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loulou7331

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À propos de loulou7331

  • Date de naissance 09/30/1984

A propos

  • Résidence
    Argovie
  • Intérêts
    Observation, construction d'instruments, astrophotographie argentique, vtt, nature
  • Occupation
    Chercheur
  • Matériel
    T250 et T300 faits maison, lunette 120/800
  • Site Web

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loulou7331's Achievements

  1. Une nouvelle étude scientifique indique un probable lien entre la pollution lumineuse et la maladie d'Alzheimer : https://www.frontiersin.org/news/2024/09/06/light-pollution-increase-risk-alzheimers A l'heure où la vieille idée reçue lumière = sécurité a encore la vie dure, c'est un argument de plus qu'il faut exploiter!
  2. 20 à 30 minutes si c'est en continu c'est long pour des jumelles de 1 kg utilisées à main levée. A voir en function de l'utilisation, si tu fais des pauses en observant à l'oeil du (c'est ce que je fais), ou alors il y a des fois la possibilité de s'appuyer sur une barrière ou une cloture ou tout autre support. Tout dépends de tes attentes et de ce que tu veux observer avec. Si c'est pour observer exactement les mêmes objets qu'avec un télescope, il y a le risque d'être déçu. Si les jumelles t'attirent, mon conseil c'est de prendre des jumelles moyen de gamme, et tu verras à l'usage si çà te convient ou pas. Et si vraiment çà te convient et que tu veux gagner encore en qualité, alors des jumelles haut de gamme prennent tout leur sens et tu les apprécieras.
  3. Ca fait 24 années que j’utilise des jumelles Perl de Nuit 8X56 (optiques multi-traitées, prismes de Porro, 6,5° de champ, 800g environ) pour le repérage dans le ciel, mais aussi pour observer en vacances, pas seulement le ciel mais aussi le reste. C’était mes premières jumelles « de qualité », j’avais 16 ans et j’avais bossé l’été pour me les payer. Sinon, j’ai depuis quelques années trouvé d’occasion pour vraiment pas cher, de vieilles jumelles Perl 11X80 au traitement bleuté qui donnent des images bien piquées mais il y a beaucoup de reflets internes, ainsi que de vieilles Zeiss 8X30 qui sont sympas pour la randonnée et la Lune, même si je lui préfère les 8X56. Depuis quelques temps je constate qu’une partie du revêtement des 8X56, là où les caractéristiques techniques sont inscrites, devient collant et dégueulasse. Pas de quoi nuire aux fonctionnalités mais c’est énervant et ça n’augure pas le meilleur pour la suite. Deuxième déconvenue, l’été dernier avec un ciel pure de montagne je regarde les galaxies M81-82, M51 et M101, et là c’était la déception. M82 était difficile à voir. Certes un peu basse, mais je m’attendais à mieux car dans les années 2000 je me rappelle d’une nuit d’hiver dans les alpes autrichiennes, M81 et M82 étaient brillantes et clairement bien définies. Là, elles ont pris un sacré coup de mou. J’ai mis ça sur le compte de leur faible hauteur par rapport à l’hiver, mais la suite n’a pas été meilleure. J’ai le souvenir d’une M51 très bien visible en plaine en 1999 (jardin sombre en banlieue éclairée), juste après une averse…avec des jumelles 7X50 bas de gamme. Mais là, elle était à peine visible. Encore une fois, c’était pas la même saison. Et puis M101 pour finir, à peine visible également alors qu’à la même saison avec le même instrument elle me semblait plus brillante il y a 20 ans. Par contre, cet été, la Grande Dentelle du Cygne était magnifique. Que s’est t-il passé ? Suis-je simplement devenu trop exigeant, ou alors je n’ai plus la pupille de mes 20 ans ? Troisième point, et ce n’est pas nouveau, ces jumelles donnent une superbe image de la Lune, mais la netteté est difficile à obtenir, j’en suis toujours à peaufiner la mise au point. Albireo est résolue mais vraiment de justesse et nécessite une mise au point précise. Serait-ce dû à la qualité des optiques ou à l’astigmatisme de mes yeux ? Peut-être les 2. Ces 3 points m’ont donné envie de remplacer ces 8X56, mais par quoi ? Si c’est pour remplacer quelque