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CATLUC

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  • Date de naissance 05/12/1957

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  1. Bravo excellent pour le diamètre.
  2. Chic on peut encore faire de la trottinette et grimper aux arbres. Profitons en avant qu'ils le rajoutent.
  3. Vous allez rire mais ça m'est arrivé en vrai. Nous habitions Montpellier, ma mère était veuve, en septembre je rentre en 5ème au lycée Joffre, on lui avait présenter un ami de mon oncle et elle est partie dans le Vaucluse où elle s'est mariée. Moi je finissais mon trimestre habitant chez ma tante. Pour Noël je les ai rejoints et en janvier j'ai fait ma rentrée scolaire dans un nouveau lycée de Carpentras où il fallait remplir ces fameuses fiches d'informations pour chaque prof. Mon premier cours était avec M. Comtat histoire géo. Je lui rend la fiche sans avoir mis la profession du père et il me demande "vous n'avez pas mis la profession de votre papa ?" je lui réponds que je ne la connais pas. "Vous ne connaissez pas la profession de votre père ?" , "désolé mais je ne connais mon père que depuis Noël". Gros silence puis énorme rigolade de toute la classe en voyant la tête du prof cogitant ma réponse.
  4. Bonjour Enfin depuis des mois des conditions permettant de sortir des images avec le 625 mm (alors 625 mm c'est l'aluminure le miroir fait 630 mm quelqu'un me l'a demandé) avec la nouvelle QHY5II678M qui est bien plus performante en IR que la QHY5III178M que j'utilisait avant. Le capteur possède plus de pixels (3856X2180 contre 3072X2048) qui sont un petit peu plus petit (2µm contre 2,4 µm). En pleine résolution je tourne à 43 images/sec, avec Sharpcap sur mon disque E (SSD) je les engrange en direct alors que sur le D(SSD aussi) le tampon entre en action. Sur les planètes pour Saturne dans mon coin impossible de sortir une image digne du diamètre pour Jupiter ça devrait venir. Passons aux images il y en a 26 voici les 12 premières (par ordre alphabétique) les autres arriveront ensuite à mesure qu'elles seront finies ou dans un autre post. La résolution sur certaines images est bien en dessous de 500 m. Bonne journée et bonne balade lunaire. Luc
  5. Oui depuis si déplacement je mets des sangles entre la base et le télescope.
  6. Hello Le 3 novembre 2009 je n'ai pas senti ma force. Suite à une pluie le sol était mou et le 625mm est tombé doucement quasiment pas de dégat. Ouf... Bonne nuit. Luc
  7. Hello 7 ans sans remonter du fin fond de WA. Allez remonte petit poisson. Bonne journée. Luc
  8. CATLUC

    Découpe laser ...

    Bonjour Moi j'ai eu la chance de rencontrer le propriétaire d'une découpe laser passionné d'astronomie qui m'a fait toutes mes pièces gratos. Exemple une partie : Bonne journée. Luc
  9. Bonsoir J'ai oublié de vous signaler que le nouveau barillet bien plus simple que le précédent est en place. Normalement à partir de demain mardi je le teste, mais j'ai déjà constaté que le petit astigmatisme a disparu. J'en ai profité pour laver le miroir. Suivant les résultats les ventilateurs viendront sur le nouveau barillet mais je suis très optimiste. La collimation électrique est aussi en place sur la photo il manque les moteurs. Bonne nuit. Luc
  10. Voilà le texte que m’a fait parvenir par mail Stargazer après avoir vu la discussion ouverte par Will sur les vols en avions que l’on peut s’offrir. Je vous le mets tel que je l’ai reçu. C’est assez passionnant à lire surtout si l’aviation vous intéresse ainsi que l’astronomie. En pièce jointe il y avait aussi une photo d’elle dans le mig mais pour raison de sécurité par rapport à son travail elle m’a demandé de ne pas la mettre sur le forum. Bonne journée. Luc;) Voici le récit que j’ai écrit il y a 4 ans pour mes neveux et ma nièce après mon vol en Mig 25. J’ai eu cette semaine un très beau cadeau de notre magasin de Moscou où je me trouvais lors de mon anniversaire. Un des dirigeants du magasin, Dimitri ancien colonel d'une unité de ces appareils sachant que je suis avide d'émotions fortes a réussi à organiser cette surprise. Il est possible contre un très très important don de participer à une vraie mission avec un de ces