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Goofy

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Tout ce qui a été posté par Goofy

  1. La réponse est là, merci à Yapo. Il ne faut pas chercher des alignements d'étoiles en particulier, mais c'est plutôt une vision et répartition globale des étoiles de cet amas ouvert qui faut apprécier. Une ouverture instrumentale plutôt modeste à moyenne est préférable pour ne pas voir trop d'étoiles de faible magnitude. (catalogue "Bedford" de 1844, de l'amiral Smyth)
  2. Pour ne pas paraphraser notre camarade Yapo du forum d'en face, je vous laisse lire sa réponse.. Elle m'apporte la solution que je recherchais. Ce surnom date de 1835 et un dessin est proposé. http://www.astrosurf.com/topic/154961-m11-lamas-du-canard-sauvage/?do=findComment&comment=2183308 Merci à Yapo 👍
  3. Bien que ce surnom soit ancien, chacun en a une interprétation subjective. Il y a tant d'alignements possibles dans cet amas ouvert qu'il est bien possible d'y trouver plusieurs possibilités. Rien d'officiel, donc tout est possible 😉 C'est peu important tout cela en fait.
  4. Nous trouvons fréquemment l'évocation du nom d'amas du Canard Sauvage en référence à une formation en vol de canards sauvages (dans ce cas il devrait plutôt être surnommé l'amas du vol de canards sauvages, au pluriel). Cependant je n'ai pas réussi à trouver un dessin de cette époque qui montre visuellement cette représentation imaginaire. Ni même à notre époque contemporaine. Ce que je souhaiterais c'est retrouver un tel schémas quand j'observe M11 dans un oculaire. Visualiser cette interprétation qu'avait nos ancêtres astronomes. M11 est un amas ouvert très riche en étoiles (environ 3000), même aux faibles ouvertures instrumentales. Des alignements d'étoiles nous pouvons en trouver plusieurs dans cet amas.
  5. Merci pour ces précisions. Je ne fais plus que du visuel (TSA-120, SC11 et eVscope (vision amplifiée de courte durée dans ce cas) ) @popovConcrètement, pour le cas de M11, pourrais-tu indiquer avec un schémas les alignement dans M11 qui montrent cette référence au(x) "canard(s) sauvage(s)" ? (même en dessinant sur une photo). Ou alors confirmer ce que propose notre camarade @adamckiewicz Quoi , où et comment regarder pour comprendre ce surnom de "canard sauvage"...
  6. @AstroRudi Merci pour ton retour 👍 Tu abondes ainsi dans ce que je pense être la représentation d'une formation de canards sauvage dans M11.
  7. Bonjour 🙂 M11 est surnommé l'amas du "Canard Sauvage". Cette notion de "canard sauvage" m'interpelle. Je ne vois rien visuellement qui ressemble à un canard sauvage ni de près, ni de loin dans M11. J'ai recherché la réponse sur internet et j'ai trouvé ceci: "Pourquoi donc ce surnom, bien mystérieux, du « canard sauvage » ? Celui-ci semble être issu des observations réalisées au 19e siècle, à travers des télescopes de faible puissance, où certains ont cru reconnaitre, dans les lignes des principales étoiles, les contours d’un triangle évoquant le vol de canards en formation." En reprenant le visuel que j'ai à l'oculaire électronique de l'eVscope, je trouve éventuellement ceci. Serait-ce cela qu'il faut voir pour imaginer le vol en formation de canards sauvage ? (formation en "V" ou en triangle)
  8. Avec l'eVscope2 je me fais plaisir aussi bien en pratiquant le visuel amplifié (visuels sympa à l'oculaire électronique en peu de temps, bien contrastés et en couleurs) qu'en participant à la science participative en fonction des demandes exprimées sur diverses listes. Contribuer à la science participative, ce n'est pas obligatoirement en aveugle: si nos data transmis sont positifs, nous avons éventuellement sur le Slack dédié les retours sur nos interventions: courbes de lumière pour les exoplanètes ou les transits, animations pour les astéroïdes, voir des informations textuelles par le leader du canal concerné. Ils ont des pipelines qui permettent d'automatiser le traitement des flux transmis et de fournir les résultats. J'ai acquis initialement l'eVscope2 pour pratiquer le visuel amplifié de façon simple, rapide et efficace avec un équipement compact "tout en un". La contribution à la science participative est venue ensuite. C'est très intéressant aussi. Je pratique donc les deux possibilités offertes avec autant de plaisir 🙂 La contrainte pour participer à la science participative en fonction des cibles demandées, c'est d'être là au bon endroit, au bon