chose qui ne fonctionne pas trop mal, alors autant prendre le meilleur une fois pour toutes. Et puis j’ai déjà vécu la moitié de ma vie à peu près, alors autant foncer et se faire plaisir, ce sera Swarovski ou rien ! Avec un tel achat, mon budget astronomie (mais pas que) est cramé pour un bon bout de temps, mais c’est un choix. Le prix fait peur mais il faut relativiser quand on voit tous ces zozos prêts à dépenser des sommes faramineuses pour des télés hyper grandes (pour au final regarder de la merde) et des smartphones haut de gamme (pour au final aller sur les réseaux sociaux, pauvre Monde !), objets qui seront morts en quelques années, de la pure perte. Et ne parlons pas du bilan environnemental désastreux. Au contraire, des jumelles Swarovski c’est un investissement pour la vie, car elles sont faites pour durer et pourront toujours être révisées ou réparées si nécessaire. Donc oui c’est très cher, mais çà l’est beaucoup moins si on considère l’excellence et la durée de vie du produit. Et l’argent va vraiment servir à l’innovation et au maintien de la production d’excellence au niveau régional, et à payer dignement les employés (voir l’excellent livre de Jean-Luc d’Auvergne). Je pense que le terme « luxe » n’est pas adapté car le luxe, bien souvent c’est soit un produit bas de gamme vendu 100 fois son prix de revient aux gogos qui sont prêts à l’acheter (par exemple un pull Dolce & Gabani de moins bonne qualité qu’un pull Kiabi, vu sur la radio television Suisse), soit des fioritures sans intérêt technique (par exemple un placage or sur une montre). Donc oui, et plutôt deux fois qu’une, je choisis Swarovski, tout comme des dizaines de milliers d’observateurs de la nature l’ont fait avant moi. Une fois la marque choisie, choisissons le modèle. J’ai hésité à reprendre des 8X56, car j’ai souvent des difficultés à fusionner les images, que j’observe presque exclusivement à main levée. Mais n’ayant plus 20 ans et vu que le ciel est de plus en plus délavé, les 10X56 me semblaient mieux adaptées. Un rapide essai en magasin m’a conforté dans ce choix, les 10X56 me conviennent parfaitement. Mais à côté il y avait les toutes nouvelles Pure NL 10X52, présentées comme le fleuron de la marque. Plus compactes, plus légère, plus de champ, mais bien plus chères aussi. Au final, même si je trouvais que les 10X56 avaient un peu plus de « peps », je me suis décidé pour les 10X52, mieux adaptées à une utilisation familiale et pour la randonnée et l’observation de la nature. Maintenant place au test! Je n’ai rien à redire quant à la finition, si ce n’est que les caches des objectifs, qui ont tendance à se décrocher trop facilement, avec le risque de les perdre ! C’est un peu couillon comme truc, et le fait que ce soit facilement remplaçable n’est pas une excuse. Les bonnettes des oculaires sont réglables, et grâce au grand relief d’œil les sourcils ne touchent pas les oculaires. La première impression, c’est que le réglage de l’écartement des fûts doit se faire très précisément, bien plus qu’avec les autres jumelles que j’ai essayées. C’est sans doute lié au grand champ apparent, de même que le phénomène de « flare » dont certains utilisateurs de plaignent. En effet, dans certaines conditions il y a comme un peu de brouillard en bord de champ. Je pense que c’est la lumière qui pénètre par les oculaires. Je pense que çà dépends beaucoup de la qualité du réglage de l’écartement et de la position des yeux, car avec l’habitude, ce phénomène revient moins fréquemment. Sinon la qualité de l’image en bord de champ est vraiment très bonne. Il y a une très légère courbure de champ à l’extrême bord, sans commune mesure avec ce qu’on voit dans d’autres jumelles. En fait, l’image parait juste naturelle et normale ainsi, c’est seulement lorsqu’on repasse à des jumelles moins bonne qu’on s’en aperçoit ! Il en va de même pour l’aberration chromatique, qui ne m’a jamais gênée dans les Perl, mais qui saute aux yeux d’un coup ! Elles sont quand même un peu lourdes pour une observation prolongée à main levée, surtout par rapport à mes