appareils. Le coût de ce type d'opération en direct avec une unité opérationnelle est bien moins important que les vols commerciaux organisés et de plus il est passé en frais de promotion pour le magasin moscovite (dans une pub) mais il faut toquer au bon endroit. Même ma collaboratrice Sophie avait en cachette bousculé mon planning pour que je puisse avoir la journée de libre. Le vol avait été prévu avant le coucher du soleil pour me permettre de bien observer les étoiles au plus haut de sa trajectoire car mon adorable Sophie avait parlé de ma passion pour l'astronomie. Pour que le vol soit organisé rapidement, le vol en haute altitude s'est greffé à la fin d'un vol avec un autre Mig 25. L'avantage était un vol plus long que le vol commercial avec plus d’action. Dés l'arrivée en fin de matinée sur la base, Yasha un instructeur parlant anglais ami du colonel Dimitri s'est occupé de moi. Passage dans un bureau pour signer les décharges en cas d'accident puis à l'infirmerie pour un check up rapide et un questionnaire sur mes antécédents médicaux. Au magasin des pilotes j'ai récupéré un équipement avec un blouson, des gants en cuir, une combinaison de vol anti G, une paire de chaussures et un casque avec son masque à oxygène. Le casque fut le plus dur à trouver pour ma petite tête mais avec les cheveux il était à peu près calé mais le masque avait quand même une mauvaise odeur. Un peu de parfum discrètement dedans l'a rendu plus agréable. Le suivant à le porter risque d'être surpris. Repas au milieu des officiers de la base qui avaient l'air de bien connaître et d'apprécier Dimitri. En discutant j'ai même appris qu'il avait effectué certains vols de reconnaissance pendant la guerre du golfe sur le nord de l'Irak. Je me suis quand même bien sentie observée pendant tout le repas. En début d'après midi une jeune femme capitaine m'a équipée en prenant bien soin d'ajuster correctement la combinaison, les chaussures un peu grandes pour mon 38 ont été bourrées de papier, j'avais l'impression de marcher comme un canard ensuite mais au point où j'en étais. Passage avec Yasha dans une salle où il m'explique rapidement l'utilisation du matériel équipant la combinaison dont fumigène, lampe, sifflet, petite radio, GPS, couteau, gilet fluo... Ensuite démonstration du fonctionnement du siège éjectable et trois essais sur un simulateur. Le plus étonnant c'est les sangles qui bloquent les bras le long du corps et les jambes qui sont tirées vers l'arrière contre le siège lorsque on tire sur les deux poignets rouges entre les jambes. A la sortie de la salle deux soldats qui nous croisaient se sont pris la porte ouverte par un troisième tellement ils ont été surpris de me voir puis gros éclats de rire avec Yasha. Vers 14 h nous sommes allés sur le parking pour voir l'avion et sa cabine. Il est énorme, trapu, quasiment sans courbe très viril, gris clair avec de grosses étoiles rouges sur ses deux dérives et de nombreuses coulures un peu partout. Les conduits où l'air est aspiré et la sortie des réacteurs sont énormes. Je ne me souviens plus de la consommation de carburant à la minute mais c'était effrayant. L'installation dans la cabine pas très grande est assez facile, il ne faut pas hésiter à marcher sur le fauteuil. Le manche pour piloter est énorme juste devant moi et il est couvert de divers boutons. Yasha m'a plusieurs fois montré l'utilisation de la climatisation, les réglages de l'oxygène, les manœuvres à faire en cas d'éjection, les zones où il ne faut rien toucher. Pendant plus d'une heure j'ai répété sous ses ordres toutes ces manœuvres avec le casque sur la tête. Le plus impressionnant c'est d'être seule à l'avant de l'avion. Le pilote est dans une autre cabine derrière, seul l'intercom nous relie mais il n'y a pas besoin de toucher de bouton pour parler. Je dois aussi me taire quand il parle en russe à la radio. Il met en route un appareil en haut du tableau de bord et m'explique les indications qui sont allumées dessus, d'un côté l'altitude, de l'autre la vitesse et le nombre de mach qui prend le relais quand on passe le mur du son, en haut le cap, il m'a dit de ne pas m'occuper du reste. La couleur de la cabine est bleu vert mais bien rayée par endroits. En