moment... et que la météo permette de faire les acquisitions demandées. Il y a du challenge pour réussir. Maintenant quant au coût d'un eVsocpe2 ou d'un Equinox, ce n'est qu'un aspect personnel. Il y a d'autres loisirs qui sont bien plus onéreux 😉 Nous avons donc le choix: moins cher avec un assemblage à constituer, moins simple à mettre en œuvre et plus encombrant, ou alors plus cher, mais c'est vraiment du nomade "no soucis", compact et autonome. Je ne raisonne pas en me disant: "j'ai un budget de xxxx € : qu'est ce que je peux financer avec dans ce domaine ?...", je raisonne plutôt en me disant: "je voudrais tel équipement, puis-je le financer actuellement ? Sinon dans le cas contraire, combien de mois devrais-je économiser pour atteindre cet objectif ?...". Je ne me pose pas la question de savoir si je peux avoir l'équivalent pour un budget moindre ou mieux pour le même budget. C'est un choix personnel. ----- A côté de cela, je me fais plaisir avec un C11 Hedge HD, une Taka TSA-120 et des jumelles APM 100 SD APO 90° (également du H-Alpha solaire sur une lunette de 100 mm modifiée avec un Coronado Solarmax II 90 mm / BF15, mais là c'est hors sujet) Un constat: c'est l'eVscope2 qui sort le plus souvent. Il est tellement vite mis en œuvre et prêt pour enchainer des observations offrant des visuels seulement devinés en vision décalée avec le C11 (voire pas du tout). Il est vrai que la vision derrière un vrai oculaire montrant directement ce que voit le miroir, cela offre des sensations magiques que ne peux offrir un eVscope, même si on devine plus qu'on ne voit en ciel profond. En planétaire, là il n'y a pas débat: l'eVscope est complètement à la ramasse, il n'est pas conçu pour cela (hormis la lune et le soleil avec filtrage à l'ouverture, mais même là ce n'est pas terrible: petit diamètre, petite focale et grossissement unique équivalent à environ 50x).
  9. - Parcourez l'onglet "Citizen Sciences" du lien ci-dessous, choisissez dans le menu du haut une catégorie, choisissez votre région (Europe de l'ouest pour moi) et vous avez au travers des éphémérides les besoins quotidiens: https://unistellaroptics.com/citizen-science/ - Nous avons aussi un Slack international Unistellar très actif. Il est constitué de canaux spécifiques par branche de la science participative. Dans chacune de ces branches un leader scientifique (souvent un professionnel) anime ce canal. Sont exprimés les besoins et les conseils au cas par cas selon les particularités. Le collationnement des données et éventuellement les résultats également. C'est quotidiennement très actif, mais en anglais (sauf le canal de l'AFA en français). Pour y accéder, il suffit de demander à Unistellar d'être invité sur le Slack Unistellar. Nous recevons alors un mail d'invitation nous permettant d'avoir un accès permanent à ce Slack. - Nous avons aussi le Discord de C&E et de l'AFA. Il est très actif aussi. Il possède également des canaux dédiés à la science participative. Des utilisateurs d'eVscope sont présents : https://discord.gg/XVgvsvK9uY - Parfois des Webinaire sont organisés autour de certains besoins. Là il y a un réel leadership de la part soit de Unistellar, soit de l'AFA/C&E en association avec des astrophysiciens. Le prochain Webinaire est prévu vendredi 1er juillet à 19h00. Le thème sera: "Observer un astéroïde pour la mission Lucy". Ce webinaire sera dirigé par Franck Marchis, astrophysicien au SETI, co-fondateur et directeur scientifique d’Unistellar. Il sera accompagné par Josselin Desmars, chercheur en astronomie à l’Institut de Mécanique Céleste et de Calcul des Éphémérides (IMCCE) à l’Observatoire de Paris et chasseur d’occultations à travers le monde, également responsable du programme Lucky Star. Ainsi il existe déjà de quoi faire dans le domaine de la science participative et nous sommes fédérés (cela concerne tous les instruments, y compris les eVscope/Equinox). Le soucis est que nous ne savons pas d'office que tout cela existe déjà. Si nous sommes attirés par la science participative, il nous faut faire l'effort de chercher ce qui existe dans ce domaine, de s'inscrire, puis de participer, quels que soient les instruments dont nous disposons ils seront utiles 😉 Tout cela montre que la notion de "maitre du jeu" (nous ne sommes pas dans un jeu de gamers) existe bien, mais ce n'est assurément pas soi. Il faut pour cela avoir de solides connaissances et compétences. Ce n'est pas à la portée du premier venu.
