dommage de partir avec un 6D et ne pas être qualitatif en objectif. Et il est d'autant plus préférable d'éviter les zooms dans ces tarifs. La qualité des objos est au moins aussi importante que celle du boitier : le nerf de la guerre en photo c'est l'optique (focale, lumière...) donc l'objectif. Bien sûr il faut un bon capteur...0 point
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j'ai profité d'une (trop brève) trouée à l'instant pour tester avec mon APO80, rc diélectrique et oculaire 4,7mm ES, donnant un grossissement de 102x (je n'ai pas plus en stock). Delta Cygni m'est apparue comme allongée, image parfaitement stable ça aurait mérité un oculaire de 3mm... En jouant avec le microfocuseur, j'ai l'impression d'avoir aperçu le compagnon. A la faveur d'un nuage fin qui a éteint pas mal la luminosité, j'ai clairement vu l'ensemble sous forme de "bonhomme de neige". Je pense avoir séparé le duo deux fois, de manière très fugace, mais je ne saurais être catégorique. L'orientation colle tout à fait à ce que montre Claude dans le message cité. Sacré challenge en tout cas 😄0 point
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ah, oui pour les reflet sur le Ha, deja c'est sur le Ha, donc ca peut etre qu'une source forte en rouge. J'en ai eu 2 fois, sur mon newton: une fois du a une LED du matos astro a coté (batterie), et une autre fois d'un lampadaire a 50° de ma cible, mais qui eclairait le bout du tube, et donc avec effet sur la photo. Donc fais gaffe au lumiere autour.0 point
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Super Goofy, merci pour ce retour détaillé et neutre. Avec les années, on a tous compris que de sortir le moindre dob est un effort qui s'intensifie avec l'age...mesurable sur la douleur au dos...😁 passer sur l'ASTROPHOTO a été un choix qui limite les efforts(au détriment de l'apprentissage constant et du cout...) avec les montures ultra légères(mais j étais adepte des tant décriées mais merveilleuses Ioptron pour ça bien avant déjà )aujour'hui grâce aux AM5 entre autre. quand je lance mes sessions, MES et MAP et feu ! le plaisir tu l'as quand tu vois la première pose se profiler et tu l auras dans quelques jours quand tu récolteras le fruits de longues et nombreuses poses...et j adore ça! Mais comme bcp , mettre l œil à l oculaire à été le revelateur de cette passion... je m'y vois encore cette première fois, et les suivantes, les "chasses" aux objets ...les nuits à fureter, qui m ont permis d'apprendre les constellations et de connaitre et repérer les objets principaux de notre ciel(je suis sur que vosu voyez ce que je veux dire) alors j ai cru que je pouvais associer les 2 et je suis passé surement par toutes différentes étapes en DOB.... du 200, 250, 300 350 et au 450 que j ai revendu l'année dernière...faute d utilisation je les gardais car, toujours je croyais qu’après avoir lancé mes sessions photos, j'allais le sortir..mais non...trop lourd, trop encombrant, je sais que pour certains c est plus simple,un coup de roulette et le DOb est en place, mais chez moi , tout est au sous sol, et aucun trajet n est possible avec roulette. donc démontage obligatoire...pfff ! à la lecture de ce Sujet très enrichi, et je remercie les opposants comme les convaincus, j ai cru voir une lumière... je te confirme que c est l’oculaire qui m'a fait TILT...la réalité augmenté ou encore VA pour certain, bref, ça fait la difference, je precise, pour moi et semble surtout correspondre à mes recherches... je vais donc tester , et j ai choisi l'EVSCOPE 2 , j ai profité des blackweek, tout est à 20% chez Unistellar...ça tombe bien, et ça a aidé mon choix. merci vos retours.0 point
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J'avais sorti la L150 vite fait en voyant de larges trouées mais sur mon balcon balayé par le vent du Nord c'était peu confortable... effectivement l'hiver s'annonce. Je n'ai pas fait grand chose de plus que le test sur Delta Cygni et la Polaire. Le gros avantage du petit diamètre est qu'on peut aller au bout de ses possibilités théoriques, surtout en matière d'étoiles doubles. Surtout parce que la figure d'Airy est bien plus souvent visible qu'avec un diamètre plus important .0 point
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Merci pour ton retour. Pour la mise en station, j'ai un bon point de repère (l'angle de la maison voisine qui est pile à l'aplomb de la polaire) je suis donc plutôt propre pour la pose de la monture. Ensuite j'ajuste grossièrement via le viseur polaire, puis j'affine avec Sharpcap. J'ai la version qui m'indique en temps réel les corrections à faire en alt-az. Un fois la précision souhaitée atteinte, je recommande pour avoir une autre position du scope. Et comparé à la star adventurer, l'EQM35 est nettement plus stable (un régal ^^) Je dois avoir des morceaux de nuit dégagés dans les prochains jours, je ferai des test.0 point
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Chose promise... chose dût ! N'ayant pas pu tester l'objectif 300mm du beau-frère par manque de disponibilité, j'ai craqué et j'ai pris en occasion une 62ED Evolux que j'ai monté sur la SA GTI (elle aussi prise en occasion). Ces 2 derniers semaines, j'ai pu avoir un ciel clair et propre sur plusieurs jours et j'ai donc testé tout ça. Voici donc mes premières astrophotos 🥰 (c'est pas dingue niveau bruit et traitement mais je suis content pour une première). Je n'ai pas utilisé de DOF par manque de temps. En fait l'apn à une fonction "retrait du bruit" qui après chaque photo refait une passe de même durée pour retirer le bruit. Ca me va pour l'instant donc j'ai laissé activé. Le truc c'est que du coup, ça me double mes temps (15min d'acquisition prend 30min) et je ne peux que lancer des séries de 3 photos en automatique (du coup, toutes les 6min, je revient déclencher... sur une soirée, je fais beaucoup d'aller/retour entre le canapé et la terrasse). M31 - Andromède (12x30s à 1600 ISO sans DOF) - La mise au point n'étais pas propre et la mise en station approximative (c'étais ma toute première fois). M45 - les Pléiades ( 15x60s à 1600 ISO sans DOF) - Idem que M31 NGC1499 - Nébuleuse de la Californie (40x60s à 1600 ISO sans DOF) - Difficile à avoir avec un APN non défiltré sachant qu'elle est dans les IR. M42 - Nébuleuse d'Orion (17x60s à 1600 ISO sans DOF) - le centre est cramé mais je suis assez content du résultat Je pense que j'ai encore les ISO trop haut (1600) mais je fais un peu au doigt mouillé... j'ai entendu parlé de la règles des 3 sigmas mais bon... va falloir que je continue encore à tester. Pour rappel, j'ai un Panasonic Lumix DMC-GX80 (https://www.panasonic.com/fr/consumer/appareils-photo-et-camescopes/lumix-g-hybrides/lumix-gx/dmc-gx80.html) Ce n'est qu'un début et j'ai encore beaaauuuuucoup de choses à apprendre.0 point
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