plaisantant je lui demande s'il y a la télé sur l’écran du radar mais pour les vols avec civils ils n’est jamais allumé secret oblige. Dimitri nous rejoint et me prend en photo dans ma tenue dans la cabine et devant l'avion (pour la pub) puis réunion de vol. Sur le tableau Yasha m'explique le vol que nous allons faire. En première partie une grande ligne droite en dessous de la vitesse du mur du son pour un calibrage de radar au sol. Puis une autre dans l'autre sens pour le réglage du radar d'un autre Mig, et pour finir une accélération vers l'ouest au soleil couchant en montée supersonique suivie d'un palier d'accélération pour dépasser mach 2.5 et peut être même approcher mach 3 dans un grand virage de plus de 150 km de rayon pour dépasser les 23 km d'altitude et mettre le cap à l'est pour rencontrer la nuit. Après quelques minutes à fond pour regarder les étoiles réduction des moteurs avec une chute libre car sans moteur l'avion tombe comme une pierre jusqu'à ce que l'air recommence à le porter presque 10 km plus bas. Yasha me montre les toilettes pour ne pas avoir de soucis pendant le vol et Dimitri me fait prendre un cachet pour mieux résister. Au retour on me présente le jeune pilote de l'autre Mig 25 charmant avec ses yeux bridés. Reprise de photos entre mes deux pilotes puis départ vers les avions. Ceux ci sont maintenant bien entourés par des militaires, deux camions de pompiers et des mécaniciens avec des extincteurs. Deux autres nettoient consciencieusement les verrières des cabines autant à l’extérieur qu’à l’intérieur. Dimitri me donne encore des conseils en vérifiant que mon équipement est bien en place. Il m'installe ensuite dans la cabine et fixe avec beaucoup de scotch le caméscope qui enregistrera tout le vol et mes commentaires. Un militaire prend sa place vérifie en parlant russe que je suis bien installée, il fixe les sangles du siège éjectable, enlève des tiges métalliques avec des tissus rouges en haut et en bas du siège me les montre en les comptant et me lance un "all is ok !" avec un gros sourire. Dimitri remonte et met en place le masque du casque en me remontrant rapidement les boutons que je peux toucher pour mon confort, démarre le caméscope et me reprend en photo. Le caméscope est branché sur l'intercom et enregistre en plus des conversations les commentaires que je fais en appuyant sur un bouton sans gêner le pilote. Il monte aussi à fond le siège pour que je puisse mieux voir vers l’avant ou plutôt mieux de chaque côté de la grosse vitre verte des infos de vol. Yasha le remplace revérifie mon installation touche des boutons un peu partout dans la cabine, des voyants s'allument des aiguilles bougent, les informations de vol s'affichent. L'intercom s'allume avec le volume à fond ce qui me fait sursauter mais je trouve de suite le bon bouton pour le réduire. Grande tape sur mon casque de Yasha, qui baisse la visière transparente et me donne avec un éclat de rire énorme un sac en papier puis il ferme la cabine en la verrouillant de l’extérieur. Je confirme la fermeture en poussant sur les poignées intérieures de la verrière comme il me l’avait montré. Il vérifie encore une fois de l'extérieur puis me montre son pouce vers le haut et va s'installer. Quelques minutes après il me parle par l'intercom et m'annonce le démarrage. Quelques échanges en russe à la radio avec la tour et le deuxième appareil puis le personnel s'écarte en emportant les échelles et en me faisant des signes d'encouragements. L'appareil commence à vibrer, des aiguilles à bouger sur les cadrans, le bruit enfle ainsi que les vibrations. Les mécaniciens avec les extincteurs inspectent l'avion en se baissant quand ils s'approchent des arrivées d'air. Yasha entre deux phrases en russe m'explique ce qui se passe, les réacteurs sont démarrés, le personnel et les camions s'éloignent des avions, les vibrations ont bien diminuées mais le bruit reste important, qu'est ce que cela sera au décollage ? Un air frais arrive de tous les cotés du tableau de bord et je monte la climatisation. Le Mig à notre gauche commence à bouger, je regarde la manette des gaz se déplacer doucement et nous bougeons à notre tour. Nous le suivons sur plusieurs km pour rejoindre la