  10. Voilà un débat nettement plus constructif et ouvert. Il incite au dialogue. Merci 👍 ----- Dans le domaine de la science participative, le point faible de l'eVscope c'est son petit diamètre de 114 mm (toutefois dans de bonnes conditions, une magnitude stellaire de +18 peut être atteinte), mais son point fort est la standardisation des données délivrées et transférables par l'ensemble des eVscope et des Equinox. Cela veut dire que les données issues d'un seul eVscope/Equinox auront moins de chance d'être exploitables que l'union des données issues de plusieurs eVscope ayant procédé à la même observation au même moment. Le SETI peut alors fusionner les données reçues de plusieurs eVscope/Equinox pour une même observation et là ils obtiennent des courbes bien propres avec un signal utile qui se détache bien du bruit de fond des données. C'est pour cela que nous parlons d'un réseau Unistellar utile (eVscope1/2 + Equinox). Les eVscope/Equinox il y en près de 15 000 répartis sur la planète (essentiellement en Amérique, en Europe et au Japon). Malheureusement il y a trop peu d'utilisateurs qui participes au travail communautaire dans le domaine de la science participative. Ont-ils peur de mal faire ? Ou de ne pas savoir comment procéder ? Ou autre ? C'est bien dommage car il y a un réel potentiel dans ce réseau selon le principe "l'union fait la force". Pourtant avec un peu de méthode c'est facile et gratifiant 🙂
  11. Trois vidéos intéressantes et instructives réalisées par l'AFA: https://www.youtube.com/playlist?list=PLR5lQjawYJxgSI32gr8APVJ_xuT-NMPAc
  12. Tout astronome amateur peut participer en apportant sa pierre à l'édifice et participer collectivement au progrès de la science (certes limité). Quels que soient les instruments utilisés. Le progrès n'est pas toujours lié au type et à la taille de l'instrument. L'œil nu et même une simple paire de jumelles peuvent suffire (voir l'activité des variabilistes). Les professionnels apprécient l'aide que peuvent apporter les astronomes amateurs, quels que soient les instruments utilisés. Les grands télescopes des observatoires sont trop peu nombreux, géographiquement figés et leurs créneaux d'utilisation très limités. Il y a des domaines où ils ne souhaitent pas gaspiller l'usage de ces télescopes (surdimensionnés) et ils n'ont pas forcément le temps et la possibilité de le faire. Un autre atout de la communauté des astronomes amateurs est sa répartition mondiale, c'est une données importantes qui permet de faire des relevés géographiquement incompatibles avec la position figée des grands observatoires. C'est là que la communauté des astronomes amateurs peut être invitée à contribuer (occultations d'étoile par des astéroïdes permettant d'affiner les paramètres de leur orbite, voire d'évaluer leur taille et dans certains cas leurs formes grossières: ils faut de nombreux relevés effectués à des positions géographiques différentes) Nous travaillons sur un Slack dédié. Des représentants du SETI expriment des besoins. Ceux qui sont géographiquement bien placés sur la planète procèdent aux acquisitions et upload les data à l'issue (souvent plusieurs 10aine de Go). Toutes ces données sont exploitées avec parfois des retours si c'est positif, comme par exemple les courbes de lumières qui en découlent (exoplanètes). Ils ne recherchent pas les belles photos pour en faire des posters, ce qui les intéresse ce sont les données brutes d'acquisition.