Perl 8X56 qui pèsent 200g de moins. Le champ réel annoncé me paraît un peu optimiste, il est à peine plus grand que celui des Perl 8X56. A moins qu’il faille se « tordre les yeux » pour chercher l’extrême bord. La nuit, en regardant un objet éclairé en le déplaçant dans le champ, du centre vers le bord, je constate du vignettage, sur environ 1/5 du champ total. Chose drôle, ce phénomène n’affecte pas les Perl 8X56, malgré le fait que les pupilles de sortie ne soient pas rondes. Comme quoi, il faut se méfier des certitudes. Mais à ce moment-là, c’est surtout la certitude de la perfection qui en prends un coup. Du vignettage sur une paire de jumelles à plus de 3000 balles ? Il est sans doute physiquement impossible d’éviter le vignettage sur un champ aussi large avec des jumelles aussi compactes. Que s’est-il passé dans la tête des ingénieurs de chez Swarovski ? En fait la réalité est moins sombre que ce qu’il paraît. En observation terrestre de jour, ce phénomène n’est pas perceptible. Ensuite, il s’agit de jumelles utilisées à mains levées et non d’un télescope sur pieds. L’œil ne pouvant pas performer à 100% sur un champ aussi grand, inévitablement, pour observer quelque qui se trouve en bord de champ, on le centre, comme on le ferait à l’œil nu. Avec un télescope c’est différent, on ne va pas forcément recentrer l’objet, on baladera l’œil dans le champ. En observant un champ étoilé (quel piqué !), je ne suis pas gêné par le vignettage. L’observation de la Lune est une révélation. L’image est juste parfaite ! Les Perl 8X56 sont simplement larguées, elles manquent cruellement de netteté. C’est davantage dû à leur qualité optique qu’à mon léger astigmatisme, car les 11X80 sont plus piquées. D’ailleurs les 11X80 montrent les mêmes détails que les 10X52, mais avec les reflets et le chromatisme en plus, ainsi que la dominante jaunâtre. Albireo est dédoublée mais très difficilement aux 8X56, alors que c’est net et facile aux 10X52. De même que les lunes de Jupiter, très facilement visibles aux 10X52 même lorsque situés très près de la planète. En ciel profond je n’ai pas pu bénéficier de conditions idéales, mais c’était suffisant pour tester. Outre le test du vignettage mentionné plus haut, j’ai pu voir M82 sans peine malgré sa faible hauteur. Vivement qu’elle soit haute dans le ciel ! Sinon, j’ai comparé les 10X52 aux 8X56 et 11X80 sur M15 et sur un champ étoilé contenant des étoiles à la limite de la visibilité. J’ai assez vite constaté, et c’est logique, que les étoiles très faiblement visibles dans les 10X52 ne l’étaient plus dans les 8X56, et que les étoiles très faiblement visibles dans les 8X56 étaient mieux perçues dans les 10X52. Je continue dans la comparaison entre les 10X52 et les 11X80. Je l’ai tout de suite constaté mais j’ai fait plusieurs aller-retour entre les 2 instruments pour en être sûr, je ne vois pas de différence de luminosité entre ces 2 instruments ! Je m’attendais quand même à une petite différence en faveur des 11X80, mais quand même pas à çà ! Peut-être qu’il y a une faible différence en faveur des 11X80 mais je ne l’ai pas vue ce soir-là. De plus, les 11X80 sont moins efficaces contre les lumières parasites, sont deux fois plus lourds, et ont presque deux fois moins de champ. Bref, elles ne font pas le poids. Les 10X52 ne vont donc pas uniquement remplacer les 8X56, mais également les 11X80. Pour conclure, les Swarovski Pure NL 10X52 sont exceptionnelles, que ce soit en observation terrestre ou en Astronomie. Je ne regrette pas mon choix, et je n’avais jamais pensé que le bond en qualité serait aussi énorme ! Ceci dit, ça reste un instrument d’optique, avec des défauts certes mineurs mais quand même des défauts, et qui nécessite des réglages pointus et une certaine accommodation pour en tirer le meilleur partit. Les termes « comme s’il n’y avait pas d’instrument entre le ciel et les yeux » ou « parfaites » sont selon moi usurpés. Pour une utilisation purement astronomique, les SLC 10X56 qui ont l’avantage d’être moins chères, sont certainement mieux adaptées bien que plus lourdes.