piste le soleil est à notre droite, l'ombre de l'avion est énorme sur le sol, son nez monte et descend avec un clang à chaque passage entre les dalles de béton ou sur les fissures remplies d’herbe qui les parcourent, 100 m devant nous deux ronds noirs énormes avec au fond des flammes jaunes et bleues me fixent. Yasha me dit de regarder à gauche car deux Migs bariolés de bleu vont se poser. Ils sont un peu plus petits que nous et bien plus récents avec quelques courbes "Mig tweny nine" m'informe t'il. Nous arrivons à la piste. Le nez descend quand il freine puis après un échange radio nous nous alignons. Le Mig monoplace est à notre gauche un peu en avant. Je vois à peine le pilote qui s'affaire dans la cabine puis il se tourne vers nous en nous faisant un signe de la main. Nouvelles phrases en russe, puis Yasha me dit "your head behind !" et j‘appuie bien ma tête contre le siège Le bruit commence à augmenter. A gauche dans un grand bang des flammes énormes jaunes et bleues comme celles du chalumeau de papa sortent des réacteurs du monoplace et je sens la chaleur à travers la verrière. Il commence à avancer de plus en plus vite devant nous, à ma gauche la commande des gaz arrive en butée dans un bruit infernal puis nouveau bang qui fait faire un bond en avant de l'avion. "Take off !" l’avion roule, je suis écrasé contre le siège, le masque appui sur mes joues et j’ai même l’impression que mes yeux s'enfoncent un peu dans leurs orbites j'entends "It's fantastic no ?" et un éclat de rire dans l'intercom. Cela n'a rien à voir avec une voiture de sport parce que ça accélère encore et encore régulièrement et de plus en plus fort, les balises passent de chaque côte de plus en plus vite, devant nous l'autre Mig est déjà en l'air suivi par une grosse traînée de fumée noire avec deux lumières bleues dedans. Le soleil m'ébloui je baisse ma visière noire et je me demande ce que les pilotes voient devant. Le nez se lève et nous quittons le sol les vibrations des roues sur la piste disparaissent, dans les deux petits miroirs devant moi je vois que nous aussi nous faisons une traînée de fumée noire, un petit choc et deux plus importants indiquent que les roues sont rentrées, le nez monte encore le premier Mig part lentement vers la gauche les flammes diminuant de taille puis s'éteignant dans une boule de fumée. Quelques secondes plus tard le bruit et l'accélération de notre appareil diminuent et je vois la manette revenir lentement au milieu de sa course. Le sol est déjà loin et je peux maintenant recommencer à bouger normalement, je me rends compte que je transpire dans la combinaison et je diminue la climatisation. En me retournant je vois la base sous un angle de plus de trente degrés. Je suis seule à l'avant d'un avion qui dans un moment volera plus vite qu'une balle de fusil. Les habitations visibles sont toutes petites même les nuages sont bien bas, Yasha me dit "Altitude six kilometers" et nous montons toujours. A 8 km Yasha commence sa première ligne droite à altitude constante pour le calibrage du radar au sol. Au bout de quelques minutes c'est fini et il effectue son virage vers la gauche. L'avion recommence à accélérer lentement et prend plus d'altitude. Tout d'un coup les réacteurs s'éteignent je n'entends plus leur bruit. Aie un gros problème là. Mais nous continuons à monter. Yasha m'annonce "mach one point one". Nous avons passé le mur du son le bruit est derrière nous, nous allons plus vite que lui. Mais il n’y aura pas de champagne comme dans le Concorde que j’ai pris régulièrement. J’applaudis quand même pour marquer ce passage. Il recommence à parler russe avec l'autre pilote pour le calibrage du Mig. Je demande à Yasha s'il me voit dans ma cabine "nothing" me répond t'il. Nous sommes à mach 1.3 devant nous je vois la nuit qui arrive et je commence à distinguer une première étoile je relève ma visière foncée et d’autres s’allument. Du coin de l’œil j’aperçois à droite le nez de l’autre Mig 25 qui commence à nous dépasser lentement le pilote est à moins de 50 m et me demande par geste si ça va. Je lui montre mon pouce en lui souriant de bonheur. Cela n’a rien à voir avec le fait de s’asseoir un instant à la place du copilote dans un avion