  13. - Oui, le "nord" est toujours en haut à l'oculaire électronique (et donc de facto sur les captures présentées ici), quelque soit l'orientation de l'optique de l'eVscope (monture à fourche mono-bras alt-azimutale, le capteur est toujours horizontal). C'est très pratique. C'est toujours conforme aux représentations que nous avons dans les atlas du ciel (papier ou informatique). Pas besoin de gymnastique visuelle pour s'y retrouver. - Le champ fourni par le capteur de l'eVscope2 c'est 47' x 34' (capteur Sony IMX 347: 2122 x 1535 pixels utilisés de 2.9 x 2.9 µm à 450 mm de focale). Grossissement équivalent: environ 50x, mais on peut zoomer numériquement jusqu'à 8x depuis l'application (visible aussi dans l'oculaire électronique). En pratique, ne pas dépasser 1.5x à 3x maximum pour que cela reste agréable à voir. Le champ est un peu plus petit pour l'eVscope1 : il utilise un capteur IMX 224. Ce capteur est un peu plus petit il me semble et il possède des pixels un peu plus gros de 3.7 x 3.7 µm. Et toujours la même focale de 450 mm. Avec l'eVscope nous pouvons sauvegarder le champ complet vu par le capteur, donc 47' x 34' (eVscope2) ou alors le champ vu à l'oculaire électronique, donc dans ce cas un champ tronqué en un cercle de 34' de diamètre (eVscope2). Grosso modo la taille de la lune. Je préfère sauvegarder au format du champ oculaire, même si j'en vois un peu moins. Ce format permet d'avoir un cartouche informatif bien utile et en plus c'est plus représentatif de ce que je vois à l'oculaire électronique. L'eVscope est fait pour faire du visuel amplifié et non des photos, donc le format restreint au champ visuel de l'oculaire me convient bien et restitue bien la vision que j'ai eu à l'oculaire 😉
  14. Je suis d'accord avec toi, nous pouvons avoir un doute légitime : trente années se sont écoulées depuis. Toutefois (simple coïncidence ? ) c'est pile à l'endroit où la supernova est apparue, c'est vraiment brillant (plus brillant que les autres zones HII visibles) et concentré. Donc supernova ?... Echo lumineux rémanent de la supernova ?... ou région HII ? Il faudrait chercher la réponse sur internet pour lever ce doute. En brève recherche, personne n'évoque cette supernova depuis longtemps. En revanche diverses photos montrent une grosse concentration HII dans ce secteur. Une piste peut-être : en 2003 il se disait ceci sur les échos lumineux rémanents des SN et notamment de la SN 1989B : https://iopscience.iop.org/article/10.1086/345516/fulltext/ Citation traduite de ce texte: "3. DÉTECTION DE L'ÉMISSION APRÈS 5 ANS Bien qu'il ne soit pas surveillé en permanence, SN 1989B a été observé à une occasion depuis les observations de Wells et al. Des observations dans les bandes B, V et R ont été faites par Boffi et al. (1999) dans le cadre d'une étude des candidats potentiels à l'écho lumineux. Les observations de Boffi et al. ont détecté une émission à l'emplacement de SN 1989B, avec V = 19.93, B-V = -0.03, et V-R = 0.02 mag (Fig. 4). Le SN a été considéré comme un candidat à l'écho lumineux, car il répondait à leurs trois critères : (1) l'émission était située assez près des emplacements rapportés du SN (maintenant éteint), (2) l'émission semblait provenir d'une tache compacte plutôt que d'une source ponctuelle ou d'une tache largement étendue, et (3) l'émission était plus bleue que celle attendue des amas d'étoiles de fond. Nous notons que les indices de couleur sont cohérents avec les valeurs dérivées des observations de +307 et +351 jours. .../... 5. DISCUSSION Les courbes de lumière décroissantes, les images tardives et le spectre à 1 an de SN 1989B semblent tous cohérents avec l'existence d'un excès d'émission à l'emplacement du SN. Si un écho lumineux de ce SN est le contributeur dominant de cet excès d'émission, il est plus efficace (par un facteur de 7 environ) pour réfléchir la lumière que les deux précédentes détections d'écho lumineux de SN Ia, SN 1991T et SN 1998bu. Cependant, la collection actuelle d'observations suggère que l'émission d'échos lumineux n'est pas la source dominante de cet excès d'émission, favorisant plutôt une contamination par le fond. En gardant à l'esprit qu'il a été suggéré que les échos lumineux pourraient être détectables pendant des décennies, l'opportunité demeure d'étudier davantage cette région." ------- Une supernova peut être vraiment très lumineuse, quasi comparable à la brillance apparente du bulbe galactique de la galaxie hôte. Un exemple récent en avril 2022 avec la SN 2022hrs de type Ia dans la galaxie NGC 4647, près de M60. https://www.rochesterastronomy.org/sn2022/sn2022hrs.html J'ai observé cette supernova 2022hrs. Sa magnitude apparente est vraiment étonnante comparée au bulbe galactique de la galaxie hôte. Nous sommes quand même à un peu plus de 64 millions d'années lumières !...
  15. Cela existe déjà chez Unistellar, c'est l'Equinox. L'Equinox c'est l'eVscope1 sans l'oculaire électronique (donc avec un coût moindre) L'Equinox possède le même capteur IMX 224 que l'eVscope1. L'eVscope2 possède un capteur un peu plus grand, un IMX 437 (l'eVscope1 n'est plus commercialisé) Personnellement, j'utilise beaucoup l'oculaire électronique. Je trouve que le visuel a plus de "peps". Il montre plus de brillance et des couleurs un peu plus vives que l'image de contrôle visible sur la tablette. Je paramètre avec la tablette et quand le moment de l'observation est atteint, c'est surtout l'oculaire qui me procurera le plus de satisfaction. En plus c'est plus immersif, même s'il s'agit d'un oculaire électronique (nous ne voyons pas directement ce que voit le miroir, mais ce que voit le capteur, en direct ou en synthèse). ----- Bonjour Bruno, Notre camarade l'a observée le 25 avril 2022 (l'info est ajoutée en bordure basse de l'image). L'eVscope permet aussi de pointer directement une supernova, si bien sûr elle existe dans sa base de donnée. Dans ce cas le nom de cette SN figurera dans le cartouche informatif comme nom d'objet observé. Sinon il faut pointer la supernova aux coordonnées équatoriales J2000 et dans ce cas ce seront les coordonnées équatoriales J2000 qui figureront comme nom d'objet observé. Cette supernova SN 1989B est actuellement encore visible dans M66, même si elle a perdu en magnitude: https://www.messier.seds.org/more/m066_sn89b.html J'ai encore observée récemment cette supernova, le 26 avril 2022, mais là j'avais pointé M66 pour l'observer, raison pour laquelle M66 figure dans le cartouche informatif : (Ce cartouche informatif est ajouté automatiquement par l'application si on demande à sauvegarder le visuel de l'oculaire, sinon si on sauvegarde au plein format du capteur, il n'y a pas de cartouche informatif. Je trouve utile ce cartouche informatif : nom de l'objet observé / durée de la vision amplifié / coordonnées arrondies du site d'observation / date de l'observation)
  16. Avec un eVscope nous pouvons certes poser 1 heure et même bien plus plus, mais je ne vois pas l'intérêt avec ce type de matériel. Autant comme le précise Colmic, s'orienter vers un assemblage de plusieurs éléments, tous les connecter en filaire et faire de l'acquisition cumulées pendant longtemps: les résultats obtenus seront bien meilleurs (plus de diamètre et plus de bricolage informatique possibles en post traitement) Le domaine de prédilection de l'eVscope c'est le visuel amplifié de quelques dizaines de secondes à 3 ~ 4 minutes maxi. Il m'arrive