  4. Non, et je n'en n'ai pas trouvé sur le net. Si ça t'intéresse je peux en faire et te les envoyer en MP. Je n'ai encore rien décidé, mais le match devrait se jouer entre la 10X56 et la 10X52. Je vous tiendrai au courant!
  5. A l’occasion de l’année mondiale de l’astronomie en 2009, Nikon a lancé une gamme de 5 oculaires grand champ au coulant de 31,75 mm, basée sur leur gamme pour longues vues terrestres mais optimisée pour les observations astronomiques. Que valent-ils sur le terrain ? Du matériel peu connu Près de 15 ans après leur lancement, ces oculaires sont encore inconnus de la plupart des amateurs. D’une part, Nikon n’est pas une société « connue » pour œuvrer dans le domaine du matériel pour les astronomes, et de l’autre il n’y a pas beaucoup d’importateurs contrairement à leurs concurrents directs tels que Televue ou Pentax. Les Televue Delos et Pentax XW jouissent d’une solide réputation auprès des amateurs et ont des caractéristiques techniques similaires à celles des Nikon : un champ généreux et bien corrigé d’environ 70°, ainsi qu’un relief d’œil confortable d’environ 20 mm. A ma connaissance, le seul importateur en Europe des Nikon est APM Telescopes en Allemagne. Leur prix peut varier en fonction du cours de la monnaie, en Décembre 2023 il fallait compter en moyenne 400 CHF par oculaire, frais et taxes d’importation compris. C’est plus cher que les Pentax XW mais moins que les Televue Delos. Les focales disponibles vont de 17.5 à 5 mm, de quoi couvrir une bonne partie des besoins des amateurs mais malheureusement pas toutes, contrairement à la concurrence. Les Pentax existent de 40 à 3.5 mm, les Delos de 17.3 à 3.5 mm mais peuvent être complétés par le superbe série Panoptic qui va de 41 à 19 mm. Pour conserver un champ de 70°, un oculaire de plus de 24 mm de focale nécessite d’être monté au coulant de 50.8 mm. Une ergonomie plutôt réussie Chaque oculaire est livré dans une boite avec un œilleton amovible, des caches liés (ceux qui ont déjà perdu un cache dans leur mallette apprécieront !), et, chose rare pour un oculaire, le numéro de série est inscrit sur le corps ! En raison d’un grand relief d’oeil, la bonnète se dévisse afin de s’accommoder à chaque observateur, qu’il porte des lunettes ou non. Si vous dévissez trop la bonnette elle s’enlève complètement, attention donc lorsque vous la manipulée, si vous la dévissez trop et que vous soulevez l’oculaire par la bonnète, l’oculaire risque de finir sur le sol ! La première chose qui frappe, c’est le poids et le gabarit réduit, qui sont vraiment minimes pour un oculaire super grand champ ayant un relief d’œil généreux ! A part le 17,5 mm qui pèse 365 g, les autres ne pèsent qu’environ 300 g, c’est 100 g de moins que les Pentax XW ou Televue Delos ! Même si un solide renvoi-coudé au coulant 50,8 mm est préférable, il est encore raisonnable de les utiliser avec un renvoi-coudé au coulant de 31,75 mm. C’est moins vrai avec les Pentax XW, et encore beaucoup moins avec les Televue Delos qui en plus dont le coulant est affublé d’une assez profonde « gorge de sécurité » parfaire pour les serrages à vis que presque plus personne n’utilise, mais rédhibitoires si l’anneau de serrage de votre porte oculaire est trop large et/ou ne tombe pas au bon endroit… Parfaits pour le ciel profond ! La plupart des tests ont été effectués avec une lunette TSA 120 de Takahashi, munie du renvoi-coudé 31,75 de la même marque. Il s’agit d’un triplet apochromatique, garantissant une image bien corrigée de l’aberration chromatique et présentant un rapport f/d de 7,5. Je n’ai pas pu tester sur des instruments plus courts tels que 5 ou 4, mais pour ce genre d’instrument je recommande de toute manière des Nagler ou Ethos, qui sont optimisés. La première observation peut paraitre déroutante pour un observateur habitué à des plössl ou des orthoscopiques, car il faut bien régler la bonnète pour avoir le meilleur confort possible. Ceci fait l’observation à grand champ est très agréable, même si on ne retrouve pas la même sensation d’immersion qu’avec les légendaires Meade S4000 UWA ou certains Nagler…. L’image est bien corrigée sur l’intégralité du champ, et le grand champ résultant permet de pousser le grossissement de manière