de ligne là l’impression de puissance est extraordinaire ainsi que celle d’être seule dans le ciel. Sous son aile est accroché un énorme missile. D’un coup le monoplace monte et passe sur le dos je ne sais plus comment le regarder car maintenant son pilote est vers le bas, Yasha rigole et c’est notre tour de nous retrouver à l’envers. Je suis pendue dans les sangle du siège et je vois sur la glace un peu en dessous de moi un bout de crayon rouge au milieu de la poussière qui vient de tomber du plancher, j’arrive à l‘attraper et il est maintenant dans la boite à souvenirs de mon bureau. Je revois le pilote normalement sauf que les nuages sont en haut et le ciel en bas. Nous reprenons une position normale et le monoplace nous quitte. Yasha me dit “Want you see the stars ?” . “Yes, yes” Après un virage je retrouve le soleil devant nous il est presque couché et des nuages très loin de chaque côté de l’avion et plus bas sont colorés de rouge et d’orange avec des rayons de lumière et d’ombre qui les traversent. La manette des gaz recommence à bouger vers l’avant, l’accélération se refait sentir. Sur la vitre verte le nombre de mach recommence à augmenter 1.3, 1.4, 1.5, la manette avance encore plus, je sens que derrière nous les flammes se sont rallumées car je suis plus écrasée dans mon siège. Nous montons lentement mais la vitesse croît toujours, 1.8, 1.9, 2.0 ‘’ mach two ‘’ me confirme Yasha, la manette est maintenant presque complètement en avant, 2.2, 2.3, 2.4, ‘’ now we are the quickest in the atmosphere of the earth’’ plaisante mon pilote, je vois dans les miroirs qu’une lueur jaune nous suit. L’avion est toujours en léger virage mais le soleil depuis un moment semble ne plus vouloir se coucher. J’ai même l’impression qu’il est un peu ressorti de l’horizon. Il passe lentement sur notre droite et à cet instant je me rends compte que l’horizon est courbe avec différentes couches et teintes de l’atmosphère allant du rouge en bas au noir en passant par une couche grisâtre. Là je suis sûre que la terre est ronde, dans le ciel noir les étoiles se sont allumées. Au sol quelques agglomérations dans le lointain font des taches vertes et oranges avec leurs éclairages. ‘’ Altitude Tweny kilometers go to the space’‘ le nez redescend un peu la manette est maintenant complètement en avant. A mach 2.6 le nez se lève et je lis sur l’afficheur une pente de 10 ° nous avons plein cap vers l’est quasiment plus aucune lumière au sol par contre le ciel est rempli de tant d’étoiles que j’ai l’impression de regarder une photo, la voie lactée fait un fleuve, pas un scintillement un noir vraiment noir, le soleil a disparu d’un coup depuis un petit moment, ce qui est fantastique c’est qu’il y a même des étoiles en dessous de nous enfin plus bas que l’horizontale et elles ne scintillent pas non plus. Je vois nettement leurs différentes couleurs, des jaunes, des bleus, des blanches et même quelques rouges. La température dans la cabine a sensiblement augmentée et je diminue encore la commande de chauffage. En posant mes doigts contre la paroi et la verrière je sens la chaleur provoquée par la vitesse. Yasha me dit ‘’ cut the instruments lights’’ je ramène le bouton de l’éclairage à 0, le noir se fait dans ma cabine alors que lui même coupe les feux des ailes et les flashs qui depuis le démarrage nous accompagnent de leurs éclairs réguliers. ‘’ see yours hands’’ je regarde mes mains elles sont éclairées par les étoiles, je vois même leurs ombres sur mes jambes. ‘’We are at the top, mach two point nine, tweny four kilometers for three minutes’’, je me remplis les yeux et la mémoire de tout ce qui m’entoure en regardant de tous les côtés. Je ressens dans mon corps le vitesse de l’avion, j’entends à peine les conversations radio qui nous ont accompagnés depuis le début et qui sont avec le bruit de la climatisation les seuls bruits qu’on peut entendre, le bouton de l’intercom est enfoncé pour graver dans le caméscope mes sensations, bien plus bas j’aperçois les feux d’un avion de ligne qui va à une vitesse folle, nous sommes maintenant à plus d’un km/s, dans l’avion le plus rapide de la terre je dis à Yasha ‘’I am the queen of the world ‘’ Il rit et me répond ‘’down now’’, la