parfois d'aller à une 15aine de minutes, mais c'est rare. Au-delà nous ne gagnons plus grand chose en qualité et il faudrait accumuler pendant beaucoup plus longtemps pour voir une amélioration et là on rentre dans le domaine de la photo, ce n'est pas son job. Cependant nous pouvons avoir besoin de faire de l'acquisition pendant beaucoup plus longtemps pour les besoins spécifiques de la Science Participative (généralement plusieurs heures pour les exoplanètes ou une 40 aine de minutes pour le Planetary Defense). Là c'est un emploi particulier de l'eVscope et tout est prévu pour nous simplifier ce travail (je participe à ces travaux, nous avons un Slack dédié pour cela avec divers canaux pour chacune des disciplines avec des représentant de l'AFA, du SETI et d'Unistellar) L'eVscope est conçu de base pour pratiquer le visuel amplifié, pas pour faire de la photo. Nous devons donc obtenir un visuel confortable, acceptable et en couleurs très rapidement. Inutile de chercher à en obtenir plus: c'est de l'observation, on enchaine les objets à observer. Ce que j'apprécie avec l'eVscope 2, c'est sa compacité, son poids léger (en Nomade c'est super) et son extrême intégration (nous avons juste besoin en plus d'une tablette ou d'un smartphone pour le piloter, pas d'add on, pas de plugin, pas d'oculaires, tout au plus un filtre interférentiel en 31.75). Pas de filasse qui traine de partout et pouvant potentiellement occasionner des soucis. Sa très grande rapidité d'installation et de mise en œuvre est vraiment un atout, on peut le sortir juste pour observer pendant un 1/4 d'heure. En moins de 2' il est prêt à être utilisé, le plus long étant de bien centrer la bulle de son trépied. Une petite mise en température est conseillée, mais franchement elle n'est pas vraiment indispensable tant qu'il n'y a pas un gros écart de température interne/externe (114 mm et 450 mm de focale pour un pseudo newton) Clairement, c'est l'instrument qui sort le plus souvent parmi ceux que je possède. Un sac à dos contenant l'eVscope et son trépied (celui dédié est super) + une tablette ou un smartphone et c'est parti pour observer soit sur place soit pour aller observer en nomade ! Besoin de rien d'autre. On peut difficilement faire plus simple 🙂 Les amateurs de "mains dans le cambouis" seront déçus, ce n'est clairement pas fait pour eux: rien à bricoler et trop facile à utiliser 😉
  17. J'ai un "simple accessoire d'imagerie", mais je ne passe pas une nuit entière (voire plusieurs nuits) à imager un seul objet du ciel profond, puis à réaliser tous les traitements la journée suivante pour obtenir au final une belle photo, mais j'enchaine lors de mes soirées d'observation mes listes d'objets à observer via son oculaire électronique. Son but n'est pas de faire des photos, mais d'accéder très facilement et rapidement à des objets pour lesquels il faudrait un setup nettement plus gros, nettement plus performant, nettement plus lourd et plus fastidieux à installer. Nous obtenons rapidement des visuels confortables, contrastés et acceptables, le tout en couleurs. Franchement mon "simple accessoire d'imagerie" (qui n'en est pas un), n'a pas à rougir à côté du C11 Edge HD et de la Taka TSA-120. Les emplois sont différents et parfaitement adaptés pour dérouler des soirées d'observation. Les résultats et les plaisirs sont simplement différents 😉
  18. En H-Alpha en sortie côté oculaire, la bande passante ne fait que 0.5 à 0.8 angström autour de la raie H-Alpha à 656.28 nm. A ce niveau de filtration aussi serré, le chromatisme de la lunette n'est absolument pas gênant. Une simple achro de qualité à F/D plutôt grand est largement suffisante.
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