efficace et confortable sur les amas globulaires et les nébuleuses et galaxies de faible dimension. Lorsque le grossissement augmente, l’image s’assombri, le champ de vision se rétrécis, et il faut coller son œil à l’oculaire. Mais avec les 70° de champ apparent et le relief d’œil généreux des Nikon, l’observation du ciel profond est vraiment plus confortable par rapport à un oculaire plössl ou orthoscopique. Avec la TSA 120 la nébuleuse variable de Hubble baignant dans un champ d’étoiles est saisissante avec le 7 mm. Il en va de même des lointaines galaxies dans Pégase avec le 10 mm dans un C8. Quant à la perte de luminosité conséquente du nombre élevé de lentilles, en comparant le 17,5 mm avec un plössl Televue de 17 mm et le 7 mm avec un plössl Televue de 7,4 mm, je n’ai pas vu de différence. En effet, les traitements multi-couche dernier cri des lentilles font que la perte de lumière par surface air/verre n’est que de 0.25% à laquelle il faut rajouter 1% par cm d’épaisseur de verre. Un rapide calcul montre qu’un excellent plössl transmet 98 à 99% de la lumière contre 94 à 96% pour un oculaire grand champ de qualité comparable. Soit une perte de 5% dans le pire des cas, ce qui corresponds à 0,05 magnitude. Sachant que l’œil est capable de discerner des variations de 0,1 magnitude, il est donc impossible de voir une différence de luminosité entre un plössl et un grand champ, bien entendu de focales identiques et de qualité identique. Par contre, un très grand champ d’observation augmente de risque qu’une étoile brillante se trouve dans le champ, ce qui peut nuire à la détection des très faibles objets nébuleux à la limite de la visibilité… Pas en reste sur les planètes Malgré 12 surfaces air-verres, la vue des planètes est saisissante. Comparé avec l’excellent plössl 7,4 mm de Televue, le Nikon 7 mm ne montre pas de différence de piqué ou de couleur sur Jupiter. Peut-être qu’un meilleur observateur que moi avec un ciel plus stable utilisant un plus fort grossissement aurait remarqué quelque chose, mais moi je n’ai rien vu. Par rapport à mes conditions d’observations et mes aptitudes, ces oculaires ne vont donc pas limiter la performance de ma lunette. La chose qui m’a le plus impressionné est la définition de l’image. Avec la 7 mm, qui donne un grossissement de 129X avec la TSA 120, j’au pu voir de manière très bien définie, le petit disque de Neptune. Je n’avais jamais pensé que c’était possible au-dessous de 200X ! La qualité de la lunette n’y est pas pour rien, mais l’oculaire n’a pas dégradé cette qualité. Ce soir-là, utiliser un plus fort grossissement ne donnait pas une meilleure image en raison de la turbulence. Je n’avais pas les plössl ce soir-là pour comparer. Mais par le passé, j’ai déjà pu constater que les plössl donnait une image très légèrement mieux définie que les Nagler ou Meade UWA sur les planètes. Sur la Lune (et le Soleil), oui mais…. Sur la Lune, les images impressionnantes même s’il y a de la distorsion angulaire en bord de champ comme sur la plupart des oculaires grand champ. Il est en effet impossible physiquement, de corriger l’astigmatisme, la courbure de champ ou l’orthoscopie simultanément sur l’intégralité d’un tel champ. Des compromis doivent être fait par le concepteur, et pour un usage astronomique le choix est vite fait : on va corriger au maximum l’astigmatisme et la courbure de champ, afin de conserver un piqué maximal en bord de champ, et on va sacrifier la correction de la distorsion. Il existe plusieurs sortes de distorsion, mais pour simplifier une ligne droite devient une courbe tout en restant bien nette. Ce n’est pas gênant en observation astronomique sauf pour celui qui voudrait faire des relevés précis mais dans ce cas il utilisera de préférence un oculaire orthoscopique. Pour la Lune et le Soleil, ce n’est qu’une question d’esthétique lorsque l’on veut les contempler en entier, mais pour cela on utilise de faibles grossissements, il y a alors de la marge par rapport au champ de l’oculaire et donc l’image n’est pas affectée. Les 17,5 et 14 mm ont une légère courbure de champ, en effet en bordure de champ la mise au point n’est pas la même qu’au centre du champ. Il se peut aussi qu’une partie de la courbure de champ provienne de la lunette. C’est passé inaperçu en ciel profond, mais çà se remarque sur le Soleil. Mais encore une fois, si on met le Soleil au centre du champ avec la TSA 120, on ne remarque rien. Le 14 mm montre aussi un léger chromatisme, visible sur le limbe du Soleil. Sur le limbe de la Lune, il est visible avec les autres oculaires, mais de manière très faible ou plus du tout, selon la position de l’œil. C’est un peu déroutant pour moi mais bien loin d’être inhabituel, la plupart des oculaires, et pas nécessairement les moins chers, ont un peu de chromatisme. Par contre, ce qu’on regrette, c’est que par nuits stables la série s’arrête à 5 mm ! Dans un tel cas, il n’y a pas le choix, à moins d’utiliser une autre sorte d’oculaire, il faut coupler les Nikon à une lentille de Barlow, ce qui fait perdre en partie les avantages de poids réduits et de compacité par rapport à la concurrence. Mais ce n’est pas tout! Avec le 7 mm muni d’une barlow, en observant la Lune pour la première fois je voyais 2 taches noires diffuses, qui tournaient simultanément avec l’oculaire. En enlevant la barlow, elles étaient à peines perceptibles mais du moment que je savais qu’elles sont là, je les voyais ! Une inspection avec une lampe puissante montrait qu’il s’agissait de 2 poussières ou débris à l’intérieur de l’oculaire. Sur la plupart des oculaires, c’est sans conséquences. Sauf que sur les Nikon NAV SW, la formule optique est différente. Le plan focal de l’oculaire se trouve à l’intérieur de l’oculaire, sur ou très près d’une lentille. Lors de la mise au point, la moindre poussière se verra donc sur l’image. Retour direct chez APM Telescopes, qui me l’échange sans discuter. Mais cela m’a coûté les frais de port aller. Le nouvel oculaire a également des débris à l’intérieur, mais dans une moindre mesure. Sur un fond clair en observation terrestre, ils sont visibles avec une barlow et quasiment pas sans barlow. Je décide donc de na pas demander un nouvel échange, car ça ne servira à rien vu que de toute évidence, Nikon n’est pas en mesure de produire un oculaire exempt de poussières. A noter que Nikon a développé une barlow 1,6X spéciale pour les Nikon NAV SW. Les résultats seraient-ils différents qu’avec une barlow normale ? Une vérification poussée en pointant la lunette sur un fond clair et en utilisant une barlow, montre que le 17,5 n’a pas de poussière visible, les 14 et 10 mm en ont mais dans une moindre mesure que le 7 mm. Quant au 5 mm, une poussière est visible sans barlow mais tout près du bord du champ. D’un point de vue pratique, sans utiliser de barlow, ce défaut n’est pas perceptible ou faiblement perceptible selon la position de l’oculaire, et uniquement sur la Lune et le Soleil. Mais c’est quand même bien dommage, surtout que ces oculaires sont supposés être étanches à l’humidité…et à la poussière ! Le 5 mm a été acquis en Décembre 2023, soit près d’un an après le 7 mm. Cela montre que que Nikon n’a pas corrigé le problème. Conclusion Mais quel dommage que le processus d’assemblage et le contrôle qualité de chez Nikon ne soient pas à la hauteur des qualités de leurs oculaires ! Un vrai gâchis ! Pourtant, avec d’excellentes performances optiques sur un champ de 70°, un relief d’œil généreux, un poids raisonnable et un prix dans la moyenne de la concurrence, il est l’oculaire que de nombreux observateurs attendaient ! Avantages Excellentes luminosité, contraste et piqué Bon confort d’observation Poids et dimensions raisonnables Inconvénients Débris à l’intérieur potentiellement visibles sur la Lune et le Soleil Pas de focales au-dessous de 5 mm Pas d’importateur en Suisse
  6. Merci à tous pour vos suggestions. Samedi j'ai pu comparer les 8X56 et les 10X56 chez un revendeur. Finalement les 10X56 s'avèrent parfaites, du moins en observation diurne. L'ergonomie est au top, et je n'ai pas ressenti la moindre gêne ou fatigue. J'ai aussi eu la chance d'essayer les nouvelles NL pure 10X52. L'ergonomie est encore meilleure. Par contre, en comparant la 10X52 NL et la 10X56 SLC, je préférais légèrement l'image donnée par la SLC. Je ne l'explique pas, et j'avais l'impression que la SLC grossissait légèrement plus. Peut-être une impression en raison du plus grand champ de la NL?