descente commence le nez se baisse la commande de gaz en reculant touche ma main et revient au minimum la décélération n’est pas forte car là ou nous sommes l’air est raréfié c’est plutôt la sensation de chute qui augmente régulièrement, normalement suivant le plan de vol nous sommes à plus de 200 km de la base mais la vitesse et l’altitude en diminuant nous permettent dans l’air plus dense de prendre le cap plus rapidement vers elle. Un bip bip me strie les oreilles et une mot clignote sur l’afficheur, nous somme à plus de mach 2 avec 20° de pente sans la poussée des moteurs, je sens mes épaules s’enfoncer dans les sangles de plus en plus fort à mesure que la résistance de l’air augmente. A 15000 m et mach 1.5 les moteurs sont remis car les vibrations augmentent, le bip bip s’arrête, à la radio Yasha discute avec un contrôleur, il m’informe qu’il doit faire un exercice de plus sur un avion de transport, je lui demande ‘’kérosène ?’’ réponse ‘’no problem’’, Dimitri m’avait expliqué que cet avion pouvait voler assez longtemps à sa vitesse maximum, nous nous y sommes restés que peu de temps. Je rallume le tableau de bord en regardant mes étoiles, nous somme en léger piqué, le masque me cisaille maintenant un peu la figure je commence à me rappeler que j’ai un corps après avoir frôlé les anges. Je remue ma tête et un peu mes jambes en faisant attention de ne pas heurter le manche qui se trouve devant moi, je pose doucement ma main dessus mais Yasha a du le sentir car il me demande si je veux piloter. ‘’Yes, yes a little’’. Papa me laissait souvent piloter les avions qu’il louait pour aller en Corse, et pendant un petit moment je remue lentement dans un peu toutes les directions le manche pour sentir ce gros engin bouger. ‘’Loock at eleven o clock down” je regarde devant moi un peu à gauche et vers le bas et je vois quatre traînées grises parallèles qui se détachent un peu sur le sol et qui suivent un avion loin devant nous. Plus de 55 minutes sont affichées sur le chronomètre que Yasha a déclenché sur le parking. Les moteurs sont réduits alors que nous remontons rapidement les traînées. D’un coup j’ai l’impression que quelque chose a explosé dans l’avion mais je reconnais le bruit des moteurs, nous sommes revenus en dessous de la vitesse du son. Les traînées sont maintenant à notre gauche et nous rattrapons l’avion, il est bien gros avec ses ailes en haut du fuselage et sa queue en T. Une discussion s’engage et il allume ses phares, un dans le nez qui éclaire le ciel sur des kilomètres devant lui un autre qui éclaire sa dérive. Yasha amène le Mig au niveau de l’avant et dans la cabine toute vitrée et un peu éclairée je vois l’équipage qui nous fait des signes. Yasha remue l’avion plusieurs fois de droite à gauche et nous mettons le cap sur la base. Il n’est que 19h quand Yasha fait tourner le Mig à gauche en me disant ‘loock at nine o clock what is it ? ’’, une lueur apparaît lentement très loin et en bas. Je la regarde un moment sortir des nuages puis je me rend compte que c’est la lune. Nous somme à 10 km d’altitude et l’horizon est bien bas et loin pour nous. Je suis maintenant fatiguée et j’augmente un peu l’arrivée d’oxygène, au loin devant nous sur le sol je vois une ligne clignoter avec la piste derrière, je repense à la chance que j’ai de faire ce vol, Yasha m’a bien chouchoutée car il pilote en douceur, nous arrivons rapidement au dessus de la base mais encore trop haut pour nous poser. ‘’Break now’’ mais le temps que je comprenne le Mig est sur la tranche et en virage à gauche, je suis écrasée sur mon siège, le casque pèse une tonne, le masque tire sur mon nez, ma poitrine s’écrase sur les sangles, mes jambes et mes hanches sont prises dans un étau quand la combinaison anti G fait son travail, je ne peux plus bouger. J’aurais dû m’y attendre car dans l’après midi des avions l’ont fait plusieurs fois au-dessus de nous mais pour moi je ne sais plus où est le haut et le bas. ‘’ you are ok ?’’ demande Yasha en remettant l’avion d’aplomb, je grogne comme un chien dans l’intercom ce qui le fait bien rire et je récupère le sac en papier on ne sait jamais. L’avion freine maintenant fortement et j’entend divers bruits un peu partout, trois chocs indiquent que les roues sont sorties nous volons le nez bien haut et en descente la piste défile à gauche avec un autre Mig 25 en train de se poser. Je vois son parachute s’ouvrir puis il le lâche sur la piste, le temps que je m’en inquiète des soldats sortent d’une petite cabane et le récupèrent à la lueur de leurs lampes. Après un autre virage, normal celui là je vois la piste se précipiter vers nous. Nous allons encore plus vite que le TGV, au moment où j’ai l’impression qu’on va entrer dans le sol le manche recule et je sens à peine les roues qui touchent la piste, puis le clang clang des dalles reprend. A l’ouverture de notre parachute je pars un peu vers l’avant mais sans violence. Nous suivons l’autre Mig qui est loin devant nous jusqu’au parking ou un soldat avec des bâtons lumineux nous fait garer devant un énorme abri en béton. Je profite du temps de l’arrêt de l’avion pour respirer profondément et je comprends maintenant l’air fatigué des pilotes que nous avons rencontrés avant notre vol. Je suis morte pas de problème pour m’endormir ce soir. Au bout de quelques minutes c’est Dimitri qui ouvre ma cabine et m’enlève le casque car je ne peux plus bouger, l’air froid qui m’entoure me réveille un peu, pendant qu’un mécanicien remet les petits drapeaux un peu partout sur le siège éjectable. Ensuite il débranche les fils, tuyaux et sangles qui me reliaient à l’avion. Au moment où je me lève les quelques personnes présentes m’applaudissent , je descends l’échelle lentement de peur de tomber, Yasha me rejoint ‘’how are you ?’’ je lui répond ‘’just dead’’ il rigole encore une fois bien fort et me porte quasiment jusqu’au camion qui nous amène au bureau des vols ou je signe moi aussi la feuille de vol. Il revient ensuite avec sa photocopie qu’il me remet très sérieusement en m’expliquant que je suis une des femmes la plus rapide et la plus haute du monde. J’espère que ça vous a plu, moi je n’oublierai jamais les sensations et les visions que j’ai eues en un peu plus d’une heure quinze minutes de vol. Stargazer.
  11. Bonsoir à tous. Ce texte viens d'un autre sujet mais l'idée est de montrer nos réalisation en cours ce qui pourrait nous donner de nouvelles idées. Alors je commence. Une vue de l'astatique 18 points avec ses trois contrepoids. La partie basse est composée de deux octogones avec une charnière qui permet de sortir le miroir facilement (dobson horizontal on ouvre l'arrière et le miroir est devant soi 36 kg la bête). Tout ce qui est peint en blanc est en acier. J'ai tout fais sauf les miroirs et les soudures alu. Là il y a la pièce principale dessus, qui a été la première construite en aluminium 5X5 cm taille 77cm par 30 de haut. Dans la boite jaune dessous c'est le miroir de 630 mm, 2705 de focale. L'octogone posé dessus recevra l'araignée, le support du secondaire et le porte oculaire. La base tournante avec dessus les embouts de tubes avec les chapes, un des serrages de selle qui solidariseront rapidement l'ensemble, les doubles jumelles donnent l'échelle : La technique que j'utilise pour la fabrication des pièces c'est de sortir un gabarit à l'échelle 1 et de le coller sur la pièce à faire : La pièce brute en aluminium (que j'ai passé au tour c'est aprés midi) et le plan de ce qui restera pour la partie centrale reliant l'araignée et le support de secondaire cette pièce une fois découpée suivant le plan sera coupée en deux tranches qui seront maintenus par l'araignée : A priori ce sera un dobson pour les déplacements et un newton équatorial en poste fixe. Le chercheur (en plus du telrad) sera une skywatcher 150/1200 pour permettre l'observation par deux personnes en même temps. Les divers éléments sont dessinés au fur et à mesure, si ça passe en DAO je fabrique. Voilà je répondrai à vos questions si nécessaire. Pour François : Poids maxi prévu inférieur à 100 kg. Le tout doit entrer dans mon scénic sièges arrières rabattus. Le secondaire s'intégrant dans la cage principale. les 8 tubes sont reliés entre eux et se replies en accordéon. Le serrage une fois mis en place se fait par des serrages rapides de selle de vélo trouvés chez 10thlon. J'attaque la partie haute. A plus. Luc.
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