  7. Bonjour, Je voudrais remplacer mes Perl de Nuit 8X56 vieillissantes par quelque chose de mieux. La réponse à la question semblerait évidente pour la majorité, 10X56 c'est mieux! Mais vu l'investissement je préfère creuser un peu pour être sûr de ne pas me tromper. Les jumelles me servent en Astronomie, principalement pour le repérage d'objets, pour l'observation spécifique de certains objets (M31, M45, etc.), mais aussi comme instrument d'observation à part entière lors de voyage: ciel étoilé en montagne, ou Lune n'importe où. L'observation se fait à main levée, exceptionnellement stabilisé sur une rambarde ou tout autre support disponible. De plus, les jumelles servent aussi poir la randonnée et l'observation de la Nature. Une utilisation sur un bateau n'est pas prévue à ce que je sache. J'ai toujours été un fan des grandes pupilles de sortie sur les jumelles, car je trouve l'utilisation plus confortable, c'est moins sensible aux mouvements ainsi qu'aux posibles défauts d'alignement (autant de l'instrument que des yeux. Lorsque je suis fatigué il m'arrive d'avoir du mal à fusionner les images aux jumelles). Le revers de la médaille c'est qu'on perd en détectabilité (à l'exeption des nébuleuses de faible magnitude surfacique et étendues telles que les Dentelles, d'après ce qui se dit, mais je n'ai jamais pu vérifier ce point). Il y a 20 ans déjà j'ai pu comparer des 7X50 à des 10X10 sur M51 et M101; et le verdict était sans appel: elles étaient bien mieux visibles dans les 10X50! Ce constat m'a poussé à prendre des 8X56 au lieu des 7X50. Mais voilà, les temps ont changé. J'ai 40 ans et donc peut-être plus la pupille de mes 20 ans (quoi que il y a quelques années j'ai mesuré et j'atteignais les 7 mm, erreur de mesure estimée à 1 mm). Le revêtement de mes Perl de Nuit commence à se déliter après 24 ans de bons et loyaux services, et je trouve leur piqué un peu limite (qualité moyenne de l'optique, combinée au léger astigmatisme de mes yeux, estimé à 0.25-0.5 dioptres), et le temps passe à une vitesse infernale, j'ai envie de me faire plaisir (ce sera donc des Swarovski SLC, dès que j'aurai rassemblé le budget). Et surtout, la pollution lumineuse a gagné du terrain. Tout cela fait qu'une pupille de 7 mm ne sera sans doutes pas la mieux adaptée, mais encore une fois je voudrais repeser la pour et le contre avec vous, pour être sûr de ne pas me tromper! A propos de la pupille de sortie, on dit souvent que si celle des jumelles est plus grande que celle de l'oeil, on diaphragmme les jumelles. J'ai quand même quelques doutes sur cette théorie, car ayant comparé plusieurs fois en terrestre et en plein jour mes 8X56 à des 8X30 de qualité supposée égale, j'ai toujours constaté que les 8X56 étaient nettement plus lumineuses! Pour l'Astronomie, le "problème" de viendrait-il pas tout simplement du fait qu'une pupille de sortie de 7 mm donne la plupart du temps une image "délavée" si le ciel n'est pas parfaitement noir? J'ai donc parfaitement compris pourquoi on préfère les 10X50 aux 7X50 en Astronomie, mais alors, pourquoi des auteurs qui ne sont pas des rigolos ont écrit le contraire dans les livres, pendant des décénnies? Mon idée sur la question est qu'à l'époque la qualité des jumelles japonaises était limite, 7X pouvait donc donner un meilleure rendu que 10X. On y ajoute le fait qu'il y avait moins de pollution lumineuse, et que les yeux des gens n'étaient pas bousillés par l'abus d'écran et autres lumières bleue encore plus intenses provevant des phares automobiles et lampadaires. Pour résumer: 8X56 -meilleure facilité et confort d'utilisation -plus grand champ réel 10X56 -meilleure résolution et meilleure détectabilité -piqué un peu meilleur (astigmatisme de l'oeil) L'expérience de mes Perl de Nuit me montre que je pourrais encore me faire plaisir sans me prendre la tête avec des 8X56, mais des 10X56 permettraient d'aller plus loin. Donc que faire? Jouer la sécurité avec des 8X56, ou tenter la performance ultime avec des 10X56?
  8. Salut, tout dépends de ce que tu veux en faire. Si c'est juste pour du visuel planétaire rapide, la différence ne sera pas énorme et ce d'autant plus que la 100 sera plus vite mise en température. Par contre si tu veux faire du ciel profond en visuel, il y a des objets comme M13 ou les Dentelles du Cygne qui commencent à bien donner avec la 120, et qui du coup seront moins bien avec la 100. Mais si l'encombrement de la 120 par rapport à la 100 est un obstacle au transport vers un superbe ciel, la question reste ouverte....
  9. En fait j'ai déjà un Panoptic 22, qui fonctionne très bien sur la plupart des objets (bien que je préfère grossir plus dans la plupart des cas), une focale trop proche ferrait double emploi. Alors autant prendre quelque chose qui fasse une belle différence au niveau du champ réel. J'ai déjà utilisé mon OIII Astronomik avec ma lunette et divers oculaires de focales variées (à petit champ) sur les Dentelles et Sur Helix, et j'en suis arrivé à la conclusion que c'est bien une focale entre 30 et 35 mm qu'il me faut.
  10. Merci pour tous vos commentaires. Le Nagler 26 et le Pentax 23, aussi bons soient-ils, sont hors course car ils délivreraient avec ma lunette une pupille de sortie trop petite pour par exemple voir les Dentelles du Cygne avec un filtre OIII.
  11. Bonsoir, merci pour vos réponses. J'ai déjà un eudiascopique de 35 mm que je trouve excellent même s'il commence à vieillir un peu, mais je trouve dommage de ne pas exploiter pleinement le potentiel grand champ de ma lunette, d'où l'idée d'un Panoptic 35 ou d'un Pentax 30. La totalité des Dentelles dans le même champ ça doit être incroyable...
  12. Bonjour, pour un champ réel maximal avec une bonne pupille de sortie (pour utiliser des filtres OIII ou UHC), avec une Televue 85, vaut-il mieux un Panoptic 35 ou un Pentax XW 30? Y a t-il de la courbure de champ avec le Pentax? Merci.
  13. Partant du principe que les IR chauffent, je me suis dit que si l'hélioscope laisse passer des IR, je devrais pouvoir le mesurer! Avec un thermomètre électronique, j'ai donc mesuré en sortie d'oculaire (avec la bonnette tirée au maximum afin que le Soleil ne chauffe pas directement la lentille d'œil de l'oculaire), la température. Elle était de 35,9 degrés, avec ou sans le filtre (Baader Skyglow). Ces résultats m'étonnent, je m'attendais à trouver légèrement plus sans le filtre. Peut-être que le Soleil chaufferait trop le corps de l'oculaire, et du coup mes mesures ne vaudraient rien? En tout cas c'est une piste à creuser, si çà peut inspirer quelqu'un...
  14. Bonjour, je comprends très bien ton point de vue. Mais je voudrais juste comprendre la logique des choses. Le prisme dévie environ 95% de la lumière, dans toutes les longueurs d'onde à priori. Les 5% restants du flux sont atténués par le filtre neutre de densité 3, pour les longueurs d'onde visible. L'UV est très certainement absorbé, par contre l'IF serait moins bien absorbé que le reste selon les infos que j'ai pu trouver. Mais de combien? Baader et Lunt disent que leurs appareils sont sûrs, mais ne fournissent aucune donnée chiffrée, on sait juste pour Baader que leur hélioscope laisse passer moins d'IF que l'Astrosolar. De plus, l'hélioscope est utilisé depuis très longtemps par les astronomes, et "on dit" qu'il n'y a jamais eu de problème... Donc pour résumer, personne n'a de certitude ou de données chiffrées, donc ceux qui le veulent rajoutent un filtre;)
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